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RDC : Sama Lukonde condamne l’agression rwandaise !

Le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a procédé à l’ouverture officielle des travaux de la réunion annuelle du Comité des Ministres de la Justice de la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), ce jeudi 20 juillet 2023 au Fleuve Congo Hôtel. Ouvrant ces travaux, devant tous les ministres de la Justice de pays membres de la SADC, certains en présentiel et d’autres en vidéoconférence et plusieurs autres délégations, le Chef du Gouvernement a, de prime abord, remercié les organisateurs des présentes assises et particulièrement, Monsieur l’Ambassadeur Joseph Nourrice, Secrétaire exécutif adjoint de la SADC chargé des affaires institutionnelles, et tout son staff, pour s’être déplacé personnellement à Kinshasa. Il a remercié également tous les Ministres de la Justice de la SADC qui font honneur de participer en présentiel à cette grande messe de la justice.

 

Cadre d’échanges

 

Pour le Premier Ministre, les réunions annuelles des ministres de la Justice de la SADC ont été instituées en vue de servir de cadre d’échanges autour des problèmes juridiques et judiciaires communs ainsi que de veiller à la mise en œuvre des normes communautaires.

 

« D’après le programme qui m’a été communiqué, j’ai noté qu’au cours des présentes assises, vous allez vous atteler, d’une part, sur les progrès accomplis dans l’application des décisions prises lors de la précédente réunion du Comité, ténue à Lilongwe au Malawi au mois de juillet de l’année passée et, d’autre part, sur l’élaboration des projets d’instruments juridiques. Aussi, il m’a été rapporté que vos travaux vont également porter sur la mise en place d’autres instances de règlement de différends entre les États membres de la SADC. La résolution pacifique des différends, comme on le sait, est un pilier fondamental de la stabilité et de l’unité régionale. En renforçant nos mécanismes de règlement de différends, nous consolidons notre engagement en faveur de la paix, de la sécurité et de la coopération entre nos Etats », a déclaré le chef du Gouvernement congolais.

 

Condamnation

 

Il a, par ailleurs, fustigé l’agression rwandaise sous couvert des terroristes du M23 dans la partie est du pays.

 

« Il est d’autant plus regrettable de constater que notre pays, notamment sa partie orientale, souffre des conséquences des actes belliqueux d’un voisin bien identifié, le Rwanda, pour ne pas le citer, qui, malgré les bonnes intentions affichées par Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République, Chef de l’Etat, n’a pas hésité à nous agresser directement et sous couvert de ses supplétifs du M23. Cette guerre injuste a causé d’innombrables atrocités : massacres des Civils, viols des femmes et des filles, pillages systématiques de nos minerais, destruction des champs, des récoltes et des déplacements massifs de nos populations et j’en passe. Le Gouvernement de mon Pays reste très marqué par l’appui dont il a toujours bénéficié de la SADC, comme c’est le cas présentement », a souligné le Premier Ministre.

Profitant de cette opportunité, il a émis le vœu que ces travaux soient l’occasion de réfléchir une fois de plus et à fond sur la mise en œuvre et la concrétisation de l’intégration dans le secteur de la Justice. Pour lui, les conclusions desdits travaux seront utiles à la conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la SADC qui, à son niveau, validera les différentes résolutions des assises. Il a enfin exhorté les participants à plus de dynamisme et d’inventivité, et ce, pour le rayonnement de la SADC.

 

Protocole d’accord

 

Peu avant le Premier Ministre, la Ministre d’Etat en charge de la Justice, Rose Mutombo, a, dans son mot de circonstance, révélé que le projet de protocole sur l’emploi et le travail a été élaboré en 2014. Et par la suite, il a été retiré lors de la tenue du sommet de 2020 en raison de quelques questions juridiques, économiques et sociales préoccupante qui ont rendu difficiles, voire impossible son approbation.  

 

« Il nous incombe donc de veiller à ce que les projets que nous allons examiner aujourd’hui prennent en compte les pertinentes préoccupations exprimées en son temps par les Etats membres », a fait savoir la Ministre de la Justice.

 

 

Peter Ngoyi

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Mbuela IV: Tony Mwaba Kazadi ouvre les travaux de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical

Tel qu’annoncé le mercredi 19 juillet dernier, le Ministre de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le professeur Tony Mwaba Kazadi a officiellement ouvert ce jeudi 20 juillet 2023 au nom du Premier Ministre, Chef du Gouvernement, les travaux d’évaluation de l’Addendum au Protocole d’Accord de Bibwa, signé le 21 novembre 2021 entre le Gouvernement congolais et le Banc Syndical de l’EPST. Comme à l’accoutumée, cela a eu lieu dans la salle de réunions de Mbuela Lodge, à Kisantu dans le territoire de Madimba, province du Kongo Central. 

 

Ces assises de 15 jours ont débuté par le mot de bienvenue de l’Administrateur du territoire de Madimba suivi de l’intervention du Porte-parole de l’intersyndicale, puis de l’allocution du Ministre de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba Kazadi pour lancer ces travaux.

Dans son discours, le Porte-parole de l’intersyndicale a de prime abord au nom du Banc syndical, rendu hommages au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour avoir reconnu devant l’opinion tant nationale qu’internationale les prouesses réalisées par le Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Technique dans le cadre de la consolidation et de la pérennisation des acquis de la gratuité de l’enseignement primaire dans les établissements publics.

 

Et à ce niveau, Godefroid Matondo a, au nom du Banc intersyndical, haussé le ton pour dire qu’il ne s’agit pas de nouvelles négociations, mais plutôt tâter du doigt l’exécution des engagements conclus entre le Gouvernement et le Banc Syndical de l’EPST en février 2023 dont les résultats devaient être palpés au mois d’avril de la même année. Pour lui, le Banc syndical a bel et bien honoré ses engagements par sa participation au bon déroulement et au respect du calendrier scolaire de l’année scolaire 2022-2023. Avant le déroulement de ces assises, l’Intersyndicale des syndicats de l’EPST via son Porte-parole a exigé la présentation intégrale par le Banc gouvernemental des listings de paie du mois de juillet 2023, intégrant toutes les actions convenues lors de la précédente commission paritaire, évaluées à FC 41 milliards, en l’occurrence le paiement des nouvelles unités du niveau primaire, secondaire ainsi que les inspecteurs, le réajustement des frais de fonctionnement des Bureaux Gestionnaires et des écoles primaires ayant connu les changements des structures, le paiement des enseignants aux grades transposés, le paiement de la prime réajustée de la gratuité au profit des enseignants du primaire, la correction des salaires des agents sous-payés, l’augmentation de l’enveloppe des retraités.

 

En présence du Conseiller Spécial du Chef de l’Etat en charge de l’éducation, du Secrétaire Général du Budget, représentant ici personnellement le Ministre d’Etat en charge du Budget, du Secrétaire Général à l’EPST, de l’Inspecteur Général de l’EPST ainsi que les Secrétaires Généraux de l’Administration Publique, des Directeurs Chefs des services centraux de l’EPST, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a ouvert la cérémonie de ces travaux en souhaitant la bienvenue à tous, et est entré directement dans le vif du sujet et en réaction à ce qui a été l’objet de la communication du Porte-parole de l’intersyndicale des syndicats de l’EPST.

Lorsque je suis entré dans la salle avec la délégation, j’avais le sentiment que les choses se passeront très facilement et aisément, après l’intervention de l’Intersyndicale et la façon dont il a été porté au pilori, je réalise que ces échanges ne seront pas faciles », a-t-il fait comprendre, avant de les féliciter et remercier au nom du Gouvernement pour leur accompagnement dans le redressement du sous-secteur de l’éducation et le relèvement de la qualité de l’enseignement en dépit des difficultés.

 

« Je voudrai vous remercier tous. Au nom de tous les enseignants de notre pays, vous adresser nos sincères remerciements, et nos félicitations au nom du Gouvernement congolais pour tout ce que vous déployez comme énergies, comme efforts pour nous accompagner dans le redressement de notre sous-secteur y compris le relèvement de la qualité de l’enseignement, mais aussi pour tout ce que vous faites pour les familles, pour les parents par la formation et l’instruction de leurs enfants, des élèves qui vous sont confiés, malgré les nombreux obstacles, malgré les multiples difficultés auxquelles vous êtes également confrontés au quotidien. Vous arrivez toujours à vous dépasser aussi pour accomplir aussi les devoirs de votre tâche. Je vous ai vus lorsqu’on voulait perturber l’atterrissage en douceur de l’année scolaire 2022-2023, beaucoup d’entre vous en toute responsabilité sans que ça ne soit obtenu par une quelconque pression du gouvernement, vous avez réfléchi et décidé de d’abord atterrir avec l’année scolaire, la clôturer parce qu’il ne restait que deux semaines et le reste vous aviez dit qu’on verra cela plus tard et plus tard je crois que c’est aujourd’hui, donc pour cela je voudrai également vous remercier pour cette attitude responsable », a-t-il déclaré.

 

(Avec la Cellule de Communication de l’EPST)

Mbuela IV: Tony Mwaba Kazadi ouvre les travaux de la Commission paritaire Gouvernement-Banc syndical
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Colloque international sur la médecine légale en RDC

*Le tout premier colloque International sur la Médecine Légale en République Démocratique du Congo (RDC) ouvre ses portes à Kinshasa, du 17 au 19 juillet 2023. Ce colloque est organisé sous le leadership du Premier Ministre de la RDC, S.E. Jean Michel Sama Lukonde, en partenariat avec l’Université de Kinshasa et les Agences du Système des Nations Unies - Bureau Conjoint des Nations Unies aux Droits de l’Homme (BCNUDH), Organisation mondiale pour la Santé (OMS) le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA), avec la participation des autres professionnels composés de médecins légistes, balisticiens, juristes, avocats, chercheurs etc.
Le but de ces assises internationales est de permettre la mise en place d’une stratégie nationale pour le développement et le renforcement de capacités nationales en Médecine légale, afin de contribuer à lutter efficacement contre l’impunité et soutenir le processus de la justice transitionnelle en RDC. Le colloque international permettra également d’analyser la situation de la Médecine légale en RDC, d’identifier les différents mécanismes et opportunités de développement des domaines de compétence et des structures en matière de Médecine légale en RDC.
A l’issue du colloque sera adoptée une feuille de route déclinant des actions concrètes à réaliser pour le développement et le renforcement des capacités nationales dans la discipline de Médecine légale. Cette feuille de route permettra de redynamiser les engagements et efforts consentis en faveur de la promotion et du développement de la Médecine légale en RDC.
Auxiliaire essentiel de la justice, la médecine légale pourra répondre à des préoccupations sociétales essentielles de la RDC, telles que la violence basée sur le genre, la sécurité des personnes, les questions de responsabilité relatives à l’exercice de la profession médicale ou à l'utilisation des produits de santé.

 

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Assassinat de Chérubin Okende, La CIME appelle les Congolais à un comportement responsable

Alors que les enquêtes se poursuivent pour déterminer le(s) responsable(s), les messages d’indignation et de compassion ne cessent d’être envoyés
*La Commission d’Intégrité et Médiation Electorale (CIME en sigle), a exprimé ses condoléances à la famille biologique et politique de feu Chérubin Okende en saluant la mémoire de cet homme dont l’engagement d’abord dans la société civile puis en politique a toujours été accompagné par la pertinence dans l’analyse, le sens de responsabilité, l’élégance et le patriotisme.

Assassinat de Chérubin Okende, La CIME appelle les Congolais à un comportement responsable
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Lutte contre le discours de haine en période électorale sur internet, RDC : le Groupe de presse ’’Next Corp’’ appelle au respect et à l’application stricte des lois

‘’Prévenir les conflits liés au discours de haine en période électorale’’ était le nœud de la conférence-débat tenue le mardi 18 juillet 2023, au Centre Culturel Boboto, dans la commune de la Gombe. Cette rencontre organisée par le Groupe de média ‘’Next Corp’’, en collaboration avec Actualité.cd, a attiré l’attention des autorités congolaises sur le respect et l’application de la loi sur le discours de haine en République Démocratique du Congo. Une conférence qui a connu la participation des membres de la société civile, des politiques, des étudiants ainsi que des journalistes.
Selon les organisateurs, l’ONU défini le discours de haine ‘’comme tout type de communication, qu’il s’agisse d’expression orale ou écrite ou comportement, constituant une atteinte, ou utilisant un langage péjoratif ou discriminatoire à l’égard d’une personne ou d’un groupe en raison de leur identité. En d’autres termes, l’appartenance tribale, religieux, ethnique, nationalité, race,…’’

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Cette rencontre a été marquée par l’intervention de deux professeurs, à savoir Bobo Kitumu Mayimona, Professeur et expert en communication numérique et Jean-Claude Matumweni Makwala, Professeur ordinaire.
Le premier intervenant qui a abordé le sous-thème ‘’discours de haine sur les plateformes numériques’’, a présenté quelques résultats des études menées dans la sphère numérique en République Démocratique du Congo.
A l’en croire, la plupart de discours haineux dans les réseaux sociaux sont à caractère politique. ‘’C’est la politique parce que nous sommes dans un contexte où les discussions politiques sont au centre de nos débats’’, a affirmé le professeur Bobo Kitumu. D’après lui, le discours communautaire et autres prennent trop peu de temps. Il a laissé entendre que Twitter, TiK-ToK et Facebook sont les réseaux sociaux les plus utilisés pour faire passer des messages qui renvoient à l’incitation au meurtre, à la stigmatisation, à la déshumanisation… des messages à caractère notamment Xénophobe, injurieux, Tribal, Misogyne… Et selon les résultats des études, les principales victimes sont plus particulièrement les leaders politiques.
Le professeur Bobo Kitumu a, par ailleurs, expliqué le danger de discours haineux. Pour lui, à travers ce genre de discours, il y a une forme de construction notamment, d’opinion, de stéréotype qui, petit à petit, crée des intentions et ce sont des intentions très souvent malveillantes qui causent des affrontements entre tribus ou communauté.
Education médiatique exigée !
C’est dans ce contexte qu’il a proposé en premier lieu une éducation de base dans le domaine des médias numériques. Mais, également, des sanctions tout d’abord au niveau de la plateforme, tantôt signaler à la plateforme afin d’obtenir la suppression du poste ou du compte et la sanction judiciaire, donc porter plainte. A l’en croire, ‘’plus il y aura des plaintes, plus l’autorité se fera sentir, moins les gens se donneront à des discours libres qui tendent à stigmatiser ou à déranger les autres’’.
Du côté du professeur Jean-Claude Matumweni Makwala, on a essayé de montrer comment un discours peut amener à la violence envers un individu ou un groupe d’individu.
Il a ainsi laissé entendre que ‘’Les discours de haine sont des discours qui manipulent notre mental, notre esprit pour inculquer en nous une certaine articulation de valeur par rapport aux autres ou aux communautés’’.
Pour lui, il est important d’essayer d’y faire face à travers la législation. ’’C’est très important, il faut que la loi permette de bien démontrer quand il s’agit effectivement d’un discours de haine, et que des sanctions soient pris en conséquence, sinon ce discours va continuer à proliférer’’.
A l’en croire, ‘’Ce discours de haine peut être suivi d’action concrète, et même si ce discours de haine ne produit pas d’effet tout de suite, il faut toujours le contrecarrer’’. Car d’après lui,’’ il va demeurer dans l’esprit des gens et se cristalliser dans ce qu’on appelle les stéréotypes, les préjugés pour ainsi resurgir à un moment donné suite à un certain contexte’’.
‘’Il suffit que le contexte s’y prête pour que ces stéréotypes ou préjugés poussent les gens à agir d’une certaine manière’’, a-t-il renchéri.
Donc, Jean-Claude Matumweni pense que si on ne réagit pas, cela devient une sorte d’idéologie dormante qui apparemment ne produit pas d’effets, mais malheureusement un jour, il peut se réveiller et avoir pour conséquence des dégâts assez importants.
Il a par contre laissé entendre qu’en ce qui concerne le discours de la haine, une loi, voire les textes légaux existent déjà pour règlementer.
Pour lui, la loi doit maintenant s’accompagner des sanctions. ‘’Il faut donc arriver à sanctionner les auteurs de ce discours de haine pour que leur cas serve d’exemple et qu’à la longue les autres ne soient pas tentés de faire la même chose’’.


Nelly Somba

Lutte contre le discours de haine en période électorale sur internet, RDC : le Groupe de presse ’’Next Corp’’ appelle au respect et à l’application stricte des lois
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Le CLC lance un appel au dialogue au peuple congolais

*Le Comité Laïc de Coordination a proposé le dialogue comme voie de sortie de la crise que traverse la RDC. Cette proposition adressée au Chef de l’Etat Félix-Antoine Tshisekedi ainsi qu’aux principaux leaders politiques et sociaux serait une occasion d’identifier ensemble les réponses les plus adéquates et les plus urgentes aux multiples équations du moment.

Le CLC lance un appel au dialogue au peuple congolais
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RDC : Tenue du comité de Pilotage Conjoint du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies (PBF)

Le Coordonnateur résident et la Ministre d’Etat, Ministre du Plan en pleine séance

La Ministre d’Etat, Ministre du Plan, Mme Judith Suminwa Tuluka et le Coordonnateur Résident du système des Nations Unies, Monsieur Bruno Lemarquis ont co-présidé ce jeudi 06 juillet 2023, à Kinshasa, la première réunion du comité de pilotage conjoint du Fonds pour la consolidation de la paix des Nations Unies (PBF ) en République démocratique du Congo, pour l’année 2023.
Les travaux ont essentiellement porté sur le passage en revue du niveau de mise en œuvre des activités, notamment à travers les projets en cours et/ou ceux déjà clôturés.
Le Coordonnateur résident a salué la tenue de cette réunion semi-annuelle, et surtout la présence des Gouverneurs des provinces dans lesquelles les projets sont exécutés, à savoir le Kasai, le Kasai Central et le Tanganyika (représentée), une preuve du niveau d’appropriation élevé de leur part.
M. Lemarquis a souligné que la paix reste un chantier transversal, indispensable à la cohésion de l’ensemble de l’architecture d’un développement durable, une entreprise sur le long terme qui exige un investissement particulièrement soutenu, une priorisation des secteurs et une mobilisation de la volonté politique. C’est ainsi qu’il a évoqué la nécessité d’accélérer la mise en œuvre des initiatives d’appui à la consolidation de la paix en RDC en vue de ne pas perdre les acquis des efforts de paix fournis par le Gouvernement de la RDC et ses partenaires.
«Au titre de son plan d’investissement pour l’année 2023, […] le PBF a investi dans la gouvernance sécuritaire inclusive, l’accès équitable des communautés twa et bantou aux ressources socio-économiques et naturelles pour une cohabitation pacifique, l’accès à la justice et justice transitionnelle, l’appui à la mise en œuvre du Programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement Communautaire et Stabilisation (P-DDRCS), ainsi que les initiatives visant les appuis à la femme et à la jeunesse qui ont permis de renforcer les capacités de plusieurs organisations de la société civile nationale à Kinshasa, Tshikapa, Kananga, Bukavu et Goma » a souligné Monsieur Bruno Lemarquis, réaffirmant l’engagement constant du Système des Nations Unies à poursuivre ses appuis multiformes à la RDC pour une paix durable au bénéfice de tous.
Pour sa part, la Ministre d’Etat, Ministre du plan, a salué l’apport des activités mises en œuvre dans le cadre des projets PBF, soutenant les efforts du Gouvernement pour le rétablissement de la paix sur l’ensemble du territoire national. Mme la ministre d’Etat a interpellé les membres du Comité de pilotage, en tant qu’organe en charge de la supervision et la coordination stratégique de l’ensemble des interventions PBF dans le pays, sur la responsabilité de s’assurer que cette contribution soit la plus efficace possible et durable.
‘’A cet effet, au regard des similitudes entre les conflits qui sévissent actuellement dans la partie ouest du pays (Kinshasa, Kwango, Kwilu), avec le phénomène dit MOBONDO et ceux ayant émaillés l’histoire récente des provinces de Kasaï, du Kasaï Central et de Tanganyika, il y a lieu de réfléchir profondément sur la possibilité de dupliquer l’expérience satisfaisante de ces provinces pour le bien-être des communautés de la partie ouest du pays ’’, a martelé Mme Judith Suminwa Tuluka.
Les Gouverneurs du Kasaï et du Kasaï Central ainsi que le Ministre provincial du Plan du Tanganyika, les trois provinces actuellement couvertes par les projets PBF, ont présenté les principaux résultats réalisés dans leurs provinces respectives.
De ces résultats, il se dégage une amélioration notable dans les domaines de la réconciliation et cohésion sociale, la gouvernance locale et la réintégration communautaire et solutions durables, pour un investissement global évalué à plus de 29,6 millions de dollars américains pour la période d’éligibilité en cours, à savoir 2020-2024.
Ces progrès portent, entre autres, sur :
- La mise en place de mécanismes de justice transitionnelle et la lutte contre l’impunité des crimes de droit international ;
- Le renforcement de la cohésion sociale, la cohabitation pacifique des communautés ;
- Le renforcement de la gouvernance locale en matière de sécurité, devenue plus inclusive ;
- La réintégration socioéconomique de couches vulnérables et à risques ;
- L’appui aux entités territoriales sur l’élaboration des plans de développement locaux ainsi que les plans d’investissement locaux ;
- Le renforcement de regroupements des femmes et jeunes à la base, ainsi que leur participation dans le dialogue communautaire
Zoom sur le PBF et du comité de pilotage conjoint
Le Fonds pour la Consolidation de la Paix du Secrétariat Général des Nations Unies (PBF) est l’instrument financier utilisé en premier recours pour maintenir la paix dans les pays où un conflit violent risque d’éclater ou sévit déjà. Le PBF a approuvé 85 millions de dollars américains d’investissements pour la RDC depuis le début de son engagement en 2009 dont 9 millions dans le cadre de la Stratégie Internationale de Soutien à la Sécurité et à la Stabilisation (ISSSS) pour l’Est de la RDC, par l’intermédiaire de sa contribution au Fonds de Cohérence pour la Stabilisation. Un budget cumulatif en 2023 d’environ 33 millions de dollars américains du Fonds sont en cours de mise en œuvre.
Depuis 2018, le PBF a commencé à appuyer les acteurs nationaux dans leurs réponses aux conflits dans le Kasaï, Kasaï Central et le Tanganyika, à travers des projets axés sur la réconciliation, la justice transitionnelle et la réintégration socioéconomique basée sur l’approche communautaire.
Le Comité de Pilotage Conjoint du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies est établi pour superviser et coordonner les opérations du Fonds en RDC, conformément à la déclaration d’éligibilité du pays aux financements PBF par le Secrétaire Général des Nations Unies pour la période 2020-2024.
Ce comité de pilotage est co-présidé par la Ministre d’Etat, Ministre du Plan et le Coordonnateur Résident du Systèmes des Nations Unies en RDC.
Les autres membres de ce comité de pilotage sont des ministères concernés par le financement en cours, un délégué de la présidence de la république, un délégué de la primature, des représentants de la société civile, les gouverneurs des provinces couvertes, un représentant des partenaires techniques et financiers, des chefs des agences, fonds et programmes des Nations Unies en RDC ainsi qu’un représentant de la MONUSCO.

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 Une photo de famille lors de la tenue du Comité de Pilotage (PBF)

RDC : Tenue du comité de Pilotage Conjoint du Fonds pour la Consolidation de la Paix des Nations Unies (PBF)
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A l’occasion du 70ème Anniversaire de la Victoire dans la guerre de Corée

KIM IL SUNG (1912-1994),
Fondateur de la Corée socialiste,
Eternel Président de la République Populaire Démocratique de Corée
Grande victoire
Il y a 70 ans, la jeune RPD de Corée a gagné la guerre (1950-1953) contre l’invasion armée des Etats-Unis qui se vantaient d’être « les plus puissants » du monde.
Inimaginable.
Pourquoi ?
Primo, les armements et forces armées entre les deux parties étaient absolument incomparables.
Alors, les Etats-Unis, auréolés des victoires dans les guerres précédentes, ont disposé des armements dernier cri, surtout la bombe atomique. De leur côté, les 15 pays à leur remorque qui ont participé à cette guerre ont possédé des armements sophistiqués. Les Américains pourraient livrer avec eux une guerre mondiale.
Mais, la RPD de Corée a eu une armée régulière âgée de 2 ans et équipée de fusils, chars, avions à hélices, torpilleurs.
Secundo, il y avait une différence de taille de l’expérience et du pouvoir de guerre entre les deux parties.
L’armée US a compté nombre d’officiers et de soldats qui avaient participé à la Seconde Guerre mondiale, surtout des généraux renommés. Il en va de même pour les militaires des 15 pays à leur remorque. L’économie américaine, notamment l’industrie de guerre, a occupé le premier rang du monde, et les 15 pays aussi ont disposé d’une économie hautement développée.
Au contraire, l’Armée populaire de Corée (APC) composée des anciens paysans, ouvriers et élèves n’a eu que des généraux d’origine de guérilla. Il n’est pas nécessaire de parler de la capacité économique de la Corée fraîchement libérée du joug colonial du Japon.
Tertio, le potentiel humain entre les deux parties a connu une différence frappante.
Lorsque la Corée est divisée en deux par les forces étrangères après la Seconde Guerre mondiale, la population de la partie sud était plus nombreuse que celle de la partie nord. Les Etats-Unis ont pu mobiliser à leur gré leurs effectifs et ceux de la Corée du Sud et des pays à leur remorque.
Quelle est la cause de la victoire de la RPD de Corée dans cette guerre ?
Le Président Kim Il Sung (1912-1994), Leader du peuple coréen, a vaincu par la supériorité stratégique et tactique les forces alliées impérialistes dotées d’armements modernes.
Gomez, chef d’état-major de l’armée portugaise résidant à Macao lors de la guerre de Corée et ex-président du Portugal, a dit : Les Etats-Unis ont élaboré le plan d’opération au bout de plusieurs discussions avec les chefs d’état-major et des dizaines de généraux des pays occidentaux à leur remorque, mais le Général Kim Il Sung l’a fait échouer. Alors, j’ai connu qu’il est stratège militaire génial et commandant invincible qui soit unique au monde.
Au cours de la guerre de Corée, des généraux américains, dont commandant en chef et commandant du front, ont été destitués ou ont perdu la vie.
Selon les instructions du Président Kim Il Sung, les quatre torpilleurs de l’APC ont coulé le croiseur lourd « Baltimore » US et détruit un croiseur léger au combat naval de Jumunjin ; des avions à hélices ont abattu des chasseurs à réaction ennemis ; l’APC a repoussé l’attaque des ennemis par les activités des groupes de chasseurs d’avions, des groupes d’assaut et des compagnies d’artillerie mobiles et la défense de positions appuyée sur des galeries, etc.
L’amour de Kim Il Sung envers les soldats a rendu à néant la supériorité numérique de l’ennemi.
Kim Il Sung a encouragé les soldats sur la première ligne à lutter courageusement pour la défense de la liberté et de l’indépendance du pays. Il a veillé à ce qu’ils prennent du riz et de la soupe chauds et a fait aménager des maisons de repos pour les militaires du front et mobiliser un régiment en vue de sauver la famille d’un jeune soldat du danger dans les arrières ennemis.
Les soldats de l’APC ont combattu jusqu’au dernier souffle, tandis que les militaires des Etats-Unis et des 15 pays satellites ont tenu à la vie.
De son côté, le peuple coréen, étroitement uni autour de Kim Il Sung, s’est engagé dans la guerre comme un seul homme.
Dans ses discours radiodiffusés et lors de ses visites incessantes au front et aux arrières, Kim Il Sung a appelé le peuple et les militaires à la victoire dans la guerre
Lors du repli stratégique, les habitants des régions occupées par les ennemis ont organisé des guérillas populaires contre les agresseurs.
La population a mené énergiquement la lutte pour l’augmentation de la production de céréales et l’assistance au front. Surtout, les habitants des régions du front ont transporté des vivres, des obus et des militaires blessés sous les bombardements aériens et canonnades de l’ennemi.
Les usines aménagées dans les galeries de la région montagneuse septentrionale du pays ont fabriqué des armes et obus pour les envoyer régulièrement au front.
Ainsi, les Etats-Unis et les forces alliées à leur remorque ont subi de lourdes pertes politiques et militaires et ont dû reconnaître leur défaite et signer l’accord d’armistice.

3 jours et 3 ans

La guerre de Corée (1950-1953) était un affrontement acharné entre les Etats-Unis qui se vantaient « les plus puissants » du monde et la jeune RPD de Corée.

« Dans les 3 jours »

Au lendemain de la guerre de Corée, MacArthur, commandant des forces américaines en Extrême-Orient et commandant en chef des forces onusiennes, a déclaré la terminer dans les 72 heures.
La Corée a été libérée en août 1945 de la domination militaire japonaise de plus de 40 ans et la RPD de Corée, fondée le 9 septembre 1948. Son armée régulière et son industrie de guerre étaient très fragiles.
Vers la fin-avril 1950, les Etats-Unis, sous prétexte des exercices conjoints des forces terrestres, navales et aériennes, ont équipé leur 7e flotte de 2 porte-avions, de 2 croiseurs et de 6 contre-torpilleurs. Ils ont également envoyé au Japon 3 régiments de bombardiers « B-26 » et « B-29 », 6 régiments de chasseurs et 2 régiments d’avions de transport. Ils ont doté les 4 divisions relevant de la 8e armée US au Japon des chars, canons et autres armes pour les envoyer à tout moment à la guerre de Corée.
Le livre japonais Guerre de Corée relate :
« A la veille de la guerre, l’armée aérienne US au Japon a possédé 595 avions, dont 375 avions de combat y compris avions à réaction, 40 avions de combat de nuit, 80 bombardiers, 50 avions de transport, 50 avions de liaison. MacArthur a pensé que la guerre de Corée se terminerait tout de suite si cette armée aérienne en Extrême-Orient y participe. »
Le livre Guerre de Corée vue par un Chinois écrit :
« Le 19 mai 1950, Johnson, directeur de l’agence de Corée relevant du Bureau de collaboration économique des Etats-Unis, a dit, lors de la réunion de la commission budgétaire de la Chambre des représentants, que 100 000 hommes de l’armée sud-coréenne dotés d’armes US et formés par le groupe des conseillers militaires des Etats-Unis ont achevé tous les préparatifs d’opération militaire. »
Roberts, chef du groupe des conseillers militaires des Etats-Unis en Corée du Sud, a dit à plusieurs reprises que l’armée sud-coréenne est la meilleure parmi celles des autres pays, excepté l’américaine.
Malgré le déséquilibre de forces évident dans la péninsule coréenne, l’Armée populaire de Corée (APC) a passé sans tarder à une contre-offensive pour libérer Séoul, centre de la domination coloniale des Etats-Unis, 3 jours après le déclenchement de la guerre.
Et après un mois, elle a libéré plus de 90 % du territoire de la Corée du Sud et plus de 92 % de la population.

Après 3 ans

Au début de juillet 1950, 4 torpilleurs de la marine de l’APC ont coulé, au combat naval de Jumunjin, le croiseur lourd US « Baltimore », île flottante selon l’ennemi, construit avec les frais, matériel et main-d’œuvre susceptibles de fabriquer plus de 13 000 torpilleurs, et détruit un croiseur léger.
L’APC a coulé ou détruit en trois années plus de 560 navires de guerre de l’ennemi.
Des avions à réaction et bombardiers stratégiques « B-29 » US, surnommés « forteresses aériennes », ont été abattus par les avions à hélice de l’APC.
Des soldats de l’APC ont abattu nombre d’avions ennemis par les armes portatives.
Plus de 12 220 avions américains ont été abattus, détruits ou capturés au cours de la guerre.
La 24e division américaine réputée « toujours victorieuse » a été écrasée à Taejon, et son chef Dean, fait prisonnier.
L’« offensive générale de Noël » de MacArthur, l’« offensive d’été et d’automne » de Ridgway et la « nouvelle offensive » d’Eisenhower ont échoué.
Pendant la guerre, les ennemis ont perdu 1 567 128 hommes, y compris 405 498 Américains.
MacArthur, commandant des forces américaines en Extrême-Orient et commandant en chef des forces onusiennes, et son successeur Ridgway ont été destitués ; Walker, commandant de la 8e armée US, mort par l’embuscade d’une unité de l’APC sur les arrières de l’ennemi et son successeur Van Fleet, surnommé « commandant incompétent », destitué.
Les Etats-Unis ont mobilisé dans cette guerre plus de 2 millions, des armements militaires modernes et des armes biochimiques interdites à l’échelle internationale, mais ils ont dû subir une énorme perte en vies humaines et en matériel de guerre, 2,3 fois plus grande que celle lors de la guerre du Pacifique et signer l’accord d’armistice.
Clark, commandant de l’armée US en Extrême-Orient, premier commandant de l’histoire américaine à avoir signé un armistice sans victoire, a dit : La victoire de l’armée nord-coréenne est due à la direction éminente du Général Kim Il Sung.
Des personnalités du département d’Etat et des milieux politique, militaire et scientifique des Etats-Unis ont considéré le Président Kim Il Sung comme grand homme sans pareil et affirmé :
« Le Président Kim Il Sung d’une vingtaine d’années a mené la guerre de guérilla pour vaincre un million d’hommes de l’ancienne armée japonaise, et après la libération du pays, il a combattu les forces alliées, y compris les Etats-Unis, avec ses 3-4 divisions. Il est génie militaire. »
La victoire de la RPD de Corée dans la guerre de 3 ans contre l’agression des forces alliées, y compris les Etats-Unis, 15 pays satellites à leur remorque, la Corée du Sud et les hommes de l’ancienne armée japonaise, a été un miracle sans précédent dans l’histoire.

A l’occasion du 70ème Anniversaire de la Victoire dans la guerre de Corée
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