C’est fait ! La Commission électorale nationale indépendante (CENI) a une fois de plus confirmé la tenue des joutes électorales dans le délai Constitutionnel. Décidemment, le mot ‘’glissement’’ n'existe pas dans le vocabulaire de la CENI. Hier mardi 25 avril 2023, le deuxième Vice-président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Didi Manara a présidé le lancement des journées portes ouvertes en faveur des parties prenantes au processus électoral, au siège de la Centrale Électorale, situé sur le boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe, en l'absence du Président Denis Kadima empêché. Le VP 2 de la CENI a non seulement édifié les professionnels des médias sur le nettoyage du fichier électoral, il a aussi confirmé le rendez-vous du 20 décembre 2023, date des élections générales. La CENI n’a rien à cacher ! Bien avant le mot de Didi Manara, c’est le rapporteur de la CENI, Patricia Nseya qui, au nom des membres de la plénière, a souhaité la bienvenue aux hommes et femmes de la presse, concernés par cette première journée. « Pendant huit jours, la CENI veut dire aux parties prenantes qu'elle n'a rien à cacher. Les journées portes ouvertes connaîtront des moments d'échanges et de visite guidée des activités d'adjudication qui se déroulent au Centre national de traitement (CNT). Les représentants désignés par les parties prenantes sont autorisés à poser des questions et la CENI est disposée à y répondre dans le cadre du principe de la rédevabilité", a indiqué Patricia Nseya. A l’en croire, les activités d'adjudication pour lesquelles la CENI organise ces journées portes ouvertes sont prévues dans le calendrier électoral et sont censées être organisées du 15 avril au 14 mai 2023, en vue de la finalisation de la consolidation et du traitement des données collectées lors des opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs sur l'ensemble du territoire national. Fichier électoral fiable ! D'après Patricia Nseya, cet audit interne permet de détecter les doublons au niveau national pour rendre le fichier électoral fiable et pour respecter le principe de l'unicité de l'électeur : un électeur, une voix. Pour sa part, Didi Manara a rassuré les journalistes présents dans la salle Abbé Apollinaire Malumalu que la CENI tient à la transparence et à la crédibilité du processus en cours, voilà qui justifie l'organisation de ces journées portes ouvertes. Il a réitéré la volonté de la Centrale Électorale à organiser les élections le 20 décembre de cette année, conformément au calendrier électoral. « Que ceux qui rêvent qu'il n’y aura pas élections cette année, voient désormais les choses autrement. Je vous confirme qu'il y aura bel et bien élections le 20 décembre 2023 », martèle Didi Manara. La ceni s’attelle à organiser les élections générales qui doivent être transparentes, apaisées, inclusives. Pour ce faire, la presse a été appelé à être au courant de tout ce qui s’est passé. Pour sa part, Le Secrétaire Exécutif National (SEN), Totho Mabiku à quant à lui, circonscrit le contexte de l'organisation de ces activités qui dureront huit jours. Pour lui, la CENI tient à rassurer tout le monde de quelle manière se fait le nettoyage du fichier électoral. Les cas des doublons, d'enrôlement des mineurs et autres cas similaires sont détectés et élagués du fichier électoral. S'en est suivi la projection d'une vidéo qui montre le mode opératoire de détection des doublons et cas d'enrôlement des mineurs. La visite du centre national de traitement a précédé le jeu des questions et réponses. Au CNT, aucun téléphone ni caméra n'était autorité. Parmi les invités à ces journées portes ouvertes, il y a notamment les médias, les missions d’observation électorale, les organisations de la société civile, les partis politiques, les confessions religieuses, et les organismes du système des Nations Unies. D'après la centrale électorale, les ambassadeurs et les organisations non gouvernementales internationales, les membres du gouvernement, du Conseil supérieur de la magistrature, du Sénat, et de l’Assemblée nationale sont également conviés à ces assises. La journée de mercredi sera consacrée aux missions d'observation électorale. Merdi Bosengele
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a ouvert ce mardi 25 avril 2023, à Fleuve Congo Hôtel, le séminaire de renforcement des capacités des membres du gouvernement pour mener à bon port la vision du chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Le Chef des Warriors réunit, ainsi pendant deux jours, toute son équipe, la veille du deuxième anniversaire de sa validation par le parlement. Ledit séminaire sera ponctué de plusieurs exposés enrichissants, occasion de partager les informations et d'échanger les expériences des uns et les autres afin de consolider la cohésion au sein du Gouvernement et assurer l'exécution harmonieuse du programme gouvernemental de cette équipe appelée à apporter des réponses concrètes aux besoins de la population, dans un contexte préélectoral, avec en toile de fond un second mandat pour le chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Dans sa prise de parole, avant de déclarer ouvert le présent séminaire, le Premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a, avant toute chose, renouvelé ses remerciements et sa reconnaissance au Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour la confiance placée en sa personne et qui a décidé de la tenue de ce séminaire. S'adressant aux membres du Gouvernement, le Premier Ministre s'est exprimé en ces termes : "Ces assises, il convient de le dire, sont un moment important pour le Gouvernement car elles s'inscrivent dans le cadre du renforcement de capacités des membres de celui-ci, à travers les informations et les échanges fructueux eu égard aux expériences des uns et les autres. L'objectif poursuivi est la consolidation de la cohésion au sein du Gouvernement, afin d'assurer l'exécution harmonieuse du programme gouvernemental. C'est pour cette raison que le présent Séminaire à pour thème principal "Construire une cohésion efficace et créer une dynamique de changement par la culture de l'excellence et la gestion publique axée sur les résultats du programme gouvernemental." Le Chef du Gouvernement a dit espérer que les exposés qui seront présentés par différents intervenants mettront en évidence les principes et les règles qui garantissent la cohésion et l'exécution du Programme du Gouvernement. Le mot d'ouverture du Chef du Gouvernement a été suivi des exposés, notamment celui du Secrétaire général du Gouvernement qui a tourné autour de la cohésion, socle pour l'exécution du programme gouvernemental. Les différentes agences d'exécution du Programme de développement local des 145 territoires ont tour à tour présenté le niveau d'exécution des travaux sur le terrain. Il est important de souligner que les travaux vont se poursuivre demain dans la matinée avant la clôture qui sera faite par le président de la République dans la soirée. (LPM avec la Cellcom/Primature)
*C’est une matinée peu ordinaire qui a régné mardi 25 avril 2023 au siège social de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur Privé, ARSP en sigle, sur l’avenue de l’Equateur en pleine commune de la Gombe à Kinshasa. Tous les agents et cadres se sont mobilisés pour afficher des calicots de soutien à la direction générale ainsi qu’au Conseil d’administration. Il s’agit d’une action de grande envergure pour démontrer à tout le pays que l’actuel management jouit du plein soutien de tout le personnel de l’ARSP malgré les bruits propagés dans les réseaux sociaux par des inconnus qui ont envoyé des tracts sans nom ni signature en parlant sans qualité au nom du personnel. Dans une déclaration lue par Monsieur Jean Taty Nsungani, Directeur Provincial de l’ARSP/KONGO CENTRAL, les agents et cadres ont tous réaffirmé leur attachement à la Direction Générale et au Conseil d’Administration. Ci-dessous, l’intégralité du Mémorandum des Agents et cadres. Mémo des Cadres et Agents de l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, Arsp en sigle, adressé à Son Excellence M. le Président de la République, Chef de l'Etat Excellence Monsieur le président de la République, Chef de l’Etat, Nous, agents et cadres de l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé vous remercions pour la nomination des nouveaux mandataires au sein de notre établissement public, nomination qui vient concrétiser votre vision chère à savoir, celle de promouvoir une nouvelle classe moyenne véritablement congolaise mais avant toute chose , nous voulons exprimer notre profonde indignation de voir certaines personnes parler et agir avec mauvaise foi tendant à saboter les actions de l’actuel management sans mandat ni qualité au nom des agents de l’ARSP que nous sommes alors que depuis l’avènement dudit management, nous avons constaté une grande amélioration dans le travail avec des résultats positifs obtenus en 4 mois seulement dont voici quelques illustrations : -La vulgarisation effective de la loi N°17/01 du 08 février 2017 et ses mesures d'application qui a permis de faire connaître en quatre mois un établissement public qui existait pourtant depuis plus de 4 années avant. Ceci a permis à la population de connaître davantage cette structure destinée à servir à l'émergence d'une vraie classe moyenne congolaise et de s’approprier votre vision pour sa matérialisation sur toute l’étendue du territoire national ; -La finalisation avec succès du processus de formation des officiers de police judiciaire suivi de leur prestation de serment en prévision d'un contrôle de grande envergure dans toutes les entreprises principales opérant sur toute l’étendue du territoire national qui du reste fait peur aux différentes personnes impliquées dans le système maffieux au détriment de vrais sous-traitants congolais détenant au moins 51 % d’actions réelles dans les sociétés de Droit congolais ; - La mise en place d'un nouveau système de contrôle de l'identité des actionnaires des entreprises éligibles aux activités de la sous-traitance afin de lutter contre le phénomène de prête-nom qui a fait des congolais de simple marchepied aggravant de ce fait la pauvreté des congolais et ne contribuant pas au développement de la vraie classe moyenne congolaise selon votre vision ; - l'acquisition du premier lot et deuxième lot des véhicules pour le Charroi automobile de l'ARSP en vue de permettre aux contrôleurs d’exécuter leurs missions avec des moyens logistiques appropriés afin d’atteindre les objectifs attendus par toute la population congolaise ; - l’acquisition des kits informatiques et télévisioconférences pour améliorer les conditions de travail et garder le contact permanent entre la direction générale et les directions provinciales ; - la rigueur dans la gestion de l'établissement qui a permis de doubler les redevances avec comme conséquence logique, l'amélioration des conditions de vie et de travail des agents ; -la signature des protocoles d’accord avec les Ministères concernés par la sous-traitance en vue de faciliter la mise en œuvre de la Loi sur la sous-traitance dans les secteurs autres que celui des mines qui jadis échappaient à cette loi de sorte que la population congolaise en tire profit après l’accès à l’a sous-traitance. Il s’agit des secteurs de : - l’énergie, -infrastructures - transports aériens -hydrocarbures -etc - la signature du protocole d’accord avec la Fédération des entreprises du Congo FEC en sigle en vue d’établir un cadre de concertation permanent entre l’Etat et les opérateurs économiques congolais - la mise à disposition des mobiliers et moyens logistiques appropriés aux directions provinciales en vue d’améliorer les conditions de travail dans les provinces visant la création de la vraie classe moyenne congolaise Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l’Etat, Nous prions à votre autorité, de ne prêter aucune attention aux propos mensongers et diffamatoires contenus dans des tracts qui circulent à travers les réseaux sociaux et qui sont l'œuvre d’un groupe d’individus animés d’un esprit malveillant qui prétend parler et agir sans mandat ni qualité au nom des agents de l’ARSP que nous sommes. Fait à Kinshasa, le 25 avril 2023
Le DG Miguel Kashal *Paiement des dettes antérieures, acquisition des matériels roulants et informatiques, formation du personnel, marketing de l'ARSP auprès de grandes sociétés notamment minières, bonne collaboration avec les institutions de la République et les structures fédératrices des entrepreneurs, accroissement des recettes, sont autant d'actions entreprises par l'actuel ménagement de cet établissement public ayant pour objectif de développer une classe moyenne congolaise. Autant dire que le DG Miguel Kashal est en bonne voie pour matérialiser la vision du Chef de l'Etat, celle de créer des millionnaires congolais par la promotion de la sous-traitance en RDC. En très peu de temps après sa prise des fonctions comme Directeur général de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé "ARSP", Miguel Kashal Katemb a marqué les esprits et se positionne, à tout point de vue, comme un bon gestionnaire, celui qui a bien compris la vision ayant conduit à la création en 2017 de cet établissement public, à savoir, le développement d'une vraie classe moyenne en RDC. Avec l'équipe qui l'accompagne, Kashal Katemb traduit parfaitement en actes cette principale mission confiée à l'ARSP. Le mode d'organisation, de fonctionnement, et de gestion qu'il y a imprimé est, pour les observateurs neutres, du genre à couper l'herbe sous le pied de tous ses détracteurs. Il a renforcé la collaboration de l’ARSP avec ses partenaires que sont les institutions (Gouvernement) et les structures fédératrices des entrepreneurs (FEC, Chambre des Mines, Club des Sous-traitants, FENAPEC, COPEMECO et autres). Le patron de l'ARSP a entrepris la vulgarisation de la Loi sur la sous-traitance et ses mesures d’application, accroissant ainsi la visibilité de l’entreprise à travers sa participation à tous les évènements phares ainsi que l’affichage des missions de la structure sur les panneaux publicitaires. Cela, en même temps que la formation des Officiers de Police Judiciaire devant assurer le contrôle. Bien plus, il a fait accélérer le recouvrement de la redevance légale due à l’ARSP. Ce qui lui a permis, grâce à une gestion rationnelle des fonds ainsi collectés, d'acquérir un Charroi automobile fort de 7 jeeps de marque GXR et 6 jeeps Land cruiser tout terrain. Une centaine d’ordinateurs, des caméras et d’autres compléments électroniques ont également été acquis pour faciliter le travail des agents. Des actions qui contribuent grandement au rayonnement de son action au point de susciter l'ire de tous ceux qui avaient échoué là où Kashal est en train de réussir brillamment. Il est important de rappeler que ceux-ci ne ratent aucune occasion pour fomenter toutes sortes d'affabulations et tenter désespérément de jeter un discrédit sur une action pourtant saluée par la majorité des partenaires et même par le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, qui a récemment reçu le rapport succinct des activités de l'ARSP, tout content, qu'il a marqué son approbation pour le lancement d’une mission de contrôle dans les sociétés principales. Mission de contrôle Une mission qui a révélé l'existence, sur le terrain, des sociétés prête-nom et autres stratégies de fraude détectées. C'est justement ces révélations qui ont conduit le directeur général à suspendre momentanément la délivrance des attestations d’enregistrement jusqu'à nouvel ordre. Une certaine opinion pense que c'est la crainte d'autres probables révélations qui pourront découler d'une autre grande mission de contrôle en vue dans les entreprises déjà enregistrées, qui pousse, dans un élan de fuite en avant, les détracteurs à obtenir la tête de Miguel Kashal et essayer de l'empêcher d'ouvrir la boîte à Pandore. Sinon, les mérites de gestion de l'ARSP par Kashal sont reconnus et vantés par plusieurs opérateurs économiques de renom notamment, le Patron d’IVANOE MINES, Robert Friedland, et Georges Arthur Forrest, patron du Groupe Entreprise Générale Malta Forrest. A savoir que la mission de l’ARSP est la régulation de toutes les activités de la sous-traitance dans le secteur privé avec, en toile de fond, le contrôle dans les entreprises. Il lui est également reconnu le droit de recouvrement d’une redevance de 1,2% sur le chiffre d’affaires des entreprises. Avec le travail de visibilité de l’ARSP doublé de celui de la vulgarisation des activités, plusieurs opérateurs économiques jadis réticents au contrôle et au paiement de cette redevance, ont commencé à honorer leurs obligations légales. Il s'en suit que les caisses de l’entreprise sont renflouées. Mieux, les entrées financières ont doublé à date. De quoi permettre à l'ARSP de réaliser ses ambitions comme le recrutement du personnel pour certaines directions et l’acquisition des moyens de locomotion ainsi que d’autres outils de travail, à la grande satisfaction des agents qui sont payés à temps et ne connaissent aucun arriéré de salaires. Des signaux forts A tout prendre, la gestion de l'actuel DG de l'ARSP montre des signaux forts susceptibles de faire de l'ARSP le créateur des millionnaires congolais. Etant donné que tout est fait pour permettre aux PME congolaises de bénéficier des gains de la mise en œuvre de loi sur la sous-traitance en RDC. (Source : expert proche du dossier)
Ce samedi 29 avril 2023 à Kinshasa, au Stade de Martyrs de le Pentecôte, Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut-Katanga, entend y rééditer son exploit d’il y a environ deux semaines à Lubumbashi où il avait mobilisé, lui tout seul, plus de 40.000 supporters et sympathisants du FC Lupopo autour de la double annonce de la sortie officielle de son propre parti, l’Action pour la Rupture et le Développement, ARD en sigle, et, en même temps, de celle de l’Union sacrée, la méga plateforme de soutien aux actions de Félix Tshisekedi. Déjà, sur terrain, depuis son accession aux affaires, il a multiplié des actions palpables et, même, déblayé des pistes pour la réalisation de la vision du Chef de l’Etat en termes, à la fois, de la sécurité alimentaire et de la lutte contre la criminalité qui se développe cette fois-ci, sous forme de banditisme urbain et se dissimile derrière des multiples tracasseries aux effets pernicieux. Au menu d’une audience… Au Haut Katanga, Félix Tshisekedi tient, en effet, à l’exécution d’une série de mesures urgentes pour le bien-être social des populations. Voilà pourquoi, recevant en audience M. Jacques Kyabula Katwe ce lundi 24 avril 2023 à Kinshasa, l’actuel Président de la République s’est appesanti sur la problématique de la flambée vertigineuse des prix du maïs ainsi que sur la recrudescence d’une forme de criminalité d’un autre genre à Lubumbashi. Ce jour-là, il en a également profité pour dresser un état des lieux complet de ces deux dossiers, tout en relevant les obstacles ainsi que les pistes de solutions urgentes. Vers une série de mesures ‘’Merci au Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi de m’avoir reçu pour qu’on échange sur la flambée des prix du maïs et la recrudescence d’une forme de criminalité d’un autre genre à Lubumbashi. Le Chef de l’Etat tient à l’exécution d’une série de mesures urgentes pour le bien-être social des Haut-Katangais’’, a écrit ce même lundi 24 avril 2023, en guise de gratitude, M. Jacques Kyabula Katwe sur son compte officiel sur Facebook, au sortir de sa rencontre, en mode tête-à-tête, avec le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Jacques Kyabula Katwe caracole au Sondage Les Points (Large extrait) ‘’72% En début 2023, la province du Haut-Katanga a connu une terrible crise de farine de maïs. Une crise provoquée par l'arrêt de l'exportation de farine de maïs de la Zambie vers cette province de la RDC. Cet arrêt a été observé suite à une mesure du gouvernement zambien qui avait décidé de mettre de l'ordre dans son administration concernant l'exportation de ses produits vers d'autres pays. Et comme un malheur ne vient jamais seul, les opérateurs économiques congolais, bourrés de mauvaise foi, en ont profité pour faire la spéculation, en créant la carence de ce produit alimentaire au moment où la province se trouvait encore en saison agricole. Face à cette situation, le gouvernement provincial du Haut-Katanga piloté par Jacques Kyabula Katwe n'a pas voulu laisser ses administrés dans des conditions pénibles. Il a décidé de sortir les stocks stratégiques de maïs pour réalimenter la ville de Lubumbashi et ses environs. Très vite, les stocks stratégiques de maïs du gouvernorat ont en été transformés en farine. Le gouvernement provincial du Haut-Katanga a fait la ronde des minoteries pour s’assurer que les populations soient ravitaillées très vite à 20 000 FC le sac de 25 kg. Plusieurs tonnes de sacs de farine de maïs made in Haut-Katanga sont disponibles dans les 7 maisons communales et dans plusieurs autres points de vente à 20 000 FC de Lubumbashi. En bon père de famille, le gouverneur Jacques Kyabula ne s'est pas reposé sur ses lauriers. Il est allé également à Lusaka en Zambie négocier l'importation de farine de maïs et pour une solution urgente à la hausse des prix. Là, il a échangé à ce sujet avec le ministre du Commerce de la République de Zambie, Chipoka Mulenga. Mission réussie : une quantité importante de maïs a été mise à la disposition des opérateurs économiques congolais sérieux. Jacques Kyabula a récemment effectué un voyage à Kinshasa afin de solliciter l’exonération de la farine de maïs pour les importations en cours, dans le but de faire baisser aussi les prix sur le marché. Par ailleurs, le gouv' appelle à une mobilisation générale des Haut-Katangais pour que de plus en plus de gens cultivent le maïs avec la subvention en intrants agricoles du gouvernement provincial, comme c’est le cas depuis 2020 pour que l’on atteigne l’autosuffisance alimentaire. Entre-temps, le gouverneur et son équipe travaillent encore davantage à augmenter la production locale pour ne plus dépendre des pays voisins. La province attend, cette saison, la récolte de maïs de plus de 300.000 tonnes qui pourront sortir des villages agricoles de Sakania, Kapolowe et Kasomeno ainsi que des autres agriculteurs privés subventionnés par le gouvernement provincial. Le gouverneur Jacques Kyabula Katwe a stabilisé le prix de la farine depuis plus de 3 ans déjà. L'instabilité qui a surgi, il y a quelques jours, est en voie d'être vaincue grâce à la politique agricole du gouvernement provincial du Haut-Katanga et les stratégies mises sur pieds par le chef de l'exécutif provincial pour faciliter l'importation de la farine de maïs qui posait Sondage LES POINTS – Baromètre des Gouverneurs des provinces premier trimestre 2023 un problème depuis un laps de temps. Dans un autre chapitre, au mois de février, le gouverneur Jacques Kyabula a pu démanteler les points de contrôle et des péages érigés illégalement sur la route Lubumbashi-Kasumbalesa-Mokambo-Sakania. Il a fait ce trajet presque pas à pas pour supprimer les sources de toutes sortes de tracasseries dénoncées par les transporteurs et les milieux d’affaires. La lutte contre l’insécurité dans le Haut-Katanga est également le cheval de bataille de Jacques Kyabula. Face à la nouvelle forme de criminalité à Lubumbashi dont l’objectif est de déstabiliser les institutions et de saboter le processus électoral en cours, le gouverneur Jacques Kyabula en appelle à un sursaut patriotique pour que ces réseaux de malfaiteurs soient dénoncés et démantelés. Sur le plan sportif, Jacques Kyabula ne baisse pas aussi les bras. Il travaille sérieusement pour que le stade Kibassa Maliba de Lubumbashi se mette aux normes de la FIFA. Il était dernièrement en mission de service en Italie précisément chez Limonta Sport pour s’assurer que cette fois le gazon pour le stade Kibassa Maliba sera conforme. Limonta Sport est l’un des fabricants préférentiels de la FIFA qui installe des terrains un peu partout dans le monde, garantissant les performances des joueurs et les meilleures conditions de sécurité sur le terrain. Pour Kyabula, les supporters du football vont bientôt voir leur stade de la Kenya homologué. Après plusieurs mois de rénovation financée par le gouvernement Jacques Kyabula, le stade Kibassa Maliba a été ouvert au public au mois de janvier 2023’’, à en croire le Sondage Les Points, dans un large extrait. LPM
Les députés provinciaux du Sud-Kivu ont voté la décision portant mise en accusation du gouverneur de province, Théo Ngwabidje Kasi. 26 députés sur les 48 que compose cet organe délibérant ont voté pour cette décision. La décision des poursuites judiciaires a été déposée au Parquet général près la Cour de cassation ce jeudi 20 avril 2023. Par conséquent, ont laissé entendre ces élus, le gouvernement provincial est réputé démissionnaire. Selon eux, 17 charges pèsent sur le gouverneur Ngwabidje notamment, la spoliation des domaines publics, usurpation des fonctions publiques et détournement des deniers publics. «Nous sommes tous à Kinshasa pour déposer la décision des poursuites et la mise en accusation contre le gouverneur de la province du Sud-Kivu. Cela fait suite à la plénière du 13 avril 2023. En Principe, dès que la mise en accusation est adoptée par l'Assemblée provinciale, à la majorité absolue des membres qui la composent, le gouvernement provincial est réputé démissionnaire », a déclaré le rapporteur de l'Assemblée provinciale du Sud-Kivu, Jacques Kamanda. Pour ce qui est de la décision du Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur qui a suspendu les activités de l'Assemblée provinciale, cet élu a rappelé le principe de séparation des pouvoirs. «Nous nous allons observer mais aussi vous mettez en tête qu'il y a ce principe de séparation des pouvoirs. Nous sommes en justice, non dans la politique pour l'instant. Mais aussi, le télégramme vient après parce que l'Assemblée provinciale a fait son travail avant que le télégramme ne soit signé », a souligné le député Jacques Kamanda. MB
Dans le souci de transparence et d'inclusion, la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, annonce qu'elle organise, du mardi 25 avril au jeudi 04 mai 2023, des Journées Portes Ouvertes en faveur des parties prenantes au processus électoral qui se dérouleront à son siège situé sur Boulevard du 30 juin, dans la Commune de la Gombe à Kinshasa. Le programme de ces journées se présente de la manière suivante : • Mardi 25 avril 2023 de 10h00 à 13h00 - Les médias • Mercredi 26 avril 2023 de 10h00 à 14h00 - Les Missions d’observations électorales accréditées par la CENI Jeudi 27 avril 2023 de 10h00 à 14h00 - Les organisations de la Société civile opérant dans le domaine des élections • Vendredi 28 avril 2023 de 10h00 à 14h00 - Les partis politiques, toutes tendances confondues • Samedi 29 avril 2023 de 10h00 à 14h00 : - Les partis politiques (suite et fin) • Mardi 02 mai 2023 de 10h00 à 14h00 - Les confessions religieuses • Mercredi 03 mai 2023 de 10h00 à 13h00 - Les Organismes du Système des Nations Unies; - Les Ambassades et les ONGs internationales. • Jeudi 04 mai 2023 de 10h00 à 14h00 - Les Membres du Gouvernement de la République ; - Le Conseil Supérieur de la Magistrature; - Le Sénat : - L'Assemblée Nationale. La CENI appelle les partis politiques désireux de participer à ces assises de mandater deux délégués munis de la lettre du responsable du parti au plus tard mercredi 26 avril 2023. À l'en croire, les personnes et organisations, autres que les partis politiques, désireuses d'y participer sont priées de se faire enregistrer au Secrétariat de cette activité installée à la réception du siège de la CENI au plus tard lundi 24 avril 2023 à 15h00. Il convient de rappeler que la CENI procède à la finalisation de la consolidation et du traitement des données collectées lors des opérations de l'actualisation du fichier électoral à travers la détection et l’élimination des doublons. MB
La Cour de Cassation s’est déclarée incompétente à juger Matata Ponyo, l’ex-Premier Ministre et, aujourd’hui, Sénateur. Cette décision a été rendue publique, lors de l’audience de ce lundi 24 avril 2023. C’est qu’a affirmé Me Laurent Onyemba, l’un des Avocats de Matata1 Ponyo qui, dans un tweet, révèle que : « Ce lundi 24 avril 2023, à 10h54’, la Cour de cassation s’est déclarée incompétente à juger l’ancien Premier Ministre, Augustin Matata Ponyo ». Dans cette affaire concernant le détournement présumé des fonds liés au projet Bukanga Lonzo, la Cour Constitutionnelle avait également déclaré son incompétence avant que le dossier ne soit transféré à la Cour de Cassation. LPM
Voici ma position vis-à-vis de la «Déclaration Conjointe» des Ministres des AE du G7 (réunis au Japon ces 16-18/04/2023, NDLR) pleine de contenus extrêmement interventionnistes et inappropriés, contestant, malicieusement ou vicieusement, l’exercice légitime de la souveraineté nationale de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée en 1948 par le Généralissime KIM IL SUNG 1912-1994, berceau de la Civilisation Taedong-gang et de l’Esprit Paektu-san de la Nation homogène fière de ses 5.000 ans et digne de sa culture brillante, Superpuissance politico-militaire et future Puissance économique prometteuse, NDLR). Le G7 (Groupe des Sept ; groupe de discussion et de partenariat économiques des 7 Pays réputés en 1975 pour être les plus grandes Puissances avancées du monde qui détiennent environ les 45% - 2019 avant l’avènement de la COVID-19 - de la richesse nette mondiale : Allemagne, Italie et - France; participante dans la Guerre de Corée 1950-1953 RPDC-USA en tant que l’un des 15+ Pays satellites des USA, avec ses 3.794 militaires -19/07/1950- - Canada; 27.000 -28/07/1950- - Grande-Bretagne; 56.000 -01/07/1950- - Japon; 8.000 survivants de l’Armée Impériale du Japon -le plus ambitieux de l’expansion d’outre-mer dès sa création en agressant la Corée la plus voisine en 1592-1598 et stigmatisé Etat ennemi par la Charte de l’ONU du fait de ses crimes les plus graves contre l’Humanité commis pendant son occupation 1905-1945 manu militari en Corée tels que le système d’esclavage sexuel pour son Armée en mobilisant les 200 milles Coréennes et l’enlèvement de plus de 8,4 millions Coréens pour les travaux forcés ou pare-balles, etc.- - USA; 2.000.000 dont 1.789.000 états-uniens -les plus obsédés à l’expansion d’outre-mer dès leur création en agressant la Corée en 1866 et occupants de la moitié Sud de la Péninsule coréenne depuis 1945-, NDLR) n’a aucune autorité ni qualification pour dire son bla-bla sur l’exercice par la RPDC de sa souveraineté et de son statut nationaux. Les mesures prises jusqu’à présent par la RPDC pour renforcer ses capacités militaires d’autodéfense constituent un juste exercice de sa souveraineté pour ; - dissuader les menaces de l’environnement de sécurité instable causées par les manœuvres militaires imprudentes et provocatrices des USA et de leurs Alliés - défendre la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Etat - contrôler et gérer la situation dans la Péninsule coréenne de manière stable. Nous continuerons à prendre nos mesures d’action basées sur tous les droits légaux accordés à un État souverain jusqu’à ce que; - les menaces militaires imposées par les USA et leurs forces alliées hostiles à notre égard soient, complètement, éliminées - l’environnement hostile qui entrave l’existence et le développement indépendants de notre Etat mette un terme radical ou fondamental. Le statut de la RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires; - n’est une chose ni accordée, ni reconnue par quiconque - n’est établi qu’avec l’existence de ses forces réelles de dissuasion nucléaire et fixé par la Loi sur la Politique d’État relative à ses forces nucléaires adoptée (08/09/2022) à la volonté unanime (promulguée par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC, NDLR) de tout le Peuple de la RPDC. Le G7 nous exhorte à une CVID (Complete, Vérifiable and Irreversible DENUCLEARIZATION ou DENUCLEARISATION vis-à-vis de la RPDC, mantra de George WALKER BUSH 1946- , NDLR), affirmant que la RPDC ne peut pas avoir le statut d’État doté d’armes nucléaires selon le TNP (Traité sur la Non-Prolifération des armes nucléaires conclu en 1968 par lequel les Etats parties non dotés d’armes nucléaires se sont engagés à ne pas fabriquer ou acquérir, par tout autre moyen, des armes nucléaires, NDLR); il s'agit, simplement, de l’ingérence la plus absurde et la plus illégale dans les affaires intérieures de la RPDC pour la forcer à transgresser ou violer sa Loi nationale sacrée. Explicitement parlant, la possession des armes nucléaires par notre RPDC ne vise pas la reconnaissance des autres, mais plutôt, la RPDC est obligée d’y avoir accès pour se défendre, littéralement, contre les menaces des USA; c’est là où réside l’essence de l’accès de la RPDC aux armes nucléaires. Le statut de notre RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires restera une entité réelle indéniable et crue - peu importe que les USA et l’Occident ne le reconnaissent pas même avant 100 ou 1.000 ans. Il est anachronique de penser que le droit et les capacités de frappe nucléaire sont exclusifs à Washington. Nous ne chercherons jamais la reconnaissance et l’approbation de qui que ce soit, car nous sommes satisfaits de notre accès aux forces de frappe TFT (tit-for-tat ou un prêté pour un rendu ou du tac au tac ou donnant-donnant ou gagnant-gagnant ou revanche ou la stratégie CRP, NDLR) contre les menaces nucléaires des USA. Les USA et l’Occident n’ont pas le droit de dire leur patati et patata sur le statut de notre RPDC en tant qu’État doté d’armes nucléaires, et cela ne changera rien, quoi qu’ils disent. Celui qui doit changer maintenant, ce n’est pas la RPDC mais, les USA; ces derniers doivent garder à l’esprit que leur sécurité ne peut être garantie que lorsqu’ils mettent, complètement et radicalement, fin à leur politique d’hostilités anti-RPDC. Le statut de la RPDC en tant que Puissance nucléaire d’ordre mondial est définitif et irréversible. Le G7, groupe d’une poignée des Pays égoïstes et fermés, ne représente jamais la juste Communauté internationale, mais ne sert que d’outil politique pour assurer l’hégémonie des USA. Nous indiquons clairement que nous n’avons aucun intérêt dans ce que fait le G7; mais, si jamais ce dernier montre ses tentatives comportementales d’empiéter sur la souveraineté et les intérêts fondamentaux de la RPDC, elles seront, complètement, dissuadées par une riposte fort puissante. Je saisis cette opportunité pour rappeler, une fois de plus courtoisement ou respectueusement, les Ministres des AE du G7, que la RPDC est libre de toute obligation liée au TNP puisqu’elle s’est, légalement, retirée dudit Traité il y a 20 ans déjà (après en avoir exprimé l’intention, même 2 fois, en 1993 pour déposer sa Note définitive en 2003 au Conseil de Sécurité de l’ONU, NDLR) conformément aux procédures de retrait spécifiées à l’Article 10 du TNP.
L’Union européenne a annoncé la nomination de son nouveau chef de la délégation en République démocratique du Congo en remplacement de Jean-Marc Châtaigner en poste depuis 2019.C’est désormais Nicolás Berlanga Martinez à la tête de l’Union européenne en RDC. Cette nomination fait suite à l’annonce du haut représentant de l’Union européenne (UE) pour les Affaires étrangères et la politique de sécurité, Josep Borrell Fontelles qui a procédé jeudi 20 avril, à la nomination de 40 chefs de délégation et d’un chargé d’affaires de l’UE. Ancien ambassadeur de l’UE en Somalie et au Togo, il était jusqu’à cette nomination coordinateur pour la sécurité maritime dans le golfe de Guinée et conseiller en migration auprès du directeur général du SEAE pour l’AFRIQUE. Jean-Marc Châtaigner, dans un tweet, décrit son successeur comme un « homme d’expérience et de conviction». Il a par ailleurs remercié le chef de la diplomatie européenne pour la confiance placée en sa personne. Et d’ajouter : “Je remercie le HR/VP Josep Borrell pour sa confiance et pour ma nomination comme ambassadeur et chef de délégation de l’UE au Cameroun et Guinée équatoriale en septembre prochain. Je me réjouis de voir Berlanga, homme d’expérience et de conviction, prendre mon relais en RDC”. Il sied de rappeler que le nouvel ambassadeur de l’Union européenne en RDC arrive dans un contexte de l’insécurité à l’Est aggravée par le soutien du Rwanda au M23. Cette instabilité a entrainé de multiples déplacements des populations exposées aux intempéries. En En outre, à un peu moins de huit mois, la République démocratique du Congo devra organiser les élections générales. Entretemps, Jean-Marc Châtaigner a été nommé ambassadeur de l’UE au Cameroun et en Guinée équatoriale. Emma Muntu
La République démocratique du Congo par son représentant Georges Nzongola : tout feu tout flammes mercredi 19 avril dernier à New York. C’était à l’occasion de la réunion consacrée à la situation dans la région des Grands Lacs au Conseil de sécurité. Le représentant permanent de la RDC à l’ONU a commencé par interpeller les 15 membres du Conseil de sécurité dont la présidence est assurée par la Russie, sur les velléités expansionnistes du président Kagame. Il a, à cette occasion, appelé cet organe décisionnel des Nations Unies à condamner et à rejeter les propos expansionnistes du président rwandais qui affirme faussement qu’une partie du territoire du Rwanda a été donnée au Congo à l’époque coloniale. Et de rappeler que ce n’est pas la première fois que les dirigeants rwandais propagent ces mensonges alors que les historiens ont prouvé qu’aucun roi du Rwanda précolonial n’avait réussi à conquérir ne serait-ce qu’un petit morceau du Congo actuel. En cela, ajoute le diplomate congolais, la République démocratique du Congo n’entend pas laisser l’homme fort de Kigali matérialiser son plan de balkanisation en insistant : «La RDC défendra chaque pouce de son territoire». Taclant le président rwandais, le représentant de la RDC à New York a ajouté : « Mais Kagame, qui vient d’une famille royale, aimerait accomplir ce que ses ancêtres ont échoué à faire» avant de conclure sur ce point : « Ces propos, que le Conseil de sécurité doit condamner et rejeter, révèlent des velléités expansionnistes qui exacerbent les tensions dans la région. Pour rappel, l’intangibilité des frontières héritées de la colonisation est un principe clef qui a été consacré par l’Organisation de l’Unité africaine (OUA) dès le 21 juillet 1964 au Caire». FDLR, un faux-fuyant Le représentant de la RDC au Conseil de sécurité a poursuivi dans la verve oratoire retenant l’attention des 15 membres en clarifiant un point mentionné dans le rapport du secrétaire général de l’ONU au sujet des FDLR. Contrairement aux «accusations mensongères» selon lesquelles l’armée congolaise collabore et soutient ce groupe armé, il a cité cinq opérations d’envergure unilatérales et conjointes que les Forces armées congolaises (FARDC) et les Forces de défense rwandaises (RDF) ont menées contre les FDLR entre janvier 2009 et février 2022. Le «résidu FDLR» dont le leadership a été « décapité » par l’armée congolaise, au cours de ces opérations, ne constitue plus une menace militaire pour le Rwanda, a-t-il affirmé, pour qui il est plutôt une source d’insécurité socioéconomique en RDC, et ce, « au profit du Rwanda ». Ce dernier, a-t-il dit, est le plus grand bénéficiaire du « résidu FDLR » car c’est un prétexte qui lui permet d’agresser la RDC et de piller « allègrement » ses ressources naturelles. «Nous entendons souvent des Rwandais fidèles au régime dictatorial de Paul Kagame dire que les Congolais menacent leur pays par leur collaboration avec les FDLR et la haine ethnique contre les locuteurs du kinyarwanda. Or, jusqu’à présent, nous n’avons pas vu d’exemples crédibles de violences xénophobes comparables à celles perpétrées dans d’autres pays », a-t-il précisé. Pas question de négocier avec le M23 Le représentant permanent de la RDC a réaffirmé sur ce chapitre que le gouvernement congolais ne négociera pas avec les terroristes du M23 appuyés par le Rwanda. Il se justifie en ces termes qu’ « aucun pays que nous connaissons aujourd’hui négocie avec les terroristes » et avant d’ironiser « le Rwanda n’a jamais négocié avec les FDLR ». Alors, insiste-t-il, « pourquoi est-ce qu’on demande à nous de négocier avec le M23 ? » « Ma délégation tient à répéter, comme l’avait souligné le chef de l’État de la RDC, son excellence Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, en conformité avec la décision du Parlement de la RDC que, les éléments des groupes armés n’intègreront jamais les FARDC. Nous le répétons : nous n’allons pas négocier avec le M23 », a-t-il déclaré. «Nous insistons sur le pré-cantonnement des éléments du M23 dans son camp de Kiwanji avant d’être conduit au Maniema. Ceci est en accord avec la feuille de route conjointe Luanda-Nairobi, qui est adoptée par le mini-sommet de Luanda du 23 novembre 2022, ainsi que par le Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine et par ce Conseil de sécurité », a-t-il ajouté. Et de renchérir : le projet de cantonner le M23 dans le territoire congolais, loin du Rwanda, est « indispensable » pour un véritable désarmement de ces « terroristes » pour mettre fin aux massacres de masse « comme ceux de Kishishe survenus dans la période allant du 22 novembre au 1er décembre 2022. Kishishe était pleinement occupé par les terroristes du M23 appuyés par les troupes rwandaises du RDF ». Le Rwanda en faveur d’un dialogue avec le M23 Le Rwanda a mal de voir que le gouvernement de la RDC s’oppose au dialogue avec le M23. Le représentant permanent du Rwanda à l’ONU, Claver Gatete, a fustigé ce refus ferme de la RDC en soulignant que la position des autorités congolaises est un obstacle pour le retour d’une paix durable dans l’Est de la RDC. Jouant à l’avocat du M23, le diplomate rwandais a affirmé que « le retrait des zones qui avaient été prises, qui sont maintenant occupées par les forces régionales de l’EAC, témoigne de l’effort régional, des fruits que celui peut porter, et la détermination du M23 de respecter la feuille de route arrêtée par les dirigeants régionaux à Luanda et à Nairobi ». «Alors que les préparatifs du quatrième round de négociations de paix de Nairobi, ayant pour but de contenir les groupes armés congolais, se poursuivent, le facilitateur a recommandé l’inclusion du M23, étant donné qu’il est nécessaire de respecter les recommandations de Luanda », a-t-il expliqué avant d’avouer : «La position de la RDC nous dérange étant donné qu’elle est un obstacle aux efforts continentaux et régionaux pour arriver à une paix durable dans l’est de la RDC ». Et d’ajouter : « Ces négociations ne sont plus possibles, une fois que le M23 sera pleinement retiré, le mécanisme de paix pourrait se heurter à une nouvelle impasse, et la conséquence serait la recrudescence des atrocités ». Le président congolais a refusé toute forme de dialogue avec le M23 « tout simplement parce que c’est au moyen de ce genre de dialogue qu’ils profitent de la situation pour nous infiltrer. Infiltrer des éléments qui, plus tard, vont créer des revendications fallacieuses et justifier leur agression de la RDC». L’envoyé spécial de l’Onu pour les Grands Lacs joue à la désescalade L’envoyé spécial du secrétaire général de l’ONU pour la région des Grands Lacs, Huang Xia, a appelé, dans son rapport à la mise en œuvre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, à soutenir les efforts de paix régionaux, car regrette-t-il, « la confiance entre les deux pays semble être au plus bas ». Face à cette situation, fait-il remarquer, le soutien du Conseil de sécurité est « déterminant, vital et urgent ». « Le processus de Luanda mené par le président Lourenço de l’Angola qui vise au rétablissement d’une relation apaisée entre la RDC et le Rwanda. Le processus de Nairobi mené par la Communauté de l’Afrique de l’Est sous la présidence du président Ndayishimiye du Burundi avec la facilitation de l’ancien président Uhuru Kenyatta. Il combine consultations politiques et efforts militaires », a-t-il expliqué. Plus que jamais, dit-il, la région des Grands Lacs a besoin du Conseil de sécurité pour favoriser une désescalade immédiate des tensions dans la région, pour encourager une solution politique à la crise actuelle, pour soutenir une mise en œuvre plus sérieuse de l’accord-cadre d’Addis-Abeba. « Nous devons profiter de la petite fenêtre d’opportunités ouverte actuellement. Nous devons favoriser une réelle baisse de tensions. Nous devons soutenir les efforts de la région pour mettre fin à la crise. Nous devons enfin encourager la mise en œuvre intégrale de tous les engagements pris un titre de l’accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région », a-t-il ajouté. Le portrait de la situation dans la région des Grands Lacs est très contrasté, a noté Huang Xia. « D’un côté, quelques pas encourageants. De l’autre, une situation sécuritaire et humanitaire toujours aussi inquiétante. Ce contraste exige de ce Conseil et de l’ensemble des partenaires de la région, que nous renouvelions et renforcions nos efforts », a-t-il conclu. Emma Muntu
Nouveau Ministre de la Santé Publique, Dr. Samuel Roger KAMBA, le choix judicieux pour la matérialisation de la vision sanitaire de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République.
La dernière nomination par Ordonnance présidentielle des membres du gouvernement Sama Lukonde II intervenue le 23 Mars dernier, n’a pas surpris les congolais qui s’attendaient, certes, à voir le président de la République se choisir de nouveaux collaborateurs de confiance capables non seulement de l’aider à relever le défi électoral en 2023 mais aussi à mettre fin à l’insécurité qui secoue l’est de la RDC. En effet, pour s’acquitter de sa lourde mission, celle de conduire la RDC vers l’émergence à l’horizon 2030, le président ne devrait pas continuer à s’entourer de collaborateurs n’ayant pas la même vision que lui concernant le développement du pays. C’est dans ce cadre qu’un changement de l’équipe gouvernementale s’imposait afin que le Président Félix Antoine Tshisekedi puisse se choisir de nouveaux collaborateurs de confiance, capables de l’aider à surmonter le défi électoral, de développement économique, social et politique auquel est confronté actuellement la RDC notamment, la sécurisation des institutions politiques, des infrastructures économiques, routières ainsi que celles ayant un impact considérable sur le développement du pays surtout que la RDC a été pendant longtemps victime des atrocités des rebelles et un champ de prédilection des bandes armés extérieures à l’Est du pays. C’est pourquoi, il s’avérait nécessaire que le Président de la République procède d’abord par organiser l’armée en demandant un renfort des éléments des armées étrangères. C’est ainsi qu’il a procédé aussi à la nomination de nouveaux ministres, crédibles, capables d’assumer avec brio leurs nouvelles fonctions en vue de faire face aux nombreux défis sécuritaires, de bonne gouvernance et maîtriser l’inflation monétaire susceptible de plonger encore le pays dans le chaos. C’est dans ce cadre aussi que le Docteur Samuel Roger Kamba a été nommé Ministre de la Santé Publique suite aux nombreuses performances réalisées par ce dernier en sa qualité d’ancien conseiller spécial à la présidence de la République. Pour ceux qui ne le connaissent pas, c’est dommage que nous ne puissions revenir avec force détails sur le parcours élogieux du nouveau Ministre de la Santé Publique. En effet, il y a lieu de retenir que Monsieur Samuel Roger Kamba est un médecin qui a longtemps travaillé en France et au Canada où il a fait de nombreuses performances. Son savoir-faire, son ardeur et sa conscience pour le travail bien fait avaient retenu l’attention du Président Félix Tshisekedi Tshilombo qui n’a pas hésité à l’approcher. Ceux qui ont œuvré à ses côtés, le connaissent comme un médecin très assidu, intégré, discret, compétent et capable de préserver sa personnalité face aux tentatives de la corruption etc.… Pour ces raisons précitées, beaucoup de ses amis estiment que le choix porté sur lui par le Président de la République n’est pas un fait du hasard car il vient plutôt couronner une expertise accumulée pendant des années par ce haut cadre dont la carrière au sein de la santé du Canada s’est caractérisée par de brillants résultats obtenus dans le traitements de soins appropriés de malades et patients. Compte tenu de son expérience et ses performances en matières sanitaires, les experts du ministère estiment que leur nouveau ministre pourra facilement faire face aux défis actuels dans le domaine de la santé, à savoir : - La mise en place des mécanismes de protection contre le risque financier en santé notamment pour les fonctionnaires, les agents de services publics de l’Etat, les policiers, les militaires, les élèves, les étudiants, les travailleurs du secteur privé et paraétatique, les travailleur du secteur de l’économie informelle et les indigents ; - La gratuité des accouchements et soins de nouveaux nés en commençant par la ville de Kinshasa, Bandundu, Kongo Central ensuite dans les autres provinces ; - L’allègement de la charge financière supportée par les malades en mettant en place de mécanismes de partage de risque maladie en collaboration avec le Ministère du Travail, Emploi et Prévoyance Social à travers le fonds de solidarité de santé. - La mise en œuvre de l’ordonnance-loi n°25/006 du 3 mars 2023 relative à l’organisation de la Santé Publique, ses mesures d’application et de vulgarisation à tous les niveaux ; - La lutte contre les épidémies endémies et autres maladies émergentes (hypertension, diabète, cancer etc.…) ; - Doter le ministère de la santé d’un nouveau plan national de développement sanitaire (2024-2030) ; - Améliorer la couverture sanitaire en rapprochant les structures de services de la population ; - Améliorer les conditions de travail du personnel de santé avec une rémunération motivante ; - Exécution optimale du budget de l’Etat alloué à la santé. De ce qui précède, il y a lieu de dire que le Président Félix dispose désormais d’un bon collaborateur connaissant bien le secteur de la santé et qui pourra l’aider à mettre de l’ordre dans ce ministère aussi stratégique que celui de la santé. A coup sûr son apport apportera un souffle nouveau dans la couverture de la santé universelle et la lutte contre les maladies en RDC C’est dans ce cadre qu’un espoir peut être permis pour les fonctionnaires et experts qui devront s’attendre à l’amélioration de leurs conditions de travail et à un encadrement digne de leur autorité de tutelle, le nouveau ministre le Dr Samuel Roger Kamba qui certes ne ménagera aucun effort pour leur bien-être Avec l’avènement de Mr Samuel Roger Kamba à la santé, les cadres et agents de ce ministère doivent savoir que l’espoir est permis et qu’un souffle nouveau s’y dressera grâce au dynamisme, à l’efficacité et la transparence dans la gestion qui ont toujours caractérisé ce dernier. En effet, le choix porté sur le Dr. Samuel Roger Kamba est le plus judicieux pour le commun des mortels. C’est dans ce cadre que ceux qui ont eu à le fréquenter n’hésitent pas à remercier le président de la république pour ce geste combien louable qu’il vient de poser en faveur du personnel de la santé qui ne tardera, certes pas à découvrir les qualités exceptionnelles et managériales du nouveau ministre de la santé Docteur Samuel Roger Kamba. Yembese Ally Kimpala