Le militant du mouvement « Lucha », Stewaut Muhindo a pris part, ce lundi 14 août 2023, au Palais du Peuple, à Kinshasa, Capitale de la RDC, à la cérémonie d’ouverture de la table ronde sur l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu. Il a indiqué que la mesure exceptionnelle de l’état de siège n’a pas atteint ses résultats.
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‘’Je voudrais réitérer l’engagement de l’Inde à être un partenaire fiable de la RDC dans son parcours pour le développement. Je voudrais également réitérer l’attachement de l’Inde à la souveraineté et à l’intégrité territoriale de la RDC, et nous appelons tous les Groupes Armés à déposer les armes sans condition et à se retirer des territoires occupés’’, a déclaré Dhruv Mittal, Chargé d'Affaires indien, lors de son discours prononcé hier, mardi 15 août 2023, à Fleuve Congo Hotel, à l’occasion de la célébration du 76è anniversaire de l’indépendance de l’Inde. Devant des officiels congolais dont le Vice-ministre de la sécurité nationale, M. Samy Adubango et le secrétaire général aux affaires étrangères, le Chargé d'Affaires indien a rassuré que son pays appuie les efforts bilatéraux et régionaux en faveur de la paix déployés dans le cadre du processus de paix de Luanda et des consultations de Nairobi. «Nous croyons fermement que les pourparlers et la diplomatie sont les voies à suivre pour trouver une solution à long terme aux problèmes de sécurité dans l’est de la RDC», a-t-il signifié. Ci-après, la version française du discours de la Fête Nationale indienne prononcé hier, à Fleuve Congo Hotel, à Kinshasa, par Mr. Dhruv Mittal, Chargé d'Affaires par intérim.
La ville de Liège (en Belgique) célèbre, chaque 15 août, la fête de l’Assomption d’une manière atypique, mêlant religiosité et folklore, au grand émerveillement des Liégeois et des touristes étrangers toujours nombreux. Nous vous proposons un clin d’œil sur cette festivité digne d’inspiration.
Ambition encore plus forte de présider à la destinée de son pays : la RD. Congo. A son agenda, plusieurs projets encore à réaliser pour le bien-être des congolais. Détermination inexorable à rempiler pour un second mandat. L’Udps, son parti, convoqué en Congrès, le 25 août 2023, va adouber sa candidature à la Présidentielle 2023. Volonté ferme d’en découdre, le 20 décembre 2023.
Défi à relever ou pari risqué ?
Après la réussite de l’accueil du Pape François et celle de l’organisation des IXès Jeux de la Francophonie, que reste-t-il encore comme événement majeur à l’agenda de la RD. Congo ?
Plusieurs langues se délient, en effet, pour dire qu’il ne reste que la tenue effective des élections, telles que prévues, le 20 décembre 2023.
D’autres encore parmi les plus sceptiques pensent, par contre, qu’il n’y a que le constat à réaliser sur l’impossibilité de la tenue de ces mêmes élections, nonobstant les assurances présentées jusqu’ici par Denis Kadima et son équipe de la Centrale Electorale.
Entre les deux camps, certes, diamétralement opposés, il y en a même ceux qui pensent qu’il faut simplement aller au dialogue, pour rechercher des voies et moyens susceptibles de négocier un nouveau virage en vue d’un atterrissage en douceur de l’ensemble de ce processus.
Pressions ou ballet diplomatique ?
Mais, au-delà de tout cela, il n’est nullement moins important qu’une pression, sans nul doute, accrue est et continue à être exercée sur les autorités congolaises dans la perspective de trouver un nouveau consensus autour d’une table avant d’aller, dans les meilleures conditions, à ces élections-là.
D’ailleurs, à ce sujet, Sa Sainteté le Pape François en a parlé, lors de son récent voyage à Kinshasa, fin février et début mars 2023.
Puis, dans la foulée, Emmanuel Macron, mis à part sa surprenante sortie en super show man de Bandalungwa, avait également mis le curseur sur la même problématique.
Et comme si cela ne suffisait pas, Nicolas Sarkozy, celui-là même qui, lorsqu’il était encore en fonctions en France, prôna, à l’instar de Peter Kham, l’américain, la balkanisation et le partage des richesses faramineuses du Congo-Kinshasa avec ses neuf voisins, était aussi venu à la rencontre du Président Tshisekedi, tout au long de cette même année, pour l’appeler à dialoguer avec le M23 sur le détritus de tout le mal imposé au peuple congolais.
Bien plus, les leaders européens de la Paix et Développement, marchant sur les mêmes traces, avec Jean-Pierre Raffarin en tête, se sont ajoutés à la même liste de personnalités engagées dans la bataille pour le consensus en lieu et place des élections, pourtant, annoncées et planifiées en décembre prochain, pour signer la fin de l’actuel mandat et ouvrir ainsi la voie à un tout nouveau pour lequel Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession, n’entend point abdiquer, ni lâcher son actuel strapontin qu’il occupe, depuis le 24 janvier 2019.
Les leaders africains s’en mêlent…
Tout récemment encore, Cyril Ramaphosa, le Président Sud-Africain, en a eu le cœur net, au cours d’une visite officielle organisée pour lui à Kinshasa. Il était, lui aussi, porteur du même type de prédication de la paix et du rapprochement avec les groupes armés, plus précisément, avec les éléments édentés du M23 soutenus par le Rwanda. Là-dessus, Félix Tshisekedi n’a manqué raté l’occasion de dénoncer le stratagème utilisé par ces éléments précités pour écumer des pans entiers du territoire national, piller des ressources, semer la terreur et la désolation et, même, tuer et violer à vaste échelle les filles et femmes congolaises, pour maintenir le climat d’insécurité comme fonds de commerce dans l’Est de la RD. Congo.
Sassou Nguesso, le Congolais de Brazzaville, l’Angolais Lourenço et tant d’autres leaders africains continuer remuent encore le spectre des tractations en se servant tantôt de la CEEAC, tantôt de la SADC ou encore de toutes les autres structures tentaculaires pour emboucher les trompettes d’un virtuel dialogue auquel le Président Tshisekedi n’est, pourtant, pas prêt à se laisser prendre. Et, même, agissant dans la suite des autres, la Monusco, n’est pas à écarter dans ces dernières manœuvres tendant à pousser Kinshasa à plier l’échine et à revoir ses ambitions autrement.
Guterres, Bintou et consorts y vont à ciel ouvert tant qu’ils tiennent encore jusqu’à ce jour, les pénates de leurs troupes onusiennes sur le sol congolais.
Kadima fonce…
A la CENI, pendant tout ce temps d’essais ou erreurs de l’Opposition ou des pressions externes, avance à pas de géant. Selon Denis Kadima, le Président de la Centrale Electorale, le 20 décembre 2023, le repas sera à la portée de tous. Si bien qu’il n’appartiendrait, dans ce cas, qu’aux convives de passer à table.
LPM
*Julien Paluku Kahongya, Doctorant et Chercheur à l'Université de Kinshasa donne, dans une tribune d’expression libre, sa contribution aux débats ouvertement engagés autour de la Table Ronde axée sur l'état de siège dont les travaux se déroulent, depuis ce lundi 14 août 2023, au Palais du Peuple, à Kinshasa, la Capitale de la RD. Congo. Grâce à son œil de Chercheur, il puise ainsi de sa longue expérience dans l'administration du territoire pour mettre sur la table de trois Commissions à pied d’œuvre, tous les éléments qui pourraient y être exploités pour enrichissement en termes d’options à lever et, même, des recommandations à formuler. Ce qui permettrait, au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, lui qui, en raison de la situation qui prévalait dans ces deux Provinces, il y a plus de deux ans, d’en tirer, très bientôt, toutes les conséquences qui s’imposent. En Politologue averti et Chercheur en Management des conflits armés, Julien Paluku Kahongya, loin de refaire l'analyse du contexte qui avait prévalu à l'institution de l'état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en mai 2021, rappelle simplement les faits et avance, par ailleurs, une kyrielle de mesures particulières. D’où, après les échanges et discussions autour de l’état de siège, si elles sont prises en compte et qu’il y a de nouvelles autorités territoriales nommées, ‘’il faudrait rapidement organiser une formation d'immersion avant toute prise de fonction. Et, de cette façon-là, la RD. Congo pourrait expérimenter une nouvelle aventure qui, cette fois-ci, serait planifiée dans le temps et dans l'espace. Et, en plus, ces mesures particulières devraient ainsi faire l'objet des réunions stratégiques à la fin de la Table Ronde pour une période de mise en œuvre ne dépassant pas 3 mois’’, conclut-il, dans cette même tribune de réflexion reprise, in extenso, ci-dessous.
LPM
Contribution du Politologue Julien Paluku, Doctorant à l’Université de Kinshasa, Faculté des Sciences Sociales et Politiques aux Travaux de la table Ronde sur l'état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu
Kinshasa, le 15 août 2023
A l’intention de trois Commissions de la Table Ronde sur l’état de siège
Loin de refaire l'analyse du contexte qui a prévalu à l'institution de l'état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu en mai 2021, je reviens ici, sur les faits et les propositions.
I. Des faits
Il est évident que le Nord-Kivu et l'Ituri font face, depuis plusieurs décennies, à l'activisme des groupes armés, d'une part, et à l'invasion du Pays par ses voisins, de l'autre. En témoignent les guerres des ADF d'origine ougandaise qui sont installés au pays depuis les années 1986 ainsi que celles de l'AFDL en 1996, du RCD en 1998, du CNDP en 2004, 2006 et 2008 puis du M23 en 2012 qui a resurgi encore à ce jour ; des guerres commanditées par le Rwanda et ses sbires d'outremer. Pendant ce temps, la Province Orientale, dont l'Ituri est un démembrement, faisait face aux mêmes velléités avec les milices locales instrumentalisées, elles aussi, par des forces venant de l'Ouganda. On peut citer, à titre illustratif, les milices Lendu et Hema, FRPI, etc. L'état de siège décrété en mai 2021 était une mesure exceptionnelle afin de concentrer tous les pouvoirs entre les mains de militaires et de permettre à ceux-ci d'orienter toutes les énergies intellectuelles, physiques et financières vers la destruction des causes lointaines et immédiates des guerres récurrentes à l'Est de la RDC. Ainsi pensé, ainsi décrété, mais pas nécessairement ainsi fait car :
1. c'est avec l'état de siège que le M23 a refait surface en juin 2022 avec la prise de la Cité stratégique de Bunagana le 13 juin 2022, soit 13 mois et 10 jours après l'instauration de cette mesure exceptionnelle ;
2. c'est pendant l'état de siège que les Territoires de Rutshuru et de Masisi sont occupés dans leur majeure partie par le M23, avec le massacre historique de Kishishe entre le 29 novembre et le 1er décembre 2022, précédé et suivi par d'autres massacres à Ntamugenga, Tongo, Kitchanga..., en Territoire de Rutshuru, dont le bilan dépasse 1.000 morts ;
3. c'est pendant l'état de siège qu'il s’observe la prolifération des groupes armés en Ituri et au Nord-Kivu au point d'en dénombrer maintenant plus de 200 ;
4. c'est pendant l'état de siège que l’on assiste à la flambée des conflits fonciers, suscitant ainsi de réflexe d'autodéfense de part et d'autre. Des cimetières sont profanés, des concessions et bâtiments publics sont spoliés à grande échelle ;
5. néanmoins, c'est aussi pendant l'état de siège que l'on voit des recettes augmenter de près de 30%, une satisfaction pour la maîtrise de la mobilisation financière en Ituri et au Nord-Kivu. Au sujet de cette maximisation des recettes, l’explication est simple : ce sont les hommes en uniforme qui s'illustrent dans la fraude sur tous les plans, du domaine minier au trafic d’influence, en passant par l’intimidation. L'avènement des officiers généraux à la tête des Provinces avec des pouvoirs exceptionnels ne pouvait que créer la peur chez les criminels économiques de leurs rangs, que l'autorité civile ne pouvait sanctionner ;
6. deux ans et trois mois après l'instauration de l'état de siège, la situation sécuritaire reste la même si pas pire qu'avant, telle que démontrée ci-haut ;
Il apparaît clairement que le concept état de siège en lui-même n'est pas une panacée pour résoudre une crise. C'est plutôt le contenu qu'on lui donne et ce que les animateurs en font qui déterminent les résultats à atteindre. Le Président de la République a clairement donné le contenu à l'état de siège. Malheureusement, ceux qui en ont défini les actions opérationnelles ont tardé à répondre au souci du Président de la République et aux attentes du peuple. C'est donc une expérience vécue qui enrichit la théorie sur les pistes de solution en temps des conflits armés.
II. Des propositions
Maintenant que les résultats escomptés n'ont pas été atteints et que, par ailleurs, la menace sur l'intégrité reste réelle, il y a lieu de se projeter dans une nouvelle tentative qui lie à la fois actions diplomatiques, politiques et militaires.
-Au niveau diplomatique et politique : poursuivre les processus de Nairobi et de Luanda car un pays ne peut se développer en vase clos. Dans cette optique, il est nécessaire de mettre des moyens financiers dans le PDDRCS au lieu de se limiter à des déclarations d'intention. Pour décrisper la situation politique du Nord-Kivu, il est important que la CENI ouvre les Bureaux de Réception et de Traitement de Candidatures (BRTC) à Goma, afin d’enregistrer les candidatures de Rutshuru et Masisi.
Même si l’enrôlement des électeurs n’a pas encore eu lieu, il faut préciser que la loi sur la répartition des sièges, votée par les deux Chambres du Parlement et promulguée par le Président de la République, a déjà fixé le nombre des sièges pour ces deux circonscriptions. Rien n’empêche donc que les compétiteurs soient enregistrés en attendant l’enrôlement des électeurs. Cela donnerait de l’espoir aux populations de cette partie de la République qu’elles bénéficient de la même attention que d’autres et qu’il n’y a aucun schéma ayant pour but de les exclure du processus électoral.
-Au niveau militaro-politique : il faut simplement mettre fin à l'état de siège et permettre le retour des civils à tous les niveaux de l'administration territoriale surtout que, outre les autorités élues au niveau Provincial, il y a de nouvelles autorités nommées à la tête des Villes, des Territoires et des Communes et qui constituent des maillons importants dans l'accompagnement de l'action militaire.
Un militaire et/ou un policier ne peut continuellement diriger une entité administrative surtout que la Constitution et les Lois stipulent qu'ils sont soumis à l'autorité civile. Si eux-mêmes exécutent le pouvoir civil, à quelle autorité civile seront-ils alors soumis ? Par ailleurs, la persistance des menaces sur l'intégrité du territoire appelle à des mesures particulières autres que l'état de siège.
Nous proposons donc :
-la création d’un Etat-Major Général avancé à Beni comme point central pour gérer les opérations en Ituri et au Nord-Kivu.
En conséquence, rallonger l’aéroport de Beni jusqu’à 2 500 m, travaux possibles en trois mois, selon les études récentes.
Cet Etat-Major Général avancé doté des pouvoirs exceptionnels qui dérogent à l’organisation générale des forces armées est à placer sous le commandement direct du Commandant Suprême. Cela éviterait la lourdeur administrative, le tripatouillage décrié dans la gestion des fonds destinés aux opérations militaires (chaîne de dépense) et les interférences des échelons militaires ordinairement connus (Zones de défense, Région militaire, secteur opérationnel …).
Et, cet Etat-Major Général avancé s’appuierait sur les autorités locales en termes des renseignements par le partage des moyens mis à disposition.
A l’intérieur de cet Etat-Major Général avancé fonctionneraient deux centres de résistance, l’un à Goma et l’autre à Bunia.
Parallèlement, une stratégie de mise en œuvre de la Réserve Armée de la Défense serait pilotée par l’Etat-Major Général avancé afin d’éviter la dilution des efforts consentis par la prolifération des groupes armés appelés « Wazalendo ».
En outre, s’agissant de deux Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, il faudrait bien accepter exceptionnellement que les deux Gouverneurs Civils aient des Conseillers Militaires revêtus du grade de Colonel et ayant suivi la formation à l’école de commandement ou de guerre, afin d’assurer une bonne liaison avec l’Etat-Major Général avancé.
-De même, une mesure de relocalisation des commandants ayant servi pendant plusieurs années sans interruption est à envisager pour renforcer les nouvelles dispositions, avec, à la clé, le déploiement de nouvelles unités combattantes issues des centres de formation.
Pour cela, les nouvelles unités issues des centre d'instruction auraient leurs propres commandants choisis parmi les hauts officiers les ayant suivies pendant la période de formation plutôt que de se voir placer sous le commandement des personnes dont le comportement a toujours été décrié.
Néanmoins, un conditionnement avec les anciennes unités combattantes est à envisager avant une relève complète.
Sous d’autres cieux et en temps de guerre, les familles des militaires s’inquiètent quand leurs fils et filles sont envoyés en opération. Ce qui est paradoxal, c’est que, selon une enquête récente, quand c’est à l’Est de la RDC où un officier est envoyé en opération, il s’observe un effet contraire.
Sans vouloir jeter de l’opprobre sur la qualité exceptionnelle du travail abattu par des vaillants militaires qui perdent leur vie sur la ligne de front et pour avoir travaillé avec nombreux d’entre eux pendant une vingtaine d’années, je note tout de même que cela devrait interpeller l’Autorité sur la nature de cette attitude paradoxale qui hante les esprits de certaines personnes dont les fils et filles sont déployés dans les opérations sur les lignes de front.
Le travail exceptionnel réalisé par certains hommes en uniforme loyaux est dilué dans les pratiques vraisemblablement contraires à l’éthique et à la déontologie.
Mais, faudra-t-il qu’une enquête approfondie et sérieuse soit réalisée pour étayer les éléments qui permettraient de bien théoriser sur cette question aussi sensible.
-Par ailleurs, il est important de lancer une vaste campagne de recrutement des policiers car une étude récente a démontré que dans certains espaces de l'Est du Pays, on trouve 1 policier sur plus de 150 km².
-Aussi, avec les nouvelles autorités territoriales nommées, il faut rapidement une formation d'immersion avant toute prise de fonction. De cette façon, la République Démocratique du Congo pourrait expérimenter une nouvelle aventure, cette fois-ci planifiée dans le temps et dans l'espace. Ces mesures particulières devraient ainsi faire l'objet des réunions stratégiques à la fin de la Table Ronde pour une période de mise en œuvre ne dépassant pas 3 mois.
Fait à Kinshasa, le 15 août 2023
Julien Paluku Kahongya
Politologue et Chercheur en Management des conflits armés
Depuis le soir du vendredi 11 août 2023, il se tient, à Showbuzz, la Semaine du Film chinois. C’est M. Xhao Bin, Ambassadeur de la Chine accrédité en RDC, qui en a personnellement donné le go au cours d’une cérémonie qui a connu la participation de nombreux invités. Dans son allocution, il est revenu sur le sens de l’activité qu’il a initiée, quelques mois seulement après son arrivée à Kinshasa. Pour lui, l’idée est de permettre aux congolais de s’imprégner de la culture et des valeurs chinoises en vue d’une coopération mutuellement avantageuse, conformément à la volonté exprimée par les Présidents Tshisekedi et Xi Jinping. « Nous sommes au Congo pour les congolais… Nous avons constaté que les congolais aiment suivre les films anciens de la civilisation chinoise. Nous voulons montrer au peuple congolais à travers de nouveaux films, la civilisation contemporaine chinoise», a fait savoir l’Ambassadeur. Il faut noter que le film du jour était sélectionné sur base le la civilisation contemporaine chinoise. Il parlait de l’espoir qui est plus précieux que le diamant. Dans le film la terre était entrée en collision avec Jupiter. Cela a créé beaucoup de dégâts matériels ainsi que des pertes en vies humaines. Et il était question de sauver la terre. Plusieurs nations avaient le même souci de sauver la planète terre et ils ont abandonné. Seule la Chine a su venir à bout de la mission. Pour le diplomate Xhao Bin, il y aura des films Congolais qui seront projetés dans des salles en Chine pour permettre la symbiose des cultures.
Dan Kasongo
Déclaration du Forum des Intellectuels Congolais à l’Etranger depuis les USA
Félix Tshisekedi à l'ouverture de la Table Ronde sur l'évaluation de l'état de siège
Organiser des tables rondes comme celle sur la levée de l’état de siège en Ituri est la méthode que FICE soutient. Bien que le Chef de l’Etat, dans son discours d’ouverture, ait dit que celle dont il est question ce lundi 14 août au Palais du Peuple, est inclusive, vous en conviendrez avec moi que la diaspora n’y est pas invitée. L’idée de faire participer la diaspora au développement de la RDC peut s’éloigner même des autorités du pays, s’il n’y a pas au sein de la diaspora un débat, une voix et des actions fortes. Au sein du FICE, continuons à penser aux meilleurs moyens pour notre participation à la vie d’une RDC en paix, respectée et craint par ses voisins. Nous exigeons notre place dans ces débats parce que par patriotisme, nous aimons aussi comme les nationaux, notre pays, la RDC.
Pour le FICE, Dr Joël Ngoie Nshiso Président
Dans l’objectif de lutter notamment contre l’obtention facile et simple des points chez les étudiants, le ministre de l’ESU, Mohindo Nzangi, avait exigé l’interdiction de la vente des syllabus dans les milieux universitaires par les professeurs. Hélas ! Une persistance s’observe dans certaines universités telles que découvert par les reporters du journal La Prospérité, lors de leur descente sur terrain.
Ce mardi 8 août 2023, quelques étudiants d’instituts et universités ont partagé leurs avis sur ce sujet chaud dans les milieux académiques.
Malgré l’interdiction, le constat fait du côté des étudiants est la continuité de la vente de support et droits d’auteurs. A en croire des étudiants des universités visités, certains professeurs exigent aux apprenants de payer les syllabus ou droit d’auteurs, pour l’accessibilité au cours.
«Le prix de la vente des syllabus devrait être inclus dans le frais académique. Nous constatons que la vente des syllabus a d’une manière influencé les performances de certains étudiants », estime un étudiant de l’UPN.
D’après un autre étudiant, la vente des supports rajoute un poids de plus dans la vie des étudiants. « Si l’interdiction était respectée, je ne serai pas obligé de vendre certains produits au sein de l’université pour payer les frais d’auteurs », fait savoir l’étudiant Paul. Plusieurs réactions ont été enregistrées allant dans le même sens.
Ketsia Mbala
En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR), les enfants sont appelés et considérés comme les Rois du Pays depuis l’époque du Généralissime KIM IL SUNG (1912-1994) d’où la chanson favorite des enfants «Nous sommes les plus heureux du monde!».
1. Le campement 2-Juin
Le campement 2-Juin des enfants du Pays vient de s’effectuer sur les 2 des 6 (5 au Nord et 1 au Sud de la Corée; ou Joson ou Pays du «matin calme avec le soleil brillant» fière de sa Civilisation de 5.000 ans dont plusieurs étaient exposés à l’invasion des Pays étrangers - USA, Japon, etc. - vu les ressources naturelles incommensurables, le paysage splendide et le statut géopolitique du Pays, NDLR) massifs montagneux célèbres de la Péninsule coréenne;
- Myohyang-san (ou montagne du «parfum merveilleux» de plus de 1.900m, NDLR)
- Chilbo-san (ou montagne des «7 trésors» de plus de 1.103m, NDLR).
Le 2 juin 1956, le Généralissime KIM JONG IL (1942-2011) a donné ses directives selon lesquelles les élèves profitent de leurs vacances d’été pour faire du camping dans les sites pittoresques du Pays et dans leurs patelins, dans le but d’approfondir leur connaissance acquise et de se doter de l’indépendance, de l’esprit d’initiatives et de l’esprit collectiviste.
A ce camping, ont pris part les centaines d’élèves des 4 coins du Pays. Dans les cérémonies d’ouverture tenues dans les Arrondissements Hyangsan (Province Jagang), et Myongchon (Province Nord-Hamkyong), ont assisté;
- PAEK Hak Ryong, Vice-Président du Comité Central de l’Union de la Jeunesse Patriotique Socialiste (UJPS)
- les permanents de l’UJPS
- les campeurs.
Le drapeau de camping 2-Juin a été remis aux campeurs. Les élèves sont en train de passer leurs moments agréables en faisant le tour des monts célèbres, des sites pittoresques, des vestiges historiques et culturels.
2. A une école maternelle dans une région montagneuse
Un jour d’août 2014, KIM JONG UN qui trouva le temps de visiter une ferme d’élevage;
- se rendit à une école maternelle réservée à quelques enfants d’un hameau montagneux
- parcourut, avec satisfaction, divers endroits de la maternelle réunissant toutes les conditions nécessaires
- s’enquit, soudain, du maintien de la température de l’intérieur du bâtiment (Un cadre lui rapporta qu’on recourt à une chaudière pour assurer le chauffage.)
- insista, après un moment de réflexions, sur la nécessité de doter la maternelle d’un double chauffage en y installant, de nouveau, le chauffage électrique pour que les enfants n’aient pas froid
- admira la pataugeoire et la cantine aménagées conformément à la candeur des enfants
- interrogea, tendrement les membres de sa suite, sur quoi il pourrait faire, personnellement, à l’intention de la maternelle (Un autre cadre lui suggéra de la ration journalière des enfants augmentée par rapport à la période précédente.)
- déclara: Les enfants méritent de bénéficier de la ration élevée puisqu’ils sont les Rois du Pays. Auparavant, une telle maternelle magnifique aurait été inimaginable dans une région montagneuse isolée. Il faut bien élever les enfants représentant l’avenir de notre Patrie. Je vous confie la formation de ceux-ci.
En République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945; Superpuissance politico-militaire sous le Maréchal KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, NDLR), ces jours-ci où la chaleur accablante perdure, des milliers de gens ou travailleurs vont, chaque jour comme cette journée dominicale, s’amuser dans le Parc Aquatique de Rung-na au sein du Parc de Loisirs du Peuple de Rung-na (réhabilité et baptisé par les initiatives de KIM JONG UN pour l’inauguration en plein été 2012, NDLR) à l’île Rung-na-do (1,3km2 ou 130ha) sis au milieu du Fleuve Taedong-gang (source de la Civilisation Taedong-gang de 5.000 ans avec son 1er Etat Co-Joson ou Corée antique, NDLR) qui traverse Pyongyang, Capitale de la RPDC.
Baignoires où clapote de l’eau pure, Citoyens s’égayant pleins de romantisme et paysages magnifiques de l’île, le tout s’harmonise l’un avec l’autre, ajoutant à la beauté du Parc.
«C’est vraiment agréable de se laisser glisser sur un toboggan, mais aussi prendre un bain de soleil sur la plage artificielle couverte du sable blanc de Monggum-pho (ou Port de Rêves sur l’amas de l’Or; renommé par la qualité du sable attirée par les producteurs de verrerie, NDLR), l’une des sites pittoresques ou stations balnéaires de la Mer de l’Ouest de Corée, c’est une grande joie de se défatiguer ou de se déstresser d’un coup et de se sentir frais et dispos!», telle est l’impression unanime des visiteurs.
Le regroupement électoral et politique « Alliance et Action pour l’Etat de droit » (AE), plateforme chère à Laurent Batumona, a lancé pour 3 jours, soit du vendredi 11, lundi 14 et mardi 15 août 2023, une session d’encadrement et d’accompagnement des candidats députés nationaux. C’est dans la salle Père Boka, au CEPAS, à Gombe que cette formation a été lancée. A l’ouverture, quelques Présidents des partis politiques ont présenté les sujets soumis à cette formation, les stratégies et applications électorales qui pourront les aider à saisir l’attention de la population et convaincre pendant la campagne électorale.
L’objectif poursuivi est de créer, de mettre en œuvre, de concrétiser et de doter le monde politique congolais d’un nouveau leadership souverainiste.
Sans faille, ce leadership souverainiste repose sur le combat politique, notamment, pour donner à la République un autre ton, un autre message et une autre victoire pour la sauvegarde de l’intégrité du pays, de la souveraineté nationale et d’une nouvelle logique de gouvernance.
Dans ces premiers mots, Richard Mulumba, Président national de l’AE, a félicité les Présidents de partis politiques et les personnalités ayant participé à cette formation et pour les efforts fournis enfin que la plateforme ait une liste à présenter à la CENI, pour les élections. « Parce que trouver les candidats, ce n’est pas aussi une mince à faire… ». Dans la même logique, il a remercié les honorables députés et Présidents de partis, pour avoir offert pendant les trois jours de formation leurs expériences riches et pleines d’enseignements.
«Aujourd’hui, l’AE est une force politique, qui va aux élections parce que nous sommes parmi ceux-là qui ont atteint le seuil et qui ont été officiellement proclamés et annoncés comme ayant couvert plus des sièges exigés pour atteindre le seuil. C’est aussi l’AE qui sera dans la campagne pour contribuer et apporter des voix à la concrétisation du deuxième mandat du Président de la République », a confirmé le Président national de l’AE, Richard Mulumba, devant l’assistance.
En outre, Il a fait comprendre à l’auguste assemblé que le leadership souverainiste doit devenir une réalité au sortir de ces trois jours d’accompagnement des candidats députés. Notamment, il a appelé ses représentants de l’AE à porter haut l’étendard de l’EA et le souverainisme au Congo.
Notons que, cette session d’encadrement et d’accompagnement des candidats députés à l’élection législative, se poursuit ce lundi 14, jusqu’au mardi 15 août 2023. Cela, avec la participation de plusieurs experts pour la formation intégrale des députés en matière des enjeux et perspectifs des élections du décembre prochain.
Hénoc Akano
Armel Mbumba, le Président du comité d'organisation de la troisième édition du championnat provincial de volleyball du Lualaba a, au cours de la cérémonie de clôture de cette édition qui s'est jouée à Fungurume, invité l'Exécutif provincial du Lualaba à soutenir le Volley-ball. ‘’Nous remercions les autorités provinciales, communales, sécuritaires, sportives, les partenaires et tous ceux qui ont concouru au bon déroulement de cette fête sportive provinciale qui a débuté le 10 Août 2023 et vient de s’achever, le 13 Août 2023, dans la commune de Fungurume. Par cette même occasion, nous invitons les autorités provinciales à nous soutenir. Avant de féliciter les partenaires notamment Groupe Ubuntu, Emmanuel Construction, Société Ekosimba’’, a-t-il déclaré.
La troisième édition du championnat provincial de volleyball du Lualaba, débutée depuis le 10 Août 2023, s'est achevée dans un climat de paix et de sérénité dans la commune urbano-rurale de Fungurume (hôte).
Trois Ententes distinctes affiliées à la Ligue dirigée par Jean de la croix Kitungwa ainsi que M. Armel Mbumba ont aligné 9 clubs qui se sont disputés les titres dans les deux versions, masculine et féminine.
L’Entente de volley-ball de Sandoa n'a aligné aucune équipe, l'Entente de volley-ball de FUNGURUME-KAKANDA (6 équipes V.C BANA Fungurume, GFK, Main noire (toutes les deux versions), l'Entente de Volley-ball de Kolwezi ( V.C Ubuntu( versions masculine et féminine), Matala (dames).
Pour les organisateurs, le choix porté sur Fungurume est le fruit des vigoureux efforts de l'Entente de l'EVOFUKA qui a pris part aux deux dernières éditions qui s'étaient déroulés à KOLWEZI. Voilà, pourquoi, nous invitons les autorités, les partenaires ainsi que les médias à nous accompagner. Car, sans eux, rien ne sera fait.
A l’issue de cette compétition provinciale, c'est le VC Ubuntu (Kolwezi) qui a remporté le titre devant VC Main noire(Evofuka) sur la note de 3 à 2 set, soit 1 set: 22-25, 2 set: 23-25, 3set: 22-25, 4 set: 5 set 9-25, TB (15-9), chez les messieurs tandis que chez les dames, VC Ubuntu s'est emparé de VC Matala sur le score de 3 -2 soit 1 set:25-20, 2 set 22-25, 3set 25-08, 4 set 20-25 et enfin 5 set 15-9.
Voici le classement final :
A) chez les Messieurs :
-VC Ubuntu équipe championne (Kolwezi) ;
VC Main noire (Kakanda) 2ème ;
-VC GFK 3ème (FGM)
Chez les dames :
- VC Ubuntu 1er ;
-VC Matala ;
VC Main Noire.
Par ailleurs, il est sied de noter que la ligue a remis des trophées, des médailles, des brevets des mérites aux clubs, au Comité d'organisation ainsi que des fournitures scolaires à tous les athlètes ayant participé à cette compétition.
En rappel, invité à cette compétition, les autorités communales se sont fait représenter par le Chef d'antenne des Sports et loisirs, M. Gaston Mukwat ( cas du Bourgmestre titulaire), Assistant principal du Bourgmestre adjoint (Simplice Kumbunge), la Police nationale congolaise, PNC en sigle, était, quant à elle, représentée par le Colonel Désiré Bitaisha.
Ainsi, les équipes ci-après, devront-elles, représenter, enfin, la Livolu, à la 19ème édition du championnat national de volleyball programmé en septembre 2023 à Kinshasa.
Il s'agit de : VC Ubuntu (deux versions), Main noire (version masculine et VC Matala version féminine).
Christy Ilunga
*Plus de deux ans après la proclamation de l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et le Nord-Kivu, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo procède à son évaluation à travers la Table ronde ouverte ce lundi, matin, 14 août 2023, au Palais du Peuple à Kinshasa.
Pendant trois jours, les membres du gouvernement sectoriels, des élus nationaux et provinciaux des provinces concernées, des chefs religieux et d'autres acteurs sociaux et économiques de l'Ituri et du Nord vont procéder à une réflexion sans complaisance de cet état d'exception décrété depuis le 6 mai 2021.
Dans son allocution d'ouverture, le président Tshisekedi a rappelé que l'état de siège était une situation exceptionnelle dictée par la recrudescence de l'insécurité dans les deux provinces depuis plus de trois décennies.
*« J’avais activé ce dispositif constitutionnel avec l’engagement et la détermination d’endiguer des menaces graves et de sécuriser les populations et leurs biens, dans le seul but de rétablir une paix qui soit durable », a déclaré le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi.
*« Je suis conscient de ce que ce régime voulu exceptionnel par le constituant n’a pas vocation à s’éterniser. Je vous demande de bien vouloir prendre la mesure, la vraie mesure de la situation. Car, il en va de la survie de la nation toute entière », a renchéri le Chef de l’Etat.
A l'issue de trois jours d'évaluation, des recommandations et résolutions seront soumises à l'autorité du président de la république afin de prendre une décision.
Si le président Tshisekedi venait à mettre fin à l'état d’urgence, les gouverneurs civils en postes avant l'état de siège reprendront leurs pouvoirs pour le reste de la législature.
Bien avant le Président de la République, le premier ministre Jean Michel Sama Lukonde a rappelé que son gouvernement n'a pas lésiné sur les moyens pour mettre un terme à l'insécurité.
Il a organisé 4 missions d'itinérance dans ces deux provinces et récolté les désidératas des populations.
Il convient de noter qu'au terme de la constitution de la RDC, l'état de siège est une mesure exceptionnelle et provisoire pouvant être décrétée pour une période initiale de 30 jours.
Après ratification du parlement, celle-ci est renouvelée par période successives de 15 jours.
(Avec la Cellcom/Présidence de la RDC)
*Le titre est de La Pros.