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Rémunérations des Députés provinciaux déjà disponibles : Sama Lukonde ordonne les Ministres sectoriels à décanter urgemment la situation de paie

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde a reçu, en audience, dans son cabinet de travail, à la Primature, ce lundi 13 mars 2023, le bureau du collectif de députés provinciaux de la RDC, représentant les 26 provinces et les 780 députés provinciaux, venu lui parler du problème des litiges, des impaiements, et des arriérés de leurs salaires. Le Ministre d'Etat, Ministre du Budget, le Ministre des Finances et quelques membres du cabinet du Premier Ministre ont également pris part à cette réunion d'où les députés provinciaux sortent rassurés que leurs salaires des mois de décembre et janvier sont déjà disponibles à la banque. Reste que leurs comptes respectifs soient approvisionnés.
Exécution tardive
Le Président de ce collectif, élu de la circonscription électorale de Bulungu dans la province du Kwilu, Blanchard Takatela dit qu'ils sortent de cette réunion satisfaits. « Nous venons d'avoir cette séance de travail, pas seulement avec le Premier Ministre, mais aussi avec le Ministre d'État, Ministre du Budget et le Ministre des Finances. C'est pour réclamer, pour la nième fois, nos paiements, que nous sommes venus voir le Premier Ministre pour lui parler des problèmes des Assemblées provinciales, qui demeurent, quand bien même il y a eu instructions du Chef de l'Etat. Le Premier Ministre avait aussi fait son travail en instruisant les ministres sectoriels. Mais de ce côté-là, les choses traînaient. C'est pourquoi, nous sommes venus voir le Premier Ministre, qui n'a pas hésité d'appeler les ministres sectoriels, notamment celui du Budget et celui des Finances pour qu'on en parle et qu'on en finisse avec cette histoire-là », a-t-il déclaré.
Dans la suite, il a renchéri ses propos en ces termes : « Nous avons rappelé les mois de décembre, de janvier, et février, qui n'étaient pas payés. Le Premier Ministre nous a certifié, ce qui a aussi été confirmé par le ministre des Finances, que les mois de décembre et de janvier se trouveraient déjà à la banque. Que d'ici à mercredi, le mois de décembre sera libéré. Et d'après le ministre des Finances, les deux mois sont là, mais ils seront payés avec un léger écart de temps, selon la trésorerie ».
Abat les litiges !
«Nous avons aussi parlé des arriérés et des litiges. Les litiges, c'est lorsqu'on paie quelques Assemblées et non les autres. Le Premier Ministre a vraiment eu une oreille attentive. Il a dit que cette fois-ci, surtout que le Chef de l'Etat, lui-même en avait parlé lors d'un Conseil des ministres et comme c'est une année électorale, il faudrait que les Assemblées provinciales puissent aussi bien vivre afin de bien préparer aussi leur élection et pourquoi pas celle du Chef de l'Etat », a dit Blanchard Takatela.
Promesses rassurantes
Le président du collectif de députés provinciaux qui a exprimé, avec un bémol, sa satisfaction au sortir de cette réunion, dit ne pas douter de la promesse de l'autorité. Plutôt, il attend voir de ses yeux sa concrétisation. « Nous sommes très satisfaits. Mais nous leur avons dit que la grande satisfaction sera quand nous allons toucher. Cependant, c'est une assurance de l'autorité. Nous ne pouvons pas en douter », a-t-il conclu.
Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde vient ainsi d'amorcer, tel que voulu par le Président de la République, Chef de l'État, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le dénouement de cette situation, qui n'a que trop duré, à la grande satisfaction des députés provinciaux.
La Pros.

 

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Leaders Katangais qui mobilisent pour la réélection de Tshisekedi, Sondage «Le Peuple d’Abord» : Serge Nkonde, Fifi Masuka et Dany Banza classés au Top 3

*Les leaders du Grand Katanga suivants : Serge Chembo Nkonde, Fifi Masuka, Dany Banza, Jacques Kyabula, Coco Munongo, Miguel Kashal, Adèle Kahinda, Vichy Katumwa, et Michel Kanyimbu se mobilisent pour la réélection de Félix Tshisekedi lors de la présidentielle de novembre 2023.
Au fur et à mesure que les jours passent, le pays s’approche de la tenue de nouvelles élections générales dont la finalité est de doter les institutions aussi bien nationales que provinciales, de nouveaux animateurs. La présente législature va donc vers sa fin. Dans tous les Etats-majors de partis politiques, les débats ne tournent plus qu’autour de ces enjeux électoraux qui se profilent à l’horizon. Des alliances se font et se défont en fonction des candidats que l’on compte aligner pour gagner ces consultations électorales.
Concernant précisément le Grand Katanga, l’on se rappelle qu’il a été scindé en quatre nouvelles entités politico-administratives, à savoir Tanganyika et Haut-Lomami au Nord, Lualaba et Haut-Katanga au Sud.
Toutes les personnalités qui se battaient pour des postes dans le gouvernement provincial du Grand Katanga, se sont tournées vers ces nouvelles entités pour la mise en place des institutions avec, en face, des préoccupations d’ordre technique, financier, voire politique. Malgré ce découpage voulu depuis des années par le législateur, l’espace katangais demeure bel et bien arrimé dans le territoire congolais.
C’est ainsi que toutes les instructions venant du gouvernement de la République sont effectivement appliquées dans les nouvelles provinces de cet espace. Sous la houlette du président de la République, les autorités politico-administratives travaillent pour construire de nouvelles entités viables, modernes, où les populations vivront dans de bonnes conditions, tout en visant dans la foulée le progrès de la nation.
Les leaders originaires de provinces qui composent aujourd’hui le Grand Katanga, participent donc de manière active, à la gestion des affaires de l’Etat tant au niveau des institutions nationales que provinciales. Ils ne sont dès lors pas étrangers aux événements qui rythment la vie nationale.
Ces leaders avaient pris fait et cause pour le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, après la rupture de la coalition formée avec le Front commun pour le Congo du président sortant Joseph Kabila. Ils avaient estimé, avec raison, que la reconstruction du pays exigeant la conjugaison d’efforts de l’ensemble des couches socioprofessionnelles, ils ne pouvaient demeurer en marge des actions menées sous la conduite du président de la République pour atteindre cet objectif.
Cependant, tous ces leaders ne produisent pas les mêmes résultats là où ils occupent des fonctions. Certains jouissent d’une réelle envergure, pendant que d’autres pataugent. Ce sont les leaders ayant un grand charisme que notre Institut de sondage « Le peuple d’abord » a cherché à découvrir grâce à l’enquête menée auprès des populations de ces provinces. Il est certain que ce sont ces leaders- là qui vont battre campagne pour la réélection de Félix Tshisekedi en 2023 dans l’espace Grand Katanga.
Cette enquête a été réalisée auprès d’un échantillon de 1000 personnes, âgées de 18 ans, et plus représentatives de toutes les provinces de l’espace Grand Katanga du 20 janvier au 28 février 2023. En voici les résultats:
1. Serge Chembo Khonde, ministre des sports et loisirs: 70%

L’actuel Ministre des sports et loisirs est originaire du territoire de Sakania, dans le Haut-Katanga. A chaque séjour sur place, il ne manque jamais de rassurer les fils et filles de ce territoire de l'implication du gouvernement pour la modernisation de cette partie du pays dans le cadre du programme des 145 territoires initié par le chef de l'État, Félix Tshisekedi. Pour ce faire, il s’entretient à des intervalles réguliers avec des jeunes, des vieux, des femmes, des associations socio-culturelles pour leur expliquer l’attention que porte le chef de l’Etat sur les problèmes ayant trait à ce trait, tout en leur demandant de tout faire pour lui accorder un second mandat à la tête du pays.
2. Fifi Masuka, Gouverneure de la province de Lualaba: 68%

La gouverneure du Lualaba et son exécutif peuvent se féliciter des résultats enregistrés à ce jour. En effet, sur le plan social, la cheffe de la province a tout fait pour réhabiliter la prison de Dilala et autres maisons carcérales. Dans le cadre de la lutte contre la fraude minière, des mesures drastiques ont été prises. Des dispositions ont également été prises par son équipe ministérielle pour lutter contre le chômage et la dépendance alimentaire. Ses efforts pour bâtir le Lualaba moderne ont abouti à la construction des ponts Tshata dans le territoire de Mutshatsha, et Fatshi Béton dans la commune de Dilala, l’asphaltage de la route nationale numéro 39 sur l’axe Kolwezi-Dilolo, et la réhabilitation en terre battue de la route Kasaji-Sandoa. L’Exécutif provincial a aussi remis en l’état plus de 30 puits avant de forer 50 nouveaux puits dans la ville de Kolwezi et le reste de la province dans le but de renforcer la desserte en eau potable.
3. Danis Banza, ambassadeur itinérant: 63%

L’ambassadeur itinérant Dany Banza apparait incontestablement comme l’un des leaders incontestés de l’espace Grand Katanga. Alors que les enjeux électoraux de 2023 se dessinent clairement à l’horizon, l’honorable Dany BanzaMaloba qui a retrouvé enfin les insignes et les couleurs de son parti Avenir du Congo –ACO- à la suite de la mise à jour, par le Secrétariat général du Ministère de l’Intérieur en charge des partis politiques autorisés à fonctionner en République Démocratique du Congo, peut à présent se mobiliser dans la sérénité, dans le cadre de l’Union sacrée de la nation, avec pour objectif final de faire réélire Félix Tshisekedi aux élections présidentielles de 2023.
4. Jacques Kyabula, Gouverneur du Haut-Katanga: 62%

Le gouverneur du Haut-Katanga a lancé plusieurs chantiers d’infrastructures routières. Il s’agit des actions visant la reconstruction de cette entité politico-administrative. Il y a quelques semaines, devant la presse locale, l’autorité provinciale a dit avoir mis de l’accent sur la qualité des infrastructures routières. Ainsi, à Likasi comme à Lubumbashi où la plupart des routes datent de l’époque coloniale, le chef de l’Exécutif provincial a construit des routes ou avenues plus agrandies. Les matériaux utilisés, selon les ingénieurs, sont plus durables. Ces ouvrages sont munis de canalisation et de systèmes d’éclairage public.
Les avenues Mzee Laurent Désiré Kabila, à Lubumbashi, et dans la ville de Likasi, certaines parties fragiles se couvrent de bétons. Une couche censée rendre plus solides les routes, avant de poser l’asphalte. A Lubumbashi, la chaussée de Kasenga devenue Boulevard Félix Tshisekedi, a connu par endroits le même procédé de construction : creusage, nivellement en vue d’ajuster le niveau du sol, pose des moellons, compactage, bétonnage enfin l’asphaltage.
Une autre route asphaltée qui fait rêver est celle qui va de Sakania à Lubumbashi. Elle a vu le jour grâce au financement d’une firme chinoise dans un partenariat public-privé, sous le contrôle de l’Agence congolaise des grands travaux, dont l’expertise en développement des infrastructures en RDC se confirme à travers cet ouvrage.
Jacques Kyabula est dès lors couvert d’éloges de la part de la population à travers les villages que parcoure cette route. Dans le secteur alimentaire, le gouverneur a réalisé une bonne récolte des graines de maïs au cours de l’année culturale 2021-2022. Pour cela, il a organisé une visite de suivi de l’opération de remboursement des sacs de maïs pour les fermiers ayant bénéficié des intrants agricoles.
Après avoir visité les dépôts de stock de maïs, il a annoncé l’instauration d’une journée dédiée aux agriculteurs. Tout en saluant la politique agricole de son gouvernement qui a déjà récupéré 14 mille sacs des graines de maïs de 50 kilos sur le 210.000 attendus.
Ces sacs de maïs entreposés dans l’enceinte du Gouvernorat, seront transférés vers la minoterie pour la farine de maïs made in Haut- Katanga. Voilà donc une personnalité politique qui matérialise à merveille la vision de Félix Tshisekedi pour qui il est disposé à se mobiliser pour sa réélection en décembre 2023.
5. Coco Munongo, Député national: 59%

Le député national Coco Munongo, membre de l’Union pour la Démocratie et le Progrès Social –UDPS- dit travailler calmement à présent pour assurer au président de la République, un second mandat à la tête du pays. Ce qui n’était pas le cas durant le mandat de l’ancien premier vice-président de l’Assemblée nationale, Jean-Marc Kabund, soutient-il. La cohabitation entre ce dernier et les députés nationaux de l’UDPS, indique-t-il, n’était jamais de tout repos.
Miguel Kashal, Directeur général de l’ARSP : 58%

Le nouveau Directeur Général de l’autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé –ARSP- Miguel KashalKatemb jouit d’une bonne réputation auprès de la population qui juge positif le bilan de ses actions depuis qu’il a pris la tête de cet établissement public. Ces actions ont notamment porté sur la vulgarisation de la loi sur la sous-traitance ; le renforcement du partenariat ARSP- partenaires (associations des entrepreneurs) ;
le lancement de la campagne de visibilité de l’ARSP ; le renforcement des mécanismes de lutte contre la fraude dans l’actionnariat ; le lobbying de haut niveau au forum MiningIndaba en Afrique du Sud ; le plaidoyer auprès des hautes autorités du pays pour le contrôle des activités de sous-traitance. Ce mandataire qui se dit serein est d’avis que tout sera fait pour la campagne en faveur de la réélection de Félix Tshisekedi lors de la présidentielle de décembre 2023.
6. Adèle Kayinda, Ministre du Portefeuille: 55%

Elle est issue de la famille royale Tshokwe de la localité de Mwatshisenge, dans le territoire de Sandoa, en province de Lualaba. La ministre du Portefeuille, Adèle Kayinda Mahina s’est engagée à accompagner le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, dans sa vision de viabilisation des entreprises de son secteur.
Elle a aussi promis d’œuvrer dans le sens de ne pas décevoir son regroupement politique, l’AFDC-A qui, à travers son autorité morale le sénateur Modeste Bahati Lukwebo, lui a fait également confiance et croit en ses capacités de remplir cette mission pour le bonheur des Congolais.
Elle compte présentement 21 ans de carrière politique dont 18 ans en tant que députée nationale, élue de la circonscription de Sandoa, dans la province de Lualaba. Elle a été rapporteur, membre de la commission socioculturelle, membre de la commission politique, administrative et judiciaire (PAJ), où elle a exercé les fonctions de présidente de la sous-commission Justice et bonne gouvernance.
Diaconesse à la Paroisse internationale de Kinshasa (PIPKIN), Adèle Kayinda Mahina, avait aussi organisé en la Cathédrale du centenaire protestante, une journée de jeûne et prière pour soutenir les FARDC au front dans la partie Est du pays. Pour elle, malgré cette situation, les FARDC vaincront sous le leadership du Commandant suprême et chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, qui avait dédié le pays entre les mains de l’Eternel. Elle avait dans la foulée organisée une collecte de fonds en faveur des militaires et leurs familles.
7. Vichy Katumwa, PCA du FPI: 53%

Vicky Katumua est une femme politique congolaise.
Enseignante de formation, elle a commencé son parcours professionnel dans le secteur de l’enseignement, et c’est son souci de la justice et de l’égalité qui l’ont conduit peu à peu jusqu’à la politique. Aujourd’hui, elle exerce les fonctions de présidente du conseil d’administration du Fonds de promotion de l’industrie –FPI-, au lendemain de sa nomination par le chef de l’Etat, Félix Tshisekedi.
8. Michel Kanyimbu, Rapporteur du Sénat: 51%

Le rapporteur du Sénat Michel Kanyimbu a pris langue avec le président de l’assemblée provinciale du Lualaba pour évoquer les modalités pratiques en vue d’accorder un second mandat au président Felix Antoine Tshisekedi. « C’était une réunion familiale, j'ai été reçu comme fils de la maison. Nous avons fait le contour sur le fonctionnement de la province, et surtout pour travailler afin de faire élire notre candidat qui est le Président de la République Félix Tshisekedi », avait-il fait savoir.
Sondage le Peuple d’Abord

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L’IGF exige la transparence dans la gestion financière , Hôtel de Ville : Félicien Kuluta Ntula nommé Ministre Provincial des Finances

*Dans une note à Gentiny Ngobila, Jules Alingete, l’Inspecteur Général- Chef de service, dénonce la consommation à la sources des recettes, tout en privant à l’Hôtel de Ville, les moyens de sa politique pour agir au mieux des intérêts de ses administrés. Ainsi, recommandait-il, dans cette même note, le changement d’un acteur clé au niveau du gouvernement provincial, en l’occurrence, le Ministre Provincial des Provincial des Finances. Ce qui, normalement, est intervenu hier. Car, le Gouverneur de la Ville-Province de Kinshasa a, visiblement, accédé à l’exécution de cette pertinente recommandation de l’IGF. Au terme d’un arrété signé hier, M. Félicien Kuluta Ntula est, désormais, le tout nouveau Ministre Provincial des Finances. Il était, du moins jusqu’à sa désignation dans ses nouvelles fonctions, le Directeur Général de la DGRK.

 

 

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Halte à la vente aux enchères des blocs pétroliers, RDC : l'activiste Jeancy Kanguza lance un cri d’alarme au gouvernement !

En juillet dernier, contre toute attente, le gouvernement congolais avait décidé de mettre aux enchères 27 blocs pétroliers et trois blocs gaziers. Initialement fixé en fin janvier, la date limite de dépôt des candidatures pour les 27 blocs pétroliers soumis à l’appel d’offres en République Démocratique du Congo a été repoussée de plusieurs mois, avait annoncé le gouvernement.
La clôture des appels d’offres va s’échelonner d’avril jusqu’au mois d’octobre de cette année, selon les blocs, avait indiqué sur twitter, le ministre congolais des hydrocarbures, Didier Budimbu.
Un décision qui ne laisse pas indifférent Jeancy Kanguza Moboti, activiste en matières environnementales et biodiversités. Selon ce dernier, « le gouvernement congolais ne devrait plus continuer avec ce projet d’exploitation pétrolière. Car, à son avis, la République démocratique du Congo a un rôle majeur à jouer dans le bassin du Congo.
A elle seule, elle occupe 60 % des forêts de ce bassin. Ce qui constitue un atout majeur face aux enjeux climatiques à l’échelle planétaire . Il revient donc à la RDC de maintenir sa position écologique et de s’en servir comme exemple et modèle d’une croissance économique verte en Afrique basée sur la transition écologique et non de commettre l’erreur comme c’était le cas de l’Occident, dans l’amplification de gaz à effet de serre, en exploitant les blocs pétroliers avec les conséquences irréversibles et irréparables sur les écosystèmes du Congo ‘’, a-t-il indiqué
Il y a lieu de rappeler que les blocs gaziers ont été distribués à deux sociétés américaines et canadienne, sélectionnées pour exploiter le gaz méthane du côté du Lac Kivu, situé à la frontière Rwandaise mais aussi que le gouvernement congolais continue de garder sa position de départ.
Très engagé, prenant régulièrement la parole sur des questions environnementales, l’activiste Jeancy Kanguza Moboti invite, par conséquent, la RD. Congo à garder sa position de pays solution et propose quelques pistes des solutions.
«Restons dans cette position de pays solution et faisons encore de lobbying
Pour des mesures compensatoires. Cherchons à obtenir les compensations pour les services écologiques rendus à l’humanité grâce à nos forêts. Il est temps que l’on se mobilise tous ensemble comme a martelé le one forest summit afin de chercher des sources de production propre à l’exemple des minerais stratégiques qui se trouvent au sous-sol congolais, des métaux utiles et stratégiques. Développons le Grand Inga pour vendre notre énergie hydroélectrique en Afrique ; exploitons durablement nos massifs forestiers ; cultivons nos étendues des terres arables pour une agriculture durable.
Faisons de la RDC une industrie touristique ‘’, déclare-t-il
Tout comme la terre est un champ de bataille, les défenseurs de l’environnement sont ainsi de plus en plus nombreux à payer de leur vie leur engagement. C’est d’ailleurs pour cela que Jeancy Kanguza Moboti, activiste environnemental congolais n’a pas hésité de faire savoir au gouvernement congolais que les jeunes veulent les écosystèmes de leur pays intacts et égaux, à la capacité des générations futures et invite ce dernier à respecter l’accord de Paris signé pour le processus de la mise en œuvre du programme de restauration des écosystèmes et de réduction des émissions à gaz à effet de serre d’ici 2030. « Nous disons non à l’exploitation des blocs pétroliers car c’est une forme de menace à la biodiversité de la République démocratique du Congo‘’, a-t-il conclu.
Brenda Badsunde

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LA FRANCE ET L’AFRIQUE : Pour en finir avec « la fin sans fin de la Françafrique »

(Par Christian GAMBOTTI)
Agrégé de l’Université - Président du Think tank Afrique & Partage - Directeur général de l’Université de l’Atlantique- Directeur du CERAD (Centre d’Etudes et de Recherches sur l’Afrique de Demain) - Directeur des Collections L’Afrique en Marche, Planète francophone
Essayiste, chroniqueur, politologue, géopoliticien - Contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Depuis François Mitterrand, tous les présidents français ont promis d’en finir avec la « Françafrique » sans véritablement convaincre. Assiste-t-on, aujourd’hui, à « la fin sans fin de la “Françafrique” » (1) ? Si le mythe de la « Françafrique » est aujourd’hui réactivé par des activistes africains pro-russes financés par Moscou et s’il hante encore une partie de l’imaginaire des opinions publiques, c’est évidemment pour des raisons différentes. D’un côté, la Russie, qui revient en Afrique, se pare des vieux habits de la lutte anticoloniale afin d’apparaître comme une force libératrice contre le néo-colonialisme de l’Occident collectif ; de l’autre, une partie des opinions publiques considèrent que la France entretient le clientélisme hérité de la « Françafrique », qu’elle continue à soutenir des régimes contestés et que la politique africaine de la France sert uniquement les intérêts de Paris, ce qui freine le développement du continent.
Le seul Franc CFA permet de faire de la France un bouc-émissaire idéal. Le Franc CFA est-il un obstacle au développement de l’Afrique ? La France pille-t-elle les richesses du sous-sol africain et continue-telle à bénéficier de « prix politiques » sur certaines matières premières ? La Russie est-elle véritablement une force libératrice ? Comment expliquer que la France serve de bouc-émissaire idéal, lorsqu’il s’agit de dénoncer le néo-colonialisme de l’Occident ? En 2007, lors du Sommet franco-africain de Cannes, l’ancien président de la commission de l'Union africaine, le Malien Alpha Oumar Konaré, avait souhaité que « les 53 pays africains ne se retrouvent plus autour du président français ». Un tel schéma, selon Alpha Oumar Konaré, « ne devrait plus se reproduire qu’au niveau de l’Europe. ». C’est ce qui se passe aujourd’hui.
Quant à la France, elle n’est pas chassée d’une Afrique dont le destin serait de demeurer éternellement son « pré carré », elle est, - et c’est une bonne chose -, concurrencée par d’autres pays. Jacques Chirac avait déclaré que « le continent attirait de nouveaux partenaires venus du monde entier. » Il ajoutait : « Les regards changent. L’Afrique commence à être entourée, voire courtisée ». Quel est le premier partenaire commercial de l’Afrique ? La Chine, à travers les « nouvelles routes de la soie ».
Quel le pays qui vend le plus d’armes à l’Afrique ? La Russie. Moscou vend deux fois plus d’armes aux Etats africains que leurs trois autres gros fournisseurs : les Etats-Unis (14%), la Chine (13%) et la France (6,1%). La France n’a pas été chassée d’Afrique. Deux évidences : 1) le lien avec les anciennes colonies est en train de se desserrer, ce qui va dans le sens de l’Histoire 2) Dans tous les domaines, Paris s’avère incapable de tirer profit de la concurrence qui existe entre pays qui s’implantent en Afrique, notamment la Russie qui reprend pied sur le continent. Paris a bien compris que le tête-à-tête entre les présidents français et les dirigeants de ses anciennes colonies africaines est terminé. Les pays de l’ancien « pré carré » francophone se sont progressivement émancipés de la tutelle de Paris.
Petit tour d’horizon de la politique africaine de la France
Depuis François Mitterrand, tous les présidents français, qu’ils appartiennent à la gauche « bienpensante » (Mitterrand, Hollande) ou à la droite républicaine (Chirac, Sarkozy) ont exprimé leur volonté de mettre fin à la Françafrique. Cette décision hautement symbolique s’est-elle traduite dans les faits ? En partie, car la Françafrique a évolué avec la mondialisation et le vent de l’Histoire a constamment changé la donne en Afrique. Les nouvelles générations de l’Afrique francophone sont connectées à la terre entière ; internet et les réseaux sociaux leur offrent une large ouverture sur le monde ; elles n’ont plus comme seul horizon les relations entre la France et l’Afrique, ni comme seule destination, Paris, ou, comme seule langue de travail, le français. Ce qui perdure encore, c’est le sentiment que la France, par la place de ses entreprises dans l’économie africaine, le franc CFA et ses bases militaires, reste une puissance néocoloniale prédatrice, alors que la Chine et la Russie apparaissent comme des puissances libératrices.
● François Mitterrand – L’élection à la présidence de la République du socialiste François Mitterrand laisse supposer que l’ère de la « Françafrique » est désormais révolue. Les déclarations convenues se succèdent : « La France n’entend pas intervenir dans les affaires intérieures des Etats africains ». Mais, Mitterrand conditionne l’aide de la France aux Etats qui iront vers plus de démocratie, ce qui signifie que l’ingérence continue. Jean-Christophe Mitterrand va alors s’impliquer dans les anciens réseaux de la Françafrique. De 1986 à 1992, il succède à Guy Penne comme conseiller pour les Affaires africaines au cabinet présidentiel de son père. Le « Canard Enchaîné » l’affublera du surnom de « Papamadi » (« Papa m'a dit »), en raison de sa manière de gérer les relations de la France avec les dirigeants africains.
● Jacques Chirac – Elu président de la République, Jacques Chirac avait compris que le tête-à-tête entre Paris et ses anciennes colonies africaines était bel et bien terminé et que le continent attirait de nouveaux partenaires venus du monde entier. « Les regards changent. L’Afrique commence à être entourée, voire courtisée », avait-il déclaré devant ses pairs africains, promettant aux Africains le soutien sans faille de son pays pour que « l’insertion de l’Afrique dans les échanges internationaux se fasse dans le respect de l’équité ». En réalité, rien ne va véritablement changer. Chirac reste un homme du XXème siècle : les pieds ancrés dans les vieilles habitudes, même si son regard porte loin sur l’avenir de l’Afrique.
● Nicolas Sarkozy – Dès son élection, Nicolas Sarkozy nomme le socialiste Jean-Marie Bockel au poste de Secrétaire d’Etat à la Coopération et la Francophonie. Bockel, qui prétend signer l’acte de décès de la Françafrique et de ses « réseaux parallèles », est immédiatement exfiltré vers le portefeuille de la Défense et des Anciens combattants à la demande d’un dirigeant africain. Certains des dirigeants africains et Sarkozy lui-même ont trop besoin du dispositif français en Afrique. Christine Lagarde sera élue à la tête du FMI grâce au soutien des Etats africains. Sarkozy prononcera le 26 juillet 2007, à Dakar, un Discours qui déclenchera la polémique, lorsqu’il affirme : « Le drame de l'Afrique, c'est que l'homme africain n'est pas assez entré dans l'Histoire ». Le drame de la France de Sarkozy, c’est qu’elle n’a pas compris ce qui se passe en Afrique et qu’elle n’est pas suffisamment entrée dans l’Histoire contemporaine. Henri Guaino, qui a inspiré ce Discours, reste prisonnier d’une vision de l’Afrique dictée par Victor Hugo : « l'Afrique n'a pas d'histoire. (…) Au dix-neuvième siècle, le blanc a fait du noir un homme ; au vingtième siècle, l'Europe fera de l'Afrique un monde. » (Discours sur l’Afrique, 1879). Hugo, esprit progressiste engagé dans tous les combats pour défendre les peuples opprimés, se drape dans les habits d’une prétendue mission civilisatrice de l’Europe pour justifier la colonisation et ignorer l’existence des peuples noirs, ainsi que le rôle historique des empires africains.
● François Hollande – Autre président de gauche, François Hollande déclare, le 12 octobre 2012, « le temps de ce qu’on appelait la “Françafrique” est révolu ». Déclaration convenue, alors que le socialiste Hollande reste, sur de nombreux sujets, dont l’Afrique, sur la trajectoire du flou. Le journaliste Olivier Faye écrit : « Mais les vieilles habitudes ont la dent dure : au cours de son quinquennat, le socialiste a rencontré plusieurs autocrates africains. » Peut-on reprocher à François Hollande d’avoir envoyé, à la demande des dirigeants de ces pays, des troupes en Centrafrique (opération « Sangaris » du 5 décembre 2013 au 31 octobre 2016) et au Mali (la France était militairement présente au Mali depuis 2013, à travers les opérations Serval, puis Barkhane) ? En revanche, il est sûr que, depuis Hollande, la France n’a pas vu l’impasse et le piège que représentait la présence, pendant une trop longue période, de l’armée française sur le sol d’un Etat souverain.
● Emmanuel Macron – A son tour, Emmanuel Macron a déclaré, le 2 mars 2023, « l’âge de la ‘Françafrique’ est bien révolu. » Faut-il accorder plus de crédit à ce que dit aujourd’hui Emmanuel Macron sur les relations entre la France et l’Afrique ? Une chose est certaine : Macron est le premier président qui pense sérieusement à réorienter la politique de la France en Afrique. Afin de sortir de l’héritage du passé colonial de la France, il regarde de plus en plus vers des pays non-francophones en se présentant comme un « interlocuteur neutre » du continent africain. Madame Chrysoula Zacharopoulou, Secrétaire d’État auprès de la ministre de l’Europe et des Affaires étrangères, chargée du Développement, de la Francophonie et des Partenariats internationaux, n’a pas caché l’intérêt que Macron portait à tous les pays africains, les pays francophones certes, notamment la RDC qui n’est pas une ancienne colonie française, mais aussi les pays anglophones ou lusophones, comme en témoigne le dernier déplacement en Angola. La France souhaite intensifier ses relations avec des pays africains anglophones qui sont de véritables puissances économiques. La priorité diplomatique que Macron accorde à l’Afrique passe par d’autres chemins que ceux qui conduisent dans l’ancien pré-carré français francophone. S’il se rend au Gabon et au Cameroun, c’est parce que ces pays, qui sont des Etats souverains, développent parallèlement des relations politiques et économiques avec d'autres puissances comme la Chine, la Russie ou l'Allemagne. Lorsque Macron déclare « Je n’ai aucune nostalgie vis-à-vis de la “Françafrique”, mais je ne veux pas laisser un vide derrière », cela signifie que la France doit entrer dans l'ère du partenariat avec l’Afrique, un partenariat d'égal-égal. Emmanuel Macron peut-il écrire une page nouvelle des relations entre la France et l’Afrique ? Avant sa tournée en Afrique centrale, le président français avait effectué dix-sept déplacements et il avait été accueilli dans vingt-et-un pays, refusant que s'installe le récit d'une rupture entre l'Occident et le Grand Sud. Laisser certaines puissances étrangères documenter ce récit, qui sature les réseaux sociaux, notamment par de la désinformation, ce serait dramatique pour toute l’humanité. Voilà pourquoi il est important et urgent pour Macron d’en finir avec « la fin sans fin de la “Françafrique” ».
Décryptage de la rencontre entre Tshisekedi et Macron
Le président français a voulu achever son déplacement dans quatre pays d'Afrique centrale par la République Démocratique du Congo. La RDC est, pour la France, un partenaire essentiel dans le « nouveau partenariat » que le Président français entend construire avec l’Afrique pour deux raisons : la RDC est le plus grand pays francophone du monde et elle n’a jamais une colonie française. Devant la presse, dans l’amphithéâtre chargé d’Histoire du Palais de la Nation, les deux présidents se sont parlé avec franchise sur tous les sujets la « Françafrique », les nouvelles relations que la France souhaite établir avec le continent et, sujet particulièrement sensible, le Rwanda.
Les vérités de Félix Tshisekedi
● Sur la « Françafrique » : « "Je l'ai encouragé à ce sujet parce que j'estime que la Françafrique est dépassée ».
● Sur le nouveau partenariat avec l’Afrique : "Si la France veut être aujourd'hui en compétition avec tous les autres partenaires de l'Afrique, elle doit se mettre au diapason de la politique africaine et de la manière dont les peuples africains regardent désormais les partenaires de coopération".
● Sur l’attitude de la France : « Regardez nous autrement, sans regard paternaliste: »
● Sur les élections en RDC : Félix Tshisekedi a dénoncé les paroles de l’ancien ministre des Affaires étrangères français, Jean-Yves Le Drian, qui avait, en janvier 2019, qualifié l'élection de Félix Tshisekedi de « compromis à l'africaine ». Tshisekedi n’a pas manqué d’attaquer une France éternelle donneuse de leçon.
● Sur le Rwanda : la RDC accuse le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, qui s'est emparée depuis 2022 de pans entiers du territoire de la province du Nord-Kivu, région riche en minerais. Emmanuel Macron, qui cherche à se situer sur une ligne d’équilibre entre la RDC et le Rwanda, a appelé chacun à « prendre ses responsabilités, y compris le Rwanda ». Quant à Tshisekedi, il attend de la part de Macron des engagements fermes sur les « sanctions à prendre contre le Rwanda ».
Les vérités d’Emmanuel Macron
● De son côté Emmanuel Macron a tenu à dire : « Depuis 1994, et ce n’est pas la faute de la France, pardon de le dire dans des termes aussi crus, vous n'avez pas été capables de restaurer la souveraineté, ni militaire, ni sécuritaire, ni administrative, de votre pays. C'est aussi une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l'extérieur de cette affaire. »
● Il a aussi martelé son message : la France veut développer une nouvelle relation avec l'Afrique, une relation faite d'« humilité » et de partenariats « responsables et équilibrés ».
● Il a répété qu’il souhaite être perçu comme un « interlocuteur neutre » sur le continent.
Ces vérités appartiennent à la sphère politique. Chacun parle en réalité à ses propres électeurs. Mais, il existe, chez les deux présidents, la volonté de renforcer la coopération bilatérale dans le domaine économique et en matière sécuritaire. Il a été question aussi des propositions de la France concernant le financement des économies africaines, un sujet porté par Félix Tshisekedi, lorsqu’il présidait l’Union Africaine (UA). Lors de la visite de Macron à Kinshasa, plusieurs accords ont été conclus : la réalisation d’une cartographie et la gestion durable des ressources minières du sous-sol congolais, l'installation de la fibre optique dans des zones reculées de l'Est de la RDC, l'électrification d'une ville du centre du pays et l'ouverture d'une « Ecole 42 » (3), école française de référence pour la formation de développeurs. La formation sera gratuite pour les étudiants sélectionnés. Il est important que la RDC ne prenne pas de retard dans la transformation digitale de son économie et de ses modes de vie (information, transports, loisirs, etc.). Elle a besoin pour cela d’un capital humain formé aux métiers du digital et de start-up performantes.
Après son indépendance le 30 juin1960 la RDC va connaître plusieurs années d'instabilité politique. Les élections de 2018, avec l’élection de Félix Tshisekedi, ont porté la promesse d’une plus grande stabilité politique et un développement économique plus inclusif. Signe de ce renouveau, la RD a accédé en 2021 à la présidence tournante de l'Union africaine. Beaucoup de chemin reste à parcourir, mais rien ne pourra se faire en Afrique centrale sans la RDC, un grand pays qui doit prendre sa place dans les dynamiques nouvelles des relations internationales. Aujourd’hui, la RDC souffre d’un déficit de perception dans les médias internationaux. La RDC a le potentiel pour devenir la première puissance économique et agricole du continent. C’est ce à quoi doit s’employer Félix Tshisekedi qui, parce qu’il tire sa légitimité des urnes, doit agir pour remettre en ordre ne nombreux secteurs, aller vers une croissance plus inclusive, assurer la sécurité des populations sur tout le territoire et répondre aux urgences nouvelles de protection de l’environnement.
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(1) Olivier Faye, Le Monde Magazine.
(2) « Ecole 42 » : les « Ecoles 42 » sont de établissements supérieurs d’autoformation, dont l'objectif est de former des développeurs. Créées créés et financés par Xavier Niel et d’autres partenaires, ces « écoles » ont un fonctionnement pédagogiques particuliers, l’autoformation et le mode projet.

 

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Restauration de la paix et agression rwandaise, RDC : Muyaya et Lutundula appellent à la mobilisation autour des efforts de Félix Tshisekedi et du Gouvernement

L’engagement du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Commandant suprême des Forces armées et de la Police, reste ferme face à la persistance de l’insécurité dans l’Est du pays pour la restauration totale de la paix. Le Gouvernement de la République s’inscrit dans la même logique et n’entend ménager aucun effort pour y parvenir, face à l’agression injuste que continue à subir la République démocratique du Congo de la part de son voisin, le Rwanda, qui opère sous la couverture du M23. Aucune tentative, aucune provocation et, même, aucune incantation, de quelle que nature qu’elle soit, ne va porter atteinte à la souveraineté nationale et à l’intégrité du territoire congolais. Telle est, en substance, l’expression de l’assurance lancée par le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, et le Vice-Premier Ministre en charge des Affaires Etrangères, Christophe Lutundula Pen’Apala, au cours d’un briefing spécial qu’ils ont co-animé en direct sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise.
Il ressort de cet exercice de rédévabilité qu’à l’heure actuelle, la situation, dans sa globalité, est sous contrôle des Forces de sécurité, qui restent positionnées pour faire échec, à tout moment, aux assauts des infâmes, avec le concours notamment de la Force régionale. Les deux membres du Gouvernement ont affirmé et confirmé l’arrivée imminente d’une unité du contingent de l’armée angolaise, attendue en renfort dans les opérations de maintien de la paix dans l’Est du pays.
Dans mot introductif, le VPM Lutundula est revenu sur la visite d’une délégation du Conseil de sécurité de l’ONU à Kinshasa et à Goma. A l’en croire, cette visite avait pour but de construire de nouvelles bases du partenariat entre la RD Congo et l’organisation onusienne en vue de permettre la pacification des zones à problèmes. Il a laissé entendre que lors de leurs échanges, le Président Félix Tshisekedi et ses hôtes onusiens ont passé en revue la question de la requalification du mandat de la Monusco, dont les congolais attendent plus d’actions de grande envergure pour restauration de la paix. Le Chef de la diplomatie congolaise a exhorté les congolais à la confiance et à la vigilance pour permettre la poursuite des efforts en cours tant sur le front diplomatique que sur le front militaire.
«Aujourd’hui, je pense que Dieu étant le seul qui maitrise l’avenir, la voie dans laquelle il nous a mis depuis un temps, c’est la voie de la maturation. Le Chef de l’Etat ne lâchera pas. Nous sommes dans la bonne voie », a-t-il rassuré.
Patrick Muyaya dit non aux manœuvres du M23
Le Porte-parole du Gouvernement a pris soin de rebondir sur la violation du cessez-le-feu violé récemment par le M23. Bien plus que cette mesure, le Ministre Muyaya a indiqué que le Gouvernement veut non seulement un simple cessez-le-feu, mais un retrait effectif, qui sera suivi d’un cantonnement en vue de la réinsertion communautaire.
«Nous, nous ne considérons pas que nous sommes victorieux. Nous serons victorieux le jour où la Feuille de route sera totalement appliquée, le jour où nos populations civiles pourront regagner leurs habitations. C’est en ce moment-là qu’on va se dire qu’on a évolué parce que l’objectif du Président n’est pas seulement celui-là, mais d’être en mesure d’assurer la sécurité totale de nos frontières et d’être sûr que notre armée est remontée en puissance. Là, nous aurons des motifs réels de satisfaction… Nous sommes sur la bonne direction et nous allons y arriver », a-t-il affirmé.
Pourquoi l’arrivée du contingent angolais ?
«Toutes les armées qui viennent, viennent dans un contexte précis, avec un mandat précis. Ils viennent appuyer les Forces armées de la République démocratique du Congo… On n’en serait peut-être pas arrivé là si le Président Kagame, de nature belliqueuse, n’avait pas récrée le M23… On ne peut pas parler économie, sans régler les problèmes de sécurité. C’est dans ce cadre que nous devons nous mobiliser. Nous avons des groupes armés étrangers, c’est des problèmes de sécurité qui doivent se régler avec les pays qui viennent. D’ailleurs, la Communauté internationale commence à dire aussi au Président Kagame de dialoguer avec le FDLR parce qu’il ne les tuera pas tous. Ce sont des rwandais qui méritent de vivre au Rwanda aussi… Il faut savoir ici, la stratégie que nous portons est liée à notre contexte, à nos difficultés du moment. Je suis sûr que la stratégie, la bonne, qui nous permettra de restaurer la paix et la sécurité dans cette partie du pays », a-t-il indiqué, comme pour insister sur la confiance dont chaque congolais devra faire montre.
La Pros.

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Confirmé à Kinshasa du 28 juillet au 06 août 2023, IXès Jeux de la Francophonie : Félix Tshisekedi prend rendez-vous avec l’histoire !

Du 28 juillet au 06 août de l’année en cours, Kinshasa va vibrer au rythme des 9èmes Jeux de la Francophonie. Le Gouvernement de la République, sous la conduite du Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde, s’active à tout mettre en œuvre pour la réussite totale de ce grand évènement de haute facture qui se tiendra là, pour une première, en République démocratique du Congo. Pari signé Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, qui voudrait bien vendre l’image de la RDC qui se veut, durant son mandat, ouverte au monde entier à l’heure de grands défis multiformes. Lors de la récente réunion du Conseil des Ministres, le Premier Ministre a mobilisé l’ensemble du Gouvernement et a affirmé que les préparatifs évoluent dans un élan d’espoir pour que les infrastructures soient livrées le plus vite possible.
«Le Premier Ministre a informé le Conseil qu’il a participé,
ce jeudi 9 mars 2023 au Palais du Peuple, au dévoilement de la Mascotte de ce grand rendez-vous sportif, culturel et diplomatique prévu à Kinshasa du 28 juillet au 06 août 2023. Ceci confirme la détermination du Chef de l’Etat, maintes fois exprimée, de voir la République Démocratique du Congo, le plus grand pays francophone par sa population, réussir ces Jeux.
Il a rassuré que le Gouvernement met tout en œuvre pour que les infrastructures sportives et culturelles, devant accueillir les athlètes et les artistes, soient non seulement prêts, mais à la hauteur de ce grand rendez-vous. La réunion d'évaluation technique et financière tenue le mardi 7 mars 2023 qui a permis de constater que le taux d'exécution physique des travaux y relatifs est satisfaisant », a précisé Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, dans le compte rendu du Conseil des Ministres dont voici l’intégralité.
La Pros.

Confirmé à Kinshasa du 28 juillet au 06 août 2023, IXès Jeux de la Francophonie : Félix Tshisekedi prend rendez-vous avec l’histoire !
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Mission de diagnostic stratégique, OCC : la DGA Christelle Muabilu à l’assaut du Haut-Katanga et du Lualaba

Après le voyage d’itinérance du DG de l’OCC, le Dr Etienne Tshimanga Mutombo, c’est au tour de la DGA Christelle Muabilu de descendre sur terrain afin d’achever le travail de diagnostic stratégique visant à disposer des états des lieux complets de l’entreprise. Cette dernière a abordé un enchainement de séjour dans les provinces du Haut-Katanga et du Lualaba qui font partie de l’entité opérationnelle OCC/DIRKAT.

Dans les deux provinces où elle a séjourné, la Directrice Générale adjointe de l'Office Congolais de Contrôle, Christelle Muabilu, n'a nullement hésité de faire d'une pierre deux coups, pour s'assurer du fonctionnement de cet établissement public à travers les coins et recoins de cet espace du territoire national. Après avoir pris part aux travaux de la réunion ministérielle RDC-Zambie sur la congestion au poste frontalier de Kasumbalesa, travaux assortis de la signature d’un protocole d’accord entre les deux pays voisins, la première femme de l'OCC a entamé depuis le mardi 7 mars dernier une tournée dans les entités de la Direction Provinciale du Katanga. Question de faire les états des lieux succincts comme elle venait de le faire dans la province du Kongo Central.
Le mardi 7 mars 2023, la DGA Christelle Muabilu a été accueillie chaleureusement à l’agence locale de Likasi située au numéro 60 de l'avenue Lumumba. Sur place, elle a été reçue par le chef d’agence Jean Pierre Kalend, avec qui elle a eu des échanges fructueux sur cette entité spécialisée dans le contrôle des produits miniers, les exportations et les importations. S'adressant au personnel de cette agence, le numéro 2 de l'Office Congolais de Contrôle a, de prime abord, rendu grâce au bon Dieu d'avoir permis cette rencontre, mais aussi les agents présents sur place pour l'accueil agréable.
«Je rends mes hommages au Président de la République, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, qui n’a pas hésité un seul instant de me mandater afin que nous puissions diriger cet établissement à caractère scientifique et technique. S’il a placé sa confiance en nous en tant que femme et jeune, c’est qu’il est persuadé que nous sommes en mesure de l'accompagner pour matérialiser sa vision et que nous avons la capacité de nous mettre ensemble pour travailler. Je suis heureuse de voir qu’au niveau de l'OCC/Likasi, il y a des femmes techniciennes, et je suis persuadée que vous allez vous démarquer et montrer aux hommes que nous sommes capables de faire comme eux. Je suis fière du travail abattu par tout le personnel de la DIRKAT. De façon générale, c'est la 1ère entité en termes de production de l’OCC. Ce qui est rassurant, c'est que vous avez su maintenir le cap pendant un long moment et on sent en vous cette volonté, et tous les efforts que vous fournissez pour aller de mieux en mieux. Au Nom de la Direction Générale, je vous transmets nos sincères félicitations, et continuez sur cette lancée », a-t-elle exhorté les agents et cadre de l'OCC/Likasi.
Le même mardi, la délégation de la Direction Générale conduite par la DGA Christelle Muabilu s’est dirigée au laboratoire de l'OCC situé à Tenke Fungurume, à proximité de la ville de Kolwezi. Ici, tous les bureaux ont été visités par Madame le DGA et sa suite. Du bureau encodage en passant par la salle de réception des échantillons, des analystes, salle de préparation des solutions, salles de pèses jusqu’aux magasins de verrerie.
Le 8 mars, l'OCC a été représenté à la cérémonie organisée par la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi à Kolwezi, à l’occasion de la Journée Internationale des droits de femmes. Juste après, Christelle Muabilu a été l'hôte des femmes de l'OCC Likasi et Kolwezi, à travers un repas copieux marquant la célébration du 8 mars 2023.
Saisissant cette opportunité, elle a sensibilisé ces dernières à déployer leurs capacités dans leur travail et sur tous les plans. Une ambiance chaleureuse était au rendez-vous.
Le mercredi 9 mars 2023, c’était le tour de l'Agence de Kolwezi et son laboratoire. Christelle Muabilu était reçue par le Chef d’agence Bavon Mawawa pour d’amples explications sur cette agence, question d'avoir une idée plus éclairée de cette entité spécialisée en analyse physico-chimique des produits miniers et quelques produits agro-alimentaires.
Le même exercice a été effectué à Lubumbashi le vendredi 10 mars où les bureaux de l’OCC, le laboratoire, mais aussi le bâtiment abritant les quatre divisions métrologies ont été visités par la DGA Muabilu. Avec succès, elle s'est assuré du fonctionnement de différentes agences visitées, qu'il s'agisse de ce qui marche comme des défis à relever.
La Pros.

Mission de diagnostic stratégique, OCC : la DGA Christelle Muabilu à l’assaut du Haut-Katanga et du Lualaba
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Mégestion, corruption, gouffre socio-économique, RDC : Jean-Oscar Ngalamulume appelle à la fin de la récréation !


Tribune d’expression libre
*La monnaie nationale ne peut être stable et forte que lorsque le pays produira plus des biens et des services pour la consommation locale, et la vente d'une partie à l'extérieur, dans le but de maximiser les recettes en devises. Sa stabilité ne s’apprécie qu’à travers la balance commerciale qui a pour rôle, d’indiquer l'équilibre entre le volume des devises encaissés grâce à la vente à l'extérieur des produits et services qui sont fournis par les entreprises congolaises, et le volume des devises dépensées lorsque les Congolais achètent les produits et les services à l'extérieur.
Et lorsque nous restons à la base d'une observation profonde, il s'avère que le Congo produit moins, vend moins à l'extérieur et achète presque tous les produits et services à l'extérieur.
En effet, le Congo encaisse moins de dollars dans le Trésor public qui est la Banque Centrale, et dépense plus en achetant presque tous les produits et services de l'extérieur.
Donc, le Congo dépense plus de dollars qu'il n'en gagne, une des causes qui justifie le déficit des réserves en dollars, dont la cause principale est l'absence d'une bonne politique économique devant favoriser l'entrepreneuriat privé, seule capable de produire des biens et des services pour la consommation locale et la vente à l'extérieur.
Voilà la réelle cause de l'insuffisance d'une quantité des dollars pour faire face à la demande croissante sur la demande interne.
Le Congo importe tout, même les jus des fruits, des raisins, des oranges, des pommes, tout en ayant des oranges, des mangues, des ananas qui, pourtant, pourrissent au Kongo Central et ailleurs à travers le pays, au vu de ceux qui sont en charge de l'exercice gouvernemental.
La majeure question qui s'impose est celle de savoir comment peut-on sortir le pays du gouffre de la crise économique et sociale qu'il traverse ?
Lorsqu'on a un malade, il faut lui administrer un traitement approprié à la place des calmants.
Pour ce faire, il faut que la classe politique dans son ensemble, cesse de distraire les Congolais avec de nombreuses déclarations et effets d'annonces à la place du débat en toute responsabilité sur un projet de bonne gouvernance, capable de rétablir les équilibres économiques et sociaux rompus.
Il faut, par contre, proposer un projet de bonne gouvernance, capable de favoriser la création de nombreux emplois et des salaires décents pour la meilleure consommation.
D’où, la question majeure qui s'impose est celle de savoir, qu'elle est la cause principale de la mégestion du pays depuis 1960, date de l'accession du Congo à l’indépendance ?
C'est parce que la lutte de la classe politique congolaise n'a jamais été inscrite dans le processus d'une rupture d’avec la mauvaise gouvernance, elle est plutôt celle d'accéder aux mêmes avantages sociaux à la place de ceux qui sont en charge de l'exercice étatique: "la politique de ôte-toi delà que je m'y mette", tout en étant dépourvu d'un projet d'alternance, capable de mettre en place des vrais mécanismes favorisant la production massive des biens et services pour la consommation locale et l'exportation à grande échelle, dans le but de rendre attractif, le secteur du commerce extérieur, source des recettes d'une bonne quantité de dollars, afin de soutenir la stabilité de la monnaie nationale : le Franc congolais.
Jean Oscar Ngalamulume
Président de la CIDES

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AU REGARD DU COMBAT ULTIME DU PRESIDENT TSHISEKEDI POUR LA RESTAURATION DE SON PAYS, MES CONVICTIONS POUR UNE R.D. CONGO FORTE

Par le Professeur LOHEKELE KALONDA André
Politologue et Expert en Relations internationales
Président de la Société Civile Monde du Travail, SCIMOTRA

 

 

La récente visite du Président de la République française Emmanuel MACRON à Kinshasa auprès de son Homologue congolais Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a soulevé bien de passions et fait couler beaucoup d’encre. Pour les uns cette visite n’avait pas de raisons d’être du fait du rapprochement du Pouvoir de la France avec celui de KIGALI dont les appétits économiques hégémoniques font couler du sang congolais à l’Est du pays ; et pour les autres il fallait que le jeu diplomatique fasse son travail pour permettre aux deux Dirigeants d’échanger et de s’exprimer pour un partenariat gagnant-gagnant. Tout compte fait, l’Etat congolais en dépit de l’opinion publique défavorable a opté pour l’effectivité de cette rencontre au Sommet entre la France et la R.D.C. Chacune de deux parties s’était exprimée clairement en Conférence de presse. Le Président MACRON a plus insisté sur la responsabilité des congolais à mieux défendre l’intégrité du Territoire national et la souveraineté de la RDC. C’est à nous congolais de bâtir des Forces de sécurité et d’auto-défense persuasives, c’est à nous congolais de mieux assoir une administration publique efficiente qui soit une épine dorsale du développement du pays et encore c’est à nous congolais de mieux défendre les intérêts supérieurs et la souveraineté de notre pays. Evidemment, les observateurs avertis savent que la déstabilisation de la RDC à partir des évènements malheureux au RWANDA en 1994 est la résultante de l’interventionnisme de l’Administration Clinton aux Etats-Unis qui tenait à arracher le gâteau de la bouche du Gouvernement français en s’accaparant plus directement les ressources naturelles de la RDC. Pour notre Président R.D.Congolais Félix-Antoine TSHISEKEDI, il a démontré la volonté politique des Autorités congolaises à relever le défi au travers des initiatives multiples déjà amorcées pour faire rebondir la R.D.C dans le concert des Nations tout en insistant sur l’éradication des facteurs exogènes qui essaient de déstabiliser les Institutions de la République et de semer l’insécurité généralisée dans la partie Est du pays, essentiellement par des appétits illégaux d’exploitation des ressources naturelles qui y abondent. La position inébranlable du Chef d’Etat congolais ainsi que la montée du mécontentement populaire à l’encontre des positions antérieurement confuses du Gouvernement Français ont porté des fruits car le Chef de l’Etat français a commencé de nuancer sa position officielle vis-à-vis de la situation de l’Est du pays. Ainsi, nonobstant des nombreux contrats signés entre les deux pays, il appert que cette visite du Président MACRON a été positive pour la République Démocratique du Congo ; et tout patriote congolais devrait reconnaitre la justesse de la position du Chef de l’Etat et de son Gouvernement. Il nous semble également que l’interpellation du Président français Emmanuel MACRON au peuple congolais devrait nous inciter à mieux nous prendre en charge pour le meilleur devenir de notre Etat-nation. La France comme toute autre Puissance de ce monde, dans la vision impériale, ne cherche avant tout qu’à protéger et à promouvoir ses intérêts. Il appartient donc à nous congolais d’être suffisamment outillés pour mieux défendre les intérêts supérieurs de notre pays pour la promotion du mieux-être de la population congolaise. C’est le moment où le peuple congolais sous la direction de son Dirigeant devait se déterminer pour être sujet de l’histoire et non objet de l’histoire tel un instrument manipulable des pouvoirs extérieurs pour l’exploitation de nos ressources et l’asservissement de nos élites par l’aliénation mentale. Le problème dans ce contexte pour notre pays est celui de ses élites. Les élites congolaises sur le plan politique, économique, culturel et scientifique sont encore engluées dans les méandres de l’égocentrisme, de l’asservissement vis-à-vis des valeurs culturelles étrangères et également frappées pour un bon nombre de la ménopause intellectuelle sans fertilité de créativité. Nous devons ainsi tous nous remettre en question pour honorer ce vaillant peuple congolais et l’encadrer pour des lendemains meilleurs. Les élites congolaises en sont capables pourvu qu’elles aient cette volonté d’être au service de leur Nation et de leur peuple ; volonté patriotique qui leur fait grandement défaut à l’instant.
C’est pourquoi nous nous permettons de passer en revue dans les lignes qui suivent quelques faits saillants qui dominent actuellement la vie nationale aux fins d’exposer quelques propositions que nous estimons être utiles pour une R.D.C forte dans le concert des Nations, capables d’accroitre le mieux-être de nos populations tout en étant à même de les protéger ainsi que leurs biens.
Depuis son avènement à la Magistrature suprême, le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est confronté de toutes parts à des problèmes existentiels pour la Nation congolaise : insécurité dans la partie Est du pays et tentatives de balkanisation ainsi que de déstabilisation des Institutions républicaines, comportements inciviques de bien de collaborateurs tant à la Présidence de la république, au Gouvernement ainsi que dans d’autres Institutions en matière de gestion des ressources de l’Etat, du rendement de la justice distributive par le Pouvoir judiciaire dans le traitement des dossiers avec un système de deux poids deux mesures, de velléités de séparatisme nourri par certaines ambitions politiciennes, de gestion des affaires économiques qui privilégie les intérêts insatiables des détenteurs des capitaux au dépend des populations confrontées à la hausse des prix des denrées de première nécessité,…
I. Priorités à accorder aux aspirations légitimes des populations.
Devant ce combat d’Hercule, le Président de la République et des collaborateurs ayant le sens de l’Etat se battent éperdument pour restaurer les fondamentaux de la vie de la Nation. A cet effet, il donne une vision au pays, résumée à ce principe évocateur « le peuple d’abord ». Placer les aspirations légitimes des populations congolaises en priorité de toute l’action de l’Etat est fondamental. L’histoire de l’Humanité démontre à suffisance que les Pouvoirs organisateurs qui ont su matérialiser cet objectif fondamental, ont bâti des Etats-Nations forts et prospères. Mais la problématique est de pouvoir passer de la parole aux actes, de parvenir à intérioriser cette valeur essentielle à tout dirigeant quel que soit son niveau de responsabilité pour une mise en œuvre constante dans tous les domaines de la vie nationale. Ce chantier ouvert par le Chef de l’Etat a difficile de s’ancrer dans les décisions et vécu quotidien dans toutes les instances du Pouvoir d’Etat.
II. Promotion de l’Etat de droit
Evidemment, les aspirations légitimes des populations congolaises ne peuvent être effectivement prioritaires que dans un Etat de droit, éliminant des pratiques éhontées d’arbitraire, d’imposition et autres injustices de tout genre. Le Chef de l’Etat a donc raison de demander au Pouvoir judiciaire de faire véritablement de notre pays, la R.D.Congo un Etat de droit, mais là également la cupidité de certains hauts magistrats, les intrusions incessantes des pratiques de trafic d’influence des personnes qui ont quelques parcelles de pouvoir d’Etat ou qui se recrutent dans la classe politique hypothèquent l’effectivité de cet Etat de droit.
Ainsi, la justice a difficile de faire convenablement son travail en dépit d’un travail efficient dont fait montre, au niveau des finances de l’Etat, l’Inspection Générale des Finances. Toutes ces personnalités invitées à justifier des détournements énormes de deniers publics trouvent comme défense « l’acharnement injustifié du pouvoir politique » à leur égard. Les personnes interpelées au centre pénitencier ne passent qu’un moment sans pourtant purger leur peine ni rembourser au trésor public l’argent de l’Etat volé. Alors qu’un principe universel établit que c’est la justice non seulement qui élève une Nation mais aussi qui la consolide. Ce chantier est donc encore parsemé d’obstacles.
Le renforcement de l’Autorité de l’Etat avec son corollaire de l’Etat de droit impliquent l’existence d’une Administration Publique Républicaine qui fonctionne à travers tout le pays. L’administration publique est l’épine dorsale d’un véritable développement du pays. Il faut donc une planification efficiente des programmes de l’Etat à travers tout le territoire national. Cette Administration publique doit être à l’écart des velléités politiciennes qui souvent la fragilisent.
III. Tolérance zéro pour tout acte de trahison, d’atteinte à la sécurité et au patrimoine national.
Un Etat ne prospère qu’à partir de la cohésion interne de ses populations autour des valeurs républicaines incarnées par son Dirigeant. Le Président TSHISEKEDI s’efforce d’humaniser les services de sécurité en privilégiant le processus judiciaire le cas échéant. Il s’efforce de cimenter le sentiment patriotique mais ce travail de longue haleine est non seulement trahi par les injustices sociales criantes mais aussi et surtout par la trahison des congolais à divers niveaux contre leur propre pays. Il est serait inconcevable de trouver des traitres à leur Patrie à la Présidence de la République, au Gouvernement, au Parlement et dans l’Armée. Les services de sécurité devraient se charger de cette délicate mission pour décourager et mettre hors d’état de nuire toutes ces brebis galeuses qui vivent du sang du peuple congolais. La Nation congolaise ne pourrait se construire dignement sans extirper de ses entrailles toutes ces mauvaises graines qui affaiblissent indubitablement sa croissance. La persistance de l’insécurité dans l’Est de notre pays relève bien sûr de l’action combinée des Multinationales et des Puissances prédatrices qui instrumentalisent certains de nos pays voisins ; mais il faudrait bien reconnaitre que c’est par la traitrise de nos compatriotes que ce vandalisme du 21ème siècle s’amplifie au lieu d’être éradiqué.
IV. Promotion de l’éducation nationale, de la recherche scientifique et technique
L’Education d’un peuple est un levier fondamental pour la consolidation d’un état nation. Cette éducation doit être pérenne et se mettre au diapason si pas à l’avance de l’environnement mondial. Une éducation adaptée fait promouvoir non seulement la maitrise des nouvelles technologies mais consolide aussi la conscience nationale. Il est illusoire d’entrevoir l’émergence de la Réplique démocratique du Congo sans une attention étatique bien confirmée dans la recherche scientifique et technique et dans la qualité de cette éducation non seulement de la jeunesse mais également de tout le peuple. La mesure de la gratuité de l’enseignement fondamentale est dans la bonne direction mais il faut sérieusement s’impliquer pour la qualité de l’enseignement dispensé. A tous les niveaux : primaire, secondaire, universitaire, professionnel et technique, la qualité de l’enseignement pose encore problème. Le contenu doit être repensé et adapter aux réalités de la République Démocratique du Congo. Par ailleurs les enseignants, les formateurs, les professeurs d’universités et les chercheurs scientifiques doivent avoir un statut particulier qui les éloigne des distractions incongrues de la vie nationale. Il est inconcevable pour un pays tourné vers l’émergence que les rémunérations des citoyens qui produisent les richesses, qui sont chargés de transformer l’homme, qui le soignent ou assurent sa sécurité soient au rabais par rapport à celle des députés, mandataires d’état ou ministres. La qualité de l’enseignement, l’adaptation du contenu de l’enseignement, la meilleure prise en charge des enseignants à tous les niveaux requière aussi des infrastructures adaptées qui mettent à niveau les récipiendaires et les formateurs. Un effort se conjugue actuellement mais le chantier est encore en ses débuts. Il nous faut d’avantage une volonté politique bien assumée et une attention de tout instant de la part des autorités compétentes à tous les niveaux. Les innovations actuelles qui se font au niveau de l’enseignement supérieur et universitaire sont bonnes mais nous croyons qu’il aurait fallu consolider les acquis en les adaptant aux impératifs internes à notre environnement national. La recherche scientifique et technique sont aussi les parents pauvres dans ce domaine ; et pourtant, c’est un domaine extrêmement important. Les autorités compétentes doivent consacrer les moyens nécessaires pour la motivation de tous ces cerveaux dans divers domaines de la vie nationale qui se consacre à la recherche scientifique et technologique. Notre pays est un vivier des hautes intelligences mais celles-ci sont négligées sciemment et parfois le produit de leur recherche ne bénéficie pas de l’attention du pouvoir public. Aussi longtemps que cette mentalité rétrograde persistera, notre pays aura difficile à décoller dans le concert des nations.
V. Recul de la pauvreté, production des richesses et justice sociale
Le développement autocentré de notre pays qui consoliderait l’économie nationale et offrirait les meilleures conditions de vie aux populations congolaises implique la mobilisation de toutes les ressources humaines dont le pays dispose au travail productif dans tous les domaines de la vie nationale. Malheureusement depuis son Indépendance, les autorités compétentes de notre pays mettent plus d’accent sur le cadre formel de notre économie qui renferme les secteurs public et privé, délaissant le secteur informel. Suivant les données de la Banque mondiale et même de la Banque centrale du Congo, les secteurs public et privé ne comprendraient que 10% de la population active congolaise, le secteur informel renfermerait plus de 80% de la population active du pays. Les autorités compétentes du pays ne s’efforcent que d’améliorer la productivité « seulement dans le secteur public et privé » par des mesures incitatives ainsi que l’amélioration du cadre de travail : amélioration du climat des affaires, augmentation de la production et autres. Comment peut-on développer un pays Continent comme la RDC en stimulant seulement la productivité de + ou - 10% des populations actives de collectivité nationale délaissant + ou - 80% du secteur informel ?
Mais, comme le peuple congolais est un peuple ingénieux, il s’investit dans ce secteur informel dans les initiatives de développement à la base en développant des associations diverses, petites coopératives etc… pour survivre. Au lieu d’encourager et d’encadrer ces initiatives de développent à la base, les autorités compétentes à partir de la Localité jusqu’au Gouvernement central érigent encore des obstacles pour la reconnaissance légale des associations. En République Démocratique du Congo, l’investisseur étranger ou congolais, donc homme nanti, a la facilité de créer une entreprise par le guichet unique en un ou deux jours avec + ou -200$ USD alors que les pauvres paysans auront difficile à créer légalement une association de développement à la base dans au moins 1 ou 3 mois avec des dépenses qui dépasseraient 300$ USD. La morale est qu’aux riches, on facilite le processus alors qu’aux pauvres nationaux l’Etat complique ce même processus pour leur prise en charge. A lui seul, cette image caricaturale donne le degré de la conscience patriotique de nos diverses autorités nationales et provinciales. Si réellement nous nous disponibilisons pour une RDC émergeante, il faut que cet état des choses change.
La mesure gouvernementale du financement de 145 territoires est une excellente initiative ; mais, une chose est de décider et promouvoir et une autre chose est d’en faire le suivi et réaliser. Habitués aux détournements massifs avec totale impunité, des compatriotes sans scrupules, à divers niveaux, risqueraient d’en faire main basse. Non seulement les populations locales doivent s’approprier le processus de tous les travaux qui en découlent mais également et surtout les autorités compétentes doivent en assurer le strict suivi avec tolérance zéro ; il y va de la crédibilité du Leadership national. Comme nous pouvons le constater, le chantier de la consolidation de notre économie nationale nécessite encore bien d’égards. L’amélioration du climat des affaires est une nécessité pour faciliter et assurer les investisseurs, mais la meilleure prise en charge par des mesures incitatives de la population active de notre pays qui végètent encore dans le secteur informel est d’une impérieuse nécessité. La justice sociale est aussi un impératif dans le Monde du travail pour réguler les écarts de rémunération et faire en sorte que des avantages comme les primes ne peuvent pas dépasser en volume les salaires de base. La RDC doit se doter d’une véritable politique salariale. Aussi, l’Inspection Générale du Travail doit être vitalisée et rattachée au Président de la République à l’instar de l’Inspection Générale des Finances pour permettre non seulement l’application effective de la Loi portant Code du travail, ses Mesures d’application et les Conventions internationales mais aussi et surtout rendre au travailleur congolais sa dignité longtemps bafouée.
VI. Promotion d’une autodéfense nationale
Depuis son indépendance le 30 juin 1960, la République Démocratique du Congo au regard de sa position géostratégique au centre de l’Afrique, a toujours exprimé sa vocation africaine. Bien, plus la diversité et l’abondance de ses richesses naturelles ne le prédisposent pas à s’enfermer sur elle-même mais, au contraire, de s’ouvrir au Monde pour une coopération gagnant-gagnant. Donc, la RDC n’a pas la vocation déstabilisatrice d’autres pays ; au contraire. Toutefois, ses immenses potentialités l’obligent de disposer des Forces d’auto-défense capables de sécuriser les congolais et leurs biens ainsi que la souveraineté du pays. Il est illusoire de croire que d’autres pays pourraient assurer la sécurisation de nos concitoyens ainsi que l’intégrité de notre pays. Les initiatives gouvernementales actuelles impliquant la présence des Forces sous-régionales est une mesure palliative qui est du reste provisoire. D’ailleurs, dans certaines situations bien complexes l’on est parfois obligé de recourir au raisonnement, aux méthodes par l’absurde. Les congolais doivent s’organiser pour défendre eux-mêmes l’intégrité de leur pays. La montée en puissance des Forces armées congolaises, FARDC est impérative. De tradition, les militaires congolais ont toujours été intrépides, dotés d’un courage extraordinaire depuis les guerres mondiales jusqu’à l’indépendance du pays. Seulement, les mesures de noyautage des ennemies de la République dans l’armée par les décisions d’intégration, de mixage de hordes d’envahisseurs ont sapé non seulement le moral mais également l’organisation et la combativité des véritables vaillants militaires congolais qui souvent trahis, sont chaque fois et systématiquement neutralisés ; heureusement que le Régime actuel est en train d’assainir la situation. Si les FARDC n’étaient pas trahis par souvent certains cadres en son sein, elles auraient déjà bouté hors du territoire national les assaillants. Non seulement au sein de l’armée mais l’actualité montre qu’il y a également certains élus du peuple sont des traîtres à la Patrie. La Présidence de la République, les Cours et Tribunaux, le Parlement ainsi que le Gouvernement central doivent appliquer la tolérance zéro à l’encontre de tous ces traites qui pullulent en leur sein et même au sein de la population. Ce n’est qu’à ce prix que notre peuple peut retrouver sa dignité et notre pays sa souveraineté. Il faut donc que le Gouvernement de la République puisse accorder une véritable priorité aux Affaires Militaires ; Affaires Militaires extirpées de la frénésie nuisible des traîtres, des infiltrés et des voleurs des deniers publics. La mesure d’enrôlement des jeunes dans l’armée et dans la police donne des perspectives encourageantes, mais faudrait-il mieux les former et les rendre correctement opérationnels par la suite. Dommage que l’expérience des véritables maï-maï qui défendaient leurs terres au départ de l’invasion rwandaise n’ait pas été capitalisée pour en faire une unité d’élite de notre armée. La formation dans les académies militaires à l’étranger est nécessaire mais il y a lieu d’améliorer la formation dans nos structures nationales qui d’ailleurs commence à donner des bons résultats. La défense nationale est une affaire prioritairement des populations congolaises.
CONCLUSION
Les quelques principes passés en revue pour la consolidation de notre Etat-Nation ne sont pas exhaustifs. Il nous a simplement semblé que ces principes sont parmi les plus fondamentaux. Toutefois, ils ne peuvent être mis correctement en œuvre que par des Dirigeants qui soient véritablement patriotes. C’est pourquoi, il ne suffit pas d’avoir un Leadership visionnaire pour le pays mais et surtout il faut que le Leadership visionnaire soit entouré par des personnes qui partagent avec lui une même vision ; il lui faut donc des collaborateurs patriotes. De Kasa-Vubu à Lumumba, de L.D. Kabila à Joseph Kabila, l’histoire politique de notre pays nous révèle que l’une de leurs faiblesses communes est de n’avoir pas su se faire entourer des bons et patriotes collaborateurs. Le Président honoraire Joseph Kabila l’avait bien même reconnu publiquement. Comment peut-on s’investir pour la restauration de la RDC sans disposer d’une équipe tant à la Présidence de la République, à la Primature, au sein du Pouvoir judicaire, au Parlement, des personnes véritablement hommes et serviteurs de l’Etat qui ne voient que la montée en puissance de la RDC ! Et même le Pouvoir actuel du Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO est en train de faire l’amère expérience de bon nombre de collaborateurs véreux près de se faire corrompre, à trahir leur Président et leur Patrie, heureusement qu’il y a encore des serviteurs de l’Etat et de la Patrie qui se disponibilisent. Disposer d’une armée de collaborateurs patriotes permet au Leadership visionnaire national de changer la mentalité de ses concitoyens en extirpant de la vie nationale les détournements massifs des deniers publics, l’impunité généralisée, le foisonnement des traîtres et autres infiltrés nuisibles à la cause nationale, les injustices criantes,… pour promouvoir l’Etat de droit, l’orthodoxie dans la gestion de la chose publique,....
La nature a horreur du vide. Si les congolais n’arrivent toujours pas à mieux gérer leur espace vital, il est puérile de nous apitoyer sur notre sort, pleurnichant pour chercher les soutiens des autres pays alors que les Relations Internationale sont des relations d’intérêts et de puissance. Le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI fait face à une situation pourrie et piégée depuis de décennies, tous les patriotes doivent l’appuyer dans les efforts multiformes qu’il déploie en tout instant tant sur le plan diplomatique qu’interne pour que nous puissions véritablement nous imposer en Sujet de l’Histoire. Faire en sorte de stopper cette hémorragie sanguinaire et criminelle des millions de morts dans l’Est de notre pays et faire bénéficier à notre peuple les fruits de nos ressources naturelles et de notre génie créateur dans la maitrise des nouvelles technologies pour le bien-être de tous est notre devoir sacré. Les élections ne sont pas une panacée de la Démocratie et du Développement mais c’est un système qui permet d’aérer la vie politique de la Nation. Ne confondons pas l’essentiel à l’accessoire. Quand il s’agit de la montée en puissance de notre Etat-nation dans tous les domaines de la vie nationale, nous devons tous être unis pour relever les défis, et l’accessoire est dans l’animation de la vie politique où les uns veulent conserver le pouvoir et les autres veulent y arriver : la concurrence doit être loyale, le scrutin doit être transparent et nous devons accepter le verdict des urnes. La charge incombe surtout aux élites congolaises tant dans les domaines politique, économique, judiciaire, sécuritaire que social. De se remettre en question pour être véritables pourvoyeurs des synergies patriotiques nationales. Cette synergie patriotique nationale devrait s’ancrer dans le partenariat du pouvoir d’Etat, du Pouvoir coutumier et du Pouvoir spirituel (religieux). Aux élites de comprendre les enjeux pour cimenter l’action de nos gouvernants aux aspirations légitimes de nos populations.
Fait à Kinshasa, le 06/03/2023

 

AU REGARD DU COMBAT ULTIME DU PRESIDENT TSHISEKEDI POUR LA RESTAURATION DE SON PAYS, MES CONVICTIONS POUR UNE R.D. CONGO FORTE
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23ème lettre sociale congolaise : 3 mars 1997 – 3 mars 2023 : Chaque homme politique zaïrois a sa part de responsabilité dans la dégradation générale du pays’’, dixit Mulumba Lukoji

Hommages au Professeur Mulumba Lukoji Crispin

« C’est une règle générale : l’homme qui réussit le mieux dans la vie est celui qui détient la meilleure information ». Benjamin Disraeli.
Chères lectrices, chers lecteurs ;
1. Le Professeur Mulumba Lukoji est un artisan majeur oublié de la matérialisation de la démocratie congolaise.
2. Décédé le 3 mars 1997, la commémoration du 26ème anniversaire du voyage sans retour de Mulumba Lukoji a coïncidé avec la visite du Président français, Emmanuel Macron, en République démocratique du Congo. Ce dernier est arrivé au Congo Kinshasa le 03 mars 2023 autour de 22h 45 minutes.
3. Par cette lettre sociale, je rends hommage au Professeur Mulumba Lukoji, qui s’endort bientôt 26 ans, parce qu’il a produit des écrits documentaires notamment, les arrêtés n° PM/002/91 et n° PM/004/91 créant la commission chargée de l’organisation matérielle et technique de la conférence nationale souveraine qu’il a ouverte le 07 août 1991. La conférence nationale souveraine a été le moment pour réparer le passé et préparer l’avenir.
4. L’organisation de la conférence nationale fut une étape déterminante dans le processus de la démocratisation du pays. Cette conférence avait fait renaitre, chez la plupart des congolais alors zaïrois, l’espoir d’un pays où les congolais alors zaïrois pouvaient vivre en dignité et en honneur sur le sol de leurs aïeux.
5. Cet espoir renaissait parce que le pays avait connu une dégradation générale. Dans son discours d’ouverture de ladite conférence, le Premier Ministre Mulumba Lukoji avait attribué cette dégradation aux politiciens. En scientifique et technocrate très avisé, devant trois mille délégués de la conférence nationale souveraine réunis dans la grande salle au palais du peuple, le 07 août 1991, à Kinshasa, Mulumba Lukoji dit : « Chaque homme politique zaïrois a sa part de responsabilité dans la dégradation générale du pays ».
6. J’ai exhumé cet extrait du discours du Premier Ministre Mulumba pour montrer que les propos du Président français en visite au Congo Kinshasa : « Depuis 1994, vous n’avez jamais été capable de restaurer la souveraineté ni militaire, ni sécuritaire ni administrative. C’est une réalité. Il ne faut pas chercher des coupables à l’extérieur » tenus le 04 mars 2023, ne constituent pas une nouveauté. Car, l’absence de souveraine militaire, sécuritaire et administrative est incluse dans la dégradation générale évoquée par Mulumba Lukoji.
7. Commentant cet extrait du discours du Premier Ministre Mulumba Lukoji, le quotidien français le monde, dans un titre « Le zaïre à son tour » du 09 aout 1991, écrit : « Mulumba Lukoji a réussi le tour de force dans son discours, de critiquer son « maitre » sans le nommer ».
8. Disons que cette critique visait à faire prendre conscience aux conférenciers du rôle que devrait jouer chacun d’eux dans la restauration du nouvel ordre socio économico politique au Congo Kinshasa.
9. Hélas, cette prise de conscience des politiques et politiciens congolais se fait encore attendre jusqu’à ce jour. Alors que Gauthier DE VILLERS (1998 :148) montre que l’essentiel de la Conférence Nationale Souveraine était : « faire la relecture critique de l’histoire de notre pays et l’énonciation des perspectives d’avenir en levant des options majeures sur les structures adaptées pour un pays qui était à refaire, et le profil des hommes capables d’animer ces structures ». Il s’agit là d’une tâche que les congolais alors zaïrois devraient se donner avec le sentiment du devoir.
10. Ce sentiment du devoir est à découvrir à travers la production intellectuelle de la conférence nationale souveraine qui constitue jusqu’à présent la pierre angulaire de la démocratie congolaise. Cette production intellectuelle demeure une boussole pour la gouvernance du pays et de ses structures.
11. La lecture de la production intellectuelle de la CNS montre que cette dernière a été pensée et matérialisée dans le souci de trouver des solutions aux problèmes de vie des congolais alors zaïrois.
12. Cette préoccupation majeure de trouver des solutions aux problèmes des congolais est aussi présentée dans le discours d’installation officielle du bureau définitif de la conférence nationale souveraine. DE VILLERS ci-haut cité nous présente un extrait du discours de Laurent Monsengwo, Président du Bureau, qui revient sur la préoccupation des solutions aux problèmes des congolais. Dans son discours, le Président de ce bureau dit : « Nous sommes venus en ce lieu pour œuvrer à l’amélioration des conditions de vie de nos populations. Quiconque poursuivrait ici un objectif autre que le mieux-être intégral de nos populations, ferait mieux de quitter le palais du Peuple. Car, il n’a pas sa place ici ».
13. Pour trouver des solutions aux problèmes des congolais, la Conférence Nationale souveraine devrait, outre la production intellectuelle notamment le projet de la loi fondamentale de la 3ème République, élire un Premier Ministre qui devrait former un gouvernement pour exécuter les résolutions de cette Conférence.
14. C’était à ce titre qu’Etienne Tshisekedi fut élu Premier Ministre, le 14 aout 1992, à la Conférence Nationale Souveraine. Cependant, peu avant son élection, le candidat Premier Ministre s’était adressé à ses électeurs, les conférenciers par une allocution publiée par la revue Zaïre Afrique n°267. « Nous voici enfin sur le point de poser notre premier acte de démocratie et de liberté. Idéaux pour lesquels des compatriotes d’infortune et moi-même avons lutté et consacré toute notre vie durant ces douze dernières années » tel est l’extrait de cette allocution qui montre que la conférence nationale souveraine a été un cadre pour matérialiser la démocratie. Je pense qu’Etienne Tshisekedi fait allusion à la lettre ouverte du 1er novembre 1980 adressée au Président de la République du Zaïre. Lettre qui a déclenché la lutte pour la démocratie
15. Ainsi donc, l’élection d’Etienne Tshisekedi comme premier ministre a non seulement confirmé son leadership politique, mais aussi certifié la confiance et la légitimité sociologique qu’il a bénéficiées des zaïrois. Son élection comme premier ministre était la satisfaction d’un de besoin de réalisation au regard de la pyramide des besoins du psychologue américain Abraham Maslow.
16. Comme tout leader digne de ce concept, la fierté d’Etienne Tshisekedi d’être élu premier ministre à la Conférence Nationale Souveraine, résidait dans la confirmation de sa grandeur et sa constance par les conférenciers. Ces conférenciers étaient en majorité d’une bonne qualité technique, intellectuelle et morale.
17. C’est alors que rendre hommage à Mulumba Lukoji trouve tout son sens dans la mesure où n’eut été sa volonté prométhéenne, les zaïrois ne pouvaient pas trouver le cadre légal pour légitimer le leadership, la grandeur et la constance d’Etienne Tshisekedi. C’était à la conférence qu’Etienne Tshisekedi a satisfait au test de sa grandeur et de sa popularité au Zaïre par voie des urnes. 18. Je ne doute pas que des congolais qui ne savent pas encore apprécier, reconnaitre et valoriser les efforts de nos concitoyens disent que c’était un vent démocratique que personne ne pouvait empêcher l’avènement.
19. A eux, j’oppose la phrase très célèbre du Premier Ministre Nguz qui avait dit : « je ferme avec force la Conférence Nationale Souveraine ». C’était durant ce même vent démocratique que ce premier ministre, qui n’avait pas de volonté du changement, avait fermé la conférence nationale souveraine.
20. Je rends hommage à Mulumba Lukoji Crispin qui a su faire l’essentiel en peu de temps. Nommé Premier Ministre le 1er avril 1991, il a produit les écrits documentaires nécessaires pour l’organisation technique et matérielle de la conférence nationale souveraine. Le 07 août 1991, il a ouvert la Conférence nationale souveraine et le 29 septembre 1991 il a été limogé de son poste de premier ministre. Le 03 mars 1997 Mulumba Lukoji s’est endormis pour toujours.
21. Mulumba Lukoji est parti, mais la lecture de ses écrits documentaires donne une leçon aux politiques et politiciens congolais : pour faire l’essentiel dans un pays qui est à refaire comme la RDC on utilise le temps qu’on a, on n’a pas besoin d’accumuler plusieurs années.
22. Une autre leçon que Mulumba Lukoji donne aux politiques et politiciens congolais est qu’il ne faut pas perdre de lucidité à cause de l’exercice du pouvoir, des rites du pouvoir, des lieux du pouvoir, des privilèges du pouvoir.
23. Rendre hommage mérité au Professeur Mulumba Lukoji Crispin avec les lunettes d’un anthropobibliologue est une analyse anthropobibliologique des hommes exceptionnels qui ont fait des évènements d’exception au Congo Kinshasa. Ces évènements sont des traces indélébiles qui ont fait le quotidien à un moment donné de l’histoire de notre pays sur la finalité de la démocratie congolaise. C’est aussi montrer aux politiques et politiciens congolais le modèle politique purement congolais à suivre pour un Congo meilleur.
24. Mulumba Lukoji a fait sa part, j’ai fait aussi ma part.
Si vous êtes intéressés par cette lettre sociale congolaise, rejoignez la coupe pleine au numéro + 243 994 994 872 pour appel normal, WhatsApp ou twitter et à l’e-mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. pour la suite.
Fait à Kinshasa, le 03 mars 2023
Jean Joseph Ngandu Nkongolo
Anthropobibliologue, Expert en Anthropobibliologie du Travail, Formateur Psycho SocioProfessionnel et Chercheur à l’Observatoire Congolais du Travail

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Le cessez-le-feu déjà mis en mal : Des émissaires de João Lourenço et de l’Emir du Qatar dépêchés auprès de Tshisekedi

La diplomatie s’active à nouveau 48 heures après l’application supposée du cessez-le-feu entre les FARDC et le M23. Des émissaires de João Lourenço et de l’Emir du Qatar ont été reçus par Tshisekedi. Le Président angolais, João Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine dans la crise de l’Est de la RDC, a, pour sa part, chargé son ministre des Affaires étrangères, Teté Antonio de rencontrer Félix Tshisekedi.
Même si l’hôte du chef de l’Etat s’est empêché de toute déclaration, il y a lieu de penser que tout a tourné autour du cessez-le-feu censé entrer en vigueur depuis un peu plus de 48 heures; ce, avant d’évoquer les questions de coopération bilatérale entre Kinshasa et Luanda.
Le Président João Lourenço a été désigné par ses pairs de l’Union africaine, médiateur dans le conflit qui oppose Kinshasa à Kigali. La feuille de route de Luanda avait décrété un cessez-le-feu devant prendre effet à partir du mardi 7 mars. Le chef de l’Etat angolais a également reçu mission de relancer le dialogue entre ces deux pays.
João Lourenço est accompagné dans sa mission de médiation, par l’ancien président du Kenya, Uhuru Kenyatta, désigné quant à lui facilitateur par la Communauté d’Afrique de l’Est (EAC), dont la RDC et le Rwanda font partie.
Le Qatar pour une solution pacifique
L’Emir Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani du Qatar qui entretient de bonnes relations avec Félix Tshisekedi et Kagame, a envoyé à Kinshasa, Mohammed bin Abdulaziz bin Saleh Al-Khulaifi, son vice-ministre des Affaires étrangères chargé des questions régionales. Cet Emirat tente à nouveau de désamorcer la tension entre la RDC et le Rwanda.
«Au cours de la réunion, ils ont passé en revue les relations bilatérales entre les deux pays et les efforts internationaux pour parvenir à la stabilité dans la région», a indiqué le ministère des Affaires étrangères du Qatar.
Avant l’étape de Kinshasa, le chef adjoint de la diplomatie du Qatar était à Kampala et au Burundi. «J’ai reçu un message spécial de l’Emir du Qatar, le Cheikh Tamim bin Hamad Al-Thani. Il s’est dit préoccupé par les conflits dans la région. Je l’ai assuré de notre capacité en tant qu’EAC à résoudre les problèmes d’insécurité et l’ai exhorté à soutenir le processus de paix de l’EAC », a déclaré le chef de l’État burundais.
L’émissaire de Cheikh Tamim bin Hamad Al Thani a été aussi reçu par les présidents Paul Kagame du Rwanda, William Ruto du Kenya et João Lourenço de l’Angola).
C’est dans ce contexte de tension entre les deux pays amis que cet Emirat a tenté de réunir en janvier dernier dans un tête-à-tête, Tshisekedi et Kagame à Doha en vue d’une désescalade du conflit à l’Est de la RDC.
Emma Muntu

 

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