All Section

All Stories

Pour le Prof. Dr. Roland Vele Mukelenge : Le Ministre Didier Mazenga Mukanzu, Patrimoine Interprovincial du Grand Bandundu

 A. CONSTAT 

A l'occasion de la sortie officielle du Gouvernement de la République, Judith Tuluka 1, des voix s’élèvent ici et là, soit pour présenter des félicitations, soit, pour exprimer leur regret. 

Le Grand Bandundu, avec plusieurs élus nationaux et provinciaux, s'attendait à avoir une plus grande représentativité au sein du Gouvernement National au prorata des quota provinciaux,  mais, les attentes n'ont pas été totalement atteintes. 

Plusieurs  raisons politiques peuvent justifier cet état des choses, notamment, la difficulté d'intégrer tous les 149 territoires de la République au sein d'un gouvernement de 54 Membres. Aussi, par auto-flagellation, il faut relever le manque d'un leadership exemplaire, intégrateur et fort dans le Kwilu,  en général, et dans certains territoires, en particulier. Il n y a pas de vrai Leader dans certains de nos territoires, sinon des acteurs politiques à vision limitée, et à tendance tribalo-ethnique. 

La plus part de ceux que nous avons aujourd'hui sont des acteurs sans un carnet d'adresse solide et se trouvent parfois très éloignés du carré stratégique décisionnel qui entoure souvent le Chef. 

En plus, l'absence de cohésion interne entre les fils du Kwilu, lesquels  sont prêts à s'entretuer pour des intérêts mesquins, et même à détruire ce que les autres ont fait pour le besoin de la cause, à la différence des autres provinces de la République qui sont prêtes à défendre les intérêts locaux, sans tenir compte des disparités politiques. Le Grand Bandundu en souffre encore à ce jour. 

B. LE LEADERSHIP DE DIDIER MAZENGA MUKANZU 

En dépit de tout ce qui précède, après la publication du Gouvernement, dans les Provinces du Kwilu, Kwango et Mai ndombe, des voix se sont élevées, des marches de soutien organisées pour remercier le Chef de l'Etat d'avoir pensé à maintenir pour la quatrième fois, un digne fils du terroir, Monsieur Didier MAZENGA MUKANZU, comme membre du Gouvernement, occupant pour une fois encore, le portefeuille de la l'intégration régionale.

Dans la ville de Bandundu, à KiKwit et ailleurs, que des cris de joie, des cérémonies de réjouissance en signe d'hommage et de soutien au Chef de l'Etat en l'honneur du Ministre Didier Mazenga. 

Cet homme, fils spirituel du Révérend Pasteur NSEMBE ISRAÉL, des églises de la Borne, CEF Arche Masina, est un miracle de Dieu. Il a été successivement, Ministre des Transports, Ministre de la Coopération régionale, Ministre du Tourisme, et aujourd'hui encore, Ministre de la Coopération régionale. 

Le choix du Chef de l'Etat, Son Excellence Antoine Félix Tshisekedi Tshilombo, dicté par les signes du temps, est un message fort et révélateur des grands enjeux, aussi bien pour le Grand Bandundu que pour la Province du Kwilu. Le désormais Ministre national de l'intégration régionale, Me Didier MAZENGA, l'unique Ministre du Grand Bandundu, pour avoir servi loyalement le Chef de l'Etat pendant cinq ans, a sûrement marqué son époque et a reconquis la confiance du Chef au point où, politiquement parlant, il a droit au chapitre. 

Cette nouvelle posture donne lieu, au-delà des considérations partisanes, à une revisitation des stratégies politiques internes dans le Kwilu, à une reconsidération du leadership dans le Grand Bandundu, à une redistribution des rôles autour de la personne de Me Didier MAZENGA MUKANZU, qui désormais, devient, sans hésitation, en même temps, un Patrimoine interprovincial du Grand Bandundu et une richesse nationale. 

S'il est vrai que le Grand Bandundu, particulièrement, le Kwilu, regorge des grandes sommités politiques et intellectuelles, il conviendrait que l’opinion publique du Grand Bandundu sache s'organiser, autour de cette grande icone pour booster, avec des stratégies adéquates, l'avancement de notre terroir. 

Me Didier MAZENGA MUKANZU devient ‘‘un système’’; il n'est plus que ‘‘Secrétaire Général Chef du Parti Palu’’, Il est, au-delà du Palu, reconnu nationalement, par la grâce de Dieu, comme le Représentant du Grand Bandundu, au sein de l'exécutif, et ce, j'imagine, sur ordre prophétique d'Antoine Gizenga. Le Patriarche a sûrement pesé sur la nomination de ce Grand Leader du Grand Bandundu, et le Président de la République, chef de l'Etat, a bien su lire les signes du temps. 

C. INTERPELLATION 

Ce qui implique, en revanche, du chef de Me Didier MAZENGA MUKANZU, une responsabilité politique énorme, de nouvelles postures stratégiques, voire un recadrage technique, de manière à fédérer tous les fils et filles de Grand Bandundu, et surtout de la Province du Kwilu, autour de la vision du Chef de l'Etat pour ce nouveau quinquennat. 

Sincères Félicitations à vous, Excellence Mr le Ministre de l'intégration régionale et courage à toute la communauté du Grand Bandundu. 

Vive le Président de la République ! 

Vive le Grand Bandundu

Vive la Province du Kwilu.

Prof. Dr. Roland VELE MUKELENGE

Notable du Kwilu et Coordonnateur provincial PALU

Pour le Prof. Dr. Roland Vele Mukelenge : Le Ministre Didier Mazenga Mukanzu, Patrimoine Interprovincial du Grand Bandundu
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Problèmes urgents de la population, RDC : Vital Kamerhe à pied d’œuvre pour des solutions idoines 

Le Président de l’Assemblée nationale, le Dr. Vital Kamerhe, a eu, ce mardi 28 mai 2024, un marathon de travail, marqué notamment par des échanges très prometteurs avec ses différents hôtes, pour l'amélioration des conditions de vie des Congolais, l'un de ses défis aux commandes du bureau définitif de cette chambre législative.

Tout d'abord, le Dr. Vital Kamerhe s'est entretenu avec l'ambassadeur du Maroc en poste à Kinshasa, Rachid Agassim. Ce dernier, au nom du Président de la Chambre des représentants du Royaume Chérifien, a transmis au Dr. Vital Kamerhe, des vives félicitations pour son élection à la tête de l’Assemblée Nationale.

Outre ce message des félicitations, l'ambassadeur marocain a rassuré le Speaker de la Chambre basse de la volonté ferme et inchangée de son pays à continuer à collaborer avec la République Démocratique du Congo aussi bien pour des questions liées au développement que pour d'autres questions d'intérêt commun. Et ce, pour l'avancement de ces deux pays amis.

Peu après le départ du diplomate marocain, le président de l'Assemblée nationale a accordé une audience à la délégation de la Société nationale d'électricité (SNEL), conduite par Luc Badibanga Mwanza, président du Conseil d'administration.

Au cours de cette audience, qui a également connu la participation du Directeur général, Fabrice Lusinde, et des autres administrateurs de la SNEL, le Dr. Vital Kamerhe a exprimé son intention de voir le secteur d'électricité décoller et bénéficier d'un soutien conséquent autant que le secteur de l'enseignement primaire, rendu accessible à toutes les couches sociales grâce à la politique de gratuité de l'enseignement de base, initiée par le Président Félix Tshisekedi,  conformément à sa vision de servir d'abord le peuple.

Le président de l'Assemblée nationale s'est d'ores et déjà proposé de faire un plaidoyer auprès du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, et de soumettre la problématique du décollage du secteur de l'électricité aux différents débats dans l'hémicycle.

Pour réussir cette mission, le Dr. Vital Kamerhe a demandé d'être mis au parfum, au travers d'un mémorandum, des difficultés éprouvées par la SNEL pour jouer correctement son rôle en faveur du bien-être des Congolais.

A la suite de la délégation de la SNEL, le speaker de la Chambre basse du Parlement congolais a reçu Aimé Boji Sangara et Nicolas Kazadi, respectivement ministre d'Etat au Budget et ministre des Finances. 

Avec ces deux membres du gouvernement sortant, le Dr. Vital Kamerhe a évalué les efforts à conjuguer dans ces secteurs ô combien vitaux pour l'amélioration des conditions de vie des populations congolaises, cheval de bataille du Président de la République, Félix Tshisekedi.

La Pros

Problèmes urgents de la population, RDC : Vital Kamerhe à pied d’œuvre pour des solutions idoines 
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Matata Ponyo : « Les malédictions des institutions et du leadership sont les vraies causes du retard économique en RDC »

Matata Ponyo Mapon, ancien Premier ministre de la République démocratique du Congo. © matataponyomapon.com

*Quelle est la vraie cause du retard économique de la République démocratique du Congo ? Ce n'est ni le climat tropical, ni le poids des traditions, ni ce qu'on appelle la « malédiction des ressources naturelles », affirme l'ancien Premier ministre Matata Ponyo Mapon, qui publie Economie politique des malédictions du développement aux éditions Bruylant. Les vraies causes, dit-il, tiennent à des institutions fragiles et à un leadership défaillant. De passage à Paris, l'opposant congolais, qui a dirigé le gouvernement de 2012 à 2016 et qui vient d'être élu député national aux législatives du 20 décembre, répond aux questions de Christophe Boisbouvier.

RFI : Les évènements meurtriers du 19 mai, à Kinshasa, est-ce qui s’agit, selon vous, d’une tentative de coup d’État ou d’une tentative d’assassinat ?

Matata Ponyo Mapon : Il est, pour moi, difficile d’affirmer qu’il s’agit d’une tentative de coup d’État. Une tentative de coup d’État vise à mettre fin au pouvoir d’un chef d’État. Alors que, dans le cas d’espèce, on a vu que cette tentative a visé plutôt la résidence d’un ex-ministre de l’Économie, d’un député devenu président de l’Assemblée nationale depuis la semaine dernière. Je crois que ce n’est pas, au sens propre, un coup d’État.

Quand son domicile a été attaqué, Vital Kamerhe n’avait pas encore été élu président de l’Assemblée nationale. Plusieurs partis de la coalition présidentielle de l’Union sacrée espéraient encore pouvoir l’empêcher de prendre le perchoir. Peut-il y avoir un lien entre l’attaque de son domicile et cette compétition pour le perchoir ?

Beaucoup de gens spéculent sur cette relation. Mais, moi, en tant que professionnel de la politique, je crois qu’il faut laisser les conclusions de l’enquête pouvoir déterminer quels types de relations existent entre cette tentative d’élimination physique et son élection au perchoir de l’Assemblée nationale.

Mais cela ne va pas créer un climat de méfiance au sein de la coalition présidentielle ?

Il va sans dire que cela va, effectivement, affecter le climat de confiance. Ce type de situation est de nature à créer des tensions entre les opérateurs politiques, parce que la méfiance va pouvoir s’installer et les gens seront appelés à devenir beaucoup plus prudents. Je pense qu’il y a moyen de pouvoir plaider pour une certaine détente politique.

Vous venez de publier, avec Jean-Paul K. Tsasa, Economie politique des malédictions du Développement aux éditions Bruylant. Un livre dans lequel vous partez en guerre contre les idées reçues sur le sous-développement. Quelles sont ces idées reçues ?

La première théorie essaye d’expliquer la relation qui existe entre la localisation géographique, ou le climat, et le développement. C’est ce que nous avons qualifié de la malédiction « climat », ou l’explication du sous-développement par la localisation géographique.

Et par le climat tropical.

Et par le climat tropical.

Mais c’est une fausse explication ?

Cette thèse, pour nous, n’est pas suffisante. Elle paraît cohérente, mais nous la classons comme étant une analyse qui n’est pas très approfondie. Pourquoi ? Parce que nous voyons, en ce qui concerne le pays à climat tropical, qu’il y en a qui sont avancés : le Brésil, par exemple.

Deuxième explication possible du sous-développement, dites-vous, celle que vous appelez le « binôme culture-race ».

Là aussi, nous avons essayé d’examiner. Parce qu’il y a des études théoriques et empiriques qui affirment que la culture et la race peuvent expliquer le sous-développement ! Nous prenons le cas des deux Corées, la Corée du Nord et la Corée du Sud. Deux pays qui ont la même culture, qui ont la même race, mais la Corée du Sud est, de loin, plus avancée que la Corée du Nord. Là aussi, la race et la culture ne sont pas en mesure d’expliquer de manière tout à fait fondamentale les différentiels de développement.

Troisième explication possible du sous-développement, dites-vous, la malédiction des ressources naturelles, mais, là aussi, vous n’y croyez pas ?

Non, c’est ce que l’on appelle le « paradoxe de l’abondance », c’est-à-dire que les ressources naturelles pourraient expliquer un certain sous-développement, comme la République démocratique du Congo qui est un exemple typique. Mais, laissez-moi vous dire qu’il y a beaucoup de pays qui ont des ressources naturelles, comme le Botswana, qui sont avancés. Si nous montons au nord, vous avez la Norvège, qui est un pays qui a beaucoup de ressources. Les États-Unis aussi ont des ressources, le Canada… Mais ces pays ne sont pas pour autant sous-développés.

Alors, quelle est, d’après-vous, la vraie cause du sous-développement d’un pays comme le vôtre ?

Peut-être, avant d’arriver à la vraie cause, peut-être que je pourrais évoquer cette malédiction du Fonds monétaire international (FMI). Parce que certaines études théoriques et empiriques essayent de dire que tous les pays qui ont été en programme avec le FMI affichent des croissances très faibles. Mais là aussi, l’étude que nous avons développée démontre cette insuffisance, ce n’est pas une cause suffisante !

Alors, quelle est la vraie cause ?

Les vraies causes, ce sont ce que nous avons appelé les malédictions des institutions et les malédictions de leadership. Ce que nous pouvons considérer comme les vraies causes du sous-développement parce que l’étude, qui a été menée notamment par Douglass North, Daron Acemoglu et James Robinson, montre que les institutions de qualité expliquent le progrès et le développement.

C’est ce que disait Barack Obama dans un célèbre discours au Ghana en juillet 2009, « l’Afrique n’a pas besoin d’hommes forts, mais d’institutions fortes ».

Oui, d’institutions fortes ! Les institutions de faible qualité entrainent le sous-développement. Les institutions de qualité, celles dont a parlé Obama, favorisent la bonne gouvernance, l’État de droit, la promotion du secteur privé. Mais, cette malédiction des institutions, elle ne nous paraît aussi pas très fondamentale. La malédiction de leadership, c’est celle qui explique la malédiction des institutions. Pourquoi ? Parce que les institutions sont créées par les hommes. Ce sont les hommes qui produisent les institutions de qualité ou les institutions de faible qualité.

Donc, vous allez plus loin qu’Obama, vous dites qu’il ne peut pas y avoir de bonnes institutions sans de bons leaders ?

Effectivement. Parce que, avec le temps, le leadership n’a plus la même vigueur. Ce sont les hommes qui produisent les bonnes institutions, qui les consolident et qui les solidifient.

Y a-t-il eu, dans l’histoire de votre pays, la République démocratique du Congo, des leaders compétents ?

Dans ce livre, nous essayons de démontrer, par rapport à la malédiction du Fonds monétaire international, que, entre 2012 et 2016 – j’étais Premier ministre – un leadership de qualité a permis de produire des institutions de qualité, qui ont permis d’avoir un taux de croissance moyen sur cinq ans de 7,7% contre une moyenne de 3,5% pour l’ensemble du continent africain !

Et, en dehors de vous-même, Matata Ponyo Mapon, y a-t-il eu dans l’histoire du Congo un Premier ministre, voire un président compétent ?

Bien sûr, le Premier ministre Patrice Lumumba, je crois que c’est un homme de valeur, malheureusement le Premier ministre Lumumba n’a pas eu le temps de travailler longtemps, il est mort, comme vous le savez, lors de l’accès de notre pays à l’indépendance.

Y a-t-il, dans l’histoire de l’Afrique, un président ou un Premier ministre qui a montré ses compétences de leader ces dernières années ?

Je crois que nous avons plusieurs pays… L’Éthiopie, dont le Premier ministre a reçu le prix Nobel en 2019. Vous avez une entreprise publique de transport aérien comme Ethiopian Airlines qui fait la fierté du continent africain. Cela, c’est le produit d’un leadership de qualité.

C’est le seul pays que vous donneriez en exemple sur le Continent ? Parce qu’il est très contesté, vous le savez, sur le plan des Droits de l’homme, notamment depuis la guerre civile avec le Tigré.

Vous savez, sur cette question-là, il faut plutôt analyser les choses globalement. Même le meilleur leadership ne manque pas de faiblesses…

L’une des conditions d’un bon leadership, c’est, dites-vous, l’intégrité, le refus de toute corruption. Or, vous-même, vous êtes accusé, en ce moment, par la justice congolaise, d’être impliqué dans le détournement de quelque 115 millions d’euros d’argent public, c’était lors du lancement du parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. À l’époque, vous étiez le Premier ministre du président Joseph Kabila. Le procès doit s’ouvrir à Kinshasa le 22 juillet. Qu’est-ce que vous répondez à vos accusateurs ?

Écoutez, un leader se crée des ennemis et des adversaires farouches. Tout le monde le sait, que ce projet était porteur d’espoir pour le peuple congolais. C’est un projet qui avait l’ambition de révolutionner le secteur agricole, de garantir, pendant dix ans, une certaine autosuffisance alimentaire. Nous avons lancé ce projet de parc agro-industriel dont le point d’inflexion, c’est-à-dire le point où le coût de production devait être égal aux ventes, c’est-à-dire que les recettes devaient équivaloir aux coûts de production, c’était dans les cinq ans. Avant ces cinq ans, ce projet devait être financé par le gouvernement. Et c’est ce que nous avons essayé de faire. Par souci de gouvernance, nous avons confié ce projet, dans un partenariat public-privé, à une entreprise professionnelle sud-africaine, qui a reconnu avoir reçu tous les fonds et qui a témoigné par écrit n’avoir remis aucun dollar à quelqu’un du gouvernement congolais et encore moins au Premier ministre. Ces écrits ont été certifiés par des autorités compétentes sud-africaines. Mais comment pouvez-vous poursuivre un Premier ministre qui n’a jamais été impliqué, ni de loin, ni de près, à la gestion de ce projet ? Pour votre information, ce procès est plutôt politique. Pour avoir refusé d’intégrer l’Union sacrée, c’est-à-dire d’approcher la famille présidentielle, on m’a promis ce procès ! Mais ce procès, c’est quand même un déni de la démocratie dans notre pays, un déni de la justice ! Parce que la Constitution congolaise ne permet pas de poursuivre un ancien Premier ministre ! Mais, malheureusement, la Constitution, qui est au-dessus de tout le monde, est violée systématiquement.

Et si ce procès s’ouvre, comme prévu, le 22 juillet, vous serez présent au tribunal ?

Je n’ai jamais fui ! Cela fait trois ans que ce procès m’a été intenté pour avoir refusé d’intégrer l’Union sacrée. L’exil m’a été offert, j’ai refusé de m’exiler. Je serai dans mon pays et je demanderai que la Constitution soit respectée. J’espère que ces poursuites vont pouvoir s’arrêter parce que la raison principale, c’est que j’ai refusé d’intégrer l’Union sacrée. Le président a été élu, je crois que ce feuilleton de mauvais augure va pouvoir s’arrêter.

A la Présidentielle de décembre dernier, vous avez d’abord été candidat. Puis, vous vous êtes ralliés à la candidature de Moïse Katumbi. Aujourd’hui, vous êtes député national, vous avez été élu à Kindu dans le Maniema avec l’un des meilleurs scores enregistrés aux législatives du 20 décembre dernier. Vous allez vous situer où, du côté de l’opposition ou du côté de la majorité ?

C’est très bien de le rappeler, je suis l’un des meilleurs élus de la République démocratique du Congo, compte tenu de mon attachement à cette ville natale de Kindu. Je dois vous dire, en toute sincérité, la volonté de ceux qui m’ont élu de rester dans l’opposition. Donc, je vais demeurer dans l’opposition.

Rfi/Christophe Boisbouvier

Matata Ponyo : « Les malédictions des institutions et du leadership sont les vraies causes du retard économique en RDC »
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

RDC : le REJEDE appelle à des actions concertées pour prévenir le changement climatique !

Pour répondre à la crise climatique en RDC, une série d’activités permettant aux jeunes de lever le ton pour la résilience climatique a été organisée par le Regroupement des Jeunes Engagés pour la Défense de l’Environnement, REJEDE. Parmi ces activités, un colloque de sensibilisation et de formation sur la résilience climatique, axé sur l’implication des jeunes dans l’action climatique. Cette activité aura permis une sensibilisation plus accrue à la résilience climatique en RDC.

Les intervenants ont fait savoir que le changement climatique menace indirectement la capacité de la population à survivre et à s’épanouir.

«Ce qui nous a réunis dans ces assises, ce sont les aléas climatiques. Certes, notre pays la RD Congo occupe une place importante en tant que pays solution face aux problèmes de l’environnement, mais hélas, il n’est pas épargné des effets du changement climatique. A Kinshasa, il s’observe actuellement d’énormes aléas climatiques entre autres la hausse de température qui met la population en difficulté, certains restent longtemps dehors pendant la nuit. Et, il y a aussi les problèmes liés aux inondations. Alors, nous en tant que jeunes, nous nous sommes dit qu’on ne pouvait rester bouche bée, nous nous sommes décidés de dire ‘’ non à l’inaction climatique’’ et recommandons à chaque jeune à son niveau puisse prendre conscience que les problèmes liés au climat n’engagent pas que les environnementalistes, cela reste une affaire de tous, car lorsqu’on parle du changement climatique nous faisons allusion à la planète terre dont nous sommes tous bénéficiaires et la détruire nous laissera sans abri », a explicité Patrick Mingambo, Vice-Président du REJEDE.

Notons que cette activité était la première d’une longue série. Le REJEDE entend, avec ses moyens propres, toucher toutes les couches sociales de la population.

S’agissant de l’activité de ce jour-là, les participants ont pris l’engagement, en guise de mise en pratique des enseignements, d’apporter sa contribution dans la lutte contre le changement climatique par le Reboisement de 300 arbres sur le site de l’église Kimbanguiste.  « Nous sommes une jeunesse consciente, un regroupement des jeunes engagés pour la défense de l’environnement. Nous nous sommes mobilisés pour planter 300 arbres pour une cause noble qui est la lutte contre le réchauffement climatique qui gangrène non seulement sur toute la planète terre, mais aussi à Kinshasa. Ce qui vient d’être fait ne qu’un premier pas, la vision est tellement grande. Aujourd’hui, nous avons planté 300 arbres et dans les jours qui viennent, nous continueront à planter dans tout le territoire national. L’objectif est de restaurer la végétation sur des terres et des forets dégradées autre fois, afin de réduire significativement les GES qui réchauffe la planète », David Bondenga, Président du REJEDE.

David Bondenga/CP

Ecrire un commentaire (0 Commentaires)

Contentieux électoraux, Tanganyika : AAAC contre M. Kitungwa Muteba Christian, la requête déclarée irrecevable pour tardivité !

Gouvernorat du Tanganyika : le verdict du procès du Regroupement Politique «Action alternance des acteurs pour l’amour du Congo contre M. Kitungwa Muteba Christian est, enfin, tombé.

C’était le lundi 13 mai 2024 qu’il a été organisé dans la salle d’Audiences du Tribunal de Grande Instance de Kalemie (TGI), l’Audience du Procès ouvert devant la Cour d’Appel du Tanganyika par le Regroupement Politique « Action Alternance des Acteurs pour l’Amour du Congo » pour le compte de la candidate Gouverneur de la Province du Tanganyika, Madame KAKUDJI YUMBA SOPHIE contre Monsieur KITUNGWA MUTEBA Christian, Gouverneur élu et Proclamé par la Commission Nationale Electorale Indépendante, CENI en sigle.

Le Gouverneur élu, M.  KITUNGWA MUTEBA Christian, c’est de lui qu’il s’agit, a été accusé par « Action Alternance des Acteurs pour l’Amour du Congo » pour corruption et fraude électorale lors de l’élection du Gouverneur de la Province du Tanganyika en date du 29 Avril 2024 à Kalemie.

Absents lors de cette audience publique et filmée, les deux adversaires politiques étaient représentés par leurs Avocats issus de différents Barreaux.

Voici le prononcé de la Cour d’Appel du Tanganyika faisant Office de la Cour Administrative d’Appel :

« La Cour d’Appel du Tanganyika faisant Office de la Cour Administrative d’Appel y séant à Kalemie et siégeant en matière de contestation et en annulation de résultat provisoire de l’élection du Gouverneur de la Province du Tanganyika au premier degré a rendu l’Arrêt sous RCE 046 en cause le Regroupement Politique : Action Alternative des Acteurs pour l’Amour du Congo contre Monsieur KITUNGWA MUTEBA Christian, proclamé provisoirement élu Gouverneur de la Province du Tanganyika, par la CENI à Kalemie dont le dispositif est ainsi conçu :

C’EST POURQUOI :

La Cour,

Faisant office de la Cour Administrative d’Appel ;

Statuant contradictoirement à l’égard de toutes les parties ;

Entendu le Ministre Publique à son avis ;

  • Déclare la requête sus examinée irrecevable pour tardivité ;
  • Dit superfétatoire l’examen d’autres moyens des parties ;
  • Dit n’y avoir pas lieu à paiement des frais ;

Ainsi arrêté et prononcé par la Cour d’Appel du Tanganyika faisant Office de la Cour Administrative d’Appel à son audience publique de ce 13 mai 2024 à laquelle siégeaient les Magistrats WANGONDOLA ELUMBU Jean Philippe, Premier Président ; MBUYU KALUMBA Irène, Présidente et ASANGA KABALO, Conseiller, avec le Concours du Ministre Public représenté par le Magistrat TUENDIBADI John et l’Assistance de Mme LWENYWE RIZIKI, Greffière du siège »

Un aperçu du déroulement de l’audience en images dans la salle d’audiences du Tribunal de Grande Instance de Kalemie (TGI) :

Contentieux électoraux, Tanganyika : AAAC contre M. Kitungwa Muteba Christian, la   requête déclarée irrecevable pour tardivité !
Ecrire un commentaire (0 Commentaires)
Image

Download Our Mobile App

Image
Image