La célébration du 20èmeanniversaire de l’Organisation des premières dames d'Afrique pour le développement, OPDAD, a débuté par une conférence plénière le 17 juin 2023.Les Premières dames ont dressé la rétrospective de deux décennies d’actions menées par l’OPDAD en réponse aux défis de développement du continent africain. Chacune d'entre elles a illustré les réalisations concrètes menées collectivement ainsi que dans leur pays respectif. Parmi les projets emblématiques de cette organisation figurent : la campagne continentale “Free to Shine” visant à stopper l’infection par le VIH chez l’enfant, prévenir les décès dus au Sida et maintenir les mères en bonne santé dans toute l’Afrique, la campagne “Against Women’s reproductive system cancers in Africa” ou encore celle “Endingchildmarriage”. En sa qualité de vice-présidente et hôte de l'organisation, Denise Nyakeru Tshisekedi a, dans son speech, indiqué que cette conférence est une occasion de dresser en toute franchise le bilan de deux dernières décennies d'action au bénéfice des populations du continent et de se projeter vers les 20 prochaines années avec beaucoup plus de sérénité, de courage et d'abnégation avec le sens élevé de l'urgence et de la responsabilité. La présidente de l'organisation Monica GEINGOS, première Dame de Namibie, a exhorté ses homologues à renouveler leur engagement au bénéfice des vulnérables et fixer de nouveaux défis. Pour le président Félix Antoine Tshisekedi, le plan stratégique de l'OPDAD et ses objectifs sont alignés sur l'agenda 2063 de l'Union Africaine. Les actions de l'OPDAD cadrent avec les objectifs assignés pour le rayonnement de l'Afrique à l'horizon 2063, a-t-il renchérit. En sa qualité de champion d'Afrique de la masculinité positive, Félix Antoine Tshisekedi a promis d'accompagner les actions de l'OPDAD pour faire avancer la cause de la femme en Afrique. Après cette rencontre, les premières dames d'Afrique ainsi que leurs délégations se sont rendues au village OPDAD à l'Académie des Beaux-arts pour découvrir et apprécier la culture congolaise dans toute sa diversité. La soirée était consacrée à une cérémonie de levée de fonds et la vente aux enchères de bienfaisance. Cet anniversaire a été célébré sous le thème : "20 ans au service des plus vulnérables d'Afrique ". Douze premières Dames d'Afrique, les partenaires grands témoins des actions de l’Organisation, tels que les différentes agences spécialisées de l’ONU, ainsi que des représentants de la société civile ont pris part à cet événement. La Pros.
Il s’est tenu, ce samedi 17 juin 2023, une matinée scénique à l’Université de Kinshasa, autour de l’ouvrage « holocauste au Congo » de Charles Onana, professeur d’universités qui, à travers son œuvre, retrace l’histoire de la guerre dans l’Est de la République démocratique du Congo. Ce livre riche en révélation a, au premier abord, séduit Marie-Claire Mutanda, cadre de l’UDPS et l’une des intervenantes à ce colloque, qui, son tour, a encouragé les étudiants congolais à s’en approprier pour la maitrise de l’histoire de la guerre d’agression dont est victime leur pays. Il se révèle dans ce livre que plus de 10 millions de congolais ont périt dans cette guerre et au moins 500 000 femmes violées. Charles Onana, auteur de l’ouvrage démontre que cette guerre découle des années 1994, avec l’invasion marquée du Congo par des milices et des troupes de Paul Kagame, soutenu au départ par l’administration Clinton et ensuite par la France. Dans son innervation, Germain Kuna, qui a parlé sur la question de la perception de la guerre dans l’est de la RDC, a expliqué que cette guerre ne provient pas de sa richesse, «car il y a plusieurs pays plus riches que la RDC n’ont jamais connu ce qui se passe dans l’Est ». Pour lui, c’est à cause de la faiblesse des congolais qui, à l’en croire, aiment pleurnicher. «60 ans après l’Independence, nous ne pouvons plus avoir une telle démarche plaintive », a-t-il dit. Dans cette même optique, Marie-Claire Mutanda, l’une des intervenantes de ce colloque, a expliqué le résumé de cet ouvrage du docteur Charles ONANA, tout en saluant l’initiative. Elle a profité de cette occasion pour appeler les étudiants congolais à s’approprier cette œuvre «qui aide à connaitre les causes exactes de la guerre d’agression dans l’Est du Congo ». «L’holocauste, c’est un peu pour signifier que ce qui arrive dans l’est de la RDC n’est pas quelque chose qui est tombé par hasard. C’est plutôt quelque chose qui a été préparé par une main internationale, plus particulièrement par l’Amérique, la Belgique et autres, pour pouvoir permettre le contrôle de ces minerais stratégiques dont ils ont besoin. C’est eux qui appuient Kagame. Je pense que c’était une très bonne démarche que ça soit fait dans le milieu que nous sommes ici, qui est un milieu scientifique qui a permis à ces jeunes gens étudiants de pouvoir écouter cette histoire que nous vivons au quotidien dans notre pays», a déclaré Marie-Claire Muanda. D’un simple constant, elle note que «Les congolais sont absents pour jouer leur rôle. Le rôle c’est d’abord dans l’information mais aussi le rôle dans l’action pour pouvoir faire comment arrêter ou négocier avec les mains invisibles. On a parlé que le Congo n’était pas fait pour être un pays, mais il est fait pour être une solution, mais comment aujourd’hui le congolais avec toute cette connaissance peut se positionner pour négocier directement avec ceux qui ont besoin de sa richesse. C’est là la question que moi je pose. Je demande à nous congolais de prendre cette connaissance et de chercher de pistes de solutions. Nous disposons des minerais stratégiques qui intéressent le monde entier, nous pouvons discuter et engager des négociations avec ceux qui ont intérêt à ces minerais mais de sorte que nous puissions en bénéficier », a-t-elle soulevé. Eunice Maleka
La centrale électorale ouvre les bureaux pour la réception des candidatures aux élections législatives, provinciales, municipales et locales, dès le lundi 26 juin prochain. De partout, les Congolaises et les Congolais affûtent leurs armes. C’est le cas Madame Imboyo Makadi Madeleine qui s’est découvert une vocation politique. Comptable de son état, elle est membre de l’UDPS depuis 2006. Elle entend postuler sous la bannière de son parti à la députation nationale aux prochaines élections. «J’ai beaucoup appris durant autant d’années d’activisme au sein de ma formation politique», confie-t-elle avant d’enchainer : «Ma principale motivation dans la politique, et essentiellement à la députation nationale, est de servir mon pays et mon peuple qui va m’élire. Vous savez qu’un député est l’émanation du peuple. Je vais plaider pour un cadre législatif qui réponde à ses desiderata. Nous n’allons pas là-bas pour nos propres intérêts mais ceux de la population». Imboyo Makadi Madeleine qui s’est déjà fait une idée dans l’option qu’elle a levée à la députation nationale qui est celle de servir son pays, la RDC, au sein de l’Assemblée nationale, s’engage à proposer des lois qui tiennent compte des aspirations de la population. De la comptabilité à la politique, Imboyo reste convaincue qu’il n’y pas de fossé. Encourageant la gent féminine à la politique, elle l’exhorte en ces termes : « D’oser et de prendre le courage d’affronter la vie politique comme des hommes. A travers notre détermination, notre combat, notre prestation, nous allons prouver au monde que la femme congolaise est capable au même titre que son partenaire homme. Je reconnais qu’il ya d’autres domaines où nous pouvons nous engager mais optons beaucoup plus pour la politique parce qu’il y a encore beaucoup à faire. La femme ne doit pas rester seulement à la cuisine pour faire le ménage. Les choses ont évolué ». Emma Muntu
La Ministre des Mines, Antoinette N’samba, a reçu dernièrement dans son cabinet de travail, la délégation de la société ‘’Congo Gold’’, évoluant dans le raffinage de l’or. Au menu des échanges, la question du début de l’exploitation de la nouvelle usine de raffinage de l’or en République démocratique du Congo dont la fin des travaux de construction est pour bientôt. Au bain de leurs échanges, la délégation a annoncé la date retenue pour l’ouverture proprement dite de la raffinerie de l’or de Bukavu à la ministre de tutelle. La délégation de ‘’Congo Gold’’ a profité de cette occasion pour solliciter l’autorisation pour commencer le grand travail du raffinage de l’or, qui du reste est une première en République Démocratique du Congo. A cette question, la délégation s’est dite satisfaite de la réponse donnée par madame la Ministre des Mines qui, du reste, s’est dite prête à accompagner cette initiative qui va générer également de l’emploi aux Congolais. Sans plus tarder, la ministre des mines a donné son feu-vert à la délégation de Congo Gold, qui peut désormais débuter la production ou le traitement proprement dit de l’or. Après l’autorisation, la délégation de cette firme a avancé la date du lancement des activités pour le mois de juillet. Il y a lieu de rappeler que ce projet de construction de l’usine de raffinage de l’or a commencé depuis 2019, soit 4 ans durant, avant sa matérialisation. Fidel Songo
C'est la pire législature que la République Démocratique du Congo n'ait jamais connue. C'est celle dont Christophe Mboso N’kodia Pwanga, ancien dignitaire du Maréchal Mobutu, qui a obtenu tout de la République, une législature qui fait la honte de la République dont la majorité a été obtenue par le coût de billet en pleine législature. Une première dans les annales de l'histoire législative des Républiques.
Ce Président de l'Assemblée nationale élu en toute violation des lois de la République puisqu'il a accepté de vendre son honneur pour chanter encore les chants nostalgiques à la gloire du MPR sous le règne du fils d'Etienne Tshisekedi, cet octogénaire n'a pas froid aux yeux ce, malgré le recours lui adressé par ses victimes invalidées injustement, Christophe Mboso persiste et signe : Marie-Ange Mushobekwa doit être invalidée coûte que coûte.
Curieux que cela puisse paraitre, nous apprenons que ce mercredi 14 juin, citoyen Mboso a convoqué une commission devant validé la deuxième suppléante de Marie-Ange Mushobekwa, du nom de Concilie Dunia Rwabika. Cette dernière par sa lettre du 11 juin 2023 adressée au citoyen Mboso a démissionné de son poste de deuxième suppléante de l'Honorable Marie-Ange Mushobekwa par solidarité à cette dernière invalidée injustement, écrit-elle en ces termes : Ceci par loyauté à l'honorable Mushobekwa Marie-Ange qui m'avait fait confiance en me désignant au poste de deuxième suppléante, et par solidarité envers elle qui a été invalidé arbitrairement et injustement de son siège, en violation flagrante de toutes les procédures légales. Je refuse donc de siéger illégalement à l'Assemblée nationale", de renchérir "Si c'est possible, vous pouvez confier ce siège à une autre personne de votre choix".
Dans la même foulée, pour marquer leur solidarité envers l'honorable Marie-Ange Mushobekwa, la première suppléante Madame Lily Monga Masimbo, dans sa lettre du 08 juin 2023 écrivit également : Comprenez donc, Honorable Président, que je m'interdits de remplacer l'Honorable Marie-Ange Mushobekwa à son poste arraché arbitrairement et injustement. Je ne siègerais donc pas à l'Assemblée nationale. Espérant que vous comprendrez le fond de ma pensée, veuillez agréer, Honorable, l'expression de ma très haute considération".
Face à cette évidence, pourquoi donc citoyen Mboso ne veut-il pas entendre la voix de la raison et par ailleurs refuse-t-il de soumettre les cas des invalidés à la plénière ? Il n'a d'autorité que le Chef de l'Etat de qui il reçoit injonction et ordre. Le cas Marie-Ange Mushobekwa effraie et laisse les élus nationaux dans une interrogation sans réponse. Malgré les démissions de deux suppléantes (Première et deuxième) par solidarité à leur élue nationale de Kabare, dans le Sud Kivu, Citoyen Mboso persiste et signe de faire remplacer Marie-Ange Mushobekwa par un suppléant ou suppléante fictive issue de l'union sacrée, dans l'intention de nuire, par hiane et jalousie contre une élue qui dispose de toutes les preuves signées par citoyen Mboso lui-même. A titre d'exemple, citoyen Mboso avait signé l'autorisation de sortie n°449/2021 en date du 3 septembre 2021 autorisant Marie-Ange Mushobekwa accompagnée de son cher époux Umba Ketshi Vincent d'aller se faire soigner à Casablanca au Maroc.
En vertu de quel principe juridique, qu'un législateur par surcroit et ancien Ministre de la Justice peut-il renier sa signature, dans le seul but de nuire à une députée nationale ?
Invalidée le mercredi 15 juin 2022 pendant qu'elle était dans la plénière, le jeudi 16 juin, soit moins de 24 heures, Marie-Ange Mushobekwa introduit son recours contre cette décision inique au Comité de Sages, au Cabinet du Président de l'Assemblée nationale et au questeur, accusés de réception faisant foi.
Hélas ! il a cette volonté de nuire, la méchanceté gratuite et la haine qui se lisent dans le chef de citoyen Mboso, dont les dossiers des invalidés n'ont jamais été traités en plénière, Dieu seul sait pourquoi il refuse de les soumettre à la plénière. Il faut reconnaitre que les émotions dans la gestion des affaires de l'Etat et l'utilisation des fonctions officielles pour des règlements de comptes personnels est une honte pour notre démocratie.
Les propositions ont été faites à Marie-Ange Mushobekwa de renoncer à son siège pour se contenter de partager les émoluments avec la suppléantes ; chose qu'elle a catégoriquement refusé puisqu'elle a l'honneur, la dignité à préserver et surtout le mandat lui confié par ses électeurs. Elle écrivit en ces termes " Une année de PERSÉCUTION et d' OPPRESSION POLITIQUE : En fait, le bureau de #AN comptait sur l'usure du temps, espérant que j'allais abdiquer. Se rendant compte de ma résistance, il impose maintenant la validation des pouvoirs des suppléants des DÉPUTÉS INVALIDÉS INJUSTEMENT et ARBITRAIREMENT, sans que nos recours n'aient été examinés par la PLÉNIÈRE (eux-mêmes savent pourquoi ils ont une peur bleue d'amener nos dossiers à la plénière pour examen SANS COMPLAISANCE).
Ceci, après nous avoir fait UNE PROPOSITION INDÉCENTE : "Laissez vos suppléants vous remplacer (ILLÉGALEMENT), ainsi vous pourrez voir avec eux comment partager vos émoluments bloqués depuis une année ainsi que ceux des six prochains mois. " J'ai REJETÉ et REJETTE CATÉGORIQUEMENT cette proposition à la limite de L'INSULTE.
Pour ma part, comme je le disais dès le début de mon combat concernant ce dossier HONTEUX POUR LA RÉPUBLIQUE, je ne me bats pas pour l'argent. JE ME BATS pour UN PRINCIPE : Mon DROIT LÉGITIME de poursuivre MON MANDAT ÉLECTIF reçu DU PEUPLE, et de défendre mes opinions LIBREMENT sans être MENACÉE, ni PERSÉCUTÉE. Je veux que la VÉRITÉ et la JUSTICE triomphent, a-t-elle écrit.
Ceci justifie cela, pour il n’y a aucune organisation de Droits de l'Homme (Acaj, Asadho, la Vox de Sans Voix) qui ait dénoncé cette injustice criante et honteuse ?
Pour ceux qui nuisent aux autres : le mandat électif n'est pas éternel, le pouvoir est éphémère. Ayez la crainte du Seigneur d'agir dans la droiture et justesse.
La Ministre d’Etat, ministre du portefeuille, Adèle Kayinda Mahina, et la plateforme de confessions religieuses de la République Démocratique du Congo seront en prière à Ndolo, ce dimanche 18 juin 2023, pour confier le pays entre les bonnes mains du Seigneur. L’annonce a été faite, mercredi 14 juin 2023, à l’hôtel Sultani, dans la commune de la Gombe, par les organisateurs. Ce comité est composé des églises de réveil, des musulmans, des catholiques, des salutistes et d’autres confessions. Ce rassemblement aura pour objectif d’accompagner le Président Félix Tshisekedi ainsi que le Gouvernement, spirituellement, pour barrer la route à tous les plans des ennemis du progrès de la RDC. En effet, si lors des forums qui ont délimité les frontières des nations, les grandes puissances ont laissé que la RDC garde ses frontières sans partager naturellement ses richesses avec ses voisins, cela ne fut pas un fait de hasard. Ce ne fut pas non plus pour elle une stratégie de considérer le Congo comme un bien commun de l’humanité ou chaque puissance devrait se ravitailler quand et comme elle veut. Le Congo était laissé dans sa configuration actuelle depuis ces forums et pendant que les Congolais ne pouvaient même pas influencer le maintien de cette configuration, c’est par la décision souveraine de Dieu. ‘’C’est une prière d’acte de foi sur l’intégrité territoriale de la RDC, et c’est une grande séance de travail que nous venons d’avoir pour que tous les hommes de Dieu, servantes de l’Eternel puissent s’approprier d’abord de thème que nous allons développer et des programmes, mais ce qui est là est que j’ai la foi en Jésus-Christ… Voilà pourquoi, le 18 juin 2023 à 11 heures, tous pour l’amour de la RDC, mon frère ma sœur viens nous allons prier ensemble, ce qui va se passe a Ndolo la main puissante de notre Dieu nous conduira pour une victoire de la RDC », a déclaré la Princesse Adèle Kayinda Mahina. Et de poursuivre : ‘’Ma raison d’être ici, c’est pour sauver l’intégrité territoriale de la RDC, je viens du Congo-Brazzaville, en tant que servante de Dieu, je suis concernée parce que c’est un problème qui relève de la compétence de l’église. Quand nous voyons l’église, nous voyons Jésus-Christ. Je vais m’adresser à toutes les autorités congolaises. Du moment où nous reconnaissons que le Congo nous a été donné par l’Eternel, c’est une rage qui doit nous caractériser chaque fois qu’il y aura des menaces, attaques genre expansionniste contre son intégrité…Signalons que tous les serviteurs de Dieu Congolais appelleront tous les fidèles chrétiens et croyants de revendiquer la reconnaissance dans notre constitution du caractère religieux de la RDC, au lieu de garder comme tel le 1er article de notre constitution, on écrira désormais que la RDC est un Etat croyant car, consécutivement au premier argumentaire, il serait absurde et même contradictoire d’affirmer que le Congo est un Etat laïc du moment où nous confessons que nous l’avons reçu gratuitement et miraculeusement de Dieu pour notre épanouissement ». Grâce Daro
Ça bouge au sein du parti politique Essor de la République. En prévision de prochaines joutes électorales, confirmées en décembre prochain, conformément aux délais constitutionnels, par le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) que dirige Denis Kadima, Didier Mundela, président national de Essor de la République, vient d’opérer une restructuration stratégique au niveau du Bureau exécutif du parti pour, d’ores et déjà, mobiliser les énergies nécessaires en vue de mieux répondre au rendez-vous. C’est dans ce schéma que Maitre Mamie Nsumba Tshidibi, femme forte et femme de caractère, a été nommée au poste de secrétaire nationale adjointe en charge des partis politiques. Son investiture a eu lieu, mercredi 14 juin 2023, dans la commune de Kimbanseke, au cours d’une cérémonie consacrée à l’adhésion, au sein du parti Essor, de la Fondation Daryel, sa propre structure, qui œuvre en faveur de la réduction de la pauvreté et la lutte contre les antivaleurs au niveau de Tshangu. C’est le Secrétaire Général de l’Essor, Me Yves Mwekassa, qui a procédé à la remise des insignes du pouvoir du parti. Sur place à Kimbanseke, au quartier Maviokele précisément, Me Mamie Nsumba a, faisant d’une pierre deux coups, dans sa casquette de Présidente de la Fondation Daryel, lancé les travaux de construction d’une nouvelle passerelle sur la rivière Nsanga par la pose la première pierre. Un geste grandeur nature salué par une population vidée de tout mot pour exprimer sa satisfaction à celle qui s’illustre, depuis un temps, par des actions à impact social visible au profit des compatriotes en détresse, conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. «La motivation vient tout d’abord par la vision du Chef de l’Etat parce que c’est lui notre patron, c’est lui qui guide, c’est lui le Garant de la Nation. Et par sa vision, nous nous sommes dit que le quartier Maviokele a un besoin accru. Nous voulons gouverner autrement. Nous ne voulons pas venir seulement avec les sacs de riz, venir avec les vivres, venir avec les polos puis partir. Nous voulons laisser une action qui restera indélébile dans les temps. Donc, c’est comme ça que nous venons gouverner autrement, gérer autrement la patrie en jetant un pont sur la rivière parce que cette rivière là a causé beaucoup de morts, beaucoup de dégâts. Alors, nous voulons faire quelque chose de bon qui va rester ancré dans la mémoire de la population de Kimbanseke, en particulier, et de Tshangu, en général », a-t-elle indiqué, devant la presse. Réaction du parti Essor A en croire Yves Mwekassa, le Présidente de la Fondation Daryel n’est pas le fruit du hasard. Elle a été choisie pour sa vision et son engagement à poser des actes qui soient profitables aux populations, comme le prône l’Essor de la République. ‘’Je suis venu dans le cadre de notre parti, le parti cher au camarade Didier Mundela qui, non seulement, voulait accompagner une des dignes filles d’Essor, la camarade Mamie Nsumba, pour l’action de haute portée politique qu’elle est en train de poser ici à Kimbanseke. Vous savez que Kimbanseke est généralement un coin qui est oublié par les politiciens. Elle a posé ce geste noble pour la construction d’un pont. Et le parti Essor de la République, son parti, ne voulait pas rester en arrière. Nous sommes venus non seulement honorer ce geste, mais également l’investir aux yeux de tous parce qu’il a plu au camarade président de l’élever au sein du Bureau exécutif de notre parti. Voilà pourquoi, ma présence était nécessaire ici à Kimbanseke, en ce jour… Essor a décidé de prendre le contre-pied de la mal gouvernance qui nous a caractérisés pendant autant d’années. Nous venons avec une approche qui est nouvelle, une approche de proximité, une approche complètement en rupture avec toutes les erreurs que nous avons accumulées, qui ont fait en sorte que le Congo connaisse les problèmes qu’il connait. Quand nous disons ‘’diriger autrement’’ c’est parce que nous avons un projet de société qui sort du lot… Le Président national a procédé à des nominations pour donner du tonus, pour booster le parti dans cette nouvelle phase de ce que nous sommes en train de faire, cette dernière étape de notre sprint électoral. Et il a estimé que la camarade Mamie Nsumba, qui a des qualités nobles, devait rejoindre l’équipe au sein du Bureau exécutif du parti pour qu’ensemble, nous puisions contribuer à bâtir le Congo que nous voulons voir de nos yeux’’, a-t-il insisté. Gloire Mfemfere
Les cadres et agents de la Caisse générale d'épargne du Congo ont célébré avec faste, samedi 10 juin 2023, le 73ème anniversaire de cette banque congolaise. Sous la férule de Mme le Directeur Général de la caisse générale d'épargne du Congo, l'honorable Juliette Mughole Mbambu, tout a commencé par une marche de santé de tous les agents pour célébrer une fête d'anniversaire très émouvante organisée à l'occasion de 73 ans de l'existence de cette institution financière en RDC, créée depuis 1950. Interrogés pour la circonstance, certains cadres et agents ont confirmé que Mme Juliette Mughole Mbambu est la première femme à la tête de la CADECO depuis les décennies. Ce qui a motivé positivement et touché d'autres femmes qui ont promis comme leur soutien indéfectible à l'égard de Mme le DG qui ne ménage aucun effort pour que la CADECO prospère à tous égards. Avec un bilan largement positif dans moins d'une année depuis qu'elle a été nommée par Ordonnance présidentielle à la tête de cette banque de l'État congolais, l'honorable Juliette Mughole Mbambu ne baisse pas les bras pour le rayonnement de la CADECO dans toute l’étendue de la RDC. Pour elle, il faut plutôt enterrer les mauvaises choses du passé qui ne permettaient pas à la CADECO d'avancer et de se mûrir des bonnes choses du passé pour l'émergence de celle-ci. Elle a, en outre, renouvelé sa confiance à tous les cadres et agents, tout en soutenant sans faille les initiatives du conseil d'administration chapeauté par Maître Jean-Pierre Dikoma Kitengie, un homme clairvoyant et visionnaire qui s'est toujours distingué par la rigueur dans la gestion. Jean-Pierre Dikoma Kitengie a exhorté à son tour les cadres et agents de la CADECO à cultiver l'amour entre eux et la fraternité pour le décollage de cet établissement financier. Avant la fête proprement dite, Mme Juliette Mughole Mbambu a organisé, en compagnie de plusieurs cadres et agents de la CADECO, une marche de santé qui a commencé depuis le rond-point des huileries dans la commune de Lingwala à Kinshasa, en pasant par l’avenue Nyangwe vers la direction générale dans la commune de la Gombe, via l'avenue de libération. Très déterminée, l'honorable Juliette Mughole Mbambu a encouragé les marchands en distribuant les dépliants de la CADECO tout en sensibilisant les chauffeurs le long de la route, elle a appelé à tous les clients de la CADECO le bienfondé de cette banque de l'État congolais. Elle a, ensuite, encouragé les stagiaires qui œuvrent au sein de la CADECO que leurs dossiers seront traités afin d'engager ceux-là qui se sont distingués, un message qui a touché positivement les stagiaires qui lui ont réitéré leur soutien indéfectible. Outre la célébration des 73 ans d’existence, Juliette Mughole Mbambua a procédé, le même samedi 10 juin 2023, au lancement des travaux de réhabilitation du bâtiment de la CADECO. Ainsi, elle en a profité pour lancer un appel vibrant à la population congolaise à venir épargner car, la CADECO est l’unique banque congolaise. Jules Ntambwe
La République démocratique du Congo et la République populaire de Chine passent désormais à une autre phase, en termes de partenariat. Le récent voyage du Chef de l’Etat congolais en Chine en dit beaucoup. Le mobile de ce périple présidentiel était de redéfinir les contacts passés entre les deux Etats en 2008. En effet, la docteure Marie-Claire Mutanda, cadre de l’Union pour la démocratie et progrès social, est revenue pour expliquer la profondeur de ce deal revu, confirmant que cette fois-ci, Kinshasa et Pékin seront d’égal à égal en termes de bénéfice. Dans une interview passée dernièrement, elle a d’abord fait noter l’importance de la révision de ces accords qui, contrairement à ce qu’a été prévu, ne bénéficiaient pas à la République démocratique du Congo. Un donnant-donnant très profitable à tous les deux pays, confirme-t-elle, considérant que ce partenariat favorisera le développement, ‘’puisque ceci étant une relation stratégique de coopération entre deux Etats’’. «Du cobalt, du cuivre, et d’autres matières premières dont la chine a tant besoin, en échange d’investissements dans les infrastructures en RDC. C’est tout un agenda. Ça sera un contrat non au niveau d’Etat à industries mais au niveau d’Etat à Etat. Ce qui permet à la RDC de bien se positionner cette fois-ci», explique-t-elle. Zoom sur le processus électoral «Oui, c’est vrai que maintenant on parle élections, mais le président a une mandature d’un délai qui commence d’une date et qui se termine à une autre. Il est encore dans sa mandature, il devrait ne pas arrêter de travailler pour ne pas être traité d’une personne qui veut faire la publicité des élections. Ce qui est vrai, Fatshi a montré qu’il y a une révolution pendant ses 5 années de mandat. Il a travaillé d’abord pour la protection de son peuple, que ça soit bien protection économique, financière ou autres. Il a travaillé sur le budget qui était à moins de 10 milliards, et aujourd’hui nous sommes à 16 milliards ça c’est une protection déjà, il a travaillé sur cette dimension de protection minière par exemple la guerre à l’est du pays elle est faite pour pouvoir nous voler les minerais. ..», ajoute-t-elle. Eunice Maleka
La journée mondiale de l’environnement est placée sous le thème « Solutions à la pollution plastique». La République démocratique du Congo regorge du potentiel environnemental qui constitue une solution basée sur la nature dans la lutte contre le réchauffement climatique et la pollution. La RDC se considère désormais comme Pays-Solution en matière de changement climatique. La journée mondiale de l’environnement a pour objectif de donner le visage humain aux problèmes environnementaux, amener les peuples à devenir les agents du développement durable et équitable pour que la communauté soit incontournable dans le changement du comportement pour résoudre les problèmes environnementaux ainsi que promouvoir le partenariat entre les nations et les peuples pour un futur plus sûr et plus prospère. Pour cette journée du 5 juin où l’humanité commémore chaque année, la journée mondiale de l’environnement, la Vice-Premier Ministre en charge de l’environnement et développement durable, Eve Bazaïba Masudi, a adressé un message aux Congolaises et Congolais. Pour la patronne de l’environnement en RDC, plusieurs catastrophes que les Congolais vivent sont dues à la mauvaise gestion des déchets de tous genres. ‘‘Nous vivons des situations dans nos grandes villes à cause de la mauvaise gestion des déchets de tous genres, les mesures idoines doivent être appliquées à l’encontre de tout contrevenant, nous devons tous nous impliquer dans la gestion des déchets car à dater de ce lundi 5 juin le temps de la pédagogie a expiré “, a déclaré Eve Bazaïba. «Le temps de la pédagogie a expiré. Nous exhortons la population congolaise à adopter un comportement responsable quant à la gestion des déchets, particulièrement les plastiques », a-t-elle invité. En outre, elle a réaffirmé l’engagement du gouvernement à lutter contre la pollution en ces termes : ” Si sous d’autres cieux les emballages plastiques à usage unique sont interdits , le gouvernement ne ménagera aucun effort pour mener la lutte contre la pollution, c’est dans ce contexte que le ministère de l’environnement avait conclu des partenariats publics-privés avec certaines entreprises de la place et est engagé à les accompagner dans le projet de la protection de l’environnement dans son volet assainissement notamment ; la collecte ,le traitement et le recyclage des déchets et autres matières plastiques ,il en est de même des organisations non gouvernementales qui évoluent dans la transformation des matières plastiques”. Il y a lieu de préciser que, la journée mondiale de l’environnement a été instituée par les Nations Unies en 1972 à l’occasion de l’ouverture de la conférence des Nations Unies sur l’environnement à Stockholm et a, pour objectif de donner un visage humain aux problèmes environnementaux, amener le peuple à devenir les agents actifs du développement durable et équitable. Emma Muntu
La Ministre du Genre, Famille et Enfant, Mme Mireille Masangu Bibi Muloko a présidé, vendredi 2 juin 2023, la rencontre des ministres de la SADC en charge du genre et de la condition féminine. Objectif, réfléchir sur les stratégies à mettre en place pour atteindre la parité entre les hommes et les femmes d'ici 2030". La réunion s’est tenue au Pullman Hôtel de Kinshasa en présence des ministres en charge de genre et condition féminine de quelques pays membres de la SADC, les délégués des Etats membres et acteurs de la société civile. La Ministre du Genre, Famille et Enfant a fait savoir que cette réunion était une occasion d'évaluer l'ensemble des objectifs que les pays membres de la SADC se sont fixés. Mais aussi, de réfléchir sur les meilleures approches qui pourront permettre de relever les défis liés au Genre dans ces Etats. Donc, c’était un cadre de réflexion sur les stratégies à mettre en place pour atteindre la parité entre hommes et femmes d’ici 2030, a-t-elle souligné. Dans le même élan, Mireille Masangu Bibi Muloko, Présidente de ces assises, a révélé que ces travaux ont permis aux membres de relever plusieurs autres défis que les pays membres de la SADC doivent prendre en compte pour trouver des réponses à la question de la parité et égalité des sexes au sein de la SADC. Pour sa part, l'ambassadeur Joseph Norys, secrétaire exécutif de la SADC chargé des affaires institutionnelles et Représentant du Secrétaire Général de la SADC, a salué le travail mené par la SADC pour la promotion de l'égalité des sexes dans le pays membres. Il a indiqué que ces assises vont ainsi permettre de réviser et reformuler des recommandations en vue de la mise en œuvre du plan d'action retenu lors des assises de 2023, conforme à l'égalité des sexes et la protection du Genre au sein de la SADC. Prenant la parole au nom du Premier Ministre, Jean-Pierre Lihau, Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique et Innovation, a, quant à lui, rappelé les efforts fournis par la RDC dans la défense et la promotion du Genre. «La RDC fournie beaucoup d'efforts en ce qui concerne l'agenda genre. La constitution de notre pays édite sans équivoque le principe de l'égalité Homme-Femme, en assignant au pouvoir public la mission pérenne de prendre des mesures idoines pour protéger les femmes contre toutes sortes des discriminations. Ce principe est mis en œuvre à travers les lois organiques. Loi sur la parité, le code de la famille etc. », a-t-il renseigné. «Au niveau national, la RDC a élaboré un plan d'action national de la résolution 13-25 et mis en place un secrétariat national au sein du ministère du Genre, Famille et Enfant. La RDC a également élaboré le programme désarmement, démobilisation, relèvement communautaires et social, qui est une réponse aux conflits armés et pour lequel le gouvernement mène un plaidoyer pour plus de participation des femmes. Les femmes congolaises ont mis en place une stratégie des femmes pour la paix, en vue de leur pleine participation au processus de paix en cours », a insisté le VPM en charge de la fonction publique. Retenons que c’est sous le haut patronage du Chef de l'Etat, son Excellence Félix Tshisekedi Tshilombo, que la réunion des ministres de la SADC en charge du Genre et de la condition féminine a été organisée, précédée de celle des hauts fonctionnaires, experts et autres personnalités tenue du 30 au 31 mai 2023 toujours au Pullman Hôtel de Kinshasa. Nelly Somba
La Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement et du Développement Durable, Eve Bazaïba Masudi a procédé ce lundi 5 juin 2023 à l'inauguration de la station de traitement des eaux usées de la Société de Brassicole « Bracongo ». La cérémonie qui s'est déroulée dans l'enceinte de cette Brasserie, a coïncidé avec la célébration de la Journée Mondiale de l'environnement. Intervention Dans son allocution, la Ministre d'Etat, Ministre de l'Environnement et développement Durable, a félicité la Bracongo pour cette réalisation en faveur de l'écologie et surtout pour le respect du moratoire accordé par le Ministère de l'Environnement. Pour Eve Bazaïba, l'aboutissement de ce projet est une preuve qu'il est capable de répondre aux exigences environnementales. Elle a ainsi rassuré que le ministère a la responsabilité d'accompagner les institutions et les personnes à lutter contre la pollution du sol et des ressources en eau par des déchets toxiques ou pas, biodégradables ou non biodégradables. Par la même occasion la Ministre d’Etat a rappelé la fin du moratoire et a annoncé le début de contrôle ainsi que l'application des sanctions à l'encontre de tout contrevenant. Appel aux entreprises Elle a invité également la Fédération des Entreprises du Congo(FEC), à prendre des dispositions qui s'imposent pour alerter les entreprises minières, pharmaceutiques et autres exploitants pour ne pas confondre le contrôle à la tracasserie. Par ailleurs, elle a coupé le ruban symbolique marquant l'inauguration, avant de visiter la station d'épuration qui consiste en deux traitements anaérobie et aérobie (cette dernière utilise de bout permettant de biodégrader les pollutions). Briefing du projet A en croire le Directeur Général de la Bracongo Emmanuel Medard, c'est de leur activité industrielle que proviennent des eaux usées qui nécessitent un traitement préalable et approprié avant qu'elles ne soient réutilisées dans le processus de fabrication de produits ou déversées dans la nature aux fins de protéger les milieux de leur réception et la santé des populations. Evaluée à plus de 6 millions de dollars avec des matériaux de Waterloo, cette usine à une capacité de traitement d'eaux usées de 4.800 mètres cubes par jour alors que la Bracongo produit journalièrement un maximum de 3.700 mètres cube d'eaux usées. Une capacité supérieure à la quantité des rejets de l'usine. Selon le DG de la Bracongo, cette œuvre de technologie avancée, est une première en Afrique centrale et capable de produire des bio fines sous forme de boues chimiques pouvant servir d'engrais chimiques utilisables en agriculture, élevage et en pisciculture. L'eau traitée peut être réutilisée dans le processus de fabrication des boissons alimentaires : ce qui contribue efficacement à la gestion durable de la ressource en eau conclut le DG Emmanuel Médard. Il faut signaler que la station d'épuration possède un laboratoire qui contrôle tout le circuit des eaux usées à l'eau propre. La Pros.
Doctorante en journalisme à l’Université de Shanghai, la congolaise Joséphine Gibemba a été retenue par l’ONU dans le Top 100 des personnes les plus influentes d’ascendance africaine de l’année 2023. Une fierté pour la République démocratique du Congo qui est honorée dans ce top classement mondial de l’ONU. Cette reconnaissance est due à son leadership légendaire manifestée à travers sa désignation récente comme présidente régionale (Afrique Centrale) de la délégation de la jeunesse africaine en Chine l’année dernière, dans le cadre de la Fédération des Associations d’Amitié Chine Afrique (FAACA). Mme Joséphine Gibemba Mbuku est également présidente en exercice de la Communauté Congolaise en Formation en Chine (CCFC), une association qui regroupe les Etudiants et Stagiaires. Elle est la première femme à gérer cette structure qui vise à promouvoir l’amitié et la solidarité entre les étudiants, stagiaires et cadres congolais en formation en Chine. Mais, aussi, les membres d’autres communautés afin de faciliter leur intégration dans la vie académique et sociale dans ce pays d’Asie. Pleine d’initiatives de grande envergure, Joséphine Gibemba Mbuku se démarque, sans ambages, par ses compétences, son sens élevé du management dans tout ce qu’elle entreprend au sein de la CCFC et de la FAACA. Dynamique, cette jeune femme, la trentaine révolue, ne passe pas des mois sans organiser des conférences en ligne avec des personnalités congolaises. Question de capaciter ses collègues étudiants et tant d’autres personnes qui y participent. Très ambitieuse, Joséphine Gibemba Mbuku ne jure que par la distinction, doublée d’un travail de qualité. C’est la raison pour laquelle, elle a disposé actuellement, pour la première fois, des cartes des membres de la Communauté Congolaise en Formation en Chine (CCFC). Femme de cœur A travers son mandat au sein de la Communauté Congolaise en Formation en Chine (CCFC), Joséphine Gibemba Mbuku a lancé un projet dénommé ‘’SOS-Goma’’. Celui-ci vise à collecter des habits, souliers et autres biens importants pour venir en aide aux déplacés de guerre dans les Nord et Sud-Kivu. C’est dire que tout congolais vivant en Chine est appelé à apporter son soutien à ses semblables qui errent dans des conditions inhumaines à l’Est de la République démocratique du Congo suite à la guerre imposée par le Rwanda via le nébuleux mouvement du 23 mars (M23). Jules Ntambwe