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Initiation à la citoyenneté et à l’agir avec éthique du servir… RDC : Didier Mumengi lance officiellement ‘‘l’Académie du Bon Sens’’

Au cours d’une conférence tenue le vendredi 25 août dernier au CEPAS à Kinshasa, Didier Mumengi, Sénateur et écrivain, a lancé officiellement sa structure de formation dénommée ‘’académie du bon sens’’. La raison d’être de cette composante, à l’en croire, c’est d’enraciner la culture du bon sens en RDC, pays de Lumumba, qui n’en a presque pas.

Initiation à la citoyenneté et à l’agir avec éthique du servir…  RDC : Didier Mumengi lance officiellement ‘‘l’Académie du Bon Sens’’
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Eu égard à l’article 13 de la loi électorale, RDC : Les femmes seront-elles valablement alignées sur les listes de partis et regroupements politiques ?

En République démocratique du Congo, tous les états-majors des partis politiques et ceux de la société civile peaufinent, d’ors et déjà, des stratagèmes pour affronter les échéances électorales du 30 décembre 2023. Malgré que l’article 13 de la loi électorale qui encourage les partis politiques à soumettre des listes électorales paritaires pour échapper à la caution, les femmes candidates aux élections ont du pain sur la planche. Elles font face à plusieurs obstacles et défis pour s’en sortir afin d’être élues le 30 décembre 2023 à tous les niveaux. Surtout que cette disposition n’est pas contraignante. La bataille est certainement rude pour arriver à respecter les 50% de candidatures féminines au sein des partis politiques. Seules quelques femmes responsables des partis politiques peuvent se taper la poitrine afin de caracoler aux élections. Là aussi, il y a un défi à relever pour être élue. Celui de la campagne électorale persuasive.

Quel obstacle pour les femmes politiques?

Pour Henriette Wamu, Deputée nationale et Présidente du parti politique Alliance pour le Progrès du Congo, APC en sigle, et élue de la Funa, l’un des districts de la Ville-province de Kinshasa, il s’observe un manque d’accompagnement des femmes qui ambitionnent aux élections. “ En ce qui concerne les obstacles, on observe un réel manque de volonté politique dans le chef des dirigeants des partis et regroupements politiques pour propulser les jeunes filles et femmes.

Cette situation est à la base de la crise d'ambitions politiques qui s'observe encore auprès des jeunes filles et femmes congolaises. Elles hésitent à manifester leur ambition politique craignant une déception de la part des autorités morales qui ne manifestent aucune bonne volonté de promouvoir les femmes et filles. Il y a lieu de relever également que, faute de soutien et de coaching politique, beaucoup de femmes se réservent de s'engager’’, a révélé l’Honorable Henriette Wamu, en qualité de Présidente du parti politique Alliance pour le Progrès du Congo, APC en sigle En tant qu’ancienne candidate aux différentes joutes électorales depuis 2006, Henriette Wamu révèle que ces obstacles se soldent par, entre autres, un faible taux d'expression des ambitions politiques, faible accès aux ressources financières; faible taux d'engagement politique féminin ; une discrimination négative de la part des chefs des partis politiques ; faible accompagnement et encadrement dans l'expression des ambitions politiques des femmes etc.

De son côté, l’ONUFEMMES évoque, dans son étude de 2019 sur la participation politique des femmes en RDC, les normes genrées traditionnelles (les us et coutumes) comme l’une des épines de l’inclusion des femmes congolaises en politique. Défis imparables « Pour arriver à une participation politique inclusive des femmes congolaises, il va falloir organiser des activités de sensibilisation », a précisé Henriette Wamu qui a candidaté dans différentes échéances électorales en RDC. Cela, pour un engagement accru de jeunes filles et femmes en politique ainsi qu’à la sororité car, lors des trois cycles électoraux passés, le pourcentage des électrices est demeuré supérieur à celui des hommes. Raison pour laquelle, Henriette Wamu en appelle à toutes les femmes, entre autres, à un engagement politique qualitatif, à un renforcement des capacités et remise à niveau en leadership et développement personnel. Elle est aussi d’avis que les femmes doivent développer des capacités en entreprenariat féminin pour assurer l'autonomie financière. D'après elle, les femmes doivent développer la culture de competir dans la logique de l'égalité hommes-femmes et de participer aux débats au sein des partis politiques mais, aussi, de développer la culture du réseautage, parrainage et de mentorat politique... Certes, une interpellation du pouvoir public quant à l'application et le suivi des textes des lois relatifs aux droits politiques de la femme demeure également un défi imparable. Aussi, il faille renforcer le système éducatif des filles et stimuler un changement des mentalités en rapport avec l'engagement politique de la jeune fille. En outre, recommander aux partis politiques de promouvoir l'égalité en leur sein serait une des panacées pour encourager les femmes à accéder aux instances décisionnelles en République démocratique du Congo. Me Pindu-di-Lusanga Patrick, Avocat près la Cour d’Appel de Matadi, ne jure qu’au respect de l’Article 13 de la loi électoral qui stipule : «Aux termes de la présente loi, on entend par liste, un document établi par les partis politiques, les regroupements politiques ou le candidat indépendant. Chaque liste est établie en tenant compte de la représentation de la femme et de la personne avec handicap. La liste qui aligne 50% au minimum de femmes dans une circonscription est exemptée du paiement du cautionnement».

Dans sa casquette du Directeur Exécutif de la Ligue congolaise pour la paix, les droits de l’homme et les élections (LICOPADEL), Me Pindu martèle que le manque de moyens pour battre campagne et celui de payer seule la caution serait à la base d’un faible taux de représentativité des femmes aux élections. D’où, il épingle également les violences basées sur le genre et le harcèlement sexuel comme obstacles. Ayant une expertise en matière électorale, Me Pindu dénonce le fait que les femmes ne votent pas pour leurs sœurs femmes et les chefs des partis et regroupements politiques utilisent plus de femmes comme des candidates suppléantes et non des titulaires sur les listes électorales. Cela, dans l’un des plus grands pays d'Afrique, avec une population totale estimée, à 95.894.118 millions d'habitants dont 50,3% de femmes et 49,7% d’hommes. Recommandations Face à ce tableau très sombre sur la participation inclusive des femmes aux instances de prise des décisions, les partis politiques sont exhortés à entreprendre régulièrement des consultations internes pour évaluer les progrès vers l’égalité des sexes, et mettre en place des mécanismes permettant aux membres de signaler les cas de mauvaises pratiques ou de discrimination fondée sur le genre. Il sera aussi question de garantir une participation équilibrée des hommes et des femmes à tous les organes décisionnels du parti, aux listes électorales et à tous les postes désignés et nommés. Aux organisations de la société civile de multiplier des initiatives d’éducation électorale notamment, à l’intention des femmes moins instruites.
Jules Ntambwe, JDH.

Eu égard à l’article 13 de la loi électorale, RDC : Les femmes seront-elles valablement alignées sur les listes de partis et regroupements politiques ?
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En République démocratique du Congo, tous les états-majors des partis politiques et ceux de la société civile peaufinent, d’ors et déjà, des stratagèmes pour affronter les échéances électorales du 30 décembre 2023. Malgré que l’article 13 de la loi électorale qui encourage les partis politiques à soumettre des listes électorales paritaires pour échapper à la caution, les femmes candidates aux élections ont du pain sur la planche. Elles font face à plusieurs obstacles et défis pour s’en sortir afin d’être élues le 30 décembre 2023 à tous les niveaux. Surtout que cette disposition n’est pas contraignante. La bataille est certainement rude pour arriver à respecter les 50% de candidatures féminines au sein des partis politiques. Seules quelques femmes responsables des partis politiques peuvent se taper la poitrine afin de caracoler aux élections. Là aussi, il y a un défi à relever pour être élue. Celui de la campagne électorale persuasive.

Quel obstacle pour les femmes politiques?

Pour Henriette Wamu, Deputée nationale et Présidente du parti politique Alliance pour le Progrès du Congo, APC en sigle, et élue de la Funa, l’un des districts de la Ville-province de Kinshasa, il s’observe un manque d’accompagnement des femmes qui ambitionnent aux élections. “ En ce qui concerne les obstacles, on observe un réel manque de volonté politique dans le chef des dirigeants des partis et regroupements politiques pour propulser les jeunes filles et femmes.

Cette situation est à la base de la crise d'ambitions politiques qui s'observe encore auprès des jeunes filles et femmes congolaises. Elles hésitent à manifester leur ambition politique craignant une déception de la part des autorités morales qui ne manifestent aucune bonne volonté de promouvoir les femmes et filles. Il y a lieu de relever également que, faute de soutien et de coaching politique, beaucoup de femmes se réservent de s'engager’’, a révélé l’Honorable Henriette Wamu, en qualité de Présidente du parti politique Alliance pour le Progrès du Congo, APC en sigle En tant qu’ancienne candidate aux différentes joutes électorales depuis 2006, Henriette Wamu révèle que ces obstacles se soldent par, entre autres, un faible taux d'expression des ambitions politiques, faible accès aux ressources financières; faible taux d'engagement politique féminin ; une discrimination négative de la part des chefs des partis politiques ; faible accompagnement et encadrement dans l'expression des ambitions politiques des femmes etc.

De son côté, l’ONUFEMMES évoque, dans son étude de 2019 sur la participation politique des femmes en RDC, les normes genrées traditionnelles (les us et coutumes) comme l’une des épines de l’inclusion des femmes congolaises en politique. Défis imparables « Pour arriver à une participation politique inclusive des femmes congolaises, il va falloir organiser des activités de sensibilisation », a précisé Henriette Wamu qui a candidaté dans différentes échéances électorales en RDC. Cela, pour un engagement accru de jeunes filles et femmes en politique ainsi qu’à la sororité car, lors des trois cycles électoraux passés, le pourcentage des électrices est demeuré supérieur à celui des hommes. Raison pour laquelle, Henriette Wamu en appelle à toutes les femmes, entre autres, à un engagement politique qualitatif, à un renforcement des capacités et remise à niveau en leadership et développement personnel. Elle est aussi d’avis que les femmes doivent développer des capacités en entreprenariat féminin pour assurer l'autonomie financière. D'après elle, les femmes doivent développer la culture de competir dans la logique de l'égalité hommes-femmes et de participer aux débats au sein des partis politiques mais, aussi, de développer la culture du réseautage, parrainage et de mentorat politique... Certes, une interpellation du pouvoir public quant à l'application et le suivi des textes des lois relatifs aux droits politiques de la femme demeure également un défi imparable. Aussi, il faille renforcer le système éducatif des filles et stimuler un changement des mentalités en rapport avec l'engagement politique de la jeune fille. En outre, recommander aux partis politiques de promouvoir l'égalité en leur sein serait une des panacées pour encourager les femmes à accéder aux instances décisionnelles en République démocratique du Congo. Me Pindu-di-Lusanga Patrick, Avocat près la Cour d’Appel de Matadi, ne jure qu’au respect de l’Article 13 de la loi électoral qui stipule : «Aux termes de la présente loi, on entend par liste, un document établi par les partis politiques, les regroupements politiques ou le candidat indépendant. Chaque liste est établie en tenant compte de la représentation de la femme et de la personne avec handicap. La liste qui aligne 50% au minimum de femmes dans une circonscription est exemptée du paiement du cautionnement».

Dans sa casquette du Directeur Exécutif de la Ligue congolaise pour la paix, les droits de l’homme et les élections (LICOPADEL), Me Pindu martèle que le manque de moyens pour battre campagne et celui de payer seule la caution serait à la base d’un faible taux de représentativité des femmes aux élections. D’où, il épingle également les violences basées sur le genre et le harcèlement sexuel comme obstacles. Ayant une expertise en matière électorale, Me Pindu dénonce le fait que les femmes ne votent pas pour leurs sœurs femmes et les chefs des partis et regroupements politiques utilisent plus de femmes comme des candidates suppléantes et non des titulaires sur les listes électorales. Cela, dans l’un des plus grands pays d'Afrique, avec une population totale estimée, à 95.894.118 millions d'habitants dont 50,3% de femmes et 49,7% d’hommes. Recommandations Face à ce tableau très sombre sur la participation inclusive des femmes aux instances de prise des décisions, les partis politiques sont exhortés à entreprendre régulièrement des consultations internes pour évaluer les progrès vers l’égalité des sexes, et mettre en place des mécanismes permettant aux membres de signaler les cas de mauvaises pratiques ou de discrimination fondée sur le genre. Il sera aussi question de garantir une participation équilibrée des hommes et des femmes à tous les organes décisionnels du parti, aux listes électorales et à tous les postes désignés et nommés. Aux organisations de la société civile de multiplier des initiatives d’éducation électorale notamment, à l’intention des femmes moins instruites.
Jules Ntambwe, JDH.

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Le Gouverneur de la ville de Kinshasa sur le gril : La Cour des comptes exige des sanctions contre Ngobila !

La peur semble changer de camp au sommet de la ville-province de Kinshasa avec l’entrée en lice de la Cour des comptes. Après avoir défrayé la chronique dans une saga judiciaire avec le président de l’Assemblée provinciale de la ville de Kinshasa, c’est désormais la Cour des comptes qui demande aux députés provinciaux de sanctionner le chef de l’exécutif de Kinshasa.
Dans une correspondance signée lundi 21 août dernier, la Cour des comptes demande à l’Assemblée provinciale de Kinshasa de faire appliquer des sanctions prévues par la constitution, à l’égard du gouvernement provincial, dirigé par Gentiny Ngobila ou de son équipe.
Le gouvernement provincial de Kinshasa est reproché “de faute de gestion”, suite au retard constaté de dépôt du projet d’édit portant reddition des comptes de la ville de Kinshasa exercice 2022.
« Le défaut de dépôt du projet d’edit portant reddition des comptes étant constitutif de faute de gestion au regard de l’article 214 de la loi relative aux finances publiques, il revient donc à l’APK, en application des articles 32 de la loi organique n’18/024 du 13 novembre 2018 portant composition, organisation et fonctionnement de la Cour des comptes et 213 alinéa 2 de la loi relative aux finances publiques, de faire application des sanctions prévues par la constitution, à l’égard du gouvernement provincial ou de ses membres responsables du retard ainsi constaté », lit-on dans ce document.
La Cour des comptes de République Démocratique du Congo demande à l’Assemblée provinciale de Kinshasa de sanctionner le gouverneur de la ville, Gentiny Ngobila, pour non-transmission de documents budgétaires.
La Cour des comptes souligne qu’il revient désormais à l’Assemblée provinciale d’appliquer les sanctions prévues par la Constitution à l’encontre du gouvernement ou de ses membres responsables de ce retard. Ces sanctions peuvent aller d’un simple rappel à l’ordre jusqu’à une censure ou même une motion de défiance.
Emma Muntu

 

Le Gouverneur de la ville de Kinshasa sur le gril : La Cour des comptes exige des sanctions contre Ngobila !
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