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Engagement exprimé devant Vital Kamerhe, Assemblée Nationale : les Regroupements politiques de l’Union Sacrée favorables à l’investiture du Gouvernement Suminwa 

 *Son ‘’son de cloche’' n’a pas que retenti mais, il a aussi été entendu. Tel Jean-Baptiste au Parlement, l’appel de Vital Kamerhe à l’intention des Députés Nationaux membres de l’Union Sacrée de la Nation a produit des effets escomptés. A l’unanimité, ces élus majoritaires au Parlement ont exprimé leur engagement à investir, le plus rapidement possible, le nouveau Gouvernement patronné par Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre.

A tour de rôle, les partis et regroupements politiques UDPS/Tshisekedi, PEP/AAAP de Tony Kanku, AB50 de Julien Paluku, A/A-UNC de Vital Kamerhe, Parti Lumumbiste Unifié, Agissons et Bâtissons de Sama Lukonde, AFDC-A de Bahati Lukwebo, AEDC-A, APA et MLC de Bemba ont rencontré le Speaker de la Chambre basse du Parlement pour témoigner leur soutien à l’investiture du nouveau Gouvernement, l’étape cruciale avant la clôture de la session en cours à l’Assemblée Nationale.

Sur toutes les lèvres de leurs représentants, les discours suivent la même direction : « Pas de temps à perdre… Vite se mettre au travail…  Apporter des solutions au peuple congolais… Matérialiser la vision du Président Félix Tshisekedi ».

S’exprimant au premier jour des audiences, Vital Kamerhe, Président de l’Assemblée Nationale, a déclaré : « Je suis très heureux parce que les hommes sont faits pour affronter les défis. Je suis fier de diriger cette Assemblée Nationale où mon appel a été entendu. Nous avons commencé par PEP/AAAP de Tony Kanku, ensuite l’UDPS/Tshisekedi comme première force politique de l’Union Sacrée de la Nation et du Parlement, AB50 de Julien Paluku. C’est cela aussi être des Hommes d’Etat qui sont capables d’oublier leurs intérêts pour privilégier l’intérêt de notre peuple qui souffre par la guerre à l’Est et la pauvreté endémique. Nous devons rapidement investir ce Gouvernement pour qu’il s’active sous le leadership de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, que je remercie de m’avoir reçu et accepté nos propositions pour finaliser cette démarche ».

Sur demande de son Président de Bureau définitif, Jacques Djoli, Rapporteur de l’Assemblée Nationale, a dévoilé le nombre des Députés Nationaux ayant signé leur présence et marqué leur accord à l’investiture qui revient à 190 élus, tels que reçus lors du premier jour d’audience.

La Pros.

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Ministère de la Sante Publique : Voici la liste de médicaments suspendus à l’importation en RDC

 

‘‘Les médicaments sélectionnés dont la liste en annexe du présent Arrêté sont à produire exclusivement par l’industrie pharmaceutique locale. Toute importation à quelque titre que ce soit des médicaments visés à l’alinéa précédent, sauf dérogation expresse le cas échéant, est suspendue pendant une durée de 36 mois sur toute l’étendue du territoire national’’. Ainsi en a décidé le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et prévention dans un arrêté signé en date du 8 mai dernier dont voici l’intégralité.

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE

HYGIENE ET PREVENTION

Le ministre

ARRETE MINISTERIEL N°1250/CAB/MIN/SPHP/010/CJ/OBK/2024

Du 06 MAI 2024 PORTANT RENOUVELLEMENT DE LA SUSPENSION TEMPORAIRE DES IMPORTATIONS DE CERTAINS MEDICAMENTS EN REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO

Le Ministre de la Santé Publique, Hygiène et Prévention.

Vu la Constitution, telle que modifiée par la Loi n°11/002 du 20 janvier 2011 portant révision de certains articles de la Constitution de la République Démocratique du Congo, spécialement en son article 93 ;

Vu la Loi n°18/035 du 13 décembre 2018, fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance-Loi n°23/006 du 03 mars 2023 spécialement en ses articles 53 et 54 ;

Vu l’Ordonnance n°21/006 du 14 février 2021 portant nomination du Premier ministre ;

Vu l’Ordonnance n°21/012 du 12 avril 2021 portant nomination des vice-Premiers Ministres, des Ministres d’Etat, des Ministres, des Ministres délégués et vice-Ministres telle que modifiée et complétée par l’Ordonnance n°23/030 du 23 mars 2023 ;

Vu l’Ordonnance n°22/002 du 7 janvier 2022 portant organisation et fonctionnement du Gouvernement, modalités de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement ainsi qu’entre les membres du gouvernement ;

Vu l’Ordonnance n°22/003 du 7 janvier 2022 fixant les attributions des Ministères ;

Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/S/027/DS/2006 du 07 septembre 2006 portant suspension temporaire des importations de certains médicaments ;

Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SP/009/CJ/OMK/2010 du 06 décembre 2010 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments

Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SP/069/CJ/2013 du 18 juillet 2013 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments;

Vu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/013/CHP/2016 du 12 octobre 2016 portant renouvellement de la suspension des importations de certains médicaments en République Démocratique du Congo ;

Revu l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SPHP/CPH/005/2021 du 25 octobre 2021 portant suspension temporaire des importations de certains médicaments en République démocratique du Congo ;

Considérant l’obligation légale de promouvoir la production locale et l’utilisation rationnelle des médicaments ainsi que leur accessibilité financière à la population ;

Considérant que le volume de production locale de certains médicaments correspond au besoin national et que toute importation desdits médicaments a pour conséquence de déséquilibrer le marché pharmaceutique dans un contexte légal de la stabilisation et de la surveillance dudit marché dans le cadre du système de la Couverture Santé Universelle ;

Considérant l’urgence et la nécessité ;

Sur proposition du Secrétaire Général à la Santé Publique, Hygiène et Prévention ;

ARRETE :

Article1 :

Les médicaments sélectionnés dont la liste en annexe du présent Arrêté sont à produire exclusivement par l’industrie pharmaceutique locale.

Toute importation à quelque titre que ce soit des médicaments visés à l’alinéa précédent, sauf dérogation expresse le cas échéant, est suspendue pendant une durée de 36 mois sur toute l’étendue du territoire national ;

Article 2 :

Les producteurs des médicaments sélectionnés sont tenus au respect des mécanismes de régulation et de contrôle des prix institués par les dispositions de l’article 43 quater de la Loi n° 18/035 du 13 décembre 2018 fixant les principes fondamentaux relatifs à l’organisation de la santé publique telle que modifiée et complétée par Ordonnance-Loi n°23/006 du 03 mars 2023.

Article 3 :

Toute contravention aux dispositions du présent arrêté est sanctionnée par les instances compétentes conformément aux textes légaux et réglementaire en vigueur en République Démocratique du Congo.

Article 4 :

Sont abrogées toutes les dispositions antérieures contraires au présent Arrêté.

Article 5 :

Le Secrétaire général à la Santé publique, Hygiène et Prévention, en collaboration avec les organismes publics en charge de la règlementation pharmaceutique, de la régulation et du contrôle du système de la Couverture Santé Universelle ainsi que celui en charge du contrôle sanitaire aux frontières, est chargé de l’exécution su présent Arrêté qui entre en vigueur à la date de sa signature.

Dr KAMBA MULANDA Samuel Roger

 

ANNEXE : LISTE DE MEDICAMENTS SUSPENDUS A L’IMPORTATION

N°Ord

                                                      MEDICAMENTS

01

Amoxicilline gélule

02

Amoxicilline poudre pour suspension

03

Azithromycine comprimé

04

Azithromycine suspension

05

Ciprofloxacine comprimé

06

Clindamycine gélule

07

Cloxacilline gélule

08

Cotrimoxazole (Sulfamethoxazole +trimethoprime) comprimé

09

Cotrimoxazole (Sulfamethoxazole +trimethoprime) suspension

10

Doxycilline gélule

11

Erythromycine comprimé

12

Erythromycine suspension

13

Griséofulvine comprimé

14

Métronidazole comprimé

15

Métronidazole suspension

16

Multi micronutriments pour enfants en poudre 1 gr

17

Multivitamine sirop

18

Papavérine comprimé

19

Paracétamol + Ibuprofène + Caféine gélule

20

Paracétamol comprimé

21

Phenoxymethylpenycilline potassium comprimé

22

Prométhazine sirop

23

Quinine comprimé

24

Quinine gouttes

25

Quinine sirop

26

Solutés massif (Dextroses, sérum mixte, sérum ringer lactate et sérum physiologique)

27

Tétracyline gélule

28

Tramadol gélule

29

Vitamine B1, B6 et B12 isolé ou en association comprimé

30

Vitamine B1, B6 et B12 isolé ou en association sirop

31

Vitamine C sirop

Vu pour être annexé à l’arrêté ministériel n°1250/CAB/MIN/SPHP/010/CJ/PBK/2024 du 06 mai 2024

Fait à Kinshasa, le 06/05/2024

Dr KAMBA MULANDA Samuel Roger

Ministère de la Sante Publique : Voici la liste de médicaments suspendus à l’importation en RDC
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Mukamba du Kasaï élu sénateur à l'Equateur : le message fort des Bangala à la Nation congolaise

Dans le langage léopoldvillois, les Bangala sont les locuteurs de la langue lingala. Mais, ils sont communément identifiés aux ressortissants du Grand Équateur, entre autres les Mongo, Ngombe, Libinja, Bangala, Bomboma, Bongando, Ntomba, Ekonda, Mbanza, Ngbaka, Ngbandi etc. Les Bangala ont la réputation d'être francs et généreux (côté jardin) et "colériques" (côté cour). Ils ont cependant une caractéristique particulière : ils ont le sens du "vivre-ensemble". C'est ainsi que partout où ils s'installent sur le territoire national, ils vivent en symbiose avec les communautés locales. Ils ne sont jamais, mais alors jamais à l'origine des conflits communautaires dans les cinq autres provinces héritées de la colonisation belge : Léopoldville, Kasaï, Katanga, Kivu et Orientale...

Les "Comm'internautes" ont fait de lui la cible de toutes les flèches et fléchettes

Sur 109 membres composant la chambre haute du Parlement RD-Congolais en dehors du sénateur à vie Joseph Kabila, ils sont seulement 2 (deux) à avoir été élus en dehors de leurs provinces d'origine : Jonas Mukamba Kadiata Nzemba de l'Espace Kasaï (précisément du Kasaï Oriental) pour l'Equateur et Salomon Idi Kalonda (originaire de l'Espace Kivu (précisément du Maniema). 

Le cas Mukamba est intéressant en ce que l'élu fut dans les années 1981-1983 gouverneur de la province de l'Equateur comprenant, à l'époque, les cinq provinces actuelles. Son chef-lieu était Mbandaka, ex-Coquilatville. 

Aussitôt annoncée son élection en qualité de sénateur, Jonas Mukamba a vu la toile (réseaux sociaux) se déchaîner pour lui  rappeler l'assassinat de Patrice-Emery Lumumba. Comme par enchantement, les " comm'internautes" ont fait de lui la cible de toutes les flèches et fléchettes. Son tort, probablement, est d'être le seul survivant des acteurs politiques Congolais impliqués dans la perpétration de ce crime. 

QUI SONT ALORS LES EXÉCUTANTS CÔTÉ RDC ?

Petit plongeon dans l'Histoire : on est le 30 juin 1960. Dans la salle des congrès du Palais de la Nation, un incident se produit pendant la cérémonie de proclamation de l'indépendance. Dans son discours improvisé, Patrice-Emery Lumumba - élu Premier ministre six jours plus tôt - prend à contre-courant les propos amènes échangés entre le  Président de la République Joseph Kasa-Vubu et le Roi des Belges Baudouin. 

Au fait, Lumumba confirme par sa prestation les " soupçons" de communiste qu'on lui colle depuis sa participation, en décembre 1958, à la Conférence des Peuples africains organisée à Accra.

Or, on est en pleine Guerre froide qui ne laisse aucune place aux  neutres : soit on est du côté de l'Otan (capitalistes), soit on n'est du côté du Pacte de Varsovie (communistes). 

Ainsi, avant même d'accéder au poste de Premier ministre selon la Constitution de la Belgique (*le Chef de l'Etat règne, le Premier ministre gouverne*), Lumumba est déjà "sous contrat" (lisez "programmé pour être assassiné"). 

Qui sont alors les exécutants côté RDC ? Forte est l'envie de les qualifier d'enfants, à l'exception de Joseph Kasa-Vubu. 

Tenez : 

-Joseph Kasa-Vubu a 43 ans ;

-Joseph Mobutu a 30 ans ;

-Jonas Mukamba a 29 ans ;

-Nestor Nendaka a 37 ans :

-Justin Bomboko a 32 ans ;

-Etienne Tshisekedi a 28 ans :

-Bernardin Mungul Diaka a 27 ans.

Et lui-même Patrice-Emery Lumumba a 35 ans. 

Ainsi, le doyen d'âge a 43 ans, le benjamin à peine 27 ans.

Autant dire, en majorité, des enfants face à des parents et grands-parents occidentaux. Les mêmes qui vont les piéger en leur accordant l'indépendance politique non accompagnée d'indépendance économique.

SYMBOLIQUE POUR LE 30 JUIN 2024

Devrions-nous, en tant que Congolais, continuer de garder la dent contre des compatriotes impliqués au degré inférieur dans la mort de Lumumba, Okito et Mpolo pendant que nous entretenons d'excellentes relations avec les étrangers ayant commandité le triple assassinat ? 

Question à reposer : devons-nous continuer à nous acharner sur les nôtres pendant que les proches de Lumumba, eux, sont confortablement installés et généreusement entretenus par dans les pays occidentaux,  respectueux du caractère sacré de la notion sacrée de continuité de l'Etat ?

A comparer avec la génération actuelle, c'est-à-dire en prenant globalement Félix Tshisekedi (61 ans), Vital Kamerhe (65 ans), Pascal Kinduelo (85 ans), Christophe Mboso (83 ans) et même Judith Suminwa Tuluka (57 ans), on peut déduire que les Kasa-Vubu, Mobutu, Mukamba, Nendaka, Bomboko, Tshisekedi, Mungul Diaka etc. sont leurs enfants lorsqu'ils accèdent aux affaires en 1960 !

Bien plus, ils sont arrivés aux affaires sans aucune expérience en gouvernance institutionnelle.

Qu'ils aient commis des erreurs, des fautes, voire des crimes, c'est normal qu'ils en paient le prix. 

Seulement voilà : des "Bangala" (nous) vient un message à capter 5 sur 5 : Jonas Mukamba-le-kasaïen a laissé des traces pendant son petit mandat de trois ans dans cette province. On ne peut pas dire de son électorat (députés provinciaux en majorité les enfants de ses contemporains) qu'ils ignorent l'Histoire de l'indépendance au sujet de Lumumba. 

L'électorat a préféré se souvenir du *bâtisseur*. Preuve que dans la vie de Jonas Mukamba, (comme du reste dans celle de bien d'autres acteurs majeurs), il y a aussi des œuvres bonnes à retenir. D'ailleurs, il y en a plus que des mauvaises.

La preuve est son passage à la Minière de Bakwanga. (Miba) qui fera dire à Jean-Claude Mombong, dans l'article intitulé "Jonas Mukamba Kadiata Nzemba, le rescapé politique" paru le 11 septembre 2023 dans La Gazette du Continent à l'occasion de ses 92 ans : "Si la MIBA (société minière de Bakwanga) avait un visage, ce serait celui de Jonas Mukamba Kadiata Nzemba". 

Preuve que l'homme a su et pu marquer son temps. 

Les Équatoriens viennent de (nous) le rappeler de la plus belle manière qui soit : la gratitude à l'égard de tout Congolais qui (leur) fait du bien, quels que soient ses origines et son passé.

A quelques semaines du 30 juin 2024, cette symbolique mérite de la part des décideurs un geste fort en termes d'unité et de solidarité nationales. Un geste que ne doit poser que le Président de la République Félix Tshisekedi, et lui seul. La Constitution dit de lui, en sa qualité de Chef de l'Etat, qu'il "représente la Nation". 

Omer Nsongo die Lema/CP

 

Mukamba du Kasaï élu sénateur à l'Equateur : le message fort des Bangala à la Nation congolaise
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RDC : Justin Inzun Kakiak nommé Administrateur Général de l’ANR !

Le Président Félix Tshisekedi a nommé, ce week-end, par Ordonnance, M. Justin Inzun Kakiak au poste d’Administrateur Général de l’Agence nationale de Renseignements. Il remplace à poste Daniel Lusadisu Kiambi, avec une mission précise de donner un nouveau souffle à ce service important du pays. Justin Inzun a occupé le même le fauteuil de 2019 en 2021, peu avant de traverser le fleuve pour assumer les fonctions d’Ambassadeur de la RDC au Congo-Brazzaville. Il signe ainsi, trois ans après, son grand retour dans la boite en ce début du second mandat du Président Tshisekedi marqué par des défis énormes à relever du point de vue sécuritaire. Il pourra ainsi compter sur l’accompagnement de son Prédécesseur, Augustin Mulumba Nsambwa, qui a été nommé, par la même Ordonnance présidentielle, au poste d’Administrateur Général Adjoint. Ces deux gestionnaires se trouvent devant l’occasion de démontrer de quoi ils sont capables au regard de leur parcours. L’heure est au travail !

La Pros.

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KIM JONG UN : ‘‘Les forces armées nucléaires de la RPDC doivent se préparer mieux à exécuter leur mission dans une guerre’’

.Selon l’information (31/05/2024) de la KCNA (ou Korean Central News Agency ou Agence Centrale de Presse Coréenne) de la République Populaire Démocratique de Corée (RPDC créée 3 ans après la Libération Nationale 1945;

  • Puissance nucléaire consacrée à garantir son droit à l’existence et au développement du Pays et à juguler une guerre pour sauvegarder la paix et la stabilité de la Région et du monde entier
  • Superpuissance politico-idéologique où la population est divinisée ou déifiée sous les 3 grands Hommes bienfaiteurs dont les Généralissimes KIM IL SUNG 1912-1994 et KIM JONG IL 1942-2011, et le Maréchal KIM JONG UN, NDLR),

un tir de démonstration des sous-unités de lance-fusées supergrands (600mm) de l’Armée Populaire de Corée (APC créée 7 mois avant la RPDC, NDLR) s’est effectué. Le tir a été destiné à montrer, clairement, la volonté de;

  • assurer la souveraineté et la sécurité de l’Etat grâce aux moyens de guerre puissants et absolus de la RPDC, visant le Pouvoir de voyous et l’Armée fantoche de la ROK (ou Republic of Korea ou République de Corée - créée, unilatéralement, un mois avant la RPDC dans le cadre de la division perpétuelle avec son côté Nord - qui tire son origine, avec siège à l’étranger, en 1919 sous la domination 1905-1945 du Japon, sans aucun pouvoir ni autorité restaurés en seule apparence par les USA ayant divisé la Péninsule coréenne en 1945 pour mieux régner, NDLR) ayant perpétré une provocation de violation de la souveraineté de la RPDC, acte abominable que l’on ne peut jamais passer sous silence, en opposant une manifestation militaire fort dangereuse et irréfléchie à l’exercice légitime de la souveraineté par la RPDC
  • lancer, sans hésitation, une attaque préventive en mettant en œuvre en tout temps le droit d’autodéfense si l’ennemi tente d’utiliser ses capacités militaires contre la RPDC.

KIM JONG UN, Président des Affaires d’Etat de la RPDC, qui a ordonné d’organiser ce tir pour diriger sur place a :

  • souligné plus d’une fois que la mobilisation des forces de représailles militaires visant à sauvegarder la souveraineté de l’Etat et son intégrité territoriale relève du devoir et de la mission des forces armées de la RPDC, ratifiés par la Constitution (les conditions d’utilisation des armes nucléaires sont spécifiées dans la Loi promulguée -08/09/2022- par l’Assemblée Populaire Suprême de la RPDC et constituée des 11 articles minutieusement détaillés dans la Politique des Forces Nucléaires de la RPDC, dont la doctrine -Article 6/Alinéa 1- permet l’exécution des procédures d’action nécessaires au cas où une attaque nucléaire est lancée contre la RPDC ou s’il est jugé que l’utilisation des armes nucléaires contre celle-ci est imminente, NDLR)
  • déclaré que ledit tir qui a lieu au moment où les agissements politico-militaires de l’ennemi visant à usurper la souveraineté de la RPDC s’avèrent désespérés, sera une occasion de montrer, nettement à notre ennemi, les conséquences qu’il subira s’il attaque la RPDC.

Le tir simultané des sous-unités s’est déroulé grâce à la mise en pratique du système de commandement de tir intégré, composant du système de contrôle général des armes nucléaires de l’Etat. A l’exercice, a pris part le 3ème Bataillon du 331ème Régiment d’artillerie Red Flag relevant de l’Unité interarmes d’artillerie de l’APC, chargée d’une importante mission d’attaque à la frontière Ouest du Pays. Un ordre secret codé de la Commission Militaire Centrale du Parti du Travail de Corée (PTC créé 2 mois après la Libération Nationale 1945, NDLR), relatif à la mission de tir, a été transmis aux Compagnies du 3ème Bataillon chargées de l’attaque, et le tir simultané du Bataillon, effectué selon le système de commandement de tir intégré. Sur Ordre de tir donné par KIM JONG UN dans le poste d’observation, le Général d’armée (à 4 étoiles, NDLR) JANG Chang Ha, Chef de la Direction Générale des Missiles, a commandé l’exercice d’attaque;

  • les fusées ont été lancées aussitôt en faisant trembler ciel et terre et en démontrant l’esprit de défense de la souveraineté et la volonté d’affrontement de la RPDC
  • les artilleurs prêts à combattre à 01 contre 100 et animés d’une ferme volonté de lutte contre l’ennemi ont fait le tir précis sur un îlot cible à la distance de 365km, accomplissant ainsi admirablement leur mission.

KIM JONG UN a :

  • apprécié, hautement, les moyens de guerre et d’attaque à la coréenne les plus puissants du monde, fiers de leur puissance redoutable, qui sont fin prêts à une riposte rapide et parfaite
  • souligné que les forces armées nucléaires de la RPDC doivent se préparer mieux à exécuter, rapidement et exactement en tout temps et en toute circonstance, leur mission de haute importance pour la dissuasion et pour la prise de l’initiative dans une guerre.

Les moyens de guerre et les effectifs d’attaque préventive des forces armées de la RPDC;

  • se tiendront prêts à la guerre avec leurs capacités toujours plus élevées
  • s’acquitteront de leur importante mission de dissuasion et de sauvegarde de la souveraineté, cela d’après la KCNA.
KIM JONG UN : ‘‘Les forces armées nucléaires de la RPDC doivent se préparer mieux à exécuter leur mission dans une guerre’’
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Transition écologique : Quels sont les intérêts de l'Afrique ?

(Note de l'éditeur : Cet article reflète le point de vue de l'auteur Gagne O'scawn Pierre Pibarod et pas nécessairement celui de CGTN)

Alors que la transition écologique est au centre des débats, il convient à l'Afrique de se poser la bonne question, afin d'adopter la meilleure stratégie. « Quels sont les intérêts de l'Afrique dans la transition écologique ? » Telle est la question à laquelle nous tenterons d'apporter une réponse.

L'intérêt de l'Afrique dans la transition écologique réside d'abord dans le principe. Un célèbre proverbe africain dit ceci : « Quand la maison de ton voisin brûle, hâte-toi de l'aider à éteindre le feu, de peur que celui-ci ne s'attaque à la tienne ».

A  majorité composée de pays dits « en voie de développement », l'Afrique se doit de prendre position contre tout narratif qui aurait pour résultat de limiter l'émergence d'une nation en développement, au profit de maintenir l'hégémonie d'une autre. L'intérêt de l'Afrique, à court et à long terme, c'est de garantir le principe que toute nation puisse choisir librement la voie de développement adaptée à ses réalités locales, sans faire l'objet de campagne visant à réduire sa compétitivité. Les récentes allégations de « surcapacité » émises contre la Chine, ne sont pas sans rappeler le fait que plusieurs pays africains ont été, et continuent d'être qualifiés de « démocraties » ou de « dictatures », sur base de critères plus ou moins discutables, le plus souvent au gré des intérêts des pays à la base de ces affirmations.

Soyons clairs : l'intérêt de l'Afrique n'est pas de prendre position pour un partenaire contre un autre partenaire, mais de défendre des standards justes appliqués à tous. Les pays africains n'ont aucun intérêt à alimenter une crise entre deux puissances économiques mondiales. Défendre un principe, tout en prônant la coopération plutôt que la compétition, voilà la vision dans laquelle devraient s'engager les pays africains, une vision que semble également partager par la Chine à en croire les récentes déclarations du porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères Wang Wenbin, qui a appelé à des efforts pour parvenir à un partenariat « gagnant-gagnant », plutôt qu'à une situation de « perdant-perdant ». Cette communauté de vision et d'intérêt est un fondement important pour la coopération sino-africaine dans le domaine des énergies nouvelles.

Au-delà de la question de principe, l'intérêt de l'Afrique est également économique. L'Afrique possède plusieurs ressources minérales indispensables pour parvenir à une transition énergétique mondiale : les batteries des véhicules électriques nécessitent du lithium, cobalt, ou encore du nickel ; la production d'énergie photovoltaïque, quant à elle, nécessite du silicium, de l'argent, et du cuivre. L'intérêt de l'Afrique est de tirer des leçons des précédentes révolutions industrielles, pour se repositionner cette fois sur l'échiquier international grâce à ses ressources, et mobiliser les moyens financiers nécessaires à son développement. L'intérêt économique de l'Afrique, c'est aussi de pouvoir fournir à sa population et à son industrie croissante de l'électricité à bas coût, ainsi que des produits à énergie nouvelles. Les énergies renouvelables offriraient la possibilité de fournir de l'électricité aux Africains qui en sont actuellement privés, une population estimée à 600 millions en fin 2021, soit 43 % de la population. Des projets d'envergure, ou encore des produits de nécessité comme les pompes d'irrigation à énergie solaire réduiraient non seulement le coût de l'électricité, mais permettraient également de créer des emplois, et de favoriser l'industrialisation.

Ces dernières années, dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route », la Chine s'est imposée comme un acteur majeur sur le continent africain dans le domaine des nouvelles énergies, notamment grâce à des réalisations comme le projet éolien développé par la Chine près de De Aar en Afrique du Sud. Comme les partenaires traditionnels occidentaux des pays africains, la technologie dans le domaine des énergies nouvelles confère à la Chine des atouts qui complètent les atouts environnementaux naturels de l'Afrique. Mais ce qui distingue la Chine dans son partenariat avec l'Afrique, c'est son succès relativement récent dans l'amélioration des conditions de vie de sa population, notamment grâce à la construction d'infrastructures électriques. En plus de son expérience dont pourrait s'inspirer l'Afrique, ce sont surtout ses produits fiables, compétitifs, à des coûts défiant toute concurrence, ainsi que la formation et l'échange de talents dans les domaines de la technologie et de l'énergie, qui établissent la Chine comme un partenaire qui répond aux intérêts des pays africains.

Sur la question de la transition écologique, l'intérêt de l'Afrique est enfin et surtout écologique. L'Afrique est l'une des régions du monde qui subit les plus graves conséquences de changement climatique, notamment par des inondations fréquentes, des sécheresses, et des fortes vagues de chaleur. Même si l'Afrique ne contribue qu'à moins de 4 % aux émissions de gaz à effet de serre, les défis écologiques sur le continent n'en sont pas moins urgents. En 2019, près d'un milliard d'Africains n'avaient pas accès à des combustibles de cuisson propres, entrainant des conséquences néfastes sur l'environnement comme la déforestation, et l'augmentation des émissions de gaz à effet de serre. Sur le long terme, en plus de solutionner la crise énergétique, les pays africains ont tout intérêt à protéger leur environnement écologique, afin d'atténuer les effets du changement climatique. Et cela, les autorités chinoises l'ont bien compris. En 2023, lors du premier sommet africain sur le climat qui s'est tenu à Nairobi, la Chine s'est engagée à mettre en œuvre un projet de coopération Sud-Sud baptisé « Ceinture lumineuse africaine », dont l'un des grands objectifs sera de contribuer à réaliser un développement vert et à faible émission de carbone. Réaliser un partenariat Chine-Afrique soucieux de l'environnement en Afrique, serait une belle démonstration du développement de haute qualité dont la Chine entend faire bénéficier l'Afrique, et un moyen efficace de préserver ses intérêts sur le continent. Il reste à espérer que les pays africains prendront les mesures nécessaires pour garantir leurs propres intérêts, car ce n'est que lorsque les deux partenaires veillent sur leurs intérêts à court et à long terme, que le partenariat est véritablement gagnant-gagnant.

(Photo : VCG)

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