Dans le but de sensibiliser la gent féminine sur les facteurs pouvant l’aider à pouvoir déterminer ses capacités en vue d’atteindre l’autonomisation et l’émergence en milieu universitaire, le forum Economique, en collaboration avec International Youth alliance for family planning et la faculté des sciences économiques et de gestions de l’Université de Kinshasa, ont organisé une conférence –débat sur la thématique : «Entrepreneuriat féminin en milieu universitaire : Clé optimale pour l’autonomisation», tenue le samedi 08 avril, dans la salle Michel Noro de l’UNIKIN.
A cette rencontre, plusieurs intervenantes ont profité de cette occasion pour bien expliciter ce que vaut l’entrepreneuriat féminin dans le milieu universitaire. Pour ce faire, Madame Stéphanie Tshibola, actrice des droits humains et entrepreneure, a invité toutes les étudiantes dans la salle d’être entrepreneures pour devenir autonome.
Dans son mot d’entrée, cette actrice des droits humains a donné la définition du mot « entrepreneuriat », qui reste une idée innovante dans un milieu quelconque avec bénéfice. Elle a encore ajouté que pour entreprendre, «Il ne suffit pas seulement d’avoir une initiative, soit de vendre les habits, chaussures comme certains le font dans un environnement quelconque, mais c’est abord avoir une idée innovante par rapport à votre positionnement dans votre milieu ».
«L’innovation c’est une nouvelle idée faisant appel à la créativité d’une réalisation concrète et de réponse aux attentes des consommateurs. Par exemple : je suis dans un quartier où les consommateurs ont des difficultés pour se procurer les bitekutekus, les légumes en général, un entrepreneur se lancera dans la vente des légumes avec une innovation de livraison à domicile. Deuxième exemple : je suis dans un positionnement où il y a un problème d’évacuation des déchets, en tant qu’entrepreneur, je proposerai une solution d’évacuation quotidienne ou mensuelle avec taxation», a-t-elle expliqué.
En outre, Stéphanie Tshibola préconise, à travers les grandes lignes de business plan actualisé, une nouvelle vision de développement dans l’entrepreneuriat axé sur le business plan. A l’en croire, ce plan repose sur le contexte de l’activité sur son environnement ; la stratégie de faire les choses, les cibles et leurs besoins identifiés, de façon globale, mise en œuvre, le mode de financement du projet, le plan d’évolution prévu et le retour sur l’investissement attendu.
Dans la même optique, elle estime qu’un entrepreneur doit faire une enquête pour lui permettre de connaitre l’environnement dans lequel il se lance ou il veut évoluer.
«Si je dois faire une livraison de légumes, je dois connaitre les types des voisins ; le type de paiement, leur disponibilité, leur désire, etc.… pour permettre de mieux avancer dans le projet et éviter d’être un entrepreneur de taux du jour comme nos mamans qui vendent les braises», a-t-elle explicité.
Etant activiste de droits humains et de la femme, Stéphanie Tshibola a conclu en souhaitant une bonne fête des droits des femmes à toutes les femmes dans la salle.
Arlette Mukonkole
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La ministre d'Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese a eu des entretiens le 10 avril 2023 avec l’ambassadeur de Tunisie en République Démocratique du Congo, Bouzekri Rmili. Au menu de cette rencontre, la coopération bilatérale entre la justice de la République Démocratique du Congo et de la Tunisie.
«J’ai eu l’honneur d’être reçu par ma très sœur, Son Excellence Mme la ministre d’Etat, ministre de la Justice et de Garde des Sceaux. Le premier but était de la féliciter pour la confiance renouvelée de son Excellence Monsieur le Président de la République en sa personne. Deuxièmement, nous avons évoqué quelques sujets de coopération bilatérale notamment, la formation des juges et des échanges entre nos juges et tous les départements congolais et tunisiens», a déclaré l’ambassadeur Tunisien en RDC.
La coopération dans ce domaine n’existe pas entre les deux pays mais l’ambassadeur Bouzekri Rmili a proposé à la patronne de la Justice nationale de voir les moyens pour mettre en œuvre ce programme. «J’ai même proposé à son Excellence Mme la ministre d’Etat de visiter la Tunisie très prochainement sur une invitation de sa collègue tunisienne, c’est une dame également qui sera très heureuse de l’accueillir en Tunisie. Puisque je couvre également la République du Congo, nous avons déjà un programme avec ce pays depuis quelques années».
La Tunisie forme de nouveaux magistrats et puis elle forme également des magistrats des autres pays. «J’ai dit pourquoi nous ne pensons pas initier une telle coopération. Comme vous le savez, la RDC a une très grande expérience, elle a toute une histoire. Donc, la Tunisie voudrait s’inspirer par la même occasion de l’expérience congolaise dans ce domaine».
Pour l’ambassadeur de Tunisie, ce qui est bien c'est que les deux justices congolaise et tunisienne sont indépendantes. Elles revendiquent leur indépendance. Il y a des similarités, c’est normal. «Nous sommes des pays africains et nous avons beaucoup de similarités. Prochainement, il y aura un programme de coopération ou bien on pourrait adopter un programme cadre d’abord et puis un programme exécutif».
«Mme la ministre d’Etat est une dame très professionnelle, très dynamique et très intelligente. Automatiquement, lorsqu’elle voit les intérêts pour son pays. Elle ne dit pas non, bien au contraire elle est très contente. Bientôt, vous allez voir le fruit de cette belle coopération», a-t-il fait observer.
Il faut rappeler que M. Bouzekri Rmili assume les fonctions d’ambassadeur en Angola, en République Centrafricaine, en République du Congo et en Zambie.
Jules Ntambwe
Rendre sain l’espace social de connexion en ligne, est l’objectif primordial poursuivi derrière ce colloque à l’initiative de l’Asbl ‘‘Biso Basi Telema’’, sous la bannière de sa coordonnatrice nationale, Mme Elsie Lotendo. Pour mettre fin à tout genre d’abus, le harcèlement, l’escroquerie et tout autre forme de méfaits dans les réseaux sociaux en République démocratique du Congo, il s’est tenu un colloque instructif avec des jeunes, filles et garçons, ce jeudi 6 avril 2023 au siège de la MONUSCO à Kinshasa.
Les intervenants du jour ont tous parlé sur les abus qui se commettent sur les réseaux sociaux, particulièrement par des jeunes, les avantages et inconvénients des réseaux sociaux dans la vie quotidienne, les différentes formes de cyber harcèlement et toutes ses conséquences ainsi que ce que dit la loi congolaise quant à ce, et enfin, quelques stratégies préventives pour éviter le cyber harcèlement.
Elsie Lotendo, l’hôte du jour, qui circonscrivait la circonstance a fait comprendre que ce colloque était dans le cadre de l’amélioration des mentalités des jeunes, et de leur appréhension des réseaux sociaux. «Il est important pour chacun d’être responsable lorsque nous-nous connectons dans les réseaux sociaux. Un petit clic peut nuire à la vie de l’autre et nuire aussi à sa vie», a-t-elle fait comprendre.
Après les riches interventions des panélistes, Mme Elsie Lotendo a rassuré que les participants ont affirmé avoir tous été instruits et, chacun se disait avoir été victime du cyber harcèlement d’une manière ou d’une autre. « Ils ont vu qu’ils ont été aussi victimes et ils ont vu comment remédier à cela et ils ont été satisfaits des interventions instructives », a-t-elle indiqué.
Par ailleurs, la coordonnatrice de ‘’Biso Basi Telema’’ a souligné que la thématique de cyber criminalité a été choisie par l’association pour différentes conférences et des séminaires au cours de l’année 2023. «Cette année, nous faisons de cette thématique notre cheval de bataille. Nous continuerons à sensibiliser surtout les jeunes sur le cyber harcèlement et sur la protection de leurs données personnelles pour ne pas tomber dans ce fléau. Nous allons continuer à former les gens, en ligne et en physique pour que ce phénomène soit sensiblement réduit dans notre société», a-t-elle précisé.
Fidel Songo
Un cœur doté d'amour du prochain à l'exemple du Seigneur Jésus-Christ qui a accepté d'offrir sa vie pour l'humanité. C’es ce qu’on peut dire de la Distinguée Marie Olive Lembe Kabila, épouse de l'honorable Sénateur à Vie Joseph Kabila Kabange qui s'est détachée de sa famille pour inspecter le terrain à perte de vue des œuvres diocésaines pour personnes vivant avec handicap du Village Bondeko.
La Présidente de l'ONG Initiative Plus répond ainsi à la demande faite par l'Abbé Zéphyrin Tsimba Mbimbi, à savoir celle d'offrir un internat et une école à cette catégorie d'enfants souvent abandonnés et/ou laisser pour compte dans la société.
Rien ne se fait au hasard lorsqu'on prend un engagement avec Marie Olive Lembe Kabila. Une année, jour pour jour, il lui avait été soumis une demande lors du repas offert à Kingakati, aux personnes vivants avec handicaps, les enfants trisomiques, le jour même de la célébration de la résurrection du Christ, à la fête de Pâques.
Parmi les invités de Marie Olive Lembe figurait les pensionnés du Village Bondeko, représenté par Monsieur Zéphyrin Tsimba Mbimbi, Prêtre de l'Archidiocèse de Kinshasa, Coordonnateur diocésain et Conseiller résident des écoles d'enseignement spécial Village Bondeko. A l'occasion, il avait soumis une demande de la construction d'un internat et une école en faveur des enfants vivants avec handicaps dans la commune de Maluku, précisément à Menkao, non loin du Parc animalier de la Vallée de la Nsele.
Après études du dossier soumis, une année après, Marie Olive Lembe Kabila en ce jour de Pâques s'est rendue ce dimanche 09 avril 2023 sur le site devant abrité ledit internat et ladite école, terrain. Sur place, la Distinguée Marie Olive Lembe Kabila a procédé à la plantation de deux arbres fruitiers notamment, un arbre manguier et un pommier de Cythère, avant la pose de la première pierre qui va intervenir incessamment; à en croire la bienfaitrice Marie Olive Lembe Kabila.
Il faut rappeler que Village Bondeko est présent dans plus de 15 communes de la Ville-province Kinshasa, dont l'initiatrice fut la défunte ex première Dame Marie Antoine Gbiatibua Yetene dit Maman Sese. D'où, le Premier village Bondeko porte son nom.
Monsieur l'Abbé Zéphyrin n'a pas caché son intention de faire porter le village Bondeko qui sera construit dans la commune de Maluku, plus précisément à Panuka, non loin de Menkao, par Marie Olive Lembe Kabila. L'épouse de Joseph Kabila appuie le projet de la construction dudit village, lequel projet est porté par l'Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo, pour une capacité d'accueil d'au moins 40 filles et 40 garçons. Un internat moderne comprenant une école moderne aux standards internationaux, un dortoir, un réfectoire, des bâtiments administratifs, une bibliothèque et une salle informatique, de latrines vont sortir des terres sur ce terrain de l'Archidiocèse de Kinshasa au bénéfice des enfants vivants avec handicaps sous l'encadrement du village Bondeko. Une œuvre de charité entièrement financée par Maman wa Rohoo.
A en croire la Matriarche Marie Olive Lembe Kabila, elle compte rencontrer le Cardinal Fridolin Ambongo incessamment en vue de fixer la date du démarrage desdits travaux, et rien n'empêche, dit-elle, que le projet soit matérialisé.
Se confiant à nos chevaliers de la plume, l'épouse de Joseph Kabila en bonne chrétienne catholique pratiquante, ce jour de Pâques marque la victoire de la vie sur la mort. "C'est un dimanche Pascal, en tant que chrétienne pratiquante, je célèbre la résurrection du Seigneur Jésus-Christ qui signifie pour moi la victoire de la vie sur la mort, et en tout état de chose que nous croyons sur l'espérance de la bonté divine. Nous croyons que ressusciter avec Jésus-Christ c'est ressusciter dans tout ce que nous avons comme espoir dans le vœu de bien-être de tous les congolais et de tous les humains du mot", nous a-t-elle confié.
De renchérir que rien n'est hasard sur terre, au-delà de la rencontre avec Monsieur l'Abbé Zéphyrin qu'elle ne se rendait pas compter que le programme planifié tomberait en ce jour pascal, un jour spécial qui enrichit la bonté de son cœur, et par ricochet, Marie Olive Lembe Kabila respectueuse des procédures et us et coutumes des autorités des terres et de l'Etat, elle a planté symboliquement deux arbres notamment, un manguier et un pommier de cythères. Un geste simple, mais très significatif. C'est avec raison que la Matriarche Philanthrope a touché la terre, ce malgré son rang.
"Merci beaucoup d'accompagner Maman Marie Olive Lembe Kabila car, elle a décidé de concrétiser sa promesse. Mais, d'habitude on pose la première pierre, ça c'est moderne. J'ai dit à Maman Olive, je vais poser quelque chose de traditionnelle, Maman Olive va poser le premier arbre sur ce site de village Bondeko. Ne soyons pas surpris si ce village Bondeko porte son nom", a dit Monsieur L'Abbé Zéphyrin Tsimba Mbimbi.
Pour sa part, Marie Olive Lembe Kabila renchérit en ces termes : "Nous venons de planter les arbres symboliquement pour marquer le début d'un projet aussi grand qui va servir à l'épanouissement et émancipation surtout de nos compatriotes qui ont des enfants handicapés".
Faisant d'une pierre deux coups, Marie Olive Lembe Kabila a visité également le Centre de Retraite des Princes de l'Eglise des fidèles catholiques en construction. Lequel centre a besoin d'un coup de pousse pour ses travaux de finitions. Après les explications lui fournies par l'Abbé Zéphyrin, Marie Olive Lembe Kabila s'en est allée avec un cœur rassuré de démarrer les travaux dans un bref délai.
Ceci dit, Marie Olive Lembe Kabila attend la pose de la première pierre, dont le projet et appuyé et porté par l'Archevêque de Kinshasa, le Cardinal Fridolin Ambongo.
Depuis Panuka à Menkao,
Pius Romain Rolland
La Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Rose Mutombo Kiese a inauguré le 8 avril 2023 le Pavillon 7 de la Prison Centrale de Makala à Kinshasa. Elle était accompagnée par le vice-ministre de la Justice Thaddée Mambu et des hauts magistrats pour la libération conditionnelle de 131 personnes. Faisant d’une pierre deux coups, elle a remis à titre personnel plus de mille matelas aux prisonniers.
«C’est la Pâques, je suis passé pour inaugurer le pavillon qui doit loger les malades. Le pavillon 7 a été réhabilité. C’est pour cela que j’en ai profité pour faire un don de 1.000 matelas aux détenus mais également faire exécuter la libération conditionnelle des personnes qui étaient omises lors de la dernière libération conditionnelle ». Et d’ajouter que « c’était une occasion pour moi de prodiguer des conseils et surtout sensibiliser les uns et les autres à mieux garder les outils qu’on leur remet au niveau de la prison. Ce qui a commencé aujourd’hui doit continuer jusqu'à la semaine prochaine puisqu’avec l’inspection qui a été faite par le service pénitentiaire au niveau de la prison, nous avons découvert des anomalies. Des détenus qui sont en prison alors qu’ils ont déjà purgé leurs peines. Ces anomalies et irrégularités ont été relevées. C’est plus de 120 personnes…C’est pourquoi, j’attire l’attention des magistrats pour la gestion des détenus au niveau de nos prisons».
Amélioration des conditions des détenus
Au nom de tout le personnel de la Prison Centrale de Makala et du mien propre, j'ai l'honneur de vous accueillir et de vous souhaiter la bienvenue en ce lieu, dans le cadre de l'inauguration du pavillon 7 destiné aux détenus malades, pavillon réhabilité par l'entreprise «CONGO IMMOBILIER» CONIMMO, de la remise des 1000 matelas ainsi que la libération des certains cas en souffrance, a déclaré le directeur de la Prison Centrale de Makala, Joseph Yusufu.
En effet, l'inauguration de pavillon 7 destiné aux détenus malades entre dans le cadre de programme d'urgence des premiers 100 jours du Président de la République, Chef de l'Etat et surtout au regard du contrat conclu en mai 2019 entre le Gouvernement de la République et la Société "CONIMMO" qui prévoyait la réhabilitation des bâtiments et pavillons de la Prison Centrale de Makala.
Le Directeur de la Prison Centrale de Makala a profité de cette occasion pour remercier la ministre d’Etat, ministre de la Justice de l'attention qu’elle porte sur l'amélioration des conditions carcérales. Grâce à sa détermination, la Prison Centrale de Makala ne connaît plus de retards dans le paiement de ses fournisseurs en vivres et non vivres.
«Le menu s'est amélioré, il est satisfaisant, diversifié et le "VUNGURE" connu par tout le monde comme aliment de base des détenus de la Prison Centrale de Makala est classé dans les oubliettes ». Nos remerciements vont également à l'endroit de la Société "CONIMMO" pour le travail abattu malgré les difficultés de la prison à placer les pensionnaires dans d'autres Pavillons pendant les travaux.
Le directeur de la Prison Centrale de Makala a demandé aux responsables de la société « CONIMMO » de bien vouloir revoir leur système de distribution d'eau et d'électricité car il pose problème presque dans tous les pavillons réhabilités.
Jules Ntambwe
Il y a soixante-quinze ans, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) était fondée avec pour objectif ambitieux « d’amener tous les peuples au niveau de santé le plus élevé possible ». La Constitution de l’OMS renforce cet objectif lorsqu’elle dispose que : « La santé de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité ; elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des États. » Il est donc tout à fait judicieux que la Journée mondiale de la Santé de cette année soit célébrée sur le thème « La santé pour tous ».
Des réalisations importantes ont été accomplies par rapport aux aspirations des dirigeants qui ont créé l’OMS. La variole, qui, selon des estimations, a fait 300 millions de morts rien qu’au XXe siècle, a été éradiquée. Depuis 1974, des millions d’enfants ont reçu des vaccins d’importance vitale et bénéficié d’autres interventions axées sur leur survie. En 2020, la Région africaine de l’OMS a reçu la certification de l’éradication des poliovirus sauvages.
L’élargissement des services de santé essentiels et de la couverture des interventions essentielles a donné des résultats. Entre 2011 et 2021, le nombre de nouvelles infections par le VIH a diminué de 44 % dans la Région africaine de l’OMS et la mortalité liée au sida a baissé de 55 %. Le nombre de décès dus à la tuberculose a diminué de 26 % dans la Région entre 2015 et 2021. Simultanément, l’espérance de vie en bonne santé dans la Région africaine a augmenté de dix ans en moyenne par personne entre 2000 et 2019.
En septembre 2019, les dirigeants mondiaux ont approuvé la Déclaration politique de la Réunion de haut niveau des Nations Unies sur la couverture sanitaire universelle, qui se trouve être l’accord international sur la santé le plus exhaustif de l’histoire.
La couverture sanitaire universelle représente l’aspiration à ce que des services de santé de qualité soient fournis à tous et selon le besoin, sans pour autant entraîner des difficultés financières pour l’usager. La couverture sanitaire universelle est l’outil qui permet d’instaurer la santé pour tous. Au-delà de la santé et du bien-être, la couverture sanitaire universelle contribue également à l’inclusion sociale, à l’égalité des genres, à l’éradication de la pauvreté, à la croissance économique et à la dignité humaine.
Si la plupart des Etats Membres de la Région africaine ont intégré la réalisation de la couverture sanitaire universelle comme un objectif central de leurs stratégies nationales de santé, les progrès restent variés lorsqu’il s’agit de traduire ces progrès en des services équitables et de qualité et d’accroître la protection financière de la population.
La moitié des citoyens africains (48 %), soit quelque 672 millions de personnes, n’ont toujours pas accès aux soins de santé dont ils ont besoin. Cette situation résulte de la faiblesse des systèmes de santé, qui se caractérise par : l’inadéquation des infrastructures sanitaires ; la mauvaise conception des politiques destinées à limiter les obstacles financiers aux services de santé ; la pénurie de personnels de santé qualifiés ; et l’accès insuffisant à des médicaments, à des produits médicaux et à des technologies innovantes de qualité.
La pandémie de maladie à coronavirus 2019 (COVID-19), les situations d’urgence sanitaire et l’aggravation de la situation climatique influent négativement sur les efforts qui sont faits pour accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle. Cette pandémie a largement perturbé la prestation des services essentiels. Les situations d’urgence sanitaire, dont bon nombre sont provoquées par le changement climatique, perturbent souvent l’accès à l’eau potable et aux services d’assainissement, augmentant ainsi le risque de maladies à transmission hydrique et vectorielle.
Le renforcement des systèmes de santé fondés sur des soins de santé primaires solides est indispensable pour reconstruire en mieux et accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle et la sécurité sanitaire. L’investissement financier dans les soins de santé primaires axé sur les blocs constitutifs des systèmes de santé, précisément sur les personnels de santé, sur les infrastructures sanitaires, sur les médicaments et sur les technologies sanitaires, devrait être soutenu et informé par des bases factuelles.
Des investissements supplémentaires destinés à améliorer la protection contre les risques financiers, la lutte contre les inégalités et le renforcement de la résilience des systèmes de santé nationaux après la COVID-19 s’avèrent essentiels si nous voulons mener à bien nos actions visant à accélérer les progrès vers la couverture sanitaire universelle dans la Région africaine.
Je tiens à exprimer ma reconnaissance aux gouvernements, aux partenaires de développement, à la société civile, aux milieux universitaires, au secteur privé et aux communautés pour leur engagement et pour leur contribution à la réalisation de notre effort collectif en faveur de la santé pour tous. Je suis fière d’avoir travaillé à vos côtés ces dernières années. Je me réjouis à la perspective d’une collaboration renouvelée et d’une détermination à faire encore plus de progrès dans les années à venir.
Au moment où nous nous rapprochons de l’échéance de la couverture sanitaire universelle fixée pour 2030, nous devons faire preuve d’innovation et relever les défis qui perdurent. J’encourage nos États Membres et l’ensemble des parties prenantes à jouer le rôle qui est dévolu aux uns et autres pour que l’engagement politique se traduise en des politiques, stratégies et plans reposant sur des bases factuelles. Ces politiques, stratégies et plans, à leur tour, doivent bénéficier de l’investissement dont ils ont besoin pour être mis en œuvre efficacement.
Renouvelons tous notre détermination, renforçons notre partenariat et faisons preuve d’innovation dans nos efforts pour progresser vers la « santé pour tous » en Afrique grâce à des services de santé plus solides qui offrent des soins holistiques centrés sur la personne à des communautés autonomisées et partie prenante des actions.
Joyeux 75ème anniversaire à nous tous !
Les femmes du parti politique AGIR pour le changement républicain, parti cher à Yannick Lukusa Muyambala, ont été dotées d'armes techniques sur le leadership, l'entrepreneuriat, vendredi 31 mars 2023. C’était au cours d'une conférence débat organisée à Kampo Hôtel, dans la commune de la Gombe, par les femmes dudit parti politique. Ces femmes et jeunes filles ont appris sur la parité, le bon leadership et la place de l'entrepreneuriat dans leurs vies pour leur autonomie et la place qu’elle occupe dans la société.
Trois panels ont balayé cette activité. Au premier panel avec comme thème ‘’le leadership’’, les intervenantes ont démontré les qualités et le comportement que doit avoir un leader. À les en croire, un leader doit avoir l'humilité, le sens d'écoute, être bien formé et informé, être authentique, accompagner les autres. «Le leadership n'est pas une aspiration mais il faut une formation», a déclaré Mme Verlette Mampasi.
En outre, ces femmes ont invité leurs congénères à entreprendre dans une ou plusieurs activités malgré leurs faibles revenus pour être autonomes et de ne toujours pas dépendre de leurs hommes. «La main qui donne, c'est elle qui a l'autorité sur l'autre», a indiqué Me Odile Tabiana.
Le dernier panéliste a invité la femme à être consciente qu'elle existe et que cette présence doit se sentir. ‹‹ la femme est comme Dieu, elle donne la vie, comme Dieu avait donné vie. Elle est très importante dans la société et elle doit être consciente de ce pouvoir qu’elle détient» a conclu Angy KIMPASA.
Michel Onoseke
C'était devant la maison communale de la N'sele que la première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi a clôturé le mois de Mars dédié aux droits des femmes avec les épouses des militaires, policiers et toutes ces femmes commerçantes de Kinkole (maraîchères, pêcheurs, vendeuses des poissons, papillotes et différents produits vivriers) le jeudi 30 mars 2023 au tour d'un repas.
La Présidente de la Fondation DNT a, à l’occasion, encouragé ces femmes pour le dévouement de leurs époux qui servent sous le drapeau à travers le pays mais plus particulièrement à ceux qui combattent au front pour sécuriser l'intégrité du territoire national contre les agressions étrangères. Elle a exhorté ces femmes à implorer sans cesse la grâce de Dieu sur ces hommes en uniforme.
Avant de partager ensemble les papillotes "Liboké" la spécialité de Kinkole, l'épouse du Chef de l'Etat a félicité ces femmes pour les activités commerciales qu'elles effectuent qui les rendent autonomes. Elle a, à cette occasion, renforcé symboliquement leur capital.
Denise Nyakeru Tshisekedi a fait le tour des différents stands érigés pour la circonstance avant de quitter le lieu.
De leur part, ces femmes ont manifesté leur gratitude à l'endroit de la première Dame pour cette marque de considération.
La Pros.
Mme la Ministre d’Etat, ministre du Plan, Judith Tuluka, a pris officiellement, les commandes ce mercredi 29 mars 2023 au cours de la cérémonie de remise-reprise avec son prédécesseur.
Après avoir reconnu le travail réalisé avant elle, Judith Tuluka promet de poursuivre et d’achever la mission afin de rendre au Plan sa plus belle lettre de noblesse. Elle veut être à la hauteur des défis tels que celui du projet des 145 territoires. Elle a rassuré de travailler pour préserver les acquis de tous les actions réalisées par le ministre honoraire. «Nous sommes conscients des défis à relever. Nous avons le devoir de vous relayer. Nous allons poursuivre et achever tous les chantiers déjà amorcés dont le programme de développement local des 145 territoires. Je souhaite que le ministre entretienne de bonnes relations avec les partenaires au développement », a déclaré Judith Tuluka.
Dans le même rythme, elle a procédé à la visite des bureaux où elle a été bien accueillie par les agents qui lui ont souhaité la bienvenue.
«C’est pour nous une grande joie, où les agents et cadres du ministère du plan ont souhaité la bienvenue à la nouvelle équipe qui vient d’entrer, son excellence madame la ministre du PLAN, son excellence monsieur le vice-ministre du PLAN qui ont pris effectivement leurs fonctions aujourd’hui. Nous avons passé en revue avec les autorités toute la situation du ministère du plan. D’ailleurs, ce qui vient de se passer, on a jamais connu ça où la ministre aussi tôt installé elle a eu à visiter la direction des études macro-économiques. C’est là où on prépare tous les documents de la planification en termes de note de conjoncture. Nous avons eu à visiter aussi le Secrétariat général et je crois que pour nous nous lui avons souhaité plein succès avec le vice-ministre. Nous pensons qu’avec cette équipe, nous allons nous retrouver», a expliqué le secrétaire général au Ministère du PLAN.
Eunice Maleka
(Par Charlotte Buimpe Diombelayi, Première Vice-Présidente Nationale de l’UDS & Présidente Nationale de la Ligue de Femmes de l’UDS)
Mme Charlotte Buimpe Diombelayi, Présidente Nationale de la Ligue de Femmes de l'UDS (LIFUDS)
La Constitution de la République Démocratique du Congo du 18 Février 2006 a inscrit la parité homme-femme à son article 14 : « L’Etat garantit la mise en œuvre de la parité homme-femme dans les institutions».
Cette parité qui est un instrument au service de l’égalité, consiste à assurer l’accès des femmes et des hommes aux mêmes opportunités, mêmes droits, mêmes occasions de choix, mêmes conditions matérielles tout en respectant leurs spécificités.
C’est un avantage économique et stratégique. Elle influe sur l’environnement de travail, offre une diversité des points de vue, un surcroit d’innovation et améliore l’image de marque de l’employeur. Si l’on veut, en effet, que notre pays sorte de la pauvreté, il faudra parvenir à l’égalité entre les sexes et à repousser les frontières des chances.
Pour ce faire, il faut investir dans l’instruction des filles et lever tous les obstacles juridiques qui empêchent les femmes à réaliser leurs potentiels. Nous constatons aujourd’hui que les femmes deviennent une grande force de changement.
Depuis l’instauration de la parité homme-femme en République Démocratique du Congo, quel bilan faut-il en tirer ?
Notre voyage à travers nos institutions à la lumière de tous les processus électoraux passés nous pousse à constater la faible participation aussi bien en tant que candidates qu’élues.
1. Présidence de la République
Aucune femme n’a jusqu’à présent été élue Cheffe de l’Etat en République Démocratique du Congo.
La première élection présidentielle de 2006 a connu 33 candidats à la présidentielle dont 4 femmes. Elles ont obtenu 1,35% des suffrages exprimés pour l’ensemble des candidats à cette élection présidentielle.
Lors de l’élection présidentielle de 2011, il n’y a eu aucune femme sur les 11 concurrents.
En 2018, seule une femme sur les 21 candidats. Elle avait joué le rôle de figurante.
2. Gouvernement central
Il est intéressant de retenir que les gouvernements Gizenga n’ont compté que 5 femmes sur 44 membres soit 15,54%.
Les gouvernements Muzito avec 55 membres n’avaient aligné que 5 femmes soit 10,4%.
Les gouvernements Matata Ponyo avec 36 ministres avaient fait appel seulement à 7 femmes.
Le gouvernement Samy Badibanga n’avait que 7 femmes sur 67 ministres soit 11,9%.
Le gouvernement Bruno Tshibala n’avait également que 6 femmes sur 59 membres soit 10,1%.
Le Gouvernement Ilunga Ilunkamba était composé de 65 membres dont 12 femmes soit 10%.
Quant au premier gouvernement Sama Lukonde I, il comptait 56 membres dont 15 femmes soit 27%, une augmentation de plus de 10%.
Par contre, le gouvernement Sama Lukonde II a aligné 16 femmes sur 57 membres soit 28%.
3. Parlement
- a) Assemblée Nationale (500 membres)
2006
Hommes : 465 (91,6%)
Femmes : 44 (8,4%)
2011
Hommes : 457 (91,9%)
Femmes : 43 (8,1%)
2018
Hommes : 450 (89,7%)
Femmes : 50 (10,3%)
- b) Sénat (108 membres)
2006
Hommes : 103 (95,4%)
Femmes : 5 (4,6%)
2011
Hommes : 100 (92,6%)
Femmes : 8 (7,4%)
2018
Hommes : 90 (82,6%)
Femmes : (17,4%)
Au regard de ces résultats, l’organisation internationale des parlements nationaux a classé la République Démocratique du Congo à la 154me place mondiale.
4. Gouverneurs de province
A ce jour, la République Démocratique du Congo n’a enregistré aucune femme Gouverneure de province élue. Sur les 23 des 26 Gouverneurs de province qui ont été élus en avril 2019 par les membres des Assemblées Provinciales de 2018, seules deux femmes ont été élues Vice-Gouverneure au Lualaba et au Kasai Oriental. Madame Fifi Masuka du Lualaba assume jusqu’à ce jour l’intérim de son titulaire.
En 2006, il n’y avait ni Gouverneur ni Vice-Gouverneur femme dans les 11 provinces de l’époque.
En mars 2016, le passage de 11 à 26 provinces n’a pas permis aux Assemblées des provinces démembrées soit 15 nouvelles provinces d’élire une femme au poste de Gouverneur de province.
5. CENI
La nouvelle équipe dirigeante de la CENI qui a procédé à la remise et reprise le 27 Octobre 2021, il y avait 4 (33%) sur les 12 de 15 membres investis après une cérémonie de prestation de serment devant les juges de la Cour Constitutionnelle.
Importance de l’électorat féminin
En effet, la proportion des femmes enrôlées comme électrices varie de 52,2% en 2006, de 49,8% en 2011 et de 50,6% en 2018.
Dans notre pays, tout montre que nous sommes encore loin d’atteindre la parité homme-femme. Il suffit de faire une étude dans les institutions publiques pour se rendre compte de la faible présence de la femme congolaise là où se prennent les décisions.
Nous constatons que, depuis 2006, la République Démocratique du Congo n’a pas encore atteint la barre de 30% des femmes dans les institutions publiques.
Une petite augmentation de pourcentage des femmes est enregistrée mais le chemin est encore très long mais pas impossible.
Au regard de ce tableau très sombre, je lance un appel en direction de la femme congolaise : femme, on peut et doit faire mieux ! Car, quand les femmes réussissent, elles apportent de la diversité dans l’élaboration des politiques publiques et l’inclusivité dans l’action publique.
Les femmes sont des puissants moteurs de la croissance et de la lutte contre la pauvreté. Elles sont une force encore largement sous-représentée dans les processus décisionnels.
Pour que ce rêve devienne réalité, la femme doit éviter d’être un blocage pour elle-même. Elle doit prendre conscience de son apport dans les institutions
Les résultats susmentionnés ne reflètent pas l’importance de l’électorat féminin dans notre pays. Ils sont en deçà. Car, en parcourant le nombre d’électrices enrôlées par la CENI en 2006, 2011 et 2018, il saute aux yeux que les femmes sont plus nombreuses que les hommes.
Je vous remercie
Fait à Kinshasa, le 30 mars 2023
Camarade Charlotte Buimpe Diombelayi
Première Vice-Présidente Nationale de l’UDS
Présidente Nationale de la Ligue des Femmes de l’UDS
Mireille Masangu Muloko, 51 ans, a signé de plus belle son entrée au sein du Gouvernement Sama II. Elle succède à Gisèle Ndaya au Ministère du Genre, Famille et Enfant. Femme des valeurs et de rigueur, Mireille Masangu a longtemps œuvré au sein des mouvements et associations de défense des droits des femmes dans l’ex province du Katanga, où elle a laissé indélébiles ses marques dans la lutte contre l’injustice sociale et les antivaleurs dans toute leur diversité. Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aura ainsi levé l’option de confier le prestigieux ministère du Genre, Famille et Enfant à ce rarissime oiseau capable de répondre, sous la conduite du Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, aux attentes de milliers des congolais disséminés à travers l’étendue du territoire national, en ce moment marqué par la persistance de l’agression rwandaise, qui alimente les violences faites aux femmes. Veuve de Feu Gabriel Kyungu wa Kumwanza, Mireille Masangu est députée nationale élue de Lubumbashi. Licenciée en Sciences politiques de la plus grande université de la même ville (université de Lubumbashi), elle occupait, avant d’enfiler la tenue des warriors, le poste de vice-présidente de l’Union nationale des fédéralistes du Congo (Unafec), parti de Kyungu wa Kumwanza d’heureuse mémoire. Mireille Masangu est aussi présidente de l’ONGD Debout Katanga. Ce n’est pas fini. Elle est également patronne de La voie du Katanga, une chaine de télévision basée à Lubumbashi…
Gloire Mfemfere
A l'occasion de la commémoration de l'anniversaire de naissance de l'ex première Dame, Marie Antoinette Gbiatibwa Gogbe Mobutu, l'épouse de Feu Maréchal Mobutu, la première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi a, à travers un repas organisé au Centre féminin Marie Antoinette Mobutu CFMA, honoré sa mémoire, le mardi 28 mars 2023 à la 13ème rue Limete.
La présidente de La Fondation Denise Nyakeru Tshisekedi était accompagnée de madame Suzanne Tambi Tangolo, sœur de la défunte Marie Antoinette Mobutu et Madame Juliette Mpinga, ancienne Directrice de La Fondation Marie Antoinette Mobutu. Les trois dames se sont également rendues compte de la matérialisation des différentes étapes de réhabilitation et de construction dudit centre. « En ce jour mémorable qui marque la date d'anniversaire de naissance de Feu Maman Marie Antoinette Mobutu, ex Première Dame, j'ai visité le Centre Féminin qui porte son nom et réhabilité par ma Fondation. Je salue une nouvelle fois sa vision pour la femme, son esprit d'initiative, son abnégation, son altruisme et son courage», a dit Nyakeru Tshisekedi.
En effet, à travers sa Fondation, l'épouse du Chef de l'État avait initié des travaux de réhabilitation de ce centre répartis en trois phases.
Selon l'Ingénieur Fundi Elongo, Coordonnateur technique de la mission de contrôle de ces travaux, la première phase consistait à réhabiliter quatre bâtiments qui servent pour l'école primaire, l’atelier de couture de l'Isetam et deux bâtiments pour l'école secondaire.
L'évacuation des eaux de pluie et l'éclairage extérieur, ces questions ont été aussi résolues au cours de cette phase. Par ailleurs, la deuxième phase qui tend vers sa finalisation était concentrée sur la réhabilitation de la salle polyvalente et la troisième phase qui va bientôt démarrer concerne la réhabilitation du bâtiment qui va abriter l'atelier de production des objets de grande valeur.
Ces travaux pourront s'achever d'ici la fin de l'année 2023.
Notons que, le Centre Féminin Marie Antoinette Mobutu va servir de cadre pour l'autonomisation des milliers de femmes et jeunes filles congolaises.
La Pros.
La journée de samedi 25 mars 2023 était toute particulière. Sous des tentes pleines comme un œuf de la salle Monte Carlos à Lubumbashi, Marie Olive Lembe Kabila a réuni plus de 5.000 femmes, dans le cadre de la clôture du mois de la femme, ouvert à Goma, dans le Nord-Kivu depuis le 8 mars dernier. A Lubumbashi, l'épouse de Joseph Kabila a lancé officiellement le programme de renforcement des capacités financières des femmes. Ces dernières, réunies en coopérative, ont sollicité l'appui financier de celle dont l'humanité entière ne cesse d'aduler et d'appeler affectueusement «Mama warohoo».
Messe
Peu avant le lancement dudit programme, Marie Olive Lembe Kabila, en bonne chrétienne, a organisé une messe d'ouverture. Il ressort de l'enseignement de l'officiant du jour tiré de l'épitre de Saint Paul aux Philippiens et l'évangile de Saint Matthieu des encouragements aux femmes qui travaillent, qui se réveillent tôt le matin, celles qui prennent en charge leurs foyers, à fructifier leurs économies. « Car, la femme est le socle de la maison, elle est comparable à la personne qui bâtit sa maison sur le roc. Quelles que soient les intempéries, la maison ne s'écroulera jamais, contrairement à celle qui bâtit sa maison sur le sable. Face aux intempéries, la maison s'écroule. En tant que Chrétien, notre Roc, notre Pierre est Jésus-Christ, sur qui repose notre espoir », a souligné l’officiant du jour.
Renforcement des capacités
Au nom de Marie Olive Lembe Kabila, Chimène Zema Mercedes, Coordonnatrice IPOLK/Haut Katanga, a offert à l'hôpital Provincial Jason Sendwe, un groupe électrogène de 55 Kva, question de pallier les difficultés liées à l'énergie électrique qui paralyse le fonctionnement de cet établissement hospitalier de renom.
Elle était accompagnée de Nasso Kubuya Ndole, dit Kundos, Coordonnateur National de IPOLK. Dans cette démarche philanthropique, au nom de la Présidente Nationale Marie Olive Lembe Kabila, elle a insisté sur l'égalité pour l'éducation, la paix et l'autonomie des femmes et filles qui représentent 52% de la population.
Elle l'a dit en ces termes : « En cette période où le monde entier célèbre le mois dédié à la femme sous le thème : pour un monde digital inclusif : motivation et technologies pour l'égalité des sexes, nous rappelons que l'éducation numérique égalitaire pour la paix et l'autonomie des femmes et filles en République Démocratique du Congo, n'est possible que si nous renforçons les capacités de ces dernières qui représentent 52% de la population et constituent une ressource importante qui ne peut être négligée; d'où le but de cette assise qui est le lancement du programme de renforcement des capacités financières des femmes comme levier économiques et vivier de l'émergence et moteur du développement de notre cher et beau pays afin de favoriser un monde où les femmes et les hommes vivent dans l'égalité et l'équité », a-t-elle souligné.
Au modèle de Mama warohoo
Il faut rappeler que la Coordonnatrice provinciale de IPOLK/Haut-Katanga croit dans la qualité de la femme parce qu'elle incarne une force tranquille qui est au-delà des forces visibles. « Les femmes jouent déjà un rôle capital pour la survie de ménages, comme notre Mama warohoo, elles sont majoritaires dans l'agriculture, secteur porteur de croissance et elles façonnent le devenir de la jeunesse congolaise, qui est l'avenir, elles sont donc des incubatrices dans la construction de la République Démocratique du Congo », a-t-elle renchéri.
Pour rappel, les femmes qui ont répondu favorablement à l'invitation de Marie Olive Lembe Kabila sont venues de quatre coins de la Province du Haut Katanga.
Merci à Olive Lembe !
De la théorie à la pratique, Ladiane Nyembo a précisé que le rêve d'hier, est devenu une réalité aujourd'hui grâce à Marie Olive Lembe Kabila. A l'entendre parler, malgré les meilleurs discours tenus dans ce pays pour éradiquer la pauvreté, rien ne s'améliore quel que soit le beau français de nos plaidoiries, par conséquent, la situation va de mal en pi et le beau français ne produit aucun résultat.
D'où, la nécessité, pour elle, de créer les structures de développement durables et ses mécanismes pour atteindre les objectifs millénaires de 2030, à savoir les mutuelles de santé; les coopératives et les associations féminines bien organisées. Ces structures vont aider dans la communion de faire face à la pauvreté.
Dans la suite de ses propos, Ladiane Nyembo a décrit le rôle d’une coopérative qui se définit comme une association libre de personnes qui créent une entreprise économique, qu'elles gèrent, qu'elles dirigent et contrôlent démocratiquement pour la mettre à leur service et au service de la communauté.
Différent d’une ONG, de la ristourne, des associations culturelles, une coopérative est une entreprise que les hommes et femmes créent pour éradiquer la pauvreté. Elle réunit les différents domaines d'activités pour en tirer le bénéfice. A ce jour, la Coopérative Sisi Wote compte en son sein plus de 5.000 adhérentes.
Parité homme-femme
Lors de cette cérémonie, Marie Olive Lembe Kabila en appelé aux hommes et aussi aux dirigeants actuels de réaliser les différentes promesses en ce mois de la femme. « Nous avons beaucoup entendu les discours de soutient de nos dirigeants sur l'émancipation de la femme, mais lorsqu'il s'agit de partage de postes, surtout les postes de responsabilité aux fonctions étatiques, vous avez constaté à ce dernier gouvernement, la femme est reléguée au second degré; le quota n'est pas respecté. Lorsqu'il s'agit de partages des postes, les hommes nous étouffent. Cela est prouvé depuis longtemps que les mamans ont prouvé qu'elles ont le souci, l'intérêt de l'éducation des enfants et le bien-être de nos familles respectives », a souligné Marie Olive Lembe Kabila. Ceci explique cela, que la femme malgré la perte de son époux, elle est à même de garder la nourriture sous le lit pour ses enfants.
Une parité prometteuse
Par ailleurs, elle invite toutes les femmes à militer pour la parité, à atteindre 50% de chance par rapport aux fonctions de responsabilités étatiques. En outre, elle ne cesse de les encourager, les soutenir dans l'objectif d'avoir la couleur zébrée des postes aux fonctions de responsabilité et prouver que lorsque la parité sera de mise, beaucoup de choses vont s'améliorer.
«Aux hommes, sachez ceci, lorsqu'une femme est autonome, indépendante financièrement, vous serez épargné des accidents cardiovasculaires; vous aurez une longue vie. C'est justement vous épargner de toutes les petites demandes ménagères et tous les besoins de la maison ne peuvent pas être résolus par les hommes seuls. C'est pour cette raison, que nous devons continuer notre plaidoirie d'atteindre la parité en vue d'épargner nos hommes de maladies provoquées par le choc émotionnel », a-t-elle souligné.
Soutien des «Kabila»
A ce jour, pour soutenir les femmes qui se réveillent tôt le matin, celle qu'on appelle «Gagne-petit», Marie Olive Lembe Kabila, avec le concours de son cher époux, a mis à la disposition de la coopérative SISI WOTE une sommes de 100.000 dollars américains, un soutien qui vient du plus profond de leur cœur par rapport aux dividendes tirées de leurs travaux de champs.
De Goma, en passant par Bukavu et Kaziba, l'honneur revient à la province du Haut Katanga où elle a honoré encore cette femme rurale. Bien que les demandes fusent de la voir dans les autres provinces portées la voix de sans voix rurales, Marie Olive Lembe Kabila reste une référence du développement à la base; de cette considération de l'être faible.
Depuis Lubumbashi, dans le Haut Katanga
Pius Romain Rolland