*C’est par un aéronef militaire de la US Airforce que Mme Avril Haines, Directrice du service des renseignements des Etats-Unis est arrivée en début de matinée ce lundi 20 novembre 2023 à Kinshasa.
La rencontre avec le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu lieu le même jour au salon présidentiel de l’aéroport international de N’djili.
Pendant près de 3 heures, le Chef de l’Etat et son hôte ont échangé, seul à seule, sans leurs collaborateurs respectifs.
Cette visite de l’émissaire du Président Biden intervient quelques jours après le soutien affiché des USA au processus électoral en cours.
La securocrate américaine n’a fait aucune déclaration sur l’objet de sa visite éclair. Toutefois, il ne fait l’ombre d’aucun doute que la situation sécuritaire à l’Est de la RDC ait été largement abordée.
Après l’étape de Kinshasa, l’émissaire du président Biden a pris la direction de Kigali.
La cheffe des renseignements américains était accompagnée entre autre de Mme Molly Phee, Sous-secrétaire d'Etat aux affaires africaines ; de Monsieur Judd, Conseiller en matière de Sécurité Chargé de l'Afrique du Président Biden et de l’Ambassadeur Lucy Tamlyn, Ambassadrice des Etats-Unis en RDC.
Chers compatriotes, Sommes-nous idiots et insensés ? Cimetières privés excellemment aménagés et cités de vie reflétant la folie permanente même dans les quartiers dits huppés. Les lieux de deuil équipés même dans les zones à revenus faibles et pas de salle de sport aux normes. Sommes-nous morts avant de rendre l’âme pour vivre morts ! Qu’est-ce que nous ne comprenons pas dans toute cette matrice de l’imbécilité collective ?
Des routes en mauvais état détruisent nos véhicules et compromettent notre sécurité. La saleté permanente et omniprésente insulte notre intelligence mais pire, détruit notre santé et nous amène précocement à la mort … le cimetière nous y attend.
Est-ce cela le choix ? Tenez, 1000-5000 dollars pour un simple trou où on va poser un cercueil. Ça semble cher payé parce qu’on voudrait le payer cash le jour de la mort.
En réalité, c’est le juste prix pour un lieu de repos éternel dans un lieu tenu professionnellement et propre. Les cimetières sont aménagés par des opérateurs économiques qui ont tous vu une opportunité dans l’incompétence des services publics. Ils ont conçu des plans d’aménagement, un modèle économique et des offres commerciales. Ils ont positionné l’offre face à la demande et en ont fait la promotion.
Peut-être que les managers publics des villes et cités devraient s’inspirer de cette réussite exemplaire pour ouvrir les yeux de notre communauté qui s’est installée comme des fous ou des animaux dans ses poubelles à ciel ouvert.
Ce n’est pas normal que la capitale ait plus de mille têtes d’érosions et que les déchets jonchent toutes nos rues sans exception. La négligence nous frappe même à 100 m du bureau du premier ministre, dans l’enceinte du parlement ,… plus rien ne choque personne… chacun s’occupe de son espace familial et c’est une bêtise incompréhensible. Il faut refaire l’engagement national sur base de la vérité :
Rien ne vaut l’intelligence.
La discipline est le levier de l’action et de la performance.
L’excellence est humaine. Elle est aussi congolaise.
Un être humain n’est pas un animal.
Seul le travail fait avancer une communauté. Il n’est pas vrai que l’Etat contre-performant soit tolérable pourvu que le privé crée les richesses. L’Etat est le premier entrepreneur universel. Rien n’est gratuit sur terre mais, la solidarité est une règle. Elle ne fonctionne que lorsque ceux qui travaillent efficacement sont plus nombreux. J’en appelle à une conférence des citoyens pour définir notre logiciel social et découdre les mensonges que les politiques d’un autre temps nous ont mis dans le plat.
Fraudes permanentes, corruption sous toutes les formes ont ruiné la Nation et bêtement, nous payons le prix de la non qualité. Pour se soigner correctement, les ressources financières sont dépensées dans des pays qui ont su s’organiser. Même pour se reposer, c’est devenu normal dans le subconscient de nombreux d’entre nous, que l’occident est la destination par excellence alors que nous avons plus d’atouts.
Endormis pendant trop longtemps, le réveil s’impose maintenant afin de construire immédiatement une Nation que nous léguerons aux générations futures… avec joie et paix. Le monde à l’envers n’est pas durable. Nous avons l’obligation de le mettre à l’endroit. Nous inspirant des cimetières modernes, bien planifiés, financés et gérés, il nous faut planifier, financer et gérer les espaces partagés de vie.
Où est le citoyen qui imposera les standards d’humanité afin que nous sortions de l’animalité que nous avons fini par intégrer ? Au cimetière, les gens sont polis, calmes et dignes. Ils ne marchent pas sur les tombes et suivent les allées. Qui m’expliquera donc pourquoi ils roulent sur les trottoirs, passages piétons, caniveaux, créent des bandes parallèles, klaxonnent à tue-tête, sont irrespectueux, impatients… dans les espaces partagés de vie ?
C’est sous le thème : «Etat des lieux du fonctionnement de la conférence des gouverneurs des provinces» que s’est déroulée au Palais de la nation, la 10ème Conférence des gouverneurs des provinces. C’était le mercredi 15 novembre 2023. Présidée par le Président Félix Tshisekedi, cette rencontre est la dernière avec les gouverneurs pour son premier quinquennat. Au cours de ce rendez-vous, il les a invités à améliorer la gouvernance de leurs entités administratives. Ces travaux de la 10ème Conférence des gouverneurs de provinces visent à promouvoir une collaboration harmonieuse entre les provinces et le gouvernement central.
Le Chef de l’Etat a commencé par exprimer son inquiétude quant au taux de recommandations de la neuvième session. Ainsi, Félix Tshisekedi a exhorté au gouvernement central et provincial d’appliquer toutes ces recommandations prises lors des sessions précédentes : « Je vous exhorte donc à envisager toutes les mesures propices à l’amélioration de la gouvernance au sein de nos provinces ainsi que dans les entités territoriales décentralisées, dans la limite des compétences reconnues par la loi ».
Dans ses orientations, le Chef de l’Etat a invité les participants à approfondir les réflexions sur les moyens de stabilité des provinces, sur l’amélioration de leurs entités territoriales décentralisées (ETD), sur la recevabilité des animateurs provinciaux envers les populations ainsi que sur la responsabilité des gouverneurs et du gouvernement central dans la mise en œuvre des recommandations
Ensuite, les travaux se sont poursuivis par la constitution de trois commissions chargées respectivement des questions Politique, administrative, culturelle et judiciaire; des questions Économiques, sociales et financières; et des questions de Reconstruction et développement. Ainsi, dans leur mémorandum remis au Chef de l’Etat, les gouverneurs des 26 provinces ont notamment plaidé pour l’activation de la caisse nationale de péréquation utilisée pour le développement des provinces, la résolution des conflits des limites des provinces et la résolution des conflits coutumiers. L’éradication du banditisme urbain, le renforcement des effectifs policiers dans les ETD ainsi que le paiement des émoluments des gouverneurs encore impayés depuis 6 mois, ont été également pris en compte. .
Le Chef de l’État s’est engagé à consacrer une attention toute particulière à ces recommandations en vue d’impulser la réalisation de celles susceptibles de redynamiser cette conférence.
Rappelons que la neuvième session s’était tenue en décembre 2022 à Mbandaka (Équateur). Félix Tshisekedi avait notamment responsabilisé les Gouverneurs présents dans la mise en œuvre du programme de développement des 145 territoires.
Le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a reçu, dans la soirée de jeudi 16 novembre, une délégation du caucus des députés nationaux et sénateurs, élus du Grand Katanga. Au cours de leurs échanges, une seule question était au centre, à savoir la situation sécuritaire dans le territoire de Malemba-Nkulu, dans la province de Haut-Lomami. Il y a quelques jours, toute l'opinion nationale était choquée et avait condamné des scènes de violences à caractère éthique dans le territoire de Malemba-Nkulu. Ces violences ont conduit malheureusement à des morts.
Au sortir de l’audience, la cheffe de cette délégation, l'Honorable sénatrice Mukalay kionde Célestine Hortense, a fait savoir que leurs préoccupations ont trouvé un écho favorable auprès du Chef du Gouvernement. À la suite de cette réunion, le Premier Ministre leur a prodigué de sages conseils à ces élus tout en les chargeant d'aller prêcher le vivre-ensemble entre communautés dans l'espace Katanga pour ne plus revivre ce qui s'était passé il y a trois décennies.
« Nous, parlementaires Katangais, nous venons de voir le Premier Ministre au sujet de la situation conflictuelle, qui règne dans le Grand Katanga, en général, et en Malemba-Nkulu, en particulier. Le Chef du Gouvernement nous a prodigués de sages conseils. Il nous a demandés d'aller sensibiliser les nôtres, notre communauté, pour éviter à ce que, nous puissions encore vivre le même problème. Il nous a donnés le message conciliateur pour que le vivre-ensemble puisse régner dans le Katanga en respectant, les mœurs, en prévenant tout problème qui peut déborder. Et que tous les leaders de notre communauté puissent descendre dans le Grand Katanga et aller Conseiller les nôtres. Nous devons vivre ensemble. Nous tous, nous sommes les enfants du même pays. La communauté Katangaise et la communauté kasaïenne doivent vivre ensemble sur le territoire de la République Démocratique du Congo », a déclaré l'Honorable Sénatrice Mukalay Célestine.
Au regard des scènes de violences enregistrées dans cette partie de la République, Peter Kazadi, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, a instruit la gouverneure du Haut-Lomami, Isabelle Yumba Kalenga, de dépêcher une mission d’investigation afin d’établir les responsabilités. Et par conséquent, procéder à l’interpellation des auteurs présumés de cette barbarie.
Au cours d’une plénière marathon présidée par l’Honorable Président Modeste Bahati, le vendredi 17 novembre 2023, le Sénat a voté en seconde lecture le projet de loi de finances pour l’exercice 2024. Sur 109 membres qui composent la Chambre haute du Parlement, 83 ont pris part au vote, 81 ont voté par oui, 2 ont voté non, et aucun sénateur ne s’est abstenu.
Ce texte de loi dont l’examen était précédé par la tenue d'une commission paritaire Assemblée Nationale - Sénat est chiffré à hauteur de 40.534,9 milliards de francs congolais, soit un taux d’accroissement de 24,9% par rapport à la loi de finances de l’exercice 2023 chiffrée à 32.456, 8 milliards de francs congolais.
Au cours de son examen à la Commission Economie et Financière du Sénat, la Chambre haute a réussi à dégager des recettes additionnelles de 451 milliards de francs congolais, donnant ainsi une fois encore la preuve que cette institution joue bien sa partition dans la mobilisation des recettes de l'Etat.
La plénière de ce vendredi 17 novembre était la dernière de cette législature au Sénat. C'est pourquoi le président de cette Chambre, l'Honorable Modeste Bahati Lukwebo a saisi cette occasion pour remercier le Chef de l’Etat, garant du bon fonctionnement des institutions de la République, pour son accompagnement durant cette législature.
D’autres matières ont également fait l’objet de vote au cours de la même plénière. Il s’agit notamment du projet de loi réglementant l’activité et le contrôle du bureau d’informations sur le crédit (BIC) dont l’économie du texte a été présentée par le Ministre des Finances Nicolas Kazadi, et de deux projets de loi de ratification.
Le premier autorisant l’accord de crédit entre la RDC et l’IDA au titre du programme d’accès à l’eau et à l’assainissement Phase 1, et le second au titre du programme d’investissement de la forêt et la savane.
La plénière a aussi donné aux sénateurs l'occasion de voter le projet de loi fixant réforme spéciale de sécurité sociale des parlementaires, et celui portant création, organisation et fonctionnement de l’Ordre national des ingénieurs agronomes. Deux textes présentés respectivement par la commission socioculturelle et la commission environnement.
Quant à la proposition de loi cadre pour la stabilité et le développement des milieux ruraux en République Démocratique du Congo, initiative du sénateur Célestin VUNABANDI, elle a été déclarée recevable par la plénière.
A l'issue de la plénière de ce vendredi 17 novembre, le Sénat a décidé de suspendre momentanément ses travaux de la session en cours. Cette décision qui coïncide avec le lancement par la CENI de la campagne électorale dès ce dimanche 19 novembre, vise à permettre aux candidats aux élections générales du 20 décembre prochain d'aller battre campagne dans leurs circonscriptions respectives. De ce fait, un communiqué sera signé le 15 décembre 2023 par le président du Sénat conformément à la Constitution de la République, pour clôturer officiellement la session de septembre en cours.
C’est en qualité de Député National que le Ministre de la Communication et Médias et Porte-Parole du Gouvernement, Patrick Muyaya, s'est prêté à l'exercice de redevabilité devant sa base ce vendredi 17 novembre 2023 au Carrefour des Jeunes à Matonge (Kinshasa). A plus d'un mois des élections en République Démocratique du Congo, Patrick Muyaya a, comme en 2018, fait le bilan de son mandat en tant qu'élu du peuple deux fois, élu de Kinshasa II (Funa).
Accueilli en grande pompe par une population fiévreuse habillée en t-shirts à son effigie et agitant des drapeaux à son nom, Patrick Muyaya a rappelé, sans rien laisser au hasard, ses grandes réalisations qui auront fait date dans l'histoire de la République Démocratique du Congo, remerciant dans la foulée tous ceux qui se sont déplacés sans être dissuadés par les mauvaises langues.
De la sensibilisation contre la Covid-19 à la redynamisation de la RTNC en passant par la co-rédaction de la loi Lokondo (actuelle loi électorale), l'amélioration de l'image de marque du pays à l'international à travers une communication institutionnelle stratégique après sa nomination en tant que ministre de la Communication et Médias, le briefing symbole de rédévabilité des membres du gouvernement Sama Lukonde, la modification du code de travail en ce qui concerne les femmes enceintes, la couverture santé universelle liée à la gratuité de la maternité et le projet des 145 territoires, Muyaya a eu des mots justes devant une foule en liesse et impressionnée par ses réalisations salutaires.
Ayant convaincu sa base, Patrick Muyaya a sollicité auprès d'elle, un nouveau mandat pour la législature 2023-2028 et un second mandat pour le Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi. « Si vous nous donnez un nouveau mandat, nous allons plaider pour vous (...) Population de Funa, sachez élire utile. Levez-vous, voyez le travail abattu par le Chef de l'Etat et moi-même », a-t-il dit.
Il a ajouté : « Pour mon prochain mandat, mon slogan sera le dire et le faire. C'est comme ça que nous allions procéder. Je vous demanderai de nous mettre dans vos prières ».
Surpris par ses bases de toutes les communes de la Funa, Patrick Muyaya a reçu un chèque d'une valeur de 5 millions de francs congolais. Cet argent est logé à la Rawbank.
Avec Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, nous allons consolider les acquis enregistrés tant sur les plans politique, diplomatique, socio-économique, culturel, et susciter davantage de progrès en toutes ces matières, notamment en poursuivant et en nous projetant davantage dans la construction des infrastructures de base dans les secteurs de l'éducation, de la santé et des voies de communications (routes, rails, ports et aéroports) et des ressources naturelles, essentielles au développement et à la prospérité économique du pays, pour lutter efficacement contre la pauvreté et améliorer le niveau de vie de la population.
L'Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse, prend acte de la reprise des émissions de Radio Top Lisala, station privée émettant à Lisala, chef-lieu de la province de Mongala, au nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
Cette station a repris ses émissions, le 14 novembre 2023, après 39 jours de fermeture. Cette décision est consacrée par l’arrêté urbain N°140/BMV/LIS/DKM/MP/MGL/2023 portant réouverture de la Radio Top Lisala, publiée à l’issue d'une réunion de sécurité tenue, le 14 novembre 2023 à Lisala. Lors de cette réunion, M. Ernest Ngasa, directeur de la radio Top Lisala a été contraint de suspendre Anicet Moleka, journaliste et présentateur de l'émission "Awulu wala" pour une durée indéterminée.
A titre de rappel, la Radio Top Lisala a été fermée, le 6 octobre 2023, par M. Désiré Koyo, Maire de la ville de Lisala qui accusait le responsable du média d'avoir laissé passer à l'antenne Anicet Moleka, le 30 septembre 2023.
Tout en prenant acte de la reprise des émissions de la Radio Top Lisala, OLPA déplore néanmoins la contrainte morale exercée sur Radio Top Lisala pour entériner l'illégalité de l'interdiction d'exercice du journaliste Anicet Moleka.
Dans son discours sur l’état de la nation prononcé le mardi 14 novembre 2023 devant les deux chambres du parlement réunis, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a salué les avancées significatives enregistrées dans le secteur de la presse en République Démocratique du Congo. Une plus value dans ce secteur caractérisé notamment, par la liberté de presse, la liberté d’expression etc.
Les responsables de l’équipe de campagne de Félix Tshikedi pour l’élection présidentielle de décembre 2023 sont connus. Il s’agit de Me Jacquemain Shabani, président de la Commission Electorale Permanente de l'UDPS et Conseiller spécial du chef de l'État en charge du processus électoral et Madame Acacia Bandubola, Ministre honoraire de l'économie et membre de l'UDPS. Les deux vont donc collégialement gérer l'équipe de campagne du Président Félix Tshisekedi, candidat à sa propre succession.
Les six membres du Présidium vont, eux, gérer leurs zones linguistiques respectives. Il s’agit d’Augustin Kabuya, Jean-Pierre Bemba, Vital Kamhere, Jean-Michel Sama Lukonde, Bahati Lukuebo et Mboso N’kodia M'Pwanga. Ils seront appuyés par 8 autres personnes qui seront incessamment désignées.
Pour Kinshasa, quatre personnes seront désignées pour piloter la campagne du Président de la République dans les 4 districts que compte la ville de Kinshasa. C’est ce qu’a révélé, ce 22 octobre 2023, Augustin Kabuya, Secrétaire Général de l'UDPS, lors de son entretien avec les membres de son parti dans la commune de Ngaba.
Le Secrétaire Général de l'UDPS qui a annoncé cette nouvelle a profité de l’occasion pour demander à ses interlocuteurs de se préparer conséquemment pour les scrutins de décembre 2023, pour espérer un second mandat de Félix Tshisekedi.
Après la commune de Ngaba, Augustin KABUYA s'est rendu à l'esplanade de l'église Orthodoxe, ce jour même, dans le quartier Mososo, pour s'entretenir de nouveau avec les nombreux combattants qui s'étaient réunis en ce lieu.
Le jour de l’ouverture sera marqué par le baptême du livre « Congo biographie, Gouvernements de la République, de l’indépendance à nos jours ». 420 pages.
C’est en fait le troisième tome de Congo biographie du même auteur.
En dix ans ces éditions kinoises ont publié une vingtaine de livres de différents auteurs congolais.
Mais, le constat fait après ces dix ans est alarmant : le Congolais ne lit pas, il n’achète pas le livre, et encore moins le livre congolais. Ayant édité aussi des pièces de théâtre, les éditions OCM constatent avec amertume que le théâtre classique congolais est sinistré : pas de salles de spectacles, pas de festivals, presque pas de pièces de théâtre classiques en circulation.
Pour un grand pays comme la RD. Congo, c’est une honte.
Au lieu de baisser les bras, pour cette nouvelle saison, les Editions ont conçu deux actions.
1. Ils ont invité le dramaturge congolais vivant à Bruxelles Cheik FITA devenir parrainer et monter cinq spectacles de théâtre classique : trois pour le jeune public, deux pour le secondaire, l’université et le grand public.
2. Ils ont créé un Diplôme d’honneur de mécénat culturel à délivrer aux Personnalités qui ont soutenu, soutiennent ou soutiendront le livre congolais ainsi que le théâtre classique Congolais.
Tout juge de cassation ou de la Cour Constitutionnelle en RDC ne peut se déclarer saisi qu’au vu, par lui, d’une notification faite par l’huissier de la juridiction au domicile élu visé par la loi, en l’occurrence les seuls articles 3 et 5 du Titre I de la seule procédure devant la Cour Suprême de Justice. Hors de ces articles, le juge de cassation ou de la Cour Constitutionnelle doit se déclarer non saisi à l’égard tant du requérant que des défenseurs.
C’est ce que l’on découvre dans tous les dossiers RPP et RR où aucune notification n’est faite au cabinet d’un avocat près la Cour Suprême de Justice, au nom du requérant.
En toutes ces procédures de toutes les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution, la saisine déclarée, jusque-là, par les hauts magistrats est nulle surtout que l’article 12 CPC, procédure ordinaire qu’aucune disposition desdites hautes juridictions n’a appelé devant elles, n’est pas d’application devant toutes les hautes juridictions si la notification n’est pas faite au cabinet d’un avocat à la Cour Suprême de Justice et portée à l’audience par ce même avocat ou un autre, toujours avocat de cassation, mandaté par lui.
Le droit procédural est formaliste.
Dura lex, sed lex !
KALALA MUENA MPALA
• Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau.
• Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant.
• Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
La République démocratique du Congo n’est pas que riche en minerais et forêts. Elle est également très riche en capital humain. Seulement, il faille l’encadrer, l’orienter et le former pour booster les talents. Voilà pourquoi, CUSO International et ses différents partenaires notamment, l'agence suédoise de coopération internationale au développement (SIDA), l'affaire mondiale Canada (AMC) ont, à travers le projet « Talents Pluriels», formé une crème de jeunes entrepreneurs de toutes les 24 communes de la ville-province de Kinshasa durant 3 mois dans différents domaines. Ce, dans sa vision d'aider à construire des sociétés plus inclusives dans lesquelles tout individu est en mesure de réaliser son potentiel, de développer sa compétence et participer pleinement au progrès de sa communauté. Pour ce faire, quatre-vingt (80) jeunes formés sur l'entrepreneuriat sûr, inclusif et sensible au genre par CUSO international et ses partenaires, ont reçu, au cours d'une cérémonie, mardi 17 octobre 2023, leurs certificats de fin formation. C'était dans la salle polyvalente du centre culturel Roméo Golf, à Kinshasa où 64 sur 80 jeunes formés ont reçu leurs certificats, et seul 17 parmi eux ayant des meilleurs micro-projets entrepreneurials ont obtenu des chèques suite à leurs projets qui ont ébloui le jury.
En substance, le fonds de subvention a été à la hauteur de 19.000 USD détaillé de la manière suivante : 3 projets portés par des jeunes de la catégorie A avec 2.000 USD par projet, 4 projets portés par des jeunes de la catégorie B avec 1.500 USD par projet, 4 projets portés par les jeunes de la catégorie C avec 1.000 USD par projet et 6 projets portés par les jeunes de la catégorie D avec 500 USD par projet.
«Grâce aux formations données par CUSO International, aujourd'hui je peux monter ma propre entreprise pour y vendre mes propres créations, des habits que j'ai eu à coudre avec mes propres mains. Je remercie énormément CUSO International pour cette initiative qui m'a permis de me découvrir, et de découvrir ce que je pourrais apporter à la société congolaise, ainsi que de quoi j'étais capable surtout pour nous les personnes vivant avec handicap, il est difficile d'être reconnu et être valorisé dans la société», s'est exprimé Charlie Solo, une couturière formée par CUSO International.
Charlie Solo, patronne de Solo Mode, a saisi cette opportunité pour lancer un appel vibrant à CUSO international de toujours accompagner la jeunesse qui regorge des talents énormes.
«J'avais besoin d'un financement. Je suis tellement heureuse d'avoir suivi cette formation. J'ai suivi une formation sur la mode. J'ai appris beaucoup de choses. Il faut aimer le travail. Je demande à CUSO international d'accompagner la jeunesse».
Très satisfaite de sa subvention de 2.000 USD, Edith Matondo, une jeune dame qui fabrique le savon de qualité pour les personnes atteintes d’albinisme, a vivement remercié CUSO International pour la formation de qualité et l’inclusion de toutes les catégories de personnes.
«J'ai un sentiment de joie. C'était comme un rêve pour moi, j'ai reçu le prix de 2000 USD. Je remercie CUSO international», s'est-elle exclamée.
La même joie a été observée sur le visage de Laurence Ilunga, responsable de l’entreprise Mil-Style qui fabrique des chaussures et babouches en cuir. Cette dernière a encouragé les jeunes à extérioriser leurs talents et oser faire quelque chose.
«Je remercie sincèrement CUSO International qui m’a appris beaucoup de choses. J’ai appris qu’avec ma marque, je pourrai aussi aider beaucoup de jeunes qui sont dans le chômage pour avoir un gagne-pain un jour. Aussi, j’ai appris que faire mes créations à la maison ne profite pas à mon pays. Il faudrait que je puisse légaliser mon entreprise afin que mon pays puisse gagner quelque chose, en payant des impôts et donner des emplois à d’autres jeunes», a laissé entendre Laurence Ilunga.
Il y a lieu de souligner que toute l’assistance à cette cérémonie a eu à visiter les stands des nominés qui offrent un bel aperçu des leurs réalisations très innovantes.
A son tour, la représentante-pays de CUSO International, Mme Richine Masengo Kapinga, a exprimé sa satisfaction face à la fin de ces formations. Elle a remercié vivement les partenaires de mise en œuvre dudit projet Talents Pluriels, à savoir : ‘’Jeunialissime", "Si jeunesse savait" et "Sodeico Développement" ainsi les partenaires stratégiques, à savoir : les ministères de la jeunesse, des petites et moyennes entreprises, du genre et de l'emploi, travail et prévoyance sociale pour le travail abattu. A cette occasion, elle a invité les bénéficiaires des chèques à plus de responsabilités et à utiliser ces fonds reçus à bon escient.
«C'est énorme ! Talents Pluriels est un projet qui se heurte avec plusieurs difficultés notamment, la communauté qui doit comprendre est-ce que c'est encore pour exploitation de la population, des jeunes, où c'est réellement pour promouvoir les jeunes ? Il y a aussi l'incompréhension du processus où des questions s’élèvent : pourquoi ce n'est pas lui qui est sélectionné ? ou pourquoi c'est lui qui est sélectionné? Et, il y a aussi ces problèmes liés à notre environnement où il y a des jeunes qui sont passionnés dans un domaine entrepreneurial qui ont besoins des matériels et la logistique appropriés. Ainsi, comment faire pour booster leurs capacités, il faut trouver les formateurs qu'il faut. Mais, aujourd’hui, c'était un plaisir pour nous de former et d'accompagner ces jeunes de la première et deuxième cohorte venus de toutes les communes de la ville de Kinshasa. Ces derniers étaient marginalisés avant, mais ce n'est plus le cas aujourd'hui. Merci aux partenaires qui nous ont soutenus», a dit Richine Masengo Kapinga. Ce, avant de poursuivre : « Ceux qui sont dans la transformation par exemple, ces jeunes qui produisent des savons afin de venir répondre aux problèmes des personnes atteintes d'albinisme qui, sous notre soleil ardent, ne vivent pas pleinement leurs vies mais là c'est une réponse afin de ne plus importer mais plutôt de produire localement et faire confiance à ces jeunes entrepreneurs».
CUSO International est une organisation non gouvernementale active dans le secteur du développement international depuis sa création en 1961, qui a pour mission de contribuer à la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales en Afrique, en Asie, en Amérique latine et dans les Caraïbes. Dans le cadre de ses activités en RDC, CUSO International et ses partenaires de mise en œuvre met en œuvre le projet Talents Pluriels en vue d'améliorer une croissance économique sûre, inclusive et équitable pour les jeunes vulnérables et plus particulièrement les minorités sexuelles dans les villes de Bukavu, Kinshasa et Lubumbashi.
Ce projet de 4 ans, soit de 2021 à 2025, est financé par l'agence suédoise de coopération internationale au développement et les affaires mondiales de Canada.
Côté gouvernement congolais, le Directeur général Adjoint de l'Agence Nationale de Développement de l’Entrepreneuriat Congolais (ANADEC), M. Mathieu Tshimbumbu Muboyayi, a rassuré que CUSO International est un partenaire de l’ANADEC au niveau de la qualité de la formation et au niveau de la formalisation des entrepreneurs. Il a félicité la qualité des projets que les jeunes formés par CUSO International ont eu à présenter pour le bonheur des congolaises et congolais.
Il convient de signaler que cette cérémonie a connu la présence du Représentant régional de CUSO International.