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Un sit-in devant le Ministère de la Justice , Stanis Bujakera : le RAJEC réclame sa libération !

 


Mémorandum à l’attention du Ministre de la Justice et Garde des Sceaux
*Le Rassemblement des journalistes pour l'émergence du Congo (RAJEC), à l’instar d'autres organisations de défense de la liberté de la presse et des droits humains, dénonce le martyre que vit le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala depuis son arrestation.
Cueilli par les services de sécurité le 8 septembre aux alentours de 21 heures alors qu'il devait se rendre à Lubumbashi, le journaliste Stanis Bujakera Tshiamala a vu ses outils de travail (ordinateur et téléphones portables) confisqués, sans qu’il ne soit aucune fois invité par la justice.
Il est étonnement poursuivi pour un article de Jeune Afrique dont il n’est pas l’auteur.
Après avoir été entendu 72heures par la commission d’enquête sur l’assassinat de Chérubin Okende, il sera malheureusement envoyé au parquet.
Des conditions carcérales exécrables au cachot du parquet de la Gombe, ce père de famille croupit aujourd’hui à la prison centrale de Makala et va passer ce jour sa 12ème nuit en détention.
Contraint de dévoiler sa source, le journaliste a subi une énorme pression des magistrats et autres enquêteurs membres de la Commission Okende en violation de l’article 95 de la nouvelle loi sur la liberté de la presse qui stipule que « les professionnels des médias ont le droit d’accéder à toutes les sources d’informations publiques et celles privées d’intérêt public. Ils ne peuvent divulguer leur source d’informations ».
Contre toute attente, un autre grief, à défaut pour le magistrat instructeur de trouver les charges, pourrait lui être imputé. De plus en plus, on insinue le faux en écriture.
Pour le RAJEC, ce sont des manœuvres tendant à aggraver le cas Bujakera et à criminaliser le travail des journalistes.
Pire que tout, ceux qui ont confisqué ses deux téléphones portables et son ordinateur, ont tenté à plusieurs reprises de désactiver son compte X (ex-Twitter) démontrant ouvertement l’acharnement et le harcèlement dont il fait l’objet.
Pour nous RAJEC, cette affaire collée à cet infatigable chasseur d'informations est une parfaite illustration de la traque lancée contre les journalistes que nous sommes.
A haute voix, le RAJEC exige la libération immédiate et sans condition du journaliste Stanis Bujakera qui, au regard de la loi, n'a commis aucune faute professionnelle.
En outre, nous dénonçons les poursuites judiciaires dont les journalistes sont actuellement victimes dans notre pays, preuve d’une tentative autocratique de réduire au silence toutes les voix dissonantes et d’empêcher les journalistes indépendants d’exercer librement leur métier.
Depuis quelques semaines, le RAJEC a recensé plusieurs cas d’intimidations, d’agressions, de menaces de mort et même l’assassinat d’un journaliste :
A Goma, capitale du Nord-Kivu, le journaliste Papy Okito Teme, éditeur du journal Echo d’Opinions, croupit présentement au cachot de l’ANR (Agence nationale de renseignements) après son interpellation par les éléments de la Garde républicaine.
Nous avons été alertés depuis la ville volcanique de Goma de l’assassinat crapuleux, en date du 17 septembre 2023, du reporter photographe Albert Kabuyaya Malemo, membre actif de l’Association des journalistes sportifs du Congo.
A Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, le journaliste Pascal Kamanzi risque plus de 5 ans de prison à la suite d’une plainte d’un politicien local.
A Kinshasa, l’affaire du journaliste Gauthier Sey, poursuivi par un musicien, prend une tournure inquiétante.
Ce tableau en dit long sur le climat délétère au pays à trois mois des élections alors que sans une presse libre, rien ne garantit un processus électoral transparent.
Ainsi, nous demandons aux autorités compétentes :
✓de laisser les professionnels des médias travailler librement et en toute sécurité ;
✓de prendre toutes les mesures nécessaires pour changer de cet état des choses ;
✓de libérer immédiatement et sans condition les journalistes Stanis Bujakera et Papy Okito ;
✓de respecter la procédure en cas de tout autre éventuel cas de conflit entre un journaliste et la Loi.
Nos pensées vont également à tous ces vaillants chevaliers de la plume et du micro qui ont perdu la vie dans l’exercice de la noble mission d'informer.
Pour le comité du RAJEC,
Edmond Izuba
Porte-parole

 

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Après le RAJEC , Stanis Bujakera : le Collectif des Journalistes Patriotes projette un sit-in pour un appel au sens de responsabilité

*Le Collectif des Journalistes Patriotes a appris avec tant d'amertume l'arrestation du confrère Bujakera Tshiamala Stanis par la justice congolaise, qui l'accuse d'une propagation de faux bruits et diffusion de fausses informations.
Après avoir remonté à la genèse de cette action judiciaire contre le professionnel de média, le collectif des journalistes patriotes a finalement compris que le journaliste a commis une faute professionnelle.
A cet effet, le Collectif des journalistes demande à la Justice congolaise de ne pas céder à la pression de certains journalistes manipulés, qui ont perdu depuis un moment le sens de responsabilité dans leur traitement des informations ; Sur ce, le CJP exhorte la Justice congolaise à juger, comme tout citoyen, tout journaliste qui violerait les lois de la République au nom de la fameuse liberté d'expression, qui, malheureusement devient un des éléments de déstabilisation de la République.
Par ailleurs, le CJP convie les professionnels des médias et /ou organisations des journalistes à s'humilier et présenter des excuses à la République compte tenu de cet acte commis intentionnellement qui pouvait être évité par monsieur Bujakera Tshiamala Stanis ; un acte qui ternit l'image de la presse congolaise, en lieu et place de proliférer des chantages inutiles, dans le but de plaire à un camp bien connu par l'opinion.
Par la suite, le CJP s'engage à promouvoir le CHANGEMENT DE NARRATIF constaté en RDC et rappelle aux autres professionnels de médias nationaux et internationaux qu'aucun Etat au monde, démocratique ou dictatorial n'admettra que son appareil sécuritaire soit discrédité par la diffusion d'une série désinformations.
Pour clore, le Collectif des journalistes patriotes projette l'organisation d'un Sit-in d'encouragement aux professionnels des médias qui font leur travail dans les règles de l'art et à l'appareil judiciaire, et invite tous les journalistes à prendre part.
Pour le Collectif des journalistes patriotes,
Christophe N'kashama
Guyvenant Misenge

 

Après le RAJEC , Stanis Bujakera : le Collectif des Journalistes Patriotes projette un sit-in pour un appel au sens de responsabilité
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CENI : Denis Kadima sensibilise les Regroupements et Partis politiques pour l’éducation électorale des militants

*Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, a invité les mandataires des partis et regroupements politiques à s'impliquer davantage dans le civisme électoral de leurs électeurs pour une large inclusivité du processus électoral. C’était au cours du cadre de concertation organisé avec cette composante, à la salle de spectacles du Palais du peuple. Accompagné des membres du Bureau et de la plénière de la CENI, Denis Kadima a rappelé à l’assistance, le caractère irréversible des élections de décembre 2023.
«La CENI poursuit les préparatifs des élections du 20 décembre 2023 conformément à son calendrier électoral. Elle a convoqué le 1er septembre dernier l’électorat pour l’élection présidentielle et le 8 septembre procédé à l'ouverture du Bureau de Réception et de Traitement des candidatures à cette même élection. Aujourd'hui, la CENI met à votre disposition les éléments d’information susceptibles de vous aider à mieux préparer les étapes suivantes du processus. Nos experts vont vous parler des sujets importants mais surtout du Dispositif Electronique de Vote (DEV) », a-t-il indiqué.
Et de renchérir : « Nous allons tout au long de ce cadre de concertation vous encourager à vous impliquer dans l'éducation électorale de vos militants. Cela bien entendu, sans vous engager dans une campagne électorale. Je dois reconnaître que nous avons connu un retard dans la publication de la liste définitive des candidats députés nationaux et des candidats députés provinciaux ainsi que les conseillers communaux. Plusieurs raisons expliquent cette situation. Cependant, j’aimerais rassurer les représentants des partis et regroupements politiques qui sont les premiers bénéficiaires du travail de la CENI, que ce report n’engendre aucune conséquence grave sur le calendrier électoral ».
De son côté, le deuxième Vice-président, Didi MANARA LINGA, a mis l'accent sur la détermination de la CENI à respecter le délai calendaire avant de revenir sur les différentes matières du jour.
« Les membres de l'assemblée plénière de la CENI ici présents, ainsi que les cadres et agents de l'administration électorale de notre pays ne ménagent aucun effort pour vous apporter les informations nécessaires, en vue de vous préparer à affronter les échéances électorales qui pointent à l'horizon. Dans exactement 60 jours, vous serez en campagne électorale. Les exposés de ce jour portent sur les étapes opérationnelles du processus électoral qui vont nous amener à l'organisation des scrutins combinés présidentiel, législatif national, députation provinciale et l'élection communale. Les intervenants vont, à coup sûr, éclairer votre lanterne pour une prise de conscience de l'effectivité de la tenue des élections dans le délai constitutionnel », a souligné Didi Manara Linga.
Par la suite, les participants ont suivi avec une attention soutenue les explications des experts de la CENI concernant le concept des listes électorales, la cartographie des bureaux de vote, les accréditations des témoins, des observateurs et des journalistes, ainsi que le processus de vote et de dépouillement y compris la notion du seuil légal de représentativité et de l'utilisation du Dispositif Électronique de Vote (DEV).
Au bout du compte, la partie interactive a éclairé la lanterne de l’assistance au regard de différentes préoccupations soulevées. Toutes les préoccupations des participants ont été rencontrées à l’issue de cette activité.
La Pros.

 

 

CENI : Denis Kadima sensibilise les Regroupements et Partis politiques pour l’éducation électorale des militants
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Jean-Marie Ntantu-Mey invite les intellectuels à réfléchir pour le pays , RDC : ‘‘Une industrie lourde de plus de 1500 partis politiques en lieu et place des industries d’agriculture…’’

Le Bureau d’action et d’éveil culturel à l’éducation (BAC) a organisé le samedi 16 septembre, au Lycée Mpiko de Lemba, une conférence autour du thème «Que faire pour que l’intellectuel congolais mène une vie digne et décente sans nécessairement créer ni intégrer un parti politique»
Devant un parterre de participants, les orateurs du jour, au nombre de trois, ont touché des aspects liés à la vie d’un intellectuel et la situation actuelle de la RDC.
Cette initiative part, selon Ntantu-Mey, de la situation décadente du pays où cohabitent plus de partis politiques que d’industries. «Ayant constaté avec beaucoup de tristesse et des sentiments mêlés de révolte que le pays est envahi par une industrie lourde de plus de 1500 partis politiques en lieu et place des industries d’agriculture, d’alimentation, de la cimenterie, de l’éduction, et autres», s’est-il plaint.
Cette conférence a réuni donc des écrivains, des intellectuels, et des têtes pensantes pour réfléchir sur le thème.
«Il n’est pas normal que l’enseignant puisse pleurer avant de toucher son salaire, lui qui a formé tout le monde ; de même que les magistrats, les médecins, etc. On ne peut pas dans un pays qui se respecte voir tous les jeunes courir pour être candidat député provincial ou national. Lla politique ne peut pas être le seul emploi. Il n’est pas normal qu’après que nous ayons combattu le parti Etat, 33 ans après, que le parti Etat revient au galop au point que quelque soit votre niveau, si vous n’avez pas le soutien d’un membre d’un parti politique voire même biologique de ceux qui sont au pouvoir, vous n’avez pas d’emploi ni de promotion. Le Bac est pour la complémentarité, qu’il y ait d’un côté les politiques et d’autre part les technocrates, l’élite intellectuelle. Que personne ne prenne l’autre en otage. C’est malheureux que tous les jeunes soient candidats. Les dirigeants ne doivent pas croire que c’est eux l’Etat, l’opposition ne doit pas non plus croire que c’est elle le peuple et que le pouvoir c’est le diable. Nous sommes heureux qu’il y ait la démocratie mais nous voulons une démocratie vraie, avec transparence te responsabilité. », S’est exclamé Jean-Marie Ntantu-Mey.
Il a ainsi invité tous ceux qui voudraient réfléchir avec le BAC de les rejoindre chaque dimanche et lundi au centre culturel congolais Kiese Meyi.
Mme Fêté Kimpiobi, deuxième intervenante, écrivaine de son état, a insisté sur le fait qu’un intellectuel doit mener des analyses visant à faire avancer la société. Elle a rappelé que l’intellectuel doit en premier lieu chercher la connaissance et l’expérience dans un domaine donné pour pouvoir y apporter des innovations et non le gain facile.
Enfin, le dramaturge et metteur en scène Cheik Fita a, quant à lui, encouragé les intellectuels à ne pas être inactifs. «Les intellectuels doivent prendre des initiatives ; il est capable de vivre de son intelligence», a-t-il conseillé.
Déborah Nitu

Jean-Marie Ntantu-Mey invite les intellectuels à réfléchir pour le pays , RDC : ‘‘Une industrie lourde de plus de 1500 partis politiques en lieu et place des industries d’agriculture…’’
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Construction du corridor entre la Zambie, la RDC et l’Angola : Les Etats-Unis et l’Union européenne prêts à soutenir

Dans une déclaration commune du 9 septembre, l’Union européenne et les Etats-Unis ont annoncé leur soutien dans la matérialisation du projet portant développement du corridor transafricain reliant le sud de la RDC et le nord-ouest de la Zambie aux marchés commerciaux régionaux et mondiaux via le port de Lobito, en Angola.
Cette déclaration faite en marge de la réunion du partenariat pour les infrastructures et les investissements mondiaux (PGII) organisée à l'occasion du G20 en Inde, est le fruit de l’engagement pris par la RDC, la Zambie et l’Angola à s’adonner au développement de ce corridor qui permettra, entre autres, de libérer l’énorme potentiel de cette région.
Pour accélérer ce projet de partenariat, l’UE et les Etats-Unis vont lancer des études de faisabilité concernant une nouvelle ligne ferroviaire entre la Zambie et l’Angola, un modèle qui pourrait être reproduit dans d’autres corridors stratégiques dans le monde entier. Ladite ligne sera construite entre la Zambie et Lobito, via l'est de l'Angola et le nord de la Zambie.
Cette initiative s'inscrit dans le cadre du prolongement du soutien initial apporté par les États-Unis à la remise en état du tronçon ferroviaire reliant le port de Lobito, en Angola, à la République démocratique du Congo.
Aussi, ce partenariat visant la modernisation des infrastructures critiques dans toute l’Afrique subsaharienne associera les ressources financières et l’aspect technique : «Le partenariat associera des ressources financières et un savoir-faire technique en vue d'accélérer le développement du corridor transafricain notamment, des investissements dans l'accès au numérique et les chaînes de valeur agricole qui renforceront la compétitivité régionale. Cette annonce montre que la stratégie «Global Gateway» et le PGII fonctionnent, en réunissant des partenaires pour financer des projets de plusieurs milliards de dollars qui contribueront à créer des emplois à l'échelle locale, à réduire l'empreinte carbone et à faire progresser les économies locales.»
En outre, les avantages de ce corridor sont multiples : «Ce corridor renforcera les possibilités d'exportation de la Zambie, de l'Angola et de la RDC, améliorera la circulation des marchandises dans la région et favorisera la mobilité des citoyens. En réduisant sensiblement la durée moyenne du transport, la nouvelle ligne ferroviaire réduira les coûts logistiques et l'empreinte carbone des exportations de métaux, de marchandises agricoles et d'autres produits, ainsi que de l'exploitation future d'éventuels nouveaux gisements».
L'Union européenne et les États-Unis envisagent d'étudier les possibilités de coopération dans trois domaines spécifiques: les investissements dans les infrastructures de transport, les mesures visant à faciliter le commerce, le développement économique et le transit et le soutien aux secteurs connexes afin d'alimenter une croissance économique inclusive et durable et des investissements en capital à plus long terme en Angola, en Zambie et en RDC.
Il s'agit de développer des projets d'énergies propres afin d'accroître l'approvisionnement en électricité des communautés environnantes, de soutenir des investissements diversifiés dans les chaînes d'approvisionnement en minerais critiques et en énergies propres, d'étendre l'accès au numérique, de développer les chaînes de valeur agricoles afin d'améliorer la production alimentaire locale pour la population de la région qui est en pleine expansion et de lutter contre l'insécurité alimentaire mondiale, ainsi que de mieux former la main-d’œuvre locale, de soutenir les petites et moyennes entreprises et de diversifier l'économie.
La Pros.

 

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Processus électoral , Les Etats-Unis pour des élections inclusives, pacifiques et transparentes en RDC

Dans leur déclaration faite, il y a de cela quelques deux jours au regard du processus électoral en République Démocratique du Congo, les Etats-Unis notent avec satisfaction les efforts des parties prenantes à ce processus qui, à les en croire, évolue bon train. C’est à cet effet qu’ils demandent à toutes les forces vives de la RDC de s’approprier ce grand rendez-vous qu’elles ont avec l’histoire, en participant nombreuses à la bonne marche du processus.

Ils félicitent la CENI pour son attachement à son calendrier et son engagement à mener au bon port la mission lui dévolue, celle de faire mettre en places de nouveaux mandats représentatifs sur la scène politique congolaise.

Pendant ce temps, les Etats-Unis sont dans l’expectative de voir la centrale électorale congolaise publier au plus vite les listes et la cartographie électorale ainsi que les informations budgétaires dans le sens pour elle de faire preuve à la fois de transparence et de responsabilité.

Le pays de l’oncle Sam souhaite pour la RDC une démocratie basée sur la protection des droits humains tels que la liberté d’expression, la liberté des réunions ainsi que le droit de circulation.

A cet effet, il exhorte le gouvernement congolais à faire usage de tous les moyens nécessaires qui garantissent des conditions équitables au bénéfice de tous les congolais ainsi qu’à respecter les procédures légales et le droit à un procès équitable pour les détenus. C’est à la lumière de ce qui vient d’être dit qu’il note avec inquiétude les rapports d’attaques physiques perpétrées par la gent au pouvoir contre certaines personnalités politiques, des procédures judiciaires politisées et des détentions arbitraires susceptibles de réajuster à la baisse les opportunités en faveur des candidats et saper en même temps la confiance du public en la capacité du pouvoir en exercice à organiser les élections libres, équitables et pacifiques. Sur le plan de l’inclusivité de ces dernières, il condamne les tentatives de marginalisation des femmes candidates ainsi que les discours de haine qui ne cessent de semer la confusion durant cette période pré-électorale.

Somme toute, les Etats-Unis réitèrent leur soutien à la République Démocratique du Congo et soulignent le caractère crucial de l’opportunité que doit saisir la RDC de raidir ses acquis démocratiques devant lui servir de socle à la construction d’un avenir plus que prospère.

Saint-Germain Ebengo

 

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CENI : l’équipe technique de la Maison des élections participe en session de formation de renforcement des capacités dans les matières électorales

Ce jeudi 14 septembre 2023, le Rapporteur Adjoint de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Paul Muhindo, a lancé, à la Maison des élections située sur 54, avenue Kolwezi à Gombe, la session de formation de renforcement des capacités dans les matières électorales. Pendant trois jours, les experts électoraux de la CENI vont outiller l’équipe technique de la Maison des élections sur les missions et les approches pour son fonctionnement optimal. Au bout du compte, les bénéficiaires de cette formation devront maitriser les contours du cycle électoral et produire les outils techniques pour assurer la communication et la sensibilisation sur le déroulement du processus en cours.
Dans son mot de circonstance, le Rapporteur Adjoint de la CENI est revenu sur la mission essentielle de la Maison des élections, mettant un accent particulier sur les atouts de son personnel. « Il est important d’indiquer que la Maison des élections est, au vrai sens du mot, un espace pour la promotion de la démocratie. Raison pour laquelle, elle est ouverte pour recevoir toutes les parties prenantes voulant recueillir les bonnes informations sur l’organisation des élections dans notre pays. De ce fait, il s’avère impérieux que les gens qui y travaillent soient suffisamment outillés pour accomplir convenablement la tâche qui leur incombe. C’est-à-dire ils doivent maitriser les questions électorales, avoir une connaissance approfondie de la loi organique et les informations actualisées sur l’évolution du processus en cours », a indiqué Paul Muhindo.
Avant de conclure : « Cet atelier est initié par le deuxième Vice-président, Didi MANARA LINGA, pour la mise à jour de l’équipe qui y travaille de manière à bien informer et renseigner le public sur le travail qu’effectue la CENI. J’invite les participants à l’assiduité tout au long de cette formation afin d’assimiler les connaissances qui seront rendues disponibles pendant ces trois jours de formation ».
Ces ateliers de formation permettront aux bénéficiaires de : Connaître les missions et les approches de la Maison des Elections ; Comprendre les contours du cycle électoral ; produire les outils techniques pour assurer la communication et la sensibilisation ; Acquérir les outils pour faire le reporting et des rapports thématiques en relation avec le processus électoral ; Maîtriser les compétences à faire valoir pour la mobilisation sociale et la communication des électeurs.
Les organisateurs veulent à ce qu’à la fin de cette formation, l'équipe technique maîtrise les missions et les approches de la Maison des Elections ; l’équipe technique dispose d’une méthodologie appropriée pour faire l’analyse du cycle électoral et comprendre le rôle des acteurs du processus électoral ; L’équipe technique se constitue en un corps des personnes ressources dotées d'aptitudes techniques ; l’équipe technique élabore des rapports d'activités incluant l'évaluation... ; l’équipe technique assure la gestion journalière ;Les personnes ressources élaborent des guides et supports de sensibilisation.
La Pros.

CENI : l’équipe technique de la Maison des élections participe en session de formation de renforcement des capacités dans les matières électorales
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Lancement de la formation de la 5ème promotion des inspecteurs,PNC : Patience Mushid Yav appelle à plus d’assiduité, de discipline et d’abnégation

Dans le cadre de la réforme de la police nationale congolaise (PNC), l’inspection Générale de la PNC, en collaboration avec ses partenaires techniques et financiers, organise la formation de la 5ème promotion des inspecteurs de l’inspection Générale de la Police Nationale Congolaise. Pour l’occasion, Patience Mushid Yav, Inspecteur Général de la PNC, a appelé les policiers retenus à plus d’assiduité, de discipline et d’abnégation lors de la formation. La cérémonie du lancement a eu lieu le lundi 18 septembre 2023 dans la salle du Ministère des Affaires Etrangères, en présence de Norbert Yambayamba, Directeur de Cabinet du Vice-premier ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières ainsi que plusieurs autres invités.
Dans son discours, Patience Mushid Yav a indiqué que cette séance de formation, qui constitue la 5ème formation des inspecteurs, s’étendra sur un délai de trois mois sous sa propre supervision.
A l’en croire, ladite formation sera donnée par une panoplie de formateurs issus des excellentes institutions de l’Etat, sans oublier les partenaires technique et financier, partie prenante de la réforme de la police en RDC en l’occurrence : la MONUSCO, l’Union Européenne et le PNUD.
Pour cette première promotion sous son commandement, l’Inspecteur Général de la Police Nationale Congolaise veut apporter la rigueur, doter aux inspecteurs une capacité administrative et opérationnelle mais aussi faire appliquer les règlements, les directives et les instructions du gouvernement. ‘’Et surtout faciliter notre population à porter plaintes à l’inspection générale de la PNC afin de rééduquer de nouveau nos policiers’’, a ajouté l’inspecteur Général.
D’après lui, cette promotion ‘‘va nous aider à compléter la présence des antennes de l’Inspection Générale sur toute l’étendue de la RDC.
C’est dans ce contexte qu’il a exhorté aux apprenants venus de quatre coins du pays de faire preuve de discipline, d’assiduité et surtout d’abnégation pour bien assimiler toutes les matières contenues dans ce gros programme afin d’être à hauteur des tâches qui seront les leurs dans l’exercice de leurs fonctions en tant qu’inspecteur de police et ce, dans un plus proche avenir.
Le Général a, par ailleurs, rappelé que la mission principale de l’inspection générale de la police nationale congolaise consiste à veiller à l’application stricte des lois et règlements de politique phare des personnels de la police nationale et les instructions relatives au bon fonctionnement de celle-ci.
Ainsi, selon lui, l’accomplissement de ladite mission requière la mise en œuvre de quatre mécanismes, à savoir : le contrôle, l’audite, l’enquête et l’évaluation.
De son côté, Norbert Yambayamba, directeur de cabinet du Vice-premier ministre, Ministre de l’intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières s’est dit personnellement préoccupé par la bonne marche de la Police Nationale Congolaise où l'Inspection Générale est l'œil et l'oreille du Gouvernement pour la bonne gouvernance sécuritaire et administrative.
Car, d’après lui, elle est appelée à veiller à ce que chaque policier puisse appliquer strictement des lois et règlements de la République, les directives et instructions relatives au bon fonctionnement de la police nationale, levier par excellence de la réforme chèrement acquise.
C’est ainsi qu’il a imploré l’inspecteur Général de conduire cette session de formation de son personnel technique avec beaucoup de rigueur pour doter le pays d'un personnel exemplaire, efficace et consciencieux , responsable dans l'exercice de ses fonctions. Et de l'encadrer dans l'exécution de ses tâches, celles de servir le pays avec dévouement, loyauté et dignité. ‘’Vous êtes sans Ignorer que la redevabilité de la police est l'une des responsabilités dévolues à votre institution’’, a-t-il insisté.
Aux apprenants, il a rappelé qu’ils intègrent un corps d'élite qui exerce un sacerdoce, un métier noble qui leur fera honneur. A cet effet, ‘’ J'en appelle à votre conscience afin de faire votre la devise de l'Inspection Générale de la PNC que je cite : Fermeté, l’Intégrité et l’Impartialité’’.
‘’Le Gouvernement de la République attend de vous, des actions concrètes et idoines pour la matérialisation de la réforme dans tous ses aspects’’, a-t-il conclu.
Les deux personnalités ont profité de l’occasion pour rendre un vibrant hommage au président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, commandant suprême des forces armées de la RDC, qui ne ménage aucun effort pour que la RDC soit réellement un Etat de droit et que la police soit réellement professionnelle et respectueuse des droits fondamentaux de liberté publique.
Mais aussi au vice Premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité et Affaires Coutumières qui a facilité la tenue de cette formation qui s’inscrit dans le cadre de la coopération internationale du Gouvernement Congolais avec les partenaires techniques et financiers, partie prenante de la réforme de la police en RDC.
Nelly Somba

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Nord-Kivu : le Général-major Peter Cirimwami nommé Gouverneur intérimaire en remplacement de Constant Ndima !


Rappelé à Kinshasa après les évènements tragiques survenus dans la ville de Goma, causant mort d’hommes, le Général-major Constant Ndima, gouverneur militaire du Nord-Kivu est remplacé par son adjoint, le général-major Peter Cirimwani. Ce dernier assumera désormais le rôle de gouverneur intérimaire, a précisé une circulaire du ministère de la défense publié le samedi 16 septembre récent.
Le général-major Peter Cirimwami remplace donc Constant Ndima à la tête de la province du Nord-Kivu. Ce dernier est à Kinshasa depuis les événements malheureux survenus à Goma, le 30 août dernier, où les éléments de la garde républicaine ont tiré sur la population, faisant 51 morts. Selon le porte-parole du gouvernement, il a été rappelé à Kinshasa pour raison de ‘’consultation’’.
Même au commandement des opérations militaires dans cette partie de la RD. Congo en proie à la guerre d’agression rwandaise, c’est toujours lui, le général Peter qui récupère les arcanes. En attendant, aucun sort n’est jusque-là connu pour le désormais ancien gouverneur du Nord-Kivu.
Fidel Songo

 

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Nord-Kivu : Peter Kazadi à Goma pour la mise en œuvre des engagements pris !

Peter Kazadi, le Vice-premier ministre, ministre de l’intérieur et sécurité, est arrivé, ce lundi 18 septembre 2023 à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu. Il s'agit, selon lui, d'une mission d'itinérance à l'intérieur du pays. Le patron de la territoriale est rentré dans la zone orientale du pays pour la mise en œuvre complète des engagements pris par le gouvernement à travers la commission ministérielle qui a été dépêchée sur place au lendemain des événements malheureux survenus sur la ville en date du 30 août 2023 à la suite des manifestations anti MONUSCO.
Après la descente dernièrement de la délégation gouvernementale, il a été décidé, entre autres, que le gouvernement devrait prendre en charge les obsèques des victimes des bavures des hommes en uniformes.
Sur place, à son arrivée, le VPM de l’intérieur s’est rendu sur le lieu où les corps des victimes des événements de 30 août étaient exposés avant l’inhumation, pour des hommages officiels.
Lors de la récente mission à Goma, avec une délégation gouvernementale, le VPM Peter Kazadi avait notamment annoncé l'arrestation de quelques officiers de l'armée qui sont devant le tribunal militaire de garnison de Goma, deux autres suspendus et rappelés à Kinshasa pour le rôle joué dans la répression de la manifestation d'une secte mystico religieuse du Nord-Kivu. Le gouverneur militaire, le général Constant Ndima était rappelé à Kinshasa pour consultation.
Ce dernier, aux dernières nouvelles, a été remplacé au poste de Gouverneur et du commandant des opérations militaires dans le Nord-Kivu.
Fidel Songo

 

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