Dans une mise au point faite, avant l’audition du rapport de la commission ECOFIN sur le projet de loi portant reddition des comptes du budget clos 2022, Christophe Mboso a tiré à boulets rouges sur tous les pêcheurs en eaux troubles qui distillent des propos de menaces de déstabilisation des institutions démocratiquement élues. Et cela, non sans avoir rendu hommage au président de la République, chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi, garant du bon fonctionnement des institutions de la République, pour sa bravoure et sa détermination à offrir aux citoyens dans le strict respect de la constitution, la possibilité d’exercer leur droit du suffrage.
«Pour la toute première fois, le 20 décembre 2023, se tiendront les élections générales dans notre pays. Et la démocratie sera entièrement restituée à la base. Et ce, sur fonds propres», s’est félicité le speaker la chambre basse du Parlement.
Avant de poursuivre en ces termes : «Pendant que nous sommes tous préoccupés à accompagner cette volonté ouvertement affichée pour des élections libres, inclusives et transparentes, les ennemis du peuple congolais, politiciens en perte de positionnement, sont concentrés dans leurs officines à Kinshasa et à l’étranger, pour relayer des messages contre ce processus dignement mené par la CENI. Ainsi que nous avons eu à le dire plusieurs fois, renoncer à l’exercice d’un droit, c’est aussi un choix, une question de liberté ou une façon de l’exercer d’une autre manière. Personne dans notre pays n’a empêché ceux-là à participer à ce processus électoral. C’est pourquoi, du haut de cette tribune, je transmets le présent message de notre peuple à tous ces pêcheurs en eaux troubles. Pendant plus de 20 ans, vous avez pris notre pays et ses ressources en otage, vous partageant terres et biens de la République, entretenant gabegie, despotisme sans gêne. Et ce, dans vos intérêts personnels, d’un petit groupe au détriment de l’ensemble du peuple congolais. Vous n’avez aucune leçon à donner au peuple congolais, ni aucun modèle institutionnel à offrir ».
Pour Mboso Christophe, « la RDC ne cèdera plus jamais aux idées surannées d’un autre siècle, ni à la pression tendant à la bavure d’un partage arbitraire du pouvoir par des voies de dialogues sans fondement. La patience, la tolérance ainsi que l’humilité du président Fatshi-Béton ne pourrait être pris pour un signe de faiblesse, mais une posture bienveillante pour la patrie. Il ne faut donc pas franchir les limites de ses qualités existentielles, car il peut se transformer en tornade. L’heure est à la consolidation de nos acquis démocratiques et républicains ».
S’agissant de cet appel aux forces armées de renverser le pouvoir, Christophe Mboso a foi en l’armée loyaliste.
«Nos forces armées et de la police, désormais mieux équipées, requinquées et moralisées par le commandant suprême, elles qui veillent jour et nuit pour l’intégrité et la reconquête de l’ensemble du territoire de notre pays, n’écouteront, ni ne suivront plus jamais des messages flatteurs et illégitimes appelant à la déstabilisation de notre cher et beau pays ; des messages lancés par des civils et criminels fugitifs qui ont bénéficié des grades au sommet de l’armée par clientélisme. Le destin du Congo est entre les mains de son peuple. Nos vaillants éléments des Forces armées et de la police, désormais en osmose, avec ce dernier n’agiront que comme forces républicaines en vue de l’affirmation irréductible de la souveraineté nationale. Plus jamais de régimes d’essence étrangères en RDC », a-t-il professé.
(Avec la Cellule de communication de l’Assemblée Nationale)
La séance plénière de l’Assemblée nationale, du mercredi 11 octobre 2023, a été consacrée à l'examen et l'adoption du rapport de la commission Economique, Financière et contrôle budgétaire relatif à l'examen du projet de loi portant reddition des comptes exercice 2022. Pour l’essentiel, le budget de l’Etat de l’exercice 2023 se clôture sur un déficit de 2.480.449.605.328,58 Fc. Après examen, la commission a fait des observations générales sur la mobilisation des recettes, au regard de la trajectoire des recettes réalisées ces quatre dernières années, il apparaît que le niveau de réalisation des recettes de l'exercice budgétaire 2022 est de 116,93%. Elle a connu une progression notable par rapport aux taux de réalisation de quatre dernières années (2018, 2019, 2020 et 2021). La mobilisation des recettes des douanes et accises a connu une légère régression. En revanche, le taux de réalisation des recettes des impôts s'est amélioré par rapport à l'exercice 2021, car celui-ci a atteint le pic de 158,20%. Les recettes fiscales, quant à elles, ont connu une réalisation de 99,75%. S'agissant du déficit budgétaire, la commission note que le résultat déficitaire de l'exécution de la loi de finances n°21/029 du 31 décembre 2021 du pouvoir central, pour l'exercice 2022, présenté par le gouvernement est interpellateur. Pour ce qui est de l'avis général sur le projet de loi sous examen, la commission fait remarquer que le doute légitime persiste sur la sincérité des comptes publics tels que soumis par le gouvernement à l'Assemblée nationale. C'est ainsi qu'un avis pour arrêter les comptes de l'État de l'exercice clos 2022 n'est pas émis par la Cour des comptes. Ayant chargé la Cour des comptes d'approfondir ses investigations, la commission recommande à la plénière souveraine d'arrêter lesdits comptes comme suit : recettes totales : 26.160.704.679.011,60 Fc ; dépenses totales : 28.641.154.284.340.20 Fc. Résultat (déficit du budget du pouvoir central): 2.480.449.605.328,58 Fc. Dans son oral, le député Boris Mbuku Laka, président de la commission ECOFIN a jeté un gros pavé dans la mare en émettant des sérieux doutes quant à la transparentes dans la gouvernance et la sincérité des comptes publics. « La Cour des comptes mentionne dans son rapport mis à la disposition de la commission qu’après avoir vérifié et contrôlé, la Cour n’a jamais reçu le rapport des comptables. Et donc, elle n’a pas pu procéder à la déclaration générale de conformité.
Christophe Mboso N’kodia Pwanga, Président de l’Assemblée Nationale
Une vue du Palais du Peuple, siège du Parlement
La plénière de ce jeudi 12 octobre 2023 a été consacrée à l’examen et au vote du projet de loi portant reddition des comptes de la loi des finances du pouvoir central n° 21/029 du 31 décembre 2021, pour l’exercice 2022.
Il s’agissait de la poursuite des travaux relatif à l'examen au fond de ce texte de loi portant reddition de comptes, article par article. Passant outre la procédure, les élus ont préféré adopter les 20 articles de ce projet de loi, in globo.
Quitte à apporter des amendements, quand c’est nécessaire, a suggéré le speaker de la Chambre basse du Parlement.
A l’issue d’un vote nominal, sur les 375 députés nationaux ayant pris part au vote, 374 ont voté oui, 1 seul a voté non, aucun n'a voté abstention.
L'Assemblée nationale a donc adopté le projet de loi portant reddition des comptes, de l’exercice 2022.
Le Président congolais Félix Tshisekedi a reçu jeudi 12 octobre, le titre de Docteur Honoris Causa, qui lui a été décerné par l’Université de Kinshasa. Le recteur de cette alma mater, le professeur Jean-Marie Kayembe, a indiqué que l’UNIKIN motive le choix de Félix Tshisekedi pour ce prestigieux prix à la suite de ses prouesses réalisées à la tête du pays depuis son avènement. C’était en présence de la Première dame, Denise Nyakeru, et des Chefs des institutions ainsi que des membres du Gouvernement.
Ce titre honorifique lui a été décerné, au cours d’une cérémonie tenue au Chapiteau du Plateau des étudiants pour sa meilleure gouvernance au service du peuple, ainsi que pour ses nombreuses réalisations en faveur du peuple depuis son accession au pouvoir, précise le recteur de l’UNIKIN, le professeur Jean-Marie Kayembe. Ensuite, il a épinglé quelques-unes de ces réalisations, notamment l’amélioration du climat des affaires, l’afflux des investisseurs, l’accroissement du budget national, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption et l’impunité, ainsi que les efforts diplomatiques en faveur de la paix. Bien plus, «La reconversion symbolique de la majorité parlementaire en cours de législature sous l’appellation Union sacrée de la nation, la liberté d’expression et des manifestations politiques, humanisation des services d’intelligence notamment de l’Agence nationale de renseignements (ANR), la consolidation des acquis démocratiques notamment par la mise à la disposition de la CENI des moyens nécessaires pour l’organisation des élections générales dans le délai constitutionnel,… », a-t-il énuméré.
Pour sa part, le Chef de l’État dit accepter ce titre avec humilité pour l’avènement d’un Congo uni, fort, solidaire et prospère. Et d’ajouter : « C'est avec une conscience aiguë que je prends toute la mesure du geste posé à mon égard», avant toutefois de revenir sur ses actions en faveur de la bonne gouvernance.
«Bien que de nombreux efforts aient été consentis à ce jour pour améliorer la gouvernance et parfaire le devenir de notre nation, la tâche demeure encore conséquente», a déclaré Félix Tshisekedi. A l’en croire, pour accélérer les bonnes actions et mieux préparer l’avenir, il est important d’ancrer les valeurs éthiques, morales et sociales dans la pratique quotidienne de la gestion de l’État afin de mieux assumer les responsabilités de l’État. Et la bonne gouvernance est pressentie comme une nécessité impérieuse pour le maintien d’un climat de confiance entre les dirigeants et les administrés, ainsi qu’entre les acteurs politiques eux-mêmes.
Après son discours, l'heureux récipiendaire a signé le livre d'or de l'UNIKIN, avant de se plier au rituel de la photo souvenir. Cette cérémonie, agrémentée par la chorale Monseigneur Luc Gillon, a été également marquée par une projection de témoignages sur les actions du Président de la République.
Notons que Honoris Causa, est une locution latine qui signifie «Pour l'honneur». Ainsi, un Doctorat Honoris Causa est un titre honorifique décerné par une Université ou une Faculté à une personnalité qui s’est distinguée dans l'exercice d’une fonction donnée ou dans la conduite exceptionnelle d’une activité.
En sa double qualité de Professionnel de la craie à l'Université de Kinshasa et de mandataire public, le Professeur Jeanneau Kikangala Ngoy, Directeur Général à l’Office des Routes, a pris part, ce jeudi 12 octobre 2023, à la cérémonie qui a consacré l'élévation du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au rang de Docteur honoris causa, à l'université de Kinshasa. Le Directeur général de l'Office des routes a vivement félicité cette élévation du Premier Citoyen de la République en raison de ses nobles réalisations au sommet des institutions congolaises.
Parmi les professionnels de la craie venus prendre part à cette activité, le Professeur Jeanneau Kikangala, Directeur général de l'Office des routes était personnellement présent.
Le premier génie civil de l'Office des Routes juge opportun la décision du rectorat à travers un jury composé d'éminents professeurs de l'université de Kinshasa, d'autant plus que le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a mérité bel et bien cette élévation qui tombe à point nommé, à quelques encablures du lancement de la campagne électorale.
Une raison de plus que le chef de l'Etat Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a fait des exploits importants durant son premier mandat sur le plan de la bonne gouvernance en faveur du peuple congolais. Qu'il s'agisse des infrastructures routières d'intérêt général, tout comme, d'autres signaux explicatifs du changement tant attendu, le fils du sphinx de Limete.
Le Diplôme Honoris Causa est une distinction prestigieuse accordée par une institution universitaire à des personnalités éminentes qui ont apporté une contribution significative dans leur domaine respectif ou à la société dans son ensemble. Il s'agit d'une reconnaissance de l'excellence et du dévouement de l'individu honoré. Dans le cas échéant le président congolais Félix Tshisekedi.
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s'est vu décerner un Doctorat Honoris Causa de l’Université de Kinshasa, pour sa contribution exceptionnelle à la gouvernance de son pays en faveur de son peuple, et ce, tant sur le plan socio-économique, politique, diplomatique, etc.
L’université de Kinshasa est une des bénéficiaires de cette gouvernance efficace et efficiente. En effet, il est vrai que depuis sa fondation, l’Université de Kinshasa n’a jamais eu autant d’investissements qu’à l’époque du Président Tshisekedi.
Aujourd’hui les étudiants de l’Université de Kinshasa bénéficient des Résidences universitaires réhabilitées à neuf grâce au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI.
*‘’J'appelle donc le Président Félix Tshisekedi à s’impliquer, non pas en sa qualité actuelle de candidat à la réélection mais, en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, pour que le Conseil d'Etat tranche avant l'échéance de validation des candidatures présidentielles expire. Et le Conseil d'Etat doit être tenu responsable et reconnaître les erreurs commises en laissant passer le temps et faire le nécessaire pour que je puisse jouir de mes droits de candidat à la présidentielle cette année’’, déclare, dans une Tribune, Sekimonyo Jo M. au sujet de sa candidature dont l’affaire est encore pendante devant le Conseil d’Etat.
‘’On dit que la justice élève la nation. J'ai dit que la justice est ce qui justifie l'existence d'une nation en tant que ciment social et politique chargé de créer une notion de certitude pour le commerce. Ce faisant, la citoyenneté devient une expérience agréable pour tous. Concernant la bataille nant le Conseil d'Etat, il n'y a aucune raison de paniquer. Toute âme saine qui pourrait digérer et comprendre la manœuvre de mon équipe, je suis dans le bon. Même si la CENI crie à la fin du match et à la victoire, elle devra se plier à l’arrêt de la Cour. Pis encore pour le Conseil d’Etat, le nœud est devenu encore plus complexe et plus serré au niveau du cou. Si le Conseil d’Etat s’était prononcé dans le délai de 48 heures, que ce soit mercredi ou jeudi, et s’était rangée pour un mauvais motif du côté de la CENI, mon équipe aurait eu suffisamment de temps pour s'ajuster et mettre en œuvre rapidement le plan B. Là encore, je ne nierais pas avoir vécu à plusieurs reprises certaines bévues de la part des acteurs paranoïaques dans leur quête de protection du système ou du pouvoir en place par tous les moyens nécessaires. Au-delà de son héritage et de la crédibilité qu’il recherche pour le cycle électoral actuel, c’est une question de pertinence.
’’, Explique-t-il, dans sa tribune reprise, ci-dessous.
Tribune
Plaidoyer pour un Etat de Droit, l’implication de Félix Tshisekedi sollicitée…
*On me reproche souvent de faire de la politique à l’américaine en RDC. Cela pourrait être vu ainsi parce que ma démarche et mes stratégies pour faire de la démocratie congolaise, une démocratie sont étroitement liées à des positions idéologiques au lieu d'être ancrées sur ce qui est établi comme une réalité humiliante ou pour plaire à une soi-disant autorité morale.
Il n’est donc pas surprenant que j’aie choisi pour rester cohérent avec ma position idéologique qui met en avant, mon combat pour le droit des citoyens ordinaires à participer à notre démocratie, non seulement en tant qu’électeurs mais, surtout, en tant que candidats.
Sur la base de ce principe, il y a une bataille au Conseil d'Etat avec l'Etat et la CENI au sujet de ma candidature à l'élection présidentielle de cette année.
En raison d'un « trébuchement » administratif imprévu au Conseil d'Etat, au lieu du vendredi 29 septembre 2023, l'audience sur la requête en référé-liberté ROR 697 s'est tenue le lundi 2 octobre 2023. Le juge a insisté pour que nous déposions la note de plaidoirie dans les 24 heures afin qu'il puisse à son tour statuer 48 heures plus tard, le mercredi ou jeudi, le délai requis pour une requête en référé-liberté.
Ce qui a été fait. Je l'ai déposé le mardi 3 octobre 2023.
Cela a laissé une large marge de manœuvre au Conseil d'Etat avant que la CENI ne clôture l'accueil des candidats à l'élection présidentielle, le dimanche 8 octobre 2023 à 15 heures.
Malheureusement, pour une raison que je ne peux ni expliquer, ni justifier, le même juge qui semblait soucieux de rendre son jugement dans les 48 heures, a laissé le temps s'écouler.
Pendant ce temps !
Il n’y a pas longtemps que j'ai été approché par un homme frêle qui m'a avoué qu'il mourait de faim. Comme je n'ai pas d'habitude d'argent liquide sur moi, j'ai demandé à un des mes collègues de lui donner ce qu'il avait. Ensuite, j'ai curieusement demandé à l'homme pour qui il voterait à la prochaine élection présidentielle, il m'a répondu, le président Tshisekedi. J'ai alors demandé pourquoi, il a répondu à cause de son « social », programme social ce que je suppose. Et cette ironie peut démontrer, à la fois, la naïveté ou le désarroi du peuple congolais, pour la plupart pauvre et quotidiennement humilié socialement et économiquement mais, beaucoup plus combien les accrochages entre acteurs politiques sont hors de propos.
Nous subissons aujourd'hui les conséquences du débat que j'ai initié l'année dernière à la Cour constitutionnelle sur les lois électorales, sur lesquelles cette Cour refuse de se prononcer et a été largement ignorée par l'opinion publique.
D'une part, parce que le recours à la caution au lieu des pétitions comme je le préconisais, au niveau des élections législatives, les Congolais sont appelés à trier des grosses poubelles.
Et, il ne devrait être surprenant que des personnes, soi-disant autorités morales, qui ont pu aligner et payer la caution pour leurs candidats et qui ont rempli les conditions de recevabilité de leurs listes soient à la tête des institutions publiques et des ministres.
On peut aussi se pleurnicher qu'il n'y ait qu'une seule femme sur la liste actuelle de 24 candidats à la présidentielle. C’est également à cause de la notion de caution. Je suis plus que certain qu'en utilisant les pétitions, le nombre et la qualité des femmes à l'élection présidentielle seraient bien meilleurs.
Malgré cela, ce qui est plus inquiétant, c'est que les candidats commencent déjà à aboyer les uns contre les autres au lieu de présenter leur menu et de s'affronter sur les questions qui tiennent à cœur au peuple congolais.
Comment briser l’humiliation sociale, politique et surtout économique que subit les congolais depuis plus d’un siècle ?
Je crois sincèrement que c’est parce que sur le plan idéologique, qu’il soit social, politique ou économique, il n’y a aucune différence entre eux.
Ils proposent tous aux Congolais de faire mieux ce qui s'est avéré faux depuis l'indépendance de notre nation.
Etat de droit
On dit que la justice élève la nation. J'ai dit que la justice est ce qui justifie l'existence d'une nation en tant que ciment social et politique chargé de créer une notion de certitude pour le commerce. Ce faisant, la citoyenneté devient une expérience agréable pour tous.
Concernant la bataille nant le Conseil d'Etat, il n'y a aucune raison de paniquer. Toute âme saine qui pourrait digérer et comprendre la manœuvre de mon équipe, je suis dans le bon. Même si la CENI crie fin du match et victoire, elle devra se plier à l’arrêt de la Cour.
Pis encore pour le Conseil d’Etat, le nœud est devenu encore plus complexe et plus serré au niveau du cou.
Si le Conseil d’Etat s’était prononcé dans le délai de 48 heures, que ce soit mercredi ou jeudi, et s’était rangée pour un mauvais motif du côté de la CENI, mon équipe aurait eu suffisamment de temps pour s'ajuster et mettre en œuvre rapidement le plan B.
Là encore, je ne nierais pas avoir vécu à plusieurs reprises certaines bévues de la part d’acteurs paranoïaques dans leur quête de protection du système ou du pouvoir en place par tous les moyens nécessaires.
J'appelle donc le président Félix Tshisekedi à s’impliquer, non pas en sa qualité actuelle de candidat à la réélection mais, en tant que garant du bon fonctionnement des institutions, pour que le Conseil d'Etat tranche avant l'échéance de validation des candidatures présidentielles expire. Et le Conseil d'Etat doit être tenu responsable et reconnaître les erreurs commises en laissant passer le temps et faire le nécessaire pour que je puisse jouir de mes droits de candidat à la présidentielle cette année.
Au-delà de son héritage et de la crédibilité qu’il recherche pour le cycle électoral actuel, c’est une question de pertinence.
Des grandes actions à impactes visibles et rénovatrices ont été posées durant son mandat à la tête du ministère de la Culture. Au cours du briefing presse animé d’hier, jeudi 12 octobre 2023 avec son collègue de la communication et médias, porte-parole du Gouvernement Patrick Muyaya, la ministre de la culture, arts et patrimoines, Catherine Katungu, a dévoilé sa politique culturelle circonscrite en quatre grands axes phares qui résument son action.
La ministre de la culture est revenue sur des réalisations faites en faveur de son ministère et celle en cours d’action. Elle a cité, entre autres, la promotion Artistique et culturelle ; la question relative aux droits d’auteurs et droits voisins ; les infrastructures culturelles, faisant allusion ici au centre culturel et artistique de l’Afrique centrale sur le Boulevard Triomphal ‘’dont l’ouvrage sera livré incessamment’’.
Hormis les centres culturels de Mwenga et Butembo qui sont en instance d’exécution, la ministre a mentionné la construction de 12 autres infrastructures culturelles dans le cadre du programme de développement de 145 Territoires.
Dans le cadre de son action, Catherine Furaha a évoqué la question relative à la promotion des valeurs citoyennes et républicaines à travers son ministère, des sites historiques et archéologiques avec la valorisation des lieux de mémoire, des sites historiques et archéologiques, donnant l’exemple de Nsiamfumu, qui est déclaré et reconnu premier site des esclaves. Elle a également fait mention du projet d’érection du mémorial ‘’Papa SIMON KIMBANGU’’, dont des fouilles archéologiques ont été menées à Kasongo, Kabambare et Nyangwe en vue de documenter pour un classement au patrimoine mondial.
«Une formation appropriée sur les inventaires du patrimoine a été initié par mon ministère du 14 mars au 04 avril 2022 et a produit 30 stagiaires en collaboration avec ICOMOS pour explorer d’autres sites tels que le complexe culturel WAGENIA, Massif de Lovo et la protection de différents sites notamment ISHANGO, la Ville sainte Nkamba au Kongo Central. Dans le cadre de la protection des biens culturels en cas de conflit armé, j’ai organisé en collaboration avec l’UNESCO et la MONUSCO du 26 au 28 juillet, l’atelier régional à l’attention du personnel militaire féminin africain», a expliqué la ministre.
Dans son élan, Mme la ministre est revenue sur la décision de la mise en place des industries culturelles créatives par l’économie culturelle et l’intégration du Numérique dans le secteur. Elle a indiqué, à ce propos, qu’une ordonnance du Chef de l’Etat a été prise en faveur de l’INACO pour la numérisation des archives nationales. La ministre n’exclut pas la question de l’actualisation de l’arsenal juridique et du cadre règlementaire du Ministère de la Culture, Arts et Patrimoines dont des avancées très significatives ont été présentées.
Catherine Furaha a, par ailleurs, passé en revue quelques points marquant l’implication du Chef de l’Etat pendant son règne à la tête de l’Union Africaine notamment, l’inscription de la Rumba Congolaise au patrimoine immatériel culturel de l’humanité par l’UNESCO. Elle a cité : «L’Achat de la Maison de la culture africaine et des afro descendants comme lieu de mémoire, d’histoire et d’identité; la ratification par la RDC de la Charte de la renaissance culturelle africaine comme instrument d’appropriation de nos racines civilisationnelles et millénaires ; la tenue réussie des neuvièmes jeux de la francophonie confirme davantage la puissance culturelle et linguistique de la RDC, dans les girons des nations francophones ».
Sur le plan diplomatique, Mme la ministre de la culture a rappelé une série de contacts et missions effectuées dans le cadre de la coopération culturelle ; lesquels m’ont permis de voyager, visiter et rencontrer des personnalités, des somités culturelles tant au niveau national qu’international dont son voyage à Rome pour le G20, de Mondiacult à Mexico, la conférence sur le 50ème anniversaire de la convention sur le patrimoine mondial que j’ai présidé à Yaounde, le G-77 plus la Chine à la Havane etc.
‘’En ma qualité de Garant du fonctionnement régulier des institutions de la République et de la continuité de l’Etat, j’ai examiné en toute responsabilité l’ensemble des recommandations formulées dans les trois commissions de la Table ronde. Après avoir échangé avec les responsables des institutions de l’Etat et entendu le Conseil Supérieur de la Défense, j’ai pris la ferme résolution de conduire, « sans atermoiements funestes, mais sans précipitation inconsidérée », les populations des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu vers un allégement progressif et graduel du régime de restriction de l’état de siège avec les meilleures garanties de poursuite du maintien d’une pression maximale sur les ennemis de la paix. C’est pourquoi, prenant la juste mesure de l’impérieuse nécessité d’un retour sécurisé de nos populations à une vie civile et citoyenne normales, d’une part ; et des avancées enregistrées au cours de la gouvernance sous l’état de siège, d’autre part, notamment, l’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones des deux provinces concernées; j’ai opté, en toute responsabilité, pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel au terme duquel cette situation exceptionnelle devra connaître sa fin. L’évolution de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu Kinshasa /RD Congo. S’inspirant des tendances dégagées des travaux de la Table ronde, ce dispositif transitoire consistera au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. Ce qui implique la levée des restrictions des libertés constitutionnelles de tous les citoyens et, plus particulièrement, la libre circulation des personnes et de leurs biens, tout en mettant fin au couvre-feu ; la liberté d’association, de manifestation pacifique et de réunion dans le strict respect des conditions légales’’, a déclaré Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo hier, jeudi 12 octobre 2023, sur les antennes de la Rtnc au sujet de l’état de siège institué, il y a quelques années, dans les Provinces du Nord-Kivu et en Ituri.
Message à la nation de son excellence monsieur Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, président de la république démocratique du Congo, Chef de l’Etat, sur l’évolution de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu
Mes très chers compatriotes,
Le 03 mai 2021, face aux menaces graves pesant sur l’intégrité de notre territoire et à l’insécurité récurrente vécue par nos populations de l’Est du pays depuis trois décennies, je proclamais l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord Kivu. En effet, conformément à mes prérogatives consacrées par les articles 69, 85, 144 et 145 de la Constitution, je recourais à ce dispositif exceptionnel de gouvernance afin de répondre, de la manière la plus appropriée et la plus adaptée, à cette situation ; en ce particulièrement, dans la nature des actions à entreprendre dans ces zones opérationnelles où les ennemis de la paix devaient de toute urgence être affrontés et l’autorité de l’État, restaurée.
A situation exceptionnelle, mesure exceptionnelle. Il demeurait limpide que la mise en œuvre de ce dispositif s’accompagnerait d’un régime restrictif des libertés publiques, non sans incidence sur le mode de vie habituel de nos populations, immédiatement sensibilisées à consentir à d’importants sacrifices en guise de soutien patriotique à cette lutte pour la survie de notre Nation.
C’est pourquoi, deux années et quatre mois après l’entrée en vigueur de ce régime d’exception aux conséquences tout aussi exceptionnelles sur le quotidien des populations sur terrain, et à la suite de plusieurs rencontres avec les sénateurs, les députés nationaux et les députés provinciaux issus des deux provinces, ainsi que des rapports de missions d’évaluation effectuées par le Premier ministre, j’apercevais clairement le besoin d’une réflexion approfondie impliquant tous les acteurs concernés sur la question en vue d’obtenir les recommandations les mieux indiquées au sujet de la situation juridico-politique rencontrée dans ces deux provinces. Cette réflexion, devait toutefois avoir lieu tout en veillant à préserver les avancées significatives socioéconomiques, politiques et sécuritaires acquises par la gouvernance militaire de l’état de siège. Face à la prolongation de cette situation exceptionnelle et soucieux de prendre en compte les aspirations profondes du plus grand nombre de forces vives de la partie Est de notre pays, j’ai donc instruit le Premier ministre d’organiser et de convoquer une Table ronde politique sur l’évaluation de l’état de siège dans les Provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.
Organisée du 14 au 16 août 2023, à Kinshasa. 3 Cette Table ronde, que j’ai voulu inclusive, a connu en plus de la participation des élus nationaux et provinciaux issus des provinces concernées, des délégués des institutions nationales, la participation active des forces vives d’autres provinces de la République, ce qui témoigne de l’élan de la solidarité affiché par les congolaises et congolais de tous bords, derrière cette cause nationale. Mes très chers compatriotes ;
Mus d’un sens élevé de patriotisme et de responsabilité, les différents participants ont travaillé d’arrache-pied durant les trois journées allouées à cette Table ronde pour proposer une option concertée en vue de pacifier définitivement les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, et ce, au regard de l’évolution du contexte sécuritaire, politique, économique et social. C’est ici le lieu de saluer l’engagement et le dévouement de tous les participants qui ont abattu un travail de qualité pour la cause nationale afin que les conclusions permettent aux Institutions de donner une orientation nouvelle à cette mesure exceptionnelle. Mes très chers compatriotes,
En ma qualité de Garant du fonctionnement régulier des institutions de la République et de la continuité de l’Etat, j’ai examiné en toute responsabilité l’ensemble des recommandations formulées dans les trois commissions de la Table ronde.
Après avoir échangé avec les responsables des institutions de l’État et entendu le Conseil Supérieur de la Défense, j’ai pris la ferme résolution de conduire, « sans atermoiements funestes, mais sans précipitation inconsidérée », les populations des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu vers un allégement progressif et graduel du régime de restriction de l’état de siège avec les meilleures garanties de poursuite du maintien d’une pression maximale sur les ennemis de la paix.
C’est pourquoi, prenant la juste mesure de l’impérieuse nécessité d’un retour sécurisé de nos populations à une vie civile et citoyenne normales, d’une part ; et des avancées enregistrées au cours de la gouvernance sous l’état de siège, d’autre part, notamment, l’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones des deux provinces concernées; j’ai opté, en toute responsabilité, pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel au terme duquel cette situation exceptionnelle devra connaître sa fin.
- L’évolution de l’état de siège dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu Kinshasa / RD Congo
- S’inspirant des tendances dégagées des travaux de la Table ronde, ce dispositif transitoire consistera au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo.
Ce qui implique la levée des restrictions des libertés constitutionnelles de tous les citoyens et, plus particulièrement :
• La libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu ;
• La liberté d’association, de manifestation pacifique et de réunion dans le strict respect des conditions légales.
Ceci est d’autant plus important que les différents acteurs engagés au processus électoral ont droit à y participer pleinement et sans entrave aucune. Dans le même ordre d’idée, j’engage le Gouvernement central à régler, sans délai, les arriérés d’émoluments des animateurs des institutions provinciales mises en veilleuse par l’état de siège, tel que cela leur est garanti par l’Ordonnance n° 21/016 du 3 mai 2021 portant mesures d’application de l’état de siège. Il va sans dire qu’en plus de leurs compétences matérielles, les juridictions civiles, du reste, compétentes pour gérer les contentieux électoraux, recouvrent le plein exercice de leurs compétences répressives à l’exception de quelques préventions liées à la sureté nationale qui relèveront des juridictions militaires.
Mes très chers compatriotes,
Après l’état d’urgence sanitaire, les mesures de ce dispositif transitoire et graduel de l’état de siège nous conduisent dans une nouvelle expérience constitutionnelle de gestion des situations d’exception.
Elles marquent notre détermination à défendre jusqu’à la dernière énergie, notre intégrité territoriale, notre souveraineté et notre dignité comme peuple.
En effet, nous sommes un peuple qui a su démontrer, tout au long de son Histoire, une capacité de résilience hors du commun face à l’adversité, pour défendre les idéaux de paix, de justice, de dignité et d’unité.
J’invite la population des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu à accompagner et à soutenir les autorités civiles et militaires dans l’accomplissement des mesures de ce nouveau dispositif en vue de garantir l’avènement d’une paix durable sur toute l’étendue de notre pays.
Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo.
La journée du dimanche 24 septembre dernier a été marquée par une rencontre spéciale réunissant une série de créateurs de contenus Facebook congolais, sous le label "Du virtuel au réel", à l'espace Amaryllis, dans le quartier Macampagne situé dans la commune de Ngaliema. Il a été question d'un rendez-vous à l'initiative de Kratos Beat, beatmaker - beatboxer et créateur de contenus digitaux, Jonathan Balutukisi, Community manager et expert en digital appelé couramment Jo Bams, ainsi que plusieurs autres acteurs du digital, dans l'optique de permettre à toute cette communauté congolaise virtuelle de pouvoir avoir une rencontre physique et connecter dans la vraie vie.
Une centaine de personnes a répondu présent à cette activité qui, du reste, s'est déroulée dans une atmosphère conviviale, assaisonnée des jeux - karaokés - moments d'échanges - moments photos - ainsi que plusieurs autres divertissements. Plusieurs exposants de stands étaient également présents, parmi lesquels l'on a pu repérer des stands Tecno et plusieurs autres opérateurs locaux. Il a, ainsi, été question d'un après-midi dominical assez électrique qui n'aurait pas laissé ses participants indifférents.
Plusieurs participants n'ont pas hésité de relayer certaines séquences du déroulement de cette rencontre sur leurs profils réseaux sociaux, et aussi certains absents n'ont pas hésité de saluer même de loin cette initiative, à l'instar de Simon Rwasha, Chargé de Communication pour le compte de Canal+ RDC, qui s'est retrouvé en mission à l'est du pays.
Ce programme a révélé un besoin qui sommeillait dans le cœur de plusieurs : celui d'avoir un cadre ou des opportunités de déconnecter du monde virtuel afin de connecter dans le monde réel comme à l'ancienne.
A quand la prochaine rencontre "Du virtuel au réel" ? La question se pose et peut-être qu'elle ne tardera plus à trouver une réponse.