Le Centre culturel Andrée Blouin a lancé, mercredi 18 octobre dernier, l’ouverture des activités dénommées «Congo week». Le thème qui est retenu pour ce mois d’octobre est : «Brisons le silence». En effet, cette gamme d’activités se veut un cadre d’éveil de la conscience des Africains, en général, et des Congolais, en particulier, sur la notion du panafricanisme.
‘‘Congo week’’ est une semaine d’activités qui commémorent les millions de vies fauchées dans le conflit au Congo. Il célèbre, pour ce faire, l’énorme potentiel humain et naturel qui existe dans le pays. Les communautés du monde entier s’associent aux Congolais chaque année, au cours de la troisième semaine d’octobre, pour projeter des films, organiser des rassemblements, et de nombreuses autres activités pour rehausser le profil du Congo à travers le monde.
Pour ce premier jour, les artistes multidisciplinaires ont eu à livrer un gigantesque spectacle au niveau du Rond-point Kintambo Magasin. Ce spectacle a porté essentiellement sur l’histoire du Congo, qui figure parmi des paradigmes peu oubliés. Le spectacle en RDC est de retour et tend à reprendre sa place dans la conscience de Congolais. Pour ainsi dire qu’il s’agit de stimuler l’homme congolais dans la prise de conscience et dans la recherche de la solidarité panafricaniste pour rendre le Congo libre et libéré.
A travers les dessins, les cris, la posture, les regards, les mimiques, la parole, le silence, la danse, les gestes, ces jeunes artistes ont transmis à la population la manière dont les Congolais avaient été torturés à l’époque coloniale avant de prendre conscience de leur histoire afin de se lever et briser le silence.
Au finish, il s’agit de montrer l’importance du Congo au monde entier. Car, la République démocratique du Congo est le deuxième pays le plus vaste de l’Afrique de par sa superficie et le quatrième par sa population. Le Congo-Kinshasa possède le plus des terres arables par rapport au reste de l’Afrique.
La RDC dispose de près de 80 millions d’hectares de terre cultivable. Elle a, en outre, suffisamment du potentiel afin de nourrir environ 2 millions de personnes. Presque le double de la population entière du continent africain.
L’histoire de Patrice Lumumba, de l’exploitation des ressources, des femmes dans la société congolaise, du Congo libre et libéré, des ravages du roi belge, du Katanga business, de la colère d’Hippocrate et de l’Afrique en morceaux sont bien-là les films qui seront projetés du 17 au 20 octobre 2023.
Madame Catherine Furaha, Ministre congolaise en charge de la Culture, Arts et Patrimoine, a été, jeudi 12 octobre dernier, l’invitée de marque au briefing de son collègue Patrick Muyaya qui a l’habitude de l’organiser avec la presse congolaise chaque fois que le besoin d’informer se fait sentir.
Cette date, soit dit entre parenthèses, a coïncidé avec les 34 ans de la disparition de Franco Lwambo Makiadi, mort précisément le 12 octobre 1989.
La question des sites et infrastructures culturels a été parmi les choses qui ont constitué l’architecture de l’exposé de Madame la Ministre à l’intention des journalistes, toutes rédactions confondues. La Grande Dame en charge de la culture congolaise a mis au plus haut point sa joie de voir les travaux de construction du centre culturel et artistique de l’Afrique Centrale, sur le boulevard Triomphal, évoluer bon train vers sa livraison très bientôt. Elle n’a pas oublié l’achat par le Ministère de la culture, il n’y a pas très longtemps, de la Maison dite de la culture africaine et de l’afro descendant, qui servira pour la RDC de lieu à la fois de mémoire, de l’histoire et de l’identité africaines. Ce qui constitue un élément de réponse à la question de la valorisation des lieux de mémoire, de la mise en place des industries culturelles et créatives et de l’exécution du décret devant créer un centre national de production cinématographique. Catherine Furaha a en plus rassuré qu’il existe des centres culturels à Mwenga, au sud-Kivu, et à Butembo, au Nord-Kivu, qui sont en voie d’être exécutés. A l’en croire, il y aura très bientôt la construction de 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme de 145 territoires. La patronne de la culture congolaise se trouve à l’heure actuelle préoccupée par la question de la reconstitution de tous les sites historiques et archéologiques de la République Démocratique du Congo, cas du site de Nsiamfumu qu’elle a souligné être le tout 1er site des esclaves. Madama Furaha se dit heureuse, comme le dit son nom, de l’inscription de la rumba comme patrimoine culturel immatériel de la République Démocratique du Congo. Pour elle, cette inscription a aidé son ministère de savoir retracer l’itinéraire de la route des esclaves congolais emportés aux Amériques. Madame promet, pendant ce temps, l’érection très bientôt du mémorial de Simon Kimbangu dont les fouilles archéologiques, a-t-elle révélé, ont été menées à Kasongo, à Kabambare et à Nyangwe. Ceci, en vue de les documenter au sujet de leur classement au patrimoine mondial. C’est à ce titre qu’une formation y appropriée a eu lieu, pour les inventaires du patrimoine, du 14 mars au 4 avril 2022, laquelle a produit 30 stagiaires en collaboration avec Icomos. C’était dans le but que soient explorés d’autres sites tels que le complexe culturel Wagenia et le massif de Lovo, sans oublier la nécessité que soient protégés différents autres sites, notamment celui d’Ishango ainsi que celui de Kamba, la ville sainte du kimbanguisme, au kongo central. C’est en partie dans cet ordre d’idée que le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, compte convoquer très bientôt un grand forum national sur la culture.
Au cours de la 8ème session ordinaire de la grande commission mixte, tenue récemment à Kinshasa, la République démocratique du Congo et l’Ouganda ont décidé de supprimer les droits de visa d’entrée sur leurs territoires respectifs, afin de favoriser la libre circulation des personnes, a-t-on appris auprès des sources officielles.
C’était aussi un cadre propice pour les deux parties d’aborder des questions sur les quatre sous-commissions classiques constituées, à savoir : Politique, diplomatie et gouvernance ; Economie, finances et infrastructures ; Socio-culturelle et, enfin, Défense et Sécurité.
«Parmi les résolutions de cette 8ème session ordinaire de la grande commission mixte entre la RDC et l’Ouganda, nous notons celle relative à la suppression des droits de visa, en vue de favoriser la libre circulation des personnes pour les biens communs de nos deux peuples qui n’ont que besoin des pains et de la paix», a signifié Antipas Mbusa Nyamwisi, Ministre d’Etat, Ministre de l’Intégration régionale.
Et d’ajouter : «Ce moment est très important tant pour les deux pays que pour notre région, parce que les raisons de se défier les uns les autres existent, mais nous devons fournir des efforts pour transformer tout cela en une force pour la reconstruction et le développement. C’est ce dont nos peuples ont besoin, car même le voyage d’un kilomètre commence par un premier pas».
Par ailleurs, les deux parties ont également examiné les questions liées notamment, à la sécurisation et la démarcation de leurs frontières communes, à la coopération militaire et sécuritaire, à la neutralisation des groupes armés hostiles aux deux pays, à la lutte contre la prolifération des armes légères et de petit calibre, ainsi qu’au rapatriement des réfugiés et à l’administration publique. Sur ce, elles ont signé un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre des décisions de la 7ème grande commission mixte sur la douane et le commerce. Elles ont, dans le même ordre d’idée, discuté des possibilités de coopération notamment, sur la lutte contre la corruption, le respect des droits humains, la justice, les échanges des prisonniers et le transport aérien.
Pour sa part, la cheffe de la délégation ougandaise, Mme Rebecca Kadaga, Premier vice-premier ministre des affaires de la communauté de l’Afrique de l’Est, a remercié le Gouvernement congolais et le Président Félix Tshisekedi pour les efforts dans la recherche de la paix et du développement dans les Grands Lacs.
Notons que la grande commission mixte RDC-Ouganda se tient tous les cinq ans de manière rotative entre les deux pays. Voilà ce qui justifie la tenue en octobre 2018 de sa 7è édition à Kampala ainsi que de sa 9è sous expectative en 2028 dans la même capitale ougandaise.
La ville de Kinshasa a vibré, le 14 avril dernier, au rythme de la 5ème édition de la grande soirée de gala de mode organisée par la plateforme ‘‘Kinshasa Mboka ya Masano’’ (KMM) à l’hôtel Sultani River. Ainsi, KMM annonce la tenue du grand show de la 5ème édition d’ici décembre. Un rendez-vous qui sera précédé par des rencontres conférencières.
«Kinshasa Mboka ya Masano», cet évènement à fort impact culturel, met en vitrine la culture congolaise, en particulier l’expérience des stylistes congolais en promouvant leurs marques et leurs nouvelles collections.
«Kinshasa Mboka ya Masano » met en avant notamment, l’innovation dans la mode congolaise. Lors du défilé de mode du samedi dernier, un accent particulier a été mis sur les créations innovantes ou des modèles qui valorisent l’environnement. Entre autres, les 450 ethnies, les 450 cultures et leurs modes. Cela, pour mettre en lumière le travail des professionnels stylistes congolais.
En plus, Kinshasa Mboka ya Masano met connexion plusieurs personnes notamment, les amoureux de la culture et de la mode, les artistes, les opérateurs économiques, les entrepreneurs, les entreprises, les autorités, etc.
En outre, il offre un espace de partage d’expression et d’affichage au déroulement de cet inoubliable rendez-vous, tout en mettant en avant les différents secteurs culturels liés à la mode.
Organisé par la Fondation Young Molato Design, gérée par Mme Lydia Nsambayi Ntumba, «Kinshasa Mboka ya Masano» est l’unique festival de mode qui unit plus de 450 diversités vestimentaires des cultures et ethnies congolaises. Coming soon !
4 ans de trêve après la mort de son initiateur, les représentants des comités de deux rives : Kinshasa et Brazzaville, se sont réunis, lundi 9 octobre dans la capitale de la République du Congo. Au menu, trouver les voies et moyens afin de relancer les activités de Pool Malebo Music Awards. A cet effet, les organisateurs de cet évènement ont décidé d’organiser la projection de la deuxième édition de POMA en 2024 à Brazzaville. Cette messe culturelle vise à valoriser et promouvoir les musiciens de Kinshasa et Brazzaville.
La relance du trophée Pool Malebo Music Awards (POMA) a été à l’ordre du jour de cette réunion tenue à Brazzaville par le comité organisateur de cet évènement culturel.
«Les représentants des comités de deux rives se sont réunis à Brazzaville pour une importante réunion qui a porté essentiellement sur la reprise des activités de Pool Malebo Music Awards après 4 ans de trêve suite à la mort de son initiateur, en la personne de Charly Balaka, journaliste-présentateur télé de la RDC», a-t-on lu dans le communiqué signé par le secrétaire général et représentant de la RDC, Armand Buka.
Et de poursuivre : «Pour le comité, l’édition 2024 consiste à relancer et à redynamiser l’organisation du POMA, en le dotant d’un cadre juridique capable de fonctionner sur les deux rives. Des activités d’itinérance seront organisées à Kinshasa et à Brazzaville pour marquer et donner du tonus à l’événement».
Au cours de cette réunion, les comités organisateurs ont premièrement procédé à l’évaluation de la première édition de la soirée remise du trophée POMA qui s’est déroulée avec succès au salon Virunga de l’Hôtel Memling à Kinshasa. Il a été relevé, de ce point de vue, les faiblesses et les acquis positifs de cette première messe culturelle.
Le rapport sur la gestion financière dans l’activité a fait aussi l’objet du débat. Cette rencontre a été aussi l’occasion de choisir le lieu et la date du prochain rendez-vous de Pool Malebo Music Awards. En tenant compte des erreurs enregistrées lors de la soirée à Kinshasa, le comité a jugé important d’y travailler davantage en synergie afin d’améliorer les choses et réussir la deuxième édition à Brazzaville.
Rappelons qu’une cinquantaine de musiciens, toute catégorie confondue, ainsi que des mécènes ont été récompensés lors de la cérémonie de remise de la première édition du trophée POMA organisée sous le haut patronage du Président Félix Antoine Tshisekedi, en novembre 2019 à Kinshasa.
Créé en 2019, le concept Pool Malebo Music Awards a été initié par Charly Balaka, journaliste-présentateur-télé de la RDC. L’initiative se présente comme l’unique évènement qui décerne le prix de mérite de la musique aux musiciens et mécènes de Kinshasa et Brazzaville au cours d’une même soirée. Organisée de manière rotative, son but est de valoriser la culture sur les deux rives du fleuve Congo. Ce trophée vise également à rapprocher les deux peuples et surtout de cimenter l’unité entre ces deux capitales les plus rapprochées au monde.
Dans le cadre du renforcement des relations diplomatiques entre la République démocratique du Congo (RDC) et la Corée du Sud, l'Ambassade de la République de Corée a organisé, avec succès, la 4ème édition du Forum des Jeunes à Kinshasa. Cet événement, soutenu par la Fondation Corée-Afrique, s'est déroulé les 4 et 5 octobre 2023 au Musée National de la RDC, en présence des élèves du Groupe Scolaire Aurore et du Complexe Scolaire Les Loupiots.
Plus de soixante élèves, accompagnés de leurs encadreurs, ont participé activement aux activités du Forum des Jeunes. Les deux journées ont débuté par une visite du musée, suivie d'un discours de l'Ambassadeur de la République de Corée, S.E.M. Cho Jaichel. Dans son mot de circonstance, l'Ambassadeur a souligné l'importance de l'ouverture au monde pour les jeunes et le rôle crucial qu'ils jouent dans le développement de leur pays.
Au cours des séances de jeux, les élèves ont été mis au défi de répondre à des questions sur la Corée en utilisant leurs connaissances générales et les informations fournies dans les vidéos projetées. De plus, les jeunes ont eu l'opportunité d'explorer la calligraphie de l'écriture coréenne ainsi que la pratique des instruments de musique traditionnels coréens. Ces activités ont suscité l'enthousiasme des élèves qui ont été récompensés pour leurs performances.
L'Ambassadeur Cho a également encouragé les élèves à tirer parti des différences culturelles entre les peuples et à développer leur curiosité pour enrichir leurs compétences et atteindre leurs rêves. Il a souligné le rôle important des jeunes dans le renforcement des liens diplomatiques entre la RDC et la Corée du Sud, soulignant le potentiel de la RDC et l'importance de la coopération entre les deux pays.
L'Ambassadeur a également mis en valeur la culture coréenne, soulignant l'importance de l'éducation et de la culture dans le développement de la Corée du Sud. Il a mentionné des exemples tels que la création de la première impression aux caractères métalliques et l'émergence de la K-Pop, des séries télé coréennes et du K-movie. Ces éléments culturels ont suscité un sentiment de fierté parmi les élèves congolais.
En conclusion de l'événement, les élèves ont reçu des cadeaux individuels en reconnaissance de leur participation active. Ils ont également eu l'occasion de prendre une photo de groupe avec l'Ambassadeur et ont quitté la salle polyvalente du Musée National de la RDC après avoir savouré les mets coréens qui leur ont été proposés.
Cette 4ème édition du Forum des Jeunes marque une étape importante dans le renforcement des liens diplomatiques entre la RDC et la Corée du Sud. En favorisant l'échange culturel et en encourageant les jeunes congolais à s'ouvrir au monde, cet événement contribue au développement du pays et à la consolidation des relations entre les deux gouvernements et peuples. L'Ambassade de la République de Corée continuera de soutenir les initiatives favorisant le développement et la prospérité de la RDC, tout en valorisant la rumba congolaise et d'autres aspects de la culture congolaise. Ensemble, ces efforts renforceront la coopération entre les deux pays et ouvriront de nouvelles opportunités pour les jeunes congolais.
Dans le cadre de sa rentrée culturelle Vova Théâtre, une structure théâtrale de la place, s'est fait le plaisir de présenter une lecture théâtrale dénommée "Les morts ne peuvent mourir" de Merdi Mukore, le samedi 23 septembre dernier, à l'espace Plateforme Contemporaine, au quartier Beau-Marché - dans la commune de Barumbu. Une lecture qui a été finement exécutée par Salomon Okitango, Melissa Lupola et Aaron Lukamba qui, du reste, est le fondateur de Vova Théâtre.
Il était question, dans cette œuvre, de l'histoire d'un Chef politique, ex. président d'un pays, qui nourrissait l'ambition de revenir aux affaires, peu importe le prix qu'il pourrait en coûter. Une œuvre au travers de laquelle ces artistes ont soulevé beaucoup de problématiques qui se rapportent à la culture des processus électoraux dans les pays d'Afrique subsaharienne. Une thématique qui devrait pousser d'aucuns à davantage réfléchir sur comment améliorer la culture électorale dans nos pays.
Il y a lieu, par ailleurs, de souligner que Vova Théâtre est une structure théâtrale créée par Aaron Lukamba, acteur - artiste comédien et dramaturge congolais, qui est basée à Kinshasa. De son nom Vova qui veut dire "parler" et Théâtre "représentation", cette structure, à l'instar des instances de palabre africain, s'est donnée la vocation d'être un cadre qui fait écho lorsque se présente la nécessité de tabler - régler ou dénoncer des problèmes sociétaux en vue d'une résolution de ces derniers. Aaron Lukamba, Président de la structure, a promis, lors d'une interview, qu'un autre projet était en cours de préparation dans les cuisines de Vova Théâtre, et que ce dernier pourrait être dévoilé d'ici le mois de décembre prochain. Une initiative qui, de plus bel, place l'art face à ses responsabilités sociétales.
Mme Safia Ibrahim, Directeur de l’AFD et B. AUBERT, Ambassadeur de France en RDC
L’Agence Française de Développement (AFD) dispose désormais de ses propres installations en République Démocratique du Congo, indique un communiqué de l’Ambassade de France en RDC. La cérémonie officielle d’inauguration des locaux du Groupe AFD est intervenue le 2 septembre dernier à Kinshasa, en présence de quelques membres du gouvernement de la République, de nombreuses personnalités politiques et partenaires ainsi que de l’Ambassadeur de France en RDC, du Directeur Régional Afrique Centrale de l’AFD et de la Directrice de l’Agence en RDC.
Cet évènement a été marqué par quelques discours prononcés par les diplomates français et les autorités congolaises qui ont martelé sur l’impact de la coopération entre Paris et Kinshasa.
Pour la Directrice de l’Agence en RDC, c’est une grande fierté de voir les équipes évoluées dans un environnement de qualité.
«Cette acquisition est le témoignage de notre confiance dans le pays et dans ses institutions. Ces bureaux installés dans l’immeuble dénommé Park Tower permettent d’accueillir les agents de l’AFD et de Proparco. Notre filiale Expertise France est également installée dans cet immeuble », a déclaré Safia Ibrahim.
Et d’ajouter : «En réunissant sur le même site l’ensemble de nos instruments opérationnels, à la fois financiers et techniques, notre volonté est d’inscrire notre action dans la dynamique tournée vers les résultats aux bénéfices des plus fragiles conformément aux engagements entre les Présidents Félix Tshisekedi Tshilombo et Emmanuel Macron ».
De son côté, l’Ambassadeur de France en RDC a salué l’initiative de l’AFD qui renseigne l’engagement de son pays à accompagner le Congo-Kinshasa dans ses aspirations pour le développement.
«Je me réjouis de l’installation de notre opérateur financier et technique qu’est le Groupe AFD en RDC dans un environnement professionnel et accueillant dans l’intérêt de nos bénéficiaires congolais », a soutenu Bruno AUBERT.
Par ailleurs, le Ministre des Finances a pris la parole au nom du gouvernement congolais.
Pour Nicolas Kazadi, cette acquisition témoigne de l’excellente relation entre la RDC et la France via le Groupe AFD. «Elle démontre également le dynamisme et le chemin parcouru par le Groupe AFD depuis la signature le 6 décembre 2021 du protocole d’entente qui précise une mobilisation de 500 millions d’euros par l’AFD d’ici 2025 entre M. Rémy Rioux, Directeur Général de l’AFD, et moi-même, en présence de son excellence M. Félix Tshisekedi Tshilombo, Président de la République démocratique du Congo », a-t-il affirmé.
Il faut noter que le Groupe AFD accompagne la RDC depuis plusieurs décennies dans la mise en œuvre de ses programmes prioritaires de développement et a fortement accru son soutien suite à ce ‘‘protocole d’entente pour un partenariat stratégique en matière de croissance durable et inclusive’’. Le protocole fixe la trajectoire d’engagements financiers du groupe AFD en RDC.
Raison pour laquelle, l’AFD a formalisé en mai 2022 un accord d’établissement avec le Ministre des Finances de la RDC et a ouvert une cellule d’appui mutualisé (CAM) à Kinshasa début 2023.
Il s’agit d’un engagement signé entre l’AFD et le gouvernement congolais dans le but de contribuer au financement des secteurs prioritaires conjointement définis tels que l’énergie, l’éducation, les enjeux urbains, la santé, l’agriculture, l’autonomisation des femmes, le climat ou encore l’appui au secteur privé.
À ce jour, cet objectif est atteint à hauteur de 46% avec 232 M€ engagés depuis la signature du Protocole.
Pour accompagner cette croissance d’activité, l’AFD a fait l’acquisition de nouveaux locaux qui accueille déjà les équipes d’Expertise France et plusieurs Ambassades et bientôt la délégation de l’Union européenne. L’idéal est également de concrétiser l’approche groupe de l’AFD et sa stratégie partenariale.
Donc, cette acquisition témoigne de la volonté d’ancrage du Groupe AFD et sa confiance dans l’attractivité du Pays.
Ces bureaux accueillent les agents de l’AFD et de Proparco, Expertise France qui est également installée dans l’immeuble. Proparco, renseigne-t-on, est une filiale dédiée au financement du secteur privé qui intervient en RDC sur financements de l’AFD, de l’Union européenne et du Ministère de l’Europe et des Affaires Etrangères.
Programmes prioritaires de développement
Pour rappel, les domaines prioritaires de coopération entre la République démocratique du Congo et l’AFD sont :
- l’amélioration de l’accès de la population aux services essentiels ;
- la valorisation du capital humain et la contribution pour un développement territorial et économique équitable;
- la protection et la valorisation du capital naturel ;
- la mise en place des jeunes et des femmes au cœur du développement du pays ;
- le renforcement des rôles, capacités et moyens des Institutions ;
Cette coopération a comme objectifs transversaux : la lutte contre les inégalités et les vulnérabilités du monde vivant ainsi que la promotion d’une trajectoire en adéquation avec l’Accord de Paris sur le climat.
Au cours d'un entretien accordé au quotidien La Prospérité, Serge Kabisoso, initiateur du festival Fashion Without borders Africa, a confirmé la tenue effective de la 3ème édition de ces assises, qui se tiendra du 29 au 30 septembre 2023 à la salle polyvalente La perle de Ste Anne. Il a également précisé que, ce festival va réunir autour d'une même table, plusieurs mannequins de divers pays africains afin de promouvoir de nouvelles modes africaines et les vendre sur la vitrine mondiale. Cette vitrine exclusive de la mode se veut un cadre où les différents stylistes auront l'occasion de célébrer, non seulement la mode africaine, mais aussi de faire connaître les nouveaux stylistes et les talents des mannequins africains partout dans le monde. Ce, en vue de promouvoir la culture africaine. Pour ce faire, le festival "Fashion Without Borders’’ sera donc une occasion de partage et d’échange des cultures à travers la mode en Afrique et de la vente de la plus belle manière, sur la vitrine mondiale, de la culture congolaise et africaine. A en croire Serge Kabisoso, cette activité s'organise en vue de booster la culture et la mode congolaise pour hisser ces dernières au niveau africain ainsi que mondial. C'est aussi pour partager la mode de différents pays africains afin de montrer à la face du monde qu'il y a un vibrant échange des cultures à travers la mode en Afrique et d'assurer un développement au quotidien de la culture africaine. Il a, en outre, précisé que plusieurs activités sont prévues lors de cet événement de grande envergure, entre autres, le défilé de mode, des échanges sous forme d’atelier ainsi que des expositions. Il y a lieu de signaler que cette 3ème édition se déroulera sous la thématique «Diversité de la mode africaine», et connaîtra la participation des designers stylistes de l'Afrique du sud, Botswana, Mozambique, Ghana, Kenya, Zimbabwe ainsi que de la République démocratique du Congo. Ronsard Malumalu
En l’honneur des légendes de la guitare de la République démocratique du Congo vivant en Europe, un spectacle musical intitulé : « 50 nuances de la Rumba congolaise », a été organisé lundi 18 septembre dernier au théâtre de Paris en France. Ce spectacle a, pour but ultime, de permettre aux guitaristes congolais de ne pas perdre l’originalité des guitares solo et d’accompagnement.
C’était en présence de la ministre de la Culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, que ces légendes résidant en Europe, ont revisité leurs répertoires en réalisant une prestation gigantesque.
La ministre a déclaré pour cette circonstance : « À travers le calendrier de la Rumba congolaise que j’ai créé, chaque mois nous devons célébrer et faire connaître notre patrimoine universel mondial de l’UNESCO dans les 11 arts. Et aussi, de l’architecture à la littérature en passant par la peinture, le théâtre, la musique, la mode, le cinéma, la poésie, la bande dessinée et les médias.
Avant d’ajouter : «J’ai créé le concept de l’intemporalité, la Rumba comme science à étudier au conservatoire, avec l’honneur aux paroliers, aux arrangeurs, aux programmeurs et aux chercheurs. Cette Rumba scientifique ne devait avoir ses sources que là où la culture est vraiment scientifique. Nous ne pouvons pas perdre le son des guitares des précurseurs de la Rumba congolaise en l’occurrence, le solo de Kasanda Nico, de Luambo Franco, de Pierre Mandjeku, de Manuaku, de Pierre Bavon Marie Marie, Papa Noël, Dechaud… ».
A en croire au Numéro de la Culture, arts et patrimoines, ce calendrier qui vise la célébration des joyaux congolais doit être vulgarisé par tous ceux qui croient en l’identité de la RDC et qui savent que c’est avec la culture que les choses vont changer là où les Congolais n’ont pas pu trouver des solutions par voie politique. Sur scène, 4 solistes, 5 accompagnateurs, 3 bassistes. Ce spectacle se jouera également au Théâtre du Châtelet ainsi qu’à l’Olympia. Pour cette première, la ministre de tutelle a été accompagnée de l’ambassadeur de la RDC en France.
En gros, ce spectacle a pour but ultime de ne pas perdre l’originalité des guitares solo et accompagnement, des notes « Mi-composée », des accords. Il en est de même pour les sons originaux du saxophoniste Verckys Kiamuangana : « La culture est au centre et vous comme les autres compatriotes, devez nous aider à pérenniser ce style par cette façon de jouer à la guitare en créant des écoles selon les tendances, au vu de la richesse de notre musique, Zaiko, Ok Jazz, victoria Eleison, Wenge Musica et les dernières tendances de Ferré et Fally et d’autres ».