Les plus belles voix de la Colline inspirée peuvent dorénavant se faire entendre grâce au dévouement du Recteur de l’Université de Kinshasa, le Professeur Jean-Marie Kayembe Tumba. Depuis son mandat au rectorat, il fait briller de mille feu cette grande institution universitaire en marquant les empreintes de la vision du Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Désormais, la 107.6 MHz se place sous la thématique de redorer l’image de l’Université de Kinshasa et de renforcer l’engagement de toute la Communauté universitaire en diffusant prioritairement les nouvelles et les activités du personnel de cette alma mater. Il s’agit de promouvoir les lois du pays dans le secteur de l’enseignement supérieur et universitaire et de faire respecter les règlements intérieurs de l’Université à tout le monde.
Cette réouverture intervient, après plus ou moins 10 ans de silence de ladite radio, suite à quelques pannes et surtout, le manque de certains outils techniques. Lors de son lancement officiel, le 26 juillet dernier, le professeur Pamphile Mabiala, doyen de la Faculté des Lettres et Sciences Humaines n’a pas manqué de conscientiser la délégation étudiante présente à cette cérémonie : ‟ La radio campus alma mater doit être un vecteur des valeurs et d’échanges, renforçant ainsi notre identité académique et notre engagement social”, a-t-il martelé.
A cette occasion, le coordonateur de la radio campus, le professeur Jean-Paul Mbuya en a profité pour souligner l’aspect informatif et responsable dans lequel s’inscrit cette fréquence en vue de susciter à tous, l’intérêt général de la promouvoir. Il a, par ailleurs, lancé un appel au soutien financier du gouvernement congolais en vue d’assurer l’efficacité de la mission assignée à la RCAM.
*Au regard de la propagation rapide de la souche « clade 1b » de Mpox en RDC et dans les pays voisins, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclenche son plus haut niveau d’alerte mondiale. « La situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale », a déclaré, mercredi 14 août, le chef de l’OMS, Adhanom Ghebreyesus.
« Aujourd’hui, le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis », a déclaré devant la presse le docteur Tedros Adhanom Ghebreyesus.
Il justifie sa décision par « l’apparition l’an dernier du clade 1b et sa rapide propagation en RDC (…) et sa détection dans les pays voisins de la RDC ». La maladie, poursuit-il, semble se propager principalement par le biais des réseaux sexuels.
Le nombre de cas a triplé
« Mais nous ne faisons pas face à une seule épidémie et à une seule souche. Nous faisons face à plusieurs épidémies avec différentes souches dans différents pays, avec différents modes de transmission et différents niveaux de risque », a précisé le chef de l’OMS.
Médecins sans frontières (MSF), a alerté, mardi 6 août, sur l’augmentation des cas de la maladie de Monkey pox en RDC.
Selon cette organisation humanitaire, le nombre de cas a triplé en 2023, avec plus de 14.600 cas suspects notifiés, et 654 décès.
MSF s’inquiète du fait que cette maladie est reconnue comme étant endémique dans 11 des 26 provinces du pays.
Mais, depuis le début de l’année 2024, MSF note une aggravation de la situation. Elle parle de plus de de 12.300 cas suspects qui ont été notifiés, dans 23 provinces. Ces chiffres représentent environ 80% des cas enregistrés en 12 mois en 2023.
*L’équipe de la Caritas Butembo-Beni a effectué une visite d’inspection au Complexe de Formation Professionnelle Frère Maurice de Butembo, le jeudi 25 juillet 2024. Cette délégation chapotée par le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni, monsieur Adelard KAHOTWA MUKONO, a été composée par le Responsable des Ressources Humaines, un membre du Programme et du chargé de Suivi, Evaluation, Redevabilité et Apprentissage [MEAL].
L’objectif de la visite a été d’apprécier l’évolution des activités d’apprentissage des métiers et d’encadrement des jeunes au cinquième mois de formation professionnelle depuis le mois de mars 2024 dans cette institution équipée en matériels modernes par la Caritas Butembo-Beni. Il s'agit d’évaluer les besoins en équipements dans les différentes filières du centre afin d’améliorer les conditions d’apprentissage, en réfléchissant sur l’intégration du service marketing pour la vente des produits issus des pratiques effectuées lors de la formation professionnelle.
Les agents de la Caritas Butembo-Beni ont d’abord visité les apprenants dans leurs auditoires de différentes filières pour s’imprégner de leur évolution.
En coupe et couture, l’équipe de Caritas Butembo-Beni a rencontré les apprenants très concentrés à la coupe de tissu des pagnes et autres tissus pour coudre les vestes de luxe. L’ambiance était telle que les apprenants étaient tellement concentrés à leurs machines à coudre que l'engouement dans la salle était vraiment persuasif.
Dans la filière de la coiffure mixte, l'ambiance de l’apprentissage des jeunes est très bonne et l’occasion a donné aux apprenants d’exprimer leurs capacités acquises. Les uns étaient concentrés à la tête d’une cliente venue au centre pour se dresser les cheveux, et d’autres faisaient des exercices sur les mannequins. Dans cet auditoire, le Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni a lancé un défi aux apprenants ; il s’installe dans la chaise pour se faire coiffer. Une jeune fille apprenant au nom de CHARLINE prend courage et coiffe. Confiante de la formation reçue dans ce centre, la coiffure est bien finie, à la satisfaction du Coordonnateur. « Je m’appelle MASIKA POLOPOLO Charline, je suis apprenante dans la filière de coiffure mixte au Complexe de formation professionnelle Frère Maurice depuis quatre mois. Mes camarades et moi sommes déjà en mesure de faire la coiffure des dames et celle des hommes. En quelques minutes, j’ai coiffé le Coordonnateur de la Caritas » témoigne joyeusement l’apprenante Charline.
Les jeunes inscrits en restauration ménagère et en pâtisserie étaient concentrés aussi sur leurs recettes à la cuisine. Les recettes dégustées ont été des croquettes sucrées et de la sauce en boule de bœuf (viande cuite en boule sans os).
En Cordonnerie les jeunes apprenant de cette filière fabriquent des très bons souliers et ceintures en cuir de qualité supérieure, sandales de tous les modèles.
Les jeunes en mécanique automobile étaient dans leur auditoire sur la partie théorique d’électricité automobile. Très concentrés à leur matière, ils sont fiers d’avoir des bonnes capacités de réparer et de conduire tout engin roulant.
Les apprenants qui ont suivi la formation d’exercer le métier de plombier, déjà en même de mettre en œuvre des chantiers étaient absents au CFP parce qu’ils étaient sur terrain en train de réaménager une adduction d’eau de la cellule FURU.
Après une visite satisfaisante, la délégation de la CDBB va mettre en place une approche marketing pour vendre les produits et services du centre.
« Comme on vient de me coiffer, certainement on va me poser la question où est-ce que je me suis fait coiffer, je dirai que c’est un apprenant du centre de formation professionnelle qu’il l’a fait. Dans les activités festives, nous devons maintenant promouvoir les talents culinaires de notre centre. Par exemple les croquettes que nous venons de goûter, nous pouvons les proposer à la place des beignets dans une cérémonie de mariage », a dit Adélard KAHOTWA MUKONO, Coordonnateur de la Caritas Butembo-Beni.
La Caritas Butembo-Beni, grâce à l’appui financier du Gouvernement de la République Démocratique du Congo, a mis en place ce Centre de Formation Professionnelle pour encadrer les jeunes en déperdition scolaire. Les conflits armés au diocèse de Butembo-Beni mettent les parents dans l’incapacité de payer les frais scolaires pour leurs enfants et contraignent plusieurs jeunes à abandonner le chemin de l’école.
Après quatre mois du début des activités, les résultats se montrent plutôt prometteurs tant pour les apprenants que pour le développement socio-économique de cette partie de la province du Nord-Kivu.
Quelques heures seulement suffisaient pour réaliser que les contours de cette guerre de l’Est, tuant des milliers des congolais, restent un mystère. La situation sécuritaire dans la partie Est du pays continue à inquiéter plus d’un.
Alors qu’un cessez-le-feu a été signé à Luanda, en Angola, et qu’une trêve humanitaire a été décrétée par les Etats-Unis d’Amérique, des attaques de la coalition M23/RDF ont été observées en territoire de Rutshuru. Et dans le Masisi, la position des éléments du Bataillon Spécial a été attaquée dans la localité Lwiza, a indiqué le VPM, Ministre de l’Intérieur et sécurité au cours du 8ème Conseil des Ministres.
Qui donc continue de rouler tout un peuple dans la boue ? Pourquoi les armes ne se taisent-elles toujours pas malgré cela ? Ceux qui meurent chaque jour ne sont-ils pas aussi humains que les autres peuples ? Leurs vies, ne sont-elles pas sacrées et ne méritent-elles pas d’être protégées et sécurisées en vivant dans la paix ? Autant de questions qui demeurent sans réponses jusqu’ici.
Lundi 12 août à la Cité de l’Union Africaine, les Présidents Félix Tshisekedi (RDC) et João Lourenço (Angola) ont eu une séance de travail à huis clos sur la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
La rencontre s’est déroulée en deux temps. D’abord, en tête-à-tête, et puis, élargie à leurs Ministres des Affaires Etrangères ainsi qu’à d’autres délégués de haut rang.
A l’issue de cette rencontre, les deux Chefs d’Etat n’ont fait aucune déclaration officielle, laissant ainsi, derrière eux, leurs chefs de diplomatie faire la restitution devant la presse.
Cette rencontre au sommet entre les Présidents Félix Tshisekedi et João Lourenço intervient une semaine après la rencontre des responsables des services de sécurité de la RDC et du Rwanda ayant abouti à décréter un cessez-le-feu respecté par les FARDC mais, boycotté par le M23 qui sont des supplétifs de l’armée rwandaise RDF.
Après la réforme sur les nouveaux horaires de tous les services publics de l’Etat, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Modernisation de l’Administration et Innovation du service Public de l’Etat, Jean-Pierre Lihau, suspend le Secrétaire général du Numérique, Bertin Mantobo.
Les mesures s’enchainent et c’est loin d’être fini. L’administration publique sous l’œil vigilant du patron de la Fonction Publique repose sur le travail et un travail bien fait. Au cas contraire, tout agent des services publics est exposé aux mesures disciplinaires pour se remettre sur les rails. Ainsi, Bertin Mantobo, Secrétaire général au Numérique, a été suspendu de ses fonctions pour manquement grave dans l’accomplissement de sa mission.
‟En décembre 2022, j’avais pris deux notes circulaires rappelant les principes relatifs à la gestion des ressources humaines de l’Etat. Au travers de ces deux notes, j’interdisais de manière claire et non équivoque tout recrutement de nouvelles unités et tout alignement aux avantages réservés aux agents de carrière des services publics de l’Etat à toute personne n’ayant pas cette qualité. Dans la même veine, considérant les objectifs fondamentaux du Gouvernement en rapport avec la maitrise des effectifs et de la masse salariale, l’article 21 du décret du 17 février 2024 relatif à la discipline, dispose, je cite : ‟est passible à la sanction de révocation, sans préjudice des poursuites judiciaires, l’agent qui, en violation des dispositions légales et réglementaires relatifs à l’accès aux emplois publics et à la rémunération, recrute, met en service et/ou aligne aux avantages auxquels n’ont normalement droit que les agents de carrière des services publics de l’Etat, toute personne dépourvue de cette qualité et/ou non porteuse du numéro matricule lui accordé conformément à l’article 11 du statut, par le ministre ayant la Fonction publique dans ses attributions”, a expliqué le VPM Jean-Pierre Lihau devant la presse sur le motif de cette suspension, basé sur le détournement de l’enveloppe dégagée pour la prise en charge des agents du Numérique orientée vers d’autres affectations en primes en faveur des personnes non concernées, 8 mois après le recrutement du premier lot de cadres de cette institution, a-t-il poursuivie.
Il lui est notamment reproché par le Ministre de la Fonction Publique, de privilégier ses accointances familiales ou politiques en défaveur de l’objectivité et de la neutralité, faisant ainsi preuve de négligence et de complaisance quant à sa fonction. ‟ Ce n’est que comme cela que nous pourrions être à même d’éradiquer certaines antivaleurs solidement ancrées dans nos administrations”, a martelé Jean-Pierre Lihau.
Dans le cadre de la maximisation des recettes publiques, le Cadastre Minier, « CAMI » en sigle, rappelle les titulaires des droits miniers et/ou de carrières, repris sur la liste en annexe et disponible sur son site web www.cami.cd, qu’ils avaient fait l’objet de constat de non-paiement des droits superficiaires annuels par carré, pour l’exercice 2024.
A cet effet, il informe les titulaires que, conformément aux dispositions de l’article 287, alinéa 2 du Code Minier, le délai de présentation de défense est à ce jour forclos. Par conséquence, les titulaires non en règle de paiement de la totalité des droits superficiaires annuels seront déchus de leurs droits, conformément à l’article 289 du Code Minier.
Ce jeudi 15 août 2024, il s'est ouvert la retraite du ''Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires '' à Mbuela Lodge dans la province du Kongo Central. La cérémonie a été présidée par M. Guylain Nyembo Mbwizya, Vice-Premier Ministre et Ministre en charge du Plan et de la Coordination à l’aide au développement. Cette retraite est organisée par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), en collaboration avec TRANSFORME, un projet de la Banque Mondiale. L'objectif est d'évaluer la Feuille de route des réformes gouvernementales tel que recommandé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du Conseil des Ministres du 21 juin 2024, afin d'identifier les contraintes et obstacles à la mise en œuvre et d'y proposer des solutions idoines pour accélérer sa mise en œuvre effective.
Dans son mot d'ouverture, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, le Directeur général de l'ANAPI, s'est réjoui que dans ce deuxième quinquennat du chef de l'État, la question relative à l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’entrepreneuriat, demeure une priorité de son programme d'action. Elle a comme objectif d’améliorer la gouvernance macroéconomique et la lutte contre la corruption avec notamment comme actions identifiées : Accélérer les réformes pour stimuler l’investissement privé; Revisiter le Code des Investissements; Renforcer les capacités des structures de lutte contre la corruption.
Le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a appelé les experts présents à travailler avec amour et sacrifice car, le faisant, ils contribuent au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires.
"Chers Experts, certes le chemin parcouru jusqu’ici n’a pas été facile, l’amélioration du climat des affaires est une lourde et difficile tâche. Cependant, vous avez travaillé avec amour et sacrifice, et ce, en dépit des contraintes et vicissitudes et voire du découragement. Vous devez être fiers de savoir que vous contribuez de manière significative au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires, facteur essentiel d’attraction des investissements et de création d’emplois et de richesses. (...) Dépassons nos clivages, élevons le niveau de nos débats, défendons la cause nationale, recherchons le meilleur pour les générations futures, acceptons la contradiction et soyons ouverts aux propositions des uns et des autres. Nous portons tous une cause commune, le développement de la RDC ", a-t-il indiqué.
De son côté, le VPM du Plan et de la Coordination à l’aide au développement a rappelé aux différents experts et participants que : ‘’La question de l'assainissement du climat des affaires demeure une priorité sur laquelle la République, et encore moins le Gouvernement, ne sauraient lésiner voire déroger. Ceci, en raison des besoins urgents en investissement dont elle fait l'objet pour la poursuite de son redressement et surtout, son développement à travers notamment, la création d'emplois et de richesses’’.
Dans sa quête d'investissements nationaux et directs étrangers, a ajouté le VPM Guylain Nyembo, l'État congolais s'évertue à créer un cadre juridique de même qu'un environnement propice à l'implantation ainsi qu'à l'essor des affaires et de l'entrepreneuriat, pour lequel chaque opportunité de perfectionnement ne peut être galvaudée.
Aussi, conscients du fait que les investisseurs ne se dirigent que là où ils peuvent, non seulement, implanter en toute facilité leurs activités économiques ; mais aussi, bénéficier d'une sécurité juridique et judiciaire, en même temps que d'une parafiscalité, attrayantes et compétitives dans la pratique des affaires, il est impératif, selon l'ancien Directeur de Cabinet du chef de l'État, que toutes les parties prenantes puissent collectivement œuvrer à encourager les investissements en dotant le pays d'un cadre juridique rassurant et sécurisant.
C'est d'ailleurs sur fond de ce postulat, a-t-il fait savoir, que le Président de la République s'est approprié, dès l'entame de son premier quinquennat, la problématique de l'amélioration du climat des affaires et des investissements. L'un des gestes forts de cette appropriation, témoignage de sa volonté politique, a été la création, au sein de son Cabinet, dune Cellule dédiée au Climat des Affaires (CCA), chargée de le conseiller sur les questions relatives à l'environnement des affaires ; ceci, sans préjudice de toute l'impulsion qu'il na cessé de donner au Gouvernement et, par ricochet, au dispositif chapeauté par son organe technique qu'est l'ANAPI.
''Aujourd'hui encore cette volonté politique, mieux cette profession de foi, celle d'œuvrer à l'amélioration du climat des affaires demeure une priorité immuable et transcende toujours autant la dynamique gouvernementale '', foi du VPM au Plan Guylain Nyembo.
Par ailleurs, cette retraite qui va se clôturer le 17 août, a exactement trois (3) objectifs qui suivent : 1) Dresser un état des lieux actuel de la mise en œuvre des reformes et actions reprises dans le projet de la Feuille de Route des réformes gouvernementales sur l'amélioration du climat des affaires validées par le Comité de Pilotage du 02 novembre 2023; 2) Mettre à jour la Feuille de Route des reformes du Gouvernement sur le climat des affaires en fonction du programme de Son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que du Programme du Gouvernement, et enfin; 3) Redéfinir ou orienter certaines (les) réformes et actions contenues dans la Feuille de Route des réformes en fonction de nouvelles avancées ou reculs constatés sur terrain.
Il sied de noter que l'organisation de cette retraite fait suite à celle du Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires qui s’était tenue du 07 au 12 août 2023 au Village Venus de Bibwa dans la Commune urbano-rurale de la N’Sele, située à l'Est de la Ville-province de Kinshasa. Plus de 115 experts provenant aussi bien de la Présidence de la République, des Ministères réformateurs, des administrations publiques et services publics réformateurs, du pouvoir judiciaire, des corporations professionnelles les plus représentatives du secteur privé, du monde scientifique et universitaire ainsi que de la société civile avaient pris part à cette retraite. Cette dernière avait donné lieu au projet de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires.
Ce jeudi 15 août 2024, il s'est ouvert la retraite du ''Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires '' à Mbuela Lodge dans la province du Kongo Central. La cérémonie a été présidée par M. Guylain Nyembo Mbwizya, Vice-Premier Ministre et Ministre en charge du Plan et de la Coordination à l’aide au développement. Cette retraite est organisée par l'Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI), en collaboration avec TRANSFORME, un projet de la Banque Mondiale. L'objectif est d'évaluer la Feuille de route des réformes gouvernementales tel que recommandé par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors du Conseil des Ministres du 21 juin 2024, afin d'identifier les contraintes et obstacles à la mise en œuvre et d'y proposer des solutions idoines pour accélérer sa mise en œuvre effective.
Dans son mot d'ouverture, le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji, le Directeur général de l'ANAPI, s'est réjoui que dans ce deuxième quinquennat du chef de l'État, la question relative à l’amélioration du climat des affaires et de la promotion de l’entrepreneuriat, demeure une priorité de son programme d'action. Elle a comme objectif d’améliorer la gouvernance macroéconomique et la lutte contre la corruption avec notamment comme actions identifiées : Accélérer les réformes pour stimuler l’investissement privé; Revisiter le Code des Investissements; Renforcer les capacités des structures de lutte contre la corruption.
Le Professeur Bruno Tshibangu Kabaji a appelé les experts présents à travailler avec amour et sacrifice car, le faisant, ils contribuent au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires.
"Chers Experts, certes le chemin parcouru jusqu’ici n’a pas été facile, l’amélioration du climat des affaires est une lourde et difficile tâche. Cependant, vous avez travaillé avec amour et sacrifice, et ce, en dépit des contraintes et vicissitudes et voire du découragement. Vous devez être fiers de savoir que vous contribuez de manière significative au développement du pays par l’amélioration de son environnement des affaires, facteur essentiel d’attraction des investissements et de création d’emplois et de richesses. (...) Dépassons nos clivages, élevons le niveau de nos débats, défendons la cause nationale, recherchons le meilleur pour les générations futures, acceptons la contradiction et soyons ouverts aux propositions des uns et des autres. Nous portons tous une cause commune, le développement de la RDC ", a-t-il indiqué.
De son côté, le VPM du Plan et de la Coordination à l’aide au développement a rappelé aux différents experts et participants que : ‘’La question de l'assainissement du climat des affaires demeure une priorité sur laquelle la République, et encore moins le Gouvernement, ne sauraient lésiner voire déroger. Ceci, en raison des besoins urgents en investissement dont elle fait l'objet pour la poursuite de son redressement et surtout, son développement à travers notamment, la création d'emplois et de richesses’’.
Dans sa quête d'investissements nationaux et directs étrangers, a ajouté le VPM Guylain Nyembo, l'État congolais s'évertue à créer un cadre juridique de même qu'un environnement propice à l'implantation ainsi qu'à l'essor des affaires et de l'entrepreneuriat, pour lequel chaque opportunité de perfectionnement ne peut être galvaudée.
Aussi, conscients du fait que les investisseurs ne se dirigent que là où ils peuvent, non seulement, implanter en toute facilité leurs activités économiques ; mais aussi, bénéficier d'une sécurité juridique et judiciaire, en même temps que d'une parafiscalité, attrayantes et compétitives dans la pratique des affaires, il est impératif, selon l'ancien Directeur de Cabinet du chef de l'État, que toutes les parties prenantes puissent collectivement œuvrer à encourager les investissements en dotant le pays d'un cadre juridique rassurant et sécurisant.
C'est d'ailleurs sur fond de ce postulat, a-t-il fait savoir, que le Président de la République s'est approprié, dès l'entame de son premier quinquennat, la problématique de l'amélioration du climat des affaires et des investissements. L'un des gestes forts de cette appropriation, témoignage de sa volonté politique, a été la création, au sein de son Cabinet, dune Cellule dédiée au Climat des Affaires (CCA), chargée de le conseiller sur les questions relatives à l'environnement des affaires ; ceci, sans préjudice de toute l'impulsion qu'il na cessé de donner au Gouvernement et, par ricochet, au dispositif chapeauté par son organe technique qu'est l'ANAPI.
''Aujourd'hui encore cette volonté politique, mieux cette profession de foi, celle d'œuvrer à l'amélioration du climat des affaires demeure une priorité immuable et transcende toujours autant la dynamique gouvernementale '', foi du VPM au Plan Guylain Nyembo.
Par ailleurs, cette retraite qui va se clôturer le 17 août, a exactement trois (3) objectifs qui suivent : 1) Dresser un état des lieux actuel de la mise en œuvre des reformes et actions reprises dans le projet de la Feuille de Route des réformes gouvernementales sur l'amélioration du climat des affaires validées par le Comité de Pilotage du 02 novembre 2023; 2) Mettre à jour la Feuille de Route des reformes du Gouvernement sur le climat des affaires en fonction du programme de Son Excellence Monsieur le Président de la République ainsi que du Programme du Gouvernement, et enfin; 3) Redéfinir ou orienter certaines (les) réformes et actions contenues dans la Feuille de Route des réformes en fonction de nouvelles avancées ou reculs constatés sur terrain.
Il sied de noter que l'organisation de cette retraite fait suite à celle du Groupe technique d’experts sectoriels du Climat des Affaires qui s’était tenue du 07 au 12 août 2023 au Village Venus de Bibwa dans la Commune urbano-rurale de la N’Sele, située à l'Est de la Ville-province de Kinshasa. Plus de 115 experts provenant aussi bien de la Présidence de la République, des Ministères réformateurs, des administrations publiques et services publics réformateurs, du pouvoir judiciaire, des corporations professionnelles les plus représentatives du secteur privé, du monde scientifique et universitaire ainsi que de la société civile avaient pris part à cette retraite. Cette dernière avait donné lieu au projet de la Feuille de route des réformes gouvernementales sur le climat des affaires.
*Après leur brillante élection le lundi 12 août 2024, le tout nouveau président du Sénat, l'Honorable Jean-Michel Sama Lukonde, et tous les membres du Bureau définitif sont effectivement entrés en fonction, ce jeudi 15 août 2024. Une entrée en fonction marquée par la cérémonie de remise et reprise intervenue entre le Bureau provisoire et le Bureau définitif. Cette cérémonie s'est déroulée en présence des hauts fonctionnaires du Sénat, des collaborateurs des membres du Bureau définitif, des membres des cabinets du Bureau provisoire et de plusieurs invités.
La lecture du procès-verbal de la remise et reprise par le Directeur de Cabinet du Président du Bureau provisoire, a été suivie de sa signature par les deux présidents, puis de la passation des parapheurs et l'installation du nouveau président dans son siège.
Dans son mot de circonstance, le président du Bureau provisoire a remercié le Chef de l'Etat pour son soutien indéfectible. Il a salué le travail accompli par le Bureau provisoire qui s'est achevé par l'élection et l'installation du Bureau définitif. L'honorable Pascal Kinduelo a reconnu publiquement que le Sénat de la République démocratique du Congo est aujourd'hui dans les bonnes mains, avec à sa tête le président Jean-Michel Sama Lukonde.
Le nouveau Président du Bureau définitif a, pour sa part, rendu un vibrant hommage au Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, pour ses orientations et son soutien et l'a rassuré de sa loyauté indéfectible. Il a remercié le Bureau provisoire pour la franche collaboration dans le travail accompli.
L'Honorable Président du Sénat n'a pas non plus manqué de remercier tous ses collègues Sénateurs qui ont porté leur choix sur les membres du Bureau définitif et les a rassurés de son engagement à ne pas décevoir leurs attentes.
Pour Sama Lukonde, l'élection de son Bureau a suscité beaucoup d'espoir au niveau du Sénat. Il a pour ce faire exhorté les uns et les autres à ne ménager aucun effort pour améliorer les conditions de travail. Il a invité les honorables Sénateurs à travailler à l'unisson afin de porter la Chambre haute à la hauteur de son image.
"J’invite donc tous les Honorables Sénateurs et le personnel des
Cabinets ainsi que les agents et cadres de l’Administration, à travailler, tous d’arrache-pied, sans répit et à l’unisson, aux fins de porter notre Chambre à la hauteur de la dignité de son image, pour l’intérêt supérieur de la nation", a-t-il déclaré.
Il y a lieu de noter que l'élection du Bureau définitif du Sénat, le lundi 12 août 2024, a marqué la clôture de la session extraordinaire, renvoyant en même temps les Sénateurs en vacances parlementaires. Ce n'est que le 15 septembre prochain que le Sénat siégera de nouveau pour la session budgétaire de septembre 2024.
Outre le perchoir occupé par le président Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, le Bureau définitif du Sénat est composé comme suit : 1er Vice-Président : José Kalala; 2ème vice-président : Bahati Lukwebo; Rapporteur : Ngudianza Néfertiti; Rapporteur adjoint : Jean-Claude Baende; Questeur: Sylvain Mukengeshayi Kabongo; Questeur adjoint : Pascal Omana Bitika.