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11ème Sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba : Félix Tshisekedi charge le Rwanda à Bujumbura

Au terme d’un mandat exercé avec dévouement, 15 mois durant, à la tête du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a officiellement cédé à son homologue burundais, Evariste Ndayishimiye, les commandes. La passation des pouvoirs entre les deux Chefs d’Etat s’est déroulée à Bujumbura, la capitale burundaise, samedi 6 mai 2023, lors de la clôture du 11ème Sommet des Chefs d’Etat et de Gouvernement de cette organisation sous-régionale. Dans son mot prononcé devant les hautes personnalités et tous ses pairs, le Président Tshisekedi n’a pas tergiversé pour condamner, une fois de plus, l’agression barbare dont la RD Congo continue injustement d’être victime de la part du Rwanda, qui opère en permanence sous la couverture avérée du M23. « (…), c’est avec une profonde amertume et une grande désolation que nous constatons, dix années après l’entrée en vigueur de cet accord, la rupture de ce pacte collectif par un des Etats signataires, j’ai cité, la République du Rwanda qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité, s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la Province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo ; ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’Accord-cadre dont il est signataire, de même que les Chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine dont il est partie, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles. Cette attitude délibérée et plus d’une fois réitérée par un Etat signataire ne nous impose un choix tout autre que la revitalisation de cet Accord, tel que l’a notamment recommandé le Conseil de Paix et Sécurité de l’Union africaine lors de sa 1140e session, le 17 février dernier, en marge du 26e Sommet de l’Union africaine », a-t-il insisté.
La Pros.
DISCOURS DE SON EXCELLENCE MONSIEUR
FELIX-ANTOINE TSHISEKEDI TSHILOMBO, PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO, CHEF DE L’ETAT, A L’OCCASION DE LA ONZIEME REUNION DE HAUT NIVEAU DU MECANISME REGIONAL DE SUIVI DE L’ACCORD-CADRE POUR LA PAIX, LA SECURITE, ET LA COOPERATION POUR LA REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO ET LA REGION
Excellences Madame et Messieurs les Chefs d’Etat et de Gouvernement ;
Monsieur le Secrétaire Général des Nations Unies ;
Monsieur le Président de la Commission de l’Union Africaine ;
Monsieur le Secrétaire Exécutif de la CIRGL ;
Mesdames et Messieurs les Chefs de délégation ;
Distingués invités ;
Mesdames et Messieurs ;
J’aimerais avant tout chose exprimer, au nom du peuple congolais et au mien propre, ma gratitude à la République du Burundi et à son peuple, qui accueillent, ce jour, le onzième sommet sur le Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, sous le thème : « Le rôle des femmes et des jeunes dans la promotion de la paix et du développement pour une mise en œuvre efficace de l’Accord-cadre ».
J’exprime également les sentiments de fraternité du peuple Congolais à l’endroit de chacun d’entre vous, dirigeants des pays signataires de l’Accord-cadre, et de vos peuples respectifs.
Je salue, en outre, la présence parmi nous, du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Antonio GUTERRES, dont les efforts inlassables à la quête de la paix et la sécurité dans le monde, en général, et dans notre région des Grands Lacs, en particulier, ne sont plus à démontrer.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Comme vous le savez, la République Démocratique du Congo avait eu le privilège d’accueillir en sa capitale, Kinshasa, la 10ème Réunion du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre d’Addis-Abeba.
A cette occasion, vous aviez résolu de confier à mon pays, à travers ma personne, la responsabilité de présider à la destinée de notre mécanisme commun au cours des quinze derniers mois. Au nom de mon peuple et compte tenu de l’importance qu’il porte sur cet engagement, j'acceptais volontiers votre décision collective. A cet effet, j’avais placé mon mandat sous le signe de la consolidation des progrès modestes accomplis dans la mise en œuvre de l'Accord-Cadre d'Addis-Abeba et du renforcement de la coopération régionale pour gagner le pari de la paix durable.
J’avais donc mis l’accent sur la promotion des investissements transfrontaliers afin de garantir la paix, un bien collectif recherché par nos peuples, et relevé qu’il revenait à toutes les parties prenantes de se remobiliser pour redynamiser notre structure régionale de gouvernance dudit Accord-cadre et de mieux impliquer nos populations dans la noble lutte pour la paix, la sécurité et la stabilité en République Démocratique du Congo et dans la Région.
Excellences,
Mesdames et Messieurs,
Au moment où je m’apprête à passer le témoin à mon estimé homologue et Frère, Son Excellence Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi, je ne puis manquer de constater l’état alarmant de la situation sécuritaire dans la Région des Grands Lacs, en général, et dans l’Est de la République Démocratique du Congo, en particulier.
En effet, ces dernières semaines, le peuple congolais a une fois de plus été endeuillé par des tueries massives, notamment à Kizimba et à Kalega dans le Masisi ainsi qu’à Kishishe dans le Rutshuru, dans la Province du Nord-Kivu, la faute à l’activisme des groupes armés et terroristes sévissant dans la région. Dans le même ordre d’idée, le regain de tension observé au Soudan, plus particulièrement à Khartoum, fait des victimes innocentes et des déplacés par milliers.
En leurs noms et en leurs mémoires, je vous prie de bien vouloir nous lever et observer quelques moments de recueillement.
Je vous remercie !
Excellences ;
Mesdames et Messieurs ;
Il y a de cela une décennie, la signature de cet Accord-Cadre à Addis-Abeba augurait des lendemains meilleurs et radieux pour les peuples de notre Région. Nos Etats souscrivaient et décidaient de faire du respect de la souveraineté et de l'intégrité territoriale des pays voisins, de la non-ingérence dans les affaires intérieures des uns et des autres, de l’interdiction de fournir une assistance aux groupes armés, ni à des personnes impliquées dans des crimes de guerre et contre l'humanité ou des crimes d'agression, et de la facilitation de l'administration de la justice grâce à l’entraide et la coopération judiciaire dans la Région ; la pierre angulaire de notre action collective, nous autres États géographiquement localisés dans cette Région des Grands Lacs africains.
A la lueur des objectifs consacrés par cet Accord historique, d’aucuns auraient préféré que soient célébrés, ce jour, avec faste les acquis de notre engagement collectif pour une Région des Grands Lacs complètement pacifiée.
Hélas ! c’est avec une profonde amertume et une grande désolation que nous constatons, dix années après l’entrée en vigueur de cet accord, la rupture de ce pacte collectif par un des Etats signataires, j’ai cité, la République du Rwanda qui, sous couvert du mouvement terroriste du M23 pourtant défait et qu’il a ressuscité, s’est donné la liberté d’agresser et d’envahir une partie de la Province du Nord Kivu, en République Démocratique du Congo ; ceci, en totale violation de l’engagement régional numéro 3 de l’Accord-cadre dont il est signataire, de même que les Chartes des Nations Unies et de l’Union Africaine dont il est partie, le tout sur fond d’exploitation illégale de nos ressources naturelles.
Cette attitude délibérée et plus d’une fois réitérée par un Etat signataire ne nous impose un choix tout autre que la revitalisation de cet Accord, tel que l’a notamment recommandé le Conseil de Paix et Sécurité de l’Union africaine lors de sa 1140e session, le 17 février dernier, en marge du 26e Sommet de l’Union africaine. Le contexte de la tenue de ce sommet nous commande donc de procéder à une évaluation lucide de ce qui aurait pu être fait, c’est-à-dire, entreprendre une réflexion approfondie sur le chemin parcouru, dès lors que pour nos peuples, et le mien en particulier, nous sommes encore à la croisée des chemins.
Ainsi donc, l’évaluation de l’état de mise œuvre de nos engagements respectifs dans le cadre de l’Accord-cadre ne saurait être un exercice limité aux seuls pays de la Région. Celui-ci devrait, sans nul doute, également requérir l’implication d’autres partenaires ainsi que celle des institutions garantes.
Excellences,
Mesdames et Messieurs ;
Je m’adresse à vous du haut de cette tribune, au nom d’un peuple qui n’aspire qu’à la paix et la sécurité pour lui et pour les autres peuples frères de notre Région! C’est dans cette logique et suivant l’esprit et la lettre de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba que j’avais lancé, dans le cadre du Processus de Nairobi initié sous l’égide de la Communauté d’Afrique de l’Est, un appel à tous mes frères et sœurs congolais constitués en groupes armés à venir sous l'arbre à palabres (pour consultations) afin de définitivement faire taire les armes et donner enfin une chance à notre désir commun de reconstruire notre pays.
Dans le même esprit, faisant face au combat engagé par le Rwanda sous couvert du M23 au Nord Kivu, il avait été décidé lors du Mini-Sommet du 23 Novembre 2022 à Luanda en Angola, dans le cadre du Processus dit de Luanda, sous la facilitation de Son Excellence Monsieur João LOURENCO, Président de la République d’Angola, Président en exercice de la Conférence Internationale de la Région des Grands Lacs, « CIRGL » en sigle, et médiateur désigné de l’Union africaine pour venir à bout de la situation sécuritaire alarmante ; de la cessation des hostilités et des attaques du M23 contre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC » en sigle, et la MONUSCO, ainsi que de son retrait des territoires occupés vers les sites de cantonnement.
Je tiens donc à saluer les efforts fournis par le Son Excellence Monsieur Evariste NDAYISHIMIYE, Président de la République du Burundi et Président en Exercice de la Communauté d’Afrique de l’Est, ainsi que Son Excellence Monsieur Uhuru KENYATTA, Président honoraire de la République du Kenya et Facilitateur désigné par la Communauté d’Afrique de l’Est.
Qu’il me soit également permis d’exprimer toute la gratitude du peuple congolais à l’égard de mon homologue et frère Son Excellence Monsieur Joao LOURENÇO, Président de la République d’Angola et Médiateur mandaté par l’Union Africaine.
Pour ce qui est du renforcement de la coopération judiciaire, il vous souviendra qu’en date du 16 Juin 2022, mon pays a abrité à Kinshasa la réunion des Ministres en charge de la Justice des états membres de la CIRGL qui a abouti à la Déclaration de Kinshasa, laquelle a donné des orientations sur les étapes prioritaires à suivre afin d’harmoniser l’entraide judiciaire et les demandes d'extradition en matière pénale. En effet, le peuple Congolais y attache une importance vitale parce qu’il s’agit de son droit de connaitre la vérité et d’obtenir réparation car la justice régionale devra établir les crimes et juger les coupables.
Excellence Monsieur le Président Evariste NDAYISHIMIYE,
En vous passant le flambeau de la Présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région, je voudrais vous souhaiter plein de succès mais surtout vous encourager à vous armer de résilience et de justice dans cette haute responsabilité. Soyez rassuré du soutien de la République Démocratique du Congo qui restera toujours à vos côtés et au service de la région des Grands Lacs.
C’est avec un très grand plaisir que je transmets maintenant les pouvoirs de la présidence du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-Cadre pour la Paix, la Sécurité et la Coopération pour la République Démocratique du Congo et la région. Monsieur le Président, vous avez à la fois la présidence et la parole.
Je vous remercie !

11ème Sommet du Mécanisme régional de suivi de l’Accord-cadre d’Addis-Abeba : Félix Tshisekedi charge le Rwanda à Bujumbura
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Kabasele Tshimanga félicite les pays de la SADC pour l'envoi de leurs troupes en RD. Congo

Le Sommet de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe, SADC, a pris une décision très importante pour le retour de la paix à l'Est de la République Démocratique du Congo et ce, au cours de sa rencontre de ce lundi 08 Mai 2023 à Windhoek (Namibie) présidée par le Chef de l'État namibien Hage Geingob.
A peine cette résolution annoncée, le Président National de l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi, a réagi en félicitant les Chefs d'État de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe : "Je m'empresse de saluer chaleureusement les Chefs d'État de la SADC pour leur engagement remarquable et sans hésitation au service de la paix et de la sécurité dans les pays des Grands Lacs en particulier et en Afrique en général. Je les remercie de tout cœur".
Le Président de l'UDS a aussi félicité le Président de la République, Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour le couronnement de ses efforts diplomatiques : "Cette résolution est une grande victoire diplomatique pour le Président Tshisekedi Tshilombo qui est parvenu à convaincre ses pairs de l'Afrique Australe pour l'envoi des troupes de leurs pays au secours de la République Démocratique du Congo. La SADC a, par cette décision, confondu les ennemis de la République Démocratique du Congo et répondu aux attentes du peuple congolais qui n'avait plus confiance à la MONUSCO et aux forces de la Communauté de l'Afrique de l'Est jugées complices du Rwanda qui a agressé notre pays sous le couvert des terroristes du M23. Ainsi que leurs parrains tapis dans l'ombre qui ne jurent que sur la balkanisation de la RD Congo".
Le Président Kabasele Tshimanga n'a pas oublié de rappeler les hauts faits d'armes des troupes de la SADC : "Je tiens à rappeler que ma joie se fonde sur le fait que ce sont aussi ces troupes de la SADC qui avaient vaincu les mêmes terroristes du M23 en 2013 sous le régime du Président honoraire Joseph Kabila Kabange. Les forces de la SADC qui ont une expérience avérée dans ce genre d'opérations, pourront apporter une assistance précieuse à nos forces armées".
Le Président National de l'UDS a aussi souligné la solidarité agissante des pays de la SADC : "L'envoi des troupes de la SADC au chevet de la République Démocratique du Congo est une preuve irréfutable de la solidarité agissante entre les mouvements révolutionnaires au pouvoir en Angola, en Namibie, en Afrique du Sud, en Tanzanie, au Zimbabwe, en Zambie, au Mozambique et au Malawi. Ces régimes de gauche ont un sens élevé de solidarité et d'internationalisme au point où ils ne pouvaient pas abandonner leur Camarade social-démocrate Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo".
En conclusion, le Président Kabasele Tshimanga a remercié, en sa qualité de dirigeant socialiste de l'UDS, tous les pays de la Communauté de Développement de l'Afrique Australe pour cette énième résolution courageuse en faveur de notre pays.
Propos recueillis par
Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP

Kabasele Tshimanga félicite les pays de la SADC pour l'envoi de leurs troupes en RD. Congo
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Kinshasa : Patrick Muyaya s’exprime à cœur ouvert !

Le laboratoire de recherches en science de l’information et de la communication (LARSICOM) et médias d’information en ligne de la RDC (MILRDC) ont organisé un colloque de trois jours, soit du 4 au 6 mai 2023, au centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, sous le thème : ‘’ le journalisme sous l’emprise des écrans multiples’’. Jean-Marie Dikanga Kazadi, professeur à l’Université de Kinshasa, et Patrick Muyaya Katembwe, ministre de la Communication et médias, étaient au banc des intervenants.
Cette rencontre, première du genre depuis un temps, avait pour but de contribuer à la production des connaissances scientifiques et pratiques sur les questions d’information et de communication et pour favoriser les échanges entre chercheurs et professionnels des médias et de la communication autour des pratiques et normes relatives au journalisme à l’heure de l’internet, tout en facilitant la diffusion des résultats des recherches et la circulation des savoirs sur le journalisme numérique.
Dans son intervention, Patrick Muyaya a regretté l’influence régressive des journaux imprimés. «Je me désole de voir de moins en moins les journaux qui avaient un simple charme. Avec l’avènement du numérique, cela tend à disparaitre. On avait des journaux. Aujourd’hui, ils sont remplacés par nos téléphones, ordinateurs… bref, des écrans », a-t-il indiqué.
Il a appelé les scientifiques, organisateurs de cette rencontre ainsi que les participants à pousser plus leurs réflexions sur le thème de ces assises formulées comme suit : « Le journalisme sous l’emprise des écrans multiples ».
Vers la clôture de ce colloque organisé par LARSICOM et MILRDC, il a été demandé aux chercheurs et professionnels des médias d’analyser les mutations et les permanences que la révolution numérique a pu produire dans un univers médiatique dominé par l’omniprésence d’écrans multiples. Il s’agit à la fois d’interroger les identités professionnelles émergées et émergentes, d’ausculter les pratiques qui les génèrent et de questionner le système normatif de la profession à l’heure des fakenews et deepfakes.
Grâce Daro

 

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CENI : la CENCO et l’ECC exigent un cadre de concentration

La mission de l’observation électorale CENCO-ECC se dit préoccupée par la controverse constatée ces derniers jours autour de l'audit externe du fichier électoral. Dans un communiqué publié jeudi dernier, la MOE recommande comme préalables, l'organisation d'un cadre de concertation et la publication des statistiques. Ceci pour se convenir sur les TDR de l'Audit externe du fichier électoral et apporter de l’éclairage sur la situation des matériels électoraux sensibles qui se sont retrouvés entre les mains des individus ainsi que sur d'autres faits soulevés par elle (la MOE) dans ses différents rapports.
La MOE voudrait que ce cadre de concertation réunisse les représentants de la majorité au pouvoir, ceux de l’Opposition, la CENI et les MOE accréditées ayant publié au moins un rapport sur l'opération d'enregistrement des électeurs.
La MOE CENCO-ECC rappelle à toutes les parties prenantes que l'audit externe crédible du fichier électoral de la RD Congo en chantier reste un élément central qui va participer à la construction d'un consensus sur les listes électorales. «Cet Audit externe reste l'une des conditions sine qua non pour amplifier la confiance du public à l'Organisme de Gestion des Elections (OGE) de la RD Congo et au processus électoral lui-même», indique la MOE, recommandant, par ailleurs, à la CENI de s'en tenir au principe de l'Audit externe du fichier électoral dans les délais convenables, en opérant des réaménagements à l'intérieur du calendrier électoral, comme il a été question avec les différentes périodes de rattrapage accordées aux candidats électeurs.
Enfin, la MOE estime que les réponses aux questions du formulaire soumis à la CENI lors des journées portes ouvertes et les clarifications à apporter lors du cadre de concertation sollicité sus évoqué pourraient améliorer le rapport final sur les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs qu’elle entend publier dans les tout prochains jours afin de contribuer ainsi à la transparence du processus électoral et, par ricochet, à la mobilisation de la confiance du public audit processus.
Fidel Songo

 

CENI : la CENCO et l’ECC exigent un cadre de concentration
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Controverse autour de l'implication de l'OIF dans l'audit du fichier électoral : Mgr N’shole ne trouve pas d’inconvénient de recourir à une alternative efficace et objective

L'audit externe du fichier électoral était, une fois encore, au centre de l’entretien hier mercredi 3 avril, entre le président de la Commission électorale nationale indépendante, Denis Kadima et Mgr Donatien N'shole, secrétaire général de la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO). Au menu : la participation ou non de l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF). La CENCO souligne, à cet effet, qu'elle et l'ECC sont dans la dynamique d'accompagner davantage le processus électoral.
Une délégation de l'OIF, conduite par son représentant pour l'Afrique centrale, Alphonse Wéguena, séjourne en RDC sur invitation de la CENI. La CENI et l'OIF ont toujours collaboré dans le cadre électoral. Pour rappel, cette dernière avait, du 6 au 25 mai 2018, audité le fichier électoral en République démocratique du Congo.
S’agissant de l’actuel cycle électoral, la CENI n’a pas encore officiellement sollicité l’expertise de l’OIF pour l’audit du fichier électoral. Actuellement, la CENI est en phase de nettoyage du fichier électoral et la consolidation des données. Le calendrier électoral prévoit un audit externe du fichier du 15 au 20 mai, soit cinq jours.
Au nom de la mission d'observation CENCO-ECC, Mgr N’shole dit suivre de près le processus électoral et tient surtout à sa qualité qui passe notamment, par la transparence dans les opérations de consolidation du fichier électoral. La Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) trouve qu'il n'y a pas d'inconvénients que l'Organisation Internationale de la Francophonie (OIF) puisse faire l'audit du fichier électoral congolais.
Controverse autour de l’OIF
A propos de la controverse autour de l'implication de l'OIF dans l'audit du fichier électoral, le secrétaire de la CENCO a expliqué que leur peur était que cet appareil d'appui à la démocratie puisse être influencé par un certain discours pour être fermé à cette démarche qui aurait une dimension internationale avant d’ajouter : «Pour dire vrai, nous regardons dans la même direction. Pour nous, si ce n'est l'OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l'objectivité et de l'efficacité".
Et de rappeler : "Chaque fois que nous sommes préoccupés ou en face de quelque chose qui peut entamer sa crédibilité, nous nous empressons de rencontrer les responsables de la CENI pour échanger avec eux. Je dois avouer que jusque-là, on a toujours eu une oreille attentive. Ce qui nous a amenés aujourd'hui à rencontrer le président Denis Kadima, c'est le débat qui est en train de naître, un certain narratif par rapport à la nécessité de l'audit international qui devrait être mené par l'OIF invitée d'ailleurs par la CENI. Mais, on entend depuis un certain moment des réactions selon lesquelles ce n'est pas bon par rapport à la souveraineté et l'intégrité du pays, surtout que la directrice de l'OIF est une Rwandaise".
"Il y en a qui vont jusqu'à dire qu'il faut que ça soit un audit national. Et nous, ça nous préoccupe d'abord les arguments sont politiques. Cela peut se comprendre politiquement. Soit on dit en passant, parmi les institutions qui défendent l'intégrité et la souveraineté nationales, il y a la CENCO qui a dénoncé l'attitude et l'indifférence de la communauté internationale en rapport avec ce qui se passe avec le Rwanda. Je vous informe que nous venons d'avoir une mission conjointe avec l'ECC aux Etats-Unis sur la situation à l'Est. C'est pour dire que nous tenons à l'intégrité, mais qu'on n'amène pas ça dans les questions techniques comme les élections", a souligné le chapelain du Pape.
Pour la MOE CENCO-ECC, "si ce n'est pas l'OIF pour des raisons politiques, on peut trouver une alternative qui rassure sur le plan de l'objectivité et de l'efficacité”.
“Le président Denis Kadima sait ce qu'on peut trouver dans le pays et il est sincère sur ce point qu'il serait difficile de trouver une organisation qui ait toutes les compétences et aussi pour des raisons psychologiques. Nous sommes venus donc l'alerter… il faudrait l'encourager là-dessus qu'on évolue en ayant comme préoccupation de réduire la méfiance qui est née depuis un certain temps autour de la CENI”, a conclu Mgr Nshole.
Emma Muntu

 

Controverse autour de l'implication de l'OIF dans l'audit du fichier électoral : Mgr N’shole ne trouve pas d’inconvénient de recourir à une alternative efficace et objective
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La RDC gagne une place supplémentaire et passe de la 125è à la 124e place au monde

L’organisation internationale ‘’Reporter Sans Frontières’’ (RSF) a dévoilé mercredi 3 mai 2023, en marge de la journée mondiale de la liberté de la presse, le nouveau classement des pays qui respecte la liberté du à la presse à travers le monde. Dans ce nouveau classement, la République démocratique du Congo gagne une place et quitte de la 125è place et devient le 124è pays sur le totale de 180 Etats. Des avancées considérables enregistrées, après plusieurs années.
Il se constate un pluralisme des médias à l’intérieur du pays, ce qui est pour RSF, une bonne chose. Mais, au-delà de ces avenacées, cette organisation note des brumes qui empêchent, jusque-là, ce métier à être exercé comme il se doit. C’est le cas par exemple, note-t-il, de la province du Nord-Kivu qui est affectée par le conflit entre les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) et les rebelles du M23. «C’est dans ce contexte qu’une nouvelle loi sur la presse a été votée par l’Assemblée nationale, à quelques mois des élections générales », ajoute cette organisation internationale.
Le RSF constate également une certaine instrumentalisation du secteur par des politiciens. « Le paysage médiatique congolais est marqué par la forte présence de politiciens qui possèdent ou lancent des médias pour en faire des instruments d’influence et de pouvoir. La radiotélévision nationale est encore un média d’État qui manque d’indépendance. Il est très fréquent que les autorités locales, les miliciens, les groupes religieux et les hommes politiques exercent des pressions sur les journalistes et les médias présents dans leur province », fait noter RSF.
Il y a aussi le phénomène ‘’Coupage’’ que décrie le RSF dans l’espace médiatique congolais, dû notamment à la rareté de contrat de travail. « L’aide à la presse prévue par la loi n’a jamais été distribuée de manière transparente. Très peu de médias sont viables et indépendants, et la plupart sont soumis à l’influence de leurs promoteurs», ajoute cette organisation.
Par ailleurs, du côté de JED, ‘’Journaliste en danger’’, la RDC connait des avancées non négligeables en ce qui concerne la liberté de la presse. "Il y a 4 ans, la RDC occupait la 154e place au classement mondial du RSF. Ensuite, nous sommes passés à la 150e place en 2020, et à la 125e place en 2021. Au dernier classement, la RDC a encore gagné une place. En 4 ans, sous votre leadeurship, la RDC a gagné 30 places », a indiqué cette organisation.
Le ministre de la communication et médias et porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya a lui aussi réagi à l’occasion, rassurant que la RDC respectera toujours la presse, contrairement à d’autres pays. «La RDC ne sera jamais le Rwanda où il n’existe aucune presse libre », a souligné le ministre.
Fidel Songo

 

La RDC gagne une place supplémentaire et passe de la 125è à la 124e place au monde
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RDC : le satisfecit de Félix Tshisekedi à Patrick Muyaya Katembwe

La 30ème journée mondiale de la liberté de la presse appartient à l’histoire. Les professionnels des médias Rd congolais l’ont célébrée avec faste le 03 mai, comme proclamée par l’Assemblée générale des Nations Unies en 1993, au Fleuve Congo Hôtel, dans la commune de la Gombe, au cours d’une importante cérémonie organisée par le Ministère de la Communication et médias, en collaboration avec le Conseil supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC), laquelle a connu la participation du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
La célébration de cette journée, au niveau national, a coïncidé avec l’avènement d’une nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse, œuvre de Patrick Muyaya, ministre de tutelle et porte-parole du Gouvernement, qui déploie des efforts considérables, avec l’accompagnement du Premier ministre Sama Lukonde, pour un véritable changement de narratif dans son secteur. « La liberté d’expression à l’épreuve de la situation sécuritaire en République démocratique du Congo. Nouvelle loi sur la presse pour une nouvelle dynamique », tel était le thème au cœur de la célébration de cette journée.
Le Chef de l’Etat a jugé utile de communier avec les professionnels des médias pour, entre autres, leur exprimer toute sa gratitude pour le travail qu’ils n’ont cessé d’accomplir et les appeler à plus de responsabilité dans l’exercice de leur noble métier dans ce contexte particulier marqué par l’agression rwandaise dans l’Est et le besoin de plus en plus poussé de combattre les ‘’fakenews’’ ainsi que toute forme de manipulation à l’aune de prochaines joutes électorales. Le Premier ministre Sama Lukonde, le Président du Sénat Bahati Lukwebo, des personnalités venues de diverses institutions s’étaient associés aux grandes figures du secteur médiatique du pays au cours de ladite cérémonie. Dans son mot, le Commandant suprême a réaffirmé sa détermination à tout mettre en œuvre pour que la presse soit véritablement un quatrième pouvoir pour ‘’consolider notre démocratie’’. Il a attiré l’attention des uns et les autres sur le combat que chacun à son niveau doit mener pour lutter contre la désinformation et l’intox qui, a-t-il insisté, constituent une ‘’source de nombreux maux’’ dans la société actuelle. « Ceci constitue, pour nous, un défi commun à relever et je vous invite à jouer votre rôle de paravent et d’antidote contre ces fléaux qui menacent notre société à l’heure du numérique », a-t-il exhorté.
Tous appelés au professionnalisme durant l’année électorale
Parlant de 2023 comme année électorale, Félix Tshisekedi a appelé les chevaliers de la plume à l’observance stricte des règles d’éthique et de déontologie journalistique pour ne pas servir des ponts aux discours à caractère tribalo-clanique et ceux pouvant menacer la cohésion nationale. « Comme vous le savez, l’année 2023 est une année électorale qui, comme il peut l’être observé sous d’autres cieux, se conjugue par de fortes sollicitations des médias et par l’organisation de débats sur les plateaux télévisés ou sur toute autre plateforme médiatique. Malheureusement, force est de constater que ce contexte singulier revêt le risque parfois de concourir à la dissémination, dans la sphère publique, non plus de visions ou d’idéaux censés prôner le vivre-ensemble, mais plutôt de propos discourtois, discriminatoires voire d’invectives aux relents tribalistes et séparatistes, en méconnaissance des lois en vigueur dans notre pays. Je voudrais ici rappeler votre responsabilité dans l’encadrement de ces échanges et dans les dispositions qu’il vous convient de prendre pour éviter ces dérapages ; mais aussi, vous exhorter à utiliser vos plateaux et vos différents médias pour favoriser un débat politique sain, lequel permettra à la fois à vos invités ainsi qu’à vos téléspectateurs, auditeurs et lecteurs d’être édifiés sur la nature des offres politiques leurs proposées sous forme de programmes et propositions par les candidats », a-t-il souligné. Dans ce sens, il a appelé le CSAC à prendre ses responsabilités pour imposer l’ordre et récompenser négativement tous les indociles.
« Je vous rappelle, une fois de plus, que l’exercice de la liberté de la presse vous confère des droits auxquels sont toutefois assortis, des devoirs. Cette liberté doit s’exercer dans les limites des prescrits des Lois, du respect de la vie privée et de bonnes mœurs ainsi que des impératifs liés à la sécurité du pays. À ce propos, je tiens à saluer votre patriotisme dans la défense des intérêts de la patrie en cette période d’agression. Je vous exhorte à continuer à faire preuve de plus de professionnalisme et de responsabilité dans la manière d’exercer cette liberté de la presse à travers vos différentes productions et prestations pour nous accompagner dans le travail de refondation en cours de notre cher et beau pays, la République Démocratique du Congo », a-t-il lancé.
Sama et Muyaya chargés d’opérationnaliser l’aide à la presse
Toujours dans son discours, Félix Tshisekedi a salué à juste titre la nouvelle loi sur l’exercice de la liberté de la presse en République démocratique du Congo, fruit du grand travail abattu lors états généraux de la CM organisés en janvier 2022. A l’en croire, Cette loi vient poser les fondamentaux du retour à la norme de la pratique professionnelle et de la nécessité d’adaptation technologique qu’impose la révolution numérique. Il a instruit le Gouvernement de capitaliser cette initiative en y accordant toute l’attention possible dans le seul souci de parvenir à la salubrité médiatique. Dans la foulée, il a demandé au Premier ministre Sama et au Ministre Muyaya de planifier la concrétisation de l’aide à la presse telle que stipulée dans la nouvelle Loi. Ici, il convient de rappeler que si la question relative à l’aide à la presse parvient à être concrétisée, seuls les médias en ordre et reconnus par l’Etat seront bénéficiaires. Patrick Muyaya l’a plus d’une fois précisé.
«Je suis heureux de constater, une année après lesdites assises, que des progrès considérables ont été accomplis notamment à travers la promulgation de l’Ordonnance-Loi N°23/009 du 13 mars 2023 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse, la liberté d’information et d’émission par la radio et la télévision, la presse écrite ou tout autre moyen de communication en République Démocratique du Congo.
27 ans après la dernière modification, cette nouvelle Loi charnière qui régit notre Presse, vient poser les fondamentaux du retour à la norme de la pratique professionnelle et de la nécessité d’adaptation technologique qu’impose la révolution numérique. Son application, sans nul doute, rendra opérationnelle la mise en œuvre de la plupart des résolutions convenues lors des assises fondatrices de janvier 2022. Le processus de modernisation des médias publics étant en cours, j’encourage le Gouvernement à redoubler d’efforts pour le mener à son terme. Le train de l’assainissement du paysage médiatique, quant à lui, va prendre sa vitesse de croisière grâce aux nouvelles dispositions légales en vigueur. Je charge le Gouvernement, à travers le Premier Ministre et le Ministre de la Communication et Médias à y veiller pour que nous puissions disposer d’une base de données consolidée à partir de laquelle, le Gouvernement devra planifier la concrétisation de l’aide à la presse telle que stipulée dans la nouvelle Loi », a indiqué le Garant de la Nation. Peu avant sa prise de parole, c’est le Ministre de la Communication et médias qui a parlé. Il a, dans son mot, rendu hommage au Président Félix Tshisekedi pour ses efforts visant à instaurer une nouvelle ère dans le secteur des médias. Il a salué, dans le même sens, l’accompagnement du Chef de Gouvernement et a, également, reconnu les efforts des partenaires extérieurs pour le redressement de son secteur, comme Internews, la Suède et les USA. Christian Bosembe du CSAC et Tshivis Tshivuadi de JED (Journaliste en Danger), avaient également collé leurs mains au lutrin. Ils ont, eux aussi, insisté sur le sens de responsabilité dont chaque professionnel des médias doit, plus que jamais, faire preuve.
La Pros.

 

RDC : le satisfecit de Félix Tshisekedi à Patrick Muyaya Katembwe
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Rendez-vous électoral confirmé en décembre, RDC : la CENI clôture les journées portes ouvertes

Devant les Députés nationaux, Sénateurs, membres du Gouvernement et Conseil Supérieur de la Magistrature, ce jeudi 4 mai 2023, la Commission électorale nationale indépendante, CENI en sigle, a clôturé les journées portes ouvertes entamées depuis le 25 avril 2023. Didi Manara, deuxième vice-président de cet organe a, dans son mot de clôture, réitéré la détermination de la centrale électorale de respecter le calendrier électoral en organisant notamment, les meilleures élections dans le délai constitutionnel.
Parlant au nom du Président de la CENI empêché, le deuxième vice-président de la centrale électorale a signifié que ces journées avaient pour but surtout de consolider la transparence pour le fichier électoral. Il s’est félicité du temps record que la CENI a pris pour l'enrôlement des électeurs sur toute l'étendue du territoire national. «Beaucoup de personnes sont sceptiques, mais nous avons fait ce qui était perçu comme impossible aux yeux de plus d'un. Au total, 49 millions de personnes ont été enrôlées. C'est un exploit», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : ‘’Je puis vous affirmer, comme le dit souvent le Président Denis Kadima, que le mot glissement n'existe pas dans notre vocabulaire. La CENI est la cheville ouvrière de toutes les institutions. Si elle est attaquée ou menacée, personne ne va échapper. Tous nous allons subir d'une manière ou d'une autre ce dégât.
Mme le questeur adjoint de la CENI et le membre de la plénière Adine Omokoko ont rappelé l’importance du travail abattu jusqu’ici par la Commission électorale nationale indépendante. L’étape du nettoyage du fichier se déroule parfaitement. En d’autres termes, tout se passe comme prévu. Prenant la parole, le rapporteur adjoint de la Ceni, Paul Muhindo, a annoncé pour bientôt la convocation d'un cadre de concertation avec le Conseil supérieur de la magistrature. La CENI a annoncé qu’elle compte se réunir en plénière en vue de désigner l’organisation censée procéder à l’audit externe du fichier électoral. «L’audit va se faire pourquoi ? L’audit va se faire parce que la CENI n’a pas peur, nous avons un fichier qui est totalement transparent, un fichier qui est clean que nous sommes en train de nettoyer. Nous ne voulons pas être une CENI qui sera totalement enfermée sur elle-même. On a eu l’OIF qui est venue et qui voulait faire le contrôle du fichier mais l’OIF, malheureusement, s’est rebiffée ; l’OIF a conclu qu’elle n’est pas en mesure de pouvoir faire cet audit et donc nous allons attendre la décision de la plénière pour voir quel est cet organisme qui viendra faire cet audit», a déclaré le Rapporteur adjoint de la CENI. Vraisemblablement, la CENI veut donner une dimension nationale et internationale à ce fichier qui ne peux être un sujet tabou.
Concernant le nettoyage du fichier électoral en cours de traitement, tous ceux qui s’étaient enrôlés en étant des enfants sont en train d’être dénichés. «Nous sommes en train d’enlever dans le fichier les photos, il y a ceux qui auraient utilisé les photos pour enrôler certaines personnes mais ces gens-là sont enlevés aussi, on enlève tous ceux qui sont des doublons, des enregistrements multiples», renseigne Paul Muhindo. Pour ce faire, la CENI utilise des méthodes nouvelles devant permettre d’obtenir un fichier électoral clean.
Tout au long de ces huit journées portes-ouvertes, la CENI a échangé avec les professionnels des médias, les corps diplomatiques, la société civile, les confessions religieuses, les parties politiques ainsi que les Députés, Sénateurs et juges. Les participants ont eu le privilège de visiter le centre de traitement des données de la CENI.
MB

 

Rendez-vous électoral confirmé en décembre, RDC : la CENI clôture les journées portes ouvertes
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