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La côte de Dieu

Je suis l’une des côtes de Dieu,
Une part de lui, un coin prodigieux.
Quel homme me brisera,
Quelle poussière m’étouffera ?
Même le malheur s’étonne
Quand sur moi sa puissance rayonne.
J’ai vu mes ennemis faire leurs valises
Soit disant que ma foi les vandalise.
Je les ai vus partir la tête sous terre
Face à un mont des prières.
Oh tu n’es pas seule ? Se disent-ils
Après leurs projets stériles.
Jéhovah est mon imperméable
Sous la pluie du diable.
Il est ma vie et ma survie.
C’est avec lui que mon soleil luit.
J’ai vu mes ennemis s’enfuir sans bagages
Face à mon deuxième visage.
L’autre partie de moi,
Une demeure de Jéhovah.
Je suis l’une des côtes de Dieu,
Une part de lui, un coin protégé.
Quelle flèche me transpercera,
Quelle balle m’atteindra ?
Il y avait eux avec leur feu,
Et il y avait moi avec mon Dieu.
Jéhovah est ma seule armée
Face au monde venimeux.
Ils étaient mille, on était deux.
Plus puissant que mille est Dieu.
Jéhovah est ma tour de victoire,
Qui brisera mes espoirs ?
Florence Meta

La côte de Dieu
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Les années des êtres disparus

Vieillir est une bénédiction,
Une médaille à plusieurs vibrations.
Haïr la vieillesse c'est aimer la mort.
Il faut vivre un milliard d'aurores.
C'est mon plus grand vœux,
Un rêve qui hante mes yeux.
Mon père est parti avant la vieillesse
Comme ma mère avec ses prouesses.
J'aimerais vivre ces années
Qu'ils ont laissé
Derrière eux, celles que je compte
Quand les souvenirs me domptent.
J'aimerais faire la somme
Des tous les arômes
Qui leur restaient ici-bas
Avant l'imposition du trépas.
Si seulement leurs années
Loupées m'étaient ajoutées,
Au double serait ma durée.
Et le temps se serait étonné.
Où sont les années qu'ils auront
Pu vivre avant que décline leur horizon ?
Regarde cette femme vieille
Avec des yeux pleines des merveilles.
Regarde cette joie qui jubile
Entre ses yeux et ces cils.
Regarde sa robe qui s'envole
Sous cette vie qui l'auréole.
Je suis jeune et j'aimerais
Vieillir comme elle, avoir ses traits.
Que la mort mes rendent ces années
Volées à mes parents sans pitié.
Dois-je revendiquer mes droits
Pour ces années qui restent après la croix ?
Ô qu'elle est belle la vieillesse !
Vieillir est une noblesse.
Regarde cette femme
Dont chaque pli est une flamme.
Ecoute la ritournelle de son sourire.
Vieillir est mieux avant de périr.
Jetons des fleurs aux personnes âgées,
Celles dont la gratitude n'est pas usée.
Ils ont encaissé les griffes du temps,
Ils ont dépassé soixante ans.
Honorons leur présence
Avant que s'éteigne leur existence.
Florence Meta

 

Les années des êtres disparus
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La guitare

pas besoin d'être une star
Pour jouer de la guitare
Je glisse mes doigts sur elle
Pour la rendre plus belle
Plus caressante, plus berçante
Très émouvante, très captivante
Avec des mélodies que j'invente
Sur elle, des musiques vivantes
La guitare est magnifique
Magique, angélique, unique
C'est un océan des mélodies
En elle se trouve un paradis
Un jardin musical , magistral
La guitare est très spéciale
Elle a toutes les couleurs
Des sons, c'est du bonheur
La guitare, mon instrument
Le réveil de mes sentiments
La guitare ma tendre amie
Avec toi je peux cajoler la vie.
Florence Meta

 

La guitare
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Poème : Le Dernier Sommeil

Chaque jour qui passe, on se rapproche
du dernier Sommeil
Quand sonnera le dernier Sommeil
Mon intelligence restera stérile
La lumière de mon âme sera plongée
dans l'inconscience de l'oublie
du Grand abîme
Je m'endormirai du sommeil de la mort
Pour effacer le programme terrestre des erreurs et des souffrances sans fin
Je sais, je m'en Irai dans ce dernier sommeil pour m'ouvrir aux supplices d'un monde sans douleur, ni chagrin, aux éternels bonheurs inimaginable
Après le dernier Sommeil, mes yeux ne connaîtront plus le soleil, la lune et les étoiles
Je serais oublié de la terre, comme une femme oublie aussitôt les douleurs de l'enfantement après la joie d'un nouveau - né !
A Quoi comparais - je la mort ?
La Mort est semblable au vent
Insaisissable par la vue, cependant son léger passage, nous laisse a dire que la Mort est passée par ce chemin..
Quel est l'essence de la Mort ?
Pourquoi la Mort fait peur ?
Quel est la quintessence de la vie ?
Pourquoi nous courons vers la perfection ?
Comme une boule de nuage qui fond
Par la chaleur du Soleil,
Ainsi l'espérance du rêve de l'humanité
Semble se perd dans la vanité du chaos d'un lendemain sans solidité
Je sais que la volonté de vivre
m'appartient et non le pouvoir de
m'auto-dispenser la valeur de la vie Humaine..
Partout que j'aille, je la mémoire saturée des belles idées et des pages roses, que si aujourd'hui j'apparais, demain, je n’en suis pas à 100 % sûr..
Le Dernier Sommeil
est là pour déverrouiller
Notre vieux système de
Raisonnement qui nuit
à notre vraie façon de penser
Dernier Sommeil
Carlos - Ituku
Ecrivain &
Poète Dramaturge

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L'avortement est un meurtre

Je ne t’ai pas vu venir,
J’ai peur de ton avenir.
Je ne suis pas prête à être mère.
Et je ne veux pas que tu grandisse sans père.
Que tu sois fille ou garçon,
Tu ne naîtras pas pour faire face aux démons.
Ton père est irresponsable
Et moi je suis misérable.
C’est de notre faute,
Les vibrations étaient fortes.
On aurait dû t’éviter
Pour ne pas te rejeter.
On ne t’attendait pas,
La vie est dure ici-bas.
Je ne désire pas ta naissance
Surtout pas dans cette souffrance.
Ton père est parti
En me laissant sous la pluie.
Quand je lui ai dit que je suis enceinte,
Il était submergé par la crainte.
Il m’a quitté en chemin,
Il a pris le premier train.
Sur nous, il a fait une croix,
Je suis seule face à toi.
Contraires sont nos ondes,
Je veux pas que tu viennes au monde.
Mais, si je t’avorte, je serai meurtrière
Mais, que faire ?
J’ai aussi peur qu’en t'avortant,
Je coule avec toi dans la mort.
J’ai peur d’être criminelle
Pour toi ô don du Ciel.
J’ai peur de pêcher contre Dieu,
Sur moi sont braqués ces yeux.
Je ne suis pas une mauvaise personne.
Lorsque les soucis foisonnent,
Je perds le contrôle,
Ma sagesse s’envole.
Je ne suis pas contre toi mon enfant,
Je suis contre la laideur du temps.
Tu viens juste au mauvais moment,
Au moment où je suis dans les tourments.
Je suis entre la peur de commettre
Un meurtre et celle de te voir souffrir
Dans des conditions néfastes.
Je pense que je vais te garder,
Je ne veux pas être coupable,
J’accepte l’insurpassable.
Je ne veux pas offenser Dieu,
Mais, je prie que tu sois heureux.
Que ce Dieu qui a choisi de t’envoyer sur terre
Puisse m’accorder sa faveur
Pour que tu sois bien nourri,
Que ta vie soit accomplie.
Pardonne le massacre de mes craintes,
Je ne suis pas prête à être ta mère,
Mais, je suis prête à transcender mes peurs
Pour apprendre à l’être, tu as droit à la vie
Et je ne peux t’en privé, c’est un crime.
Florence Meta

L'avortement est un meurtre
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L’argent facile

Toute richesse n’est innocente,
Il existe une richesse indécente.
Celle qui rend l’homme impitoyable,
Celle qui le rend vulnérable.
L’homme fragile
A cédé à l’argent facile.
Il s’est mis à tuer pour le blé.
Les cadavres, la semence de son pré.
Il se nourrit du sang humain,
Impures sont ses mains.
C’est un homme sans cœur,
Un pionnier du mal, un prédateur.
Il sacrifie les autres pour bâtir
Ses beaux temps avec sourire.
Pour un océan de dollars,
Il a choisi causer les brouillards.
Il se paie toutes les voitures
Au détriment des braves futures.
Il voyage dans tous les sens,
Dans son odieuse opulence.
L’argent facile
A fait des hommes habiles
Dans l’enlèvement et meurtre.
Des plus faibles, ils sont maîtres.
L’argent facile
A fait des enfers fertiles.
La menace de la rue
C’est de finir porté disparu.
L’homme normal devient gibier
Pour un homme meurtrier.
L’argent facile
A fait des hommes débiles.
Florence Meta

 

L’argent facile
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L'amour d'une mère

Maman
Ton cœur a la taille de la lune,
Ton amour n'a pas des lacunes.
Pour moi tu as traversé des mers,
Pur moi tu as cultivé la terre.
Maman
Qui d’autre fera
Pour moi un sacrifice ?
Jusqu’à se retrouver
Dans un précipice ?
Qui est, qui sera
Comme toi ?
Ô que ton amour
Maman est sans loi !
Maman
C’est toujours ta main
Omniprésente sur mon chemin.
Ouverts, sont tes tendres bras
Et mon cœur n’en sera jamais ingrat.
Maman
Ton amour envers moi est infini.
Ta protection est indéfinie.
Pour toi, même mille pages
Ne sauront décrire ton éclairage.
Maman
Dans ton cœur rose
Réside un amour en or.
Ô maman tu es mon unique trésor !
Tu es une mine des diamants,
Tu es la plus précieuse maman.
Maman
D’amour, ton cœur est plein.
A jamais tu aimes sans fin.
Quand je vois la profondeur de la mer,
Je pense à la profondeur de ton cœur.
Maman
Je m’en fou si le monde m’aime à moitié.
C’est suffisant pour moi, ton amour complet.
Ton nom est intemporel,
Maman tu es éternelle.
Maman
Si l’éternité de vie se vendait
Je te l’achèterai
À n’importe quel prix
Pour que tu éclaires ma vie
Au fil du temps,
Je te veux pour longtemps.
Maman
A travers ce merveilleux poème
Je te peins ô mon diadème.
Florence Meta

L'amour d'une mère
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Ici & ailleurs

Au regard du monde,
A sa curiosité qui abonde.
Un espoir redore le blason
Du Congo en valorisant ses horizons.
Un magazine arrête le temps,
Tel un soleil du firmament.
Ici & ailleurs,
Un Everest à mille lueurs.
Il existe un jardin
A plusieurs parfums.
Chaque légende à sa senteur,
Chaque histoire a sa couleur.
Il existe un magazine
A plusieurs lunes.
Ici & Ailleurs,
Une gerbe des rayons solaires
Qui inspirent la vie
Sous différents paradis.
Ici et ailleurs,
Un musée des entrepreneurs.
Leurs portraits y sont exposés,
Des âmes aux ambitions rosées.
Ici & ailleurs
Fait tomber les barrières.
Les ponts ont perdu leurs souches
Depuis la naissance de sa touche.
Connecter les congolais au reste du monde
Est dans ses ondes profondes.
Les congolais d’ici et d’ailleurs
Reliés par une seule lumière.
Un magazine au gré de la prospérité,
Aux traits de l’actualité.
Naviguant sur le secteur d’affaires
Et sur la mer des entrepreneurs.
Ici & ailleurs est un ciel de repères
Pour toutes les générations meilleures.
Un magazine qui met en lumière
Des congolais au-delà des frontières,
D’ici ou d’ailleurs.
Ainsi, se conjugue la grandeur.
Florence Meta

 

Ici & ailleurs
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Qui cherche trouve

Oubliez vos fardeaux,
Ouvrez les rideaux.
Il y a un avenir caché derrière,
Un monde en couleur.
Réveillez-vous dormeurs,
Allez découvrir la candeur.
Quelque part dans l’univers,
Il y a un futur meilleur.
Allez découvrir la suite de vos rêves,
Allez-y, avant que le soleil se lève.
Oubliez le temps aux parapluies,
Découvrez une terre perlée des paradis.
Oubliez vos paradigmes,
Allez renverser les énigmes.
Allez découvrir la vérité,
Elle est habillé de volupté.
Oubliez vos regrets,
Allez fouiller la forêt.
Un trésor se cache dans les bois,
Allez découvrir sa voie.
Oubliez vos tristesses amères,
Allez voir au fond des mers.
Il y a des joyaux désespérés
Qui rêvent des mains assoiffées.
Florence Meta

Qui cherche trouve
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Désertion et remords

Je renonce à cette course
De nuages pour te gagner.
Notre flamme a cessée de régner,
Tu l'as détrônée à la source.
Feuillage mort sous la sécheresse
De ton amour qui m'écorche
Le cœur dont tu étais la porche.
Tu étais le duc et moi la duchesse.
La couronne sur ma tête s'est brisée
Au même moment que mon cœur
Dans ton petit royaume de malheurs
Où tous mes soleils se sont usés.
Mon âme a perdu sa souche,
Tu l'a déracinée jusqu'à la dernière
Racine, comment revenir en arrière,
Te revoir et t'ouvrir ma bouche ?
Je pars sous cette averse diluvienne
En te laissant derrière moi.
Je pars, seule dans mon émoi
Sans ma beauté et fierté de reine.
Tu n'oses plus me regarder,
Tête baissée, tes yeux témoignent
L'opprobre. Tu n'oses plus te relever
Pour voir mes yeux qui saignent,
Tu restes assis sur ce banc
Où ma présence n'existe plus.
Je repenses à ce jour où l'élue
De ton cœur était moi, et bluffant
Etait ton être, ton âme charmante
Qui m'empêchait de voir cette réalité
Maussade pendue à la précarité
Que je vis présentement, galantes
Etaient ces idylles perlières
Qui brillaient sur tes lèvres
En attisant en moi la fièvre
Affectueuse, tu étais ma lumière
Qui aujourd'hui se transforme
En obscurité. Adieux à nos amours,
Adieux à nos "pour toujours".
Je pars avec un visage informe,
Noyer ton nom dans la mer,
Enterrer tous nos souvenirs.
Oublier la couleur de ton sourire,
Réinventer un autre univers.
Florence Meta

Désertion et remords
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