La Caisse nationale de sécurité sociale(CNSS) a célébré, vendredi 28 avril 2023, au centre culturel Roméo Golf dans la commune de la Gombe, la journée mondiale de la sécurité et santé au travail, parallèlement avec les agents et cadres du ministère de l’Emploi, travail et prévoyance sociale ainsi que d’autres organisations partenaires. Le thème retenu cette année sur l’échelle mondiale est : «Un environnement de travail sûr et sain en tant que principe et droit fondamentaux au travail». De prime abord, le Directeur Général de la CNSS, Charles Mudiay, a souligné que le thème annuel cadre avec la vision anthropocentrique du chef de l’État, Félix-Antoine Tshisekedi, dans la mesure où il place le travailleur congolais au centre de toutes ses œuvres, lui garantissant la sécurité et le bien-être. Qui, d’ailleurs, se matérialise par les actions du gouvernement Sama Lukonde, à travers la signature du mémorandum d’accord avec l’OIT pour le programme-pays pour la promotion du travail décent. Il a également souligné que l’exploitation des statistiques annuelles de la CNSS en 2022 relève que sur 100% de décès liés aux accidents de travail, 21% sont dus aux accidents du trafic routier et 46 % sont dus aux accidents du secteur extractif. Au vu de ce tableau, Charles Mudiay estime que l’ampleur de ce problème ne réduit pas les cas d’accidents graves, malgré tous les efforts fournis et que cela demeure un grand challenge auquel la CNSS doit faire face avec abnégation et dont elle devra en application des articles 67, 69 de la Loi n°16/009 du 15 juillet 2016 fixant les règles relatives au régime général ; veiller sur la sécurité sociale et en application de l’arrêté ministériel n°145/CAB/MINETAT/01/2018 du 18 novembre 2018 déterminant les conditions du bénéfice de réadaptation fonctionnelle, de rééducation professionnelle et de reclassement professionnel, en assurer la réparation. Perspectives Le DG de la CNSS a saisi cette opportunité pour encourager les initiatives faites par la Ministre de l’emploi, Travail et Prévoyance sociale, Claudine Ndusi qui travaille d’arrache-pied avec la Caisse nationale de sécurité sociale pour matérialiser la vision du chef de l’Etat dans le domaine de la prévoyance sociale en République démocratique du Congo. Et, dans ce souci d’assurer la sécurité sociale des travailleurs, il a fait savoir qu’un centre orthopédique sera érigé dans la ville de Lubumbashi, qui répondra aux besoins immédiats des victimes d’accidents du travail et de maladies professionnelles. Ceci permettra à la CNSS de se positionner en ordre utile, qui a centre d’expertise national dans le cadre du processus de mise en œuvre de la couverture santé universelle en cours en RDC. Raison pour laquelle, il a réitéré son engagement, celui de promouvoir un environnement sûr et sain en faveur des travailleurs congolais. A son tour, Jean-Jacques Kurusi, Directeur de cabinet de la Ministre de l’Emploi, travail et prévoyance sociale, a déclaré que la RDC n’est pas épargnée à des graves violations des droits du travail et des droits du travailleur. Un défi qui, sans doute, cause une forte progression des accidents du travail et des conditions misérables du travail dans lesquelles opèrent le Congo. Par ailleurs, il soutien la loi sur la couverture santé universelle, qui est d’une importance capitale. Le Président de l’Intersyndicale nationale des travailleurs du Congo a, pour sa part, affirmé que la mortalité au travail n’est pas une fatalité. «Ces accidents du travail et maladies professionnelles sont pour la plupart prévisibles et évitables si et seulement si, chaque composante de la tripartite gouvernement- employeur et travailleur s’assume et assume en âme et conscience ses responsabilités. Des vies des travailleurs seraient sauvées par des mesures de prévention si nous nous y mettons très bien», a-t-il insisté. Sur cette optique, l’intersyndicale nationale du Congo réaffirme sa participation à l’amélioration du contenu de la sécurité et de la santé au travail en partant des plaintes, des desideratas, des réclamations et revendications émanant de ses membres. Niclette Ngoie
Plusieurs dizaines de leaders d’opinion de la société civile, des chefs religieux, des mouvements associatifs et autres, réunis au sein de la méga structure : ‘’Convention de la société civile pour le développement du Congo (CSCPC)’’, ont signé, vendredi 28 avril dernier, à Kinshasa, la charte qui régit ladite structure. Tous, sous la bannière du coordonnateur de nouvelle société civile révolutionnaire (NSCR) et porte-parole du CSCPC, Maître Ferdinand Kitengie, les signataires ont juré allégeance à ce nouveau règlement qui met en exergue le bien-être de la population. C’était en présence de plusieurs personnalités politico-religieuses du pays et des autres invités de marque. Comme pour circonscrire l’évènement, le coordonnateur Ferdinand Kitengie a expliqué la raison d’être de cette cérémonie. Il a indiqué que leur présence en ce jour et la raison même de la signature de cette charte est motivée par le souci de répondre aux objectifs primordiaux de la structure, pour le bien de la population. Dans leur démarche qui, visiblement, commence à partir de la signature de ladite charte, il fait comprendre que ce qui est plus nécessaire dans leur combat à travers la CSCPC, c’est d’œuvrer pour la prévention des valeurs démocratiques et de l’Etat de droits, pour une République fondée sur les valeurs démocratiques. A cet effet, il rassure que la Convention de la société civile pour le développement du Congo s’assigne des missions majeures et reste engagée pour œuvrer en tant que catalyseur des aspirations profondes du peuple «qui a longtemps souffert et milite pour la promotion du bien-être et surtout pour les valeurs Républicaines ». La lutte contre les antivaleurs est l’une des missions que la CSCPC s’est assignées. «Nous nous sommes assignés deux missions : il s’agit de celle de la lutte contre les antivaleurs dans leurs diversités. Parmi tant d’autres, il y a la corruption, le détournement des deniers publics, la dictature, et favoriser le climat et des valeurs démocratiques notamment, la liberté d’expression et celle des manifestations mais aussi d’opinion, sans oublier la liberté des églises », a souligné Me Ferdinand. Appel vibrant ! Dans son élan, le coordonnateur et porte-parole de la CSCPC a lancé un vibrant appel à toute la population congolaise d’adhérer à la présente structure, pour bien mener le combat du développement de la RDC ensemble. « En tant que société civile, nous lançons un appel vibrant au peuple congolais en général et, en particulier, aux leaders des organisations de la société civile, aux associations, aux confessions religieuses de venir parce que cette organisation n’a pas de couleur, et n’a pas un individu qu’elle est en train de soutenir. Nous sommes uniquement pour le bien-fondé du peuple en général», précise-t-il. Et de poursuivre : «En tant que société civile, nous ne sommes ni pour la majorité, ni pour l’opposition ; nous sommes au milieu du village et derrière le peuple congolais ». Halte à la guerre ! D’un ton ferme, le responsable de la CSCPC a condamné l’agression dont est victime la République démocratique du Congo par le Rwanda via le M23, et appelle tous les congolais à s’engager dans la bataille de la défense de l’intégrité territoriale aux côtes des forces armées nationales. La population de l’Est tuée, les femmes violées, l’occupation par le Rwanda de la partie orientale de notre pays… Nous disons et lançons un appel solennel, à partir de cet instant, au peuple congolais, pour qu’il s’engage dans la mission de la défense de l’intégrité territoriale à côté de nos forces de la République et aussi à côté du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui est le symbole de la nation et surtout, des valeurs primordiales qu’il ne cesse de jurer ; le peuple d’abord », a-t-il insisté. La Pros.
En présence des autorités militaires en gouverne de la province du Nord-Kivu, Denis Mukwege, Médecin Directeur de l’Hôpital Panzi et Président de la Fondation portant le même nom, a lancé officiellement le Projet Humanitaire d’urgence en faveur des femmes et enfants déplacés de guerre dans les provinces du Nord et Sud-Kivu. Destiné à soulager tant soit peu la souffrance de ces populations déplacées, le Prix Nobel de la Paix 2018 a indiqué que ledit Projet d’Assistance Humanitaire prévoit, dans ses activités, le paiement des frais d’Examen d’Etat en faveur de 771 élèves finalistes, une distribution de 7.200 kits de dignités à 7.200 femmes et jeunes filles déplacées, de kits alimentaires à 5.500 ménages et des kits scolaires à 2.000 écoliers lors de la prochaine rentrée des classes fixées pour août prochain. Cependant, dans son adresse, Denis Mukwege a rappelé que la solution la plus durable à cette réalité demeure le retour de la paix à l’Est de la RDC. « La paix qui va permettre à ces innocents de retourner dans leurs villages et vaquer tranquillement à leurs activités quotidiennes. Ils ne demandent rien que cela ! », a-t-il clamé. Partant de ce postulat, il a déclaré ce qui suit : «C’est pourquoi, nous réitérons notre appel au gouvernement de notre pays de se donner tous les moyens appropriés pour mettre fin à cette agression. Par ailleurs, la lutte contre ces violences endémiques passe également par la mise sur pied des mécanismes de la justice transitionnelle afin d’amener les présumés auteurs de ces crimes de guerre, crimes contre l’humanité, voire des crimes de génocide commis dans ce pays et dont une partie importante est répertoriée dans le Rapport Mapping des Nations Unies, de pouvoir enfin répondre de leurs actes crapuleux ». Toutefois, relève-t-il, « il est impérieux de mettre en place la justice transitionnelle avec ses 4 piliers traditionnels : la vérité, la justice, les réparations et la garantie de non répétition. Il est connu que la justice est un gage d’une réconciliation véritable et d’une paix durable ». La Pros.
Discours du Prix Nobel de la Paix à l’occasion du lancement officiel du Projet d’Assistance Humanitaire en faveur des déplacés du Nord-Kivu (Goma, le 28/04/2023) Excellence Monsieur le Gouverneur de la province du Nord Kivu, Mesdames et Messieurs les autorités de la province, Distingués invités en vos titres et qualités ; Chères familles, chères élèves, C’est avec émotion que je vous visite aujourd’hui. Je tenais à vous exprimer de vive voix, toute ma compassion pour les malheurs qui vous ont durement frappés et continuent à vous frapper à cause des agressions à répétition qui endeuillent cette province du Nord-Kivu et notre cher pays. Chacun de vous ici présent souffre dans sa chair et dans son esprit des dommages de ces guerres qui nous sont imposées depuis près de trois décennies. Plusieurs ont perdu des membres de famille dans les massacres commis par des soi-disant rebelles. Des enfants et des personnes âgées errent dans la brousse privés des vivres et des soins médicaux. Des femmes ont été violées et les élèves connaissent une perturbation de leur scolarité. A vous toutes et à vous tous qui êtes loin de recouvrer une vie normale, je vous exprime mon soutien. Je voudrais également exprimer toute ma reconnaissance et mon respect aux personnes et aux organisations qui se sont mobilisées pour venir au secours des compatriotes en détresse. Je pense aux autorités nationales et provinciales, aux organisations religieuses, aux associations locales et aux ong internationales. Ils ont donné le meilleur d’eux-mêmes pour soulager les sinistrés. Je pense aussi aux familles qui malgré leurs propres difficultés de survie ont accueilli les déplacés à leurs domiciles. Je pense enfin à nos courageux policiers et à nos vaillants soldats engagés sur plusieurs fronts. Leur patriotisme et leur sens des responsabilités sont grandioses en ce moment de mobilisation générale pour la défense de l’intégrité de notre territoire et de notre nation. A vous tous et à vous toutes, je dis bravo pour votre incomparable solidarité et votre fraternité. Mes chers compatriotes, Je peux vous assurer qu’en dépit des épreuves actuelles nous nous en sortirons. Je fonde ma confiance dans la longue histoire de résistance de notre peuple depuis le triste temps de la traite esclavagiste jusqu’aux agressions d’aujourd’hui. Héritiers de la résilience de nos ancêtres et de la combativité des Pères de notre indépendance, nous relèverons notre pays et en ferons la Nation puissante à laquelle la grandeur de son territoire, l’abondance de ses ressources naturelles et le dynamisme de sa population la destine. Un jour tous ces malheurs que nous connaissons cesseront. Et soyez sûrs que ce jour de reconquête de notre liberté et de renaissance de notre pays approche... Mesdames et messieurs, Mes chers compatriotes, En soignant les victimes des violences sexuelles, l’hôpital de Panzi et la Fondation Panzi ont été témoins des crimes commis dans notre pays depuis trois décennies. La grande majorité reste impunie à ce jour. En effet, c’est depuis 1999 que nous avons commencé à prendre en charge les victimes de violences sexuelles à l’Hôpital de Panzi. Ces victimes dont la plupart sont des femmes et des filles, parfois des bébés ont besoin d’une assistance multisectorielle pour leur guérison intégrale et la restauration de leur dignité. La collaboration harmonieuse entre l’Hôpital de Panzi et la Fondation Panzi a permis de concrétiser notre volonté de mettre en place un modèle de prise en charge holistique, appelé « one stop center » ou modèle de Panzi à « guichet unique ». Ce modèle repose sur 4 piliers : une prise en charge médicale, une prise en charge psychosociale, la réinsertion socio-économique et l’assistance juridique et judiciaire. Ce modèle est basé les leçons apprises des soins ainsi que les besoins exprimés par les victimes au fil du temps. Le succès qu’a connu ce modèle a fait l’objet de sa réplication non seulement dans d’autres provinces de la RDC mais aussi dans d’autres pays qui ont vécu des épreuves similaires aux nôtres (cas de la RCA, de la guinée, du Burundi, etc.). Grâce au modèle holistique de Panzi ; nous arrivons à répondre à 8 objectifs de développement durables (ODD) dont : - L’ODD 1 Sur l’éradication de la pauvreté (à travers notre approche de MUSO et AVEC dans le pilier réinsertion); - L’ODD 2 Sur la lutte contre la faim ; - L’ODD 3 Sur l’accès à la santé ; - L’ODD 4 Sur l’Education de qualité - L’ODD 5 Sur l’égalité entre les sexes ; - L’ODD 10 Sur la réduction des inégalités ; - L’ODD 16 Sur la justice et la paix. - L’ODD 17 Sur Partenariats pour la réalisation des objectifs Mesdames et messieurs, Notre joie est grande chaque fois que nous voyons les survivantes de violences sexuelles prises en charge, retrouver leur sourire et leur dignité, lorsque nous écoutons les témoignages de ces femmes qui ont su transformer leur désespoir en force dans leurs communautés. L’ensemble des projets menés par la Fondation Panzi et l’hôpital de Panzi génèrent des milliers de témoignages qui nous encouragent à continuer à travailler davantage et à militer pour l’obtention de la vérité sur ces crimes, la justice et les réparations. Bien que l’assistance aux victimes de violences sexuelles et basées sur le genre soit la plus grande priorité de notre action; nous sommes également engagés dans une lutte contre les multiples autres violations des droits humains dont sont victimes les populations congolaises. Avec le soutien de certains pays, membres du conseil de sécurité des Nations Unies, nous avons mené des plaidoyers pour l’adoption d’un certain nombre des résolutions dont la « 2467 » qui criminalise les violences sexuelles en période de conflits armés ». Depuis septembre 2019, nous avons également milité pour la création d’un Fonds global des réparations en faveur des victimes de violences sexuelles en période de conflits. Un projet pilote est en cours d’exécution en RDC dans la province du Sud Kivu et du Kasaï central. Le soulagement de la souffrance humaine étant au cœur de notre action, nous ne pouvions nous sentir en paix lorsque des compatriotes sont contraints de vivre dans des conditions inhumaines, chassés de leurs domiciles par une guerre qui jour après jour écrase des innocents. C’est pour répondre, tant soit peu, à certains de leurs besoins urgents que nous avons mené un plaidoyer de par le monde, en particulier auprès de laConférence Episcopale Italienne qui nous a appuyé financièrement afin de venir en aide aux familles de déplacées de guerre au Nord et au Sud-Kivu. Nous lui sommes très reconnaissants. Après une analyse des besoins, nos équipes en collaboration avec d’autres acteurs humanitaires et les services étatiques ont identifiés plusieurs besoins auprès des personnes déplacées du Nord Kivu dans différents sites. Les ressources dont dispose la Fondation Panzi étant limitées, nous avons pris la résolution de contribuer aux besoins ci-après : - L’appui à alimentation, - L’appui en kits hygiéniques pour les femmes et filles en âge de procréer, - Le paiement des frais scolaires pour les enfants en général et en particulier les élèves de 4e année des humanités (nouveau système) qui doivent présenter les examens d’Etat mais qui sont confrontés à la difficulté de payer les différents frais de participation à ces examens dont la session préliminaire débute d’ici le 08 mai 2023. Ces finalistes sont estimés à 771 élèves dont certains sont inscrits dans des écoles formelles et d’autres dans des centres de récupération scolaires ou alors des centres d’autodidactes. Face à l’acuité de ces besoins répertoriés, nous avons été appelés à agir d’autant plus qu’à côté de la faim qui tenaille les déplacés, il y a un très grand nombre d’enfants qui le 08 mai prochain doivent passer les examens d’Etat mais dont les parents en déplacement ne sont pas en mesure d’assurer la prise en charge des frais de participation. Grâce à la générosité de la Conférence Episcopale Italienne à qui nous exprimons toute notre gratitude et nous joignant aux efforts d’autres acteurs dont le Gouvernement congolais et des organisations humanitaires nous sommes ici aujourd’hui pour lancer officiellement ce projet d’Assistance d’urgence en faveur des femmes et enfants déplacés » dans la province du Nord-Kivu. De manière globale, nous prévoyons : - Servir (dans les prochains jours) des kits alimentaires à 5500 ménages dont 4125 au Nord kivu et 1375 au Sud Kivu. - Servir des kits de dignité à 7200 femmes et filles en âge de procréer dont 5000 au Nord Kivu et 2000 au Sud Kivu. Ces Kits sont importants dans le cadre de la mitigation des risques de violences sexuelles et basées sur le genre durant la période de déplacement ; ils contiennent un paquet de serviettes hygiéniques pour répondre aux besoins intimes des femmes et jeunes filles. - Payer les frais de participation aux examens d’Etat à 771 élèves finalistes déplacés (c’est notre activité d’aujourd’hui), - Fournir les kits scolaires aux enfants déplacés à la prochaine rentrée scolaire. Nous nous réjouissons de pouvoir ainsi contribuer à l’éducation de nos enfants qui constituent un grand espoir pour notre pays. Nous leur souhaitons d’ores et déjà plein succès pour ces examens ! Mesdames et Messieurs, Chers compatriotes, Ce projet contribue, certes, au soulagement de la souffrance de la population déplacée, mais la solution la plus durable c’est le retour de la Paix. La paix qui va permettre à ces innocents de retourner dans leurs villages et vaquer tranquillement à leurs activités quotidiennes. Ils ne demandent rien que cela ! C’est pourquoi nous réitérons notre appel au gouvernement de notre pays de se donner tous les moyens appropriés pour mettre fin à cette agression. Par ailleurs, la lutte contre ces violences endémiques passe également par la mise sur pied des mécanismes de la justice transitionnelle afin d’amener les présumés auteurs de ces crimes de guerre, crimes contre l’humanité, voire des crimes de génocide commis dans ce pays et dont une partie importante est répertoriée dans le Rapport Mapping des Nations Unies, de pouvoir enfin répondre de leurs actes crapuleux. Il est impérieux de mettre en place la justice transitionnelle avec ses 4 piliers traditionnelles : la vérité, la justice, les réparations et la garanties de non répétition. Il est connu que la justice est un gage d’une réconciliation véritable et d’une paix durable. Mesdames et Messieurs, Je termine ce mot en renouvelant nos remerciements au Gouverneurde la province du Nord Kivu, les différentes autorités provinciales qui se sont personnellement impliquées pour que nous soyons ici aujourd’hui. Je remercie également les différents services qui se sont mobilisés pour rendre possible cette cérémonie; avec une mention particulière pour le PROVED Nord Kivu 1 et ses collaborateurs. Je vous remercie.
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce lundi 1er mai 2023 au Palais du peuple, la cérémonie de célébration de la journée internationale du travail. C'est à cette occasion qu'il s'est inscrit, dans son mot de circonstance, pour l'instauration, en RDC, d'un monde du travail affranchi de toute servitude et de toutes les formes les plus avilissantes d'exploitation de l'homme par l'homme. Placée sous le haut patronage du Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette 137ème commémoration a été organisée en RDC par le Ministère de l'Emploi, Travail et Prévoyance sociale sous le thème : «Promouvoir l'emploi décent dans un monde en mutation ». Combat légendaire Dans son mot de circonstance, le Premier Ministre a déclaré ce qui suit : « C'est pour moi un honneur, en tant que Chef du gouvernement, de m'adresser à toutes les travailleuses et tous les travailleurs de notre pays, dans leur grande diversité. Je pense à vous, qui êtes devant moi dans cette belle salle du Palais du peuple, et à tous ceux qui sont dispersés dans l'immense territoire national de notre pays. Mes vives salutations également aux organisations syndicales de notre pays ainsi qu'aux employeurs de tous les secteurs pour leurs apports respectifs dans la création des emplois décents en faveur des Congolaises et Congolais », a-t-il signifié, d’entrée de jeu. S’acquittant d'un devoir de mémoire consistant à rendre hommage à toutes les figures ayant contribué activement jusqu’au sacrifice suprême pour la quête d'un monde du travail affranchi de toute servitude et forme les plus avilissantes d'exploitation de l'homme par l'homme, le Premier Ministre reconnait que la présente génération, qu’il a qualifié des contemporains, demeurera redevable à ce combat. Matondi à Fatshi «Notre pays peut être fier d'associer sa voix à la dynamique mondiale pour célébrer cette journée internationale qui, chaque année, vient rappeler à chaque Etat membre de l'organisation internationale du Travail l'enjeu de la construction des sociétés, non seulement équitables, mais aussi résilientes. A ce propos, au nom du gouvernement, je voudrais exprimer ma reconnaissance au Président de la République, Chef de l'Etat, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour sa vision qui place l'homme et ses conditions de travail et de vie au cœur de l'action gouvernementale », a affirmé Sama Lukonde. Engagement du Gouvernement «Le 1er mai ne devrait pas nous renvoyer uniquement aux luttes historiques pour la reconnaissance du statut et des droits des travailleurs. Ce jour, dédié au travail, constitue également une occasion d'apprécier la capacité de l'homme et de la femme à changer l'ordre, la vie de la communauté, de son entreprise, de son pays par son travail. C'est pourquoi, vos revendications légitimes, et que j'ai encore suivies ici tout à l'heure, doivent demeurer au cœur des préoccupations du gouvernement de la République. Cela, dans un processus de dialogue constructif, franc et sincère ». Le Premier Ministre a réaffirmé la détermination du Gouvernement à incarner un leadership pour accompagner toutes les bonnes initiatives visant à garantir à chaque travailleuse et à chaque travailleur le respect de l'exercice de ses droits fondamentaux. Et cela, en tenant compte de l'égalité du genre et de la diversité du monde du travail, sans jamais oublier le souci de bannir toutes formes de discrimination, particulièrement chez les femmes et chez les jeunes. Le Chef du Gouvernement a souligné que l'exécutif ne cesse de fournir des efforts et de prendre des mesures fortes pour la promotion du travail dans le pays. Responsabilités des partenaires Pour la Ministre Claudine Ndusi, cette célébration offre aux acteurs du monde du travail l'occasion de faire le point sur les progrès réalisés dans la mise en œuvre du cadre global de la politique de l'emploi et de la réforme en RDC, de faire le point sur l'évolution des relations professionnelles et surtout l'amélioration effective des conditions de travail. C'est pourquoi, elle a invité les partenaires sociaux bi et multilatéraux à placer la protection des travailleurs comme l'élément central de la justice sociale et du travail décent. Impact de la journée Notons que cette journée significative pour les travailleurs à l'échelle planétaire a été célébrée en présence de la Ministre de l'Emploi, Travail et Prévoyance sociale, de plusieurs autres membres du gouvernement, plusieurs Ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques accrédités en RDC, plusieurs chefs d'entreprises publiques et privées, du Coordonnateur de l'intersyndicale national du Congo, des agents et fonctionnaires de l'Etat, travailleuses et travailleurs, et plusieurs hautes personnalités du pays. Il faut souligner aussi que cette journée représente pour les travailleurs le symbole de leurs revendications face à la société capitaliste. C’est pourquoi, ayant pour seule mission la défense, la protection et la promotion des droits des masses laborieuses, le Coordonnateur de l'intersyndicale national du Congo a présenté au gouvernement, au pouvoir économique et financier les revendications, les aspirations, les plaintes, les préoccupations, les réclamations, des travailleurs congolais. John Ngoyi
C’était une journée de fête pour la nouvelle majorité. Ce samedi 29 avril 2023 est désormais une date historique et significative pour la plate-forme politique de l’Union Sacrée de la Nation. Elle a marqué la sortie officielle de cette méga structure qui œuvre, d’ores et déjà, pour la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Comme l’on pouvait s’y attendre, la démonstration des forces a eu lieu. Le Stade de martyrs était rempli comme un œuf. Une réussite totale en termes de mobilisation des partis et regroupements politiques présents en cette grande messe politique. Le ton est donné. Le message est passé. Il faudra compter sur l’Union sacrée de la Nation pour non seulement dénoncer le complot de balkanisation contre la RDC, mais aussi, démontrer que le peuple congolais ainsi que les forces vives de la nation sont derrière l’actuel commandant suprême. A la tribune, il y avait la présence très remarquable, entre autres, de Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut Katanga, et de son parti, l’ARD, et de Fifi Masuka de Lualaba… Les membres du Présidium ont, à tour de rôle, délivré un message similaire autour de l’unité nationale, soutien aux FARDC et non à la balkanisation. Dans son allocution lors de la sortie officielle de l’Union Sacrée de la nation, le Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe est revenu sur les raisons de la plateforme politique du Chef de l’État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. À l’en croire, cette plateforme a été créée pour être ensemble afin de combattre les ennemis, pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections présidentielle, législatives nationales et provinciales. «Nous avons créé l’Union sacrée pour que nous soyons ensemble afin de combattre nos ennemis. Ces ennemis viennent du Rwanda et de l’Ouganda. Ils doivent rentrer chez eux. Nous avons également initié cette Union sacrée pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections tant présidentielle que législatives nationales et provinciales», a-t-il déclaré. Dans son élan, le Président de l’UNC a promis un changement radical pour la baisse du taux de dollars. Le Président du MLC, Jean-Pierre Bemba a délivré un message de soutien à l’actuel Président. «Je connais Félix Tshisekedi. Il est préoccupé tous les jours du matin au soir pour la cause du Congo et le bien-être de la population. Soyons tous derrière lui et son engagement pour le Congo et restons unis», lâche-t-il. Parlant des élections, Christophe Mboso a été cash quant à ce : «Il n’y aura pas de dialogue avec l’opposition, nous irons aux élections pour offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi». D’après lui, ‘’le candidat de Dieu et du peuple congolais en 2023 c’est Félix Tshisekedi». Les membres du présidium tels que Sama Lukonde, Augustin Kabuya, Bahati Lukwebo avaient également pris la parole pour communier avec les sympathisants encore présents au Stade des martyrs. Au lendemain de la sortie officielle de l’Union sacrée de la Nation, le Présidium de ladite plate-forme politique a remercié le peuple congolais d’avoir répondu spontanément et massivement au meeting de sortie officielle de l’USN. A en croire Mboso, cela témoigne l’amour et l’attachement inconditionnels en la Personne et à la Vision de Félix Antoine Tshisekedi, Haute Autorité Politique de l’Union Sacrée de la Nation, pour le pays, la République Démocratique du Congo. «Merci d’avoir dit oui, encore une fois, sans atermoiement à Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Merci d’avoir dit oui à l’Union Sacrée de la Nation et à ses idéaux. Merci d’avoir dit oui au devoir patriotique et démocratique de participer au processus électoral déjà entamé par l’enrôlement et, qui va aboutir le 20 décembre 2023. Merci d’avoir dit non avec force à la balkanisation de la RDC que vous vous êtes engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême», a martelé Mboso au nom du présidium. Il convient toutefois de rappeler que la plate-forme politique de l’Union sacrée de la nation résulte de l’appel lancé par le président Félix Tshisekedi après la rupture de la coalition Cap pour le changement (cash) et le front commun pour le Congo, FCC de Joseph Kabila. La Pros.
C’était une journée de fête pour la nouvelle majorité. Ce samedi 29 avril 2023 est désormais une date historique et significative pour la plate[1]forme politique de l’Union Sacrée de la Nation. Elle a marqué la sortie officielle de cette méga structure qui œuvre, d’ores et déjà, pour la réélection de Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Comme l’on pouvait s’y attendre, la démonstration des forces a eu lieu. Le Stade de martyrs était rempli comme un œuf. Une réussite totale en termes de mobilisation des partis et regroupements politiques présents en cette grande messe politique. Le ton est donné.
Le message est passé. Il faudra compter sur l’Union sacrée de la Nation pour non seulement dénoncer le complot de balkanisation contre la RDC, mais aussi, démontrer que le peuple congolais ainsi que les forces vives de la nation sont derrière l’actuel commandant suprême. A la tribune, il y avait la présence très remarquable, entre autres, de Jacques Kyabula Katwe, Gouverneur du Haut Katanga, et de son parti, l’ARD, et de Fifi Masuka de Lualaba… Les membres du Présidium ont, à tour de rôle, délivré un message similaire autour de l’unité nationale, soutien aux FARDC et non à la balkanisation. Dans son allocution lors de la sortie officielle de l’Union Sacrée de la nation, le Président de l’Union pour la nation congolaise (UNC), Vital Kamerhe est revenu sur les raisons de la plateforme politique du Chef de l’État Félix[1]Antoine Tshisekedi Tshilombo.
À l’en croire, cette plateforme a été créée pour être ensemble afin de combattre les ennemis, pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections présidentielle, législatives nationales et provinciales. «Nous avons créé l’Union sacrée pour que nous soyons ensemble afin de combattre nos ennemis. Ces ennemis viennent du Rwanda et de l’Ouganda. Ils doivent rentrer chez eux. Nous avons également initié cette Union sacrée pour mieux diriger le pays et aussi préparer les prochaines élections tant présidentielle que législatives nationales et provinciales», a-t-il déclaré. Dans son élan, le Président de l’UNC a promis un changement radical pour la baisse du taux de dollars. Le Président du MLC, Jean[1]Pierre Bemba a délivré un message de soutien à l’actuel Président. «Je connais Félix Tshisekedi.
Il est préoccupé tous les jours du matin au soir pour la cause du Congo et le bien-être de la population. Soyons tous derrière lui et son engagement pour le Congo et restons unis», lâche-t-il. Parlant des élections, Christophe Mboso a été cash quant à ce : «Il n’y aura pas de dialogue avec l’opposition, nous irons aux élections pour offrir un deuxième mandat à Félix Tshisekedi». D’après lui, ‘’le candidat de Dieu et du peuple congolais en 2023 c’est Félix Tshisekedi». Les membres du présidium tels que Sama Lukonde, Augustin Kabuya, Bahati Lukwebo avaient également pris la parole pour communier avec les sympathisants encore présents au Stade des martyrs. Au lendemain de la sortie officielle de l’Union sacrée de la Nation, le Présidium de ladite plate-forme politique a remercié le peuple congolais d’avoir répondu spontanément et massivement au meeting de sortie officielle de l’USN. A en croire Mboso, cela témoigne l’amour et l’attachement inconditionnels en la Personne et à la Vision de Félix Antoine Tshisekedi, Haute Autorité Politique de l’Union Sacrée de la Nation, pour le pays, la République Démocratique du Congo.
«Merci d’avoir dit oui, encore une fois, sans atermoiement à Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Merci d’avoir dit oui à l’Union Sacrée de la Nation et à ses idéaux. Merci d’avoir dit oui au devoir patriotique et démocratique de participer au processus électoral déjà entamé par l’enrôlement et, qui va aboutir le 20 décembre 2023. Merci d’avoir dit non avec force à la balkanisation de la RDC que vous vous êtes engagés à défendre jusqu’au sacrifice suprême», a martelé Mboso au nom du présidium. Il convient toutefois de rappeler que la plate-forme politique de l’Union sacrée de la nation résulte de l’appel lancé par le président Félix Tshisekedi après la rupture de la coalition Cap pour le changement (cash) et le front commun pour le Congo, FCC de Joseph Kabila.
L'entrepreneur belgo-congolais George Forrest, dans son bureau à Lubumbashi, le 16 février 2018 (Photo d’archives/AFP) Depuis 50 ans, George Forrest était à la tête d'un empire industriel au Katanga, mais il ne parlait pas. Aujourd'hui, il publie ses mémoires sous le titre Un siècle de rêves (éditions Cherche Midi). Et il fait des révélations, notamment sur tous les chefs d'État congolais qu'il a fréquentés, de Mobutu à Tshisekedi. L'entrepreneur belgo-congolais s'exprime aussi sur Moïse Katumbi, au moment où celui-ci voit sa candidature menacée par un projet de loi sur la « congolité ». RFI : George Forrest, il y a 101 ans, votre père a créé au Katanga la société Forrest. Et aujourd’hui, vous êtes toujours présent à Lubumbashi. Avec plus de 10 000 salariés, vous êtes toujours l’un des premiers employeurs du Congo. Comment avez-vous fait pour résister à tous les chaos, tous les soubresauts de la vie congolaise ? George Forrest : D’abord, il y a notre qualité de travail, c’est une réputation que nous avons, que les choses que nous faisons sont impeccables. Nous avons aussi un rôle d’engagement social. Mes parents ont toujours dit que, quand un pays vous apporte quelque chose, il faut redistribuer une partie à la population, ce que nous avons toujours fait. Nous avons créé des écoles, des centres hospitaliers. Nous avons le meilleur hôpital du Haut-Katanga. Nous avons des puits d’eau dans les villages. Et nos activités ont toujours été des activités de qualité dans le respect de l’éthique et du pouvoir en place. Vous racontez dans votre livre Un siècle de rêves aux éditions du Cherche Midi que votre père et vous avaient eu de nombreuses amitiés dans la classe politique congolaise. Comment avez-vous fait pour être ami à la fois avec Justin Marie Bomboko, qui était votre témoin de mariage et qui était donc l’un des hommes forts à Léopoldville, aujourd’hui Kinshasa, et en même temps avec le sécessionniste katangais Moïse Tshombé par exemple ? L’amitié est une chose et la politique en est une autre. Nous sommes des hommes d’affaires. Nous connaissons tout le monde, mais nous ne faisons pas de politique. On ne parlait pas politique à la maison, c’était une règle. Vous dites aussi que vous avez bien connu Mobutu Sese Seko, évidemment, mais aussi Étienne Tshisekedi, l’un de ses plus farouches adversaires. Mobutu ne vous reprochait pas de recevoir Tshisekedi à la maison ? Mobutu ne me l’a jamais reproché. Pour être honnête, non. Du moment qu’on lui disait les choses franchement, lui dire les choses comme elles étaient, ça, il aimait bien. C’était un homme qui aimait bien une certaine franchise. Je n’ai jamais eu de problème. Il savait bien qu’on ne faisait pas de politique. Nous, on développait nos activités et lui, ce qui l’intéressait, c’est que nous créions de l’emploi et que nous développions nos activités. Dans ses premières années de pouvoir, vous dites que Joseph Kabila était un bon président, mais qu’ensuite, à cause de son entourage notamment, la corruption a gangréné tout le régime. Était-ce impossible à la fin de faire des affaires sous le régime de Joseph Kabila ? Cela devenait très compliqué effectivement. Les cinq premières années, comme je l’ai dit, étaient très bien. Il a géré le pays très correctement. Mais une fois qu’il a été réélu, avec ses entourages très proches de lui, ils ont commencé à mettre la corruption en place. Ça a été vraiment un fléau terrible parce qu’ils voulaient tout prendre, ils voulaient s’accaparer toutes les affaires. Personnellement, nous avons beaucoup souffert de cette période. Et aujourd’hui, sous la gouvernance de Félix Tshisekedi ? Le président Tshisekedi a hérité d’un pays qui n’est pas simple à gérer. Quand il a pris le pouvoir, il a d’abord dû se stabiliser, voir ce qui se passait. Et malheureusement, il avait aussi un entourage qui n’était pas très bien. Mais aujourd’hui, il en a quand même écarté pas mal. Il en a écarté quelques-uns. Et lui-même veut faire quelque chose, il est de bonne volonté. Mais le pays n’est pas si simple que ça à gouverner. Il faut lui laisser un peu le temps pour qu’il puisse réaliser son programme et voir ce qui va se passer après. Vous dites dans votre livre que vous avez été écarté du secteur minier du Katanga à l’instigation notamment du milliardaire israélien Dan Gertler. Or justement, Dan Gertler est défendu aujourd’hui par les autorités congolaises qui plaident la levée des sanctions américaines contre lui. Qu’est-ce que vous en pensez ? Je pense que ça, c’est une question politique. C’était pour récupérer le maximum pour qu’il cède une partie de ce qu’il avait pris, les placements frauduleux, avec la corruption. Mais si c’est dans l’intérêt de récupérer le maximum de biens pour le pays, on peut dire OK. Il y a actuellement sur le bureau de l’Assemblée nationale à Kinshasa un projet de loi qui vise à écarter de la future présidentielle tout candidat qui n’est pas de père et de mère congolais. Qu’en pensez-vous ? C’est un dialogue qui appartient aux Congolais et c’est à eux à en débattre. Je ne vais pas me mêler de cette affaire. Ce projet de loi vise à écarter de la présidentielle quelqu’un que vous connaissez bien, c’est Moïse Katumbi, l’ancien gouverneur du Katanga. C’est un de vos amis. Votre fils aîné est même le vice-président du club de football Tout Puissant Mazembe, que préside justement Moïse Katumbi. Que pensez-vous de cette manœuvre pour écarter Moïse Katumbi ? Pour parler de Mazembe, c’est une vieille histoire de famille. Mon père était déjà là. Nous, on était là quand Moïse Katumbi a repris le club. Quand il a repris et développé très fort le club, on est resté. C’était un autre fils à moi qui était avant vice-président. Il est parti et j’ai mis Malta comme vice-président. Mais ça fait partie de l’histoire. Ce n’est pas une question politique, ni un soutien politique. C’est purement de l’histoire. Maintenant, si cela créé des problèmes pour tout le monde, c’est un fait certain qu’il prendra ses responsabilités. Et s’il doit quitter le poste… Oui, s’il le faut, votre fils aîné Malta quittera son poste… Oui. Les affaires restent les affaires. Si on mélange le football avec la politique, si on mélange le sport avec la politique, nous on ne veut pas faire de la politique, forcément, il devra se retirer. Mais, Moïse Katumbi, c’est un ami ou pas ? C’est un ami. Mais ce n’est pas parce que c’est un ami que… L’amitié est une chose et la politique est une autre chose. Christophe Boisbouvier/Rfi
Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Aménagement du territoire : Guy Loando lance officiellement la plateforme en ligne de son ministère Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Aménagement du territoire : Guy Loando lance officiellement la plateforme en ligne de son ministère Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Aménagement du territoire : Guy Loando lance officiellement la plateforme en ligne de son ministère Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Aménagement du territoire : Guy Loando lance officiellement la plateforme en ligne de son ministère Le Ministère de l'Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo a procédé ce mercredi 26 avril 2023, au lancement officiel de la plate-forme en ligne de son ministère. Un nouveau portail en ligne qui donne accès aux informations sur le cabinet de son Ministère, du Secrétariat général et les agences tel que, FONAT, ANAT et ONAT. C’est au cours d’un point de presse qu’il a organisé que Guy Loando a mis la population au parfum des innovations qu’il veut vivre dans son secteur. Ce qui est à noter de ce site est que la plateforme offre une interface utilisateur intuitive et facile à naviguer. Notamment, les visiteurs peuvent y accéder pour trouver des informations sur les différents services du ministère, vérifier les documents mis à leur disposition et les télécharger. Pour sa part, le Directeur de Cabinet de Guy Loando, Me Patience Bondonga, a souligné que ce nouveau site sera un moyen de communication efficace entre le ministère et la population. «Ce nouveau site internet sera un moyen de communication efficace entre le Ministère et les citoyens congolais ainsi qu'avec les étrangers. Le site internet est conforme à la nouvelle charte graphique de la République Démocratique du Congo et offre un design rafraîchissant », précise-t-il. Et d’ajouter : « Nous invitons tous les citoyens congolais ainsi que les étrangers à explorer notre nouveau site internet en visitant le lien suivant : http://amanagement.gouv.cd », dit-il. Il conclut par souligner que ‘’cette nouvelle plateforme renforcera les liens entre l'administration et le peuple congolais’’. Hénoc Akano
Le 2ème Vice-président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Didi MANARA LINGA, a présidé l'activité consacrée aux journées portes ouvertes de la CENI relative au nettoyage du Fichier électoral.
Pour cette troisième journée, ce sont les organisations de la société civile qui ont eu droit à cet exercice de contrôle citoyen initié par le nouveau management de la CENI. Une occasion, pour Didi Manara, de rappeler à l'assistance, le quatrième axe du plan stratégique et opérationnel de la Centrale électorale. "Le plan stratégique et opérationnel de la CENI mis à votre disposition, dans son 4e axe, parle de la construction d'une nouvelle culture d'inclusion pour une grande adhésion et la CENI ne cesse de marteler que les élections vont se tenir le 20 décembre 2023. Il s'avère important que nous ayons des échanges directs en vue de cheminer ensemble jusqu'à l'organisation de ces scrutins", a-t-il déclaré. Et de poursuivre : "C'est pour la première fois que le management de la CENI organise de telles rencontres pour permettre aux parties prenantes au processus électoral de tâter la réalité du toilettage du Fichier électoral. Pour ce faire, nous avons besoin de vos observations et suggestions pour un aboutissement harmonieux du processus en cours". Dans la foulée, Mme Adine D'or OMOKOKO, membre de la plénière, a invité les organisations de la société civile à travailler main dans la main avec la CENI pour offrir à la nation les élections transparentes, crédibles et inclusives. Dans l'optique d'impliquer les parties prenantes à toutes les étapes du processus, le Secrétaire Exécutif National, Thotho MABIKU a appelé au bon sens de cet exercice. "Après la clôture de l'identification et l'enrôlement des électeurs dans l'aire opérationnelle 3 (AO3), la CENI procède maintenant à l'audit interne du Fichier électoral. Nous ne voulons pas que la désinformation fasse l'objet de cette étape. C'est pourquoi, nous voulons votre participation, de sorte que vous voyiez clairement comment la CENI est en train de radier du Fichier électoral tous les cas irréguliers, dans le but de garantir la transparence. Au bout du compte, les organisations de la société civile ont apprécié le sens d'ouverture du nouveau management concernant l'audit interne du Fichier électoral. En sus, elles ont recommandé à la CENI de confier cette fois-ci l'audit externe à une structure locale spécialisée car ce domaine relève de la souveraineté d'un État indépendant comme le nôtre. CELLCOM/CENI
Le député Jean-Marc Kabund, ancien président intérimaire de l'Udps et président de l'Alliance pour le Changement (ACH) détenu à la prison centrale de Makala depuis le 10 août 2022 et député Édouard Mwangachuchu, n’auront pas gain de cause après leurs recours à la Cour constitutionnelle. Cette dernière a autorisé ce jeudi 27 avril à la Cour de cassation de poursuivre l’instruction pour Jean-Marc Kabund, des faits infractionnels en rapport avec des propos qualifiés d'injurieux, de nature à alarmer la population et à porter atteinte à l’honneur dû aux institutions publiques et à la dignité du chef de l’État. L’arrêt de la Cour constitutionnelle a été rendu, ce jeudi 27 avril. La plus haute cour a jugé non fondée, mais recevable la requête introduite par Jean-Marc Kabund. Cette décision était attendue par les partisans de Kabund au sein de son parti politique Alliance pour le changement qui estime que ce dernier reste véritablement otage du pouvoir en place. Et un cadre de ce parti de réagir :" La détention du président Kabund est une entrave à l'exercice démocratique et une démarche d'exclusion de notre leader à la prochaine élection présidentielle". Mwangachuchu débouté La Haute cour militaire avait décidé de la surséance dans l’affaire du député Édouard Mwangachuchu depuis le 14 avril dernier. Et pour cause, la saisine de la cour constitutionnelle pour examiner l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par ledit prévenu au travers un mémoire unique. Il est poursuivi devant la Haute Cour militaire pour détention illégale d'armes et munitions de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel en procurant aux insurgés des armes et espionnage. La Cour constitutionnelle vient de rejeter l'exception d'inconstitutionnalité soulevée par le député national Édouard Mwangachuchu devant la Haute Cour militaire. La décision a été rendue au cours de l'audience tenue ce jeudi 27 avril. Pour le juge constitutionnel, la Haute Cour militaire n'a violé aucune disposition de la Constitution en se considérant compétente à connaître des faits pour lesquels le député national Édouard Mwangachuchu est poursuivi. Pour rappel, jugé devant la Haute Cour militaire, le député national Édouard Mwangachuchu a soulevé une exception d'inconstitutionnalité au cours de l'audience du 14 avril dernier à la prison militaire de N'dolo. Pour ses avocats, les articles 1 et 9 de l'ordonnance loi du 24 février 1978 sont inconstitutionnels en ce qu'ils violent les articles 18 et 21 de la Constitution relatifs aux Droits de la défense, plus précisément en ce qui concerne la procédure de flagrance appliquée. Les avocats d'Edouard Mwangachuchu ont par ailleurs remis en cause la compétence de la Haute cour militaire à juger leur client. Ils postulent que l'article 120 alinéa 2 du Code judiciaire militaire qui fait des membres du Parlement des justiciables de la Haute Cour militaire pour des infractions à caractère militaire viole l'article 153, alinéa 3 de la Constitution qui prévoit que la Cour de Cassation connaisse en premier et dernier ressort, les infractions commises par les membres de l'Assemblée nationale et du Sénat. Emma Muntu
Un seul rendez-vous à ne pas manquer, ce samedi 29 avril 2023 au stade des Martyrs de la pentecôte, à l’occasion de la sortie officielle de la grande machine et, sans aucun doute, de l’immesurable force politique congolaise, l’Union sacrée de la nation. Une rencontre qui mettra ensemble les congolais autour du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et de sa vision pour le développement de la République démocratique du Congo. Les appels à la mobilisation générale pour la réussite de cette activité ne cessent de surgir. A l’exemple du mot d’ordre d’Exodus Lukombo, cadre du collectif des communicateurs des Institutions/UDPS, qui envoie des signaux forts à la population congolaise, et invite tout le monde à se présenter au stade des Martyrs. « Venez nombreux manifester votre amour à la nation derrière le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo ». Pactes scellés ! Pactes déjà scellés. Plus de 500 partis et regroupements politiques ont décidé, depuis la signature de la charte de cette méga plateforme politique, de convoler en juste noces dans l’Union sacrée de la nation sous la bannière de Félix Tshisekedi, pour son deuxième mandat en vue de la poursuite de sa vision. Ce 29 avril sera donc, sans surprise, une illustration de force de mobilisation populaire, après un essai réussi à Lubumbashi par le gouverneur Jacques Kyabula, qui mobilisait les habitants du Haut-Katanga à embarquer dans la barque de l’Union sacrée de la Nation. Tous du bon côté ! La phrase fétiche, autrement le thème même de cette grande rencontre qui aura lieu au stade des Martyrs de la pentecôte telle que confirmée par l’un des poids-lourds de cette famille politique, Christophe Mboso N’kodia, président de la chambre basse du parlement, c’est ‘’ SOYONS TOUS DU BON COTE DE L’HISTROIRE AVEC FELIX TSHISEKEDI’’. Sinon, avec cette fervente mobilisation, tout porte à conclure que cette activité sera une réussite totale pour la famille politique propre à Félix Tshisekedi. De tous les côtés, tous les états-majors de l’USN ne ménagent aucun effort pour remplir cet espace de plus de 80.000 places. Une forte mobilisation générale va d’ores et déjà dans ce sens. Toutes les batteries sont mises en marche pour prouver aux yeux du monde que l’Union sacrée, c’est aussi la popularité. Bemba, avec son MLC, Kabuya et l’UDPS, Mboso et la CRD, Kamerhe et son UNC, et autres forces politiques, tous, sous la conduite de Jean-Michel Sama Lukonde, ne jurent que sur la réussite totale de cette manifestation. Fidel Songo
Ce jeudi 28 avril 2023, à la tête d'une délégation composée des membres de l'assemblée plénière de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), le Président Denis KADIMA KAZADI a déposé le rapport annuel de son institution auprès du Président de la Chambre basse du Parlement, Christophe MBOSO NKODIA. Une obligation qui est faite à cette institution d'appui à la démocratie, organisatrice des élections et conforme à l'esprit de l'article 28 de la loi organique du 19 avril 2013 qui impose cet acte lors de la session ordinaire de l'Assemblée nationale du mois de mars et à la fin de chaque processus électoral ou référendaire. Après avoir souhaité la bienvenue à la délégation de la Centrale électorale, le Président de l'Assemblée nationale s'est réjoui de ce que ce rapport ait été introduit dans les délais et a encouragé la plus haute hiérarchie de la CENI et son équipe à organiser les élections dans le temps imparti afin d'éviter une crise au pays. "Nous nous sommes soumis à une obligation légale en venant déposer le rapport annuel des activités de la CENI qui couvre la période allant d'avril 2022 à mars 2023. Une disposition de la loi faisant partie du devoir de redevabilité. En somme c'est tout ce que nous avons pu réaliser durant les 12 derniers mois. C'est une année pleine d'activités, on y retrouve des aspects ayant trait à la cartographie des centres d'inscription. Le gros du travail tourne autour de l'identification et l'enrôlement des électeurs : un exercice qui vient de prendre fin tout récemment. Il y a là-dedans aussi des questions d'organisation interne, notre vision, les missions qui nous sont dévolues, les objectifs, bien évidemment les résultats obtenus durant cet exercice. Sans aller trop dans les détails, je dois avouer que les résultats, à ce point, sont satisfaisants, voire impressionnants pour une équipe qui a été mise en place avec beaucoup de retard. Néanmoins, force est de reconnaître que nous avons pu réaliser un travail appréciable. Aujourd'hui nous pouvons nous réjouir au regard notamment de l'enrôlement des électeurs qui a été accompli en un temps record. Cela signifie qu'à l'avenir on sait que cela peut se faire avec un peu plus d'efficacité en si peu de temps", a fait observer Denis KADIMA KAZADI. Le numéro un de la Centrale électorale a mis en avant la ferme conviction qu'il a avec toutes les forces vives qui l'accompagnent sur l'organisation de prochaines élections. "Il n'y a plus de doute, lorsqu'on voit ce qui a été fait, on se rend compte que cette équipe s'est résolument mise au travail avec tous les démembrements. Nous avions promis d'enrôler tout le monde disponible, évidemment ce fut un exercice volontaire, ceux qui ont voulu, s'y sont soumis volontiers. Et maintenant nous sommes dans la dernière phase de finalisation des listes d'électeurs après on va passer à la loi sur la répartition des sièges. Aussitôt fini, nous allons commencer à recevoir les candidatures. Nous voici donc dans la dernière ligne droite vers les élections après avoir atteint le point du non-retour", a relevé le Président de la CENI. (CELLCOMM/CENI)
*Nommé par ordonnance présidentielle signée le 10 février courant 2023 et publiée 10 jours plus tard, Willy Mulamba Mabika, nouvel ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC en République Burundaise, a remis ses lettres de créances au Président du Burundi le Général Evariste Ndayishimiye ce mardi 25 Avril à KITEGA, la Capitale politique du pays. A l’issue de son audience auprès du chef de l’Etat burundais, Willy MULAMBA avait prévu dans son agenda de rencontrer la diaspora congolaise de céans ce qui fut fait. A son arrivée à l’Ambassade, M. Willy Mulamba a été accueilli par des cris de joie des élèves et écoliers de l’école consulaire que fréquentent exclusivement les enfants issus de la communauté congolaise, école située juste face à l’ambassade. C’est donc, dans cette ambiance de gaieté que M. MULAMBA allait rencontrer les représentants des différentes communautés tribalo-ethniques de notre pays vivant au Burundi, c’est le cas des bavira, des bahavu, des bashi, des barega, des babembe, des bafuliro, des baluba, des bakongo, des bangala, des congolais de souche rwandophones ou banyamulenge, bref des toutes les ethnies et tribus dans toute leur diversité. En cette circonstance, M. l’ambassadeur a invité les représentants de ces différentes communautés à la cohésion nationale et à vivre en harmonie et dans la paix entre eux, car la diversité, loin de constituer un problème, doit plutôt être vécue comme une richesse, ne dit-on pas que le fer s’aiguise par le fer, chaque peuple ayant sa culture et ses valeurs, les uns peuvent s’enrichir au contact de la culture et valeurs des autres. Il les a exhortés à vivre dans le respect des lois du pays d’accueil et de toujours refléter une bonne image de notre pays partout où leurs activités de vie vont les conduire. Il leur a dit qu’il se tenait à leur disposition pour tout problème qui pourrait surgir dans l’une ou l’autre communauté car il est l’émanation du Chef de l’Etat. Intervenant à cette occasion, le représentant des congolais de souche rwandaise a dit toute son émotion et sa joie car, c’est la première fois dans l’histoire des membres de cette communauté, bien que vivant au Burundi, mais qui reconnaissent la RDC comme leur patrie d’être associés à une rencontre de cette nature au siège de la représentation diplomatique. VK/CP