Les principes et le droit international humanitaire (DIH) a été au cœur de l’atelier organisé par le Comité international de la Croix Rouge (CICR) en collaboration avec Médecin sans frontières (MSF) à l’attention des hommes et femmes des médias (journalistes, photographes-reporters et freelances) en République Démocratique du Congo. Les échanges ont été animés par les responsables de ces deux organisations médicales humanitaires.
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*Certains esprits se voient contraints de défier obstinément le statu quo et les idéologies établies en utilisant des moyens non conventionnels qui semblent souvent controversés. Dans un monde dominé par la conformité, surtout au Tiers-monde, il faut une immense audace et humilité pour remettre en question les croyances prédominantes, les constructions sociales et les dogmes animés par un esprit indépendant qui ignore les conséquences potentielles.
La Représentante spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC, Mme Bintou Keita s’est exprimé au cours d’une conférence de presse ce 2 août 2023, sujet de sa récente tournée effectuée dans les provinces du Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri. Au cours de ces échanges, elle a fait mention des différentes préoccupations des communautés concernées et sur les dispositions qui seront mises en place pour un départ graduel de la Monusco de la RDC.
Ce mercredi 2 août 2023, à la salle Abbé Apollinaire Malumalu, au siège de la CENI, le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a procédé à la convocation de l’électorat pour l’élection des députés provinciaux et des conseillers communaux. A cette occasion, le numéro un de la centrale électorale est revenu sur le nombre des candidatures que son institution a réceptionné pour la députation nationale, avant de parler de la particularité de ces scrutins.
En séjour à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, où il est venu représenter le Président Alassane Ouattara aux 9èmes Jeux de la Francophonie, le Premier Ministre de la Côte d'Ivoire, Patrick AChi, a été reçu ce vendredi 28 juillet dans la matinée, à la Primature, par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
Après les honneurs et l'accueil chaleureux dus à son rang, lui réservés par son Homologue congolais, s'en est suivi un tête-à-tête de quelques minutes et un échange des cadeaux entre Jean-Michel Sama Lukonde et Patrick AChi. Les deux hautes personnalités et chefs de Gouvernement ont focalisé leurs échanges autour de la coopération bilatérale entre les deux pays amis, à savoir la Côte d'Ivoire et la République démocratique du Congo. Actualité oblige, le Chef du Gouvernement ivoirien a félicité la RDC, son Président et son Premier Ministre pour avoir relevé ce défi majeur dans l'organisation des Jeux de la Francophonie.
"Comme vous le savez, nous avons été instruit par son Excellence Monsieur le Président de la République, Ouattara, à qui, son Frère, le Président Tshisekedi a demandé qu'il puisse venir à ces jeux de la francophonie. Le Président m'a délégué moi-même ainsi que le Ministre des Sports, le Ministre de la Culture et de la francophonie ainsi que le Ministre gouverneur de district pour venir le représenter à ces 9èmes Jeux de la Francophonie. Pour nous, c'est également une occasion de traduire les rapprochements des relations entre nos deux pays, nos deux Chefs d'État, mais également avec le Premier Ministre, une occasion de faire un tour d'horizon de nos relations bilatérales sur un certain nombre des questions qui sont d'actualité, mais également qui touchent à nos secteurs publics privés et de jeter un regard sur l'avenir pour voir comment renforcer ces relations-là. Donc, ça sera un plaisir pour nous de voir bien sûr après la cérémonie d'ouverture, nos athlètes qui vont compétir en espérant qu'ils gagnent les médailles. Tout à l'heure avec Monsieur le Premier Ministre nous avons essayé de voir les chances des uns et des autres, mais le plus important, c'est que la fête soit belle et on voulait saisir l'occasion pour féliciter la République démocratique du Congo, le Président Tshisekedi, surtout le Premier Ministre qui était au four et au moulin pour avoir réussi cet événement majeur que la Côte d'Ivoire a eu l'occasion de réaliser il y a quelques années quand on sait que ce n'est pas quelque-chose de facile. Félicitations à la République démocratique du Congo, très heureux d'être là, très heureux de l'accueil que nous avons reçu", a déclaré à la presse le Premier Ministre ivoirien Patrick AChi.
Pour sa part, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a salué la visite de son homologue ivoirien qui vient renforcer les relations bilatérales entre les deux pays amis.
"Tout d'abord, je voudrais dire que je souhaite la Bienvenue ici au Premier Ministre Patrick qui est venu présenter les civilités ici à la Primature de la République démocratique du Congo, à l'occasion de sa visite où il représente le Président Ouattara à ces jeux de la francophonie. Et donc c'est une occasion pour nous d'abord de nous rencontrer en tant que pays frères, réaffirmer l'engagement que nous avons envers nos pays respectifs et notre collaboration bilatérale. Ici bien sûr, nous avons cette question de la francophonie où nous avons mis en avant cet accueil qui doit être bien fait pour tous les athlètes et toutes ces compétitions sportives qui doivent démarrer dès 18 heures de ce jour. Mais, par la suite, les prochaines étapes que nous devons avoir en bilatérale, des prochaines visites qui pourraient intervenir notamment de ma part en Côte d'Ivoire prochainement et toutes les questions qui concernent nos deux pays respectifs", a dit en substance Jean-Michel Sama Lukonde.
La Côte d'Ivoire qui a déjà envoyé ses athlètes à Kinshasa, prendra activement part à ce grand rendez-vous sportif et culturel, à travers les différentes compétitions organisées.
Tout est donc fin prêt pour le lancement ce vendredi 28 juillet de la 9ème édition des Jeux de la Francophonie, un pari gagné pour la République démocratique du Congo qui, grâce à la détermination du Président Félix Tshisekedi, soutenu par le Gouvernement Sama Lukonde.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)
Il était un très proche de Vital Kamerhe à qui il a longtemps servi de Conseiller, surtout en sa qualité de Consultant juridique. Il est, en dehors de la chose politique, Administrateur des sociétés. Son appartenance à l’Union pour la Nation Congolaise avait fait de lui, 2013-2018, membre de la plénière de la Commission Electorale Nationale Indépendante. Ce qui étonne, c’est le fait que c’est avec un silence des morts, au sujet des raisons sous-jacentes à sa décision de quitter l’UNC.
Il s’agit donc de Gustave Omba Bindimono qui, pour assourdir de plus en plus la raison de son départ de l’Union pour la Nation Congolaise, a fait le choix de s’occuper à l’heure actuelle, corps et âme, de son groupe de réflexions républicaines dénommé ‘’Café d’Elites’’ et dont il est le coordonnateur national.
Dans ses réflexions, il propose, entre autres, le report des élections. A l’en croire, le contexte actuel se révèle inopportun pour la tenue des élections, à moins que l’on soit en mesure de renverser les pyramides. L’homme se dit contre ce que l’on peut appeler les ‘’sélections électorales’’ que ceux qui ont en charge de les organiser présentent au peuple congolais, qu’ils ont réussi à naïviser, sous forme de ce qu’ils appellent ‘’les élections’’.
Pour éloigner davantage la raison de son départ, il aborde à ce stade la réflexion sur l’avenir de la République Démocratique du Congo. Les questions fondamentales qu’il se permet de se poser quant à ce, c’est pour que ses réflexions soient fondées sur des préoccupations réelles de la population congolaise en train de croupir.
Voilà ce qui l’amène à songer à la refondation de l’Etat congolais qu’il dit avoir la force de s’imposer afin de faire de la République Démocratique du Congo un grand enjeu qui lui permettra de se stabiliser sur tous les plans.
Gustave Omba se plaint du fait pour le Congo d’aujourd’hui d’avoir perdu ses valeurs authentiques ; son identité unique comme toutes les autres nations responsables. Foi sur ses statistiques, le Congo d’aujourd’hui ne dispose d’aucun inventaire approximatif de ses richesses.
Saint-Germain Ebengo
(Par Omer Nsongo die Lema)
La livraison de ce jour vient en appui à la dernière en date intitulée «Communicateurs ‘renseignants’ potentiels pour Chérubin Okende : faites gaffe !» publiée le 17 juillet 2023. Il y est question, essentiellement pour les forces politiques et sociales se réclamant du régime en place, de s'aligner sur la position du Chef de l'Etat. A savoir, laisser la justice faire son travail. Concrètement, arrêter de spéculer autour d’un sujet hypersensible, susceptible d'amener des gens en procès, sinon de les pousser à la clandestinité, à défaut de les contraindre à l'exil.
Certes, la levée des boucliers observée du côté des Tshisekedistes s'explique : le Pouvoir est fragilisé. Ce qu'il faut d'emblée retenir, c'est que partout sur ce plancher des vaches, en démocratie ou non, le Pouvoir n’y échappe pas lorsqu’une personnalité publique – politique de surcroît – est assassinée.
Ainsi, avant que les enquêtes ne classent celui perpétré sur Chérubin Okende dans la catégorie du crime violent, financier ou passionnel, l'assassinat frappe d'abord un homme d'Etat.
Normal que l'etat se sente concerné le premier et, tout naturellement, se défende, sans nécessairement se faire aider par une base emportée plus par la passion que par la raison. Pourquoi alors revenir à la dernière livraison ? Réponse simple : changé par les réseaux sociaux, le temps prend sa revanche sur les mêmes réseaux.
C'est, en effet, sous le régime actuel que le pays s'est doté de l’Ordonnance-Loi N°23/010 du 13 mars 2023 portant code du Numérique. Il n’y a de répréhensible puisque le monde a ajouté aux crimes existants le désormais crime informatique !
Comprenant 390 articles, ce texte contient des dispositions draconiennes en matière de répression. Cas de l'article 360 selon lequel : « Quiconque initie ou relaie une fausse information contre une personne par le biais des réseaux sociaux, des systèmes informatiques, des réseaux de communication électronique ou toute autre forme de support électronique est puni d’une servitude pénale d’un à six mois et d’une amende de cinq cent mille à un million de francs congolais ».
Ou de l'article 359 ainsi libellé : « Quiconque aura harcelé, par le biais d'un réseau de communication électronique, une personne alors qu'il savait ou aurait dû savoir qu'il affecterait gravement par ce comportement la tranquillité de la personne visée, sera puni d'une servitude pénale d'une ou deux ans et d'une amende de cinq cent mille à dix millions de Francs Congolais ou l’une de ces deux peines seulement ».
Ou encore de l'article 358 d'après lequel : « Quiconque initie une communication électronique qui contraint, intimide, harcèle ou provoque une détresse émotionnelle chez une personne, en utilisant un système informatique dans le but d'encourager un comportement haineux, tribal et hostile aux bonnes mœurs et aux valeurs patriotiques est puni d'une servitude pénale d'un mois à deux ans et d'une amende de cinq cent mille à dix millions de Francs Congolais ». L'assassinat de Chérubin Okende est comme le premier test grandeur nature auquel est confrontée la nouvelle loi !
Normalement, avec tous les débordements, tous les écarts de conduite qui se constatent dans les réseaux sociaux, une mise en garde s’impose de la part de ceux qui en ont la responsabilité publique : Gouvernement (Ministères de l'Intérieur, du Numérique, des PT-NTIC et de la Communication et Médias), Cours et Tribunaux et CSAC. But : prévenir les « internautes » des risques d'interpellation, de procès, voire d'arrestation qu'ils sont en train de susciter sans peut-être le savoir ou, pour ceux qui en sont conscients, les risques de se croire intouchables en raison de son positionnement politique.
Car, le silence qu'on peut afficher aujourd'hui peut se révéler un précédent fâcheux (d'aucuns diraient jurisprudence) alors que la Constitution déclare clairement à l’article 62 : « Nul n'est censé ignorer la loi ».
Au demeurant, ce qui est valable aujourd’hui pour l’«affaire Chérubin Okende » l'est aussi pour les autres sujets brûlants de la vie nationale : sécurité, élections, pouvoir d'achat etc. Aucune logique ne justifierait l'arrestation de telle personne pour avoir relayé dans les réseaux sociaux une infox sur cet assassinat et justifier l'interpellation de telle autre personne pour avoir relayé par le même procédé l'intox sur le processus électoral.
En rappelant l'existence de ces dispositifs légaux, la préoccupation n'est pas d'étouffer la libre expression ou d'opinion. Il y a lieu de le noter : toutes les libertés reconnues dans toutes les Constitutions du monde portent l'incise «sous réserve du respect de la loi, de l'ordre public et de bonnes mœurs». C'est là que l’Etat fait valoir le Droit et fait sentir la Loi.
En définitive, on ne peut pas s'ériger bâtisseurs et défenseurs de l'Etat de Droit, mais aussi se prévaloir initiateurs des lois et oublier, à défaut de les appliquer, de prévenir, le moment venu, des risques encourus.
Le Pouvoir, le vrai, ne piège jamais ses sujets. Il ne garde surtout pas sa base dans l’ignorance des dangers qui la guettent...
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Lors de la cent-sixième réunion du Conseil des ministres tenue vendredi 28 juillet 2023, le Président de la République, Félix Tshisekedi, ‘‘a rappelé que le Gouvernement s’était engagé à redynamiser l'agriculture vivrière, industrielle et pérenne ainsi que la pêche et l’élevage, à travers l’axe 34 du Plan d’actions du Gouvernement 2021-2023 notamment, pour le secteur de la pêche, par l’exploitation et la transformation des ressources halieutiques locales. Ceci en vue de faire face à l’insécurité nutritionnelle, et de réduire l’importation massive des vivres frais. Afin de matérialiser cet engagement de doter notre pays de capacités de pêche accrues, des bateaux ont été commandés à cet effet. Le Président de la République est revenu sur ce processus d’acquisition d’une flotte de pêche entamé par le Ministère de la Pèche et Elevage qui devrait ainsi aller jusqu’à 15 bateaux. Intéressé par l’aboutissement de ce dossier, le Président de la République a invité le Ministre d’Etat, Ministre de Budget ainsi que les Ministres des Finances et de la Pêche et Elevage, chacun en ce qui le concerne, à veiller à ce que les modalités des contrats convenues soient respectées pour que ces bateaux soient livrés dans les délais’’, a restitué Patrick Muyaya, dans le compte-rendu de la 106ème réunion du Conseil des Ministres qui s’est tenue, vendredi dernier, à quelques heures de l’ouverture solennelle des 9èmes jeux de la francophonie, Kinshasa 2023. Ci-après, le compte-rendu intégral de ladite réunion.
COMPTE RENDU DE LA CENT-SIXIEME REUNION DU CONSEIL DES MINISTRES
Vendredi 28 juillet 2023
Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Félix- Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, a présidé à la Cité de l’Union Africaine, la cent-sixième réunion du Conseil des Ministres du Gouvernement de la République, ce vendredi 28 juillet 2023.
Quatre (04) points étaient inscrits à l’ordre du jour, à savoir :
I. Communication de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat ;
II. Points d’information ;
III. Approbation d’un relevé de décisions du Conseil des Ministres ; IV. Examen et adoption d’un dossier.
I. COMMUNICATION DU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE
La communication du Président de la République, Chef de l’Etat a porté essentiellement sur quatre (04) points, à savoir :
1. De la gestion des infrastructures sportives après les 9ème Jeux de la Francophonie.
Le Président de la République a commencé sa communication en annonçant qu’il allait procéder à l’ouverture officielle, ce vendredi 28 juillet 2023, de la 9ème édition des Jeux de la Francophonie.
La Ville de Kinshasa va donc, jusqu’au 06 août prochain, vibrer au rythme de ce grand évènement sportif et culturel qui va constituer une formidable opportunité pour le peuple congolais en général, et pour les résidents tant nationaux qu’étrangers de Kinshasa en particulier, de montrer à tous nos hôtes, notre légendaire hospitalité, et notre traditionnelle joie de vivre.
Il a recommandé aux membres du Gouvernement comme à tous les Congolais d’arborer les couleurs nationales parce que ce jour, c’est aussi un jour que nous consacrons à la célébration de notre drapeau national.
Le Président de la République a rappelé avoir instruit le Gouvernement pour ce qui concerne la mise à disposition des infrastructures sportives devant abriter toutes les disciplines sportives qui concourent au déroulement de ces Jeux de la Francophonie, de construire ou de réhabiliter des infrastructures sportives répondant aux standards internationaux sur l’ensemble des sites sélectionnés, notamment l’Université de Kinshasa, le complexe du Stade des Martyrs ainsi que celui du Stade Tata Raphaël, et d’intégrer, dans la réalisation des travaux, la durabilité, c’est-à-dire des infrastructures qui vont rester servir longtemps après ces épreuves sportives.
Cela étant dit, il a encouragé le Gouvernement à mettre en œuvre la politique de maintenance et de l’entretien des différents sites pour leur pérennisation.
Pour ce faire, le Président de la République a demandé aux Ministres concernés par la gestion et la supervision de ces différents sites, chacun dans le strict respect de ses compétences, en l’occurrence le Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics, le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire, et le Ministre des Sports et Loisirs, de prendre dès à présent des mesures relatives :
- aux solutions stratégiques et organisationnelles favorables à une meilleure gestion et utilisation de ces sites ;
- à la mise en œuvre des stratégies opérationnelles et attractives pour valoriser ces sites ;
- et, à la politique de sensibilisation des usagers éventuels, aux agences et autres groupes désireux de les fréquenter, afin de veiller à une utilisation responsable et citoyenne de cet héritage des Jeux.
2. De l’acquisition des bateaux industriels de pêche
Le Président de la République a rappelé que le Gouvernement s’était engagé à redynamiser l'agriculture vivrière, industrielle et pérenne ainsi que la pêche et l’élevage, à travers l’axe 34 du Plan d’actions du Gouvernement 2021-2023, notamment pour le secteur de la pêche, par l’exploitation et la transformation des ressources halieutiques locales. Ceci en vue de faire face à l’insécurité nutritionnelle, et de réduire l’importation massive des vivres frais.
Afin de matérialiser cet engagement de doter notre pays de capacités de pêche accrues, des bateaux ont été commandés à cet effet.
Le Président de la République est revenu sur ce processus d’acquisition d’une flotte de pêche entamé par le Ministère de la Pèche et Elevage qui devrait ainsi aller jusqu’à 15 bateaux.
Intéressé par l’aboutissement de ce dossier, le Président de la République a invité le Ministre d’Etat, Ministre de Budget ainsi que les Ministres des Finances et de la Pêche et Elevage, chacun en ce qui le concerne, à veiller à ce que les modalités des contrats convenues soient respectées pour que ces bateaux soient livrés dans les délais.
3. Du parachèvement de l’installation de Trans Academia
La société Transport Académique, «Trans Academia», créée pour gérer, à des tarifs préférentiels, le transport en commun des étudiants des institutions d'enseignement supérieur et universitaire de la République Démocratique du Congo, ne peut donner sa pleine mesure que si toutes les conditions pour son fonctionnement sont bien réunies.
En vue de parachever le processus de son installation, le Président de la République a chargé le Gouvernement, à travers le Ministre des Transports, Voies de Communication et du Désenclavement, de mettre en urgence à la disposition de Trans Academia les moyens nécessaires quant à ce.
Le management devrait s’assurer :
- Premièrement, que les bénéficiaires exclusifs de ces moyens de transport soient bien revêtus de la qualité d’étudiants ; et ,
- Deuxièmement, que l’accès des étudiants aux bus se fasse de manière optimale en s’appuyant sur les nouvelles technologies.
Le Ministre de l’Enseignement Supérieur et Universitaire a été instruit d’ordonner à toutes les Universités et tous Instituts supérieurs de transmettre, dans un délai maximum de 30 jours, leurs bases de données respectives, complètes et à jour, de leurs étudiants, lesquelles données devront être consolidées de manière sécurisée dans une base de données nationale répertoriant tous les étudiants.
Cette base de données fiable et unifiée ainsi que les moyens financiers manquants pour l’acquisition de tous les équipements de contrôle d’accès aux bus devront être mis, sans délais, à la disposition de Trans Academia pour qu’elle soit en mesure de faire circuler tous les 120 premiers bus inscrits dans la première phase du projet au profit des étudiants lors de la prochaine rentrée académique 2023-2024, conformément à son modèle technico-opérationnel innovant orienté vers la bonne gouvernance.
4. Des conclusions de la première édition du Forum sur la nouvelle économie du climat tenu à Kinshasa du 19 au 21 juillet 2023
Plus que jamais, la République Démocratique du Congo est au carrefour des enjeux climatiques par sa contribution naturelle qui en fait un leader naturel de rang mondial. Cette position ne constitue pas une condition suffisante pour récolter les dividendes économiques colossaux que regorge l’économie du Climat.
Face à cette réalité, le Président de la République a appelé le Gouvernement à travailler à la création d’un cadre légal transparent, d’une organisation nationale structurelle cohérente qui soit un appui technique adéquat. Ceci, afin de permettre aux entrepreneurs congolais de pénétrer le marché carbone qui se chiffre en milliards de dollars américains.
C’est dans cette logique qu’il a salué toutes les parties prenantes ayant rendu possible l’organisation, à l’initiative de son cabinet, du premier Forum sur la Nouvelle Economie du Climat dont les conclusions soulignent l’impérieuse nécessité d’organiser l’attractivité du secteur au niveau national.
Le crédit carbone étant un produit de commerce extérieur dont la qualité dépend de la lisibilité juridique, de la fiabilité des quotités de répartition des bénéfices entre les protagonistes du marché, en ce compris, les populations locales, le Président de la République a salué l’initiative de l’Ordonnance-Loi N°23/007 du 3 mars 2023 modifiant et complétant la Loi N°11/009 du 9 juillet 2011 portant principes fondamentaux relatifs à la protection de l’environnement.
Les dispositions légales existantes devraient nécessairement être complétées par un manuel simplifié et unifié pour assurer la mise en œuvre technique et réglementaire du secteur. La création d’un registre de crédit carbone s’impose afin de répondre à la demande internationale.
Au niveau national, des propositions devraient être faites aux entreprises désireuses de verdir leur modèle d’affaires par une procédure de certification claire, transparente et adaptée aux exigences et aux normes de standards internationaux.
Le Président de la République a chargé le Premier Ministre de veiller à la stricte application des recommandations issues du Forum Economique sur la Nouvelle Economie du Climat afin que le secteur public comme le secteur privé puissent faire profiter notre population de cette manne de crédits carbone que nous méritons.
Intervention du Premier Ministre :
Dans la suite de la communication du Président de la République, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a axé sa communication sur le début, ce 28 juillet 2023 à Kinshasa, des IXèmes Jeux de la Francophonie, cette grande fête internationale qui allie les sports à la culture pour témoigner de la solidarité francophone.
Il a souligné que plusieurs pays francophones ont accepté de participer à ce grand événement culturel et sportif de portée internationale. La République Démocratique du Congo, pays d’hospitalité légendaire, en est fière et souhaite à chaque délégation un séjour agréable et mémorable ; et que tous les participants présents sur le sol de nos ancêtres se sentent chez eux !
Rappelant plusieurs événements à dimension mondiale organisés par notre pays depuis plusieurs décennies, le Premier Ministre a précisé que Kinshasa ouvre, une fois de plus, ses portes.
Au nom du Gouvernement, il a rendu des vibrants hommages au Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, pour sa ténacité dans la matérialisation de cette vision, dans un contexte économique international marqué par la récession et plusieurs défis sécuritaires.
Il a terminé son intervention en rassurant que le Gouvernement de la République a pris toutes les dispositions pour que ces jeux se déroulent dans les meilleures conditions.
II. POINTS D’INFORMATION
II.1. Etat et administration du territoire
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières, a présenté au Conseil, le rapport de l’état du Territoire National.
Au cours de la semaine qui se termine, l’état d’esprit de la population a été marqué par :
- L’enthousiasme de vivre l’ambiance du déroulement des IXème Jeux de la Francophonie à Kinshasa ;
- L’attente du déploiement des Forces de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC) à l’Est du pays.
Sur le volet politique, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a évoqué le cas de réhabilitation du Président de l’Assemblée Provinciale déchu par la majorité des Députés provinciaux et celui de la déchéance du Gouverneur de province du Kasaï Oriental après celle du Président de l’Assemblée Provinciale. Il a également fait le point des préparatifs de la 10ème session de la Conférence des Gouverneurs qui se tiendra à Kalemie, en province du Tanganyika.
Sur un autre chapitre, il a rassuré, au sujet du banditisme et de la criminalité urbains dans certaines agglomérations, que les mesures sont prises chaque jour pour démanteler des réseaux et décourager ceux qui s’adonnent à ces actes inciviques. Des résultats sont encourageants, à l’instar de l’accalmie relative qui a été constatée sur l’étendue de la ville de Kinshasa. Les services de sécurité et de défense ne vont ménager aucun effort pour la sécurité urbaine.
Faisant suite à l’instruction du Président de la République relative au contrôle des Organisations Non Gouvernementales Internationales, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières a informé le Conseil qu’il a pris l’initiative d’écrire aux Ministres concernés afin de désigner es experts devant travailler sur le dossier. Les différents services ont déjà commencé le recensement de ces Organisations.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.2. Situation sécuritaire
Le Vice-Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a fait le point de la situation sécuritaire à l’Est du pays, caractérisée particulièrement par la poursuite des opérations militaires contre les groupes armés, les terroristes du M23 appuyés par l’armée rwandaise ainsi que des forces négatives dans certaines parties des provinces du Nord-Kivu, de l’Ituri et du Sud-Kivu.
A l’Ouest du pays, la situation reste sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo qui poursuivent la traque des résidus assaillants Mobondo dans les profondeurs des provinces de Maï-Ndombe, Kwango et Kinshasa, précisément une partie de la commune rurale de Maluku.
A la suite du rétablissement de l’ordre par notre Armée et notre Police, 125 personnes de la communauté Teke, ayant fui les hostilités, ont regagné leur milieu d’origine le 25 juillet 2023 vers la localité de Kinsele sur la Route Nationale numéro 1.
Le Conseil a pris acte de ce rapport.
II.3. Point d’information sur quelques matières se rapportant à l’Economie Nationale
Le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a informé le Conseil des quelques points se rapportant à son secteur et aux récents développements de la conjoncture économique.
Au sujet du Forum économique RDC – Angola, il a indiqué que ces assises dont la tenue est prévue du 31 juillet au 1er août 2023 à Kinshasa, est une opportunité mutuellement bénéfique pour nos deux pays.
Du point de vue économique, ce Forum vise à renforcer la synergie entre nos deux Etats dans les domaines de la libre-circulation des personnes et des capitaux, la lutte contre la fraude et la contrebande transfrontalière, autant que pour l’intégration économique à travers les infrastructures de transport et les voies de communication. Sur le plan politique et diplomatique, il traduit ainsi la volonté manifeste des deux Chefs d’Etat de raffermir les liens historiques de fraternité liant la République Démocratique du Congo et l’Angola.
A propos de l’approvisionnement en produits pétroliers, le point a été fait sur les stratégies devant renforcer le dispositif opérationnel afin de garantir la solvabilité du système devant alimenter la trésorerie des sociétés pétrolières. Dans le cadre de la rationnalisation de la subvention pétrolière, une mission est envisagée dans le Haut-Katanga et le Lualaba afin d’obtenir une contrepartie de la part des Miniers qui ont bénéficié de ces interventions indirectes de l’Etat.
En ce qui concerne le contrôle économique, le dispositif de surveillance du marché a été renforcé à travers une série de missions à travers le pays pour décourager la pratique des prix illicites et de rétention des stocks qui affectent négativement le niveau des prix intérieurs.
Sur le point des approvisionnements, des mesures d’anticipation et d’adaptation ont été prises pour, d’une part, diversifier les sources d’approvisionnement de farine de blé; et d’autre part, favoriser le développement d’une filière agricole du blé.
Quant au Fonds de Régulation Economique (FOREC), créé par Décret du Premier Ministre depuis 2008 mais jamais opérationnalisé, cet outil d’anticipation et d’intervention conjoncturelle à la disposition du Ministère de l’Economie Nationale pourra bientôt, conformément aux instructions du Président de la République, jouer son rôle d’assister le Gouvernement dans sa politique de stabilisation des prix et de prévention des pénuries et ruptures d’approvisionnement en produits de grande consommation.
Enfin, sur le point relatif au glissement du taux de change et à son incidence sur les prix intérieurs, il a été fait une contribution à la batterie de mesures pertinentes prises récemment tout en suggérant un plus grand niveau d’engagement de la Banque Centrale du Congo sur le marché de change. A titre d’exemple, il a été proposé la mise en place de guichets spéciaux de vente de devises aux importateurs de certains produits de grande consommation, à concurrence de leurs licences d’importation.
L’accélération de l’implémentation du Programme de Développement Local des 145 Territoires offrant une opportunité inédite d’accroitre l’offre d’infrastructures essentielles à la production et à la création de richesses, le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie Nationale a encouragé la mise en œuvre des mesures portant sur la diversification de l’économie adoptées lors de la 98ème Réunion du Conseil des Ministres.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
II.4. Evolution de la situation récente sur le marché des changes ainsi que des biens et services
Intervenant en tant qu’invitée, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a fait le point de la conjoncture économique du pays dans un contexte où l’environnement économique mondial reste marqué par les incertitudes quant à la trajectoire de l’inflation et par la faiblesse et l’inégalité des perspectives de croissance à moyen terme.
En effet, l’évolution de la conjoncture économique de notre pays a eu pour principaux facteurs explicatifs : (i) le ralentissement du rythme de formation des prix après une forte accélération enregistrée la semaine précédente ; (ii) l’appréciation de la monnaie nationale sur le marché parallèle, sur fond de la mise en œuvre des mesures de stabilisation annoncées ; et, (iii) la vente des devises d’un import de 150 millions USD par la Banque Centrale, en vue de lisser les fluctuations du taux de change et d’atténuer les tensions sur le marché des biens et services.
Après une forte accélération observée la semaine précédente, le rythme de formation des prix a fortement ralenti au cours de la troisième semaine du mois de juillet 2023. L’inflation hebdomadaire est passée de 4% à 0,2% d’une semaine à l’autre.
Sur le marché des changes, il a été observé une appréciation du Franc Congolais, alors qu’à l’interbancaire, une légère dépréciation a été enregistrée. Cette évolution encourageante tant sur le marché des biens et services que celui des changes résulte de la mise en application efficace des mesures coordonnées entre la Banque Centrale du Congo et le Gouvernement, à travers le Ministère des Finances.
Par ailleurs, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo a indiqué que les projections de croissance demeurent à 6,8% pour 2023, contre 8,9% en 2022, reflétant le dynamisme du secteur extractif.
Face aux facteurs de risques internes liés à la persistance des pressions sur les dépenses publiques, à l’accroissement de la liquidité bancaire et à la volatilité du taux de change sur les deux segments du marché, elle a réitéré le maintien des mesures de stabilisation prises.
Il s’agit notamment de : (i) l’arrêt des paiements en cash au guichet de la Banque Centrale du Congo ; (ii) le resserrement de la politique budgétaire tout en veillant davantage à la qualité de la dépense ; (iii) le resserrement du dispositif de la politique monétaire par la Banque Centrale du Congo ; (iv) la poursuite des interventions de la Banque Centrale du Congo sur le marché des changes pour renforcer l’offre des devises.
Le Gouvernement a été encouragé à poursuivre les efforts déployés pour la mise en œuvre des réformes structurelles nécessaires afin de stimuler la productivité et faciliter la diversification de la base de production.
Le Conseil a pris acte de cette Note d’information.
Le Conseil des Ministres a adopté le relevé de décisions prises lors de sa 105ème réunion ordinaire tenue le vendredi 21 juillet 2023.
IV. EXAMEN ET ADOPTION D’UN DOSSIER
IV.1. Projet de Plan d’Urgence d’amélioration du climat des affaires
La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a soumis, à l’examen et à l’adoption du Conseil, le projet de Plan d’Urgence d’amélioration du climat des affaires.
Elle a indiqué que ce document, préconisé par le Président de la République, apporte des réponses aux préoccupations du secteur privé et des partenaires dans le but d'impulser l'action du Gouvernement conformément aux conclusions des enquêtes réalisées tour à tour par la Cellule Climat des Affaires de la Présidence de la République et l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) ainsi que les résultats du premier Rapport du Baromètre National du Climat des Affaires (BNCA) publié le 06 juin 2023.
Ce projet de Plan d'urgence est constitué de 21 réformes, dont certaines sont tirées des arriérés de la Feuille de route adoptée en juillet 2021 et d'autres recueillies auprès du secteur privé ou des partenaires techniques au développement. Ces réformes sont assignées à 11 Ministères sectoriels, mais leur mise en œuvre requiert l'apport des plusieurs parties prenantes, dont : le Parlement, le Conseil Supérieur de la Magistrature, la Primature et 17 Ministères avec leurs Structures sous tutelle.
III. APPROBATION D’UN RELEVE DE DECISIONS DU CONSEIL DES MINISTRES
Le suivi de ces réformes sera conjointement assuré par l'ANAPI dans l'opérationnel, et la Cellule Climat des Affaires de la Présidence dans le suivi- évaluation de la mise en œuvre, de manière à rendre compte en temps réel de l’exécution du Plan d’urgence à la Présidence de la République, à la Primature et au Ministère du Plan.
En termes de contenu de chaque réforme, le Plan d'urgence présente l'axe de la réforme, l'intitulé, le livrable attendu, les actions de mise en œuvre, l'échéance ainsi que les parties prenantes devant concourir à sa réalisation, le tout en regard du Ministère qui porte la réforme.
La Ministre d’Etat, Ministre du Plan a précisé que les réformes contenues dans ce Plan d'urgence ont été élaborées dans une approche participative avec des Ministères et Services étatiques réformateurs et la contribution du secteur privé.
Elles ont été validées au sein du Comité de pilotage du Groupe thématique Climat des affaires, Partenariat Public Privé, Promotion des investissements et de l'Emploi, avec intégration de la quasi-totalité des observations faites par les parties prenantes.
Aux termes de l'échéance de mise en œuvre du Plan d'urgence d'amélioration du climat des affaires, à la fin de décembre 2023, les résultats suivants sont attendus :
- L'atteinte à 85% au minimum de l’objectif de la réalisation et la pratique effective des réformes au cours de l'année 2023 ;
- La mise à jour de la plateforme d'évaluation des réformes de la Cellule Climat des Affaires et la production, avec la participation des toutes les parties prenantes, d’un rapport d'évaluation consécutif ;
- Les solutions adéquates apportées aux doléances du secteur privé et des partenaires ;
- L’adoption d’une nouvelle Feuille de route du Gouvernement sur le climat des affaires et ses réformes traduites en nouvelles assignations pour les ministères et services publics réformateurs.
Après débats et délibérations, ce dossier a été adopté.
Commencée à 12h38’, la réunion du Conseil des Ministres a pris fin à 15h38’.
Patrick MUYAYA KATEMBWE Ministre de la Communication et Médias Porte-parole du Gouvernement
*Merci au Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO qui a cru en la capacité de son pays à organiser un événement sportif et culturel international.
Merci au Premier Ministre Jean-Michel SAMA LUKONDE et à tout son gouvernement qui n’a pas lésiné sur les moyens pour offrir à notre pays des infrastructures sportives modernes.
Merci à toute l’équipe du Comité national et international qui a travaillé fort pour offrir à la communauté francophone et en particulier au peuple congolais, une belle cérémonie haute en couleur.
Merci à tous les héros dans l’ombre qui ont donné le meilleur d’eux-mêmes en bossant jour et nuit dans des conditions parfois difficiles pour la matérialisation de la volonté du Chef de l’Etat.
Isidore Kwandja Ngembo
Directeur National du CNJF
Il s'est tenu, ce mercredi 26 juillet 2023, dans la salle de réunions de l'Office National du Tourisme (ONT), la cérémonie de remise-reprise d'une part, du Président du Conseil d'administration sortant et entrant, et d'autre part, dans le Comité de gestion, le Directeur Général Adjoint sortant et entrant. Ce, sous la coordination du Directeur de Cabinet du Ministre du Tourisme empêché, et en présence du Secrétaire Général dudit Ministère.
En effet, ce moment de passation des pouvoirs a été ponctué de part et d'autre, par la remise des outils de travail de manière symbolique par l'ancienne équipe à la nouvelle équipe via une signature.
Un autre temps fort reste les allocutions des promus et celles de l'équipe sortante. Retenons du mot du nouveau DGA, Monsieur Diakiese Bembo Paul, sa reconnaissance à Dieu, pour son élévation et aussi ses remerciements à l'égard du Président de la République qui, une fois encore, lui a fait confiance en le choisissant comme l'un des dirigeants de l'ONT. Ainsi, saisissant l'occasion, il a, dans un élan de serment, assuré une franche collaboration à la Direction Générale ainsi qu'à toute l'équipe, pour l'avancement de l'entreprise.
Le Directeur du cabinet du Ministre du Tourisme, représentant celui-ci empêché, n'a pas caché ses sentiments. Dans son court speech, il a d'abord félicité l'équipe sortante pour leurs loyaux services rendus à la nation à la tête de l'ONT ; et a invité les nominés, au dévouement dans le travail, l'esprit de créativité, tout en repensant le tourisme pour la RDC en concevant notre pays, a-t-il relevé, comme celui des destinations touristiques. Car, d'après lui, pour que le pays en arrive là, le tourisme repensé doit être en mesure de jouer pleinement son rôle de catalyseur en signalant son potentiel exceptionnel de création d'emplois pour nos populations.
Conscient qu'il y a des défis énormes dans ce secteur de tourisme, a-t-il poursuivi, tels que : le manque d'investisseurs; le coût de vol élevé pour les touristes de visiter notre pays, voire les différents parcs que nous avons au pays; les visas touristiques difficiles à obtenir pour certaines catégories de personnes; le manque des infrastructures hôtelières ainsi que le coût très élevé de l'hôtellerie qui limite la croissance durable en RDC, etc. La liste n'étant pas exhaustive, le mandaté du Ministre a ainsi invité les promus au travail, à réinventer ce secteur par l'innovation dans le but de maximiser ce qui a existé bien avant. C'est par ces lignes qu'il a clos son mot tout en souhaitant la bienvenue et un fructueux travail à l'équipe entrante.
Rappelons ici que la DG de l'ONT, Madame Yombo Mukendi Jolie a été reconduite à ce poste. Et Monsieur Diakiese Bembo Paul, nommé au poste de DGA, remplace donc, Monsieur Kangila Prince. Madame Mukubu Malika Furah, la nouvelle PCA, remplace Monsieur Dia-Onken Charles à ce poste.
Sylvie Bambi
Dans le cadre des 9èmes Jeux de la Francophonie, l’Institut Facultaire des Sciences de l’information et de la Communication (IFASIC) a tenu, le mardi 1er août 2023, le 19ème colloque international de l’Association française d’Education comparée et des échanges (AFDECE), avec pour thème : ‘’l’Education en contexte de crise’’.
En effet, une observation a été faite sur place par des professeurs-chercheurs, en vue d’évaluer, en peigne fin, l’éducation en RDC. A ce sujet, le professeur Ma-Umba Mabiala, a relevé que la plupart d’élèves qui finissent leurs études ont du mal à défendre leurs diplômes, sont de plus incapables d’écrire correctement le français. Pour lui, ces genres de personnes sont considérés comme des analphabètes. «Cette réflexion amène à une question prioritaire pour l’éducation comparée. Aujourd’hui, la planète est malade, victime de mauvais traitements que nous lui faisons subir, avec beaucoup de conséquences de cette inconscience humaine», a soulevé le professeur.
A son avis, la RDC doit changer son système éducatif. « Si possible, pourquoi pas enseigner la mathématique en langue maternelle pour la bonne compréhension ? », se demande-t-il. Selon ses études menées, ‘’plusieurs enfants échouent parfois à cause de la langue d’enseignement et du nombre de cours’’. Il propose, à cet effet, qu’il y ait plus de travaux d’apprentissage que trop de théories.
« L’éducation en contexte de crise, concerne vraiment notre pays. Il est question d’aborder rapidement ce sujet puisque dans la problématique que nous avons soutenue, il y a des difficultés sur la pertinence des programmes scolaires, Universitaires, qui sont dispensés aux élèves. Il se pose un problème de qualité de la formation, la qualité des enseignants. Cela est un problème qui concerne notre pays, la RDC, et toutes ces problématiques nous interpelle pour voir comment, à partir d’un cadre comme celui-ci, où il y a des enseignants et chercheurs qui viennent de cinq continents, que nous espérions qu’à partir de leur contribution, notre pays pourra attirer des leçons pour que nous puissions redresser et qualifier notre système éducatif», a insisté le professeur Artur Yenga, qui ajoute, dans ce même élan, que l’éducation a un rôle central à jouer, surtout dans un contexte de crise.
Eunice Maleka & Hénoc AKano
*Un des mes frères de la diaspora m'a écrit après avoir visionné la vidéo du discours du président de la transition du Burkina Faso. Visiblement satisfait de la prise de parole du dirigeant burkinabè, il a conclu avec une évocation de Lumumba, Nkrumah et Kadhafi qui ont finalement un héritier digne de leur combat pour la libération de l'Afrique.
On ne peut qu'adhérer à ce point de vue et renchérir dans le même sens. Voilà un digne fils de l'Afrique ! Maintenant, j'estime qu'il ne suffit pas de féliciter. Les cadres et élites de notre continent doivent aller plus loin. Les belles paroles et les promesses sur les lendemains qui chantent sont connus chez nous depuis longtemps. Les Lumumba, Nkrumah, Sankara, Kadhafi ont été applaudis mille et une fois. Mais après, qu'avons-nous fait, en tant que cadres, techniciens ou intellectuels pour concrétiser les espoirs de ces brillants leaders? Là est le problème, c'est ici que se place la faiblesse de l'Afrique aujourd'hui. Les cadres ne suivent pas les idéaux de leaders progressistes, en tout cas ne restent pas suffisamment longtemps dans la ligne tracée par ceux-ci? Où est la RDC aujourd'hui par rapport aux idéaux lumumbistes, qu'est devenue la Libye? Ne cherchons pas les responsables uniquement parmi les chefs d'État. Les cadres et intellectuels ont joué et jouent encore un rôle très néfaste. Une observation critique et minutieuse de nos pratiques quotidiennes peut le démontrer aisément. Ni Kabila ni Tshisekedi n’ont le rôle de balayer nos rues ou de rendre propres nos maisons et encore moins de nous fournir l'eau et l'électricité. Et pourtant, que faisons-nous lorsque nous avons ces responsabilités ? Nous remplissons nos comptes en banque et traitons ceux qui ne le font pas d'idiots. Si nous pensons que nos dirigeants ne sont pas dignes, alors distinguons-nous en montrant la bonne voie. Arrêtons d’applaudir à la gabegie, au désordre, au vol, à la paresse et à l’injustice. Ça sera peut-être un début.
Et, peut-être que les Grands nous suivront !
Jean Pierre Kambila
Le Gouvernement de la République a organisé du 15 au 27 juillet 2023 des assises sur l’examen de l’exécution de la feuille de route au protocole d’accord de Bibwa.
Placées sous le haut patronage du chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi, ces assises se sont déroulées à Mbuela Lodge dans le Kongo central et ont connu la participation des délégués du gouvernement et du banc syndical des Syndicats des Enseignants de l’EPST sous l’égide de la Commission paritaire.
En outre, d’autres services ont envoyé des délégués notamment la présidence de la République, la primature, le ministère de la Fonction publique, le ministre du Budget et le ministère des Finances.
Le gouvernement s’est engagé à matérialiser les actions ci-après : la mécanisation de 13.058 nouvelles unités, la correction salaire et prime de 63.461 enseignants, la mécanisation FF écoles primaires et bureaux gestionnaires, la correction structures écoles primaires, le réajustement FF bureaux gestionnaires, le réajustement de la prime de la gratuité, le paiement des inspecteurs et agents d’appoints de l’inspection générale.
Le gouvernement s’est également engagé à réajuster la prime institutionnelle en faveur des Agents et cadres des services centraux du secrétariat général de l’EPST et de mécaniser la prime pour fonctions spéciales d’encadrement de la paie.
Par ailleurs, les participants ont annoncé la mort d’un des participants et n’a pas manqué de lui rendre les hommages lui déférés.
Déborah Nitu