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Pour des élections crédibles en RDC, Les Evêques catholiques des USA maintiennent la pression sur l’Administration Biden

Le clergé des Etats-Unis d’Amérique prend position sur le processus électoral en République démocratique du Congo. Face à l’évidence de la tenue des élections dans le délai constitutionnel, le Comité sur la justice internationale et la paix de la Conférence des évêques catholiques des États-Unis d'Amérique, tente d’arrêter la machine en appelant le secrétaire d’Etat américain, Anthony Blinken, à œuvrer pour les élections crédibles en RDC.

Pour des élections crédibles en RDC, Les Evêques catholiques des USA maintiennent la pression sur l’Administration Biden
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CENI : les membres de la Voix et leadership des femmes appelées à plaider pour une présence plus accrue de la gent féminine dans les partis politiques

Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu mardi 8 août 2023, avec une délégation de la Voix et leadership des femmes, un groupe financé par l’ambassade du Canada, géré et coordonné par le Centre Carter. Cette délégation était conduite par la Présidente de son Conseil d'administration, Mme Marie-Madeleine Kalala. La plus haute hiérarchie de la Centrale électorale a prêté une oreille attentive aux différentes questions soulevées par les composantes de cette structure en y apportant des réponses appropriées. Denis Kadima Kazadi les a encouragées à plaider pour une présence plus accrue des femmes dans les partis politiques. Ce qui constitue, a-t-il indiqué, un avantage pour les formations politiques notamment, sur le plan de la loi électorale.
«Nous sommes venues voir le Président de la CENI, Denis Kadima, pour évoquer de la maximisation de la présence des femmes dans la compétition électorale ainsi que la sécurisation des dossiers des femmes et de celles qui sont candidates. Nous avons été honorées des échanges que nous avons eus avec le numéro un de la Centrale électorale qui s’est appliqué volontiers à répondre à nos différentes questions de façon positive. Au sujet de la sécurisation des dossiers, il nous a fait savoir qu’elle ne dépend pas seulement de la CENI, mais d’autres institutions de la République. Nous sommes totalement satisfaites de cet entretien allant dans le sens de nos aspirations et nous a encouragées à en parler au sein des partis politiques pour qu’il y ait plus de femmes dans les listes parce que c’est un avantage pour les formations politiques selon la nouvelle loi électorale », a souligné Léonie Kandolo Omoyi, vice-présidente du Conseil d'administration de cette organisation.
La Voix et leadership des femmes vise à accroître la jouissance des droits fondamentaux des femmes et des filles et à faire progresser l’égalité entre les sexes en République démocratique du Congo.
MB

CENI : les membres de la Voix et leadership des femmes appelées à plaider pour une présence plus accrue de la gent féminine dans les partis politiques
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A la bienveillante attention de nos 74 Chefs des Groupements de Bagata (2)

Sa Majesté Jean-Paul Moka
*Les ressortissants du territoire de Bagata sollicitent votre implication dans le processus électoral en cours. Nous sommes l'un des territoires ruraux au pays qui connaît un déclin sur de nombreux terrains. Cette situation déplorable est bien illustrée par l’expression éloquente de désespoir " territoire abandonné".
Le mot le plus répété " beto mawa" est le signe le plus visible, l'absence de leadership et de vision.
L'heure a sonné d'en finir avec le mimétisme, l'attitude attentiste, défaitiste, sinon fataliste d'un destin dit " imposé ".
Comment sommes-nous arrivés là où nous sommes aujourd'hui ? ET comment nous en sortir ?
Les chefs de groupements doivent être des protagonistes puissants de l'histoire qui se construit sur leur Sol. Les expériences et les expertises qui ont inspirées l'essor ou la prospérité des communautés locales ailleurs révèlent que :
- lorsqu'on ne s'occupe pas de politique, elle vous joue le mauvais tour de s'occuper de vous ; alors d'autres le font pour vous et à vos dépens.
- Un sage l'a si bien dit : " nous ne jugeons pas mais, un citoyen qui ne s'occupe pas de politique n'est pas un citoyen tranquille, mais un citoyen inutile." Donc, le citoyen, fut-il chef, est celui qui participe dans l'élaboration d'un monde soutenable et désirable... Vous avez beau ne pas vous occuper de politique, la politique s'occupe de vous tout de même, tout n'est pas politique, mais la politique s'intéresse à tout, et tout fait social est politisable.
Si cela est vrai, chaque chef de groupement doit avoir un œil regardant, occuper le terrain pour résister et garder un pied dans la politique, même si celle-ci vous révulse. Pour amorcer des changements dans un système social, il faut un leader avec une vision, il faut aussi la formation et l'information.
Il n'est pas pensable d'amorcer des changements dans le système politique, économique, administratif ou social quand la population n'a pas une conscience claire de sa situation réelle actuelle ou quand elle patauge dans le marécage de l'ignorance.
C'est pourquoi, nous vous invitons à adhérer à l'esprit du nouveau leadership, incarné par l'Altesse Royal, Sa Majesté Moka Jean Paul, et à participer à la conscientisation de la population, afin d'assurer le renouveau dans le territoire
Voici un VADE MECUM qui nous permet d'atteindre cet objectif et d'envisager l'avenir avec optimisme et enthousiasme, dans un esprit de changement.
En guise de conclusion, nous devons retenir que dans le contexte actuel, le moyen de la puissance, c'est la connaissance, c'est-à-dire, la possession de l'information. On ne peut pas concevoir un quelconque changement avec une population ignorante. Ce qui nous manque ou notre vrai problème est que nous ne sommes pas unis et nous sommes comme " des troupeaux sans berger."
Si, nous acceptons cette donnée de base, nous devons par conséquent travailler, collaborer avec la vision de son Altesse Royal, son Excellence Moka Jean Paul, afin de répondre aux aspirations profondes de nos populations .
Tous les hommes meurent couchés mais, la plupart meurent pour avoir vécu couchés, dit un adage..
Réveillez-vous, l'heure est à présent à la sensibilisation... Car la sensibilisation est la conséquence de l'appréhension du problème...
Dans l'histoire de l'humanité, quand le problème est connu, les origines et les causes également, il reste à trouver un remède ... Il est dans le vade-mecum !
Les cerveaux de la Cour Royale de Bagata (Dynastie Binkie)
Le Doyen Honoré Mukoko, Professeur Pini Pini Nsasay, Professeur Florent Gabati, le jeune premier Fofana Mukubi, le Pasteur Isaac Casy.

A la bienveillante attention de nos 74 Chefs des Groupements de Bagata (2)
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Invité Afrique sur Rfi , Achille Mbembe : ‘’Les coups d'Etat sont l'expression d'un « basculement » historique et démographique’’

En Afrique de l'Ouest, les coups d'Etat se succèdent, avec le dernier en date, celui au Niger le 26 juillet. De quoi sont-ils le symptôme ? Et quel sens donner à cette multiplication de coups d'État dans les pays sahéliens ? Entretien avec Achille Mbembe, chercheur camerounais et professeur d'histoire et de science politique à l'université du Witwatersrand à Johannesburg.

 

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Le colonel-major Amadou Abdramane et neuf autres putschistes s'expriment à la télévision nationale nigérienne, le 26 juillet 2023.
RFI : Achille Mbembe, les coups d'Etat se succèdent en Afrique de l'Ouest avec le dernier en date à Niamey, au Niger. De quoi sont-ils d'après vous le symptôme ?
Achille Mbembe : Je crois que ces coups d’Etat sont l’expression d’un grand basculement. Le cycle historique, qui avait été ouvert au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, qui avait conduit à une décolonisation incomplète, ce cycle historique est terminé. L’Afrique est en train de rentrer dans une autre période de son histoire, une période qui sera longue et qui entraînera d’énormes bouleversements. Qu’est-ce qu’il en sortira ? Il est très difficile pour le moment de le savoir.
Vous êtes sévères vis-à-vis d'un certain panafricanisme qui appelle aujourd'hui au renversement des régimes y compris démocratiques.
C'est ce que j'appelle, non pas le panafricanisme, mais le « néosouverainisme ». Le néosouverainisme est une vision appauvrie de ce qu'a été le panafricanisme historique, qui était à la fois une pensée de la liberté et de la démocratie et une pensée de la justice universelle et de la solidarité internationale. Or le néo-souverainisme aujourd'hui se caractérise, en particulier, non pas par un désir d'histoire - c'est-à-dire, de maîtrise de soi et de responsabilité devant soi-même et le monde -, il se caractérise plutôt par un désir de substitution d'un maître par un autre. Et dans ce sens, il s'agit davantage d'un fantasme que d'une idéologie propice à la libération du continent.
En Afrique plus de 60% de la population a moins de 25 ans, et il y a une vraie rupture entre les générations, que vous soulignez. Et c’est une des raisons pour vous de ces crises ?
C’est une raison fondamentale. L’imbrication des conflits de classe parce que les inégalités n’ont cessé de se creuser, des conflits de genre parce qu’il y a une révolution invisible des femmes en cours en Afrique, et des conflits de générations. Et le basculement démographique du continent fait peur bien entendu, pas seulement à la France, mais au reste de l’Europe. Et c’est elle qui est au fondement des politiques anti-migratoires lesquelles visent à transformer le continent en une double prison. Je pense qu’il s’agit là de choix désastreux qui, sur le court terme, se paieront cash par une aggravation de ce que l’on appelle avec un terme paresseux, à mon avis, le sentiment anti-français en Afrique.
La France dans ce contexte est présentée comme la principale cause des maux que connaît l'Afrique francophone. Dans quelle mesure cette accusation vous semble-t-elle fondée ?
Elle n’est pas fondée. Aujourd’hui, la France ne décide pas de tout, même pas dans ses anciennes colonies. Il faut sortir justement de cette logique du bouc émissaire qui consiste à rejeter sur l’étranger la plupart de nos propres contradictions. Évidemment, il y a des choix qui ont été faits par la France au sortir de la colonisation qui se sont avérés désastreux. À cause, je dirais, de la place démesurée qu’occupe le complexe sécuritaro-militaire français, lequel a de l’Afrique une vision phobogénique dans laquelle l’Afrique est perçue comme un continent à risques, qui présente des dangers à la fois pour lui-même et pour ses voisins européens. Ce tropisme martial a conduit effectivement à des choix politiques désastreux qui n’ont, de toutes les façons, profité qu’aux forces du chaos et de la prédation. Donc, bien plus que le chiffon rouge, russe ou chinois, ces choix sont responsables de la défaite morale intellectuelle et politique de la France en Afrique aujourd’hui.
Donc, la France doit abandonner ses bases en Afrique ?
Le temps est compté. Et toutes sortes d’accélérations sont à prévoir parce que l’Afrique est rentrée dans un autre cycle historique. Seuls ceux qui l’ont compris auront une chance de peser sur son avenir.
Pour revenir au putsch au Niger, la communauté des États d'Afrique de l'Ouest fait le pari, pour revenir au régime du président Mohamed Bazoum, des sanctions et de la menace d'intervention militaire au Niger. Qu’en dites-vous ?
La diplomatie semble avoir perdu sa place et son statut. Que l’on en soit arrivé à penser que tout conflit est soluble dans la guerre et les tensions économiques, je crois que tout cela témoigne de la pauvreté anthropologique de notre époque. Sur le long terme, la priorité en Afrique doit porter sur la démilitarisation de tous les aspects de la vie politique, économique, sociale et culturelle. Et pour y parvenir, il faut investir massivement dans la prévention des conflits, dans le renforcement des institutions de médiation, dans le dialogue civique et constitutionnel. Une démocratie durable ne prendra pas racine à coups de bazookas.
Rfi
*(Titre revu à La Pros).

Invité Afrique sur Rfi , Achille Mbembe : ‘’Les coups d'Etat sont l'expression d'un « basculement » historique et démographique’’
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