Les sinistrés de la catastrophe de Matadi Kibala dans la commune de Mont-Ngafula, ont protesté ce lundi 06 mars devant le palais de la nation à Kinshasa, pour réclamer ce qui leur a été promis par le gouvernement. Il s’agit de la restitution de leurs biens perdus lors de cet accident qui a causé plusieurs décès et dégâts matériels.
Dans cet accident, plusieurs personnes ont perdu leurs parcelles et d’autres des biens matériels. Pour soulager les familles des victimes, le gouvernement congolais avait pris l’engagement de les indemniser. Depuis lors, la promesse semble être oubliée, ces familles passent actuellement une vie difficile. Certains affirment avoir passé des nuits dans des églises de leurs quartiers pour ceux qui ont perdu des parcelles. C’est ainsi qu’ils se sont mobilisés à travers un sit-in devant le palais de la nation pour obtenir gain de cause.
«Quand il y a eu la pluie du 12 décembre 2022, la route était séparée en deux. L’eau de la pluie a débordé dans notre quartier et a causé des morts et beaucoup de gens ont perdu leurs parcelles, le gouvernement congolais a enterré les morts, mais les vivants jusque-là il n’y a rien pour eux. Pourtant, nous méritons aussi d’être indemnisés comme c’est le cas ailleurs », a déploré Alexandre Dada, responsable des sinistrés de Matadi Kibala, localité Lisanga.
A lui d’ajouter : « Nous avons fait des démarches, nous sommes allés au ministère des affaires sociales, nous sommes venus pour la première fois ici à la présidence et nous voilà encore pour la deuxième fois pour réclamer nos droits étant congolais. Bien sûr qu’on avait donné l’argent pour enterrer les morts mais les morts ne votent pas, c’est nous les vivants qui iront voter. Nous réclamons du gouvernement congolais de bien vouloir nous donner des maisons et d’autres bien que nous avons perdu parce que c’était une catastrophe naturelle».
Eunice Maleka
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Une vue de la Direction Générale de la DGDA
*Les douaniers du Grand Katanga à l'école pour mieux servir la nation. C'est le moins que l'on puisse dire après le démarrage ce lundi 6 mars 2022 au Chapiteau de Pullman Hôtel de Lubumbashi de la grande session de formation sur le changement des mentalités dans les activités douanières. Le formateur en chef pour le premier module, faisant office de professeur face à ses étudiants, n'a été autre que Jacques Kangudia, le coordonnateur de la coordination pour le changement des mentalités.
Mais, avant lui, le mot de circonstance a été lu par le Directeur de ce projet de prévention, de lutte contre la corruption dans le secteur douanier, Jacques Kambala Tshilombo qui s'exprimait ainsi au nom du Chef de l'État. D'après lui, cette formation vise à donner l'orientation pour que le douanier congolais accomplisse bien sa mission. " Notre pays a besoin de prouver qu'il y a des hommes et des femmes capables d'amener ce pays vers sa destinée. Avec au total 9 pays voisins, les enjeux sont énormes pour le douanier congolais", a déclaré M. Kambala en liminaire.
La parole a été donnée à Jacques Kangudia, coordonnateur de la CCM . Il a planché sur l'éthique des responsabilités. Selon lui, si nous avons des douaniers à mentalité changée en matière d'éthique, notre pays va aller de l'avant.
S'adressant aux apprenants douaniers, une bonne centaine, M. Kangudia a insisté sur le fait que le douanier est un agent particulier au service de l'Etat à double titre : D'un côté, il permet, grâce à un travail bien fait, à l'Etat d'avoir des moyens d'accomplir des missions, et de l'autre il veille sur la sécurité de l'État à travers la vérification et l'identification rigoureuses des produits qui entrent au pays.
Et ces mots plus qu’interpellant de Kangudia : " Ceux qui sont dans les frontières doivent se rendre compte du rôle qu'ils ont pour sécuriser le pays". Il n’a pas manqué de fustiger le fait que certains douaniers véreux ont favorisé l'insécurité à cause d'un travail bâclé ou simplement parce corrompus.
M. Kangudia a fini par étaler et expliquer les maux qui gangrènent le secteur douanier : corruption, fraude, détournement, interférences, clientélisme et autres.
Après une pause de quelques minutes, la session a continué avec le deuxième module présenté par Jacques Kangudia, directeur du projet a commencé par la projection d'une vidéo où l'on voit Madame le Directeur Général de la DGDA, Blandine Kawanda s'exprimer en revenant sur ce qui ressemble à un credo : Le changement des mentalités qui rime avec le refus d'exécution des ordres mal donnés.
Pour Kambala Tshilombo, la démarche dans laquelle sont engagées la CCM et la DGDA se veut irréversible.
Question alors, qu'est-ce qui en est le socle?
Réponse : C'est le patriotisme. Une autre question : Qu'est-ce qui fait qu'on n'ait pas des résultats escomptés après tant de moyens, tant d'énergie ? La réponse renvoie à une triste réalité : " L’homme congolais est le problème du Congo. Le patriotisme échappe à l'homme congolais, a déclaré Monsieur Kangudia. Voilà qui veut dire que la dose du patriotisme congolais est lamentable. Il y a un problème de conscience collective avec souvent cette phrase : " Est ce que yo nde okobongisa mboko?".
Ce sont là des indicateurs de la conscience individuelle et collective. Et ce constat amer de M. Kambala: " Depuis plusieurs décennies, il se dégage lorsqu'on observe le fonctionnement de la RDC, il s'avère que celle-ci est malade de ses hommes et de ses femmes. Toutes les structures sociétales se sont détériorées de manière considérable, provoquant ainsi un nivellement des capacités par le bas. La douane, faisant partie de cet écosystème, n’y fait pas exception".
Voilà qui doit amener à formater, structurer et développer le patriotisme du douanier congolais.
" Vous êtes des pionniers pour que la vision du changement des mentalités s'étende sur d'autres régies", a-t-il déclaré en substance.
Gabriel Kwambamba/CP
Le Pape François vient de remanier son gouvernement composé de 9 cardinaux. Il sera dirigé par le cardinal Pietro Parolin. Ce prélat italien a déjà occupé cette fonction en 2020. Il fut ensuite nommé secrétaire de la Commission interdicastérielle pour la révision du règlement général de la Curie romaine. Mgr Mellino en sera désormais secrétaire du C9. Le cardinal Fridolin Ambongo a été reconduit comme membre du conseil des cardinaux chargés d'aider le Pape François.
Ce conseil des cardinaux est composé de Pietro Parolin, secrétaire d'État; Fernando Vérgez Alzaga, président du gouvernorat de l'État de la Cité du Vatican; Fridolin Ambongo, archevêque de Kinshasa en RDC; Oswald Gracias, archevêque de Bombay en Inde; Seán Patrick O'Malley, archevêque de Boston aux États-Unis; Juan José Omella, archevêque de Barcelone en Espagne; Gérald Lacroix, archevêque de Québec au Canada; Jean-Claude Hollerich, archevêque de Luxembourg dans le pays éponyme et Sérgio da Rocha, archevêque de San Salvador de Bahia au Brésil forment le nouveau Conseil.
La prochaine réunion du Conseil se tiendra le 24 avril à 9 heures en la résidence Sainte-Marthe. La dernière réunion du Conseil, qui s'est tenue en décembre dernier, a été consacrée, entre autres, à la phase continentale du Synode en cours.
Ce conseil a été institué dès la première année du pontificat du pape François afin de l’aider à gouverner l’Église et d’étudier un projet de réforme de la Curie romaine. La création « C8 » puis « C9 » a sans doute répondu à un vœu exprimé par les cardinaux lors du conclave de 2013 à l’occasion des Congrégations générales. Certains souhaitaient en effet renforcer la collaboration entre le pape et les territoires de l’Église. Le Pape François a en outre toujours veillé à ne pas se laisser enfermer dans une structure romaine et à multiplier les sources d’informations et de conseils.
La constitution de ce petit groupe de cardinaux, beaucoup plus restreint qu’un Collège des cardinaux ou bien qu’un Synode des évêques, devait aussi permettre de travailler efficacement à la réforme de l’administration du Pape. Par ailleurs, le cardinal Fridolin Ambongo a été élevé, au mois dernier, au rang de président du Symposium des conférences épiscopales d'Afrique et Madagascar (SCEAM).
Emma Muntu
Ordonné prêtre depuis le 18 février 2023, le père Matthieu Ngongo a dit sa première messe dans sa langue maternelle ce dimanche 05 mars 2023 à la maison diocésaine de Kabinda, située dans la commune de Lemba. Devant sa famille biologique, religieuse et la grande communauté Songye venue de tous les coins de la capitale, le prêtre a officié sa première célébration liturgique, aux côtés de ses collègues pères de Saint Vincent de Paul.
Après avoir fréquenté le petit séminaire saint- Pie X et l’université catholique du Congo où il est sorti avec un master en philosophie et un baccalauréat en théologie à l’université saint augustin de Kinshasa, le père Matthieu Ngongo a maintenant fait son entrée dans le bain de sa mission pastorale.
Il a d’abord salué les fidèles présents pour leur présence sur le lieu et a imploré Dieu Tout-Puissant de l’assister dans cette nouvelle phase dans le champ du Christ. Il a ensuite expliqué l’importance de la messe, un endroit sacré et béni où chaque enfant de Dieu doit s’y rendre avec un esprit de purification et de sanctification pour rencontrer le Christ en qui il doit donner toute sa confiance et chez qui il peut trouver solution à tous ses problèmes.
Après que le modérateur ait lu les trois passages bibliques dont (Genèse 12 :1-4 ; 2 Timothée 1 :8-10 ; Matthieu 17 :1-9) et l’animation de la chorale qui entonnait des chants en langue Songye, père Matthieu Ngongo a pris la parole pour donner aux fidèles le pain spirituel qui est la parole de Dieu et a, à cet effet, expliqué que ‘’la Sainte bible est un livre Saint qui nous montre le chemin de la vérité et de la vie’’. «Les saintes écritures disent la vérité, c’est vraiment un chemin à suivre car si tu es appelé par Dieu, ne te pose pas beaucoup de questions pour savoir où il ira avec toi, exécute seulement et par la suite, tu verras sa gloire», a-t-il prêché.
Dans son homélie, le père a conseillé de suivre le chemin de Dieu comme l’avait fait Abraham à qui Dieu avait demandé de quitter son pays et d’aller là où il va l’indiquer, et après l’obéissance de ce dernier, il est devenu grand et prospère de même que sa postérité. «Essayez de suivre le chemin de Dieu et vous verrez sa gloire s’éclater dans votre vie », a-t-il dit.
A la clôture de la messe, s’exprimant particulièrement à la presse, père Matthieu Ngongo a exprimé ses sentiments de joie par rapport à sa première messe qu’il a célébrée dans sa langue maternelle où il s’est retrouvé au milieu des siens. «C’est pour moi une joie de célébrer ma première messe dans ma langue maternelle, car on ne peut bien glorifier Dieu qu’en sa propre langue et je me vois ici à la maison diocésaine comme devant tous mes frères de Kabinda», a-t-il déclaré.
Doudou Cibambe
«Education numérique égalitaire pour la paix et l’autonomisation des femmes et des filles en RDC». Voilà le thème, en RD Congo, de la journée internationale des droits de la Femme, le 08 mars tel qu’il a été dévoilé, la semaine dernière, par la Ministre du Genre, Famille et Enfant, Gisèle Ndaya Luseba.
Ce thème est tiré du thème Mondial, à savoir : «Pour un monde digital inclusif : innovation et technologie pour l’égalité des sexes». La journée internationale des femmes explorera l’impact de l’écart entre les sexes dans le numérique sur l’élargissement des inégalités économiques et sociale. Il sera également question de mettre en évidence la nécessité de protéger les droits des femmes et des filles dans les espaces numériques et de s’attaquer à la violence basée sur le genre en ligne et facilitée par les technologies de l’information et de la communication(TIC), a fait savoir la Ministre.
Il sied de signaler que la grande célébration qui marquera en même temps le lancement officiel des activités aura lieu le mercredi 08 mars au Palais du peuple. L’objectif, pour la ministre du genre, famille et enfant, est de célébrer la journée internationale de la Femme avec la perspective de disposer d’un cadre de dialogue entre le président de la République et les femmes de toutes la RDC.
Israël Boma
Dans le souci de pérenniser la vision chère au Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, celle d’améliorer les conditions de vie sociales des congolais, Hubert Mamba, président de La Fondation qui porte son nom, a procédé, vendredi 3 mars 2023, à l’inauguration des installations sanitaires du site des artisans mobiliers de Binza Météo.
Les violons sont en désaccord, à l’Université de Kinshasa, entre le Collège de Délégués facultaires et la Coordination estudiantine dirigée par Ontonashe Tolela, accusé d’entretenir plusieurs abus tels que la corruption, le clientélisme, la cupidité et le favoritisme sur fond d’un manque criant de leadership. Les Délégués facultaires de l’Unikin réprochent également à Ontonashe Tolela le fait d’avoir mis en place un gouvernement parallèle et œuvré en faveur de la promotion et de l’instauration de l’impunité au niveau de la plus haute représentation des étudiants de l’Université de Kinshasa.
A travers une correspondance adressée au Professeur Jean-Marie Kayembe, Recteur de l’Unikin, la semaine dernière, le Collège de Délégués, dirigé par Esaïe Mutwale, Délégué de la Faculté des Lettres et Sciences humaines, plaide pour le départ du coordonnateur Ontonashe et de toute son équipe dans les plus brefs délais. Entretemps, le Collège décide de suspendre, jusqu’à nouvel ordre, sa collaboration avec cette coordination estudiantine.
«Le manque de compétence du coordonnateur et son adjointe est manifeste, connu de tous et il n’y a pas à démontrer. Depuis leur arrivée à la tête de la coordination. Ils n’ont organisé aucune assemblée générale ordinaire ou extraordinaire avec les délégués facultaires. Ils ne se contentent jamais des problèmes qui concernent loyalement les étudiants. Ils sont à côté du rôle que devraient jouer un coordonnateur et son vice-coordonnateur.
Il est reproché au coordonnateur et son adjoint d’être à la base de la mauvaise gestion qui sévit actuellement à la tête de la coordination estudiantine. Manque du leadership et d’une vision claire. Le coordonnateur Ontonashe Tolela ne fait pas preuve d’une bonne moralité. Il dispose d’un désir immodéré de l’argent. Pour l’argent, il est prêt à tout. Il ne peut jamais participer dans une activité où il n’y a pas d’argent, même si cela serait très bénéfique pour la promotion et le rayonnement de l’université. Sa mission principale c’est d’aller frapper des portes des autorités pour quémander de l’argent au nom des étudiants.
En effet, le coordonnateur et son adjointe ne font preuve d’aucune valeur morale. Ils sont corrompus, indécents et dépravés. Le coordonnateur a formé un gouvernement parallèle dont la plupart de choses sont gérées par ses amis… Nous désavouons le coordonnateur Ontonashe Tolela et son adjointe Sharon Rose Kapinga et décidons, à dater de ce jour, la rupture immédiate de toute collaboration avec les deux coordonnateurs jusqu’à nouvel ordre afin de sauver l’honneur de notre berceau de la science et la coordination estudiantine », peut-on lire dans la correspondance adressée au recteur de l’Unikin. A suivre…
Gloire Mfemfere
*‘’Que le Président Français Emmanuel Macron qui se console d’avoir encore de l’espace en Afrique, à travers sa tournée, condamne ouvertement et fermement le Rwanda et prenne des sanctions exemplaires contre ce dernier et leurs valets du M23 et agisse sur terrain pour la cessation effective des hostilités s’il veut compter parmi les alliés de la RDC’’.
Le rapprochement avec le monde par le biais d'échanges culturels est l'un des piliers de la politique étrangère de l'Inde depuis les temps anciens. Dans l'Inde de l'après-indépendance, c'est le Conseil indien des relations culturelles (ICCR) qui a pris en charge cette responsabilité. Fondé en 1950, l'ICCR a pour objectif de favoriser la compréhension mutuelle entre l'Inde et les autres pays, et de renforcer les échanges entre les peuples pour un bénéfice mutuel.
Spécialisé dans le domaine de gestion des banques sur l’échiquier international, le Professeur Noël Tshiani a tenu, samedi 4 mars 2023, au Fleuve Congo Hôtel situé dans la commune de la Gombe, une conférence débat axée sur la présentation du plan Marshall actualisé, incluant la loi Tshiani.
C’est au cours d’un point de presse tenu le week-end dernier que l’Office des routes et la Société française Matière SA, spécialisée dans la fabrication des ponts métalliques, ont étalé à la face du monde un gros contrat basé sur la construction des ponts métalliques pouvant permettre le désenclavement de la République démocratique du Congo.
Face à la presse, le Directeur Général de l’Office des Routes, le Professeur Jeanneau Kikangala et le Directeur Général de la société française ‘‘Matière SA’’ ont expliqué la nature du contrat.
Premier à prendre la parole, le Directeur Général Jeanneau Kikangala a expliqué que l’Office des Routes venait là de signer son 3-me contrat avec son partenaire ‘‘Matière SA’’ dont le montant total est évalué à 96 millions 723.110 euros. A ce jour, près de 17 millions ont été versés comme avance de démarrage à la société française pour lui permettre de bien commencer son travail et sera exécuté dans trois ans.
Pour beaucoup plus de clarté, le Patron de l’Office des routes a précisé que la signature de ce contrat a obéi à toute la procédure légale existante en République démocratique du Congo. « Nous nous sommes présenté devant la DGCMP où nous avons obtenu des avis de non objection par rapport à la procédure, la signature du contrat et au plan de passation de marché. Nous allons nous retrouver ce samedi 4 mars 2023 avec mon homologue Directeur général de la société ‘‘Matière SA’’ devant les deux chefs d’Etat pour la signature effective de ce contrat», a indiqué le DG de l’Office des Routes.
A son tour, le DG de ‘‘MATIERE SA’’ n’a pas manqué de manifester sa joie pour la cérémonie de paraphe du contrat et a précisé qu’il est honoré pour la première fois en Afrique depuis qu’il y travaille pendant vingt ans. «Nous sommes en RDC depuis douze ans où nous étions venus dans le cadre de la promotion de notre société de fabrication des ponts métalliques dont le travail est visible au sud du pays. Ce contrat n’est pas un point d’or mais plutôt un point qui assoit davantage notre collaboration avec la RDC et, en particulier avec l’office des routes», a précisé M. Philippe, le DG de ‘‘Matière SA’’.
Répondant aux préoccupations de la presse, le DG Kikangala a affirmé que ces ponts sont achetés à la société ‘‘Matière SA’’ et les conditions de livraison dépendront des accords de deux sociétés. A la question de savoir la qualité des ponts livrés à la RDC, le DG de ‘‘Matière SA’’ a précisé que la qualité des ponts livrés répond aux normes en la matière.
Doudou Cibambe
C’est le vendredi 24 février 2023, que les nouveaux membres du conseil d’Administration de la Société congolaise des droits d’auteur et Droits voisins, (SOCODA), sont entrés en fonction. En tête Blaise Bula, nouveau Président du Conseil d’administration, a été installé officiellement par le Secrétaire général à la Culture, arts et patrimoines. C’est dans un climat très tendu que l’artiste musicien Blaise Bula Monga a été finalement investi au poste de PCA de cette coopérative créée par l’Etat congolais en faveur des créateurs des œuvres de l’esprit. Portail barricadé, pneus brûlés, chansons, danses au rythme des tam-tams et percussions et cris de résistance par les pro-Nyoka Longo, cette cérémonie d’investiture s’est déroulée dans une ambiance morose. Les nouveaux membres du Conseil d’administration ont été empêchés d’accéder aux bureaux. Le Secrétaire général à la Culture et arts les a installés juste en plein route devant le siège de la SOCODA. Qu’à cela ne tienne, les services du ministère de la culture et de la justice ont pris acte de cette bavure orchestrée par l’ancien PCA, Nyoka Longo.
Toutefois, Blaise Bula détient désormais l’impérium. Il ne lui reste que d’occuper son bureau.
Pour la majorité des coopérateurs, cette cérémonie d’investiture constitue une victoire et marque la fin de Nyoka Longo, qui a brillé par son absence.
Rappelons que le Blaise Bula dit Ingénieur Selebu a été élu PCA le 9 février lors de l’Assemblée générale ordinaire de cette société qui a été présidée le Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines. Les coopérateurs l’ont voté à l’unanimité.
Pour la majorité, Blaise BULA est une personne idéale, ouverte et cultivée ayant un profil digne qui répond aux critères pour diriger le nouveau Conseil d’Administration de cette société des artistes congolais. Son expertise et connaissance en matière de gestion collective des droits d’auteur vont beaucoup profiter à la structure pour l’intérêt et le développement des tous.
Un des figures emblématiques du Clan Wenge, Blaise Bula succède à Jossart Nyoka Longo dont le mandat a été toujours contesté et sévèrement critiqué par la majorité des associés à cause de l’ingérence, de la dictature et de la malversation financière, selon un rapport de la Direction générale de la SOCODA.
Jordache Diala