Ce n'est pas une pluie qui vient d'en haut,
Ce n'est pas une pluie aux gouttes d'eau,
C'est une pluie aux gouttes des maux
Et l'écho de ses tonnerres brûlent la peau.
Une pluie immonde, une pluie qui inonde
Parfois dans les douleurs profondes
Je regarde la terre tantôt sombre tantôt blonde
Et le soleil qui pâme sous l'orage qui gronde.
Le vent fait la guerre aux parapluies,
Il secoue les toiles sous sa symphonie.
Les baleines font lugubrement du bruit
Et il y'a des mains qui ont du génie,
Des mains qui ne lâchent pas le poignet,
Qui baroudent avec un courage replet.
La bravoure toujours une arme de chevet
Pour ceux qui affrontent les parapets.
Même si la tornade infirmise les pépins,
On les réinvente et les répare en chemin
Quand la splendeur revient et éteint
La laideur sur le visage du monde atteint.
Sous les parapluies, la pluie ne tambourine
Sur nos corps. Les parapluies divines
Entre nos mains contre les épines
De l'averse vorace de la terre qui décline.
Florence Meta
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