Ingénieur de formation et chercheur, Jean Kanya Kamangu, en séjour à Kinshasa, parle de ses innovations dans le domaine de l’intelligence artificielle. Fondateur et PDG de 2GI, une nouvelle chaine de télévision, il a reçu le brevet de diffusion d’un module sur la collecte et le traitement des données pilotées par l’intelligence artificielle.
La spécificité de cette technologie est d’avoir des vidéos sans zone noire capable d’aller jusqu’à 360° en sons et en vidéos. Cette innovation a le mérite de ne rien cacher et de n’avoir rien d’inattendu. Dans le domaine de la sécurité, ce système permet de tout entendre, tout voir avant de donner l’alerte au destinataire.
Désormais, a renchéri ledit chercheur, il n’y aura plus d’intrusion dans le domaine de sécurité sans qu’on puisse en déceler l’origine. Cette technologie offre également des opportunités dans le secteur de l’aviation ou de drone… et aussi, dans le domaine manufacturier, de la maintenance et opération.
La République démocratique du Congo en proie à l’insécurité dans sa partie Est peut largement bénéficier de ce système. L’armée n’aura plus de zones mortes. Elle saura être en mesure de détecter tout mouvement dans son rayon d’action. Sur le plan sonore, les sommets de montagnes peuvent aider à identifier l’ennemi à distance et grâce à l’intelligence artificielle, on peut le reconnaitre la figure de la cible.
Le gouvernement sur base de ce dispositif peut se faire une idée sur le nombre de personnes qui ont traversé la frontière et prendre des mesures qui s’imposent. C’est donc des informations en temps réel qui puissent permettre à l’autorité de mieux cerner le problème.
En ce qui concerne ses contacts avec le gouvernement, il a avoué avoir envoyé son dossier au ministère de la Recherche scientifique parce qu’il comptait participer au sommet de l’innovation mais il aurait été confronté aux nombreuses barrières.
Produit Made in DRC
Il en appelle au Président de la République en lui rassurant que cette découverte peut l’aider dans sa lourde mission de sécuriser le territoire national. Et d’ajouter que l’objectif dans cette innovation est d’avoir un produit Made in DRC afin d’embaucher des ingénieurs congolais avec possibilité de disposer des opportunités annexes.
Il a, par ailleurs, souligné qu’un appel aux investisseurs a été lancé dans l’idée de soutenir la classe moyenne pour ceux qui veulent s’investir dans les entreprises de haute technologie. « Notre présence en République démocratique du Congo, peut aider à booster d’autres entreprises à venir investir du fait de la crédibilité du brevet dont nous détenons, reconnu aux Etats-Unis et en Europe», a-t-il indiqué avant de poursuivre que tout le monde peut devenir actionnaire dans cette entreprise moyennant 1.500 dollars Us. Il sera délivré au bénéficiaire un brevet d’actionnariat.
Cependant, a-t-il poursuivi, quand il sera question de coter notre produit en bourse, on va convertir ce nombre en chiffres en nombre d’actions. Cela se fera par rapport au nombre de l’action que la bourse nous donne.
«Aux USA, on a évalué notre entreprise à 8.900 millions. Pour avoir accès au marché avec notre prototype que nous avions apporté en RDC. Pour commencer à produire, nous avons besoin de 3.700 millions. S’il faut comparer par rapport à 8.900 millions, 42% d’actions. Nous sommes en train de vouloir acquérir 3.700 millions et 42% de l’entreprise à ceux qui auront donné cet argent. Ça peut être l’Etat, un individu ou groupe d’individu. Ainsi que nous avons payé in corporate, une société d’actions de type C qui permet d’avoir un nombre illimité d’actionnaires aux USA jusqu’au maximum de 5 millions de dollars. Si nous avons 3.700 millions de dollars, ça nous suffit pour décoller sans avoir besoin d’un quelconque soutien. Normalement, c’est 1.700 millions mais nous avions mis 3.700 millions parce nous avons besoin des fonds pour fonctionner pendant deux ans sans apport extérieur. Mais au bout de 10 trimestres, nous serons à mesure de générer 5 millions/an », a-t-il précisé.
Et de conclure que nous avons besoin d’une représentation locale mais surtout des partenaires solides au pays avant d’enchainer : « Je suis venu à l’initiative d’un groupe d’investisseurs privés pour montrer mes réalisations et organiser une conférence le 11 septembre de 10h à 12h à Béatrice Hôtel. Après dans mes contacts personnels, on verra comment organiser quelque chose avec La Prospérité qui m’a boosté. La RDC a ses fils intelligents à l’intérieur et à l’extérieur capables de transformer notre pays pour devenir comme la Chine ou l’Inde.
*Patrick Muyaya Katembwe, le Ministre congolais de la Communication et Médias, accompagné de François Balumuene, Ambassadeur de la RDC en Chine, ainsi que de Sylvie Elenge, la Directrice Générale de la Radiotélévision Nationale Congolaise, a effectué une visite au siège de StarTimes Group, le 22 août dernier à Pékin. La délégation congolaise a été chaleureusement accueillie aussi bien par M. Pang Xinxing, Président de StarTimes Group, que par tant d’autres représentants de cette même entreprise géante spécialisée dans le domaine des Télécommunications.
Durant leur visite, M. Pang Xinxing a guidé la délégation congolaise à travers les installations de cette, y compris le centre de diffusion, le centre de doublage, les studios et l’institut de recherche.
Il a présenté les activités globales de StarTimes, en mettant un accent particulier sur leur nouveau secteur des panneaux solaires récemment lancé.
Les discussions ont également porté sur l'évolution des activités de StarTimes en RDC et sur les relations amicales entre les deux parties.
M. Pang Xinxing a exprimé sa reconnaissance envers le peuple et le gouvernement congolais pour leur soutien constant aux initiatives de StarTimes Group.
Les échanges ont inclus la relance du projet de migration numérique et les projets de coopération entre StarTimes et la Radiotélévision Nationale Congolaise.
Pour sa part, M. Muyaya, le Ministre de la Communication, a exprimé sa profonde gratitude pour les efforts de StarTimes en faveur de la coopération.
Il a souligné, par ailleurs, l’importance de ce partenariat pour moderniser le système de radiodiffusion en RDC et améliorer l'accès de la population congolaise à la télévision numérique.
Enfin, M. Muyaya a, à son tour, invité StarTimes à envoyer une délégation technique en RDC pour explorer de nouvelles opportunités de collaboration et a exprimé l'espoir de constater de nouveaux progrès lors de sa prochaine visite en Chine.
(Par Dr. Edouard Nsimba, Expert international en modélisation mathématique, analyse des politiques publiques et évaluation des risques liés au changement climatique)
Xi Jinping, le Président Chinois
*Depuis plusieurs mois, la presse audio-visuelle occidentale, particulièrement, la presse de droite, extrême-droite et néoconservatrice, dépeint avec une verve corrosive, une iconoclaste frénésie et un lyrisme très pataud la menace que représente l’alliance de l’Afrique et la Chine pour l’Occident. L’appel de la presse occidentale de droite n’est ni accidentel ni insolite, encore moins innocent. Il est calculé mais avoue paradoxalement le sentiment d’impuissance de l’Occident de contenir la poussée de la Chine en Afrique. Comme pendant la longue période de la guerre froide, la presse de droite recommande la constitution de l’Union Sacrée –entre les Etats-Unis et l’Europe- pour faire barrage à la montée de la Chine en Afrique.
La hantise de voir la Chine devenir une puissance économique, commerciale, scientifique et technologique mondiale ne date pas d’aujourd’hui. Rappelez-vous du livre : « Quand la Chine se réveillera, le monde tremblera » du brillantissime Alain Peyrefitte, publié en 1973 (Editeur : Fayard).
Mais, avant Peyrefitte, Napoléon Bonaparte avait déjà alerté le monde occidental du danger chinois. A la fin du 19ème Siècle (précisément en 1895), une bonne partie de l’intelligentsia Occidentale inventa le terme du « Péril Jaune » qui d’une manière simple veut dire : « les peuples d’Asie sous la houlette de la Chine vont surpasser les blancs et dominer le monde ».
Le Chef de file –de ce China bashing (dénigrement)- n’est autre que Paul d’Estournelles de Constant, élu de la Sarthe à la Chambre des députés puis au Sénat entre 1895 et 1924, prix Nobel de la Paix en 1909 pour son action en faveur de l’arbitrage international.
Connu pour ses phrases loufoques et idées saugrenues, son gout prononcé de la litote et ses penchants pour le manichéisme absolu, le présentateur William James "Bill" O'Reilly, Jr, de la chaine américaine Fox News (media de droite et des néoconservateurs) déclarait qu’« après avoir eu peur que tout soit fabriqué en Chine, nous craignons maintenant que ce pays nous achète morceau par morceau ».
Ainsi, dans les médias occidentaux de droite, la Chine est responsable des déboires des économies occidentales, de la perte des emplois dans l'industrie du textile, métallurgie, sidérurgie, artisanat jusqu'à la flambée des prix du pétrole.
La vérité est à la fois simple et complexe. La montée en puissance de la Chine est un enjeu de taille et ce choc systémique –du point de vue géostratégique – est très redouté par les occidentaux.
Quand l’empire britannique (qui fit près d’un siècle la première puissance économique, culturelle, scientifique et militaire mondiale, qui occupa 25% du territoire de la plante terre) s’était disloqué et ruiné et ne pouvait plus assurer le leadership mondial, les Etats-Unis prirent la relève.
Le transfert du leadership mondial s’est fit à l’intérieur d’une même race (race blanche à prédominance Anglo-saxonne), d’une même religion (christianisme à dominance protestante), d’une même culture (la sacralisation de l’individualisme et de l’excellence), d’une même civilisation (judéo-chrétienne) et d’un même alphabet (synthèse des écritures cyrillique, grecque et germanique).
Si les chinois reprennent le flambeau du leadership mondial, pour la première fois dans l’histoire contemporaine, le leadership mondial passera d’une race à l’autre (race blanche à la race jaune), d’une religion à l’autre, d’une culture à l’autre, d’une civilisation à l’autre et d’un alphabet à l’autre.
L’éventualité que la Chine et avec elle l’Asie, ravisse le leadership mondial ne relève pas d’une platitude frivole, d’une fantaisie d’esprit mais des faits économiques et financiers avérés, vérifiables et palpables.
Au mois de février 2010, les statistiques ont révélés des chiffres qui dérangent : la Chine est désormais première exportatrice mondiale en détrônant l’Allemagne. La Chine est véritablement l’atelier du monde, elle fabrique déjà 60% des objets manufacturés du monde ; quasiment tous les vêtements, les jouets, l’électronique. La Chine –toujours elle- est depuis ce mois de février 2010 le premier producteur mondial des automobiles.
La Chine se spécialise aussi dans les industries de pointe à haute valeur ajoutée comme la télématique (alliage de la télécommunication et informatique qui accouche les supports médiatiques numériques et interactifs, les autoroutes de l’information et cyberespace), robotique (alliage de la mécanique, électronique et informatique), bio-industrie (alliage de la biologie moléculaire et la chimie), aéronautique (avions, hélicoptères et drones) sans oublier les autres technologies de pointe comme l’exploration spatiale (fusées, véhicules spatiaux).
Plus fort encore, la Chine est désormais la deuxième puissance économique mondiale en éjectant encore et toujours l’Allemagne et le Japon. Il y a un consensus sur les prévisions des Instituts de Recherche et d’Analyse Economique et de Perspective. Et ceci, quel que soit le mode de comparaison des PIB réels des différents pays : soit par la méthode de taux de change (on choisit une monnaie de référence –généralement le dollar américain- et une année de base) soit par la méthode de Parité de Pouvoir d’Achat (PPA).
Quel que soit la méthode de conversion adoptée, si la Chine maintient son taux de croissance du PIB réel actuel (9%), la Chine sera la première puissance mondiale en 2030. L’Amérique impériale rétrogradée à la deuxième place. Les pays européens y compris l’Allemagne ne feront plus partie de Top 10 des économies du monde. Les Etats-Unis seront bien seuls parmi les 10 premières économies mondiales. Les pays émergents qui pèsent déjà 40% du PIB mondial ne feront certainement pas des cadeaux à l’impériale Amérique.
Le président B.H. Obama en a conscience. Lors de son discours en janvier 2010 sur l’Etat de l’Union, il l’a dit sans détour : les Etats –Unis n’accepteront jamais la deuxième place. Pour ce faire il faut reformater et améliorer le système d’éducation des Etats-Unis : accroitre l’enseignement des mathématiques depuis les lycées et développer les facultés de génie – à l’université- notamment les mathématiques supérieures appliquées, la science et la technologie.
La réponse de la Chine n’a pas tardé. Devant des étudiants chinois en télématique,l’ancienPrésident chinois Hu Jintaobombe le torse, roule les muscles et donne de la voix : « le 21eme siècle sera asiatique ou ne sera pas ».
Dopé par leur fibre patriotique et porté par un orgueil nombriliste collectif, les étudiants –ces grosses têtes et futur haut cadres- applaudissent à tout rompre et crient très fort, portant leurs voix au paroxysme : « Rien, ni personne n’arrêtera la Chine ».
Rien, ni personne n’arrêtera la Chine ? Pas si certain. Car, la Chine, puissance émergente soit-elle, a beaucoup des défis à relever avant de détrôner les Etats Unis et prendre la première place comme leader mondial.
D’abord, la pression démographique. La Chine totalise une population estimée en 2009 à 1,34 milliards d’habitants. Malgré la politique de limite de fécondité (qui ordonne aux chinois de ne faire qu’un enfant par couple), la population chinoise continuera d’augmenter, bien que dans des proportions moindres.
Le véritable défi des planificateurs chinois est de nourrir la population. La Chine est un vaste pays avec 9,5 millions de km². Mais les terres arables représentent moins de 10% de la superficie totale du pays. L’agriculture chinoise est dualiste avec une agriculture d’exportation et une agriculture vivrière qui rivalisent pour les ressources (terre, capital humain, investissement, énergie, engrais, etc.).
Le cheptel bovin est un autre casse-tête des planificateurs chinois. Certes, avec près de 482 millions de têtes, soit 3,2 fois plus que le cheptel européen, le cheptel bovin chinois compte pour plus de la moitié du cheptel mondial. Toutefois, ceci était possible quand le niveau de vie en Chine était faible. Avec l’élévation du PIB réel par tête, les chinois consomment beaucoup. Par exemple en 1980, un chinois consommait 14 kg de viande par an, en 2009 il en consomme 60 kgs.
Le deuxième défi des planificateurs chinois est d’accommoder une population qui s’ouvre à la société de consommation avec beaucoup d’avidité. Fin décembre 2005, le Bureau d’Etat des Statistiques (BES) chinois a estimé que 562 millions de personnes vivaient en ville et 745 millions de personnes dans les régions rurales. Il y a des grandes disparités entre le niveau de vie des citadins et celui des ruraux.
Le troisième défi des planificateurs chinois est de diversifier la source de croissance économique. La croissance chinoise est tirée par la demande d’exportation. Toutefois, la crise mondiale de 2007-2008 a « déstabilisé » la Chine. Les principaux pays qui achètent les produits chinois sont les pays occidentaux –Etats-Unis en tête. Or ces pays ont réduit leur demande d’importation en réponse à la crise mondiale. Résultat : il a eu décroissance économique en Chine.
Alors, les planificateurs chinois peaufinent une nouvelle stratégie du développement. Ils veulent que la demande intérieure soit la force motrice de la croissance à parité égale avec la demande d’exportation. Seulement voilà. Bien que la Chine soit pourvue d’une bonne dotation en ressources naturelles, les énormes besoins de modernisation de la Chine nécessitent des ressources agricoles, minérales (bauxite, cuivre, étain, fer, zinc, etc.) et énergétique (pétrole).
Or, quel est le continent qui est le véritable réservoir de ces ressources ? L’Afrique bien sûr.Cependant, beaucoup des pays africains sont confrontés à des lancinants problèmes des balances des paiements, donc des devises. Comment promouvoir le commerce entre la Chine et l’Afrique dans des telles conditions ? Les planificateurs chinois ont trouvé l’astuce : le troc. L’argumentaire des planificateurs chinois est imparable. La Chine n’est pas en quête de devises. Elle est assise sur un matelas de devises. Déjà fin 2006, les réserves en devises étrangères se sont élevées 1066,3 des milliards des dollars américains. Et en mars 2010 les réserves de change de la Chine, les plus importantes au monde, ont atteint fin mars le montant record de 3440 milliards de dollars soit 1000 milliards de plus que la dette française.
La Chine est devenue la vache à lait ou le financier mondial. C’est elle qui finance une bonne partie des déficits budgétaires et dette publique des pays occidentaux. Par exemple, le déficit budgétaire fédéral des Etats-Unis représente 10.8% du PIB nominal et sa dette publique avoisine les 100% du PIB. Pour financer son déficit et éponger sa dette publique, les Etats Unis « vendent » des bons de Trésor, obligations et bons de développement. La Chine, le Japon et les monarchies du Golfe persique achètent ces bons de Trésor. La Chine, à elle seule, détient 21% des bons de Trésor américains.
Pour revenir à l’Afrique, la Chine a conclu des trocs (matières premières contre investissement chinois). La presse de droite occidentale dénonce avec beaucoup de virulence les contrats chinois et se portent en défenseur de l’Afrique. Il y à peine quelques années cette même presse « assassinait » l’Afrique en la présentant comme une succursale de l’enfer, un continent où il ne fait pas bon vivre, un continent maudit qui ne s’en sortira jamais, parce qu’inlassablement parcouru par les cinq démons de l’apocalypse : guerres civiles répétitives, pandémie hautement pathogène (SIDA, tuberculose, paludisme), famine, calamité naturelle et mauvaise gouvernance.
La presse occidentale de droite ne cherche pas à protéger l’Afrique, elle veut simplement empêcher la Chine de construire des « zones d’influence » qui vont la renforcer sur le plan géostratégique, géopolitique, économique et culturel.
L’hypocrisie de la presse occidentale de droite n’est plus à démontrer. Elle est simplement pathologique. Tenez. Tous les responsables occidentaux – à commencer par les présidents- font le pèlerinage en Chine et s’inclinent devant les dirigeants chinois. Des marchés juteux sont conclus et sont largement médiatisés. Dès lors, pourquoi l’Afrique n’a pas le droit de traiter avec la Chine ?
Au finish, il appartient aux africains de définir un cadre de coopération équitable avec la Chine. Il n’y a que trois scenarios possibles :
1. Soit la coopération Afrique-Chine est un jeu à somme nulle (l’Afrique gagne, la Chine gagne).
2. Soit un jeu à somme positive (l’Afrique gagne et la Chine perd)
3. Soit un jeu à somme négative (l’Afrique perd, la Chine gagne)
La Chine jure la main sur le cœur que c’est un jeu à somme nulle : gagnant-gagnant. Il appartient aux africains de s’assure qu’ils ne sont pas exploités par la Chine –l’Empire du Milieu. Mais les africains –les vrais- ne doivent pas s’appuyer sur les prescriptions occidentales. Peut-on faire confiance aux hypocrites occidentaux ?
Du Président Obama à la Chancelière Merkel en passant par Hollande, pourquoi se rendent-ils en Chine et signent des contrats avec elle ? Pourquoi ne dénoncent-ils jamais le droit de l’homme, le manque de la démocratie et le système policier chinois ?
Réponse simple : Les faramineux contrats chinois valent plus que le droit de l’homme….
L'asymétrie informationnelle génère l'intox et l'imbroglio ipso facto.
C'est toute ma motivation dans cette andragogie. Excepté en #RDC, je n'ai vu nulle part ailleurs, la propension des citoyens à accéder aux emplois publics et politiques surplomber même l'envie de trouver un lieu d'aisance pour des raisons diarrhéiques incoercibles.
La roue a déjà été inventée. L'éclosion du secteur privé est le nouveau paradigme de la lucidité. L'Etat doit libérer le potentiel privé, un véritable catalyseur pour l'ancrage de la classe moyenne et la création des emplois pérennes grâce à l'entrepreneuriat.
L'Afrique reste dans le traquenard de la servitude économique, mais certains pays qui ont tiré leur épingle du jeu misent sur le secteur tertiaire qui contribue avec efficacité à la croissance du PIB et de l'Indice de Développement Humain (IDH).
Le Ministre du Commerce extérieur, Julien Paluku, a pris part, ce jeudi 5 septembre 2024, à Beijing, au nom du Président Félix Tshisekedi, à un panel de haut niveau sur la coopération de qualité dans le cadre de l'initiative la Ceinture et la route. Cette table ronde s'est tenue dans le cadre du Sommet 2024 du Forum sur la coopération sino-africaine dont la clôture le vendredi 6 août 2024.
Dans son intervention, il a présenté une série d'atouts dont dispose la RDC dans une démarche consistant à booster la connectivité en l'Afrique et faciliter les échanges commerciaux.
"Nous venons de représenter notre pays, la RDC, à cette grande conférence de haut niveau sur la Ceinture et la route, dans le cadre du Forum Chine-Afrique. C'est une initiative qui est partie des idées anciennes qui assuraient la connectivité de la Chine avec l'Europe. Et, la Chine a voulu étendre cette activité à l'ensemble de l'Afrique pour assurer sa connectivité avec la Chine. Pour cela, il y a une série de projets qui doivent être pris, notamment la construction des infrastructures. Par cette conférence, nous avons voulu démontrer à tous les États africains y compris la Chine qui avait son représentant, le vice-premier ministre en charge des affaires d'Etat représentant le Xi Jinping, quel est l'apport de la République démocratique du Congo dans la connectivité de l'Afrique. S'il faut relier l'océan atlantique à l'océan Indien, c'est par la RDC. S'il faut relier l'Égypte à l'Afrique du sud, c'est par la RDC. Donc, nous avons démontré que le Président de la République, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi, avait initié un plan directeur d'industrialisation qui avait tracé les infrastructures nécessaires à construire à l'intérieur du territoire national pour permettre à ces infrastructures d'ouvrir la RDC sur les différents corridors ", a indiqué, exclusivement, le Ministre Julien Paluku, au journaliste G. Mfemfere de La Prospérité, au terme du panel.
Pour lui, la création d'une zone industrielle en RDC, dans le cadre de la coopération sino-africaine, se révèle comme une nécessité incontournable pour aider résoudre d'importants défis.
"Nous avons enchaîné par démontrer en quoi le corridor de Lobito va permettre d'assurer la connectivité de la RDC vers l'Afrique australe. Et donc, la RDC ne vient pas dans cette initiative pour inventer ce qu'il faut faire, mais elle apporte déjà des éléments qui vont permettre qu'elle participe efficacement à cette connectivité de l'Afrique. Les annonces qui ont été faites par le Président Xi Jinping, qui permet à tous les produits africains entre dans le territoire chinois sans paiement de douane, appellent les États africains à s'organiser en interne. Pour mieux s'organiser, il faut assurer la connectivité pour que la production intérieure ait des voies d'évacuation vers la Chine", a-t-il ajouté.
Le Gouvernement Suminwa devant ses responsabilités
"Il nous appartient, en rentrant au pays, autour de Madame la Première ministre, de mettre en place un comité Chine-RDC pour nous permettre de capter ces opportunités que nous offre ce partenariat chinois. Donc, celui qui va sauter le premier avec des projets bancables va devoir capter des milliards. Nous pensons que la Chine qui a efficacement participé à ces assises sous l'impulsion du Président Félix Antoine Tshisekedi, va devoir très rapidement mettre en place des projets bancables pour que nous assurions la véritable connectivité de l'Afrique", a démontré, dans la foulée, le Ministre du Commerce extérieur.
Des avantages palpables à Beijing
Parlant du Forum sur la coopération sino-africaine, Julien Paluku a annoncé plusieurs succès récoltés à Beijing, capitale de la Chine, lors de cette rencontre diplomatique. Il a indiqué que la RDC a tiré beaucoup d'intérêts à travers la participation du Président Félix Tshisekedi. Il a affirmé que plusieurs accords ont été signés entre la partie congolaise et la Chine, notamment en matière de commerce, son propre secteur.
"La moisson est abondante dans le cadre du Focac. Il y a la signature de plusieurs protocoles d'accord au niveau de l'agriculture, au niveau de l'industrie, au niveau du Numérique, au niveau du Commerce extérieur. Je vous annonce d'ailleurs que le Ministre chinois du Commerce extérieur a signé avec celui de la RDC un accord-cadre sur le partenariat économique qui va encadrer tous les avantages que le Président Xi Jinping a déroulés lors de son discours d'ouverture du Focac. On ne sort pas d'ici comme venant faire le spectacle, mais on sort d'ici avec un accord-cadre sur le partenariat économique entre la RDC et la Chine. Je ne pense pas qu'il y ait un autre pays qui ait signé un tel accord au-delà d'autres accords sectoriels qui ont été signés. Nous allons, à l'issue de ce forum, nous rendre à Shaanxa, une province chinoise, pour signer un protocole d'exportation des produits de la RDC vers la Chine. Il s'agit particulièrement, du soja, du café, du cacao du piment, de l'huile de palme. La moisson est abondante. Voilà pourquoi en rentrant au pays, nous allons mobiliser les partenaires congolais, les opérateurs économiques pour qu'ils s'investissent dans les filières agricoles pour lesquelles la RDC vient de signer un partenariat avec la Chine. Ces filières agricoles, ces marchandises et ces produits vont entrer sur le territoire chinois sans paiement en termes de frais de douane", a rassuré le Ministre Paluku, qui s'est fait le privilège de conduire à ce panel les Ministres Kizito des Mines et Augustin Kibassa des Postes, Télécommunications et Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (PTNTIC).
Lors d'un point de presse organisé le vendredi 06/09/2024 à son siège de Kasa-Vubu, la Société Civile de la RDC a donné de la voix quant à l'actualité brûlante du pays. Une parfaite lecture sur le fonctionnement de l'appareil judiciaire de la RDC, un coup d'œil sur la situation sécuritaire avant de conclure sur les jeux olympiques et paralympiques organisés en France à Paris.
La tentative d'évasion à la Prison Centrale de Makala, a été le point d'orgue de cette sortie médiatique. Par la voix de son Coordinateur Général Christopher Ngoyi, la Société Civile a fustigé cet acte qui a causé plus d'une centaine de morts et endeuillé plusieurs familles quelques semaines seulement après la noyade fatale d'une baleinière dans la province du Grand Bandundu.
Qu'il s'agisse globalement de l'appareil judiciaire qui requiert une chirurgie profonde, la Société Civile salue le train de mesure prises par le gouvernement pour extirper la gangrène corruptrice qui a toujours rongé la magistrature.
La situation sécuritaire du pays n'a pas manqué parmi les éléments de langage de Christopher Ngoyi. Le remplacement immédiat de l'ancien représentant du Chef de l'Etat dans les grandes rencontres diplomatiques a été considéré comme une mesure drastique pour sanctionner la complaisance et la nonchalance qui caractérisent certains collaborateurs de Félix Tshisekedi.
Au chapitre de sport et tout en déplorant les contre-performances de nos athlètes lors des jeux olympiques et paralympiques de Paris, la Société Civile de la RDC a plaidé pour la redéfinition de la politique sportive du pays en vue de le rendre capable de participer dans les grandes compétitions internationales.
Félix Kalala
POINT DE PRESSE DU 06 SEPTEMBRE 2024
Chers animateurs des médias,
La Société Civile de la RDC, SCRDC en sigle, comme à son accoutumée lorsque la population est exaspérée par un fait de société ou de gouvernance, fait entendre sa voix, haut et fort, cette fois-ci contre les magistrats véreux de notre système judiciaire et pour la protection sans condition et sans faille de la vie humaine, ou que ce soit, champ de bataille, hôpital, transport civil et tout fraichement, milieu carcéral.
En effet, la population congolaise est lasse des pétards mouillés que nous alignent nos magistrats, car les mêmes faits se produisent avec les mêmes conclusions, désormais prévisibles.
Les cas de détournement des deniers publics sont dénoncés ainsi que des abus des biens sociaux dont se saisit pourtant la justice, mais hélas, pour toujours se conclure par une mise en liberté provisoire ou liberté provisoire pour soins médicaux, voire même liberté sans son ou classement sans suite.
Dans sa lutte contre la corruption et les antivaleurs, la Société Civile de la RDC soutient les actions actuelles lancées par le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba.
Dans cet ordre d’idée, nous félicitons la bancarisation des frais judiciaires et encourageons la traque des magistrats véreux qui confondent allègrement le droit des citoyens avec le droit de leurs poches.
Nous félicitons aussi, la décision de n’envoyer désormais en prison que des condamnés en justice et non plus de simples suspects ou prévenus car les magistrats trouvent encore toutes sortes de subterfuges pour contrecarrer les actions salutaires du Ministre d’Etat mais se heurteront toujours à la résistance de la Société Civile de la RDC.
La SCRDC déplore les morts de trop, une fois de plus, fauchés lors de la récente tentative d’évasion du CPRK, mieux connu sous le nom de prison centrale de Makala.
Elle partage la douleur des familles ainsi éplorées et invite les autorités compétentes, de concert avec les organisations des droits humains, à faire toute la lumière sur cet incident malheureux afin que les justes responsabilités soient établies sans complaisance.
Elle rappelle à cet effet que la vie humaine est inestimable et à ce titre, se doit d’être préservée à tout prix. A peine une semaine après le naufrage d’une baleinière ayant noyés plus de 120 personnes, nous disons halte à ces morts en masse et en cascade, et exigeons dans tous les cas, une sanction exemplaire à quelque niveau que cela s’impose.
La Société Civile de la RDC se réjouit, également, des récentes mesures de suppression des taxes sur les denrées alimentaires de première nécessité annoncées par le Vice-Premier Ministre, Ministre de l’Economie, Mukoko Samba, en vue de soulager le panier de la ménagère.
Cela s’inscrit dans l’accès de la population aux services sociaux de base dont l’alimentation est un des éléments déterminants.
Ce pilier clé du programme du Chef de l’Etat, exécuté par le gouvernement Suminwa, doit se poursuivre par des actions en faveur des personnes vulnérables et nécessiteuses à travers notamment, le Fonds de Promotion et de Service Social, Etablissement public et un des bras séculiers du gouvernement dans son action sociale et humanitaire et banque sociale en vue du relèvement socio-économique des personnes très pauvres et des groupes vulnérables.
Nous ne pouvons ensuite passer sous silence l’échec de la RDC aux récents jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024, qui se sont soldés pour nous par zéro médaille, mais trois défections d’athlètes.
Cela dénote d’un manque criant de politique sportive à l’instar d’autres pays émergents tels le Kenya, l’Ethiopie, le Brésil ou l’Afrique du Sud.
Nous attendons de notre gouvernement qu’il en tire toutes les conséquences, car l’athlétisme est également le thermomètre du niveau de développement d’un pays.
A l’inverse de nos habitudes, nous terminerons notre point de presse de ce jour par la situation actuelle dans l’Est de notre pays et les perspectives d’un accord de paix.
Cette situation reste au premier rang de notre préoccupation, car notre pays, victime d’une agression injuste et barbare, peine à obtenir le retrait des troupes rwandaises du sol congolais, malgré plusieurs réunions et pourparlers, démontrant la mauvaise foi des divers négociateurs désignés par les structures régionales et continentales, en dépit de l’optimisme affiché par le Président de la République sœur d’Angola.
L’opinion de la Société Civile de la RDC est que notre pays doit, à tout prix, écarter les pesanteurs des accords, et se focaliser sur l’affermissement et l’équipement de nos forces de défense et de sécurité qui feront évidement le reste du travail.
Nous demandons de ce fait à la population congolaise, qui nous écoute tous les jours à travers vos médias, de soutenir son gouvernement et ses forces de défense et de sécurité, en s’engageant nombreux aux appels de l’armée et de la police nationale et d’accompagner les actions du gouvernement, qui, nous sommes sûrs, trouvera les solutions idoines qui nous conduirons à une paix réelle et durable.
Que vive la République Démocratique du Congo
Nous vous remercions.
Aristide Kasongo Mambu Shembe Christopher Ngoyi Mutamba
En sa qualité de Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au développement, Guylain Nyembo a été très sollicité lors du 2ème Forum Indonésie-Afrique, organisé du 1er au 3 septembre à Bali, petite ile de la République d’Indonésie (Asie). Après son discours prononcé à l’ouverture du Forum en marge de la Session des Chefs d’Etat où il a représenté le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Guylain Nyembo a participé à des réunions bilatérales et à des sessions parallèles organisées dans le cadre du Forum de Haut Niveau sur les partenariats multipartites.
Le mardi 3 septembre, Guylain Nyembo a eu une réunion bilatérale avec M. Suharso Monoarfa, Ministre indonésien de la Planification du Développement national. Ils ont échangé sur le renforcement de la coopération entre les deux pays en matière de financement du développement.
Le Vice-Premier Ministre a également accordé deux interviews aux médias indonésiens : la première à l’Unité de communication qui a organisé le Forum de Haut-Niveau sur le Partenariat mondial ; la seconde à dix médias locaux, à la suite de sa rencontre avec le Ministre indonésien de la Planification du Développement national. Ces interviews ont porté essentiellement sur le bénéfice que le Sud global peut tirer du Sommet Indonésie-Afrique, sur ce que l’Indonésie peut faire davantage pour renforcer la coopération Sud-Sud, et sur les coopérations bilatérales attendues de l’Indonésie.
Paneliste très suivi
Dans la même journée du 3 septembre, Guylain Nyembo a activement participé à deux sessions parallèles de grande importance: l’une, sur la thématique « Renforcer l’efficacité du financement des Objectifs du Développement Durable (ODD) : des engagements forts, des actions plus importantes » ; et l’autre, autour du thème « Comment l’exercice de suivi du Partenariat Mondial rend la coopération au développement plus efficace et permet aux pays de se l’approprier ».
Lors de la première session sur les ODD, le Vice-Premier Ministre a évoqué le Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145), pour répondre à la préoccupation liée à l’identification des priorités de développement en RDC et se rassurer que la population participe réellement à la définition de ces priorités. « Quand vous regardez la stratégie qui avait été utilisée pour recueillir les priorités en termes de ce qui devait être fait, c’est l’enquête. Le Président de la république avait décidé à ce qu’on lance une enquête au niveau de la population de base, pour développer le pays de manière inclusive. Nous avions recueilli tous les avis et avions établi les priorités en partant de grands axes du Programme de développement du pays », a indiqué à ce sujet, Guylain Nyembo.
Comme priorités issues de cette enquête, il a cité les infrastructures, la gouvernance pour améliorer la question du financement, la question du capital humain (santé, éducation). « A partir de ces grands axes, nous avons travaillé sur la diversification en allant vers l’Agriculture qui est notre grande force, a expliqué Guylain Nyembo. Nous avons une carte quinquennale pour faire de grands croisements à l’intérieur [du pays], et nous avons lancé les routes agricoles pour rejoindre les grands axes [routiers] dans le but d’évacuer les produits agricoles vers les grandes villes. Nous avons aussi un plan pour permettre aux populations au niveau des provinces, de convertir leurs structures économiques et d’éviter d’utiliser les matières qui peuvent servir à la protection de l’environnement… ».
Une vision claire sur l’aide au développement
En rapport avec les orientations dans le domaine de la coopération, sujet abordé lors de la session Partenariat Mondial, le Vice-Premier Ministre a mis principalement l’accent sur deux points importants : la nécessité de transparence et d’efficacité dans le processus de l’aide au développement. « Nous avons besoin, a-t-il dit, que nos partenaires puissent se rendre compte de l’évolution qui est en train de se réaliser dans nos pays, comment nous passons d’une étape à une autre, quelles sont nos véritables priorités, où nous devons engager nos ressources pour que ça soit efficace en termes de développement de notre population ».
Pour Guylain Nyembo, la transparence est importante parce que non seulement elle permet aux pays bénéficiaires de se rendre compte de l’efficacité de l’aide au développement, et aussi de rendre compte à leurs populations de "qui fait quoi, comment et pour quels résultats." « A partir du moment où l’on parle de l’appropriation du processus de l’aide au développement, il est très important que la vision soit claire, que les objectifs soient bien définis. Et quand l’on prend la notion des priorités qui est aussi importante dans ce cycle, en traitant par exemple la question des financements, quand nous regardons les résultats que nous voulons atteindre, ça permet la mobilisation, l’allocation des ressources et des orientations. Ça rend efficace la réalisation des objectifs que nous voulons avoir », a-t-il insisté.
Il a aussi parlé de l’importance du cycle d’évaluation de l’aide au développement qui permet de relever les difficultés et de se rendre compte de l’efficacité ou non des actions engagées, dans le but d’apporter des améliorations et d’avoir de nouvelles stratégies.
Le Vice-Premier Ministre a évoqué, à cet effet, la nouvelle dynamique que la RDC en en train de mettre en place sur la coordination de l’aide au développent.
« Nous voulons que tout le monde puisse se mettre d’accord. Nous allons pour cela mettre en place un cadre règlementaire qui va organiser cet espace. Nous voulons prendre le leadership dans cette coordination parce qu’au final, cela nous concerne et c’est nous qui savons comment notre pays devra se développer », a affirmé le VPM.
Autre question importante en matière d’aide au développement citée par le Vice-Premier Ministre : la diversification de l’économie. « Aujourd’hui, nous sommes dans un processus de diversification de notre économie. Là aussi, c’est une question cruciale pour notre pays de s’assurer que la feuille [de route] que nous avons tracée pour la diversification est partagée pour qu’elle puisse mobiliser et créer suffisamment de motivation et permettre au secteur privé de dégager des capitaux pour financer notre économie », a conclu Guylain Nyembo.
La salle Bukavu du Pullman Grand hôtel Karavia de Lubumbashi a servi de cadre à l’Honorable Jean-Michel Sama Lukonde, Président du Sénat, pour poursuivre ses consultations avec toutes les couches sociales du Grand Katanga. Après le banquet offert à toute la notabilité katangaise, un jour plus tôt, ce 7 septembre 2024, a marqué le début de la série de consultations de toutes les couches sociales.
Il a commencé avec les députés provinciaux du Grand Katanga, conduits par le président de l’Assemblée provinciale. Ils ont exprimé leurs préoccupations et ont présenté les attentes de cet espace géographique en termes d’amélioration des conditions de vie de population notamment la fourniture en eau, en électricité, ainsi que les infrastructures sanitaires et routières qui sont des besoins nécessaires au bien-être des communautés.
Le speaker de la Chambre haute du Parlement a également échangé avec les députés nationaux sur spécialement les grands dossiers qui freinent le développement économique de cet espace géographique. La question du ralentissement de la mise en œuvre du projet des 145 territoires ainsi que la problématique de la desserte en énergie électrique, un besoin incontournable pour ces contrées essentiellement minières. La question de la construction des ponts et barrages hydroélectriques a été étudiée.
Ensuite, les députés nationaux ont évoqué, avec cet ancien acteur majeur du secteur minier devenu président du Sénat, la nécessité de légiférer sur la question de l'après-mines. Ils ont proposé que le tourisme et l’énergie soient développés, car le Grand Katanga compte plusieurs sites touristiques non développés. Le président du Sénat les a assurés de son accessibilité et de sa disponibilité pour un contact permanent afin de trouver des solutions aux différents problèmes soulevés par la population en vue d'y apporter des solutions idoines. Pour ces élus du peuple, une collaboration entre les deux chambres du Parlement sera d'une grande importance pour trouver progressivement des solutions à la situation.
Les réponses du Président du Sénat ont été très édifiantes et claires. Concernant les dépenses du budget, la répartition doit être respectée. À propos des barrages hydroélectriques, il a soulevé la nécessité de les identifier et de les catégoriser en fonction de leur importance.
Au sortir de l'audience, le président du caucus des députés nationaux, l’honorable Mukasa a rappelé qu'avant de devenir sénateur et président du Sénat, Jean-Michel Sama Lukonde était aussi député national et donc membre du caucus des députés nationaux du Haut Katanga.
" C'est donc, pour nous, une occasion de le féliciter et de l'encourager dans son travail. Nous avons profité de la même occasion pour parler, d'une manière ramassée, des problèmes sociaux que nous rencontrons dans nos contrées ", a-t-il dit en substance.
C'est depuis le vendredi 6 septembre que le président du Sénat Sama Lukonde séjourne à Lubumbashi dans le cadre de ses vacances parlementaires. Après son élection au perchoir de la Chambre Haute du Parlement, il a voulu remercié les députés provinciaux qui l'ont élu Sénateur et toute la notabilité katangaise qui a soutenu sa candidature comme président du Sénat. À son arrivée le vendredi, Sama Lukonde a communié avec sa base à la place de la Poste à Lubumbashi.
L’arrivée de l’actuel Ministre des Finances marque un tournant décisif dans la gestion des affaires publiques en RD. Congo. Depuis sa prise de fonction, ce fils de l’administration, qui a consacré toute sa carrière à servir l’Etat, se donne pour mission de redorer le blason de l’administration publique. Pour lui, il est impensable de poursuivre sur la voie où les cabinets politiques, souvent temporaires, prenaient le pas sur une administration qui, elle, demeure.
Le Ministre des Finances, fort de son expérience au sein de l’administration, comprend mieux que quiconque l’importance de l’associer à chaque décision majeure. En effet, toutes ces réformes qui semblent nouvelles pour ceux qui ont mis leur pied au sein du Ministère des Finances en 2020, sont des mutations débutées depuis 2010 dans le cadre du Plan Stratégique de la Réforme des Finances Publiques et dont le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-botayi est l’un des jeunes cadres au cœur de la mise en œuvre depuis 2011.
Chacun de ses prédécesseurs a bénéficié du travail réalisé par le COREF et les experts des différents piliers de la réforme dont faisait partie l’actuel Argentier National, ils ont également apporté, chacun sa contribution depuis 2011, certains sans prétention d’être les inventeurs desdites réformes, dont le mérite devrait être attribué aux acteurs de la période 2010-2011, lesquels ont posé les jalons de ces réformes qui n’existaient même pas en concept dans notre pays.
Acteur de la période d’invention desdites réformes, le Ministre Doudou Fwamba Likunde Li-botayi apporte sa touche, basée notamment sur le rôle de l’administration, en tant que bras opérationnel de l’État, qui doit être au cœur des discussions dès les premières étapes de prise de décision.
Il vient repréciser le rôle d’orientation politique qui lui incombe en matière de mise en œuvre des réformes des Finances publiques, tout en mettant en branle le rôle stratégique du COREF dans ce domaine, avec en clef de voûte, le rôle de la mise en œuvre opérationnelle des réformes qui incombe aux administrations des Finances en matière des réformes.
Car pour lui, il est inadmissible que les réformes cruciales, dont notamment celle sur la TVA, soient initiées sans la pleine participation de la Direction Générale des Impôts (DGI), ou que des décisions soient prises sans consultation préalable avec les experts desdites administrations.
L’ancien paradigme, où les politiques dictaient leur loi à l’administration, doit être révolu !
Le Ministre prône une nouvelle école de pensée où l’homme, qu’il soit cadre administratif ou simple fonctionnaire, est replacé au cœur de l’action publique. Cette approche novatrice vise non seulement à renforcer l’efficacité de l’État au sein de l’administration financière, mais aussi à garantir que les politiques publiques mises en œuvre soient en phase avec les réalités du terrain, telles qu’appréhendées par ceux qui, chaque jour, sont en première ligne.
Le Ministre des Finances fait preuve d’une volonté farouche de remettre l’administration à sa juste place, celle d’un partenaire incontournable dans la gestion des affaires publiques. Pour lui, ce sont les fils et filles de l’administration, ceux qui ont grandi au sein de ce système, qui connaissent mieux que quiconque les défis à relever et les solutions à apporter. Leur expertise doit être la pierre angulaire de toute réforme.
En plaçant l’administration au centre de l’action, le Ministre des Finances redonne à celle-ci ses lettres de noblesse, assurant ainsi une continuité et une efficacité accrues dans la mise en œuvre des politiques publiques.
Cette vision, empreinte de respect pour les professionnels de l’administration, est la clé d’une gouvernance plus inclusive, plus efficiente, et plus en phase avec les aspirations des Congolais.
Ainsi, ce renouveau, sous l’impulsion du Président de la République, SEM Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, augure d’une ère où l’administration ne sera plus une simple exécutante, mais bien une actrice principale dans l’élaboration et la réalisation des politiques publiques. Une ère où la compétence, l’expérience et le dévouement des fonctionnaires seront pleinement reconnus et valorisés, pour le bien de notre pays.
Sous la conduite éclairée du Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, nous œuvrons pour une intervention en amont, permettant à chaque secteur de structurer ses actions au profit de l’ensemble de nos concitoyens. Notre objectif est clair : faire de la RDC un territoire interconnecté, propice à un développement harmonieux et inclusif.
Maître Guy Loando Mboyo
Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire