''Historique'' est le qualificatif attribué aux retombées de cette cérémonie de signature des contrats entre sous-traitants et entreprise principale riche en couleurs, hier jeudi 29 août 2024 à Lualaba, plus précisément, au siège d'exploitation de la société Tenke Fungurume Mining S.A, à Fungurume. Il s'agit d'une première. Car, le volume financier des contrats signés entre les sept sociétés sous-traitantes et l'entreprise principale TFM est estimé à 100 millions de dollars américains.
Décors
Le Directeur Général de l'ARSP Miguel Kashal s'est personnellement déplacé vers Fungurume et est parvenu, haut à la main, à bouger les lignes et matérialiser la promesse du président Félix Tshisekedi de promouvoir une classe moyenne en République Démocratique du Congo. L'événement historique qui a eu lieu en présence du Directeur général de l'ARSP Miguel Kashal a concerné 7 entreprises sous-traitantes.
Il s'agit essentiellement des entreprises Invest Congo Mining SARL, Mundo Construction SARL, Almer Engineering SARL, Victor Mining SARL, KM-Oil, Panaco SARL et Groupe Kongo Oil.
Ces entreprises ont gagné, après appels d'offres, des contrats de prestation de services et livraison des biens auprès de ce grand opérateur minier basé dans la province du Lualaba.
Promotion de l'entrepreneuriat
Pour le DG de l'ARSP, cette manifestation marque un grand jour en RDC et témoigne de la volonté du Chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi de promouvoir l'entrepreneuriat.
" Le Président Félix Tshisekedi, ce qu'il est aujourd'hui en train de faire, je pense qu'aux yeux de tout le monde, cela n'a pas existé dans ce pays depuis l'indépendance, mettez-vous au travail et soyez des modèles de discipline. Nous devons soutenir et encourager les efforts du Président de la République qui est aujourd'hui en train de corriger les erreurs de l'histoire économique de notre pays et nous devons être derrière lui ensemble avec les expatriés. ", a déclaré Miguel Kashal Katemb, le Directeur Général de l'ARSP.
"Vous avez vu qu'il y a un expatrié qui vient de signer un contrat et ce n'est pas seulement les congolais, car la loi n'exclut pas les expatriés. Elle parle d'un partenariat gagnant-gagnant dans la sous-traitance et c'est ce qui est en train d'être fait, ceux qui bénéficient des marchés au Congo ensemble avec les expatriés, et cela permet le développement de l'économie nationale et cela crée de l'impact de vos investissements dans la population, c'est cela le combat du Chef de l'Etat : la création de l'emploi ", a-t-il ajouté.
" Les sociétés sous-traitantes qui viennent de signer des contrats ont aussi l'obligation de sous-traiter à leur tour. C'est une valeur ajoutée à tous les niveaux qui reste dans le pays pour développer l'économie nationale, une société d'excavation ne peut pas engager moins de 150 agents, ça va toujours au-delà, et c'est le pays qui gagne ", a-t-il conclu.
Cette cérémonie a connu la participation de plusieurs entrepreneurs et de la société civile du Lualaba qui ont salué cette initiative très importante et ayant un impact visible sur la population.
Pour la première fois depuis sa création en 2002, l’Agence Nationale pour la Promotion des Investissements (ANAPI) a procédé à l’installation de la délégation syndicale de ses agents et cadres. A cette occasion, le Professeur Bruno Tshibangu, Directeur Général ad intérim de l’Anapi, a, en bon père de famille, souhaité un fructueux mandat à la délégation syndicale nouvellement élue. Il l’a exhorté à travailler main dans la main avec la hiérarchie pour le développement de cette entreprise publique ainsi que l’épanouissement de tout un chacun dans cette nouvelle ère qui s’ouvre pour eux.
Arrivé à la tête de l’Anapi il y a cinq mois, M. Bruno Tshibangu avait placé parmi les priorités de son mandat l’installation d’un comité représentant les agents pour la défense de leurs droits fondamentaux reconnus dans le code du travail. C’est ainsi que, sous son impulsion, les premières élections syndicales ont eu lieu en date 13 août dernier.
‘’Je voudrais m'adresser aujourd'hui aux membres du syndicat de l'Anapi dûment élus et à travers eux tous les cadres et agents. A cette occasion, je voudrais sincèrement féliciter les élus pour leur brillante élection. Depuis belle lurette, plusieurs autorités se sont succédées à la tête de l'Anapi sans que la question de la mise en place d'une délégation syndicale ne soit passée dans leurs agendas.
Mais quand j'ai pris la direction de l'agence, il était nécessaire est même primordial que les agents disposent d'une délégation pour pouvoir défendre leurs droits fondamentaux.
Cela conformément à l'article 38 de la constitution de la RDC, au code du travail et au respect de la convention numéro 87 de l'organisation internationale de la libéré syndicale et protection du droit syndical dans les entreprises. C'est ainsi que je me suis résolu d'implanter le syndicat dans notre agence et aujourd'hui je suis heureux de constater ce qui était hier un rêve et devenu maintenant une réalité.
Quand j'ai pris mes fonctions je me suis fixé pour but d'installer le syndicat et de finaliser la promotion des cadres et agents de l'Anapi restée depuis longtemps inchangée’’, a déclaré Bruno Tshibangu en introduction de son discours, tout en félicitant tous les agents de cette structure qui ont mené le combat jusqu’au bout pour afin constitué leur comité représentatif.
A son avis, cette délégation syndicale va permettre en effet, d’assurer les cadres de discussions et négociations pour trouver des solutions idoines aux problèmes qui se posent au sein de l’entreprise. Ainsi donc, le DG par intérim de l’Anapi a exhorté le banc syndical des travailleurs à être responsable, à veiller lui aussi au bien-être de l’entreprise et ne pas poser de dicta au comité de gestion.
Travaillons main dans la main…
‘’Mesdames et messieurs, maintenant que nous avons une délégation syndicale, nous devons nous projeter sur un avenir prospère. Nous devons tous réfléchir sur le devenir des agents et cadres et sur la pérennisation de notre établissement. Cette structure nous est cher car c’est grâce à elle et autour d’elle que chacun construit son idéale de vie
L’Anapi doit connaître sans cesse un développement impulsé par nous afin de maintenir notre édifice. Pour y arriver, nous devons tous cultiver le vivre ensemble, construire la culture d’entreprise, l’amour du travail, le sens du travail bien fait avec passion pour qu’elle aille de l’avant.
Malgré les difficultés qu’on peut rencontrer, travaillons main dans la main et dans toute transparence. Nous avons donc la lourde charge de sensibiliser nos collègues.
Il est primordial que la délégation syndicale travaille en bon terme avec la partie patronale. Il s’agit d’une relation permanente, plus elle est courtoise, plus offre la possibilité d’épanouissement de chacun de nous’’, a martelé le Professeur Tshibangu.
En outre, M. Yan Pambu président de la délégation syndicale, a placé son mandat sous le signe de dialogue, en promouvant une collaboration étroite avec le Directeur Général. Parmi ses actions également à réviser le règlement d’ordre intérieur de l’Anapi, à plaider pour la fixation du salaire des agents et cadres dans une monnaie de référence, à plaider pour la prise en charge des agents en fin de carrière et à faire le suivi administratif pour certains agents. Tous ces désidératas seront déposés incessamment sur la table du DG à travers un cahier de charge.
*‘’Que ces prophètes statutaires prédisent à quelqu’un de devenir Ministre, Président ou d’avoir un enfant, n’arrivera que ce qui est dans la volonté et le dessein de Dieu’’, tranche M. André-Alain Atundu Liongo, Ambassadeur de son état, Analyste et acteur mieux connu sur l’agora politique en RD. Congo, dans une nouvelle tribune d’expression libre. De manière spéciale, il remet les clepsydres à l’heure et revient ici, sur des distorsions théologiques, des égarements, des hérésies ainsi que des fantasmes aussi bien philosophiques que d’autres missions prophétiques ou messianiques dont les hérauts n’auront été, pourtant, que des simples vecteurs et non des faiseurs des miracles.
Multi vocati, pauci electi…
‘’Beaucoup sont appelés, peu sont élus’’, rappelle, Il y scrute scrupuleusement l’épineuse question du Prophète et, surtout, de son nouveau statut social en RD. Congo. Sans complaisance, il trace une ligne de démarcation entre la prophétie, elle-même, et l’accomplissement l’admonition divine subséquente.
Au passage, André-Alain Atundu fustige cette attitude somme toute aberrante de ces prophètes d’aujourd’hui qui, tantôt, s’autoproclament comme tels et se prédisent l’avenir en vertu de la profusion du Saint-Esprit et, tantôt, ils sont encore les premiers à en vaticiner la réalisation, alors que cette dernière dépend essentiellement de la volonté du Très-Haut.
Ce serait une erreur donc d’être, à la fois, le Héraut de la Prophétie et, en même temps, de se substituer à Dieu, lui-même, pour connaître à sa place, la suite des événements.
‘’A l’instar de Jean-Baptiste, le prophète prêche dans le désert alors que ses contemporains sont obnubilés par les délices du moment, au lieu d’être attentifs à l’admonition divine. Quoiqu’il en soit, le héraut d’une prophétie n’a aucune emprise sur les évènements pour précipiter, retarder ou empêcher la survenance de l’objet de l’avertissement divin’’, rappelle-t-il, en considérant qu’il ‘’n’est donc pas possible de se transformer proprio motu de héraut en maître des horloges.
Toute religion doit, bien entendu, œuvrer pour le salut des âmes selon le plan de Dieu, au lieu de s’évertuer à garantir quelques bienfaits terrestres qui n’entrent pas, nécessairement et de ce fait, dans le dessein de Dieu.
Bref, les Hommes de Dieu ne sont pas des oracles mais, des serviteurs de la volonté de Dieu’’.
Car, à son avis, en faisant une critique historique ou tout simplement une lecture analytique de la Bible, ‘’il s’avère que la prophétie est une inspiration divine contraignante, au-delà de la connaissance et de la volonté de celui qui porte une mission essentiellement prémonitoire et de mise en garde’’.
LPM
Tribune
Prophète, un nouveau statut social !
(Par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo)
Je suis chrétien catholique de l’Eglise romaine, c’est-à-dire, de l’Eglise des Cardinaux MALULA, ETSOU, MONSENGWO et AMBONGO.
Je saisis cette occasion pour saluer l’inspiration divine de Jean XXIII et du Concile de Vatican II d’avoir proclamé l’équivalence de toutes les Eglises dans la quête du salut de l’âme et de Dieu.
Ainsi, fut mis fin à la guerre entre les différentes religions pour donner naissance et lieu à un nouveau comportement religieux connu sous le vocable « ŒCUMENISME ».
Si, aujourd’hui, réunir dans une même séance de prière Catholiques, Protestants, Musulmans et autres Eglises chrétiennes est un fait banal, tel n’a pas toujours été le cas jusqu’à un passé pas si lointain.
Tous mes respects donc, à tous ceux qui consacrent leurs vies à Dieu pour le salut des Ames.
Dans son désir insatiable de scruter et de maîtriser l’avenir c’est-à-dire, la part de l’éternité qu’il croit à sa portée, l’Homme a fait un périple alambiqué et malaisé, passant de l’art divinatoire, à l’oracle et à la prophétie.
D’où, la naissance de la classe de prophète jouissant d’un statut social particulier et à laquelle une frange de croyants accordent foi et confiance aveugle pour des solutions aux problèmes individuels, voire personnels. Il n’est pas nécessaire d’être particulièrement doué pour constater que toutes ces prophéties proclamées avec autorité ex cathedra ne se réalisent pas.
En faisant une critique historique ou tout simplement une lecture analytique de la Bible, il s’avère que la prophétie est une inspiration divine contraignante, au-delà de la connaissance et de la volonté de celui qui porte une mission essentiellement prémonitoire et de mise en garde.
A l’instar de Jean-Baptiste, le prophète prêche dans le désert alors que ses contemporains sont obnubilés par les délices du moment, au lieu d’être attentifs à l’admonition divine.
Quoiqu’il en soit, le héraut d’une prophétie n’a aucune emprise sur les évènements pour précipiter, retarder ou empêcher la survenance de l’objet de l’avertissement divin.
Telle est la nature authentique et profonde de la prophétie biblique, alors que les prophètes actuels prédisent et programment des miracles avec la prétention d’avoir la force de changer le cours des choses pour empêcher l’accomplissement de l’admonition divine.
Une telle attitude est une distorsion théologique et une imposture par lesquelles ils s’arrogent indûment le droit de commander le Saint-Esprit dans un sens ou dans un autre, pour une chose ou une autre, selon leur bon vouloir.
Car, des simples vecteurs et hérauts, ces prophètes se proclament, sans humilité, auteurs de ces prophéties avec capacité de modifier le message prophétique de Dieu.
Une telle attitude est une aberration.
En effet, connue, inconnue, méconnue ou ignorée, la prophétie se réalise quand même.
Que ces prophètes statutaires prédisent à quelqu’un de devenir Ministre, Président ou d’avoir un enfant, n’arrivera que ce qui est dans la volonté et le dessein de Dieu.
Il n’est donc pas possible de se transformer proprio motu de héraut en maître des horloges.
Toute religion doit, bien entendu, œuvrer pour le salut des âmes selon le plan de Dieu, au lieu de s’évertuer à garantir quelques bienfaits terrestres qui n’entrent pas, nécessairement et de ce fait, dans le dessein de Dieu.
Bref, les Hommes de Dieu ne sont pas des oracles mais, des serviteurs de la volonté de Dieu.
Le prophète est un élu de Dieu. Il ne peut y avoir une multitude, ni dans une période, ni dans un Pays.
De toutes les façons, comme disent les écritures saintes « MULTI VOCATI, PAUCI ELECTI ».
Ce mercredi 28 août, une séance de travail importante a réuni le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Hydrocarbures, Aimé Sakombi Molendo, et le Ministre du Portefeuille, Jean-Lucien Busa, en présence des responsables de la SONAHYDROC et de COBIL ainsi que des experts qui, généralement, sont très actifs au sein de ce secteur stratégique en RD. Congo.
Cette réunion tenue dans le cadre de la solidarité gouvernementale sous la direction de Mme Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre, visait à aborder la problématique de l’approvisionnement en produits pétroliers et à prendre des mesures concrètes pour assainir et maîtriser la structure des prix.
Au cours de cette séance, les membres du gouvernement ont souligné l'importance de garantir une offre stable de produits pétroliers tout en veillant à ce que les Sociétés d’Etat notamment, la SONAHYDROC et COBIL, bénéficiant d'un appui suffisant du Gouvernement.
Nécessité de la collaboration avec les Banques Commerciales
Cet appui qui inclut la possibilité de collaborer avec les banques commerciales pour renforcer les lignes de crédit déjà ouvertes, est essentiel pour améliorer l'offre des services et maîtriser les prix à la pompe.
Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, le Ministre des Finances, a rappelé, à cette occasion, que ces échanges faisaient suite aux orientations claires données par le Président de la République, Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, lors d'une réunion du Conseil des Ministres.
‘’Le Président avait insisté sur la nécessité d'une réflexion approfondie au sein du Gouvernement pour résoudre la problématique de l’assainissement de la structure des prix’’, a-t-il relevé, avant de mettre en lumière la question de la fraude douanière qui, elle aussi, impacte négativement l'offre des produits et les marchés, plus particulièrement, dans la région sud du pays.
Mesures envisagées pour conjurer la fraude
Voilà pourquoi, ‘’des mesures sont prévues pour endiguer cette fraude et améliorer les conditions du marché, dans le but de fournir une meilleure offre de services à la population, a-t-il prévenu.
Jean-Lucien Bussa, le Ministre du Portefeuille, a, pour sa part, exprimé sa satisfaction quant aux résultats de la réunion, soulignant l'importance d'optimiser le fonctionnement des deux sociétés pétrolières nationales.
Il a également insisté sur la mise en œuvre d'une décision gouvernementale essentielle : accorder des préférences commerciales aux entreprises du portefeuille de l'Etat lors de leurs échanges.
Par exemple, dans le cadre du marché des produits pétroliers, les entreprises du portefeuille qui consomment du carburant devront s'approvisionner auprès de la SONAHYDROC et de COBIL.
Il a évoqué, par ailleurs, le rôle crucial que le secteur minier, où l'Etat est actionnaire, peut jouer en soutenant cette dynamique. Ce qui contribuera à renforcer la demande pour ces entreprises et à assurer leur équilibre financier.
Ainsi, les trois Ministres ont-ils abordé, enfin, la question de la fraude douanière, reconnaissant son impact délétère sur le marché des produits pétroliers.
Il y a lieu de noter que, globalement, ils ont convenu que des mesures appropriées soient prises pour lutter contre cette fraude dans la perspective d'améliorer les résultats du marché et de garantir une meilleure offre de services à la population.
A tout prendre, cette réunion marque, visiblement, une étape importante dans l'effort gouvernemental visant à stabiliser les prix des produits pétroliers, tout en renforçant les infrastructures du pays.
A l'occasion de la Journée internationale de la jeunesse, célébrée le 12 août dernier, la Ministre de la Jeunesse, Mme Noëlla Ayeganagato, a lancé la campagne "To Pesa RDC Chance". Cette initiative a rapidement suscité un vif débat sur les réseaux sociaux, où les réactions ont majoritairement été critiques.
À cet effet, Maître Dahlia Tshilanda, avocate et femme politique pro pouvoir, a clarifié au cours d'une émission réalisée ce lundi 19 août par Jean-Pierre Kayembe sur Poliquons RDC, diffusée sur YouTube, que la chance évoquée dans le cadre de cette campagne doit être une opportunité à saisir, pas un hasard.
" J'aimerais que l'on comprenne ici le mot chance n'est pas à assimiler au hasard. Parce que, effectivement, on ne bâtit pas une Nation sur un fait de hasard. Ça, c'est un fait et nous sommes tous d'accord avec ça. Mais, j’aimerais qu'on comprenne le terme chance aujourd'hui comme cette opportunité de faire mieux du Congo », a-t-elle explicité.
En outre, Maître Dahlia Tshilanda, avocate établie en République Démocratique du Congo, a répondu à la question du journaliste concernant les motivations qui peuvent inciter les jeunes diplômés à choisir de rester dans leur pays d'origine.
Elle a souligné que plusieurs facteurs jouent en faveur de cette décision. Tout d'abord, l'attachement à la terre natale et à la culture congolaise constitue une motivation profonde.
"Ce pays nous a donné la chance de naître congolais et de grandir dans cette diversité culturelle, de connaître le pays dans son ensemble. Mais à mon tour, nous devons aussi nous demander, quelle est la chance que je donne à ce pays d'aller plus loin, d'évoluer comme les pays que nous envions aujourd'hui parce qu'aujourd'hui nous sommes tous d'accord que la corruption a ramené notre pays en arrière, mais qu'est-ce que nous avons fait pour rattraper ces temps", a-t-elle laissé entendre.
Et de poursuivre :"Pesa Congo change est un slogan interpellateur pour nous en tant citoyen et les dirigeants d'aujourd'hui.
Aujourd'hui, nous entendons des scandales de cinquante-quatre millions de dollars volatilisés, l'appareil judiciaire malade. Tout cela, il y a des raisons de se décourager. Mais, j'insiste sur un fait, lorsqu'on veut tous partir posons-nous la question qui va rester construire ce pays après nous".
Du 4 au 6 septembre prochain, Beijing va accueillir le grand Forum sur la coopération Chine-Afrique. Il s’agit d’un évènement de haute portée diplomatique qui va connaitre la participation des représentants de 53 pays africains dont des Chefs d’Etat et de Gouvernement.
En principe, le Président Félix Tshisekedi devra effectuer, en début de semaine prochaine, le déplacement de la Capitale chinoise pour occuper, lui-même, le fauteuil réservé à la RD. Congo. Il est prévu qu’une forte délégation congolaise composée notamment, de quelques membres du Gouvernement que dirige la Première Ministre Judith Suminwa, l’accompagne à ce sommet de haut niveau. Le Chef de l’Etat avait reçu, personnellement, à la Cité de l’Union africaine, sur les hauteurs du Mont Ngaliema, il y a plus d’un mois, une invitation spéciale de son homologue chinois Xi Jinping pour ce voyage combien stratégique.
Conscient des enjeux, l’Ambassadeur de la Chine en poste à Kinshasa, pour sa part, plante déjà le décor de la réussite de la participation de la RDC au Focac 2024. Il a, en effet, rencontré, lundi dernier, la Ministre des Affaires étrangères Thérèse Kayikwamba pour les derniers réglages liés notamment, au déplacement des représentants congolais. A cette occasion, les deux personnalités ont également abordé des questions essentielles allant dans la direction du renforcement des axes de coopération entre la RDC et la Chine, deux pays alignés, depuis mai 2023, sur la voie de destin partagé.
‘’Nos deux parties ont réaffirmé la volonté de pousser ce bon élan de développement entre le ministère ainsi que les autres services sectoriels congolais et la partie chinoise. Notre souhait est que ce voyage du Président congolais en Chine soit couronné de plein succès. La Chine est le partenaire commercial le plus important du Congo qui est le premier pays destinataire des investissements chinois en Afrique. Les échanges commerciaux entre les deux pays sont mille fois plus élevés qu’en 2000, date de la première édition du Forum Chine-Afrique », a rappelé, en marge de cette rencontre avec la patronne de la diplomatie congolaise, le diplomate Zhao Bin. Pour lui, le Forum de Beijing va offrir la possibilité à la partie congolaise de tirer profit de nouveaux engagements de la Chine en faveur du continent africain dans différents domaines de la vie. Il a rappelé, par la même occasion, l’importance que son pays attache au développement de la RDC qui, aujourd’hui, reste la première destination des investissements chinois au niveau de l’Afrique tout entière.
La DSDP a appris avec consternation la signature le 22 août 2024 par les ministres de la justiceet des finances d’un arrêté interministériel qui fait de la justice un instrument des riches contrespauvres.En effet, le gouvernement vient de hausser les frais de consignation (frais relatifs à l’ouvertured’un dossier juridictionnel) à 50 dollars américains au lieu de 10 dollars au premier degré et à100 USD au lieu de 20 USD pour les affaires en appel…Pour la DSDP,cet arrêté, non seulement fait de la justice un service public marchand,mais aussi vient tuer tout espoir en la justice en ce qu’il va décourager le peuple qui croupitdéjà dans la misère à recourir à la justice qui devient trop cher avec comme risque de restaurerla vengeance individuelle et la justice populaire pour se faire justice àsoi-même à défautd’obtenir la justice étatique.
COMMUNIQUE DE PRESSE N°001 du 25/08/2024
La DSDP a appris avec consternation la signature le 22 août 2024 par les ministres de la justice et des finances d’un arrêté interministériel qui fait de la justice un instrument des riches contres pauvres.
En effet, le gouvernement vient de hausser les frais de consignation (frais relatifs à l’ouverture d’un dossier juridictionnel) à 50 dollars américains au lieu de 10 dollars au premier degré et à 100 USD au lieu de 20 USD pour les affaires en appel. Il a également institué le paiement anticipatif des droits proportionnels payable sous forme de consignation à hauteur de 2% de la créance principale et des dommages et intérêts (DI) sollicités pour tout dossier contre les particuliers et 5% de la créance et des DI postulés pout tout dossier contre l’Etat ou ses démembrements, ainsi que contre les établissements, entreprises et services publics.
Plus concrètement, cette augmentation veut dire à titre d’exemple :
- Une personne qui voit son immeuble être occupé par un usurpateur doit payer au moins 50 USD pour saisir la justice. Mais, si l’usurpateur a entretemps démoli sa maison qu’il évalue à 100.000 USD, la victime doit payer anticipativement 2% de la valeur qu’il demande réparation, soit 2.000 USD (deux mille dollars américains au moins) pour que les juges acceptent de l’écouter.
- Si une personne est tuée par un criminel, la famille de la victime qui veut demander une réparation par exemple de 500.000 USD doit d’abord verser à l’Etat une somme non remboursable de 10.000 USD (2%) à titre de consignation. Si cette personne a été tuée par un militaire ou un policier dans l’exercice de ses missions, la famille qui a perdu son proche doit d’abord payer en avance une somme de 25.000 USD (5%) avant de demander cette réparation à l’Etat qui est le civilement responsable.
Tous ces paiements devront être payés tout en sachant qu’ils ne lieront pas les juges qui peuvent soit sous-évaluer, soit carrément rejeter la demande.
La DSDP souligne que cet arrêté, non seulement fait de la justice un service public marchand, mais aussi vient tuer tout espoir en la justice en ce qu’il va décourager le peuple qui croupit déjà dans la misère à recourir à la justice qui devient trop cher avec comme risque de restaurer la vengeance individuelle et la justice populaire pour se faire justice à soi-même à défaut d’obtenir la justice étatique.
En soi, cet acte du gouvernement relève :
- De son choix à la voie de la facilité qui consiste à rendre très onéreux le coût de la justice en vue d’empêcher le peuple déjà meurtri de pauvreté d’être en mesure de la saisir. Le gouvernement au lieu de trouver des solutions à l’insolvabilité de l’Etat et ses
démembrements qui le conduit à des sanctions judiciaires, vient utiliser abusivement son pouvoir ;
- De l’intention du gouvernement de faire de la justice un instrument des riches contre les pauvres au lieu d’être une institution de refuge des faibles. Le nouveau taux protège les mafieux au détriment des personnes exemplaires en ce sens que les victimes des mafias n’auront pas les moyens financiers pour demander ni justice, ni réparation ;
La Province du Kongo Central pourra combler son déficit en eau potable de la République, grâce aux efforts du Directeur provincial Théodore Boniface KABEYA NGANDU alias Socrate, qui a réussi à obtenir de la Coopération Allemande un soutien appréciable. Désormais, l’eau devra couler dans plusieurs quartiers de la ville de MATADI, ville portuaire et de la province tout entière.
Les besoins du Kongo Central se situent à 21 000 mètres Cubes. Après avoir taqué à toutes les portes sans succès, Socrate KABEYA est parvenu à toucher les cœurs des responsables du Bureau de la Coopération allemande d’études permanente (C A E P) afin que tout MATADI puisse être fourni en eau potable, l’eau c’est la vie, devise de la Régideso dit-on certains quartiers, à l’instar de ceux de haute altitude comme KINKANDA, sont parfois privés d’eau 2 à 3 fois par semaine surtout lorsqu’on sait que certaines institutions publiques huilent par des impaiements des factures de la Regideso. Seule, a-t’on appris, la Mairie de MATADI s’acquitte par moment de ses factures.
Avec une population estimée à 5, 575 millions d’habitants (2015) soit de 103 habitants au Km2, pour une superficie de 5 392 Km2, au Sud-ouest de la ville capitale Kinshasa, le Kongo Central (Bas-Congo) est caractérisé par une courte saison sèche de Mai à Septembre.
Une longue saison de pluie d’octobre à Mai, l’originalité de cette partie de la République Démocratique du Congo, voisine de la République d’Angola, réside du climat du Kongo Central et la durée de la saison sèche.
Ingénieur de l’Institut Supérieur des Techniques Appliquées (ISTA) de Kinshasa, KABEYA NGANDU dit Socrate est pétri de qualités mana-gériales. Directeur assistant du Directeur fédéral de la Régie de distribution d’eau de la RDC, Théodore a gravi tous les échelons de cette régie. Chef de division Eau de surface Direction de production à la direction Centrale d’Exploitation, Kabeya Ngandu, l’homme fort comme on l’appelle, a été Chef de service production aux usines de Ngaliema, de N’djili (Direction de traitement des eaux de Kinshasa Technicien de Production à l’usine de Ndjili/est de Kinshasa. Le Directeur provincial de la Régideso au Kongo Central a fait plusieurs stages et formations notamment à Water Ressources Développement et utilisation and water Environnement improuvent par African Coumtries, en Chine, contrôle et surveillance de la qualité bactériologique et physico-chimique des eaux de boisson, en 2013 à Kinshasa, au Japon en 2010 sur Administration urbain Water supplie planning, sans oublier diverses formations organisées au pays par la Regideso.
Boniface est né le 12 Décembre 1964 à Beya KAKUMBA, au Kassaï Central.
Plusieurs publications lui reviennent notamment la sécurisation de captage de l’usine de Ngaliema pour une exploitation durable à Kinshasa en 2016 sans oublier son travail de fin premier cycle sur l’Etat d’application de la clause d’opportunité dans l’action de l’autorisation d’exploitation d’un service Aérien publie au Zaïre (ISTA), 1996.
Son mémoire de second cycle en Hydrologie (ISTA/2008) lui a permis de publier sur les problématiques des captages des eaux de surface pour la production de l’eau destinée à la consommation humaine à Kinshasa, cas des rivières Ndjili, Lukunga, Lukaya et du Fleuve Congo.
Comme Centre d’intérêt, on cite pour lui l’Alimentation en eau potable (AEP), gestion intégrée des ressources en eau, traitement des données hydrométéologiques.
*A propos du Congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) prévue pour mi-septembre prochain, le Ministre de la Communication et Médias ne jure que sur la transparence et le respect des procédures financières voulues par le gouvernement congolais. Il jure également par la revalorisation du métier de journaliste, qui se détériore au fil du temps et la rareté des vrais se fait remarquer dans la société congolaise.
Récit
Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre de la Communication et Médias, a réuni ce mardi 27 août 2024 dans son cabinet, le comité de suivi des Etats généraux de la communication et des médias pour échanger autour de deux points seulement.
C’était une réunion de reprise des contacts entre le ministre et ce comité qui a été institué à la clôture des Etats généraux en janvier 2022 à Kinshasa. Dans la salle, la quasi-totalité des membres était présente notamment les enseignants en sciences de l’information et de la communication, les journalistes professionnels, les représentants de l’UNPC ainsi que les publicitaires. Le Ministre Muyaya considère ce comité de suivi comme son allié de taille pour mieux continuer sa bataille sur la salubrité médiatique, vulgariser sa loi au sein de la corporation et au niveau du Conseil supérieur de la magistrature.
Vers les réussites partagées
« Je considère que nous avions commencé avec vous un cheminement. Il n’y a pas de réussites qui soient miennes, des réussites partagées. L’idée aujourd’hui de reprendre contact-là où nous étions arrêtés et de mettre en place une régularité des réunions, même une fois le mois, question de nous rassurer de l’application de différentes recommandations prises au centre Nganda », a souligné le ministre Muyaya.
« Si nous voulions avoir des médias qui informent dignement notre population, nous devons actualiser notre organisation et cette actualisation peut partir de nous comme gouvernement et doit aussi partir de vous comme notre allié. Par-là, soyons tous les acteurs du changement», a-t-il ajouté.
S’agissant du congrès de l’Union nationale de la presse du Congo (UNPC) prévue pour mi-septembre prochain, le Ministre de la Communication et Médias ne jure que sur la transparence et le respect des procédures financières voulues par le gouvernement congolais. Il jure également par la revalorisation du métier de journaliste, qui se détériore au fil du temps et la rareté des vrais se fait remarquer dans la société congolaise.
Il y a lieu de signale que ce congrès est le 70ème point des recommandations des Etats généraux de la communication et des médias.
UNPC, un Congrès dans la paix
« Nous avons dû élaguer toutes les zones d’ombre sur la question relative à l’organisation de ce congrès dans la paix. Car, ce congrès est renommé justement congrès de renaissance. Il s’agit notamment de donner une nouvelle image à la profession, de réunir les journalistes professionnels conformément à l’ordonnance loi 023/009 fixant les modalités de l’exercice de la liberté de la presse en République démocratique du Congo. Et ce sont ces journalistes qui vont se réunir autour de certaines questions notamment la réforme de textes de l’innovation de la presse du Congo, ainsi voter les nouveaux animateurs de cette structure d’autorégulation afin de donner une nouvelle image et donner un nouveau départ face à tous les écarts de comportement que nous observons auprès des diffuseurs de contenus dans les médias dont certains ne sont même pas journalistes reconnus par la République », a déclaré Jasbey Zegbia.
« En sortant de nos échanges avec le Ministre Patrick Muyaya, tout le monde est content et nous pensons que là nous sommes en train d’aller vite vers le congrès ordinaire de l’Union nationale de la presse du Congo. Il faudrait qu’en vrai entre nous, puissions renforcer l’esprit de confraternité pour pouvoir donner une belle image de la profession journalistique en République démocratique du Congo », a-t-il réaffirmé.
Intransigeant, Patrick Muyaya souhaite que les vrais journalistes se réapproprient ce noble métier pour décourager les faux qui, quotidiennement, véhiculent les fakenews et font l’apologie des conflits et autres vices.
Pour Adelard Obul Okwess, en parlant de vrais journalistes, le Ministre fait allusion à ceux qui exercent très bien leur métier, qui savent comment l'exercer et ce sont ceux-là qui sont les vrais journalistes. « D'autres existent mais, ceux qui sont vrais, sont ceux qui respectent la déontologie et l'éthique, et qui sont dans de médias sérieux, qui ne répandent pas de fausses nouvelles et qui ne s'attaquent pas inutilement aux gens. Par exemple, déjà, avant le congrès de l'UNPC, il y a des gens qui s'attaquent à ce congrès, à ceux qui vont financer et qui donnent des informations qui ne sont pas totalement vérifiées », a-t-il expliqué.
« C'est ainsi que le ministre a rappelé que les journalistes devraient prendre conscience qu'il y a responsabilité sociale cachée derrière le travail des journalistes, parce que c'est véritablement un pouvoir, le pouvoir d'informer. Un pouvoir énorme dont il ne faut pas abuser. Il faut donc être plus responsable et plus consciencieux. C'est ça qui fera de chacun de ceux qui exercent des vrais journalistes contrairement à ceux qui n'exercent pas comme cela devait l’être», a-t-il soutenu.
Enseignant et membre actif de l’UNPC, Adelard Obul Okwess a prodigué quelques conseils aux congressistes et aux journalistes. « Ce congrès qui se tiendra au mois de septembre ici devrait permettre aux journalistes chacun dans son for intérieur la profession, de se dire qu'il a un rôle à jouer pour que le rôle du journaliste soit réhabilité, pour que le public qui nous suit, qui nous regarde voit qu'après ce congrès n'est pas comme avant. Que de choses ont changé, que la profession est devenue un peu plus sérieuse, un peu plus crédible et cela va faire en sorte que chacun de professionnels là où il se trouve, qu'il fasse bien son travail et qu'il le fasse bien. Que la société lui reconnaisse ce rôle-là, car si ce n'est pas bien fait, l'organe d'autorégulation n'est pas assez structuré par des personnes qu'il faut, il n'y aura pas de crédibilité. Si nous organisions bien ce congrès, je crois que le métier pourra être réhabilité et le grand public nous le reconnaitra », a-t-il insisté.
*‘’Est-ce le calme avant ou après la tempête, ce silence annonce-t-il une bourrasque, dans le cas d’espèce ? Telle est la question fondamentale. D’où, mettre fin, de façon crédible et durable, à la guerre annexionniste que mène le régime du Président KAGAME du Rwanda contre la RDC et les contrées du KIVU s’avère aujourd’hui une nécessité impérieuse en tant qu’impératif de développement et de démocratie. Il est, en effet, impensable sinon, irréalisable d’entreprendre des actions de développement, conformément au programme du Gouvernement, et d’organiser les élections ou tout autre exercice démocratique dans une contrée ou, par suite des opérations de guerre, l’Etat ne peut ni exercer son autorité, ni assurer l’ordre public et la paix’’, soutient, mordicus, André-Alain Atundu, dans une nouvelle tribune de réflexion consacrée à la problématique de l’agression ainsi que des menées subversives auxquelles se livrent, depuis plusieurs années, les groupes armés opérant dans l’Est sous la bénédiction de certains pays voisins dont le Rwanda qui a cité à maintes reprises dans les rapports d’experts de l’Onu. Atundu, dans une analyse critique, démontre combien la restauration de la paix dans l’Est est un préalable majeur à tout projet de développement national.
Voilà pourquoi, ses yeux, la diplomatie, à elle toute seule, ne peut suffire à vider les prétextes, ni les préjugés à l’origine du déferlement des groupes armes sur des zones stratégiques regorgeant des ressources naturelles exploitées, du reste, de manière illicite et illégale sous l’œil complice de la Communauté Internationale.
Comment donc sortir de l’auberge ? Que faire alors dès lors que la RD. Congo et le Rwanda, deux pays voisins au cœur de l’Afrique, sont obligés de continuer à survivre en tant qu’Etats ? Ici, Atundu crève l’abcès, pose le diagnostic et offre tout un florilège de pistes de solutions, dans l’analyse reprise, ci-dessous.
LPM
Tribune
Pour une issue viable et durable à la guerre du Rwanda contre la RDC
(Par l’Ambassadeur André-Alain Atundu)
Dans le monde d’aujourd’hui, devenu forcément multipolaire et à plusieurs paradigmes, il n’existe aucun Etat ou groupe d’Etat qui peut se targuer d’être l’unique gendarme ou arbitre suprême en cas de crise régionale ou internationale. Il s’en suit donc qu’en dernière analyse, chaque Etat ne doit compter que sur ses propres ressources de défense, compte tenu des exigences géo-environnementales.
Toute prétention d’intervention autoritaire de la part d’un Etat n’est, dès lors, que gesticulation ou prestidigitation destinée à impressionner les Etats faibles sans apporter une solution définitive et viable au conflit.
PRINCIPES DE BASE
On fait la guerre avec détermination, pas avec compassion ou par complaisance. Ces dernières sont un facteur de démobilisation ;
Les Services de Renseignement et d’intelligence doivent garder et sauvegarder un contact et un dialogue permanents avec les services ennemis. Ne jamais rompre complètement les liens ;
Il faut se déterminer et agir en fonction des réalités et faits qu’on ne peut pas modifier ou influencer : contre les faits, les arguments ne valent rien ;
Il faut se mettre à la place de l’ennemi pour savoir s’il vous comprend ou s’il est capable de vous comprendre : objet, objectifs, motivations ;
Les négociations doivent porter sur les véritables enjeux et intérêts (politiques, économiques, stratégiques, leaderships ou conjoncturels) et non sur les apparences qui sont souvent trompeuses.
Il faut être sur la même longueur d’onde pour négocier efficacement.
Inventorier les intérêts vitaux et existentiels que l’on ne peut ni abandonner ni sacrifier ou céder ;
Inventorier et étudier les contreparties réciproques ;
Garder un secret absolu sur les contacts, les lieux, les acteurs et l’objet des contacts ou négociations entre services.
Il faut savoir être généreux dans la victoire et humble dans la défaite.
La victoire ne garantit pas nécessairement l’avenir des relations, tout comme l’échec ne le condamne pas indubitablement.
Les vaincus d’hier peuvent devenir les grandes puissances de demain ;
Il ne faut jamais humilier l’adversaire ou accepter une humiliation de sa part ;
Il faut apprécier le rôle des contacts et des intermédiaires en fonction des objectifs et de la finalité de l’action ;
Il faut ménager l’avenir, surtout pas l’injurier : JAMAIS et TOUJOURS sont à proscrire puisqu’ils pourraient introduire le venin de doute sur la sincérité des débats. Tout passe, rien n’est définitif.
Il ne faut jamais sous-estimer son ennemi.
OBJECTIF DES CONTACTS
Moyen de mettre fin à l’exploitation illicite et frauduleuse des minerais sur le sol congolais ;
Evaluer les conséquences en cas de poursuite et les avantages en cas d’entente sur un modus vivendi ;
Sanctuariser les sites d’exploitation par la RDC ;
Etudier et déterminer les avantages communs et comparatifs ;
Concevoir et se mettre d’accord sur les termes et les objectifs d’entente ;
Projeter les étapes et les objectifs pour une solution crédible et acceptable ;
CONSTAT
Les USA ménagent et soutiennent le Rwanda dont le leadership est considéré comme ferme et efficace en termes de résolution et de réalisation.
Jamais, dans les circonstances actuelles, les USA ne vont favoriser la RDC à écraser le Rwanda étant donné que la RDC ne réunit pas actuellement les conditions pour exercer, sur la région, son leadership naturel et son rôle géostratégique de gendarme ;
Pour les mêmes raisons, l’UE ne peut annuler, sans autre forme de procès, la signature du MOU avec le Rwanda sur les matières stratégiques inexistantes au Rwanda et dont l’origine congolaise ne fait l’ombre d’aucun doute ;
Le soutien occidental à KAGAME justifie une certaine raideur politique du Rwanda vis-à-vis de la RDC ;
Considérer le principe de sanction contre le Rwanda comme un paramètre de bonne foi qui doit déterminer la position et l’attitude de la RDC vis-à-vis des Etats de l’UE pris individuellement.
DONNEES DE TERRAIN
La persistance voire la recrudescence de l’exploitation illicite des minerais par le Rwanda avec la complicité des Etats de l’UE au profit des multinationales occidentales ;
L’incapacité de la RDC à sanctuariser les sites d’exploitations et de sécuriser le commerce des minerais stratégiques;
Le sentiment d’abandon des populations déplacées suite à l’absence d’une politique efficace et de mécanisme d’intégration et de réinsertion sociale ;
Une situation d’urgence sanitaire non déclarée au bénéfice des populations déplacées ;
Résultat peu probant et mitigé de la stratégie défensive dans les zones sous le régime d’Etat de siège ;
La présence des groupes armés divers créés et soutenus par les leaders de la contrée et présents dans les institutions de la République ;
L’incidence négative de détournement des millions de dollars, de l’inaction et de l’impunité avec des répercussions contreproductives sur l’opinion pour l’image de la RDC et du Président TSHISEKEDI ;
Présence massive des troupes rwandaises en RDC, confirmée dans le rapport de l’ONU, affublée de quelques congolais de service pour’’congoliser’’ la présence et les actions des troupes rwandaises en se prétendant Dirigeant de la rébellion pour atténuer, sinon éliminer l’hostilité des populations congolaises. Le cas le plus emblématique et l’opération la mieux réussie sont l’instrumentalisation de NAANGA lors de la prise d’une localité par les troupes rwandaises opérant sous le nom de code « M23 » ;
Le statu quo sur le terrain avec une pression croissante et constante des troupes rwandaises sur les positions défendues par les FARDC ;
Communication chaotique de la situation sur le théâtre des opérations de la part, aussi bien des soldats de rang que de tout venant, avec comme résultat la démoralisation des troupes combattantes et des populations des zones d’occupation.
Ni le Gouvernement ni l’Union Sacrée n’ont aucune communication de guerre pour encadrer et motiver les populations congolaises en ce moment de dure épreuve
CONCLUSION
Les services congolais, sous la direction du Président TSHISEKEDI, doivent entamer, sans délai, le processus fastidieux et malaisé de contact avec les services Rwandais pour raison d’Etat en position de force ou de montée en puissance, mais dans le secret absolu et loin du continent.
La puissance de la RDC tient à 4 choses :
Une économie forte et diversifiée sous la direction des congolais ;
Une force armée dissuasive, débarrassée des traitres ou des infiltrés et capable d’infliger un revers militaire retentissant au Rwanda ;
Les recherches scientifiques ad hoc pour réduire la dépendance technologique dans tous les domaines et forcer le respect de nos partenaires ;
Une administration performante et sans tracasseries ;
La neutralisation des traitres et autres infiltrés.
Ces cinq éléments permettront à la RDC d’accéder au leadership régional et au statut de Puissance, soutenue par une Justice opérante dans l’objectif de rétablir la confiance des citoyens et des partenaires.
Concernant la situation au front et pour ne pas démoraliser les troupes combattantes, le Chef de l’Etat, en tant que Commandant Suprême, doit prendre certaines mesures drastiques comme :
La création d’un ministère de la Guerre, différent de celui de la Défense Nationale. Chacun étant doté d’un budget propre conforme à ses exigences ;
La formation spécifique d’un corps expéditionnaire d’élite pour renforcer et remplacer les troupes et le commandement actuel ;
Une enquête de loyauté rigoureuse et un audit éthique pour tout le corps expéditionnaire sans exception, c’est-à-dire du commandement aux hommes de troupe ;
Châtiment sévère et exemplaire pour tous les cas de défaillance dans les zones opérationnelles ;
Réglementation exceptionnelle pour les communications des faits de guerre : toutes communications doit avoir le quitus du Commandant des opérations.
La démarche pour une solution viable et durable à la crise RDC-RWANDA doit se jouer sur plusieurs tableaux. Outre les hauts faits d’arme sur le front militaire, la diplomatie secrète doit avoir pour acteurs, de part et d’autre, les services secrets congolais et rwandais : la diplomatie officielle doit prendre le relai en temps opportun, enfin une rencontre au sommet entre les deux Présidents doit couronner toute la démarche.
La diplomatie secrète, notamment à travers les contacts entre les services congolais et rwandais, doit avoir pour objectif de mettre les 2 Chefs d’Etat sur la même longueur d’onde, c’est-à-dire s’assurer qu’ils cherchent tous la conclusion d’un accord équitable dans le même état d’esprit.
Ce serait tragique de confondre le sens profond des efforts diplomatiques du Président TSHISEKEDI avec une certaine impossibilité à comprendre la volonté de domination du Président KAGAME sur la RDC : grossière erreur ; pendant que l’un s’investit sur le soft power, l’autre sur le hard power ; l’un cherche un accord et l’autre la victoire.
La création d’un ministère de la Guerre, différent du ministère de la Défense Nationale, pourrait utilement contribuer à déceler, sinon à contrecarrer, ce dessein de mauvaise foi.
Dans ce cas de figure, la réal politique en tant que simple gestion des rapports de force ne fait pas bon ménage avec une politique réaliste fondée sur la recherche d’une stabilité politique sur la base de la notion de légitimité de la vocation régionale voire africaine de la RDC, acceptée par les deux Pays à travers les prises de position et les initiatives politico-diplomatiques des Président KAGAME et TSHISEKEDI.
Sinon le Président TSHISEKEDI n’aura d’autre choix que faire la guerre puisqu’il est des principes comme l’intégrité territoriale, qu’il ne faut sacrifier même au prix de la paix, pour ne pas introduire un élément de précarité structurelle, génératrice, sans aucun doute, des conflits futurs entre les deux Pays.
Car, dans ce cas, le risque et la menace ne sont plus seulement politiques ou militaires mais plutôt existentiels.
Dans ce contexte, la crédibilité de la diplomatie ‘‘TSHISEKEDIENNE’’ repose sur sa capacité à relier tous les problèmes inhérents dans les tractations, à savoir attitude ambigüe des USA et des Nations Unies, les deux MOU signés par l’Union Européenne avec Kinshasa d’une part, et Kigali d’autre part ; l’assistance d’un milliard des USD promise à Kigali par la Corée du Sud et l’accord de défense signé avec la Pologne.
En tout état de cause, la démarche diplomatique, pour être crédible et espérer d’aboutir à bonne fin, doit impliquer l’usage de la force selon les vœux profonds et publiquement exprimés par la population concernée.
Le tout doit être enveloppé par une communication politique adéquate différente des comptes rendus institutionnels.
Durant toutes les tractations secrètes entre services, l’armée ne doit pas baisser la pression sur le théâtre des opérations, car l’évolution de la situation militaire est un élément déterminant dans l’issue et dans la bonne fin de cette opération clandestine.
La diplomatie seule ne peut suffire à renverser l’équilibre des forces sur le théâtre des opérations.
Mettre fin, de façon crédible et durable, à la guerre annexionniste que mène le régime du Président KAGAME du Rwanda contre la RDC et les contrées du KIVU s’avère aujourd’hui une nécessité impérieuse en tant qu’impératif de développement et de démocratie.
Il est, en effet, impensable sinon, irréalisable d’entreprendre des actions de développement, conformément au programme du Gouvernement, et d’organiser les élections ou tout autre exercice démocratique dans une contrée ou, par suite des opérations de guerre, l’Etat ne peut ni exercer son autorité, ni assurer l’ordre public et la paix.
Alors que paradoxalement, cette guerre a, pourtant, favorisé au Rwanda, une économie de croissance.
(Voir les statistiques des exportations des matières stratégiques appuyées par les M.O.U signé avec l’U.E).
Mettre fin à cette guerre immorale est aussi la volonté unanime du Peuple congolais rangé derrière son Chef.
La situation sécuritaire dans les contrées du Nord et Sud-Kivu et en Ituri ainsi qu’une certaine nonchalance de nos troupes sur le théâtre des opérations doivent profondément nous préoccuper en tant que citoyen congolais ou tout simplement, en tant que citoyen du Monde sur notre avenir immédiat.
En effet, en examinant l’étiologie des coups d’Etat au Mali depuis ATT, au Niger et au Burkina Faso, il apparaît que cette brutale suspension des institutions par l’instauration d’un régime d’exception et non conforme, tire son origine profonde d’un sentiment d’humiliation, de frustration ou d’abandon de l’Armée qui se sent, dès lors, investie d’une mission messianique de salut qu’elle s’empresse d’en présenter les grandes lignes dans la foulée.
Il faudrait donc considérer avec circonspection, la multi surdité ou la somnolence de la grande muette.
Est-ce le calme avant ou après la tempête, ce silence annonce-t-il une bourrasque, dans le cas d’espèce ?
Dans cet ordre d’idées, le présent document se veut une piste de solution à même d’aboutir à une paix viable et durable.