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Rentrée judiciaire, Cour des Comptes : Félix Tshisekedi invite les Magistrats au travail

C'est une première dans l'histoire de la Cour des Comptes en République Démocratique du Congo. En sa qualité de Magistrat Suprême, le Président de République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a assisté, ce jeudi 9 mars 2023, à une double audience solennelle consacrée à la rentrée judiciaire 2023-2024 et à la remise du rapport public de cette institution supérieure de contrôle des finances publiques pour les exercices 2020 et 2021. Comme le veut la tradition, en pareille circonstance, le Procureur général près cette Cour a prononcé une mercuriale sur un thème de la compétence de cette juridiction.
Etant donné que depuis sa création en 1987, la Cour des comptes de la RDC n’a jamais organisé de rentrée judiciaire, le Procureur général a consacré sa mercuriale à la présentation de cette haute institution, sa mission, son organisation et son apport au développement du pays.
Dans sa mercuriale, M. Salomon TUDIESHE a rappelé que la préoccupation de soumettre la gestion des finances et des biens publics à une Cour des comptes remonte à l’époque du Congo-belge.
En effet, a-t-il renseigné, l'article 13 de la charte coloniale confiait le contrôle des finances de la colonie du Congo belge à la Cour de comptes de la métropole.Depuis l'indépendance, tous les régimes qui se sont succédé ont retenu cette haute institution de contrôle même si elle était dépourvue des moyens de sa politique.
« L’Histoire retiendra que la Cour des comptes de la République Démocratique du Congo a été réhabilitée, en tant qu’institution et dans l’accomplissement de sa mission, sous votre premier mandat comme Président de la République », a témoigné le procureur général qui a remercié le Chef de l'Etat, Felix Tshisekedi, pour ses ordonnances du 22 juin 2022 par lesquelles il a renouvelé le personnel de la Cour des comptes et doté cette Institution de toutes structures nécessaires à son fonctionnement optimal.
Pour sa part, le premier président de la Cour des Comptes, Jimmy Munganga Ngwaka, a consacré son exposé sur « La répression des fautes de gestion : Moyen efficace de lutte contre la corruption en République Démocratique du Congo ».
Cette leçon publique est partie du postulat que « les fautes de gestion susceptibles d’être commises par les ordonnateurs, les comptables publics, les contrôleurs budgétaires dans la gestion du budget de l’Etat, des provinces et des entités territoriales décentralisées d'une part, et les responsables ou agents des entreprises publiques, des établissements ou organismes publics d’autre part, sont en réalité des réalisations en plein jour des actes de corruption qui se font la nuit, dans le noir, en cachette, à l’insu des oreilles et des yeux indiscrets, d’où la difficulté de leur capture ».
M. Munganga s'est apesanti sur les fautes de gestion des finances publiques et exposé sur l'arsenal juridico-répressif qui permet à la Cour des comptes de traquer la corruption qui se fait la nuit, en anéantissant ses effets qui se manifestent le jour par des fautes de gestion.
L’objectif de son allocution a été de faire voir au Président de la République, Magistrat suprême, Garant de la Nation et du bon fonctionnement des Institutions de la République que, dans son combat acharné et déclaré contre la corruption et toutes les antivaleurs qui en sont les pendants naturels, il peut compter sur la Cour des comptes qu’il vient de réhabiliter à bon escient.
Au cours de cette cérémonie qui a marqué la rentrée judiciaire 2023 de la Cour des comptes, le numérounCongolais, a reçu le rapport public de la Cour des comptes pour l'exercice 2020- 2021.
Conformément à la constitution, des exemplaires de ce même rapport ont été remis aux présidents des deux chambres du parlement ainsi qu'au Premier Ministre, Jean Michel Sama Lukonde.
(Avec la Cellule de communication de la Présidence)

 

 

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Guy Loando Mboyo en Tunisie pour un échange d’expériences en matière d’aménagement du territoire

*La délégation du ministère de l’aménagement du territoire, en mission en Tunisie pour une mission de « renforcement des capacités et d’échanges d’expériences en matière d’aménagement du territoire » a été rejointe par le Ministre d’Etat, Me Guy Loando Mboyo et reçu par Madame Sarra Zaafrani Zenzri, Ministre de l’Equipement et de l’Habitat.

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Beni/Nord-Kivu : La MONUSCO condamne les tueries de Mukondi et Mausa

La Représentante Spéciale du Secrétaire Général des Nations Unies en RDC et Cheffe de la MONUSCO, Mme Bintou Keita, condamne avec la plus grande fermeté les tueries ignobles de plusieurs dizaines de civils survenues à Mukondi et Mausa à 20 km de la ville de Beni, dans la Province du Nord- Kivu.
Selon les premiers rapports, entre mercredi et jeudi, de présumés miliciens ADF se sont attaqués aux populations civiles avec des armes à feu et des armes blanches, faisant au moins 38 personnes tuées et plusieurs autres blessées ou portées disparues.
Mme Bintou Keita exhorte les autorités congolaises à diligenter une enquête et traduire en justice les auteurs de ces exécutions sommaires.
Elle rappelle l’engagement de la MONUSCO à contribuer à ces efforts et réitère son appel à une cessation immédiate des violences de tous les groupes armés contre les civils.

 

Beni/Nord-Kivu : La MONUSCO condamne les tueries de Mukondi et Mausa
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Fin de la spéculation observée sur le marché de change, Le Comité de Conjoncture économique annonce la publication régulière du taux de change par la Banque Centrale

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a présidé, ce jeudi 09 mars 2023, une réunion spéciale du Comité de Conjoncture Économique centrée sur la situation conjoncturelle liée à la dépréciation du franc congolais face au dollar américain sur le marché de change. De cette réunion, il a été préconisé des mesures pour apporter la bonne information et surtout mettre fin à la spéculation qui s'observe de plus en plus sur le marché de change. Cette spéculation engendre des conséquences néfastes sur les prix des biens de première nécessité sur le marché.
« Le Premier Ministre, Chef du Gouvernement, a convoqué ce jour une une réunion spéciale autour de la question du taux de change de franc congolais à la suite des différents rapports que nous recevons de l'opinion publique. Et à cet effet, pour fixer l'opinion, il y a lieu de dire que les chiffres nous communiqués par la Banque Centrale du Congo révèlent que le franc congolais est demeuré relativement stable au cours des dernières semaines. Et à la date d'aujourd'hui, le franc congolais s'est échangé à un taux de 2035 francs congolais contre 1 dollar américain sur le marché officiel. Au marché parallèle, on a observé des taux qui varient entre 2250 et 2350 franc congolais pour un dollar américain », a fait savoir le Ministre d'Etat en charge du Budget, Aimé Boji.
Au sujet de la décélération de la formation des prix intérieurs, Aimé Boji Sangara a souligné que le pays fait face à une spéculation qui prend de plus en plus forme. « Il y a lieu de noter aussi qu'au cours des dernières semaines, on note une décélération de la formation des prix intérieurs. Cette décélération s'observe notamment à Kinshasa, dans la capitale de notre pays, à Lubumbashi, et à Goma. Il va donc s'en dire que nous faisons face à une spéculation qui prend forme autour de la question du taux du franc congolais et c'est pourquoi certaines mesures ont été préconisées pour apporter la bonne information et mettre fin à cette spéculation. Il s'agit notamment de la publication au quotidien par la BCC des taux du franc congolais dans les médias locaux et ensuite la Banque Centrale va procéder à un suivi permanent des taux sur le marché parallèle », a conclu le Ministre d'Etat, Ministre du Budget.
Intervenant à son tour, la Gouverneure de la Banque Centrale du Congo, Mme Malangu Kabedi, a soutenu que désormais les Congolais seront tenus informés régulièrement de taux de la parité du franc congolais par rapport aux autres devises notamment le dollar américain.
(Avec la Cellule de communication de la Primature)

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Dysfonctionnement de la justice, RDC : Me Kalala Muena Mpala écrit à Mme Odio, la Première Présidente du Conseil d’Etat

Objet : Admission inconstitutionnelle et illégale des avocats près la Cour d’Appel, depuis la cour Suprême de Justice, section administrative, et devant le Conseil d’Etat en toutes ses procédures.
Madame le Président,
Depuis votre nomination par le Magistrat Suprême à la présidence du Conseil d’Etat, en remplacement du Professeur VUNDUAWE-te-PEMAKO, j’avais espoir que, issue de la Cour Suprême de Justice, vous apporterez un changement dans la direction du Conseil d’Etat, haute juridiction administrative de cassation.
J’annexe, à votre intention, ma lettre adressée, hier, à votre prédécesseur que son Directeur de Cabinet BOTAKILE n’avait pas aidé à me répondre.
N’ayant pas un esprit ou flair cassationiste, il n’avait pas consulté le chapitre VI de la loi du barreau et l’article 76 de la procédure de 1982 devant la Cour Suprême de Justice où renvoi est fait à l’article 2 où trône seul l’avocat à la Cour Suprême de Justice.
C’est ce seul avocat qui est l’ « initié » !
Si votre prédécesseur était plus curieux ou plus professionnel, il aurait dû lire l’article 77 de la procédure de 1969 devant la Cour Suprême de Justice lequel faisait aussi retour à l’article 2 où l’avocat de fond était exclu c’est-à-dire avocat de moins de 3 ans au tableau.
En 1982, la même Cour, à l’article 76, fait retour à son article 2 où sont exclus la partie elle-même et l’avocat de fond c’est-à-dire celui qui n’a pas rempli les conditions fixées aux articles 105 et 106 de la loi du barreau visée aussi par votre actuel serment prêté devant le Magistrat Suprême.
En parcourant, aujourd’hui votre loi organique, vous y noterez l’exclusion de l’avocat près la Cour d’Appel à toutes les dispositions tant du chapitre VI de la loi du barreau qu’à la disposition transitoire de votre loi organique (art. 407) ou même déjà depuis l’article 388.
Il vous sera aussi donné de vous rendre compte que l’article 111 de la loi du barreau rend inutile l’installation d’un barreau autonome près le Conseil d’Etat. Car, en RDC, il n’y a pas encore un seul avocat près une Cour administrative d’Appel.
En ce mois de Mars et à la faveur de l’arrivée du Président de la France en RDC, il n’est pas exclu que vous soyez associée à la rencontre que le Président Français peut avoir avec son homologue congolais.
Madame le Président,
Démarquez-vous de ces pratiques contra-legem qui gangrènent la justice congolaise depuis 2000 insistant à admettre de même des stagiaires de trois mois de profession.
Femme, vous êtes la première, sur la scène judiciaire congolaise, à occuper cette haute charge de conduire cette haute juridiction administrative après cet éminent Professeur du Droit Administratif.
Mon souhait ardent était et reste de vous voir et vous entendre apporter ce changement comme la gouverneure intérimaire Fifi MASUKA du Haut LOMAMI laquelle a démontré qu’elle est une femme de changement et de reconstruction.
Madame le Président,
Comme Madame la Gouverneure, imprimer votre élan de changement dans la gouvernance du Conseil d’Etat, haute juridition administrative de cassation, pour faire échec à l’opinion selon laquelle « Basi batongaka mboka té ».
Ramenez tous vos actuels collègues du Conseil d’Etat sous la seule autorité de la loi du barreau à son chapitre VI où le monopole des avocats près la Cour Suprême de Justice y est instituée et repris à l’article 405 al. 2 de la loi organique du 15 Octobre 2016 après avoir exclu l’avocat à la partie elle-même depuis l’article 161.
Innovez en demandant à tous vos collègues, même s’ils sont Professeurs de droit, d’aligner désormais dans leurs visa, les articles 103 à 111 de la loi du barreau et cet article 405 al. 2 de la loi organique où n’apparaît pas « avocat à la Cour d’Appel ».
Ampliataire de la présente, le Magistrat Suprême attend de vous le redressement du Conseil d’Etat au plan de la représentation des parties devant le Conseil d’Etat.
Ne perdez pas de vue que le Président du Conseil d’Etat Français est intéressé à la représentation des parties devant le Conseil d’Etat, haute juridiction administrative de cassation par rapport aux deux ordres d’avocats (ordre des avocats près la Cour d’Appel et Ordre des Avocats près la Cour Suprême de Justice.
Je vous rappelle respectueusement que, en RDC, le Titre I de la procédure devant la Cour Suprême de Justice n’est pas abrogé par l’article 407 de la loi organique dans la mesure où le seul avocat porté par ce Titre I, à ses articles 1 à 15 est celui que reprend l’article 405 devant le Conseil d’Etat dont la direction vous est confiée pour réel un changement en « audio ou scripto conférence ».
Les Arrêts rendus contraires à la loi, et du barreau et de la procédure de 1982, sont à considérer comme des bouteilles en plastique jetées dans les caniveaux car les lois (barreau et dispositions du Titre I de 1982) ont été violé contrairement à la promesse faite lors de votre serment suprême.
Ils sont le produit de la violation des lois de la RDC par les magistrats déloyaux et infidèles alors qu’ils avaient tous promis publiquement au Magistrat Suprême fidélité et loyauté dans l’exercice de leurs fonctions.
Une plénière mixte avec vos collègues du Parquet n’est pas à exclure pour vite sauver le Conseil d’Etat.

Madame le Président,
Bonne fête du 08 Mars 2023, à vous, à vos collègues et aux épouses de vos collègues !
Le greffier en chef et tous les greffiers et greffières du Conseil d’Etat sont aussi visés par mes vœux !
N’acceptez-vous le surnom de « ODIO SUKISA, aventure » avec effet rétroactif pour rejoindre le camp des Fifi MASUKA, NZUZI WA MBOMBO.
Madame le Président du Conseil d’Etat, resacralisez le Conseil d’Etat.

KALALA MUENA MPALA
Avocat au Barreau près la Cour Suprême de Justice
(Avec robe et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau)

 

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La mascotte «Masano» dévoilée hier au Palais du Peuple : 9èmes Jeux de la Francophonie : Sama Lukonde confirme l’engagement du Gouvernement pour la réussite du rendez-vous

Devant quelques officiels dont les membres de son Gouvernement, les Ambassadeurs et Chefs de missions diplomatiques, la Représentante Spéciale du Chef de l’Etat à la Francophonie et le Directeur National des 9èmes Jeux de la Francophonie, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, a présidé la cérémonie du dévoilement de la mascotte des 9èmes jeux de la francophonie, ce jeudi 9 mars 2023, dans la salle des plénières de l'Assemblée nationale. « Masano » est-elle nommée, cette mascotte est l’œuvre du jeune congolais Eale bokongo qui, des mains du Chef du Gouvernement, a reçu un chèque de 10.180.000 francs congolais, équivalent de 5000 dollars américains.
Jeux confirmés !
Dans son allocution, le Chef du Gouvernement a confirmé l'engagement de la République démocratique du Congo à réussir l'organisation de ces 9èmes jeux de la Francophonie. «Placé sous le haut patronage de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette cérémonie de dévoilement de la mascotte des 9èmes jeux de la francophonie de Kinshasa est pleine de significations à divers titres. Elle confirme la détermination du Chef de l'Etat, maintes fois exprimée, de voir la République Démocratique du Congo, plus grand pays de la Francophonie, par sa population, réussir les 9èmes de Kinshasa prévus ici à la fin du mois de juillet et début août 2023. Kinshasa, je rappelle, de facto la plus grande ville francophone au monde. Cette cérémonie, haute en couleurs, rappelle que les processus tant technique qu'organisationnel est bel et bien engagés. Il est en marche. Et pour tout dire, il est en pleine action pour atteindre sa vitesse de croisière, pour atteindre sa matérialisation. Et tout ceci, bien sûr, sous la supervision attentive du Gouvernement de la République », a affirmé le Chef du Gouvernement.
Confirmant la tenue des Jeux, il a exprimé l’engagement du Gouvernement à ne ménager aucun effort. « Il met tout en œuvre pour garantir, tant au niveau des infrastructures qu'au niveau organisationnel et culturel devant accueillir les athlètes et les artistes, que ceci se fasse à la hauteur de ce grand rendez-vous de Kinshasa et qui, je n'en doute pas, est voué à entrer dans les annales de la francophonie. Je profite de cette cérémonie pour réitérer notre appel à tous pays membres de la francophonie de confirmer notre participation. A cet effet, nous gardons bon espoir, parce que, jusqu'à ce jour, 4.350 athlètes et artistes des quatre coins du monde ont déjà confirmé leur participation », a-t-il déclaré.
Volet de la mascotte
Concluant son propos, le Premier des warriors a fait un clin d'œil à la mascotte des 9èmes de la Francophonie. « Cette mascotte ‘’masano’’. Et nos félicitations encore à ce gagnant, qui est venu nous proposer ce qui va nous amener dans la communication en attendant et pendant ces jeux de la Francophonie. Plus qu'une symbolique, cette mascotte constitue désormais un vrai personnage. Et je voudrais nous inviter, comme ça l'a été fait par le ministre de la Communication, à en faire la promotion pour garantir cette animation avec tous nos jeunes de l'espace francophone lors de ce grand événement. Tous comme aux 9èmes jeux de la Francophonie, je souhaite bon vent à notre mascotte », a-t-il lancé.
Mot du Directeur National
Prenant la parole, Isidore Kwandja, Directeur National du Comité National des 9èmes Jeux de la Francophonie, a signifié ce qui suit : « Les Jeux de la Francophonie sont un événement fort de l’Organisation Internationale de la Francophonie qui visent à rapprocher les francophones, à favoriser le dialogue et la compréhension entre les Etats et les Gouvernements membres. Ces Jeux sont une occasion de rencontre, un moment d’échanges, une source d’enrichissement culturels et d’expression de la vitalité de l’Organisation Internationale de la Francophonie ».
Il sied de noter que la ville de Kinshasa, capitale de la RDC accueille du 28 juillet au 6 août 2023, les 9èmes jeux de la francophonie. Plus des 4000 jeunes talents sportifs et artistes, issus des 88 Etats et Gouvernements de la Francophonie, sont invités à participer à ce plus grand événement sportif et culturel de l'espace francophone dédié à la jeunesse.
La Pros.

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Secteur de l’Aménagement du Territoire : Dieudonné Menzu Ngolo et des experts congolais bénéficient de l’expertise tunisienne

*En mission en Tunisie pour le renforcement des capacités et échanges d’expériences, le secrétaire général du ministère de l'Aménagement du Territoire, Dieudonné Menzu Ngolo est accompagné d’une délégation composée d'experts du cabinet du ministre et des cadres de l'administration. La délégation congolaise a été accueillie par le chef du cabinet de la Ministre Tunisienne de l’Equipement et de l’Habitat, monsieur Borhane HMIDA. Celui-ci a tenu à remercier M. Dieudonné Menzu Ngolo et sa délégation pour l’intérêt qu'ils manifestent pour l’expérience Tunisienne.
Lors de son allocution, monsieur Borhane HMIDA a également mis en exergue les potentialités et l'expertise de la Tunisie dans le domaine de l'aménagement du territoire tout en plaidant pour la promotion d'un partenariat gagnant -gagnant entre la RDC et la Tunisie.
« Je vous invite à consulter la liste des projets Partenariat Privé Public (PPP) élaborée sur un plan national et qui pourrait être diffusée auprès d’investisseurs Congolais car ce genre de partenariats peuvent être très formateur du point de vue technique et institutionnel. Les expériences pourraient par la suite être dupliquées en territoire Congolais et c’est ce qu’on aimerait voir dans ce continent joyeux : des projets dans différents pays grâce à des échanges profonds et concrets », a-t-il indiqué.
Le programme de la délégation congolaise sera également nourri la présentation des différents axes d’intervention du Ministère de l’Equipement et de l’Habitat dans l'objectif d’éclairer les experts congolais sur les performances tunisiennes.
La Pros.

 

Secteur de l’Aménagement du Territoire : Dieudonné Menzu Ngolo et des experts congolais bénéficient de l’expertise tunisienne
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Vétusté des matériels et risques de perte du patrimoine de la RTNC, RDC : les Directeurs Généraux et provinciaux alertent Patrick Muyaya

Après sept jours de participation à l'atelier de formation sur la redevance audiovisuelle organisée par la Direction Générale de la Radiotélévision Nationale Congolaise en collaboration avec Africa Union Financial Services (AUFS), une dizaine de directeurs provinciaux ont été reçus par le ministre de la Communication et Médias Patrick Muyaya, ce mardi 7 mars 2023 dans son cabinet. Accompagnés de la Directrice Générale Sylvie Elenge et du Directeur Général José Adolphe Voto, les directeurs ont apprécié leur échange avec le ministre sur le fonctionnement actuel et futur de leurs stations provinciales.
« Nous avons évoqué un certain nombre de points avec Monsieur le Ministre notamment les textes qui nous régissent. A ce jour, ils sont inadaptés. Nous avons beaucoup insisté sur la vétusté de nos matériels et équipements, et du patrimoine de la Radiotélévision Nationale Congolaise qu'il faut préserver. Nous avons parlé de la mobilité des cadres que nous sommes et de l'ensemble de notre personnel », a dit Max César Lokate -directeur provincial de la Tshopo.
"Nous avons parlé à notre autorité de tutelle des relations qui doivent exister entre les gouverneurs des provinces et nous les responsables de stations provinciales. Parce que nous estimons que si tout va bien au niveau des gouverneurs, nos stations provinciales fonctionneront convenablement", a-t-il poursuivi.
Soucieux de voir les stations provinciales contribuer au développement du pays et de la promotion des valeurs positives, le directeur provincial de la RTNC Haut Uélé, Damas Esole a salué le sens d'écoute du ministre Patrick Muyaya qui a promis de transmettre leurs préoccupations à sa hiérarchie, précisément au Chef de l'Etat Félix Antoine Tshisekedi et au Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde.
Satisfait à l'unisson pour avoir été directement associé à l'atelier de formation sur la redevance audiovisuelle, les directeurs promettent de bien appliquer le chronogramme qui a été validé par l'ensemble de participants et sollicitent le renouvellement de tous les équipements de toutes les stations provinciales. Ils souhaitent également une étroite collaboration avec la direction générale tant sur le plan rédactionnel que sur le plan administratif. Car, les congolais doivent être d'abord mieux informés par leurs propres médias, surtout, les médias publics.
LP/Cellule de Communication du Ministère

 

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Lutte contre la désinformation et les Fake News en RDC, USA : l’Ambassadrice Lucy Tamlyn salue l’engagement de Patrick Muyaya

Prônant le changement de narratif depuis sa venue à la tête du Ministère de la Communication et des Médias, Patrick Muyaya ne cesse d’organiser une série de communications du Gouvernement sur les questions relatives aux enjeux de l’heure. Qu’elles soient sécuritaires, économiques, politiques, diplomatiques et autres, rien ne passe inaperçu et se traite généralement, en direct sur les antennes de la Radiotélévision Nationale Congolaise, avec la presse nationale et internationale. A cet effet, reconnaissant ces efforts, Lucy Tamlyn, Ambassadrice des Etats-Unis en RD. Congo, s’est rendu auprès du Porte-parole du Gouvernement pour saluer cet engagement palpable de lutte contre la désinformation et les fakenews dans le pays.
En effet, ce premier tête-à-tête officiel s’est déroulé le mardi 7 mars 2023, au Cabinet du Ministre Muyaya. A la sortie de l’audience, la diplomate américaine a réitéré l’engagement pour le Gouvernement américain à soutenir toutes ces efforts. «Nous sommes ensemble pour une communication vis-à-vis de la population», a-t-elle déclaré.
S'agissant de la guerre dans l'Est de la République démocratique du Congo, Lucy avoue que son pays, les Etats-Unis d'Amérique privilégie la voie diplomatique pour le retour de la paix et demande à tous les acteurs de la sous-région à soutenir les accords signés entre les parties.
« Nous suivons de très près ce qui se passe dans l'Est et nous demandons à tous les acteurs de faire appliquer le cessez-le-feu et de retirer leurs forces des positions condamnées par les accords », a conclu Lucy Tamlyn.
John Ngoyi

Lutte contre la désinformation et les Fake News en RDC, USA : l’Ambassadrice Lucy Tamlyn salue l’engagement de Patrick Muyaya
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Page d’histoire : La conférence africaine de Berlin (1884-1885)

*On parle beaucoup de Berlin. Je veux dire de la Conférence de Berlin, de la Conférence africaine de Berlin. Mais, pourquoi cette conférence a-t-elle été convoquée ? Qui y a-t-il pris part ? Qu’est-ce qui s’y est passé ? Quels ont été les résultats ?
Dans le préambule de l’Acte Général de la Conférence de Berlin signé le 26 février 1885, il est rappelé qu’on a voulu « régler, dans un esprit de bonne entente mutuelle, les conditions les plus favorables au développement du commerce et de la civilisation dans certaines régions de l’Afrique, et assurer à tous les peuples les avantages de la libre navigation sur les deux principaux fleuves africains qui se déversent dans l’océan Atlantique », « prévenir les malentendus et les contestations que pourraient soulever à l’avenir les prises de possession nouvelles sur les côtes d’Afrique », et « accroître le bien-être moral et matériel des populations indigènes ».
Ce « on », c’étaient les dirigeants de quatorze pays : l’empereur d’Allemagne, l’empereur d’Autriche-Hongrie, les rois de la Belgique, du Danemark et d’Espagne, les présidents des Etats-Unis et de la France, la reine du Royaume-Uni, les rois d’Italie, des Pays-Bas et du Portugal, l’empereur des Russies, le roi de Suède et de Norvège, et l’empereur des Ottomans.
La Conférence parlait de l’Afrique, mais il n’y avait aucun Africain qui y a pris part.
L’ordre du jour de la Conférence a été résumé en cinq points :
- La liberté du commerce dans le bassin du Congo
- La traite des esclaves
- La neutralité des territoires compris dans le bassin conventionnel du Congo
- La liberté de navigation du Congo et du Niger
- Les conditions essentielles à remplir pour que des occupations nouvelles sur les côtes africaines soient considérées comme effectives.
A vrai dire, deux conflits sont à l’origine de cette conférence. C’est d’abord le conflit entre l’Association Internationale du Congo (A.I.C.) représentant Léopold II et Pierre Savorgnan de Brazza, représentant la France, pour la possession du lac Nkouna (Stanley Pool, Pool Malebo), puis les revendications du Portugal pour posséder les deux rives du fleuve Congo de l’estuaire jusqu’à Noki.
Dans sa traversée du fleuve Congo, l’explorateur anglo-américain Henry Morton Stanley est arrivé en mars 1877 au lac Nkouna qu’il s’est empressé de baptiser Stanley Pool. Il a signé un pacte de sang avec le chef teke de Ntamo Itsi Ngaliema, et a poursuivi pour arriver sur la côte.
Après son retour en Europe, il a été sollicité par le roi Léopold II qui l’a pris à son service et l’a renvoyé dans le bassin du Congo pour créer des stations : Vivi (1er octobre1879), Isangila (21 février 1881), Manyanga (29 avril 1881), et la quatrième station de Stanley Pool le 1er décembre 1881, qui a pris le nom de Léopoldville en avril 1882.
Après le départ de Stanley, Pierre Savorgnan de Brazza a aussi été contacté par Léopold II. Mais il a refusé de se mettre à son service. Italien de naissance, il a préféré servir la France, son pays d’adoption. Ayant compris les plans du souverain belge, il a rejoint le bassin du Congo par le Gabon et l’Ogooué. Il a gagné la sympathie du chef teke Makoko Iloo qui le prenait pour son père mort. C’est la doctrine de la métempsychose pour ceux qui y croient. De Brazza a obtenu de Makoko Iloo et des dignitaires teke deux traités en septembre 1880 qui l’habilitaient à établir un village des Français sur la rive du fleuve Congo à Mfwa, qui deviendra Brazzaville.
Arguant du fait que la souveraineté de Makoko Iloo s’étendait aussi sur la rive gauche, Pierre Savorgnan de Brazza autorisa le sergent sénégalais Malamine Camara resté de garde à s’installer pendant son absence à Kinshasa où les vivres coûtaient moins chers. L’historien François Bontinck l’a illustré dans son article « Quand Brazzaville se trouvait à Kinshasa ». De Brazza est rentré en France pour faire ratifier le traité Makoko par les Chambres en novembre 1882. Malamine a rencontré entretemps Stanley à deux reprises ; il a manifesté à chaque fois la présence de la France. Cette présence a fortement gêné l’Association Internationale du Congo qui a été freinée, et n’a pas pu se déployer dans le pool.
Cherchant un accès à la mer, l’Association Internationale du Congo (A.I.C.) a multiplié en 1883 ses stations dans le Niari-Kouilou sur la rive droite : Stéphanieville, Franktown, Grantville, Rudolfstadt, Baudouinville, Philippeville. Ses agents se heurtaient aux agents de la France sur le terrain. De plus, l’A.I.C. a déstabilisé le royaume teke en semant la zizanie par la distribution de cadeaux à certains chefs bien choisis. La tension était à son comble. Le premier ministre Opoontaba ne s’entendait plus avec Makoko Iloo.
De son côté, le Portugal a été échaudé en apprenant que Léopold II s’était installé à Vivi. Il a mené des négociations avec l’Angleterre qui ont abouti au traité anglo-portugais signé à Londres le 26 février 1884. Le Portugal disait qu’il était dans le territoire de l’ancien royaume du Kongo depuis la fin du 15ème siècle. Il revendiquait la possession des deux rives du fleuve Congo de l’estuaire jusqu’à Noki, et la souveraineté des côtes atlantiques au nord et au sud de l’embouchure. En compensation, il accordait des privilèges aux intérêts anglais. Léopold II s’est battu pour avoir un accès à la mer. Il n’acceptait pas d’être enclavé. C’est la raison pour laquelle il poussait aussi ses pions du côté du Niari-Kouilou comme nous l’avons dit.
Une stratégie fut montée pour livrer « une guerre diplomatique ». Le souverain belge a utilisé des Américains pour l’aider à faire du lobbying aux Etats-Unis. C’était Henry Shelton Sanford qui avait été ambassadeur des Etats-Unis en Belgique, et qui avait déjà travaillé avec le roi Léopold II dans le cadre de l’Association Internationale pour l’exploration et la civilisation de l’Afrique (A.I.A.).
C’était aussi Henry Morton Stanley, l’explorateur dont nous avons déjà parlé. Tous les arguments furent utilisés, même avec un langage codé : l’utilisation du personnel américain, la liberté de commerce, la lutte contre l’esclavage tout comme les Etats-Unis avaient aboli l’esclavage en 1865, la possibilité de rapatrier des noirs comme au Liberia, etc.
Le résultat est que l’Association Internationale du Congo qui était confondu avec l’A.I.A. fut reconnu par les Etats-Unis le 22 avril 1884.
Deux jours plus tard, le 24 avril 1884, les négociations menées concomitamment par l’Association Internationale du Congo aboutirent au droit de préemption accordé à la France. C’était un coup de maître ! Le gouvernement français prenait l’engagement de respecter les stations et territoires libres de l’Association et de ne pas mettre obstacle à l’exercice de ses droits. La France a accepté parce qu’elle se méfiait du nombre d’Anglais utilisé par Léopold II.
Quant à l’Angleterre et à l’Allemagne, si elles n’aidaient pas Léopold II, c’est la France qui hériterait de ses acquisitions territoriales. Si le Portugal s’entêtait, il allait avoir une voisine autrement plus puissante. L’Allemagne se réserva parce que les Français avaient encore sur le cœur l’annexion de l’Alsace-Lorraine après la guerre de 1870. Finalement, l’Allemagne elle-même mena des négociations avec l’Association Internationale du Congo pour obtenir le 8 novembre 1884 la liberté du commerce pour ses concitoyens.
Bref, on était à la recherche de la paix. L’Europe était sortie des guerres napoléoniennes avec le Congrès de Vienne en 1815. L’Europe avait connu des guerres pour l’unité italienne, et l’unité allemande. Ce n’était pas la peine de verser du sang européen pour ces terres lointaines et « incognita ».
Le Portugal saisit le Gouvernement Impérial d’Allemagne présidé par Othon, Prince de Bismarck. « L’homme fort » de l’Europe, le Chancelier Bismarck contacta à son tour les Gouvernements de la République française et du Royaume Uni pour la tenue d’une réunion à Berlin. Cette réunion se tint dans la capitale allemande du 15 novembre 1884 au 26 février 1885, et connut une interruption du 23 décembre au 4 janvier.
L’Acte Général de la Conférence de Berlin est un document diplomatique de 38 articles répartis en sept chapitres. Les quatorze Etats signataires ont convenu d’établir la liberté de navigation et la liberté commerciale pour tous les pays sans discrimination, sur toute l’étendue du bassin conventionnel du Congo (21 articles). Ils se sont prononcés pour le respect de la neutralité des territoires faisant partie du bassin conventionnel du Congo (3 articles), et la répression de la traite des esclaves dans cette même région (1 article).
La liberté de navigation devait aussi être garantie pour tous les peuples, sans discrimination, sur le fleuve Niger (8 articles). Les règles concernant l’occupation d’un territoire nouveau situé sur les côtes africaines furent fixées par les Etats signataires (2 articles). Trois articles furent consacrés aux dispositions générales.
Il y a un non-dit qui excite notre curiosité. L’Acte Général de la Conférence de Berlin ne rapporte pas du tout les négociations qui furent quelquefois âpres, menées en marge de la Conférence elle-même par les représentants de l’Association Internationale du Congo avec les Envoyés Extraordinaires et Plénipotentiaires munis de pleins pouvoirs des différents pays.
Après les Etats-Unis et l’Allemagne, l’Angleterre fut le troisième pays à reconnaître le pouvoir dominant de l’A.I.C. le 4 décembre 1884. Puis vinrent l’Italie, l’Autriche-Hongrie, les Pays-Bas, l’Espagne, la Russie, la France, la Suède-Norvège, le Danemark et le Portugal.
Etat neutre voulant jouer un rôle discret et effacé, la Belgique fut l’avant-dernier à reconnaître l’A.I.C. le 23 février 1885. L’empire ottoman attendit le 10 décembre 1885 avant de marquer son accord. Ces réserves étaient à mettre en relation avec la présence des Arabes dans l’Est du Congo.
La reconnaissance de la France et du Portugal s’accompagna de la délimitation des frontières. La France reconnut l’A.I.C. le 5 février 1885 après de longues et nombreuses tractations. L’A.I.C. céda à la France le bassin du Kouilou et les quatorze stations sur ces territoires moyennant indemnisation, la rive droite du Congo entre Manyanga et le confluent du Djoué, le littoral entre Setté Cama et l’embouchure du Tchiloango. La France laissa à l’A.I.C. la rive gauche du Pool ainsi que la rive droite du Congo de Manyanga jusqu’à Vivi.
Le Portugal reconnut l’A.I.C. le 15 février 1885. Cette reconnaissance fut obtenue à la suite d’un ultimatum présenté par l’Allemagne, l’Angleterre et la France qui voulaient soutenir Léopold II qui faisait du chantage et menaçait de tout laisser tomber s’il n’avait pas d’accès à la mer.
Finalement, le Portugal céda à l’A.I.C. la rive droite du fleuve de l’embouchure jusqu’à Vivi, ainsi qu’une longueur de 37 km de côte entre Yabé et Banana.
La fin des négociations territoriales permit aux délégués de la Conférence de Berlin de mettre fin à leurs délibérations. Le 26 février 1885, jour de la clôture de la Conférence, l’A.I.C. représentée par le colonel Strauch déclara son adhésion à l’Acte Général de Berlin.
Un Etat nouveau était né : Etat Léopoldien, Etat Libre du Congo. Il deviendra très peu de temps après Etat Indépendant du Congo. Cette reconnaissance de l’Etat Libre du Congo en marge de la Conférence africaine de Berlin va siffler le départ du « steeple chase » pour les pays intéressés au partage de l’Afrique.
Anticipation du chercheur : 138 ans plus tard, en 2023, des tractations se trament dans le silence et dans l’ombre pour la balkanisation de cet Etat conçu en 1885. Les Cassandre ont raison de signaler le Cheval de Troie.
Nous sommes appelés, peuple congolais, toutes tendances confondues, Majorité, Opposition, Société civile, Chefs coutumiers, Chefs religieux, à ouvrir l’œil, …et le bon ! « Nul peuple décidé à faire les sacrifices nécessaires pour sauvegarder son indépendance n’a définitivement été supprimé de la carte du monde ».
Jean-Marie Mutamba Makombo
Professeur émérite/Université de Kinshasa

Page d’histoire : La conférence africaine de Berlin (1884-1885)
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Nouvellement nommés sur Ordonnance présidentielle, Gécamines : le nouveau staff dirigeant chez Félix Tshisekedi

*Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu, dans son bureau de la Cité de l'UA, le mardi 7 mars dernier, le Conseil d'administration de la Gécamines. Nouvellement nommés sur Ordonnance présidentielle, les neuf membres du Conseil d'administration de la Générale des Carrières et des Mines, Gécamines en sigle, sont venus remercier le Chef de l'Etat pour la confiance leur témoignée en les nommant, et lui présenter leur plan de travail en vue de redynamiser ce fleuron national de l'industrie minière en RDC.
La nouvelle équipe dirigeante de la Gécamines est composée de : Guy-Robert Lukama Nkunzi, Président du Conseil d'administration; Placide Nkala Basadilua, Directeur Général; Jack Masangu A Mwanza, Directeur Général Adjoint 1; Ludovic Monga Ba'Za, Directeur Général Adjoint 2. Et les administrateurs : Nelly Kiwewa Malunda, Tecla Mpozi Muyumba, Lawrence Kyungu Kibwe, Léonie Mwine Kabiena et Désiré Mbay Mukoj.
Le Chef de l'Etat a profité de cette rencontre pour leur donner ses orientations concernant la bonne gestion du patrimoine minier de la Nation au profit de la population.
Il n'y a plus qu'à souhaiter un bon vent au nouveau staff dirigeant de la Gécamines.
Peter Ngoyi

 

Nouvellement nommés sur Ordonnance présidentielle, Gécamines : le nouveau staff dirigeant chez Félix Tshisekedi
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Journée internationale des femmes,Message du coordonnateur résident de l’ONU en RDC, M. Bruno Lemarquis

A l'occasion de la Journée Internationale des Femmes, nous honorons la force, la résilience, l'ambition et le courage de toutes les femmes et les filles en RDC, ainsi que leur pouvoir d'apporter d'immenses changements et de mener les dialogues de paix.
Néanmoins, c'est aussi l'occasion de reconnaître le chemin escarpé qu'il nous reste à parcourir pour parvenir à l'égalité des sexes. Les femmes, à travers la RDC, continuent d'être victimes de marginalisation, de violence, d'injustice structurelle, de violations de l'autonomie corporelle et sont les premières touchées en temps de crise et de conflit. Les secteurs technologiques et scientifiques n'échappent pas à cette tendance.
Les femmes continuent de représenter moins du tiers des personnes travaillant dans les sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques au niveau mondial. Elles ont également beaucoup moins accès à l’Internet que les hommes et sont souvent victimes de violence en ligne. Les femmes et les filles sont des actrices du changement. Elles méritent un espace sûr et équitable dans la technologie et la science. Le numérique peut être un moyen pour elles de connaître leurs droits, d'accéder à l'éducation et de devenir autonomes pour réaliser leurs aspirations.
Comme l'a dit Antonio Guterres, Secrétaire général de l'ONU, lors de son discours du 8 mars : « Investir en faveur des femmes bénéficie à l'ensemble des personnes, des communautés et des pays ». Il en résulte des économies plus fortes, des solutions plus innovantes aux problèmes de la société et des réponses plus inclusives qui tiennent compte des besoins des minorités. L'ONU en RDC s'engage ainsi à aider à faire avancer la position des femmes congolaises dans le secteur des sciences, la technologie, l'ingénierie et les mathématiques (STEM).
De nombreuses initiatives ont été entreprises par les agences onusiennes pour renforcer le rôle et les compétences des femmes dans le monde numérique. A titre d’exemple l’ONU appuie un projet de développement des micros, petites et moyennes entreprises sur la digitalisation de la diffusion des lois favorables à l’entrepreneuriat féminin. L’objectif étant d’assurer une divulgation plus rapide et plus large des droits des femmes. C’est dans cette perspective que, du 13 au 24 mars, nous organiserons un « Village numérique », dont l'activité phare sera un « camp de codage » pour les jeunes femmes âgées de 18 à 25 ans.
Il va s’agir d’un atelier pour doter les participantes d’outils nécessaires du secteur technologique. En plus des nombreux efforts fournis dans le domaine de l’égalité des sexes et de l’autonomisation des femmes, nous saluons les efforts entrepris par le Gouvernement de la RDC à travers notamment la promulgation le 29 décembre 2022 de la loi N° 22/065 du 26 décembre 2022 fixant les principes fondamentaux relatifs à la protection, à la réparation des victimes des violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité.
L’engagement du Système des Nations Unies à parvenir à l'égalité des sexes est inébranlable, et faire progresser l'accès des femmes aux STEM est un pilier essentiel pour atteindre l'ODD 5.
Le Système des Nations Unies en République démocratique du Congo vous souhaite une bonne Journée internationale de la femme.

 

Journée internationale des femmes,Message du coordonnateur résident de l’ONU en RDC, M. Bruno Lemarquis
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