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Poésie : Ndeji wa Ntenji

(A l'occasion du Jubilé de 25 ans d'épiscopat de Monseigneur Emmanuel-Bernard Kasanda. Évêque de Mbuji-Mayi. Souhait et Vœux)
Nous entendons fêter
La fête des fêtes(...)
Il y a du bruit dans le calme
Mais la fête s'enflamme
C'est une mémoire de l'histoire
Une trajectoire dans un miroir...
Fête dans un consistoire
Où la joie est déjà dans un reposoir
On entend chanter
On entend jubiler
On entend fêter
On entend youyouler
Dans le Kasala
On entend la belle mélodie
Qui exalte Mukubi
Mpanda njila...
Ndeji wa Ntenji
Wa Mbuji-Mayi
Une légende légendaire
Une fête, un anniversaire
Sur la colline
Il y a un grand bruit
Dans le jardin verdoyant il y a un fruit
De l'arbre de l'histoire qui a grandi
Le Berger qui garde ses brebis
Dans les vallées
Les oiseaux convergent vers la colline
Où une foule émaillée en ghetto enflammé
Chantent et acclament son éloge
De l'Orient à l'Occident
Du septentrional
Monte un grand écho houleux et vibrant
Qui déchire le voile méridional
La poule rassemble
Dans ses zèles ses poussins
Qu'elle conduit vers un bassin
Où ils marchent tous ensemble
Comme << Apôtres de Jésus >>
Pas à pas Nteji est en marche
Dans ses mains Ndeji wa Ntenji tient encore l'Arche
Aujourd'hui, il y a 25 ans.
Khorhanie Norbert Norah Muana Ngo'ofm
Kasansa-Mission/ Kasaï-Oriental/ RDC
Jeudi 22 juin 2023
A 14h 30’

 

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Afrique, mon Afrique

Afrique des fiers guerriers dans les savanes ancestrales
Afrique que chante ma grand-mère
Au bord de son fleuve lointain
Je ne t`ai jamais connue
Mais mon regard est plein de ton sang
Ton beau sang noir à travers les champs répandu
Le sang de ta sueur
La sueur de ton travail
Le travail de I` esclavage
L’esclavage de tes enfants
Afrique dis-moi Afrique
Est-ce donc toi ce dos qui se courbe
Et se couche sous le poids de l’humilité
Ce dos tremblant à zébrures rouges
Qui dit oui au fouet sur les routes de midi
Alors gravement une voix me répondit
Fils impétueux cet arbre robuste et jeune
Cet arbre là-bas
Splendidement seul au milieu des fleurs
Blanches et fanées
C`est I` Afrique ton Afrique qui repousse
Qui repousse patiemment obstinément
Et dont les fruits ont peu à peu
L’amère saveur de la liberté.
David Diop

Afrique, mon Afrique
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Deux nominations qui font sensation

Des nominations qui font hurler,
Qui font tourner la tête des dignes
Fils de la belle RDC.
Deux signes que le peuple souligne.
Kamerhe et Bemba renversent
La toile au milieu des controverses.
La nouvelle fut un choc
Même pour le chant du coq.
Pour les autres nominations
La bulle des reconductions,
Le peuple s’en balance
Et martèle sur les offenses
Que génèrent Vital et Jean-Pierre.
Seuls les mots se font la guerre
Dans la bouche de la masse.
Pour elle, c’est une menace
D’avoir les personnes contestés
Dans la politique de la RDC.
Ils ont un point commun,
En prison ils étaient chacun.
Ils étaient tous prisonniers,
L’un pour détournement des deniers
Et l’autre pour crimes organisés,
Des souvenirs non grisés.
Florence Meta

 

Deux nominations qui font sensation
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Avant l'aurore

Au souffle du sommeil,
Vite ! Fermons l'œil
Dans le silence de la nuit
Au ciel assombri,
Dans le froid qui jaillit de nos corps
Et le souci d'une chaleur qui dort.
Eteignons la lampe de nos yeux
Pour un repos et non un adieu.
Ô compagnons, L'aube est en chemin.
Dormons, demain n'est pas loin.
Profitons de la douceur des lits
Avant que le jour vienne chasser la nuit.
La veillée est à la lune et aux étoiles.
Embrassons le sommeil sous la voile
De l'accalmie au visage souriant
Dans l'absence du jour hurlant.
Dormons, avant l'aurore des cocoricos
Et le surgissement d'un quiproquo.
Dormons, avant qu'un nouveau
Jour se lève avec ses joies et ses maux.
Florence Meta

Avant l'aurore
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D'un homme à son épouse

Ô mon hirondelle,
Ô ma ritournelle.
Femme intelligente
A la vision géante.
Tu es monde,
Ton existence m'inonde.
Mon univers tourne autour de toi
Comme la vie tourne autour des lois .
Tu as relevé ma poésie d'entre les morts.
Tu es ma médaille d'or.
Tu es la raison qui fait ma persévérance
Et la saison qui fait ma puissance.
Tu n'es pas ordinaire,
Dans mon âme tu es populaire.
Je suis sous ton emprise,
Je suis le gâteau et toi la cerise.
Au-delà des hésitations,
Il y a notre amour en floraison.
Au-delà des doutes,
Restons sur la même route.
Aimons-nous éperdument,
Dissipons nos tourments.
Tu es ce doux vent
Qui souffle sur mon temps.
Dans mon firmament,
Tu es le seul diamant.
Diam, tu es ma flamme.
Ô toi que j'appelle Madame.
Florence Meta

D'un homme à son épouse
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Poème : "Paul Kagame, retires tes mains des minerais de la RDC’’

*Le Congo est un pays Hospitalier par essence. Respecter la Souveraineté du Peuple Congolais.
(Par Carlos Ituku, Ecrivain Révolutionnaire)

L'Est de la RDC est pollué du Sang, les cris des femmes violées, des enfants abattus à bout portant sont montés jusqu'aux cieux !
Le Dieu vengeur qui restribue à chacun selon ses œuvres, est prêt pour consoler la partie Est de la République Démocratique du Congo !
Pourquoi tous ces cris, des congolais sans défense sont insensibles à l'ONU ?
A l'OUA et l'Union européenne ?
Des Cris à la maternité, des femmes aux douleurs de l'enfantement et prétendent à quitter la vie à cause de l'hémorragie qui saigne de partout face aux crimes perpétrés des troupes M23, sans cœur, le Congo vivra malgré la haine.

Poème : &quot;Paul Kagame, retires tes mains des minerais de la RDC’’
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Botour sous effet du feu

Gombe sous une pluie des citations,
Au clair d’une terrible situation.
20 mars 2023, une date malencontreuse
Pour Botour, une tempête épineuse.
Un incendie a visité l’immeuble,
La nouvelle est immuable.
Un vent qui vient sûrement de quelque part
Mais dont ignore la source des brouillards
A brûlé quelques locaux de Botour
Avant que les pompiers apportent secours.
Plusieurs pertes infligées,
Plusieurs cœurs affligés.
Botour est une réalité
Sous un jour mal habillé.
Une nouvelle qui suscite compassion,
Une actualité qui sollicite attention.
L’incendie laisse une brume des regrets
Pour ces locaux bousillés
Qu’occupaient certains ouvriers.
Le feu a secoué le lieu.
L’incendie laisse la fumée
Des biens matériels envolés.
D’où vient l’incident ?
Inconnu reste la source de l’accident.
Florence Meta

 

Botour sous effet du feu
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Les sourires de ma vie

Les rayonnements de l’âme
Ravivent ma flamme.
J’ai mille sourires
Au fond de mes souvenirs.
Le temps a tué l’orage,
Le beau temps est sur mon visage.
Mon cœur sourit à l’arc-en-ciel
Quand le vent porte mes étincelles.
Le soleil se lève dans mes yeux
Et rend mon monde radieux.
J’entends la musique au zénith
Quand la vie me félicite
Pour mes rires aux éclats
Et la joliesse de mes pas.
La nuit, je pêche les étoiles
Quand elles se dévoilent.
J’ai rendez-vous avec le bonheur,
Il m’attend en splendeur.
Il m’attend près de l’océan
Qui reflète les firmaments.
J’ai réservé une table sur la plage
Et une chanson qui chasse l’orage.
J’habillerai ma vie de douceur
Pour éradiquer le malheur.
Il y a un chœur des fleurs
Dans le jardin de ma candeur.
J’ai vu le visage du paradis
Au clair de ma symphonie.
J’ai compté les sourires de l’âme
Qui brille dans mon corps de femme.
Ils sont plus nombreux que mes soucis
Et plus vivants dans l’infini.
Florence Meta

 

Les sourires de ma vie
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Parapluie

Ce n'est pas une pluie qui vient d'en haut,
Ce n'est pas une pluie aux gouttes d'eau,
C'est une pluie aux gouttes des maux
Et l'écho de ses tonnerres brûlent la peau.
Une pluie immonde, une pluie qui inonde
Parfois dans les douleurs profondes
Je regarde la terre tantôt sombre tantôt blonde
Et le soleil qui pâme sous l'orage qui gronde.
Le vent fait la guerre aux parapluies,
Il secoue les toiles sous sa symphonie.
Les baleines font lugubrement du bruit
Et il y'a des mains qui ont du génie,
Des mains qui ne lâchent pas le poignet,
Qui baroudent avec un courage replet.
La bravoure toujours une arme de chevet
Pour ceux qui affrontent les parapets.
Même si la tornade infirmise les pépins,
On les réinvente et les répare en chemin
Quand la splendeur revient et éteint
La laideur sur le visage du monde atteint.
Sous les parapluies, la pluie ne tambourine
Sur nos corps. Les parapluies divines
Entre nos mains contre les épines
De l'averse vorace de la terre qui décline.
Florence Meta

 

Parapluie
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Autorité féroce

Ne parlez pas aux hommes
Comme on parle aux animaux.
N’hurlez surtout pas, parlez.
Ils vous écouteront sans être lésés.
Que vous soyez roi ou président,
Soyez doux envers vos sujets.
Ça n’enlèvera rien à votre autorité.
Soyez élégant Monsieur.
Qui a dit que pour mieux exercer son pouvoir
Sur les petits, il faut être horrible ?
N’hurlez surtout pas, parlez.
Ils vous écouteront sans être dégoûtés.
Que vous soyez millionnaire ou billionnaire,
Soyez humble dans votre langage.
Sachez que votre comportement
Fais grincer les dents.
Chaque fois que vous hurlez
Sur quelqu’un dont la liberté
Est Kidnappée par votre grandeur,
Sa rage vibre à l’intérieur .
Que vous ayez les dents en or,
N’hurlez surtout pas, parlez.
Qui que vous soyez, quoi que vous ayez,
Que votre langue ne soit un orage
Qui froisse d’autres visages.
Si vous ne savez pas parler
Aux hommes, allez dans la forêt.
Là vous pouvez conjuguer
Le verbe sauvage sans blesser.
Florence Meta

Autorité féroce
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