Le rendez-vous a été bien respecté. Oui, les leaders politiques de l’opposition accompagnés des membres de leurs formations politiques, ont battu le macadam samedi 11 mars 2023, pour exiger notamment la fin de l’agression rwandaise. A travers cette manifestation, ils ont dénoncé les tentatives de balkanisation de la RDC. Martin Fayulu, pour le compte de son parti, l’Engagement pour la citoyenneté et le développement ; Matata Ponyo, pour le compte de Leadership et gouvernance pour le développement ; Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République qui a représenté Moïse Katumbi ; Prince Epenge, pour ADD-Congo et Seth Kikuni, étaient tous présents à la marche pacifique.
De Rond-point Ngaba, leur point de départ, en passant par l’avenue Kianza, puis Lemba Super avant d’atteindre le boulevard Lumumba pour le stade Tata Raphaël, lieu de chute, ces leaders de l’opposition ont parcouru plus de 15 kilomètres à pieds.
Au terme de la manifestation, Martin Fayulu, initiateur de ladite marche à laquelle se sont joints ses compères de l’opposition, a, dans son discours, commencé par remercier les forces de l’ordre qui ont bien su encadrer les manifestants jusqu’à la fin sans dégâts graves. Poursuivant son propos, il est revenu sur l’objectif de la marche, précisant que celle-ci concerne tous les congolais et revêt d’une connotation d’intérêt général, celui de la défense du pays et lutter contre les velléités de balkanisation à travers des guerres en intermittence.
«Nous avons marché aujourd’hui pour montrer à la face du monde que nous sommes les enfants du Congo, mais aussi pour dire non à l’agression que le Rwanda et l’Ouganda font subir à notre pays. La même marche s’est tenue à Kindu, à Kikwit, à Mwene-Ditu, Masimanimba à Goma, etc. Bukavu et Lubumbashi vont marcher samedi prochain. Le mot d’ordre est le seul, non à la guerre dans l’Est et à la balkanisation de notre pays. Que l’ONU et l’Union Africaine disent à Kagame d’instruire ses hommes, le M23 et ses éléments de l’EAC de quitter notre pays », a dit le Président de l’ECIDé.
Par ailleurs, Martin Fayulu a adressé un message fort à la communauté internationale quant à la présence de la RDC au sein de l’EAC. «Que la communauté internationale sache que l’EAC qui veut dire en Français ; la communauté des Etats d’Afrique de l’Est concerne les Etats de la partie orientale du continent et nous, nous ne sommes pas dans l’Afrique de l’Est, nous sommes de l’Afrique centrale », a-t-il dit.
La RDC n’est pas à vendre !
Le coordonnateur de Lamuka a souligné le fait que la République démocratique du Congo n’est pas une marchandise à vendre et qu’elle reste pour les congolais. « A Monsieur Félix Tshisekedi, les gens à qui il a tout donné, avec qui il a passé des accords ne sont pas rassasiés et veulent prendre notre pays. Qu’il parte négocier avec eux je ne sais où mais que notre terre reste pour nous seuls », a-t-il conclu.
Fidel Songo
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Le rendez-vous a été bien respecté. Oui, les leaders politiques de l’opposition accompagnés des membres de leurs formations politiques, ont battu le macadam samedi 11 mars 2023, pour exiger notamment la fin de l’agression rwandaise. A travers cette manifestation, ils ont dénoncé les tentatives de balkanisation de la RDC. Martin Fayulu, pour le compte de son parti, l’Engagement pour la citoyenneté et le développement ; Matata Ponyo, pour le compte de Leadership et gouvernance pour le développement ; Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République qui a représenté Moïse Katumbi ; Prince Epenge, pour ADD-Congo et Seth Kikuni, étaient tous présents à la marche pacifique.
De Rond-point Ngaba, leur point de départ, en passant par l’avenue Kianza, puis Lemba Super avant d’atteindre le boulevard Lumumba pour le stade Tata Raphaël, lieu de chute, ces leaders de l’opposition ont parcouru plus de 15 kilomètres à pieds.
Au terme de la manifestation, Martin Fayulu, initiateur de ladite marche à laquelle se sont joints ses compères de l’opposition, a, dans son discours, commencé par remercier les forces de l’ordre qui ont bien su encadrer les manifestants jusqu’à la fin sans dégâts graves. Poursuivant son propos, il est revenu sur l’objectif de la marche, précisant que celle-ci concerne tous les congolais et revêt d’une connotation d’intérêt général, celui de la défense du pays et lutter contre les velléités de balkanisation à travers des guerres en intermittence.
«Nous avons marché aujourd’hui pour montrer à la face du monde que nous sommes les enfants du Congo, mais aussi pour dire non à l’agression que le Rwanda et l’Ouganda font subir à notre pays. La même marche s’est tenue à Kindu, à Kikwit, à Mwene-Ditu, Masimanimba à Goma, etc. Bukavu et Lubumbashi vont marcher samedi prochain. Le mot d’ordre est le seul, non à la guerre dans l’Est et à la balkanisation de notre pays. Que l’ONU et l’Union Africaine disent à Kagame d’instruire ses hommes, le M23 et ses éléments de l’EAC de quitter notre pays », a dit le Président de l’ECIDé.
Par ailleurs, Martin Fayulu a adressé un message fort à la communauté internationale quant à la présence de la RDC au sein de l’EAC. «Que la communauté internationale sache que l’EAC qui veut dire en Français ; la communauté des Etats d’Afrique de l’Est concerne les Etats de la partie orientale du continent et nous, nous ne sommes pas dans l’Afrique de l’Est, nous sommes de l’Afrique centrale », a-t-il dit.
La RDC n’est pas à vendre !
Le coordonnateur de Lamuka a souligné le fait que la République démocratique du Congo n’est pas une marchandise à vendre et qu’elle reste pour les congolais. « A Monsieur Félix Tshisekedi, les gens à qui il a tout donné, avec qui il a passé des accords ne sont pas rassasiés et veulent prendre notre pays. Qu’il parte négocier avec eux je ne sais où mais que notre terre reste pour nous seuls », a-t-il conclu.
Fidel Songo
Les mots choisis sont forts, mais, Claudel André Lubaya, Député national de son état, a su révéler à travers une chronique, la défaillance de la diplomatie dite « agissante » menée par Kinshasa. À l’en croire, après le passage de la délégation du Conseil de sécurité en RDC, une remise en question s’impose. «C’est ici le lieu de reconnaître que notre rhétorique "dénonciationniste" sur la situation de l’Est a, dans une moindre mesure et faute de résultats, reçu un maigre écho en interne, en même temps qu’auprès de nos partenaires, elle a démontré toutes ses limites. Les faits sont là. Le Congo est seul. Aucun pays ne le suit. Que dire ? Notre diplomatie tant vantée n’a produit les effets escomptés. Elle a plutôt failli. Elle a saigné le trésor public, coûté des centaines de millions de dollars, entrainé plusieurs périples qui, au final, n’ont pas permis d’atteindre le résultat voulu. Congo is not back. C’est une réalité ! », note Claudel André Lubaya, député national.
Retrouvez, ci-dessous, l’intégralité de la tribune de cet élu du peuple.
Kinshasa, le 13 Mars 2023
Après le passage de la délégation du Conseil de sécurité en RDC :
Une remise en cause s’impose !
Depuis la dégradation de la situation sécuritaire dans l’Est, comme bien avant cela, le Président de la République n’a cessé de parcourir le monde pour faire entendre la voix de la RDC dans le cadre de la diplomatie dite "agissante", dénonçant, à juste titre, l’agression dont le pays est victime et ses implications géostratégiques dans la sous-région. Il aura été partout, et aura tout dit, tout fait.
A-t-il été entendu ? Oui. A-t-il été compris ? Difficile de l’affirmer, quand on entend la délégation du Conseil de sécurité des Nations-Unies renvoyer, à la fin de sa mission, les autorités congolaises à leurs responsabilités constitutionnelles au sujet de la situation de l’Est. Cette déclaration s’ajoute à celle d’E. Macron, Président français, lors de sa récente visite à Kinshasa. Ce qui est tout à fait logique. La prise de position de l’organe de l’ONU est la preuve irréfutable que sur la question congolaise, la lassitude a fini par gagner la Communauté internationale. Le Congo n’est pas l’Ukraine, certes. Les enjeux ne sont pas les mêmes.
C’est ici le lieu de reconnaître que notre rhétorique "dénonciationniste" sur la situation de l’Est a, dans une moindre mesure et faute de résultats, reçu un maigre écho en interne, en même temps qu’auprès de nos partenaires, elle a démontré toutes ses limites. Les faits sont là. Le Congo est seul. Aucun pays ne le suit. Que dire ? Notre diplomatie tant vantée n’a produit les effets escomptés. Elle a plutôt failli. Elle a saigné le trésor public, coûté des centaines de millions de dollars, entrainé plusieurs périples qui, au final, n’ont pas permis d’atteindre le résultat voulus. Congo is not back. C’est une réalité !
Face à cette évidence, une remise en cause sans complaisance s’impose à tous niveaux de la gouvernance depuis janvier 2019 pour en tirer toutes les conséquences. Le pays va mal. On le sait. On le dit. On le répète, mais l’on refuse de l’admettre, quoi que dos au mur. Toute œuvre humaine étant perfectible, le Président de la République qui, de par son rôle dans notre architecture institutionnelle, se trouve dans l’obligation de se remettre en question et de repenser sa perception du pouvoir en tenant compte à la fois des intérêts stratégiques de la RDC et des recommandations maintes fois reprises en chœur à l’intérieur du pays, tout comme par nos partenaires bi et multilatéraux. "Il n'y a aucun mal à changer d'avis, pourvu que ce soit dans le bon sens", disait Winston Churchill.
Dès lors, il devient impératif de nous remettre en question et sans concession, pour créer les conditions nécessaires à la concorde nationale, effritée au fil des ans. Dans la foulée, réévaluer et réajuster notre approche sur la myriade de groupes armés notamment le M23, CODECO et sur nos relations avec nos voisins. Même si certains ne veulent pas l’admettre, la solution à nos problèmes ne viendra jamais de l’extérieur si ce n’est de nous-mêmes. Sinon, à quoi serviraient les institutions du pays si elles doivent, à chaque fois, se faire rappeler le rôle qui leur incombe de garantir la souveraineté de l’État congolais.
Lubaya Claudel André
Député à l’Assemblée nationale
Après Kolokoso, Fatundu, Kikwit, Idiofa et Gungu où il a drainé une foule immense, samedi 11 mars dernier, Bulungu s’est inscrit aussi dans la tradition de bain de foule réservé à Adolphe Muzito. Des chansons à l’honneur du leader du Nouvel Elan ont été entonnées pour lui rappeler ses exploits en l’occurrence, sa politique monétaire. Cependant tout au long de son parcours, ce sont des slogans hostiles à l’actuel pouvoir qui ont rythmé la marche de cette population venue accueillir le leader du Nouvel Elan. La tribune Maman Mayuma de cette cité de Bulungua constitué le point de chute de ce long parcours où il y a pris la parole.
Adolphe Muzito a sensibilisé la population sur les élections à venir en appelant cette population à la vigilance. Il s’est adressé à ses militants en ces termes : " Méfiez-vous des promesses. N’accordez pas un chèque en blanc aux politiciens qui viendront vous parler et vous promettre monts et merveilles. Vous devez plutôt exiger des offres politiques susceptibles de booster votre développement".
Adolphe Muzito est aussi revenu sur son offre politique de titrisation des terres pour éradiquer les conflits fonciers récurrents dans le pays à l'instar de celui qui oppose les Teke et les Yaka dans le territoire de Kwamouth dans la province du Mai-Ndombeet cela a la grande joie de la population qui a salué cette perspective avant-gardiste.
Notable de Bulungu, Joséphine Takizala, cadre de Nouvel Élan Bulungu a salué l'accueil réservé au Fumumpa par la population pour ses idées avant-gardistes susceptibles d'améliorer leurs conditions de vie et sa détermination de ramener la paix sociale dans le pays par la revalorisation des communautés locales à travers la titrisation des terres.
Adolphe Muzito a, par la même occasion, expliqué qu’il vise dans sa tournée dans le Congo profond à s'enquérir des besoins vitaux de la population notamment le manque de routes de desserte agricole, d'eau, d'électricité, le chômage des jeunes l'existence des zones salariales dans l'enseignement, tout en envisageant des pistes de solution.
La Pros.
Le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, s’est entretenu avec une délégation du groupe interparlementaire d'amitié pour l'Afrique centrale de la République Fédérale d'Allemagne, conduite par son président, Jürgen Cobe, qu'accompagnait l'ambassadeur d'Allemagne en RDC, Dr. Oliver Schnakenberg.
Les membres de ce groupe des partenaires qui siègent au Bundestag (Parlement allemand), sont venus informer le Président Denis Kadima, que leur pays était intéressé à assister techniquement la CENI dans l'organisation des élections libres et démocratiques en RDC. C’était sous le regard attentif du premier Vice-président, Bienvenu Ilanga Lembow. «Nous sommes une délégation représentant les six groupes parlementaires politiques qui sont élus actuellement au Parlement. Nous sommes venus exprimer notre intérêt concernant les aspects techniques nécessaires à l'organisation des élections libres et démocratiques. Durant une heure, le Président de la CENI nous a expliqué en détail l'évolution du processus en cours. Nous avons abordé divers sujets et l'échange était très fructueux », a affirmé Jürgen Cobe. Et de préciser : "Il ne s'agit pas d'une ingérence dans le processus électoral congolais. Il convient de souligner que l'Allemagne a des structures similaires à la CENI qu'on appelle les Bundersfans et au cours de l'entretien, nous avons aussi parlé des similarités et des différences qui existent entre nos structures. La visite d'aujourd'hui à la CENI symbolise l'importance que nous accordons aux aspects techniques devant aboutir à l'organisation des élections libres et démocratiques".
MB
*‘’La classe politique, dans son ensemble, n’a pas été ménagé en raison notamment, de ses alliances contre-nature et sans programmes.
Quant à la population, elle est exhortée à ne plus donner de chèque en blanc aux politiciens mais plutôt à s’informer en connaissance de cause pour revendiquer ses droits pour la bonne marche de la société’’, a déclaré hier Adolphe Muzito, devant un public immense, dans le Hall du Grand Hôtel de Kikwit.
Université populaire à Kikwit
Devant les milliers d’habitants de Kikwit, toutes tendances confondues réunies dans le hall du Grand hôtel de Kikwit rempli comme un œuf à l'intérieur comme à l’extérieur, Adolphe MUZITO, Ancien Premier Ministre, a, dans le cadre de l'université populaire, expliqué la quintessence et la pertinence de l'existence de son offre politique, jouant le rôle de boussole et permettant aux dirigeants de respecter le contrat social avec le peuple et a ces derniers de contrôler leur efficacité.
A cet effet, l'initiateur de Nouvel Elan a expliqué, par ailleurs, la première thématique de l'offre politique de son parti qui met l'accent sur la titrisation des terres des communautés locales comme piste de solution aux conflits terriens existants entre les communautés, entre les communautés et l'Etat, entre les communautés et investisseurs.
Pourquoi Adolphe Muzito insiste sur la titrisation des terres ?
sans passé par le dos de la cuillère, il a saisi l'opportunité pour dénoncer la manière de diriger des différents pouvoirs qui se sont succédé à la tête du pays notamment, la gestion des contrats chinois sous le règne de Joseph Kabila.
Les gouvernements ont, selon l'initiateur de Nouvel Elan, par des promesses fallacieuses et non budgétisées, provoqué plusieurs conséquences dont certaines d’entre elles sont restées des mirages.
Enfin, la classe politique, dans son ensemble, n’a pas été ménagé en raison notamment, de ses alliances contre-nature et sans programmes.
Quant à la population, elle est exhortée à ne plus donner de chèque en blanc aux politiciens mais plutôt à s’informer en connaissance de cause pour revendiquer ses droits pour la bonne marche de la société.
La Pros.
L'Assistant principal du Premier Ministre, Isaac Bakajika Diyi, séjourne à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï Central, depuis le mardi 7 mars 2023. Cette visite dans son fief a pour objectif, entre autre, la sensibilisation des populations à s'enrôler massivement pour les prochaines échéances électorales. Ce dernier s'est rendu directement de l'aéroport national de Kananga au Centre d'inscription de la CENI situé au quartier Malandji, dans la ville de Kananga, où, du reste, il a obtenu sa carte d'électeur.
Devant la foule compacte qui l'a accompagné de l'aéroport jusqu'au centre-ville, Isaac Bakajika s'est exprimé en ces termes :
« Je suis venu dans la ville de Kananga pour m'acquitter d'un devoir civique, celui de m'enrôler pour atteindre les prochaines échéances électorales. Vous le savez, aujourd'hui les opérations d'enrôlement ne sont pas seulement pour avoir la carte d'électeur, c'est aussi un préalable pour avoir la carte d'identité. Le Gouvernement conduit par Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, Premier Ministre et Chef du Gouvernement, sous la conduite du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, a pris l'engagement de donner à chaque citoyen sa carte d'identité. Ceci n'est qu'une étape pour avoir cette carte d'identité. Il était plus que normal pour moi qui suis un natif de cette ville, de revenir et avoir ma carte d'électeur ici. J'ai trouvé cette mobilisation tous azimuts autour de cette campagne que nous sommes en train de mener pour amener les gens à pouvoir s'enrôler massivement. Je suis très heureux de me retrouver ici dans la ville de Kananga. Allons tous nous faire enrôler ».
Le Secrétaire général du parti Avenir du Congo, qui l'a accompagné dans cette visite, a, dans sa brève prise de parole devant la foule, également exhorté la population à profiter du temps qui reste pour rattraper le retard et s'enrôler massivement pour participer aux élections de décembre prochain.
Le séjour de l'Assistant principal du Chef du Gouvernement à Kananga est fort chargé. Et plusieurs activités ont été prévues dans son agenda.
Peter Ngoyi
Le Mouvement de Solidarité pour le Changement, MSC, a enregistré l’adhésion de nouveaux membres. Près d’une centaine de leaders politiques, dirigeants associatifs et leaders d’opinion ont officiellement adhéré au Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), de l’Honorable Laurent Batumona. Les cérémonies d’adhésion, couplées à la présentation surprise des potentiels candidats à la députation tant nationale que provinciale, se sont tenues au Temple du changement de l’interfédéral de la Lukunga.
Convaincus par la vision du parti MSC, les nouveaux adhérents se sont dits dévoués à aider du mieux qu’ils peuvent pour relever les défis qui attendent le parti dans la ville-province de Kinshasa. Lors de la matinée politique au Temple du Changement à la Lukunga, ils ont été invités à manifester leurs intentions et du rôle des citoyens dans le développement d’un pays.
Les Fondations et Associations sont déterminées à faire bouger les lignes à travers les provinces de la RDC pour matérialiser la vision cardinale de l’honorable Laurent Batumona d’obtenir un changement profond. C’est le cas de la province de Sankuru avec la Fondation Shaom du Président Jean-Pierre Shako Omalanga, de l’Association de Motocyclistes au Congo (AMC), de l’Association des êtres conscients (ASECO) et de SENCO. Onze nouvelles personnalités ont rejoint le MSC, provenant essentiellement des structures politiques.
Saluant le bon choix de ces nouveaux adhérents, chacune et chacun étant un leader dans son fief apportera sa pierre à l’édifice collectif que le MSC est en train de bâtir. Le Mouvement de Solidarité pour le Changement se battra sans calculs et avec énergie pour porter la voix des sans voix, promouvoir l’amélioration de la gouvernance et le changement des mentalités en RDC. Ce pays est le fondement même de l’existence du Mouvement de Solidarité pour le Changement. C’est ce qui nous unit. Défendre la RDC est ce qui nous cimente », a martelé, Jean-Pierre Shako. « Nous les jeunes nouveaux adhérents au MSC, nous avons les mêmes principes et convictions que l’Honorable Laurent Batumona. Notre objectif principal est de rester concentré pour le bien de notre cher Parti le MSC. Je suis convaincu que le MSC incarne le vrai changement que les Congolais ont tant attendu », a clamé pour sa part Mama Sarah Bitshilualua qui a appelé tous les membres de la Fondation Shaom à rejoindre le Mouvement de Solidarité pour le Changement. «Aujourd’hui, c’est le tour de membres de l’Association de Motocyclistes au Congo d’adhérer au MSC. Les semaines à venir seront pour les autres membres de l’intérieur de la RDC à s’associer au MSC, a renchéri le représentant de cette association. Ce dernier a expliqué que ce qui nous a poussé à adhérer au MSC et à conscientiser nos membres n’est pas seulement le nom du Mouvement de Solidarité pour le Changement mais sa vision, l’esprit du visionnaire pour la population mais également nos convictions que ses membres partagent ». C’est pour cette raison, a-t-il poursuivi, qu’après avoir observé beaucoup de Partis politiques nous avons trouvé un homme sérieux, capable d’influencer un changement social pour le bien de la population. Rappelons que les personnes et associations qui viennent de rejoindre les rangs du MSC, arrivent avec tous leurs militants des différents partis politiques qu'ils appartenaient.
La Pros.
Ensemble pour la République de Moïse Katumbi dit avoir constaté des mauvaises intentions visant notamment, à retarder le processus électoral en cours par le régime en place. En effet, s’appuyant sur les derniers propos du président de la commission électorale nationale indépendante (CENI), qui a affirmé que depuis septembre 2022, la centrale électorale n’a reçu aucun financement de la part du gouvernement, ce parti politique rappel que le vote est un ‘’droit garanti par la Constitution’’, et que le régime en place ‘’ne doit pas utiliser l'insécurité entretenue dans certains territoires du pays comme prétexte pour retarder la tenue des élections au-delà des délais constitutionnels et se maintenir au pouvoir.
«Ensemble Pour La République dénonce des manouvres insidieuses et prend bonne note de l'incapacité du régime en place de doter la CENI des moyens nécessaires pour organiser les élections dans les délais constitutionnels», rapporte le communiqué final de la réunion du comité directeur signé par Chérubin Okende, porte-parole du parti, avant de poursuivre : «Ensemble Pour La République prend aussi acte des accusations publiques graves du Président de la CENI contre le Gouvernement qui refuse de doter cette institution ni des frais de fonctionnement, ni des trais des opérations électorales depuis plus de six mois ».
Ensemble dénonce également ce qu’elle qualifie de ‘’planification de la fraude a grande échelle dans le processus électoral en cours’’ et exige la mise en place d’une ‘’Centrale électorale (CENI) réellement indépendante à même d'organiser des élections libres, inclusives, transparentes et crédibles. Il en est de même de la Cour constitutionnelle qui doit être impartiale et non inféodée au régime illégitime en place’’.
C’est ainsi qu’elle invite toutes les Forces Vives de la Nation (Partis politiques, Confessions religieuses, Syndicats, Associations culturelles et sportives et autres) attachées aux valeurs républicaines et démocratiques, ‘’à exiger un processus électoral transparent, inclusif et crédible ainsi que l'organisation des élections dans les délais constitutionnels’’.
Par ailleurs, Ensemble Pour La République déplore les initiatives ‘’imprudentes et inconséquentes’’ du Président Félix Tshisekedi d'avoir rapproché les autorités rwandaises « à des fins mercantilistes avouées, d'avoir signé des accords ombrageux avec le M23 et d'avoir engagé le pays dans la Communauté de l'Afrique de l'Est ». Pour Ensemble, l’actuel régime est seul responsable de la résurgence des rebelles du M23, de la persistance de l'exploitation illicite des ressources minières par des forces étrangères, des massacres perpétrés par des forces négatives, des déplacements massifs des populations et tant d’autres calamites humanitaires qui sévissent à l'Est de la République Démocratique du Congo.
Et enfin, Ensemble Pour La République demande au Conseil de Sécurité des Nations Unies et à l'ensemble de la communauté internationale de condamner l'agression de la RDC par des forces étrangères et de s'entremettre particulièrement pour la sécurisation du processus électoral afin de permettre à tous les Congolais de choisir les dirigeants du pays.
Fidel Songo
C’est dans un message posté sur son compte twitter le lundi 6 mars que le leader de l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (Ecidé), Martin Fayulu Madidi, a rappelé que le mandat en cours du Président Tshisekedi prend officiellement fin le 23 janvier 2024. Pour ce, a-t-il martelé, il sera intransigeant sur le délai constitutionnel.
«Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élection ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date-là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel », peut-on lire sur son compte Twitter.
Cette déclaration de ce leader de l’opposition intervient à la suite du discours d’Emmanuel Macron qui a parlé de l’arrangement « à l’africaine » au sujet des élections de 2018. Il fait référence également à la sortie médiatique, il y a quelques semaines, des propos de l’ancien président de la CENI qui a affirmé que les résultats des élections précédentes sont les résultats de l’entendement entre deux individus.
Une plainte en gestation
La coalition Lamuka requinquée par les propos de l’ancien président de la Centrale électorale envisage de déposer incessamment une plainte contre Corneille Nangaa. L’un des communicateurs de ce regroupement politique de l’opposition Prince Epenge, a avoué que c’est sur base des révélations faites par Corneille Nangaa qui avait mentionné, lors de sa dernière sortie médiatique, des tractations politiques ayant conduit aux accords pour l’alternance au sommet de l'État.
Et d’ajouter que Lamuka a également été persuadé dans sa démarche après le passage du président français, Emmanuel Macron, en République démocratique du Congo.
Corneille Nangaa, annonçant la création de son propre parti politique, a également révélé, dans une interview accordée à "Jeune Afrique", avoir agi comme président de la CENI et concernant l’alternance au sommet de l’Etat, dans l’objectif d’« éviter un bain de sang ». Pour lui, il y aurait donc un deal dans ce sens.
Emma Muntu
Le Front commun pour le Congo (FCC), qui se réclame encore de Joseph Kabila, monte au créneau pour exiger la suspension pure et simple du processus d’identification et d’enrôlement des électeurs en cours en RDC. Cette rencontre des cadres de cette plateforme de l’opposition autour d’Emmanuel Shadary, secrétaire permanent du PPRD, hier lundi 6 mars, propose que la sécurité soit totalement rétablie dans l’Est de la RDC afin de permettre l’organisation des élections sur toute l’étendue pays.
Les cadres de ce regroupement ont, par ailleurs, rappelé en évoquant la Constitution de la RDC qui stipule que chaque Congolais ayant atteint l’âge requis, a le droit de participer aux élections et de choisir ses dirigeants. «Mais de toute évidence, a déclaré le FCC, le contexte sécuritaire actuel de notre pays ne permet pas à près de 14 millions d’électeurs de l’Est de pouvoir s’enrôler en toute sécurité dans leurs milieux de vie ».
En outre, le FCC dénonce l’intention manifeste du pouvoir en place d’organiser la fraude en enrôlant des enfants mineurs d’âge, des personnes fictives et en octroyant plusieurs cartes d’électeurs à une seule personne.
Volte-face ?
Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), fer de lance de cette coalition politique qui se revendique du sénateur à vie, s’était en son temps dit non concerné par l’opération d’identification et d’enrôlement en cours en vue des élections de 2023. Ledit parti politique avait refusé de reconnaître l’actuelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante dirigée par Denis Kadima. Il avait réitéré son exigence sur la mise en place d’une CENI consensuelle, où toutes les parties prenantes seront représentées.
Et Ramazani Shadary d’insister : « Pour obtenir la crédibilité, la transparence et l’inclusivité, notre exigence n’a pas changé dans un sens ou dans un autre. La crédibilité passe par une Commission électorale nationale indépendante consensuelle, ça signifie que toutes les parties prenantes doivent être représentées. En tout cas, nous FCC, nous n’avons aucun représentant à la Commission électorale nationale indépendante, PPRD on a aucun représentant, nous, on a envoyé jusque-là personne, il faut attendre la signature de Kabila où quelqu’un qui va signer à la place de Joseph Kabila. C’est à ce moment-là qu’on dira que le FCC est représenté. Nous on ne connaît pas cette commission électorale nationale indépendante, c’est ça le message fort ».
Notons que l’opération d’enrôlement et d’identification des électeurs a été lancée samedi 24 décembre. Elle a atteint la troisième zone opérationnelle. Cette phase prend en compte sept provinces de l’Est et du Nord du pays mais dans la partie Ouest.
Plus de cent mille électeurs se sont déjà fait enrôler au cours des deux premières semaines de l’opération d’identification et enrôlement des électeurs dans la ville de Kisangani, a rassuré la CENI avant d’appeler les retardataires à venir parce que d’ici-là, probablement dans un peu moins de deux semaines, c’est la clôture.
Pour rappel, les dernières mises à jour apportées aux machines de la CENI, ont permis d’enrôler plus de cent personnes par jour alors qu’avant, on n’enrôlait que quarante à cinquante personnes.
Emma Muntu
Le secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) sort de son silence et répond à l’opposant Martin Fayulu, sur la question polémique ‘’vérité des urnes’’. Au cours d’une sortie médiatique ce lundi 6 mars 2023, le chef de l’exécutif du parti au pouvoir remet le ‘’président élu’’ à sa place et fixe l’opinion. En effet, pour lui, les résultats publiés par la commission électorale nationale indépendante en décembre 2018 et confirmé par la cour constitutionnelle est la seul vérité des urnes qui puisse exister à l’issue de ces joutes électorales.
Tout commence par une publication sur twitter de Martin Fayulu qui, tout en remettant en question le mandat de l’actuel Président de la République, lui a rappelé que son pouvoir prend fin en début de l’année prochaine. « Nous rappelons à M. Félix Tshisekedi que le mandat qu’il a usurpé, comme tout le monde l’a confirmé, prend fin le 23 janvier 2024 à minuit. Qu’il y ait élections ou pas, il doit faire ses valises et partir à cette date-là. Nous ne transigerons pas sur le délai constitutionnel », a-t-on lit dans son tweet.
Et comme pour répondre à Fayulu, Augustin Kabuya précise que c’est bel et bien Fatshi qui l’a emporté en 2018. « Le Président de la République Démocratique du Congo, Son Excellence Félix TSHISEKEDI, valablement élu en 2018, n’a jamais usurpé le pouvoir de qui que ce soit. Dire le contraire équivaut à une malhonnêteté politique qui ne dit pas son nom », a dit Augustin Kabuya, qui a rappelé que : « Ce jour-là, devant la Cour Constitutionnel, Fayulu et sa bande étaient incapables de fournir ne serait-ce une preuve sur leur accusation ».
Plus loin, dans sa ‘’réponse’’ à Fayulu, le chef du parti présidentiel prédit que même pour les prochaines élections prévues en décembre 2023, Félix Tshisekedi qui a derrière lui une grande machine politique va gagner car, d’après lui, dans la politique, il faut la base. « Les élections ne se gagnent pas dans les réseaux sociaux ou sans une assise populaire réelle. Rendez-vous en 2023; nous allons encore les écraser », a rassuré Kabuya.
Tshisekedi, ticket gagnant de l’UDPS
A cette même occasion, le numéro un de l’UDPS a annoncé la désignation de Félix Tshisekedi comme ticket gagnant de l’UDPS pour la présidentielle de 2023 très prochainement. « Nous informons à l’opinion tant nationale qu’internationale qu’au mois de mars courant, l’UDPS va convoquer un Congrès extraordinaire pour entériner la candidature de notre champion, son Excellence Félix Tshisekedi, à la présidentielle de décembre 2023. Ce qui atteste notre détermination à voir ces scrutins se tenir dans le délai prévu par la loi. Nous tenons à féliciter son Excellence monsieur le Président de la République et Chef de l’État qui fait non seulement la fierté de notre pays mais celle du Continent africain tout entier», a-t-il conclu.
Fidel Songo
Trois candidats à la prochaine présidentielle sont décidés à mouiller, samedi prochain, leurs costumes dans la rue sous le soleil caniculaire de Kinshasa. Les prévisions météorologiques ne s’annoncent pas tendres. Il s’agit de Moïse Katumbi pour Ensemble pour la République, Augustin Matata Ponyo pour LGD et Martin Fayulu pour l’Ecidé. Ce n’est plus l’affaire de LAMUKA seul comme préalablement initié mais de l’association avec deux autres challengers à la présidentielle 2023 en plus de Martin Fayulu. Pour ce samedi 11 mars, ils font bloc pour témoigner de leur solidarité contre Félix Tshisekedi.
Probablement, Moïse Katumbi qui ne sera pas physiquement présent aux côtés des autres opposants, sera représenté par les hauts cadres de son parti conduit par Dieudonné Bolengetenge, son secrétaire général. L’ancien gouverneur du Katanga se trouve présentement à Moba dans le Tanganyika.
Pour ce faire, les délégués de ces trois partis de l’opposition ont saisi le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila, pour l’organisation de cette marche de samedi en vue de dénoncer l’agression rwandaise dans l’Est de la RDC. Dans la correspondance adressée à l’autorité urbaine, les secrétaires généraux de l’EciDé, Devos Kitoko ; de LGD, Franklin Tshiamala et de Ensemble pour la République, Dieudonné Bolengetenge, ont appelé à une grande mobilisation nationale de soutien aux FARDC.
Du parcours
Une fois de plus, les organisateurs se sont accommodés sur le parcours traditionnel de LAMUKA. Le Rond-point Ngaba a été retenu comme point de rassemblement avant de prendre la direction de la route de l’Université et de l’avenue Kianza en allant vers Super Lemba.
De Super Lemba, les militants et cadres desdits partis politiques descendront sur les boulevards Lumumba et Sendwe en passant par l’Échangeur de Limete. Enfin, le cortège va se diriger sur l’avenue Kasa-Vubu avant de chuter au stade Cardinal Malula dans la commune de Kinshasa où les organisateurs vont s’adresser aux Congolais.
Pour ce long parcours, les responsables des partis politiques de l’opposition demandent à Gentiny Ngobila de prendre des dispositions sécuritaires idoines pour assurer l’encadrement de cette manifestation citoyenne.
D’après des sources concordantes, les opposants se prononceront également sur le processus électoral piétinant en République démocratique du Congo. Les dysfonctionnements constatés dans l’opération d’enrôlement et les déclarations du président Tshisekedi sur le report des élections et tant d’autres sujets seront évoqués.
LAMUKA aussi
LAMUKA avait programmé bien avant les trois leaders la marche de samedi. L’occasion faisant le larron, il va s’adjoindre aux trois leaders de l’opposition pour descendre dans la rue. Cette plateforme de Martin Fayulu s’insurge, pour sa part, contre l’incompétence du pouvoir dans la conduite de la guerre à l’Est de la République. Cette marche de « résistance patriotique » se déroulera à travers les grandes villes de toute la République démocratique du Congo.
Trois objectifs pour cette manifestation de rue : dénoncer et condamner l’agression dont la RDC est victime; dénoncer et condamner la complicité et l’incompétence du pouvoir en place dans la conduite de la guerre contre l’agression rwandaise.
Par ailleurs, LAMUKA affirme s’opposer au déploiement de la force régionale de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC) en exigeant son retrait immédiat du territoire congolais. LAMUKA et ses sympathisants comptent, à cette occasion, demander à travers cette manifestation, aux Nations Unies et à l’Union Africaine d’éloigner les rebelles rwandais des Forces Démocratiques pour la Libération du Rwanda, FDLR, de la République démocratique du Congo.
Emma Muntu