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Le Conseil de sécurité se dit prêt à décider du retrait « progressif, responsable et durable » de la MONUSCO

Des soldats de la MONUSCO se saluent lors d'un voyage dans la province du Nord-Kivu, à l'est de la République démocratique du Congo.

En réponse à la demande faite par le gouvernement de la République démocratique du Congo (RDC) d’un retrait accéléré de la Mission des Nations Unies dans ce pays, la MONUSCO, à partir de la fin de 2023, le Conseil de sécurité s’est déclaré lundi « prêt à décider, d’ici la fin de 2023, de l’avenir de la MONUSCO, de son retrait progressif, responsable et durable et des mesures concrètes et réalistes à prendre en priorité pour mener à bien ce retrait ».

Dans une déclaration de la Présidence du Conseil, adoptée par les quinze membres, le Conseil encourage le gouvernement congolais et l’ONU, dans le cadre du groupe de travail conjoint composé du gouvernement, de la MONUSCO et de l’équipe de pays des Nations Unies, à élaborer d’ici novembre « un plan de désengagement complet ».

Il demande aussi des propositions sur la chronologie du retrait progressif et ordonné des contingents de la MONUSCO ; la réduction progressive des effectifs de la Mission ; la définition des modalités pratiques du transfert graduel des responsabilités ; l’élaboration du plan opérationnel de mise en place du retrait et la définition des tâches devant être accomplies dans le cadre de la transition de la Mission.

Dialogue avec le Rwanda

S’agissant de la situation au niveau régional, le Conseil de sécurité a lancé « un appel au calme et à une intensification du dialogue entre la République démocratique du Congo et le Rwanda pour faire avancer une paix durable dans la région ».

Dans sa déclaration, le Conseil souligne l’importance de parvenir à un règlement politique de la crise actuelle, réaffirme son appui à l’action menée au niveau régional et demande instamment à tous les groupes armés congolais d’y participer sans conditions.

Le Conseil souligne l’importance de la coordination et de la complémentarité entre les initiatives politiques et militaires mises en œuvre en RDC.

Mettre fin à toute nouvelle avancée du M23

S’agissant des groupes armés, le Conseil de sécurité « exige qu’il soit mis fin à toute nouvelle avancée du M23, visé par des sanctions de l’ONU, et que les engagements pris en faveur du retrait du groupe de tous les secteurs occupés et de son cantonnement soient immédiatement et pleinement mis en œuvre ».

Le Conseil « condamne le soutien apporté au M23 par toute partie extérieure » et exige de toutes ces parties qu’elles y mettent un terme et se retirent immédiatement de la RDC.

Il condamne également le soutien apporté à certains groupes armés, tels que les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), visées par des sanctions de l’ONU, et exige qu’il y soit mis un terme.

Le Conseil de sécurité se déclare profondément préoccupé par les informations présentées dans le rapport annuel du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo concernant l’appui militaire extérieur fourni au M23 et le soutien apporté également aux FDLR par des forces militaires.

Il condamne énergiquement la poursuite des violences et des atteintes aux droits humains par tous les groupes armés, notamment les exécutions sommaires, la violence sexuelle et fondée sur le genre et le recrutement et l’utilisation d’enfants à grande échelle, et demeure vivement préoccupé par l’intensification de la mésinformation et de la désinformation.

Faciliter des élections libres

S'agissant des élections qui doivent avoir lieu en décembre 2023, le Conseil de sécurité encourage les autorités congolaises à continuer de mettre en place, avec l'appui de la MONUSCO, « des processus pacifiques, transparents et crédibles » dans l'ensemble du pays pour faciliter « des élections libres et régulières et garantir la participation pleine, égale, effective et véritable des femmes, à toutes les étapes de ce processus, tant des candidates que des électrices ».

Il engage la RDC à garantir « un espace civique libre et demande à toutes les parties de privilégier le dialogue et le consensus ».

 

 

Le Conseil de sécurité se dit prêt à décider du retrait « progressif, responsable et durable » de la MONUSCO
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CNDH : Clôture de l’assemblée plénière de juillet 2023

La clôture de la session de l’assemblée plénière de juillet de la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH), est intervenue lundi 23 octobre. Dirigée par Gisèle Kapinga, elle a la première pris la parole en s’adressant à tous les commissaires nationaux, aux cadres et agents de cette institution d’appui à la démocratie. Elle a commencé par rendre un vibrant hommage au Président de la République, pour tous les sacrifices consentis pour l’avènement d’un véritable Etat de droit dans lequel le respect des droits humains est considéré comme une disposition cardinale.

Et de remercier ensuite chacun des membres pour la marque de confiance à sa personne. Cette cérémonie consacrée à la clôture de la session de l’assemblée plénière de juillet 2023, a débuté le 2 août et devait se terminer le 9 septembre de l’année en cours.

Cette date de clôture est intervenue un peu plus tôt que prévue à la suite de la crise qui a élu domicile dans cette institution. Ladite session a été marquée par le changement à la tête de cette institution. Après réflexion et examen sur cette crise sur la conduite des affaires et la gestion des finances de la CNDH, il y a eu remise-reprise avec l’équipe sortante. Les commissaires nationaux ont apporté soutien en choisissant Gisèle Kapinga.

A cette occasion, elle a réaffirmé son engagement à travailler en parfaite collaboration avec chacun pour porter haut l’étendard de cette institution, qui est un outil de promotion et de protection des droits humains en République démocratique du Congo.

Elle a poursuivi en ces termes : ‘‘Notre mandat devra s’inscrire dans l’optique d’accompagner toutes les institutions de la République dans la lutte menée sans relâche pour rendre ce pays une terre ou le respect des droits humains doit demeurer au centre des préoccupations des uns et des autres’’.

Et d’enchainer que le dernier trimestre de l’année qui reste, l’essentiel des activités sera focalisé sur le processus électoral et autres activités qu’ils sont en train de mener notamment, le monitoring dans des prisons, monitoring sur le VBG jusqu’à la fin de l’année, des séminaires et des formations pour le renforcement des capacités en matière électorale afin d’assurer le respect des droits humains avant, pendant et après la période électorale.

Pour finir, Gisèle Kapinga a informé aux cadres et agents de la CNDH, de la tenue dans le prochain jour d’un atelier d’échanges, de toutes les institutions nationales des droits de l’homme de l’espace francophone.

Pierre Kambeya

 

 

CNDH : Clôture de l’assemblée plénière de juillet 2023
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25ème réunion hebdomadaire avec l’Administration, EPST : Tony Mwaba centre les échanges sur les mécanismes et stratégies de la qualité de l'enseignement

Avec tous les cadres de l'administration publique du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, le Professeur Tony Mwaba Kazadi a présidé, lundi 23 octobre 2023, dans la salle de réunions de la Radio-Télé de l'Education située dans la commune de la Gombe à Kinshasa, la 25ème réunion hebdomadaire, et ce après avoir répondu à ses obligations académiques à l'Université de Kinshasa, étant un passionné de l'enseignement.

S'étant déroulée en présence de Mme Christine Nepa Nepa et de M. Jacques Odia Musungayi, respectivement Secrétaire général à l'EPST et Inspecteur général de l'EPST, cette réunion a connu 5 points à l'ordre du jour, entre autres, : (i) la communication du Ministre ; (ii) la lecture et adoption du PV de la 24ème réunion hebdomadaire; les points d'information au nombre de 7 dont la présentation du plan d'action de l'implantation des cantines scolaires dans les écoles pilotes, tel qu'instruit par le Président de la République, lors du tout dernier Conseil des Ministres; évaluation des activités certificatives, exercice 2022-2023; (iii) Etat des lieux des résolutions de la Table Ronde des ETP; (iv) Rapport à mi-parcours de l'avancement des travaux de réhabilitation des écoles; (v) Etat des lieux du suivi de la paie des primes du personnel de l'Administration Centrale; Organisation du championnat scolaire national; audit administratif du Personnel des services centraux et, enfin, les divers avec un seul point dont l'organisation de la marche de santé.

Introduit par Mme Secrétaire Général, le Ministre de l'EPST a exprimé sa reconnaissance, au nom de la Vice-ministre et en son nom personnel, aux cadres du Secrétariat Général pour leur accompagnement dans l'accomplissement des missions dévolues au Ministère. Revenant sur l'objet de cette rencontre, il a rappelé que la Stratégie sectorielle de l'éducation et de la formation définit les priorités d'actions pour le secteur de l'éducation pendant une période de dix ans, et elle comprend trois axes, dont l'accès, la gouvernance et la qualité.

Après avoir assis la gratuité de l'enseignement primaire dans les établissements publics, il est donc primordial dès maintenant de concentrer les efforts sur le troisième axe de cette stratégie qu'est tout simplement l'amélioration de la qualité de l'enseignement.

Il faut noter que cette Stratégie sectorielle concerne une période allant de 2016 à 2025.

«Après la réussite de la gratuité de l'enseignement primaire dans les établissements publics, nous allons nous atteler sur le document concernant les mécanismes et stratégies sur la mise en œuvre de la qualité de l'enseignement», a déclaré le Ministre de l'EPST, avant de préciser que : « Notre stratégie Sectorielle prévoit les trois axes. Après l'accès, dont la mise en œuvre avait été encore rendue possible grâce à la gratuité de l'enseignement primaire prévoit la qualité de l'enseignement. Au jour d'aujourd'hui et bien avant que la gratuité ne soit décrétée, il se pose un problème sérieux sur la qualité de l'enseignement. Je pense qu'il est donc temps, surtout que la Stratégie Sectorielle à sa fin en 2025. Nous risquons d'arriver en 2025 sans que la mise en œuvre de cette Stratégie Sectorielle ne soit réussie », a-t-il avancé.

A ce sujet, il a indiqué : « Peut-être du point de vue de l'accès, je le dis, la gratuité a essayé d'accélérer les choses. Mais, il est temps, je pense que nous puissions nous focaliser beaucoup plus sur la qualité de l'enseignement et qui va de soi avec la gouvernance. Le dossier a été présenté et même adopté. C'est pourquoi je vais demander au Directeur national de la DINACOPE de nous aider à multiplier et à distribuer la feuille de route qui était annexée à ce projet que j'avais présenté au Conseil des ministres, et surtout à tous les services concernés par sa mise en œuvre, en commençant par moi-même. Donc, côté du Gouvernement par rapport aux moyens qui doivent être réunis, par rapport à tout ce qui doit être fait, pour que chacun en ce qui le concerne, au niveau national, au niveau provincial, au niveau sous-provincial, que chacun puisse jouer son rôle pour que l'axe qualité puisse entrer en œuvre dès maintenant. Moi je crois qu'il n'y a pas de délai. On doit déjà faire un effort et démarrer », a insisté le Ministre de l'EPST.

Reprenant la parole, Mme le Secrétaire Général à l'EPST a procédé à la présentation du plan d'action de l'implantation des cantines scolaires dans les écoles pilotes.

Peter Ngoyi

 

 

 

 

 

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A deux mois du début de la Campagne électorale, Elections 2023 : le CSAC sensibilise les médias sur les messages d’incitation à la Haine

Dans l’objectif d’éviter les manquements et toute forme des dérapages dans les médias pendant la campagne électorale de 2023, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication, CSAC, a initié une série de rencontres sur la vulgarisation des textes essentiels du CSAC relatifs aux contenus médiatiques à diffuser. Au cours de ces échanges qui ont eu lieu mardi 24 octobre 2023 avec les délégués des professionnels de la presse écrite et des médias en ligne, le CSAC a sensibilisé sur la diffusion des messages incitant à la Haine. La rencontre s’est tenue au siège du CSAC dans la Commune de la Gombe, en présence de Christian Bosembe, président de ladite institution.

A cet effet, le président du CSAC a tenu à rappeler aux professionnels de la presse écrite et en ligne que le journalisme est une profession noble. D’après lui, cette noblesse est caractérisée dans la recherche, la collecte, le traitement et dans la diffusion.

Il a ainsi demandé au journaliste de vérifier son information avant chaque publication pour éviter de participer à la construction du mensonge. Car, a-t-il dit, le journaliste n’est pas menteur ni calomniateur.

C’est ainsi qu’à l’approche de la campagne électorale, le CSAC a demandé au journaliste d’être responsable, animé d’un esprit de bon sens, donc de l’éthique et l’équité.

Et pendant cette période, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la communication a exhorté les professionnels des médias à faire en sorte que les différents acteurs intervenants dans les médias ne puissent pas utiliser le journaliste comme marchepied pour servir de canal de discours de haine, d’incitation à la violence, de nature à faire l’apologie de certains et liée au tribalisme… Pour lui, chaque candidat doit tenir un discours responsable.

Le président du CSAC a, par ailleurs, regretté l’attitude de certains médias qui font déjà passer les messages de campagne. Et pourtant, la CENI n’a pas encore publié la date de début de la campagne électorale.

A l’en croire, le message de campagne c’est lorsqu’on donne les numéros, la circonscription des candidats. Donc, les journalistes doivent attendre le moment de campagne.

Egalement présent à cette rencontre, Gaudens Banza Tiefolo, membre du conseil, a, pour sa part, rappelé le rôle du CASC qui est d’abord de veiller à ce que les contenus médiatiques soient conformes aux textes et règlements. Et, il a deux missions essentielles. Il s’agit de garantir la liberté de la Presse dans le respect de la loi et de veiller au respect de la déontologie en matière de l’information. Dans l’exercice du métier de journaliste, il faut toujours promouvoir l’excellence et cela ne peut être possible que grâce au respect des textes règlementaires liés à la déontologie journalistique.

Il a également laissé entendre que c’est depuis le 21 juin 2023, lors de sa sixième session extraordinaire que le Conseil avait mis en place quelque directive sur la campagne électorale dans les médias.

C’est ainsi qu’il a insisté sur le respect des textes pour éviter des sanctions. Car, si l’UNPC ne réagit pas pour les cas de flagrance, le CSAC va maintenant sanctionner sévèrement les professionnels de médias, a-t-il prévenu.

Nelly Somba

 

 

 

 

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Retrait progressif de la Monusco : le feu-vert de l’ONU

La République démocratique du Congo a, enfin, eu le ‘’OUI’’ de l'Organisation des Nations Unies sur le départ de la MONUSCO de son territoire. Dans la déclaration du président du Conseil de sécurité des Nations Unies dont l'extrait était lu le lundi 23 octobre 2023 par le Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula, qui co-animait un briefing presse en direct de la Radiotélévision nationale congolaise avec son collègue de la communication et médias, porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, il a été convenu au niveau des Nations Unies que les éléments de la mission onusienne en RDC et tous les effectifs de la mission vont quitter de manière accéléré, progressif et responsable le sol congolais à partir de décembre 2023.

Le ministre des affaires étrangères a, d’emblée, restitué ce qu’a été l’essentiel de sa mission à New York, les discussions avec les responsables de l’ONU sur le départ de la MONUSCO du sol congolais. «Nous avons été à New York, mandaté par le Chef de l’Etat et le Gouvernement de la République, nous avons travaillé pendant une semaine, nous avons pris des contacts avec les cinq membres permanents du Conseil de sécurité des Nations Unies (Russie, Grande Bretagne, Etats-Unis, France et Chine), nous avons eu des contacts aussi avec les trois pays africains qui nous représentent comme membres non permanant : le Gabon, le Mozambique et le Ghana sans compter d’autres membres. Le Chef de l’Etat lui-même a fait une adresse assez forte à la 78è session de l’Assemblée générale des Nations Unies et il a parlé du retrait. Nous avons rencontré aussi Monsieur Jean-Pierre Lacroix et nous avions le même entendement de ce que nous devons faire et de la manière dont la MONUCO doit partir», a restitué le VPM Lutundula.

Selon le ministre des affaires étrangères, les Nations Unies sont totalement partantes du retrait de la MONUSCO de la RDC. Cela peut s’expliquer, dit il, de par la réponse du secrétaire général de l’ONU au Président Tshisekedi lors de la 78è session de l’Assemblée générale des Nations Unies disant : « Vous avez demandé que la MONUSCO parte, moi je vous dis que je suis prêt à m’en aller », propos repris par le VPM Lutundula.

Plus loin, Christophe Lutundula est revenu sur le travail conjoint effectué par la RDC à travers le ministère des affaires étrangères et les Etats Unis d’Amérique via l’ambassadeur Xénon. « Nous avons encore travaillé, moi à partir d’ici, l’ambassadeur Xénon et son équipe à partir de News York pour avoir la déclaration du président du Conseil ».

Dans la déclaration du président du conseil des nations unies, il est écrit concernant la MONUSCO que «le Conseil prend bonne note du rapport daté du 2 août 2023 que le secrétaire général des Nations Unies lui a présenté conformément au paragraphe 44 de sa résolution 2666/2022 ainsi que de la lettre émanant de la lettre du Vice-premier ministre, ministre des affaires étrangères de la RDC, Christophe Lutundula Pen’Apala, en date du premier septembre 2023 sur le retrait accéléré de la MONUSCO à partir de la fin de 2023. Le conseil se dit prêt à décider d’ici à la fin de 2023 de l’avenir de la MONUSCO et de son retrait progressif et durable et des mesures concrètes, réalistes à prendre en priorité pour mener à bien ce retrait. Le Conseil encourage le gouvernement congolais et l’ONU dans le cadre du groupe de travail conjoint composé du Gouvernement, de la MONUSCO et de l’équipe des pays des Nations Unies à élaborer d’ici novembre, en coordination avec les parties prenantes concernées et en s’inspirant des efforts déployés pour réviser le plan commun de transition et conformément aux quatre jalons retenus dans la version actualisée, à savoir : la sécurité, la protection des civiles, l’appui aux élections et le programme de désarmement et de démobilisation de relèvement communautaire de stabilisation, un plan de désengorgement complet et des propositions sur la chronologie du retrait progressif et ordonné des contingents de la MONUSCO. La réduction progressive des effectifs de la Mission, la définition des modalités pratiques du transfert graduel des responsabilités, l’élaboration du plan opérationnel de mise en place du retrait et la définition des tâches devant être accomplie dans le cadre de la transition de la mission».

Ce qui reste à faire

D’ici le 15 novembre 2023, la RDC, d’un coté, et la MONUSCO, d’un autre, vont entamer l’étape de la proposition des plans de retrait de la MONUSCO. Notamment, le plan de désengorgement, de la modalité pratique des activités accomplies par la mission onusienne que la RDC va continuer, l’élaboration de la réduction progressive des effectifs de la MONUSCO, élaborer un document programme qui montre comment l’ensemble des dispositifs que la MONUSCO va commencer à partir et enfin, préciser ce que la MONUSCO fera pendant son retrait notamment, dans la sécurité, la protection des civiles, l’accompagnement du Gouvernement congolais dans son programme de PDDRCS etc.

La Pros.

 

 

Retrait progressif de la Monusco : le feu-vert de l’ONU
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