Félix Tshisekedi se prépare à rendre le tablier de la Communauté pour le développement de l'Afrique australe (SADC) le 17 août prochain. C’est l’Angolais Lourenço va succéder au Chef de l’Etat congolais après deux ans de présidence tournante de cette organisation sous régionale. Ce sera le 43e sommet des Chefs d'État et de gouvernement de la SADC. L'Angola assume cette présidence tournante après son mandat de 2012. Le mandat du président angolais axé sur la paix et le développement économique de la région, devra se pencher, à nouveau, sur le cas de l’insécurité à l’Est de la République démocratique du Congo où le M23 conditionne son cantonnement au dialogue avec le gouvernement de Kinshasa. Une option que la République démocratique du Congo a toujours rejetée considérant qu’elle ne peut négocier avec ceux qu’elle considère comme terroristes. Entretemps, le M23 poursuit dans sa logique de terreur. Neuf personnes ont encore péri dans des violences rebelles dans le territoire de Rutshuru au Nord-Kivu dans la nuit du vendredi au samedi 5 août dernier. Cette attaque dans la localité de Tongo est attribuée aux rebelles du M23 encore actifs dans la zone malgré le déploiement des soldats de la force régionale est-africaine. Les sources locales indiquent qu’après le drame, les assaillants se sont livrés au pillage de plusieurs biens de la population avant de se volatiliser dans la nature. Cette tuerie s'ajoute à une série d'autres vécue dans plusieurs villages de Rutshuru. Les mois passé, plusieurs autres cas de tueries ont été enregistrés. C’est l’un des dossiers pendant que va hériter le successeur de Tshisekedi pour deux ans de présidence de la SADC. Cette structure des pays de l’Afrique australe aspire au développement des Etats-membres. Mais ces efforts de relever l’économie de cette sous-région se trouve plombé par l’insécurité à l’Est de la RDC. Une fois de plus, le pays de Lumumba va retenir l’attention de ses pairs de la SADC. Il sied en outre de rappeler que c’est au cours de ce mandat du président angolais que la RDC devra organiser les élections2023. La SADC se prépare à envoyer sa délégation d’observateurs. La SADC est une organisation intergouvernementale créée en 1992 et dédiée à la coopération et à l'intégration socio-économique, ainsi qu'à la coopération en matière de politique et de sécurité. Elle comprend l'Angola, le Botswana, les Comores, la République démocratique du Congo, Eswatini, le Lesotho, Madagascar, le Malawi, Maurice, le Mozambique, la Namibie, les Seychelles, l'Afrique du Sud, la Tanzanie, la Zambie et le Zimbabwe. Emma Muntu
Les cameras se sont éteintes sur la 9è édition des jeux de la Francophonie qui a fermé avec succès ses portes, dimanche 6 juin de la semaine qui vient de se clôturer. Elle laisse derrière elle un effet de rémanence dans les souvenirs des kinoises et kinois qui n’arrêtent d’en parler avec joie à travers toutes les rues de la Capitale. Roger Muntu, journaliste et animateur congolais à la Voix de l’Amérique, a été parmi la cohorte de journalistes y accrédités pour la couverture de ce grand rendez-vous. Ayant mis à profit son séjour dans la capitale congolaise, durant l’avant-midi du jour d’ouverture de ces jeux à ‘’la francophone’’, soit vendredi 28 juillet de la semaine écoulée, l’homme a eu à conférer avec les étudiants en sciences de l’information et de la communication de l’UCCM, Université Chrétienne Cardinal Malula. La causerie s’est déroulée autour du thème : ‘’Les contraintes dans la pratique de la profession du journalisme dans un média étranger à l’heure des enjeux internationaux’’. Cet entretien qui a été voulu sous forme d’un colloque scientifique, a eu lieu sous l’initiative et la supervision du Secrétaire Général en charge de la Recherche scientifique de la ‘’dite’’ université, le Professeur Alain Yele-Yele Alami. Voilà ce qui a justifié sa présence sur la table des orateurs, avec à ses côtés, en plus de l’orateur principal, le chef du département SIC, en la personne du Chef des Travaux Alain Musangu, ainsi que celui du ‘’dito’’ Relations Internationales, le PHD Fanfan Fwamba Longa. Dans son mot de contextualisation du sens de la rencontre, l’homme en charge des recherches à l’UCCM a encouragé les étudiants à réagir face à ce thème en le confrontant avec tout ce qu’ils ont déjà reçu comme bagage intellectuel en matière de journalisme. Le Chef des Travaux Alain Musangu a, lors de sa prise de parole d’éclaircissement du thème, réussi à dénicher a priori la contrainte clé parmi celles auxquelles se trouve butée la pratique de la profession journalistique dans un média étranger. Il s’agit pour lui du fait pour chaque pays du monde de faire usage de sa radio comme outil de propagande de sa politique ou, voire, de sa diplomatie. Le cas de La Voix de l’Amérique où travaille Roger Muntu, depuis 25 ans, vient en appui à son assertion : ‘’La Voix de l’Amérique a pour seul rôle, celui de refléter l’opinion du gouvernement américain et de façonner en même temps celle du monde entier autour de sa politique’’. C’est ce qu’a confirmé Roger Muntu lors de son intervention qu’il a mise à profit pour renchérir sur l’affirmation du CT Alain, en mettant en exergue le fait que La Voix de l’Amérique a été surtout créée pour répandre dans le monde la façon de vivre des américains. Dans ses explications durant le ballet des questions et réponses qui a fait suite à ses propos liminaires, Roger Muntu a mis en exergue plusieurs choses dont ses deux émissions qu’il anime sur les antennes de la VOA. C’est allusion faite, au niveau de la radio, à ‘’RM Show’’ : un moment de grande écoute qu’il anime avec brio, un peu à la manière de fameux Roger-Guy Folly et Georges Cooliner ; à l’échelle de la télévision, faut-il le dire à sa place, Roger Muntu anime avec brio l’une des plus répandues émissions de la Voix de l’Amérique, à savoir ‘’Vous et Nous’’, une émission qu’il présente de concert avec sa consœur Ginny Niwa, elle aussi congolaise de pure souche. Il s’agit d’un programme qui a lieu autour des histoires des gens qui ont réussi dans leurs vies, de l’anglais : ‘’success stories’’. Roger Muntu avait pour l’accompagner sur le plan de la prise de vue, Madame Chouchou Kahowa, prestataire à la Voix de l’Amérique à partir d’ici. Peu importe les contraintes d’ordre éditorial, légal et réglementaire qui arrivent à lui rabattre un peu son caquet de radio-télédiffuseur, par le fait pour ces contraintes de faire de la VOA le relai de la politique internationale des Etats-Unis , il y a lieu de jeter quand même des fleurs à Roger Muntu pour avoir réussi à introduire dans les grilles de programme de ce qu’il appelle la RTNC américaine, en ce moment des enjeux internationaux, le journal et autres émissions en lingala. A la radio plus précisément, Roger Muntu a réussi à ‘’imposer’’ des séquences de débats autour des sujets variés dont, entre autres, celui relatif aux confrontations de sons de cloches entre ceux qui sont au pouvoir et leurs opposants, tous nations du monde confondues. Ce qui lui vaut de dépasser à l’heure actuelle plus de deux millions d’auditeurs et de téléspectateurs. Reste à souligner que Roger Muntu n’est pas venu mains vides à ce colloque avec ses futurs confrères. L’homme avait dans son paquet un lot en quantité industrielle de stylos portant mention ‘’LA voix de l’Amérique’’, ainsi que des parasols et d’autres cadeaux pas les moindres. A en croire les témoignages, il a posé le même geste en faveur des étudiants de l’IFASIC où il a été la veille de sa présence à l’UCCM. A ces deux groupes d’étudiants en SIC il a promis des ordinateurs ainsi que la construction au sein de leurs Alma Mater respectives des studios-écoles selon les normes du temps présent. Ces gestes et promesses, faut-il le souligner, il les a posés et faits en sa qualité de patron de la fondation RMEF, entendez : Roger Muntu Education Foundation. Voilà ce qui a été pour lui l’occasion, durant ces neuvièmes jeux de la Francophonie où il a eu pour rôle, celui de reporter pour le compte de la Voix de l’Amérique, de ne pas filer à l’anglaise. Pour le Chef des travaux Jacob Shakobe du département philo, a qui il a été revenu le rôle de distributeur de la parole tout au long des entretiens qui ont eu lieu, Roger Muntu est une très haute fierté congolaise à travers les ondes et les antennes de La Voix de l’Amérique. C’est ici l’occasion de saluer Eddy Isango, un autre journaliste congolais, prestataire, lui aussi avec brio, à La Voice Of America. Saint-Germain Ebengo
Dans sa casquette de ‘’Pays-solution’’, la République démocratique du Congo participe au Sommet du Bassin de l'Amazonie, au Brésil, du 8 au 9 août 2023. Ce Sommet qui est une initiative visant à favoriser la coopération entre les pays amazoniens et d'autres partenaires en faveur du développement durable, connaît la participation active du Président de la République Démocratique du Congo, Félix-Antoine Tshisekedi, Président du Bassin du Congo, accompagné de la Ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaïba. Dans son discours d'ouverture, aux côtés d'autres chefs d'Etat sud-américains, Luiz Inacio Lula da Silva a souligné que "la lutte contre la déforestation était fondamentale pour faire face à l'aggravation sévère des changements climatiques." Le Président brésilien Brésil Luiz Inácio Lula da Silva a appelé les pays amazoniens à mettre en place des mesures communes "urgentes" pour freiner la destruction de la plus grande forêt tropicale de la planète. Pour Lula, ce Sommet de Belém sera un « tournant » dans la lutte contre le réchauffement climatique. En effet, la présence du Président Félix Tshisekedi au Sommet de Belém permettra de saisir l'opportunité d'identifier de nouveaux partenariats et projets communs, afin de mobiliser les investissements nécessaires pour mettre en œuvre des projets de conservation, de restauration et de gestion durable dans le Bassin du Congo. Cela, afin de maintenir son leadership environnemental en tant que ‘’Pays-Solution’’. Car, la convergence entre les défis des bassins forestiers de l'Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mekong rend nécessaire une coordination stratégique entre les dirigeants de ces pays forestiers en vue de promouvoir des solutions communes aux contraintes qui entravent la promotion du développement durable dans les trois régions. C’est dans cette optique que la RDC, à travers le concept de "RDC, Pays-Solution ", le pays a lancé trois messages clés, à savoir : la RDC est consciente de son leadership climatique naturel et du rôle qu'il doit jouer pour la transition écologique et la stabilisation du climat de la planète. Sur ce, avec ses 1.500.000 hectares, la forêt équatoriale couvre plus de la moitié du territoire national et présente un écosystème très riche mais le pays -solution n'a pas encore gagné de dividendes liées à cette solution planétaire. Pour rappel, en novembre 2022, le Brésil, la RDC et l’Indonésie ont signé, en marge de la Cop27, la Convention-cadre des Nations Unies sur le climat, une alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicale et l’action climatique. Les 3 pays -solutions qualifiés désormais de G3 climatiques ont décidé de coaliser leurs efforts en vue de parler d'une même voix et de développer un agenda commun pour la sauvegarde et la préservation de leurs ressources forestières ; ils recherchent aussi une juste compensation pour les services écosystèmiques que rendent ces réservoirs de méga biodiversité en faveur de leurs populations. En approchant ses paires de l'Amazonie, le Président Tshisekedi entend aussi se conformer aux procédures du marché carbone. De l'avis des experts, la RDC doit au préalable cartographier l'écosystème forestier et marin afin d'évaluer la quantité de gaz carbonique produit par nos forêts, le sol et les tourbières ; faire certifier ces résultats par des institutions internationales et obtenir, enfin, les bio-bons devant lui permette d'obtenir les crédits carbones. Sous le leadership de la Ministre d’Etat, ministre de l’Environnement et Développement durable, Eve Bazaïba, la RDC a décidé d'améliorer progressivement la gouvernance de son patrimoine naturel et de lutter plus efficacement contre l'extrême pauvreté de sa population car, ceci demeure la cause première de la déforestation dans tout le pays et dans le Bassin du Congo et, enfin, le pays demande une compensation plus équitable pour les efforts qu'il devra fournir pour préserver ses forêts. Devant ses paires de l'Amazonie, le président Félix Tshisekedi va s'exprimer ce mercredi 9 août sur l'énorme potentiel du bassin du Congo dont le 2/3 se trouve en République démocratique du Congo. Jules Ntambwe
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a reçu le comité scientifique de la campagne de lutte contre le discours de haine à travers les plateformes numériques en cette période électorale, ce mardi 8 juillet 2023 dans son cabinet. Composé de messieurs Tito Ndombi, Oboul Okwess, Israël Mutala, Bobo Kitumu et de Madame Magalie Ligodi, ce Comité a présenté au ministre Muyaya le travail réalisé, en amont, s’attelant sur une conférence portant sur le discours de haine et une charte contre le discours de haine pendant la période électorale qu'elle a produite en faveur de médias en ligne particulièrement. Cette charte s'adresse aux professionnels de média de toutes catégories pour les pousser à lutter dans leurs contenus médiatiques contre tout discours de haine. Cette initiative émane du Groupe Next Corp, qui est la maison éditrice d'Actualité.cd, en collaboration avec MILRDC et les autres associations de médias opérant en RD Congo. «Nous pensons vraiment que si les discours de haine passent par plusieurs plateformes numériques et par les medias en ligne, ces discours vont atteindre plusieurs personnes car ils ne passent pas plus par de medias traditionnels mais plutôt les réseaux sociaux qui sont les plus consultés par de gens. Nous pensons que si les journalistes, les professionnels de médias prennent à bras le corps cette charte, ils ne pourront ni dupliquer ni diffuser ni accorder la parole aux marchands de haine qui se recrutent dans tous les milieux politiques, socioéconomiques », a indiqué Oboul Okwess. Pour avoir cette charte, rappelons que le comité a convié les professionnels de média à un atelier tenu le 25 juillet dernier où ils ont convié des politiques, différentes représentations de médias qui ont adopté et validé ce travail. Un accent est expressément mis sur les médias en ligne, car la campagne vise plus les plateformes numériques. Toutefois, cette charte en soi concerne toutes les catégories de média existant et opérant en RDC. Pour rappel, la charte des médias contre le discours de haine en période électorale en République démocratique du Congo (RDC) a été officiellement présentée, le jeudi 3 août 2023, à Kinshasa par le staff de la société Next Corp. Cette charte s’appuie sur l’article 5 du Code de déontologie du journaliste congolais, appelant ainsi les professionnels des médias à bannir l’injure, la diffamation, la déformation des faits, le mensonge, l’incitation à la haine (religieuse, éthique, tribale, régionale ou raciale) ainsi que l’apologie de toute valeur négative dans la pratique quotidienne de son métier. La charte est composée de dix engagements clés, le texte de cette charte propose une série de mesures concrètes visant à contrer le discours de haine en période électorale. Parmi celles-ci, figurent notamment la mise en place des mécanismes incitant au signalement de propos haineux sur l’ensemble de leurs plateformes numériques et l’engagement ferme de ne pas donner de tribune aux marchands de haine, qu’ils soient des influenceurs ou des acteurs socio-politiques. La Pros.
C'est sous une chaleur tropicale de la petite ville nordique de Belém que les dirigeants des 8 pays sud-américains qui partagent le plus grand bassin forestier du monde se réunissent au tour du président brésilien Lula da Silva. Le président Lula, dont le pays abrite 60% de la forêt amazonienne, est entouré à Belem de ses homologues de la Bolivie, de la Colombie et du Pérou, tandis que l'Equateur, le Guyana et le Suriname y sont représentés par des ministres. Dans son discours d'ouverture, aux côtés d'autres chefs d'Etat sud-américains, Luiz Inacio Lula da Silva a souligné que "la lutte contre la déforestation était fondamentale pour faire face à l'aggravation sévère des changements climatiques." Le président brésilien Lula a appelé les pays amazoniens à mettre en place des mesures communes "urgentes" pour freiner la destruction de la plus grande forêt tropicale de la planète. Pour Lula, ce sommet de Belém sera un « tournant » dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cette journée inaugurale a été consacrée aux discussions internes entre pays amazoniens. Ce mercredi 9 août, les invités et autres partenaires qui partagent la même préoccupation de la sauvegarde des trois grands bassins forestiers de la planète vont entrer en danse. Pour la première fois sous un format élargi, le Président Félix Tshisekedi s'exprimera devant les dirigeants des pays de l'Amazonie et ceux de Bornéo Mékong. Le Sommet de l'Amazonie est une initiative visant à favoriser la coopération entre les pays amazoniens et d'autres partenaires en faveur du développement durable de la région. À travers le concept de "RDC, Pays-Solution ", le pays a lancé trois messages clés, à savoir : la RDC est consciente de son leadership climatique naturel et du rôle qu'il doit jouer pour la transition écologique et la stabilisation du climat de la planète; elle a décidé d'améliorer progressivement la gouvernance de son patrimoine naturel et de lutter plus efficacement contre l'extrême pauvreté de sa population, car ceci demeure la cause première de la déforestation dans tout le pays et dans le Bassin du Congo et enfin, le pays demande une compensation plus équitable pour les efforts qu'il devra fournir pour préserver ses forêts, car il devra combattre les principaux facteurs de déforestation, en commençant par l'insuffisance d'approvisionnement en électricité, l'agriculture sur brûlis et l'exploitation forestière anarchique. La participation de la RDC offre plusieurs opportunités notamment : informer sur les efforts en cours visant à améliorer la gouvernance des ressources naturelles entrepris par différents acteurs dans le but d'attirer des partenariats et apprendre et recueillir des recommandations pour améliorer la gouvernance des ressources naturelles en RDC et dans le Bassin du Congo Le Président Lula honore son homologue Félix Tshisekedi Invité par son homologue du Brésil Luiz Inácio Lula da Silva, le président de la république Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo est arrivé en milieu de nuit ce mardi 8 août ( 5 heures à Kinshasa) dans la ville brésilienne de Belém Do para . Considérée comme la porte d'entrée de la forêt de l'Amazonie, le plus grand bassin forestier du monde, Belém accueille du 8 au 9 août courant le sommet des chefs d'Etat des 8 pays signataires du pacte de l'Amazonie à savoir le Brésil, la Bolivie, la Colombie, l'Equateur, la Guyane, le Pérou, le Suriname et le Venezuela. Chef d'Etat du pays-leader du Bassin du Congo, le président Félix Tshisekedi est invité à ce sommet de Belém afin de rejoindre les deux autres pays-leaders des plus grands bassins forestiers de la planète à savoir le Brésil, avec l'Amazonie et l'Indonésie avec Bornéo-Mekong. En novembre 2022, le Brésil , la RDC et l'Indonésie ont signé, en marge de la COP-27, la convention -cadre des Nations-Unies sur le climat, une alliance trilatérale pour la coopération sur les forêts tropicales et l'action climatique. Au moment où la crise climatique est un problème mondial, les 3 pays -solutions qualifiés désormais de G3 climatiques ont décidé de coaliser leurs efforts en vue de parler d'une même voix et de développer un agenda commun pour la sauvegarde et la préservation de leurs ressources forestières ; ils recherchent aussi une juste compensation pour les services écosystèmiques que rendent ces réservoirs de mega biodiversité en faveur de leurs populations. Devant ses paires de l'Amazonie, le président Félix Tshisekedi va s'exprimer ce 9 août sur l'énorme potentiel du bassin du Congo dont le 2/3 se trouve en République démocratique du Congo. En effet, avec ses 1.500.000 hectares, la forêt équatoriale couvre plus de la moitié du territoire national et présente un écosystème très riche mais le pays -solution n'a pas encore gagné de dividendes liées à cette solution planétaire. En approchant ses paires de l'Amazonie, le président Tshisekedi entend aussi se conformer aux procédures du marché carbone. De l'avis des experts , la RDC doit au préalable cartographier l'écosystème forestier et marin afin d'évaluer la quantité de gaz carbonique produit par nos forêts , le sol et les tourbières ; faire certifier ces résultats par des institutions internationales et obtenir, enfin, les bio-bons devant lui permette d'obtenir les crédits carbones. La présence du Président Félix Tshisekedi au sommet de Belém permettra de saisir l'opportunité d'identifier de nouveaux partenariats et projets communs, afin de mobiliser les investissements nécessaires pour mettre en œuvre des projets de conservation, de restauration et de gestion durable dans le Bassin du Congo. La convergence entre les défis des bassins forestiers de l'Amazonie, du Congo et du Bornéo-Mekong rend nécessaire une coordination stratégique entre les dirigeants de ces pays forestiers en vue de promouvoir des solutions communes aux contraintes qui entravent la promotion du développement durable dans les trois régions. Avec Cellcom/Présidence
L’Alliance pour l’amour du Congo (A2C) que dirige l’Honorable Christine feza Motema, se réjouit de la réussite de l’organisation et la tenue de la neuvième édition des jeux de la francophonie à Kinshasa, Capitale de la République Démocratique du Congo. De la bouche de son secrétaire général, cette formation politique jette des fleurs au leadership imprimé par le Président de la République et tous les membres du gouvernement pour la réussite de cet évènement de portée historique en RDC. «La Direction politique de l’A2C et l’ensemble de ses militantes et militants, sous l’autorité de l’Honorable Présidente Nationale, Christine Feza Motema, félicitent chaleureusement le Président de la République, Chef de l’Etat, son Excellence Monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Acteur principal de l’éclatante organisation et de la réussite de ce neuvième jeux de la francophonie», a déclaré Victor Kambale Tsongo, Secrétaire Général de A2C. Le parti cher à Mme Feza a, à l’occasion, renouvelé sa loyauté envers Félix Tshisekedi, qu’il confirme être son candidat à la prochaine élection présidentielle. « L’Alliance pour l’amour du Congo, saisis cette occasion pour renouveler son dévouement et sa loyauté à son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, candidat gagnant aux prochaines élections Présidentielles », ajouté le SG. Rappelons que les IXès Jeux de la Francophonie organisés à Kinshasa, ont connu la participation d’une trentaine de pays du monde, ayant en commun la langue de Molière. Du début jusqu’à la fin des hostilités, zéro incident, tel qu’a instruit, bien avant, le Président de la République. Hénoc Akano
Course contre la montre. Exigence du respect des délais constitutionnels. Devoir de transparence et de redevabilité. La CENI n’entend point reculer, ni balafrer avec tous ceux qui, jusqu’ici, récusent le fichier, tout en exigeant encore un nouvel audit. Elle continue, par contre, à exécuter son almanach. Déjà, c’est aujourd’hui qu’en principe, si son rendez-vous est respecté, qu’elle doit publier les listes provisoires des candidats engagés dans la course à la Députation Nationale à travers l’ensemble du territoire national, à l’exception, évidemment, du Rutshuru, de Kwamouth et de partout où l’enrôlement a été entortillé par des crises sécuritaires protéiformes devenues endémiques dans certains pans entiers de la RD. Congo. Si ces listes-là sont publiées, telles qu’initialement prévues, il va de soi qu’après l’ouverture des Bureaux de Réception et Traitement des candidatures à la Députation Provinciale et des Conseillers Communaux, la réalisation de la première phase du nouveau cycle électoral dont le rendez-vous connu de tous a été fixé, selon le calendrier publié depuis le mois de novembre 2022, va, enfin, trouver son exutoire et se concrétiser, le 20 décembre 2023. D’ailleurs, très bientôt, ce sera le tour des candidats à la Présidentielle dont l’appel à candidatures interviendra également incessamment afin que tous les prétendants puissent déposer leurs dossiers bien compulsés, le 20 septembre 2023. Certes, entre toutes ces dates annoncées, la CENI a encore beaucoup d’efforts à fournir, à la fois, pour convaincre et, surtout, réunir toutes les conditions de la tenue des élections apaisées et sécurisées. Mais, l’important est qu’aujourd’hui, la Centrale électorale, loin s’en faut, n’est ni préoccupée par des appels au consensus lancés par les uns, ni intéressée à exécuter un autre agenda que celui de l’organisation des élections 2023, conformément à son calendrier. Et, d’ici-là, les choses iront vite, voire très pour qu’enfin, en dépit de toutes les acrimonies entendues dans les cercles politiques les plus influents, y compris dans les hautes sphères de l’actuel régime, une nouvelle alternance s’impose à la tête du pays. Ainsi, la même Centrale Electorale qui refuse manifestement d’être écartelée entre les positions tranchantes de l’Opposition, et le zèle apparent de l’Union Sacrée, aura-t-elle achevé une partie de ses missions, dès le mois de décembre 2023. Visiblement, une telle perspective, si elle devient une réalité, écarte toute voie de recours au dialogue et au compromis généralement ambiants. Il restera, cependant, une autre bataille, celle liée notamment, à l’embellie de la gouvernance de demain. LPM
Les rideaux sont tombés aux 9èmes Jeux de la Francophonie. Qui l’eût cru ? C’est pour la première fois, en réalité, que la République démocratique du Congo a accueilli un événement d’une telle ampleur internationale. Le succès de ces 9ès jeux de la francophonie a fini par redorer les blasons ternis.
En tant que citoyen loyal à la RDC et respectueux de ses institutions, je me pose actuellement quelques questions simples mais, néanmoins, inquiétantes dans les circonstances difficiles que traverse notre pays.
Lundi 7 août 2023, à 48 heures de la publication des listes provisoires des candidats députés nationaux, la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a organisé une journée d'informations à l'intention des journalistes sur le contentieux des listes de candidatures à la députation nationale. C'était en présence du Rapporteur, Patricia Nseya Mulela, le Rapporteur Adjoint, Paul Muhindo, le Questeur Adjoint, Sylvie Birembano ainsi que les membres de la plénière. A l’issue de cette session d’informations, les journalistes ont salué cette initiative.
Sa pertinence dans l'ère technologique actuelle souligne l'importance de garantir une chaîne d'approvisionnement responsable et durable pour ce précieux minerai, selon cobalt institute.
La 3ème édition du championnat interfacultaire de l’Université Mapon, à Kindu, s’est clôturée en beauté par la victoire de l’équipe préparatoire de la faculté polytechnique contre l’équipe de Bac 2 polytechnique. En effet, la préparatoire a détrôné le Bac2 aux tirs au but 2-0, à l’issue de la rencontre partagée sur la marque de 1-1 partout. La petite finale a été remportée par les étudiants de Bac1 économie contre Master polytechnique.
Une mission constituée des personnalités, membres du cabinet du Président de la République Démocratique du Congo, a séjourné du 13 au 20 Juillet 2023 dans la Ville côtière de Kalemie, Chef-lieu de la Province du Tanganyika en prélude de la tenue de la 10ème Conférence des Gouverneurs des Provinces qui se tiendra dans les prochains jours.