La famille politique de Salomon Kalonda, à savoir Ensemble pour la République exigeait que ce conseiller spécial de Moïse Katumbi puisse comparaitre devant son juge naturel. C’est finalement ce jeudi 17 août qu’il va être présenté devant la Cour militaire de Kinshasa-Gombe. Le collectif de ses avocats souligne que la citation à prévenu a été signifiée au concerné depuis lundi 14 août à la prison militaire de Ndolo où il a été détenu en détention préventive.
Interpellé le 30 mai à l’aéroport de N’djili à Kinshasa, il lui est reproché trois griefs : l'incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et à la discipline, la détention illégale d'arme et des munitions de guerre et l'atteinte à la sûreté intérieure de l'État.
Ce que rejettent ses avocats qui dénoncent le maintien en détention de leur client. Ils ont, à cet effet, exprimé leur inquiétude sur tous les points de la procédure avant de déplorer le non-respect des droits fondamentaux. C’est l’occasion pour le conseil de Salomon de rappeler que leur client a été arrêté et gardé au secret pendant plus de 10 jours sans visite de membres de sa famille ou de ses avocats.
Kidnapping des enfants : le clan Moïse révolté
Le gouverneur intérimaire du Maniema, Afani Idrissa Mangala, a accusé samedi 12 août dernier, Salomon Idi Kalonda, d’entretenir un réseau des kidnappeurs d’enfants à Kindu. Les premiers résultats de l’enquête auraient révélé que les enfants kidnappés étaient gardés dans les canots rapides de Salomon Idi Kalonda, au beach central de Kindu.
«Ces canots rapides, identifiés comme ceux d’un politicien aux arrêts à Kinshasa à cause de ses complicités criminelles dans ce pays. Je voudrais que ce monsieur soit jugé en flagrance. Et que dès maintenant ces trois canots, cités par cet enfant, un seul a déjà été identifié, c’est celui de Salomon, les deux autres canots rapides seront dévoilés au public le jour de l’audience », a fait savoir cette autorité provinciale.
En réaction, Jeff Tchomba Fariala, membre d’Ensemble et 1er suppléant de Salomon Idi Kalonda Della aux législatives nationales, parle d’une histoire ridicule et d’une honte pour ceux qui l’ont montée, en rappelant que les bourreaux de son leader n’ont jamais prouvé les premières charges fabriquées et pour lesquelles il croupit dans la prison de Ndolo.
«Son arrestation n’est qu’arbitraire et politique, car à ce jour ses bourreaux continuent à tâtonner sur le motif de son accusation. Tantôt coup d’État, tantôt complicité avec des généraux étrangers. Et comme si cela ne suffisait pas, aujourd’hui on voudrait le mêler, sans honte, dans un réseau des kidnappeurs. C’est ridicule, scandaleux et rigolo. Honte à eux », a-t-il dit.
Et au 1er suppléant de SK Della de préciser que le canot de SK Della, évoqué par le gouverneur ad intérim où serait hébergé l’enfant kidnappé par Omari Mussa, n’appartient pas à ce proche de Moïse Katumbi. Le canot de SK Della n’est pas mis à l’eau et est protégé par un gardien, en la personne de Papy Lukongo, a-t-il conclu.
Emma Muntu
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Pour célébrer sa 36ème année d’existence, le Cercle des étudiants en économie monétaire de la faculté de l’économie à l’Université de Kinshasa a organisé mardi 15 août 2023, une conférence-débat autour de l’impact des innovations technologiques sur la gestion des banques de détails et inclusion financière en RDC. Parmi les intervenants au cours de cette messe scientifique, se trouvait, le lobbyiste et stratège en investissement, Patrick Onoya Tambwe. Ce dernier a, dans son speech, défendu et prouvé, à haute voix, la nécessité de miser, tant soit peu sur La Poste, pour la garantie d’une inclusion financière à travers la RD. Congo.
D’emblée, Patrick Onoya a d’abord définit l’inclusion financière qui, selon lui, n’est rien d’autre qu’un facteur essentiel de réduction de la pauvreté et de promotion de la prospérité partagée. Il estime, néanmoins, qu’au regard des avantages bien connus qu’elle apporte par rapport à d’autres prestataires des services financiers; notamment par ses points de contact et, surtout, la confiance qu’elle inspire à la population, La Poste est le seul organe de confiance sur quoi l’Etat congolais devait miser en vue de l’accomplissement du principe de finance pour tous, au regard également de l’obligation de service universel à laquelle elle est tenue et qui s’étend aux populations défavorisées et aux zones rurales sans distinction.
‘’Trou noir financier’’
Patrick Onoya pense que la République démocratique du Congo est un ‘’Trou noir financier’’. Cela, par le simple fait de son faible taux d'inclusion financière dans les statistiques africaines. «Nous avons mentionné que le taux d'inclusion financière en RDC est l'un des faibles d'Afrique, soit autour de 27% en 2022, comparable à un taux de 55% pour l'Afrique subsaharienne. Ce qui est trop bas, et c'est ce qui nous a permis de qualifier la RDC d'un trou noir financier », a fait remarquer le lobbyiste.
Comme pour répondre à la question de savoir en perspective ce qu’il faut faire pour combler ce trou, Patrick Onoya a fait comprendre qu’il n’y a que la Poste qui peut bien combler ce vide. « La poste à travers le monde est un opérateur financier important, tel que nous renseigne l'union postale universelle qui déclare qu'en 2010, on comptait un milliard six-cent mille comptes postaux de dépôt et d'épargne. Ce qui nous amène à comprendre qu’il y a lieu de compter avec la poste », soulève-t-il.
Dans son élan, le professeur Onoya a montré à quel point La Poste pourrait être un complément important aux banques, «pour atteindre des milieux difficilement atteignables par le banque et les différentes institutions financières ». Ceci, surtout pour sa couverture nationale élargie comptant au moins 360 points de présence, constituant ainsi un avantage concurrentiel non négligeable.
Par ailleurs, Onoya soutient que pour un pays comme la RD. Congo, où la majeure partie de sa population se retrouve en milieu rural et, par conséquent, "exclu du système bancaire" puis, même, avec des multiples problèmes en termes de paie des fonctionnaires dans les coins reculés où l’on ne retrouve pas de banques, il est important que l’Etat se lance dans la démarche de confier la charge de la paie des fonctionnaires à La Poste. «Nous avons aussi fait remarquer qu’un des leviers serait la paie des enseignants qui s'évalue à 94 millions de dollars le mois. Et si cela pouvait passer par la poste, à travers son service financier qui pourrait être efficacement développé, cela pourrait tant soit peu réduire l'exclusion financière dans laquelle se retrouve au moins 40 millions d'adultes à travers la RDC.
Fidel Songo
Le Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a lancé ce lundi 14 août 2023, les travaux de la table ronde sur l'état de siège en vigueur dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. Se déroulant au palais du peuple, ce rendez-vous connaît la participation des gouverneurs civils en congé, quelques députés provinciaux et nationaux, les présidents des assemblées provinciales et les membres du gouvernement. Durant 3 jours, les différentes parties prenantes seront en commission, pour évaluer la situation et voir avec le Chef de l’Etat s’il faudra maintenir, requalifier ou lever l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
«Au vu des préoccupations exprimées par les populations du Nord-Kivu et de l'Ituri, j'ai relevé la nécessité de procéder à une évaluation solennelle de l'état de siège sous la forme d'une table ronde inclusive afin de réfléchir et d'entériner ensemble les bases d'une orientation optimale tout en préservant les acquis générés par cette mesure d'exception. Je vous demande de bien vouloir prendre la mesure de la vraie situation tout en appelant au sens élevé de votre responsabilité car il en va de la survie de la nation tout entière », a souligné le Chef de l’Etat dans son discours. A l’en croire, cet exercice permettra une orientation concertée en vue de pacifier définitivement les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.
«Je ne saurais clore mon propos, sans lancer l'appel patriotique à ces congolais et congolaises qui sont encore malheureusement engagés dans la poursuite d'actions subversives contre la mère patrie. Je tiens à rassurer la nation que le gouvernement de la République s'est engagé de bonne foi à offrir une dernière chance de sortie pacifique des groupes rebelles encore présents sur le territoire national à travers le Programme de désarmement, démobilisation, relèvement communautaire et stabilisation (PDDRCS) », a-t-il lancé.
Juste après, le Premier ministre avait pris parole devant les différentes délégations pour présenter la méthodologie du travail. C’est juste après son départ que les commissions pour l’évaluation de l’état de siège ont été partagées.
L'état de siège est en vigueur dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu depuis mai 2021.
Il sied de rappeler que, c’est suite aux préoccupations exprimées par les populations du Nord-Kivu et de l'Ituri pour la levée de cette mesure dans les provinces citées, que le Chef de l’Etat a accepté l’option de la table ronde pour une évaluation solennelle de l'état de siège.
Israël Mpoyi
Le Cabinet NTETIKA SCP (Société Civile Professionnelle) vous présente sa session annuelle de formation sur le droit du numérique et le droit OHADA. Ces formations de haut niveau sont spécialement conçues pour renforcer les capacités des professionnels du droit et des entreprises dans le domaine en plein essor du droit du numérique, ainsi que pour approfondir les connaissances sur le droit OHADA.
Dates : 18 et 23 août 2023 : Formation en droit du numérique et Droit OHADA
La session de formation ordinaire du Cabinet NTETIKA SCP aura lieu les 18 et 23 août 2023 dans la grande salle des conférences du Collège Boboto.
Thèmes :
1. Aperçu général de l’Ordonnance-Loi no23/010 du 13 mars portant Code du Numérique ;
2. Procédures civile et pénale à l’ère du numérique ;
3. Cybercriminalité ;
4. Voies d’exécution OHADA.
Frais de participation : 50 USD
Modalités de paiement : Cabinet NTETIKA sis 38, Cadeco, Immeuble Cadeco, Kinshasa/Gombe ou via Mobile Money au 0819121536, 0999949177 ou 0840538940.
Ces formations sont ouvertes à un large public : entreprises, avocats, magistrats, juristes d'entreprises, experts-comptables, acteurs de l'écosystème numérique, secteur privé, étudiants, et toutes les personnes intéressées par ces thématiques.
Un brevet de participation sera délivré aux participants à toutes ces sessions de formation.
Pour plus d'informations et pour vous inscrire, contactez le Cabinet NTETIKA SCP au 38, Cadeco, Immeuble Cadeco, Kinshasa/Gombe, ou appelez-nous au +243999949177.
Les candidats qui verront leurs dossiers rejetés ou leurs candidatures déclarées irrecevables seront tentés de signer eux-mêmes leurs requêtes introductives devant la Cour Constitutionnelle ou le Conseil d’Etat, seules hautes juridictions électorales.
Au Gabon, il faut 15 ans d’exercice du ministère d’avocat au tableau à l’exclusion légale d’autres avocats ayant moins d’années qui, en RDC, n’ont pas rempli les conditions des articles 105, 106 et 111 de la loi du barreau.
Tous les avocats de fond ne sont pas prévus aux dispositions transitoires et protégées par les dispositions abrogatoires des lois organiques d’Octobre 2013 et Octobre 2016.
C’est maintenant qu’il faut lire ces dispositions transitoires et les comprendre avant de consulter un Avocat !!
Dura lex, sed lex !
A la prochaine édition, sera publié ce que Balanda a dit de Maître KALALA !
Me KALALA MUENA MPALA
• Avec robe professionnelle et qualité conformes aux articles 71 et 111 de la loi du barreau.
• Chercheur judiciaire, légaliste et indépendant.
• Eco-garde de la dénomination authentique de son barreau de cassation ainsi que des procédures spécifiques devant les hautes juridictions alignées à l’article 223 de la Constitution et du Règlement de procédure devant la CCJA tous les délais des Avis, des Jugements et Arrêts.
Les travaux de la Table ronde sur l'état de siège dans les provinces du Nord-Kivu et de l'Ituri ont touché à la fin ce mercredi 16 août 2023, au Palais du peuple. C'est le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, qui a procédé à la clôture officielle de ces assises, au nom du Président de la République, Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Durant trois jours, soit du 14 au 16 août 2023, les participants venus de différentes institutions, des provinces du pays, les gouverneurs militaires de deux provinces sous état de siège, les députés provinciaux et les forces vives de la République, ont analysé, à travers trois Commissions, les options relatives à la levée, à la requalification ou au maintien de l'état de siège. Dans chacune de ces Commissions, plusieurs recommandations ont été formulées et coulées sous forme d'un rapport destiné au Président de la République, Chef de l'Etat.
Le Premier Ministre Sama Lukonde a, d'entrée de jeu, rendu un vibrant hommage au Président de la République qui lui avait conféré le mandat de convoquer et d'organiser cette table ronde qu'il a su bien conduire en tant que Modérateur des travaux.
Tout en promettant de transmettre le rapport final de la Table ronde au Président de la République, à qui la primeur est réservée pour des directives appropriées, le Chef du Gouvernement a remercié tous les participants à ces assises qui n'ont ménagé aucun effort pour produire un travail de qualité.
Signalons que depuis son accession à la magistrature suprême en janvier 2019, le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo fait de tout son mieux pour trouver une issue définitive à la question de l'agression dont la République démocratique du Congo est victime, depuis plusieurs décennies, dans sa partie orientale principalement, de la part du Rwanda et l'insécurité entretenue par les groupes armés causant ainsi une insécurité aux conséquences néfastes incalculables sur le plan économique, social, sanitaire, environnemental, éducatif et autres. Cela, sous l'indifférence totale et presque généralisée de la communauté internationale.
Peter Ngoyi
C’est au terme de l’Ordonnance Présidentielle N°23/125 du 25 juillet 2023 portant nomination des membres du Conseil d’Administration et du Comité de gestion de l’Agence Congolaise de l’Environnement, que s’est tenue la cérémonie de remise-reprise ce mercredi 16 août 2023 au cabinet du Ministère de l’Environnement. Qui jadis été conduite par un Chargé de Mission depuis sa création, dont son objet social est celui de l’évaluation et l’approbation de l’ensemble des études environnementales et sociales ainsi que le suivi de leur mise en œuvre.
En sa qualité de Ministre de Tutelle, la Ministre d’Etat à l’Environnement et Développement Durable, Eve Bazaïba, a procédé à l’installation officielle de ces nouveaux animateurs de l’ACE.
Elle a rappelé aux nouveaux cadres les fondamentaux des textes qui régissent la protection environnementale, dans l’exécution de tout projet de développement, d’infrastructures, d’exploitation à caractère industriel, agricole, forestier, minier, commercial, de télécommunications, susceptibles d’avoir un impact sur l’environnement.
Etant donné que protéger l’environnement c’est se protéger soi-même, Eve Bazaïba considère le Conseil d’Administration de cet établissement comme des bras techniques, car sans ceux-ci, tout ce qu’elle aurait fait serait de la littérature.
En outre, elle a insisté sur le fait qu’être cadre est une charge car c’est avoir la responsabilité de la République entre ses mains. Sur ce, ils sont censés mener des études authentiques, et avec l’intervention des véritables experts tout en tenant compte des réalités sociales dans diverses régions et localités.
Dans la lecture du rôle de la tutelle, il a été souligné que le Ministère de l’Environnement et Développement Durable est autorisé à procéder à un contrôle de l’Agence, sur le plan de son organisation, son fonctionnement, sa gestion quotidienne, et d’approuver la mise en œuvre des initiatives notamment, les acquisitions immobilières, les emprunts à plus au moins un an de terme. Des prises et sessions de participation financière, l’établissement d’agence des bureaux à l’étranger, le marché de travaux et des fournitures d’un montant égal ou supérieur à 500 millions de francs congolais.
Par ailleurs, les nouveaux dirigeants ont été invités à respecter le processus de recrutement selon le code du travail ainsi que dans les normes, car la main d’œuvre doit réellement répondre au besoin de cet établissement public.
Au sortir de cet échange, le DGA Jean-Claude Emene a rassuré l’actuel DG, d’une franche collaboration et de pousser cette agence au plus haut niveau possible, avec le concours de tout le personnel qui s’est dévoué à travailler depuis des années.
Quant à lui, le DG M. Delphin Lama a remercié le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi pour la marque de confiance, et a garanti d’évaluer les précédents travaux, de se mettre à l’œuvre au bénéfice du pays et redresser la barre car une œuvre humaine n’a jamais été parfaite.
Ainsi, il a appelé tout le monde à travailler, à développer cet établissement pour lui permettre de s’étendre sur toute la RDC et cela avec l’implication de tous.
Niclette Ngoie
Hier, mercredi 16 août 2023, à Kinshasa, il s’est tenu la plénière des Forces Politiques et Sociales Alliées à l'UDPS/Tshisekedi, « FPAU » en sigle, laquelle était basée sur l'évaluation du travail de dépôt des candidatures à la Députation Nationale. Avec 379 candidats déclarés recevables par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), cette force politique fidèle au Président Félix Tshisekedi entend bien, en décembre 2023, rafler de nombreux sièges en vue d’offrir au potentiel candidat à sa propre succession, une majorité parlementaire dite « pure » et prête à matérialiser sa vision à tous les échelons.
Profitant de cette occasion, Elysé Bokumwana Maposo, Coordonnateur général de cette plateforme politique, a profité pour présenter à l'assistance, aux membres de la coordination des FPAU, les nominés au sein des entreprises publiques de l’Etat récemment par l'Ordonnance Présidentielle, qui PCA, qui DG, et qui Administrateur.
« Des vifs remerciements au Chef de l'Etat, à la hiérarchie de l’UDPS, pour avoir honoré les leurs », a dit Elysé Bokumwana, aussi Vice-ministre du Budget.
Qui commence bien, finit bien dit-on ! Après, la dernière étape de la rencontre du jour, c'est la présentation du nouveau Quartier Général des FPAU aux membres de la coordination des FPAU par le Coordonnateur des FPAU. Désormais, les FPAU ont maintenant deux sièges, le premier siège dit Siège initial situé sur Triomphal, et le deuxième siège dit VIP situé sur l'avenue Evolution, Quartier Haut commandement, à la Gombe.
« Il était question d’évaluer le succès obtenu lors du dépôt des candidatures aux législatives nationales. Comme nous l’avions toujours dit, les Forces Politiques et Alliées de l’UDPS sont une plateforme forte, regorgeant des candidats sérieux et déterminés à ramener une majorité pure au Président Félix Tshisekedi pour la prochaine législature. Nous avons atteint le seuil, ce qui était évident, par rapport à la force que nous incarnons dans le pays. A présent, nous avons entamé des discussions et les harmonisations pour le niveau provincial. Ici encore, nous serons à la hauteur de ce que nous aurons à déposer à la Commission Electorale Nationale Indépendante afin de commencer le travail », a témoigné Stéphanie Mbombo, membre du bureau politique des FPAU.
A son tour, un second membre de ce bureau s’est exprimé en ces termes : « C’était une plénière de restitution. Nous avons fait un état de lieu de la question électorale, en particulier celle liée à la Députation Nationale. A présent, nous nous préparons pour le niveau provincial et notre victoire est certaine. Vous verrez les résultats vous-même ! ».
Ponctuant la série d’échanges avec la presse, le juridique membre de ce bureau a déclaré ce qui suit : « Il n’y pas de spontanéité ou d’immédiateté. Le succès que nous récoltons est l’œuvre d’un travail laborieux qui nous a pris du temps et des moyens en ressources humaines, spirituelles, mentales et financières. Aujourd’hui comme conséquence, c’est la joie qui caractérise nos êtres. Mais ce n’est pas un sentiment total. Nous ne nous sentons pas arrivés, au regard des combats et batailles qui nous attendent demain. Raison pour laquelle, nous nous sommes réunis pour affûter nos armes et récolter d’autres réussites du dépôt des candidatures ».
La Pros.
Le Gouvernement de la République démocratique du Congo se dit satisfait des acquis escomptés grâce à l’état de siège, dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, après une période de deux ans et quelque trois mois depuis son instauration. Patrick Muyaya, Ministre de la communication et médias et porte-parole du gouvernement l’a fait savoir hier, mercredi 16 août 2023, au cours d’un Briefing presse co-animé avec le porte-parole des FARDC, le général Sylvain Ekenge, en directe de la Radio télévision nationale congolaise.
Il était question au cours de cet exercice de redevabilité, de circonscrire les acquis de l’Etat de siège, depuis son instauration. Le porte-parole du gouvernement a, dans son intervention, affirmé qu’avec l’état de siège décrété par le Président de la République dont l’objectif principal est le retour de la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, l’armée congolaise a enregistré plusieurs avancées très significatives jamais connues avant en termes de résultat. Patrick Muyaya a rassuré qu’avec l’élan entrepris dès le début des opérations, plusieurs activités de la population avaient repris avec sérénité, quelques temps avant l’intrusion des éléments de l’armée rwandaise, sous couvert du M23.
«Cette mesure visait principalement le retour de la sécurité dans les provinces du Nord-Kivu et l’Ituri. Il y a également la crise du M23, qui a fortement perturbé les efforts qui étaient en cours dans le Nord-Kivu, mais au niveau de l’Ituri, l’on a noté beaucoup de progrès, qui ont conduit notamment, à un voyage de presse avec les différents médias qui ont pu constater, entre autres, la réouverture de plusieurs axes routiers et le commerce qui avait repris pour nos populations», a indiqué le ministre de communication.
A son tour, le porte-parole des Forces armées congolaises, le général Ekenge Sylvain, a présenté, lui aussi, les acquis de l’état de siège depuis sa proclamation. Il a, d’emblée, rappelé que cette mesure a été instaurée dans deux contextes différents, par rapport, dit-il, à chacune de deux provinces concernées. Dans toutes les deux contrées, il a noté des acquis appréciables avec notamment, plus de 2000 groupes armés neutralisés par les FARDC, entre autres, les rwandais, égyptiens, ougandais, burundais, tanzaniens… et, même, d’autres qui se sont rendus grâce à l’Etat de siège.
Pour le porte-parole des FARDC, la meilleure façon de sauvegarder tous les acquis escomptés grâce à l’Etat de siège, c’est d’assurer la montée en puissance des Forces armées de la République démocratique du Congo. Et, en cette matière, a indiqué le général, « le président de la République et le gouvernement ont mis tous les moyens pour que les FARDC montent en puissance. Et nous nous préparons pour que cette montée en puissance soit effective »
Pour finir, le porte-parole du Gouvernement a signalé que pour l’instant, c’est l’avis du Président de la République, qui doit se prononcer sur la requalification ou la levée de l’état de siège qui compte. « Nous tous nous sommes pour le moment en attente de la réaction du président de la République à ce qui a été dit, ce qui nous permettra de décider de ce que cette initiative devra devenir, qu’il essayera aussi d’éclairer à la lumière des éléments qu’ont apporté tous les participants», a éclairé Patrick Muyaya.
La Pros.
Au lendemain de la publication de la liste de candidatures recevables et irrecevables à la députation nationale par le Président de la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI), Denis Kadima Kazadi, le Secrétaire Exécutif National, Thotho Mabiku Totokani, a tenu une importante réunion opérationnelle, samedi 12 août 2023 au siège de la Centrale électorale, regroupant les Directeurs, les Secrétaires exécutifs provinciaux présents à Kinshasa et quelques cadres.