L'Association congolaise des Femmes journalistes de la presse écrite (ACOFEPE), a procédé mardi 16 mai 2023, au lancement de la phase préliminaire des épreuves de dissertation au Complexe Scolaire Saint Trinité, situé dans la municipalité de Matete. Selon la Secrétaire générale de l'ACOFEPE, Mme Myriam Luani Bongo, cette troisième axe d'activité s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du projet innovant du programme Voix et Leadership des Femmes (VLF) pour vulgariser la loi n°06/018 du 20 juillet 20 juillet 2006 modifiant et complétant le décret du 30 janvier 1940 portant code pénal Congolais. Cette phase préliminaire fait suite aux différentes tribunes d'expression populaire organisées dans dix écoles des districts du Mont-Amba et Lukunga, où les animateurs dudit projet avaient sensibilisé sur les notions préventives sur le harcèlement sexuel, la prostitution d’enfants, de l'exploitation d'enfants pour des fins sexuelles. Cette phase préliminaire du concours de dissertation a pour objectif d'inculquer aux élèves filles les notions préventives sur les violences sexuelles. Pour la Présidente de l'ACOFEPE, Grâce Israëlla Kangundu, cette étape d’exécution du projet permettra les élèves de s'approprier de la loi sur la répression des violences sexuelles. Soulignons, ce concours est destinée aux jeunes écolières filles de la ville de Kinshasa. Ledit projet bénéficie de l’appui financier des affaires mondiales Canada, soutenu techniquement par le Centre Carter. LPM
La Commission de la Communauté Economique des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), organe exécutif de l'instrument d'intégration économique régionale en Afrique Centrale, a organisé du 10 au 12 mai à Kinshasa, l’atelier national de formation des parties prenantes sur la transparence de l’action climatique et l’élaboration d’un plan d’action national pour son amélioration. Au nom de la Ministre d’Etat en charge de l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba Masudi, son Directeur de Cabinet Yves Kitumba a donné le go de ces assises, en revenant sur le fait que le maintien de l'augmentation de la température mondiale bien en dessous de2°C en s'efforçant de la limiter à 1.5°C passe par l'implication de tous les secteurs de la vie économique. Et que la RDC, Etat membre de la CEEAC et Parti à la Convention Cadre de Nations Unies sur le changement climatique s'est fixé l'engagement ambitieux de réduire ses émissions de gaz à Effet de Serre de 21% pour la période allant de 2021 à 2030. Directives du Gouvernement congolais Il s’agit d’un acte par lequel le pays réaffirme son caractère de Pays -solution à travers son immense massif forestier, son dense réseau hydrographique, son potentiel énergétique ainsi que ses minerais stratégiques. Occasion pour le représentant de la Ministre d’Etat de réitérer le souhait du gouvernement congolais de voir tous ses efforts consentis pour la conservation de ses forêts aboutir à la régénération des ressources financières supplémentaires au niveau national notamment, à partir des actions menées dans le cadre de la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts (REDD+) ainsi que des marchés de carbone tels que prévus par l'accord de Paris. Dans la suite de son intervention, Yves Kitumba a invité les parties prenantes de la CEEAC à soutenir les efforts de la RDC en contrôlant plus efficacement le commerce international des ressources naturelles et en s'abstenant d'appuyer les groupes armés qui empêchent la RDC de bien gérer ses aires protégées notamment, dans l'Est de la RDC. Ces assises ont eu pour objectif principal le renforcement des capacités des parties prenantes en matière de la transparence de l'action climatique ainsi que l'élaboration d'un plan national à court et moyen terme d'amélioration de la transparence. Cadre de transparence Gervais Itsoua-Madzous, Coordonnateur régional du Rub pour la Transparence de l'Action Climatique, n'a pas pu contenir sa satisfaction pour la réussite des ces assises, tout en insistant sur la nécessité non seulement de mettre en place un cadre de transparence de la CCNUCC, selon l'accord de Paris ; cadre où toutes les parties doivent apporter des informations sur ce qui se fait au niveau national, entre autres, sur les ressources mobilisées mais aussi sur le besoin de rendre compte au niveau de la région régionale. Pour sa part, Martine Badibanga Bukasa, point focal de la Convention- Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique/RDC, tout en félicitant les participants pour la réussite de l'atelier au nom de la Ministre d’Etat Bazaiba, a indiqué que la RDC est consciente du fait que :« Les changements climatiques font peser d'importantes menaces sur les conditions d'émergence des pays et que depuis l'accord de Paris, la RDC en marge des autres pays, signataires de la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement climatique tente d'apporter sa réponse en fournissant des efforts pour réduire ses émissions». C'est le sens même de la Contribution Prévue Déterminée à l'échelle Nationale (CDN). Celle-ci révisée et soumise en Novembre 2021 constitue le référentiel à l'échelle Nationale de l'État congolais à l'horizon 2030. Bien que plusieurs actions climatiques soient mises en œuvre par différents acteurs, la communication et la capitalisation ne suivent pas toujours », a-t-elle conclu. Recommandations adoptées A l'issue de ce forum, deux recommandations majeurs ont été émises à l'endroit de la CEEAC et de Hub Régional pour la Transparence de l'Action Climatique notamment, appuyer de manière continue la RDC dans le processus de la mise en place de la transparence de l'action climatique et consolider le mécanisme de la transparence de l'action climatique ainsi qu’allouer un budget au profit du point focal CCNUCC/RDC pour la poursuite des activités. La Pros.
*Avec le développement de la technologie de l'intelligence artificielle, la peinture IA est devenue une forme d'art émergente. Basé sur de divers algorithmes et modèles, l'ordinateur peut imiter le processus créatif de l'artiste pour créer des peintures uniques. Cela apporte également de nouvelles possibilités pour la création de contenu multimédia contemporain. Imitant les styles de Van Gogh, Gustav Klimt, Henri Rousseau, Wu Guanzhong et d'autres maîtres de l'art chinois et étrangers, anciens et modernes, les dix peintures IA suivantes dessinent de manière vivante dix scènes étroitement liées à l'environnement écologique, telles que "les montagnes, l'eau, la forêt, les champs, les lacs, l'herbe, le sable, la glace", la "biodiversité" et la "neutralité carbone", etc., montrent intuitivement les réalisations de la construction de la civilisation écologique de la Chine, et nous permettent de percevoir le potentiel illimité de la peinture IA.
La Glace": des troupeaux de yaks au pied de l'Himalaya enneigé. Peintre imité : Wu Guanzhong(1919-2010)
"L'eau" : villages et rivières chinois modernes. Peintre imité : André Lhote (1885- 1962)
"Les Champs" : rizières dorées et villages modernes en saison des récoltes. Peintre imité : Gustav Klimt (1862-1918)
"Les Montages" : des pavillons chinois et des ponts modernes cachés parmi les montagnes et les rivières verdoyantes. Peintre imité : Tang Yin (1470-1524)
"La Prairie" : des troupeaux de bovins et de moutons sur la prairie sans fin. Peintre imité : Marc Chagall (1887-1985)
"La Forêt" : la forêt dense est comme une féerie, montrant les résultats de la reconversion des terres cultivées en forêt. Peintre imité : Narciss Díaz de la Pin (1807-1876)
"La Sable" : les arbres verts forment une barrière pour empêcher la désertification de la terre. Peintre imité : Van Gogh (1853-1890)
"Le Lac" : sur les rives d'une magnifique zone humide, les oiseaux migrateurs et les canards sauvages vivent librement. Peintre imité : Frederick Edwin Church (1826-1900)
"La Biodiversité" : toutes sortes d'espèces vivent en harmonie, la biodiversité est bien protégée. Peintre imité : Henri Rousseau (1844-1910)
"Neutralité Carbone" : l'énergie propre et la faible carbonisation sont arrivées dans la Chine rurale. Peintre imité : Henri Matisse (1869-1954)
La Commission électorale nationale indépendante (CENI), sous la direction de Denis Kadima, tient à ses bonnes pratiques. Ce lundi 15 mai 2023, Elle a rendu public les noms des experts nationaux et internationaux sélectionnés en vue de constituer une mission mixte d'audit externe du fichier électoral. Il s'agit de Janet Love, Muhabi Lufu Chisi, Joseph Topangu, Kabata Kabata Kabamba et Vianney Nzanzu Tawite. D’après la CENI, Janet Love de l’Afrique du sud, bien qu'élue Membre du Parlement seulement en 1994 lors des premiers scrutins démocratiques d'après l'apartheid en Afrique du Sud, l'implication de Madame Janet Love avec le droit électoral et les systèmes électoraux remonte à l'époque où elle était membre de l'équipe des négociations de la Convention pour une Afrique du Sud démocratique (CODESA) et de l'Assemblée Constituante mise en place pour rédiger la Constitution de la République Sud-africaine de la période post-Apartheid. Elle est détentrice, entre autres, d'une Licence en Sciences Politiques et Sociologie Industrielle (Université du Witwatersrand), d'un Master en Sciences en Gestion des Finances Publiques (Université de Londres), d'un Diplôme d'études supérieures en Economie (Université de Londres), d'un Diplôme d'études supérieures en Administration Publique et Gestion du Développement (Université du Witwatersrand) et d'un certificat ICDL en Informatique. Vice-présidente de la Commission électorale en Afrique du Sud, elle vient à peine de terminer en avril 2023 son premier mandat débuté en 2016. En cette qualité, Madame LOVE avait en charge tous les aspects des opérations électorales y compris l'inscription des électeurs et la compilation de la liste électorale ainsi que pour le vote à l'étranger. Elle devait également s'assurer que la technologie et les systèmes informatiques sous-jacents nécessaires aux opérations électorales étaient en place et que les ajustements requis et les améliorations prévues d'une élection à l'autre étaient mis en œuvre. Cela comprenait l'introduction du dispositif de gestion des électeurs, la coordination continue avec d'autres organes de l'État pour obtenir les adresses des électeurs et les processus de cartographie et de géocodage liés aux exigences légales en Afrique du Sud pour inscrire les électeurs dans leurs circonscriptions électorales. Au cours de son mandat, elle a géré entre autres la stratégie et les processus d'engagement de la Commission électorale avec les principales parties prenantes (y compris les organisations non-gouvernementales et les confessions religieuses) et les mesures que la Commission devait prendre pour permettre l'inclusion des groupes marginalisés (y compris les personnes vivant avec un handicap) et pour garantir l'égalité d'accès des femmes à tous les aspects des élections. Monsieur Muhabi Lufu CHISI de Malawi, il est détenteur d'un diplôme postuniversitaire en Sciences avec spécialisation en informatique et statistiques (Université de Dublin, Irlande) et d'une Licence en Sciences, spécialité Informatique et Statistiques (Université de Malawi), Monsieur Muhabi Lufu CHISI est depuis Décembre 1999 jusqu'à ce jour le Directeur du Département des Technologies de l'Information et des Communications de la Commission électorale du Malawi. De ce fait, li a en charge toutes les questions de politique et de projets en matière de TIC et la supervision quotidienne du fonctionnement du département ICT de la Commission électorale. Il a piloté le projet ayant modernisé le registre de l'état-civil au Malawi et assuré la conversion du fichier électoral dans une base des données générales de la population. Dans le cadre des échanges sud-sud, li a participé à plusieurs missions d'appui à la constitution et à l'audit des fichiers électoraux dans la SADC, l'expérience malawite servant déréférence dans ce domaine. En 2006, li avait fait partie de l'équipe d'assistance technique des TCI déployée auprès de la Commission électorale indépendante (CEI) de la RDC et travaillant en collaboration avec les Nations Unies et la Commission électorale indépendante sud-africaine. Il a également fait partie de l'assistance technique à la CENI RDC en novembre-décembre 2011 sous la bannière de la SADC ECF. Avec la SADC ECF, li a observé les élections générales du Lesotho en 2002, du Zimbabwe en 2013 et en Namibie en 2014. Joseph Topangu est de la RD Congo. Diplômé en Géologie et Minéralogie (Université de Lubumbashi), Monsieur Joseph Topangu est entré dans le domaine électoral en 1994 au Mozambique, en tant que Coordinateur-Adjoint à l’ONUMOZ, la Mission des Opérations des Nations Unies au Mozambique. La même année il observe les premières élections générales de 1994 en Afrique du Sud sous la bannière de l'UNOMSA, la mission d'observation Nations Unies en RSA. II était en poste au Burundi en tant que Directeur Pays de l'EISA dans la perspective des élections générales de 2005 et de 2010, et également Directeur Pays de l'EISA en Côte d'Ivoire (2009-2010). Il participe comme Analyste Politique aux élections générales du Liberia (2011) et des élections générales du Mozambique (2014). Il était en poste à Libreville (Gabon) de 2022 à 2023 où en tant que Consultant auprès de la Communauté des Etats de l'Afrique Centrale (CEEAC), li faisait el monitoring des dynamiques politiques dans les pays comme la République du Congo, l'Angola, le São Tomé e Principe, la Guinée Equatoriale et la RD Congo. Monsieur Topangu a participé dans plusieurs missions d'évaluation des processus électoraux et d'audit des fichiers électoraux sur le continent africain. Un parfait polyglotte, il parle couramment le Français, l'Anglais, le Portugais, l'Espagnol et les langues vernaculaires congolaises comme le Lingala et le Swahili. Monsieur Kabata Kabata KABAMBA est de la RD Congo. Docteur en Sciences, spécialité Géographie Economique et Sociale (Université de Liège, Belgique), Professeur Kabata Kabata KABAMBA a une grande expérience non seulement dans les domaines de l'enseignement et la recherche, mais également de la pratique il a assumé d'importantes responsabilités professionnelles aussi bien dans les institutions étatiques que les organismes. Il a été, entre autres, Secrétaire Général Académique de l'Ecole de Formation électorale en Afrique Centrale (EFEAC), Conseiller en Planification et Opérations, puis Expert en renforcement des capacités avec le Centre européen d'appui électoral (ECES) au Comores, en Guinée et en République Centrafricaine, Chef de Projet à la Cellule d'Appui Technique à la Réforme de l'Aménagement du Territoire (CAT), Coordonnateur de l'Agence Nationale de l'Aménagement du Territoire au Ministère de l'Aménagement du Territoire. Le Professeur KABAMBA a une expérience avérée dans le domaine électoral et une maitrise extraordinaire du contexte et de dynamiques démographiques en RD Congo. Ses domaines d'expérience, d'expertise et de compétence incluent, entre autres, la gouvernance territoriale, la géographie économique et sociale, l'administration électorale et l'aménagement de zones d'activités et l'urbanisme opérationnel. Monsieur Vianney Nzanzu Tawite de la RD Congo, est détenteur d'une Licence en Economie Mathématique (Université de Kinshasa), Vianney NZANZU TAWITE s'est spécialisé dans les logiciels d'analyse des données et en gestion des données, suivi et évaluation des programmes. Il a une bonne maîtrise technique des outils et/ou logiciels d'analyse statistique. I a participé dans une multitude de projets d'échantillonnage et d'enquête de terrain dans les domaines de la démographie et de la santé. En tant que Consultant, li a participé, entre autres, à la production des évidences pour le plaidoyer pour la mise en œuvre du Plan Stratégique National PF 2021-2025. II a participé à la mise en exécution des projets dans de pays comme la Côte d'ivoire et le Kenya. L'équipe ainsi constituée démarre sa mission par une réunion avec les Membres de la CENI au cours de laquelle ils vont, après échanges, valider l'agenda de travail de la mission d'audit du fichier électoral. MB avec la Celcom/CENI
A moins d’un mois de la session ordinaire de mars du Parlement consacrée aux prochaines élections de décembre 2023, les Sénateurs accentuent la pression constitutionnelle du contrôle de l’exécutif. C’est dans ce cadre que la plénière de ce mardi 16 mars 2023, présidée par le 2ème Vice-président Mossai Sanguma Temongonde a déclaré recevables quatre questions orales avec débat. Ces initiatives parlementaires sont les œuvres des Sénateurs Denis Kambayi, auteur de trois questions orales, et Isabelle Kabambawa Umba. L’ancien ministre des sports attend des explications de l'actuel ministre François Kabulo sur la prise en charge des Léopards champions d'Afrique. Dans le même cadre, le Ministre des Infrastructures devrait, quant à lui, s'expliquer sur l'état de détérioration du réseau routier dans l'espace Grand Kasaï. Le ministre de l'agriculture présentera à son tour l'état des lieux du projet volontariste agricole de Lubondayi au Kasaï-Central. De son côté, la Sénatrice Kabamba, élue de la province du Haut-Lomami, fait venir la Ministre d’Etat à la Justice et Garde des Sceaux à la barre de la Chambre Haute du parlement afin d'éclairer la lanterne des Sénateurs sur la politique générale de l'administration du secteur de la justice en République Démocratique du Congo. Le 2ème Vice- Président de la Chambre des sages a indiqué que toutes ces questions seront notifiées aux membres du gouvernement concernés pour qu'ils se présentent à la plénière avant la fin de la session en cours. Il faut noter que la même plénière a voté en seconde lecture après quelques amendements sur le plan de forme la prorogation de l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et Ituri, sur demande du Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi. John Ngoyi
Monsieur Emmanuel Albert Moleka, aumônier, chef d’entreprises et acteur sociétal de premier plan en RD Congo est nommé conseiller spécial du Prix Nobel de la Paix à compter du 18/05/2023. Son parcours diversifié dans les domaines de la pastorale, des entreprises, du sport, de la culture; sa solide expérience politique et sa sensibilité aux enjeux de la refondation de notre nation seront des atouts clés pour porter haut les valeurs qu’il a en commun avec le Prof Dr Denis Mukwege et l’ambition de contribuer à la restauration de la dignité de notre peuple Le Prix Nobel de la Paix est persuadé qu’avec ses nombreuses compétences, Monsieur Moleka aura à cœur de renforcer son équipe rapprochée et saura s’impliquer avec passion et dextérité dans les projets qu’il porte pour la Paix et la renaissance de notre pays. L’équipe élargie du Prix Nobel de la Paix lui souhaite la bienvenue. Fait à Bukavu le 17/05/2023 Vital Barholere Directeur de cabinet du Prof Dr Denis Mukwege. Tél : 00 243 975 168 160 Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.
Le Guichet Unique de délivrance de Permis de Construire (GUPEC) est déjà opérationnel en République démocratique du Congo. C'est ce qu'a annoncé le Directeur Général de cette structure au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde. Le DG Kennedy Mukendi Mukepesha Pierre était accompagné de ses deux DGA, l'un pour les questions administratives et financières, Aloïs Mulowayi Kanyinda, et l'autre pour les questions techniques, Guy Bakumba. Le staff dirigeant de cette nouvelle institution a saisi cette opportunité pour faire part au Chef du Gouvernement de quelques problèmes auxquels ils sont butés au sein du GUPEC. Se confiant à la presse au terme des échanges, le numéro 1 du Guichet unique de délivrance de permis de construire s'est montré satisfait de l'oreille attentive leur prêtée par le Chef du Gouvernement. «Aujourd’hui, nous sommes venus rencontrer son Excellence Monsieur le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, en sa qualité de père de la réforme du Guichet Unique de Livrance de Permis de Construire. Nous avons été désigné par lui bien sûr et au jour d'aujourd’hui, nous sommes fonctionnel. Et le Guichet unique est déjà opérationnel. Nous devrions venir rendre compte de ce qui a été fait depuis notre nomination jusqu'aujourd’hui. Et aussi, nous venons solliciter son implication personnelle pour que nos désidératas puissent trouver des solutions pour l'opérationnalisation optimale sur l'ensemble du territoire National. Je suis très satisfait. J'ai vu le Premier Ministre qui nous a prêté une oreille attentive à nos doléances et il nous a promis personnellement de s'impliquer pour que nous puissions obtenir ce dont nous lui avons posé comme problèmes», a déclaré en substance le Directeur Général du Guichet unique de délivrance de permis de construire, Kennedy Mukendi Mukepesha. Par le Décret n° 22/21 du 24 mai 2022 portant création, organisation et fonctionnement d’un établissement public dénommé Guichet unique de délivrance du permis de construire «Gupec» en sigle, le Premier Ministre a créé, en République démocratique du Congo, un établissement public à caractère administratif doté de la personnalité juridique et de l’autonomie de gestion. Cet établissement a pour rôle de faciliter la délivrance du précieux document qui autorise les détenteurs de titre foncier à ériger des bâtiments en RDC. Cette réforme vise à faire passer un cap aux procédures d’obtention du permis en dématérialisant le processus de demande, traitement et délivrance du document qui pourront désormais se faire en ligne. Ce qui, à coup sûr, fera gagner des points au climat des affaires en RDC, l’octroi du permis de construire étant un indicateur d’évaluation qui compte dans l’appréciation des investissements. Il permettra aussi un meilleur encadrement des recettes par la traçabilité des paiements au profit du Trésor public. Peter Ngoyi
Au total, 19 pays africains ont répondu présents à la 13ème Assemblée Générale de l’Union des Conseils des Chargeurs Africains (UCCA), qui s’est tenue dernièrement à Dakar, au Sénégal, sous la présidence de la République Démocratique du Congo arrivée fin mandat. La 13ème Assemblée Générale était essentiellement élective pour renouveler les dirigeants à la tête de cette organisation panafricaine qui milite pour la facilitation et la fluidité de commerce international dans le domaine des importations et exportations partout au monde. A cet effet, l’OGEFREM, Conseil des Chargeurs de la République Démocratique du Congo, par l’entremise de son Directeur Général, William KAZUMBA MAYOMBO, qui assurait la présidence de l’UCCA depuis avril 2021, passe le fanion de commandement à son homologue sénégalais, M.ABDOULAY Diop. Au cours de la cérémonie solennelle de passation de pouvoir, le DG de l’OGEFREM, William KAZUMBA, rassure de tout son soutien à son successeur sénégalais, ABDOULAY Diop à qui il réaffirme toute sa disponibilité pour mettre son expertise à sa disposition afin d’éclairer, tout au long de son mandat, l’un ou l’autre dossier en cas de besoin. Hormis les questions relatives aux élections d’un nouveau président de l’UCCA et des autres cadres de l’Union notamment, le Secrétaire général, ces assises avaient également évoqué d’importantes préoccupations liées à la viabilité de toutes les formes ou moyens des transports de marchandises. Pour ce faire, la multi modalité qui devrait revêtir un caractère impératif pour chaque Conseil des Chargeurs, ne l’est pas malheureusement. Certains Conseils œuvrent dans le transport multimodal mais, ne facilitent pas les opérateurs économiques dans tous les modes des transports qu’ils emploient pour leurs importations et exportations. Les Directeurs généraux, membres de l’UCCA, sont appelés impérativement à travailler d’arrache-pied pour uniformiser les documents de couverture des marchandises. Ils doivent travailler ensemble afin de mener des actions concertées auprès de leurs gouvernements respectifs pour avoir leurs accompagnements dans les relations qui lient l’UCCA aux autres structures qui s’occupent des transports des marchandises en dehors de l’Afrique. Ce qui justifie les plaidoyers de plusieurs intervenants qui ont appelé à l’accompagnement des gouvernements des Etats membres afin de sécuriser les Chargeurs qui utilisent la voie routière dans leurs activités. Non à l’agression de la RDC Pour sa part, le DG de l’OGEFREM a condamné avec véhémence l’agression de la RDC par le Rwanda sous couvert du groupe terroriste, le M23. Il a plaidé au gouvernement pour la sécurisation des Chargeurs contre différentes attaques dont ils sont constamment victimes de la part des hommes en armes et la destruction méchante de leurs marchandises. Mais aussi, la problématique de stockage des marchandises. Le patron de l’OGEFREM a réitéré de sa ferme volonté d’œuvrer conformément à l’appel du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui tient mordicus que son pays, la RDC, intègre et fasse entendre sa voix dans le concert des nations afin de bénéficier de l’élan de développement qui ressort des accords conclus avec d’autres Etats. Eugène Khonde
Séance de travail entre les auditeurs externes du fichier électoral et l'opposition républicaine DYPRO, ce 17 mai 2023 à 19h30’ au siège de la CENI. L'opposition républicaine a salué les critères ayant conduit au recrutement de ces experts internationaux, qui ont fait preuve de leur expertise électorale à travers le monde notamment, en Afrique et Europe. L'opposition républicaine a rappelé aux auditeurs externes l'impératif de nettoyer sans complaisance le fichier électoral révisé, en y extirpant les cas de doublons et de mineurs en âge. Aussi, a-t-elle rappelé son exigence concernant le respect strict du délai constitutionnel (pas de glissement). LPM
Le Directeur général de l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé, ARSP en sigle, l’Honorable Miguel Kashal Katemb annonce la reprise de la délivrance des attestations d’enregistrement des entreprises de sous-traitance. Et cette fois-ci, rassure le Directeur Général, cet enregistrement se déroulera de manière sécurisée avec une possibilité de vérification de l’identité des actionnaires au moment du renouvellement de l’attestation après l’expiration de sa validité. Pour le directeur Général de l’ARSP, cette stratégie constitue également un moyen de lutter contre la fraude « Nous avions constaté que les autres associés s’organisaient pour évincer les congolais dans lesdites sociétés une fois qu’ils obtenaient les attestations. Les congolais ne leur servaient plus à rien et cela s’appelle de la fraude. C’est de l’exploitation ». Et d’ajouter que désormais les permis d’exploitation ne seront valides que pour trois années : «Nous nous sommes réorganisés en interne avec un système d’approbation très serré. Les trois ans nous permettent de faire une évaluation pour savoir si les mêmes associés continuent de détenir les mêmes parts sociales et aussi, combattre ce système de prête-nom. Le président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo vient de démystifier ce secteur de la sous-traitance qui était un circuit très fermé et aujourd’hui ouvert à tous les congolais de tous les niveaux et qui va permettre de développer la classe moyenne congolaise ». Cette attestation délivrée par l’ARSP constitue une preuve de reconnaissance officielle de l’activité de sous-traitance et est exigée dans toutes les grandes entreprises de différents secteurs avant l’octroi d’un marché. Il sied de noter que la stratégie actuelle mise en place par le DG de l’ARSP vaut tout son pesant d’or d’autant plus que plus de 90% des sociétés de sous-traitance étaient frappés par le phénomène prête-nom qui ne permet pas aux congolais de détenir les vrais capitaux dans les sociétés de sous-traitance, conformément à la Loi. Pour rappel, dès son entrée en fonction le 25 novembre 2022, le Directeur Général de l’ARSP Miguel Kashal Katemb avait suspendu momentanément la délivrance des attestations d’enregistrement des sous-traitants afin de mettre en place un système de protection des actionnaires Congolais contre leur éventuel remplacement par leurs partenaires étrangers. LPM
*Les entrepreneurs et sociétés sous-traitantes opérant en RDC peuvent de nouveau solliciter et obtenir leurs attestations d’enregistrements des sous-traitants auprès de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé (ARSP), l’unique organe attitré. Le document obtenu aura une période de validité limitée à 3 ans, précise le Directeur général de l'Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le Secteur Privé "ARSP", Miguel Kashal Katemb qui a récemment confirmé cette annonce de reprise, tout en expliquant qu'il avait jusque-là suspendu la délivrance de ce document dans le but d’éviter la fraude sur base des ‘’prête-noms’’ dans certaines sociétés et permettre la vérification régulière de l’identité des actionnaires. Un inspecteur outillé au service de la nation Il y a lieu de rappeler que très peu de temps après sa prise des fonctions comme Directeur général de cet établissement public, Miguel Kashal avait entrepris une série d'actions qui ont marqué les esprits et qui l'ont positionné comme le meilleur gestionnaire, le premier, à avoir bien compris la vision ayant conduit à la création en 2017 de cet établissement public, à savoir, l’émergence d’une vraie classe moyenne sociale en RDC. Des actions phares qui obligent respect Parmi ses actions, on a compté une mission de contrôle et de conformité menée sur le terrain et qui avait révélé l'existence des sociétés prête-nom et autres stratégies de lutte contre la fraude, en vue de détecter et mettre fin aux actions des irréguliers. Il était temps pour d'abord suspendre momentanément la délivrance des attestations d’enregistrement jusqu'à nouvel ordre. Transparence et cadre légal obligent ! En effet, la législation en vigueur réserve 51% des parts aux actionnaires congolais dans toute société de sous-traitance créée contre 49% pour les expatriés. Mais, dans la pratique, un système de prête-nom avait servi à contourner cette mesure. Près de 90% des sociétés étaient concernées par ce système de fraude difficile à démanteler, mais qui portait préjudice au trésor public et aux entrepreneurs congolais. Il a fallu un DG de la trempe de Miguel Kashal, qui a une expérience avérée dans ce secteur pour détecter les mécanismes de fraude et ramener de l'ordre. Il faut souligner que c'était une mesure conservatoire le temps de mettre de l'ordre dans ce secteur surveillé de très près par les autorités qui comptent sur lui pour l'émergence d'une classe moyenne au pays. Fidel à la vision du Président de la République, nous démystifions le secteur de la sous-traitance en RDC "Nous avions constaté que les autres associés s'organisaient pour évincer les Congolais dans lesdites sociétés une fois le permis obtenu. Les Congolais ne leur servaient plus à rien. Cela s'appelle de la fraude, de l'exploitation. Nous sommes réorganisés en interne avec un système d'approbation très serré. Les 3 ans nous permettent de faire une réévaluation pour savoir si les mêmes associés continuent de détenir les mêmes parts sociales. Et aussi combattre ce système de prête-nom. Nous voulons que les Congolais puissent avoir des parts réelles. Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, vient de démystifier ce secteur de la sous-traitance qui était un circuit très fermé et qui, aujourd'hui, devient ouvert à tous les congolais et à tous les niveaux pour assurer le développement de la classe moyenne congolaise", a dit Miguel Kashal. Des mécanismes sont donc mis en place pour permettre, non seulement aux sous-traitants congolais de gagner des marchés, mais aussi, de les aider à sortir de la pauvreté et devenir millionnaires. Tout est en marche cette fois-ci, pour une ARSP rénovée, au service de la population congolaise. LPM avec M.M/CP
*La lutte contre la fraude sous toutes ses formes en République Démocratique du Congo concerne désormais tous les compatriotes congolais en ce sens qu’il convient de doter l’Etat congolais des moyens financiers nécessaires pour le développement harmonieux et intégral de notre pays. Pour ce faire, tous les Congolais se sentent mobilisés dans cette lutte. Après le magistral coup de filet opéré dernièrement dans le Sud-Kivu, lequel coup de filet a permis l’arrestation d’un grand nombre d’agents des services publics de l’Etat affectés à nos frontières pour juguler la fraude, il vient d’être signalé malheureusement que la fraude douanière bat son plein à Mahagi, chef-lieu du territoire de Mahagi en Ituri, où tous les services de l’Etat y sont impliqués : de la DGDA à l’OCC en passant par la DGM et autres. Au regard de ce qui se passe à Mahagi, il est indiqué que l’Etat, à travers l’Inspection Générale des Finances, devra poursuivre sans relâche la traque des agents inciviques disséminés dans tous les services de la lutte contre la fraude, ces fossoyeurs de notre économie. Sans une répression impitoyable des agents de l’Etat qui s’adonnent à la fraude et leurs parrains, surtout de Kinshasa, la fraude dans tous les secteurs de la vie nationale, aura toujours de beaux jours devant elle. Mahagi, c’est le Vatican de la fraude douanière dans notre pays. Cette ville frontalière de l’Ouganda se positionne comme la plaque tournante de la fraude en ce qui concerne les marchandises qui entrent et qui sortent du territoire national. Quel incivisme pour nos compatriotes qui ont eu la chance d’œuvrer dans les services étatiques placés à nos frontières ! A Mahagi, c’est connu de tout le monde, les agents de l’Etat de la Direction Provinciale des Douanes et les déclarants en douane spécialisés en produits pétroliers ont constitué une caste des malfaiteurs intouchables qui saignent à blanc le Trésor public congolais. Spécialistes en fraude douanière, ces ennemis de la République ont mis en place un système qui leur permet de dupliquer les quantités officiellement déclarées. Autrement dit, pour un mètre cube déclaré à travers le système SYDONIA institué par la Direction Générale des Douanes moyennant 5 500 $US par camion-citerne, ces mafieux peuvent faire passer plusieurs camions-citernes hors SYDONIA. A vous de calculer le manque à gagner pour l’Etat congolais ! Malheureusement, selon nos sources généralement bien informées, les déclarants en douane locaux sont aussi encouragés dans cette entreprise criminelle par quelques bonzes de la FEC/Mahagi. Cette longue chaîne des contrebandiers des temps modernes a été tissée dans toutes les agglomérations d’Ituri : Mahagi, Bunia, Aru, etc. Et les importateurs étrangers installés dans cette partie de la République se lèchent les babines du fait que leurs affaires prospèrent grâce à la fraude soutenue et entretenue par ces agents de l’Etat indélicats. Il est à noter que tous les importateurs et les grossistes des produits pétroliers installés en Ituri sont pratiquement tous impliqués dans cette mafia. Une fraude savamment étudiée et planifiée Le système de fraude douanière des produits pétroliers est savamment étudié et planifié. En effet, contrairement à la réglementation en vigueur qui exige que chaque camion-citerne ait sa propre déclaration conforme à sa cargaison et correspondante à son T1, les fraudeurs préfèrent traiter et taxer en volume les camions-citernes n’ayant aucun titre de transport y afférent. A titre d’exemple, un camion-citerne transporte généralement 30 mètres cube de mazout ou 35 mètres cube d’essence. Curieusement, des déclarations de 1 000 mètres cube ou plus sont établies pour un seul camion-citerne enregistré. Les bordereaux de paiement bancaire en faveur des agences locales de Rawbank ou Equity-BCDC en font foi. Normalement, la logique du système SYDONIA stipule que le T1 doit être entériné par IM4 avec un numéro d’enregistrement E suivi du numéro L de liquidation avant l’émission du numéro Q de la quittance accompagnée du Bon de sortie, lequel Bon de sortie reprend les numéros E, IM4, L et Q. Selon la législation, le numéro E du IM4 doit être unique pour chaque Bon de sortie. Et non le contraire qui se fait chaque jour dans notre capitale de la fraude douanière. Un autre service épinglé est l’Office Congolais de Contrôle dont les agents locaux sont aussi impliqués dans cette mafia. Il est constaté, à Mahagi, que l’agence locale de l’OCC couvre la fraude en acceptant des paiements hors guichet et non conformes à la réglementation. Ainsi, ses agents perçoivent obligatoirement 11 $US par mètre cube de chaque produit pétrolier. Incroyable mais vrai, l’agence locale de l’OCC encaisse au moins 940 $US pour un lot de 25 camions-citernes. L’OCC local n’est pas seul dans la danse. On cite également quelques agents véreux opérant dans d’autres services de l’Etat présents dans cette province. Qu’attend l’Inspection Générale des Finances ? A la lumière de tous ces faits graves, l’opinion locale interpelle l’Inspection Générale des Finances qui semble fermer les yeux sur la disparition des droits dus à l’Etat. Dans le cadre de l’assainissement des finances publiques, une lutte sans merci devra être déclenchée en Ituri pour arrêter cette hémorragie ! Jean Kabeya Mudiela Ndungu/CP
Au cours de l'entretien qu'il a eu le vendredi 12 mai 2023, à Gaborone, Capitale du Botswana, avec la communauté congolaise y résidant, Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République, a écarté l'option du retrait de son pays de la Communauté de l'Afrique de l'Est. En expliquant les raisons de son désaveu à la force de la EAC, reprises dans une note provenant de la Présidence de la République, «Il a affirmé que l'adhésion de la RDC à cette communauté était la réponse à une demande pressante des congolais vivant dans la partie Est du pays où s'exercent d'intenses activités commerciales ». Echanges frontaliers Pour Félix Tshisekedi, la RDC a adhéré de bonne foi à l'EAC pour faciliter le commerce transfrontalier et faire bénéficier à nos compatriotes les avantages de la libre circulation des biens et personnes au sein de l'espace. « Cette décision a été mûrement réfléchie», a en substance déclaré le Chef de l’Etat qui a dit ne pas regretter cette décision au regard de la position géostratégique de notre pays situé entre deux océans. Noble Président «L'actuelle agression de notre pays par le Rwanda est une situation conjoncturelle créée par les dignitaires du régime actuellement au pouvoir», a affirmé le Chef de l'Etat congolais. Dans la suite de son intervention, il a déclaré « garder l'espoir » de voir un jour le Rwanda dirigé par un Président non belliqueux qui entretiendra de relations pacifiques de bon voisinage avec la RDC. Devant ses compatriotes, il a réitéré ses observations sur la force régionale de l'EAC. Il reste optimiste sur l'engagement des FARDC et l'appui de la force militaire de la SADC pour mettre fin à l'agression rwandaise. Inauguration Cet échange entre le président de la république et sa diaspora de Gaborone s'est déroulé dans une effervescence particulière, après l'inauguration de la nouvelle Ambassade de la RDC à Gaborone. Au nom de la diaspora congolaise, l'Ambassadrice Emilie Mushobekwa a salué la célérité avec laquelle le Président de la République Félix Tshisekedi a répondu favorablement à la demande lui adressée par ses compatriotes en novembre 2020. Ce poste consulaire va faciliter l'intégration des congolais basés au Botswana. John Ngoyi