A zéro heure du 27 juillet s’est jouée une représentation de célébration en ajoutant à l’allégresse et à l’émotion des gens célébrant comme grandes festivités de la gloire et de la continuation dignes d’être inscrites dans l’histoire de la patrie le 70e anniversaire de la Victoire qui brille comme un symbole de l’héroïsme et de la justice marquant le haut sommet de la victoire sur le trajet de développement de la République populaire démocratique de Corée digne de respect.
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A l’occasion du 70e anniversaire de la victoire dans la guerre de Libération de la patrie se déroule l’« Exposition d’armes et d’équipements-2023 » sous les auspices du ministère de la Défense nationale de la RPDC.
Kim Jong Un, Secrétaire général du Parti du travail de Corée et Président des affaires d’Etat de la République populaire démocratique de Corée, a visité le 26 juillet l’exposition susmentionnée avec Sergei Shoigu, ministre de la Défense de la Fédération de Russie, et les membres de la délégation militaire.
A son arrivée à l’exposition, Kang Sun Nam, ministre de la Défense nationale de la RPDC, lui a présenté un rapport d’accueil.
Y ont été présents des cadres du Parti et du gouvernement dont Kim Tok Hun, Jo Yong Won, Choe Ryong Hae et Ri Pyong Chol, membres du Présidium du Bureau politique du Comité central du Parti du travail de Corée, des commandants du ministère de la Défense nationale, ceux militaires et politiques des grandes unités interarmes et des unités interarmes de l’Armée populaire de Corée.
Kim Jong Un a exprimé une fois de plus sa reconnaissance à Sergei Shoigu et à sa suite d’avoir visité Pyongyang avec une amitié militante et un sentiment de fraternité pour féliciter les grands événements de notre Etat et de notre peuple.
De son côté, Sergei Shoigu lui a adressé ses remerciements d’avoir porté sa profonde attention au programme de leur séjour malgré ses multiples occupations et d’avoir réservé un accueil chaleureux en leur offrant des occasions significatives.
Kim Jong Un et Sergei Shoigu ont examiné les nouveaux modèles d’armes et d’équipements.
Kim Jong Un lui a présenté des équipements techniques et matériel de combat étudiés et développés suivant le programme du développement de la défense nationale défini par le VIIIe Congrès du PTC et dont se dispose récemment l’APC, et a causé avec lui de la tendance et des stratégies du développement d’armes à l’échelle mondiale.
Il a exprimé ses vues sur des questions importantes d’intérêt commun dans la lutte menée pour sauvegarder la souveraineté et les intérêts au développement des deux pays face au dictat et à l’arbitraire des impérialistes et réaliser la justice internationale et la paix.
Il a exprimé encore une fois sa certitude que l’armée et le peuple russes remporteront de grands succès dans leurs efforts donnés pour édifier un Etat puissant.
L’Afrique est la plus belle fille que le monde entier veut courtiser. De cette guerre entre les grandes puissances, elle se trouve au centre de tous les enjeux. Certains pays n’ont pas hésité de basculer dans le giron russe en proie au conflit avec l’Ukraine. Les occidentaux ont fait le choix de soutenir Kiev dans cette crise contre Moscou en lui livrant armes et munitions en plus de son soutien financier.
C’est là que l’Afrique vient jouer sa partition. Elle est désormais hôte de tous les rendez-vous en l’occurrence : Chine-Afrique, France-Afrique, Usa –Afrique… et tout dernièrement Russie-Afrique qui s’est ouvert jeudi 26 juillet à Saint-Pétersbourg. 17 chefs d’Etat africains ont répondu présents à côté d’une quarantaine de chefs de délégation. Au total 49 délégations prennent part à ce deuxième sommet Russie-Afrique après la rencontre de 2019. Le Kremlin aura gagné son pari de faire déplacer autant d’Africains. De plus en plus, l’image de paria que les Occidentaux exhibent de Vladimir Poutine, semble remise en cause.
Dans son discours d’ouverture, Poutine a fait une promesse surprenante en dissipant l’inquiétude des pays africains sur leur approvisionnement en céréales après l’abandon par Moscou d’un accord qui permettait l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes par la mer Noire. La Russie, dans cette initiative, a commencé par privilégier le premier cercle de ses alliés.
«Dans les mois qui viennent, nous serons en mesure d’assurer des livraisons gratuites de 25.000 à 50.000 tonnes de céréales au Burkina Faso, au Zimbabwe, au Mali, à la Somalie, à la République centrafricaine et à l’Érythrée», a assuré Poutine.
Pour rappel, en juillet 2022, un accord avait été conclu à Istanbul entre Kiev et Moscou pour permettre l’exportation, aussi bien vers l’Afrique que d’autres destinations, des produits céréaliers ukrainiens par la mer Noire. Et ce, en dépit du fait que les ports de l’Ukraine sont bloqués par la Russie.
En un an, cet accord, renouvelé à deux reprises avant son expiration la semaine dernière, avait permis de sortir près de 33 millions de tonnes de céréales des ports ukrainiens, contribuant à stabiliser les prix alimentaires mondiaux et à écarter les risques de pénurie.
Moscou a refusé de prolonger à nouveau cet accord. A l’en croire, les livraisons de céréales aux pays pauvres ont été insuffisantes. Moscou a également déploré des entraves à ses propres exportations des produits agricoles et d’engrais, non sans « rassurer sur le fait que notre pays est capable de remplacer les céréales ukrainiennes sur une base commerciale et sans frais, d’autant que nous attendons une autre récolte record cette année ».
Et le chef de Kremlin de rassurer : « Nonobstant les sanctions, la Russie poursuivra ses efforts énergiques pour assurer la distribution de céréales, de produits alimentaires, d’engrais et d’autres biens vers l’Afrique […] le réseau des ambassades russes et des missions commerciales en Afrique sera élargi ». Ce sommet Russie-Afrique devra se clôturer vendredi 28 juillet sur une note de satisfaction des délégués africains à l’égard de leur hôte.
Emma Muntu
Le pouvoir de Kigali digère mal la décision de la Belgique de rejeter l’accréditation de son diplomate Vincent Karega. La porte-parole du gouvernement rwandais, Yolande Makolo, a apporté des éclaircissements à cette position du royaume de Belgique à l’Agence France Presse. Elle a commencé par faire savoir que le refus par les autorités belges d’accréditation de Vincent Karega comme ambassadeur près de la Belgique n’augure rien de bon pour leurs relations bilatérales.
Il sied d’indiquer que le gouvernement belge a pris la décision de ne pas accorder l’agrément diplomatique à Vincent Karega pour des raisons qui ne sont pas encore officielles. Cependant, a en croire la Rwandaise Yolande Makolo, le gouvernement de la République Démocratique du Congo a exercé des pressions sur la Belgique pour prendre cette décision.
Pour la porte-parole du gouvernement rwandais : « Il est regrettable que le gouvernement belge semble avoir capitulé face aux pressions du gouvernement de la RDC et à la propagande des organisations et militants négationnistes. Cela n’augure rien de bon pour nos relations bilatérales», a déclaré.
Expulsion de la RDC
La tension entre la République démocratique du Congo et le Rwanda s’est exacerbée à la suite du soutien tous azimuts au M23. Le gouvernement congolais, grâce à sa diplomatie agissante, a sensibilisé tous les partenaires contre les velléités belliqueuses du Rwanda à l’égard d’un Etat voisin.
L’ambassadeur rwandais en poste à Kinshasa, Vincent Karega, avait quitté la capitale congolaise en novembre 2022 après avoir été notifié par les autorités congolaises de la mesure de son expulsion. Cette décision fait suite à la prise de plusieurs localités et villes par les rebelles du M23 soutenus par Kigali.
Pour rappel, en 2014, Vincent Karega avait été expulsé de l’Afrique du Sud qui le soupçonnait d’avoir participé à l’attaque contre le domicile de l’ancien général Faustin Kayumba Nyamwasa, homme de confiance de Paul Kagame devenu opposant acharné et qui avait déjà survécu à deux tentatives d’assassinat depuis qu’il est réfugié à Johannesburg.
Un autre opposant rwandais et ancien chef des renseignements Patrick Karegeya avait été retrouvé mort par étranglement à Michelangelo Towers dans Sandton, en Afrique du Sud. Selon le gouvernement sud-africain, c’est une opération dans laquelle les éléments de services de renseignements rwandais y avaient pleinement participé. Depuis, les rapports entre Pretoria et Kigali n’ont cessé de se dégrader.
Emma Muntu
La place dite du drapeau, située dans la cour du siège de l’administration centrale de la RVA, Régie des Voies Aériennes, à Barumbu, a servi de cadre, mardi 25 juillet, à l’installation du banc syndical de la dite administration. A en croire Madame Ginette Kabengele Mujinga, directrice administrative de la dite Régie, cette installation est l’aboutissement d’un processus électoral qui a eu lieu le 23 mai de l’année en cours. 7 syndicats composent donc ce banc syndical avec, en tête d’affiche, le SYTAC, suivi du CEC, de l’OTUP, de La Solidarité, de FOSYCO, d’Action, et de l’UNTC. Ce qui constitue un intersyndical placé sous la présidence de Monsieur Billy-Pierre Nkupa Benya, en représentation du SYRAC. Monsieur Billy-Pierre Nkupa Benya est donc désormais président d’une délégation syndicale, avec comme adjoint direct : Monsieur Kisita Liyoko, et comme secrétaires : Messieurs Issa Ikoki et Luc Belo. Madame Diba Kambaji a, elle, en charge la trésorerie du bureau du comité.
Dans son mot de circonstance, le nouveau président syndical, qui le demeurera jusqu’en 2026, a mis en exergue ses remerciements, en premier lieu, à l’intention du Directeur Général de la Régie des Voies Aériennes pour avoir rendu possibles ces élections. Il l’a en plus félicité pour sa reconduction à son poste, avant de songer, dans la même veine, à tous les cadres et agents de l’entité Administration Centrale. Dans ses promesses syndicales, il leur a rassuré qu’il prendra en compte leurs desiderata qu’il transmettra, comme moulés dans un cahier des charges, à leur employeur, qu’est la Régie des Voies Aériennes, pour leur résolution. Il y a, parmi leurs préoccupations majeures, en tant que parents, la question liée aux frais scolaires des enfants ainsi que celle ayant trait à leurs arriérés salariaux, à dater de la solde du dernier mois d’avril.
Monsieur Billy-Pierre émet le vœu de voir leur partenariat avec la RVA assis sur une base solide ainsi que les infrastructures de son administration centrale, qui est son siège social, être érigées à la hauteur de son rang.
L’acte de leur installation en tant que délégation syndicale de l’Administration Centrale de la RVA a été assuré par le Vice-directeur général de la Régie.
Dans son mot d’encouragement, il a prié cette vingtaine de nouveaux délégués syndicaux à prendre conscience de la délicatesse de la mission leur assignée et qui consiste pour eux à représenter les employés de la RVA, à défendre leurs intérêts, ainsi qu’à promouvoir la paix sociale entre les deux parties.
Le Directeur Général adjoint leur a souhaité donc un fructueux mandat, peu importe face aux défis et enjeux de l’heure.
Pour l’Inspecteur Général du Travail du ressort auquel appartient l’Administration Centrale de la RVA, cet acte d’installation a été posé sur pied du respect des dispositions tant légales, règlementaires que conventionnelles. Il est donc érigé, à l’en croire, sur une base légale qui contient tous les textes régissant le bon fonctionnement ainsi que les bonnes relations entre le banc syndical et la Régie des Voies Aériennes.
Pour la petite levée d’équivoque, qu’il soit souligné que l’Administration Centrale de la RVA, qui est en même temps son siège social, est l’une de trois entités que compte cette dernière à l’échelle de Kinshasa. Les deux autres sont : l’Aéroport International de N’djili et l’Aérodrome de N’dolo.
Sur le plan national, la parole de son administratrice faisant foi, la Régie des Voies Aériennes comprend au total 52 entités. 28 parmi elles avaient répondu présentes aux élections, 22 syndicats avaient été retenus et seulement 7 parmi eux avaient été élus pour constituer l’intersyndical actuel.
Dans l’entre-temps il se prépare toujours au sein de la RVA le processus électoral syndical, cette fois-là à l’échelle nationale, toutes les 52 entités confondues.
Saint-Germain Ebengo
L’Association congolaise pour l’accès à la justice, ACAJ, a, dans un communiqué rendu public le lundi 24 juillet 2023, saisi officiellement le Procureur Général près la Cour de Cassation afin de dénoncer la publication sur les réseaux sociaux, des vidéos jugées compromettantes de l’ex- Conseiller du Président de la République, Fortunat Biselele.
En effet, l’ACAJ s’est dit inquiète de cette pratique qui consiste à la publication de la vie privée de certaines personnes sur les plateformes numériques observées actuellement en République Démocratique du Congo.
C’est le cas de la publication, il y a quelques jours, des vidéos de l’ancien proche collaborateur du Président de la République, incarcéré le 20 janvier 2023, à la prison central de Makala, une semaine après avoir été arrêté par l’Agence Nationale de Renseignements, ANR.
«Il revient que depuis plusieurs jours, des vidéos attribuées à M. Biselele Kayipangi et qui n’ont aucun lien objectif avec les faits pour lesquels il est poursuivi, sont abondamment diffusées et relayées, sans son accord préalable dans plusieurs réseaux sociaux’’, a dénoncé l’organisation que dirige Georges Kapiamba.
Pour l’ACAJ, «La propagation illégale desdites images est d’autant plus inquiétante et dangereuse lorsqu’elle est présumée émaner d’agents publics appartenant aux services de sécurité de notre pays pourtant censés assurer le respect des droits garantis par la Constitution à toute personne».
Par ailleurs, l’ACAJ note que cette pratique typique à l’atteinte à la vie privée, viole plusieurs dispositions notamment, l’article 195 de l’ordonnance n°23/010 portant Code numérique en RDC.
C’est dans ce contexte même, qu’elle a tenu à formuler quelques recommandations au Procureur général près la Cour de cassation et au Ministre du numérique. Au premier, l’ACAJ veut que les enquêtes soient confiées à des instances neutres et crédibles afin d’identifier les auteurs de cette bavure.’’ Pour des raisons de crédibilité et de transparence, eu égard au fait que la police et l’ANR soient sérieusement mises en cause dans ces violations des droits de l’homme, l’ACAJ demande que lesdites investigations soient confiées à des instances dont la neutralité et l’impartialité ne seraient pas susceptibles d’être remises en question’’, a défendu Georges Kapiamba.
Et au second, elle a demandé de ’’ travailler en étroite collaboration avec les experts et les fournisseurs de services des réseaux sociaux pour mettre en place des filtres devant empêcher la diffusion de ce genre d’images’’.
Il faut noter que les images de Fortunat Biselele ont été postées sur les réseaux sociaux un jour avant sa remise en liberté provisoire. Un acte condamné par le concerné qui a d’ores et déjà traduit les enquêteurs de l’Agence nationale des renseignements, ANR, en justice après la diffusion de ses vidéos.
En effet, l’ancien conseiller du Président accuse spécifiquement les enquêteurs de l’ANR d’être à la base de la publication sur les réseaux sociaux de ses images. D’après lui, ces images proviennent de ces téléphones portables qui ont été saisis par ses services lors de son arrestation, dont depuis le 14 janvier 2023.
De plus, dans son communiqué, ACAJ a également évoqué les messages qui circulent sur la toile, menaçant de rendre publiques d’autres images puisées des mêmes appareils téléphoniques.
Cependant, étant donné que ces images étaient dans son ou ses téléphones ravis par l’ANR à son arrestation en mi-janvier 2023 pour entre autres trahison, atteinte à la sûreté extérieure de l’Etat et propagation des faux bruits ; les infractions que les services ont présentées au magistrat pour qu’il soit jugé, font penser à une volonté exprimée par ses détracteurs de vouloir l’humilier’’, a-t-il renseigné.
Une pratique dénoncée notamment par l’Honorable Papy Tamba qui a appelé les uns et les autres ‘’à privilégier les bonnes mœurs, surtout en Politique’’.
Signalons que c’est depuis le samedi 22 juillet 2023, que Fortunat Biselele, ex- conseiller du président Félix Tshisekedi a recouvré la liberté provisoire pour des raisons de santé.
Nelly Somba
Le Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL-145 T) est en train de prendre de plus en plus forme, dans son volet infrastructures routières. Hier, mardi 25 juillet 2023, au nom du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le Directeur de Cabinet, le Professeur Paul Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya a visité le site de l'Office des routes où sont entreposés les matériels destinés au montage des ponts pour les 145 territoires de la République démocratique du Congo. Par la même occasion, il a visité un Pont modèle déjà monté. Sur le Site de l'Office, un premier lot de matériels est déjà arrivé devant permettre de monter près d'une centaine des ponts métalliques.
Note positive
Le Directeur de Cabinet s'est montré satisfait de constater qu'avec l'arrivée de ces ponts, le PDL-145 va prendre corps dans son volet infrastructures routières.
« Je suis venu me rendre compte de l'exécution du programme d'actions du Gouvernement, volet Routes. Vous savez, le Gouvernement, dans le cadre de son programme approuvé par l'Assemblée nationale et plus spécialement dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires, a commandé des ponts pour nos rivières à travers l'ensemble de la République. L'Office des routes qui représente le Gouvernement en la matière, a signé un contrat avec une société française pour la construction des ponts métalliques. Aujourd'hui, c'est chose faite. Je suis venu me rendre compte de l'effectivité de ce programme. Il y a déjà un premier lot qui est arrivé. Un deuxième va arriver, un troisième encore. Tout cela va être déployé sur l'ensemble du territoire national et chacun de nos territoires sera doté d'au moins 1 Pont. C'est pour cette raison que vous voyez derrière moi les membres de la Fondation Ngodankoy qui sont venus également se rendre compte de l'existence d'un Pont pour leur territoire de Yaouma. C'est pour cette raison-là qu'ils sont là avec moi. Il s'agit d'un programme important qui tient beaucoup à cœur le Chef de l'État, mais aussi le Chef du Gouvernement. Je pense que c'est encourageant et notre peuple peut garder espoir sur ce programme-là », a déclaré à la presse le professeur Paul Gaspard Ngodankoy Nkoy-ea-Loongya.
Déploiement en cours
Le DG de l'Office des Routes, Kikangala Ngoy Jeanneau a, pour sa part, rendu hommage au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au Premier Ministre et à tout le Gouvernement pour la matérialisation de ce projet. Il a, par ailleurs, annoncé que le déploiement de ces matériels qui est déjà en cours.
« Je dis merci au Directeur de Cabinet du Premier Ministre qui nous a rendu visite ce matin. C'est une visite encourageante pour nous parce que nous avons vu derrière lui le Premier Ministre. Nous avons vu tout le Gouvernement derrière lui, pour venir nous encourager par rapport à ce travail que nous faisons selon la vision du Chef de l'État, son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui voudrait que l'ensemble de nos axes principaux de la République soient carrossables. Nous sommes d'abord dans la phase de la première commande, celle des 44 ponts qui sont en train de venir à Kinshasa. Nous avons déjà commencé le programme de déploiement sur le terrain avec ce qui était arrivé avant. C'est déjà acheminé au site de lancement et il y a des sites où les travaux de lancement sont effectués par nos propres régies, nos directions provinciales. Il y a des sites où les travaux de lancement font l'objet d'un appel d'offre à travers la passation des marchés », a-t-il dit.
Rappons que le PDL-145 territoires, programme phare du Gouvernement selon la vision du Président de la République, est déjà à pied d'œuvre sur l'ensemble du territoire national, avec la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs. Depuis ce mois de juillet, plusieurs ouvrages sont déjà finis et n'attendent que l'inauguration par l'autorité compétente.
Peter Ngoyi
Sous le leadership du Premier Ministre Jean Michel Sama Lukonde, l’Université de Kinshasa, en collaboration avec le bureau conjoint des Nations Unies aux droits de l’Homme (BCNUDH), l’organisation Mondiale pour la Santé (OMS) et le fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA), a ouvert lundi 17 juillet 2023, le tout premier colloque international sur la Médecine légale en République Démocratique du Congo. Organisé à l’hôtel Beatrice, ce colloque s’est tenu du 17 au 19 juillet 2023. Prenant part à ce rendez-vous, le professeur Théodore Ngoy Ilunga wa Nsenga, a fixé l’opinion lors de son entretien avec le quotidien La Prospérité sur l’essentiel de cette rencontre.
«Ce rendez-vous est tombé à point nommé. J'ai vu avec frayeur comment des gens qui ne me paraissaient pas être des experts en médecine légale thanatologique ni en balistique ou des éléments de la police scientifique, sur la scène du crime qui venait de causer le trépas de l'honorable Chérubin Okende. Des preuves scientifiques peuvent avoir été souillées, dénaturées ou détruites, même involontairement.... Je suis heureux de prendre part à ce colloque où je suis intervenu sur la compréhension de la médecine légale clinique, de son utilisation et de l'avis du juge », a éclairé Théodore Ngoy.
A l’en croire, en marge de cette activité, des recommandations seront faites sur la nécessité de doter la médecine légale des moyens humains, matériels, financiers et structurels pour la formation spécialisée au niveau universitaire des médecins légistes et des juristes en médecine légale, leur regroupement en corps organisé et sous tutelle des Ministères de la justice et de la santé.
«Le colloque se penche sur l'état des lieux de la médecine légale, identifie les limites de son cadre légal, de son organisation, du nombre et de la qualification de son personnel, de l'infrastructure relative à la formation et au fonctionnement des services de la médecine légale », a-t-il clarifié.
Dans son schème d’idées, il souligne que le but de ce colloque est notamment, de faire l'état des lieux et d'envisager les moyens d'asseoir un cadre légal, juridique, académique, scientifique, structurel pour l'exercice de la médecine légale dans l'intérêt de la justice, en général et de la justice traditionnelle, en particulier. « La médecine légale apporte à la justice des preuves médico-légales pour prouver scientifiquement des crimes causés au corps entraînant des lésions, des dommages corporels ou même la mort suspecte, non naturelle. De nombreux auteurs des crimes contre la vie et l'intégrité physique échappent aux poursuites et/ou la condamnation du fait de faiblesse des standards légaux et procéduraux de la collecte et de l'administration de ces preuves et de l'absence d'un cadre spécialisé de formation des médecins légistes et des praticiens du droit mais aussi, par manque d'une structure pour l'exercice et la pratique de la médecine légale et, évidemment, par manque de financement étatique », explique-t-il. Et d’ajouter : « J'ose croire que le Gouvernement congolais va prendre à cœur toutes les recommandations du colloque et prendre les mesures idoines, à court terme, à moyen terme et à long terme », renchérit-il.
Il sied de noter, qu’à l’issue de ce colloque, une feuille de route a été adoptée déclinant des actions concrètes à réaliser pour le développement et le renforcement des capacités nationales dans la discipline de médecine légale. Auxiliaire essentiel à la justice, la médecine légale pourra répondre à des préoccupations sociétales essentielles de la RDC, telles que la violence basée sur le genre, la sécurité des personnes, les questions de responsabilité relatives à l’exercice de la profession médicale ou à l’utilisation des produits de santé.
Israël Mpoyi
L’heure est grave. A 24 heures de l’ouverture de 9èmes jeux de la francophonie, le parti Engagement pour la citoyenneté et le développement (ECIDé), a choisi de descendre dans la rue ce samedi 29 juillet. Après avoir saisi l’autorité urbaine, ce parti de Martin Fayulu a été convié dans une séance de travail avec le gouverneur de la ville-province de Kinshasa.
A l’issue de cette rencontre, les deux parties ont préféré couper la poire en deux. Il a été, à cet effet, décidé le report de la marche. Pour Gentiny Ngobila, il n’était pas possible d’organiser la marche de l’opposition car, estime-t-il, elle s’étend dans une zone neutre. Mais aussi, au regard de la cérémonie inaugurale des Jeux de la Francophonie ce vendredi 28 Juillet 2023, l’autorité urbaine a demandé au secrétaire général de l’Ecidé de reporter cette marche.
Cependant, il a été convenu que seul le meeting du parti de Martin Fayulu était maintenu mais au terrain Buda dans la commune de N’Djili. «Les échanges entre les deux parties ont tourné autour de la marche pacifique et du meeting programmés par l’ECIDé le samedi 29 juillet 2023 à Kinshasa. Après discussions, les deux parties ont convenu de reporter la marche pour ne maintenir que le meeting au terrain Buda dans la commune de N’Djili », peut-on lire dans cette correspondance.
À cet effet, l’hôtel de ville promet de sécuriser ce meeting de l’Ecide. Pour rappel, le Parti politique ECIDé de Martin Fayulu avait saisi l’autorité urbaine de Kinshasa pour organiser sa marche visant à exiger l’audit du fichier électoral, pour l’organisation des élections libres, transparentes et inclusives.
Le gouverneur Gentiny Ngobila a, cet effet, invité mercredi 26 juillet dernier, le secrétaire général de ce parti d’opposition dans son cabinet à 15 heures. Il a été notamment question d’harmoniser les vues sur la tenue de la marche et du meeting prévue ce samedi au regard de jeux de la francophonie qu’abrite la République démocratique du Congo.
Emma Muntu
*‘’La représentation de la solution digitale eau potable pour tous zéro maladies hydriques (ODD6)’’, tel était le thème au cœur d’une conférence publique organisée par la structure « AgroMwinda », vendredi 21 juillet 2023, au centre d’études pour l’action sociale (CEPAS). Plusieurs intervenants dont l’officier (CEO) Agromwinda, Bon fils Kahenga, Directeur général Eau Symphorien Pyana, Chef exécutive potable pour tous ainsi que Alphonse Mbuyu, conseiller technique ADN à la Présidence de la République ont défilé devant l’assistance.
D’après Symphorien Pyana, cette conférence a pour but de présenter un projet pilote sur la digitalisation du service de forage dénommé « Eau potable pour tous », une innovation qui permettra de contribuer à l’amélioration de la distribution d’eau et d’apporter une touche nouvelle dans la manière dont les forages fonctionnent au pays.
Le Conseiller Alphonse Mbuyu a applaudi cette initiative novatrice qu’a prise la structure Agro Mwinda pour l’accès à l’eau potable des populations dans les milieux ruraux. Il nous faut rappeler que conformément aux missions qui lui sont dévolues, l’Agence pour le Développement du Numérique, ADN en sigle, s’inscrit sans équivoque dans la promotion et le développement de Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication en République Démocratique du Congo.
«Ce qu’il y a de pertinent dans ce projet, et que nous pouvons constater, c’est la preuve d’une démonstration de force que les citoyens congolais n’attendent pas que le Président de la République fasse tout. Le Chef de l'Etat a donné l’orientation du développement du pays notamment de faire du numérique congolais un levier d'intégration, de bonne gouvernance, de croissance économique et de progrès social, et des initiatives privées telles que le projet Eau Potable pour Tous se sont mises en place ... », a expliqué le Conseiller Mbuyu Alphonse.
«Quant à ce projet, plus spécifiquement orienté vers un environnement rural, nous devons rester confiants dans l’appropriation des populations dans nos territoires de nouvelles technologies sachant que les congolais ont toujours fait preuve d’esprit de résilience devant tout changement ou évolution de la société congolaise », a-t-il ajouté.
« Nous sommes trop occupé par la problématique accès à l’eau potable pour le ménage, surtout fragile. Notre objectif est de contribuer à l’atteinte du développement durable, qui vise la promotion d’accès à l’eau potable. Donc, nous pensons que notre technologie pourra révolutionner la manière dont le forage fonctionne, en même temps comment la distribution d’eau se passe et comment les ménages peuvent davantage accéder à l’eau potable », a commenté Symphorien Pyana.
Il sied, cependant, de noter que le projet Eau potable pour Tous va apporter la solution de digitalisation du service de forage, pour rendre efficace et automatiser non seulement la distribution d’eau, mais aussi la gestion, le paiement et la distribution des revenus de l’eau.
Grâce Daro
*Deux juges sont ainsi visés dans la lettre des Opposants, trois, au total, à savoir : Moïse Katumbi Chapwe, Augustin Matata Ponyo et, enfin, Delly Sesanga Hipungu. Ils reviennent, particulièrement, sur cette affaire, si mystérieuse soit-elle, de l’ignoble assassinat de Chérubin Okende Senga, survenu, le 13 juillet 2023 à Kinshasa
*Deux juges sont ainsi visés dans la lettre des Opposants, trois, au total, à savoir : Moïse Katumbi Chapwe, Augustin Matata Ponyo et, enfin, Delly Sesanga Hipungu. Ils reviennent, particulièrement, sur cette affaire, si mystérieuse soit-elle, de l’ignoble assassinat de Chérubin Okende Senga, survenu, le 13 juillet 2023 à Kinshasa au lendemain d’un jour que ce dernier devait répondre à une invitation à la Cour Constitutionnelle au sujet de sa déclaration patrimoniale au terme de son mandat, fin 2022, en tant que Ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement. Selon ces trois Opposants, pendant cette période d’enquête, ces deux juges constitutionnels devaient, à leur avis, rendre le tablier pour se mettre à la disposition de la Justice en vue de circonscrire le contexte de départ dans lequel cet assassinat crapuleux, quoique constaté quelques heures après ailleurs, a été perpétré. Mais, qu’en pensent ces deux juges, dès lors que cette lettre a été déposée, depuis ce jeudi 27 juillet 2023, à leurs bureaux respectifs à la Cour Constitutionnelle ? Difficile à dire, pour l’instant. Pour autant, qu’ils n’y ont pas encore formellement réagi. En attendant, il y a lieu de croire, toutefois, que cette affaire de Chérubin Okende Sesanga risque de provoquer un nouveau séisme au sein des institutions judiciaires du pays, en commençant, évidemment, par la Cour Constitutionnelle. Le débat, au regard des arguments avancés, s’annonce ainsi chaud sur cette fenêtre que ces trois Opposants ouvrent contre ces deux juges alors que ni l’autopsie, ni les enquêtes indépendantes engagées, n’ont même pas encore livré leurs premiers vrais secrets.
La Pros
Saint-Vincent-et-les-Grenadines a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale du Maroc, en soulignant que le plan d’autonomie présenté par le Royaume est "une unique solution" pour clore définitivement le différend régional autour du Sahara.
Cette position a été exprimée dans un communiqué conjoint rendu public au terme des entretiens qui ont eu lieu, à Rabat, entre le ministre des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger, Nasser Bourita, et le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines, Ralph Gonsalves, en visite de travail dans le Royaume.
Dans ce cadre, M. Gonsalves a salué l’attachement du Maroc au processus politique mené sous l’égide des Nations Unies, ainsi que la pleine coopération du Royaume avec le Secrétaire général de l’ONU et son Envoyé personnel pour le Sahara, Staffan de Mistura.
Il a également salué les efforts déployés par l’ONU, en tant que cadre exclusif pour parvenir à une solution politique, réaliste, pragmatique et durable au conflit régional autour du Sahara.
Selon le communiqué conjoint, M. Bourita a informé le Premier ministre de Saint-Vincent-et-les-Grenadines des derniers développements de la question du Sahara marocain, en réitérant l’engagement du Royaume au processus politique en cours en vue d’aboutir à un règlement juste et définitif à ce conflit artificiel. Au cours de sa visite au Maroc, M. Gonsalves s’est notamment entretenu avec le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch et le président de la Chambre des représentants, Rachid Talbi El Alami.
EG