*Albert Yuma, Président de la Fédération des Entreprises du Congo, FEC, appelle les entreprises à collaborer avec les Inspecteurs de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance du secteur privé, ARSP en sigle.
*Après l'étape de Kinshasa, la Direction Générale de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), avec le soutien de la Fédération des Entreprises du Congo, (FEC), a lancé le contrôle dans l’espace Grand Katanga. Durant 30 jours, soit un mois, les Inspecteurs de l’ARSP vont procéder au contrôle de conformité aux exigences de la loi sur la sous-traitance ainsi que ses mesures d’application qui stipulent que dans les entreprises de sous-traitance, les congolais doivent détenir 51% des parts sociales et 49% pour leurs partenaires étrangers. «Le contrôle va s’étendre à toute l’étendue du territoire national. Nous avons commencé dans la Ville -Province de Kinshasa et là, nous allons dans l’espace Grand Katanga et après, nous irons au Haut-Uélé, Sud-Kivu, Nord-Kivu et aussi dans l’espace du Grand-Kasaï, afin de pouvoir mettre de l’ordre dans ce secteur. Nous sommes en train de matérialiser la vision du Chef de l’Etat qui avait émis le vœu de protéger les opérateurs économiques congolais, les aider à s’épanouir afin de pouvoir diversifier l’économie nationale », a déclaré Miguel Kashal Katemb, Directeur Général de l'ARSP. Pour lui, en effet, L’objectif visé est que la sous-traitance soit, à capitaux majoritairement congolais, tel que la loi le stipule. Il faut que 51% d’actions reviennent aux congolais et 49% aux expatriés. La loi n’exclut pas les expatriés mais, elle parle plutôt d’un partenariat gagnant-gagnant entre les nationaux et les expatriés. Sur le continent, plusieurs pays sont sur ces traces et qui ont réussi sur cette voie, et ceci prouve que nous sommes sur la bonne voie. C’est le cas du Nigeria, de l’Afrique du Sud et aujourd’hui, on parle aussi de l’Ethiopie ». Albert Yuma, le président de la FEC a, quant à lui, encouragé ses membres à collaborer avec les inspecteurs de l’ARSP. « La FEC est partenaire de l’ARSP, nous avons signé un protocole d’accord de collaboration pour que quand l’ARSP se met en mission, la FEC est informée et prévient ses membres. Nous avons été informé qu’après Kinshasa, il y aurait le contrôle dans l’espace Grand Katanga. Nous disons à tous nos membres que nous sommes informés. Accepter le contrôle et conformez-vous. Le contrôle ne veut pas dire sanction ou décision contre vos activités’’, a-t-il rappelé. La Pros.
Félix-Antoine Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’Etat, a inauguré, ce mardi 3 octobre 2023, un ensemble d’infrastructures de dont un bâtiment moderne de 2.600 mètres carrés abritant les services intervenants et équipé de tous les matériels opérationnels nécessaires au poste douanier de Kasumbalesa à la frontière avec la Zambie. Dans le lot de ces infrastructures douanières, il y a également la route de contournement de 8 kilomètres construite en béton armé, le couloir transfrontalier, les entrepôts sous-douane, deux parkings import - export de plus de 250.000 mètres capables d’accueillir 1.500 camions ainsi que des logements pour douaniers. Pour Bernard Kabese, Directeur général de la DGDA, la modernisation du poste frontalier de Kasumbalesa va permettre la célérité dans le traitement des dossiers douaniers et une accélération de la vitesse de rotation de véhicules. La régie financière a réalisé ce projet avec ses capitaux propres mobilisés grâce à son partenariat avec la société TRAFIGO SARL, une société congolaise dirigée par Madame Magalie Kayitesa Raway. Cette entrepreneure congolaise a mis en place un dispositif fiable et sécurisé 100% congolais de maximisation des recettes douanières au poste douanier de Kasumbalesa. La DGDA a réalisé ce projet avec ses capitaux propres grâce à son partenariat avec la firme TRAFIGO SARL, une société congolaise, qui est dirigée par Magalie Kayitesa Raway. « Excellence Monsieur le Président de la République, nous avions le privilège d’accompagner la DGDA dans ce grand challenge que vous lui avez confié, celui de moderniser les postes frontaliers. Actuellement, 100% des usagers de la frontière de Kasumbalesa utilisent le dispositif électronique pour s’acquitter des frais de passage. La DGDA reçoit, en temps réel, au travers de la plateforme SYDONIA, les paiements des passages transfrontaliers », a déclaré Magalie Kayitesa, lors de la cérémonie d’inauguration. Pour TRAFIGO SARL, il s’agit d’un défi pour lequel elle s’est attelée avec la confiance des banques locales qui ont accordé le préfinancement de ces infrastructures sur fonds propres et totalement remboursés à ce jour. En effet, cette entrepreneure congolaise, Magali Kayitesi Raway, a mis en place un dispositif fiable et sécurisé 100% congolais de maximisation des recettes douanières au poste de Kasumbalesa. Dès la première année d’implémentation, ce dispositif anti-coulage a permis à la DGDA de voir ses recettes augmenter en moyenne de 700 à 1.000%. Et l’accroissement a été fulgurant. En effet, ledit dispositif est constitué d’un logiciel performant de traçabilité et de récolte des différentes taxes et redevances annexes imposées aux usagers, de procédures transparentes intégrées au système bancaire ainsi que d’une politique de gestion axée sur l’éthique et la formation des ressources humaines. La canalisation sécurisée des recettes de l’Etat à ce poste frontalier a rendu possible l’accroissement de mobilisation des ressources requis pour répondre aux défis de cette frontière de la Rd Congo et de toute l’Afrique australe en vue de faciliter et fluidifier les échanges transfrontaliers, par conséquent, impulser le développement. Des analystes sont d’avis qu’il s’agit d’un véritable cas d’école en matière de lutte contre le coulage des recettes dans les opérations douanières dans la sous-région. « Lors de l’un de vos précédents passages ici dans le Haut-Katanga, Monsieur le Président de la République, vous m’aviez affirmé que l’un de vos objectifs est de promouvoir l’entrepreneuriat féminin congolais. Vous m’aviez fortement encouragé à poursuivre ces efforts et à donner des résultats concrets », a rappelé Magalie Kayitesi Raway. D’une vision claire aux résultats concrets, bénéfiques à toutes les parties prenantes et à dupliquer dans d’autres postes douaniers, la population locale a exprimé sa joie de voir cette expérience congolaise réussie quant à l’entreprenariat impulsé par la gent féminine, et ce, grâce au partenariat public-privé conformément à la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, champion de la masculinité positive. La Pros.
Victor WAKWENDA, co-auteur et Pascal KABAMB'a, auteur
Guillaume Karogo, Directeur Chef de service des programmes scolaires portant ces ouvrages sur les fonts baptismaux L'auteur, Inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, présente quatre ouvrages lors d'une cérémonie de vernissage des ouvrages. Une avancée majeure dans le domaine de l'enseignement et de la santé en RDC. Samedi 30 septembre 2023, une cérémonie de vernissage des ouvrages a eu lieu, marquant la présentation de nouvelles réalisations dans le domaine des ouvrages. L'inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, auteur principal, et son co-auteur WAKWENDA BUKASA Victor ont présenté quatre ouvrages lors de cette occasion mémorable. La cérémonie a débuté par une prière d'ouverture prononcée par Monsieur le Curé de la Paroisse Saint Cyprien, suivie de l'hymne national. Thodd NYARUBASA a ensuite prononcé un mot de circonstance, exprimant sa gratitude envers tous les participants. Il a souligné que cette présentation d'ouvrages marquait la naissance d'une nouvelle ère dans le domaine de l'ouvrage et que quatre ouvrages allaient être présentés lors de cette cérémonie. L’Inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal, qui compte plus de 50 ans d'expérience dans l'enseignement, a été présenté en tant qu'auteur principal des ouvrages. Originaire de la Province de Lomami, il a travaillé dans différentes institutions de l'enseignement au cours de sa carrière. Son co-auteur, WAKWENDA BUKASA Victor, également doté d'une expérience de plus de 50 ans dans l'enseignement, a participé à l'écriture de l'ouvrage intitulé "L'enseignement s'interroge". L'ouvrage "L'ENSEIGNEMENT S'INTERROGE ! Cas du Congo ex-Zaïre" offre, quant à lui, une analyse approfondie de l'état de l'enseignement en RDC, mettant en évidence les problems, tels que les déperditions scolaires massives, les difficultés rencontrées par les étudiants lors des examens nationaux et les pratiques d'antivaleurs généralisées. Les auteurs, en tant qu'inspecteurs du Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, ont cherché à expliquer ces problèmes et à proposer des solutions réalistes. Ce livre est, en effet, une méditation et une alerte pour les parents, les acteurs pédagogiques, les planificateurs et les décideurs en matière d'enseignement et d'éducation en RDC. La collection "NOUS MANGEONS MAL !" met l'accent tout particulier sur l'importance de la santé et de l'éducation à la santé dès le plus jeune âge. Elle aborde divers aspects de la santé, allant de l'alimentation aux changements climatiques, en passant par les états psychologiques. L'initiateur de cette collection encourage les lecteurs à remettre en question leurs habitudes alimentaires et de consommation, en mettant à leur disposition les acquis scientifiques et les connaissances des spécialistes de la santé. Cette collection vise à sensibiliser les adultes à l'importance d'une alimentation saine et à promouvoir un changement de mentalité. La cérémonie de vernissage a été l'occasion, pour les invites, de poser des questions aux auteurs des ouvrages. Guillaume Karogo, Directeur Chef de service des programmes scolaires au Ministère de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique, a procédé au vernissage des ouvrages, marquant ainsi leur officialisation. La cérémonie de vernissage des ouvrages a été, enfin, marquée par la présentation de nouvelles réalisations majeures dans le domaine de l'enseignement et de la santé en RDC. Les ouvrages présentés par l'inspecteur KABAMB'a TSHIBANG Pascal et son co-auteur WAKWENDA BUKASA Victor offrent des perspectives intéressantes sur les défis rencontrés par le système éducatif congolais et promeuvent une meilleure hygiène de vie grâce à une alimentation équilibrée. Ces ouvrages constituent une sorte de bréviaire pour tous les curieux et chercheurs du monde entier. Ils sont disponibles et accessibiles à tous sur le marché. Célestin Lubo
Après l’acquisition de plus de mille hectares à Songololo, dans la province du Kongo Central, pour le démarrage de son projet philanthropique ‘’Un hectare pour un étudiant’’, Patrick Onoya passe à la vitesse supérieure. Le samedi 30 septembre dernier, le lobbyiste et expert en investissement a présenté, devant les étudiants de l’Université de Kinshasa et le corps académique de cette Alma mater, quelques partenaires techniques pour la réalisation de ce projet. «Projet un hectare pour un étudiant : en quoi cela consiste et comment y remédier ? », était le thème retenu au cours de ce colloque. Sur place, l’initiateur dudit projet, Patrick Onoya Ntambwe, a souligné que le projet Un hectare pour un étudiant est dans la phase décisive. Celle de la réalisation proprement dite et des partenariats. Sur le champ, le lobbyiste a présenté les canaux pour atteindre le projet. Un site internet ‘’ www.unhectare-etudiant.com ’’ et une application mobile ‘’Mon Hectare’’. Poursuivant son intervention, Patrick Onoya a donné en grandes lignes, les raisons qui l’ont poussé à faire un échange dynamique avec les universitaires d’une autre faculté. « Il était plutôt question de s’armer des techniciens donc des agronomes; capables d’accompagner le projet dans sa phase pilote. Car, à Songololo, nous voulons cultiver 1.000 hectares de manioc pour entrer dans la dynamique du ministère de l’industrie en ce qui concerne notamment la fabrication ou la production des pains au travers la farine de manioc panifiable », a-t-il déclaré. De plus, à l’en croire, cette conférence a été tenue dans le but de « s’assurer que nous avons les partenaires techniques qui conviennent car ici c’est la sommité en matière d’agronomie en RDC. Et nous sommes en train d’espérer que le projet un Hectare pour un étudiant va pouvoir avoir l’accompagnement qui convient ». Après l’obtention récemment de plus de cent milles hectares des terres à Songololo, Patrick Onoya a précisé que la première campagne de ce projet sera lancée à partir du mois de décembre 2023. Fidel Songo
En sa qualité de Ministre du Commerce Extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba a participé à la 1ère réunion de la Coordination du Comité National de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine en RDC (CN-ZLECAf), projet pour lequel il s’était mobilisé, il y a quelques années, pour son adoption au Parlement congolais par le truchement d’un face-à-face avec la représentation nationale. En effet, cette réunion s’est déroulée le jeudi 28 septembre 2023, à l'Immeuble du Gouvernement, et présidée par le Premier Ministre Sama Lukonde qui a formulé ses félicitations pour la tenue effective de cette rencontre, qui marque une phase décisive dans le démarrage des activités de la ZLECAF en RDC. Défis énormes Au sortir de cette importante séance de travail, face à la presse, Jean-Lucien Bussa a révélé que des défis des politiques macroéconomiques robustes, infrastructurels, de connectivité à l’intérieur du pays et les pays limitrophes se posent à la RDC. «On peut retenir deux choses, principalement la première, c'est le lancement officiel de l'opérationnalisation du Comité National de suivi de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine. Il s'est agi, pour le Premier Ministre, de nous donner des orientations très claires sur la manière dont nous devons nous y mettre afin que la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine soit l'occasion par laquelle la République démocratique du Congo tire son économie vers le haut en améliorant ses échanges, mais aussi en améliorant le volume des investissements. On a relevé beaucoup d'enjeux par rapport à la mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, l'enjeu le plus important, c'est que le revenu des Africains peut s'accroître lorsque la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est mise en œuvre de manière efficace. La pauvreté peut être réduite. Le coût des investissements peut aussi être réduit. Pour le prix des biens et services, l'enjeu est tel qu'aucun pays ne peut se permettre de pouvoir se rétracter. Et la République démocratique du Congo, qui occupe une position stratégique au cœur de l'Afrique, a intérêt à pouvoir capitaliser de sorte à tirer les meilleures parties de Zone de Libre-Échange Continentale Africaine », a-t-il affirmé. Mot du Premier Ministre En sa qualité de Président de cette importante commission nationale, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a rappelé, d’entrée de jeu, la nécessité de ce rendez-vous marquant l’opérationnalisation des projets de la ZLECAf en RDC. « Ce jour, je vous ai conviés à prendre part à ce grand rendez-vous officiel au cours duquel j'ai résolu de rendre opérationnel le comité national de mise en œuvre de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle. Comme d'aucuns le savent, l'objectif principal de la Zone de Libre-Echange Continentale Africaine, ZLECAF, est de créer un marché unique des biens et services pour faciliter la libre circulation des personnes et des investisseurs ainsi que de jeter les bases d'une union douanière continentale. Le rapport de la Banque Mondiale 2020 sur les effets économiques et distributionnels représente une véritable occasion de stimuler la croissance, de réduire la pauvreté et d'élargir l'inclusion économique dans les pays africains. En développant le commerce intra-africain, en abaissant le coût des échanges et en rationalisant les procédures aux frontières, la mise en œuvre effective de la ZLECAF aidera les pays africains à renforcer leur résilience face à de futurs chocs économiques et à mettre en place les réformes de fond nécessaires pour stimuler la croissance à long terme », a déclaré Jean-Michel Sama Lukonde. En effet, le Chef du Gouvernement a souligné que la mise en œuvre efficace de la ZLECAF dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes. «Grâce à ce décor, vous noterez avec moi que la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine est une réelle opportunité. Sa mise en œuvre efficace dans un pays fait, par ailleurs, appel à une participation stratégique et coordonnée des parties prenantes. Dans son organisation et son fonctionnement, le CN-ZLECAF s'est plié à l'exigence de prendre en compte toutes les parties prenantes concernées, en l'occurrence le secteur public, le secteur productif, le secteur lié au développement des infrastructures et du secteur financier, le secteur privé, la société civile, le monde scientifique et les partenaires au développement. Il a pour mission d'assurer la coordination stratégique et le suivi-évaluation de la mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine (ZLECAF) en République démocratique du Congo. Les ressources du CN-ZLECAF émargent aux budgets du ministère du Commerce extérieur. Elles proviennent aussi des contributions des partenaires au développement », a-t-il fait remarquer. Aussi, a-t-il salué la mobilisation des membres de la coordination de la mise en œuvre de la ZLECAF. « Votre présence à cette 1ʳᵉ réunion de la coordination du CN-ZLECAF, en qualité des membres de la coordination du CN-ZLECAF, justifie de votre engagement pour une mise en œuvre effective et cohérente de la ZLECAF au sein de la République. Je vous en félicite. Ainsi, je rends opérationnel, ce jour, le Comité de mise en œuvre de la Zone de Libre-Échange Continentale Africaine en République démocratique du Congo, CN-ZLECAF en sigle et vous invite, chacun dans sa sphère des compétences, à vous approprier cet outil de mise en œuvre de la ZLECAF en RDC », a conclu le Premier Ministre. La Pros.
Paul Nsapu Mukulu, Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme (CNDH), est intervenu, vendredi 29 septembre dernier, à la campagne de sensibilisation des femmes et jeunes filles à leurs droits en République Démocratique du Congo (RDC). Une initiative de la Fondation Chris Ngal, en collaboration avec la section Genre de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO), la Société Civile ainsi que de la CNDH dans le cadre du projet « Zéro violation des droits des femmes à l'horizon 2050 », qui va s'étendre dans des écoles, des universités, des centres des femmes pour former le Réseau des femmes et jeunes filles défenseures de leurs droits. Observation objective A cette rencontre, Paul Nsapu a souligné le principe instituant l’accès aux droits fondamentaux par les femmes et les jeunes filles, au même titre que tous les autres citoyens. « En effet, parmi les principes qui sont à la base des droits de l'homme figurent aussi l'égalité et de non-discriminatoire. Il est donc clair qu'en vertu du droit international des droits de l'homme, et du droit de l'homme, toutes les femmes, jeunes filles y comprises doivent jouir pleinement de leurs droits fondamentaux au même titre que les autres citoyens », a-t-il déclaré. Et d'ajouter : « Force est de constater que les femmes restent victimes des violations graves des droits de l'homme en raison des us et coutumes rétrogrades, des attitudes et pratiques qui reposent sur des idées préconçues de la supériorité ou de l'infériorité en fonction du sexe d'une personne, qui se traduit par l'adage: la femme est un être faible ». Appui des textes Dans son intervention, le Président de la CNDH a établi le pont avec les instruments internationaux et régionaux qui reconnaissent les droits de la femme. Il s'agit notamment de la Convention sur l'élimination de toutes les formes de discrimination à l'égard des femmes, le protocole à la Charte africaine des droits de l'homme et des peuples relatifs aux droits des femmes en Afrique. « En RDC, le nouveau code de la famille révisé en 2016, apporte des avancées significatives sur le plan de l'égalité entre l'homme et la femme dans le domaine de la vie sociale. Je cite les articles 444, 445, 448, 451, etc. », a-t-il indiqué. Vœu de la CNDH Pour Paul Nsapu, le respect de la femme est un droit dont on ne peut lui priver. « La femme mérite honneur et respect, parce qu'elle est un être humain d'abord. Dans ce contexte lié au respect de la race humaine, la parité vaut son pesant d'or. Le vœu de la CNDH-RDC qui milite pour la promotion et la protection des droits de la femme est de voir ce forum examiner notamment comment l'ODD 5 peut être mis en œuvre par l'Etat congolais pour garantir les droits des femmes et des jeunes filles, comprendre et identifier les lacunes et les obstacles dans la mise en œuvre des droits reconnus aux femmes et aux jeunes filles par les instruments internationaux, régionaux et nationaux », a-t-il conclu. La Pros.
*Les Chefs des confessions religieuses ont exprimé leur reconnaissance envers la Commission Clectorale Nationale Indépendante, CENI en sigle, pour les avoir associés aux cadres de concertation organisés avec les différentes parties prenantes du processus électoral en cours en RD. Congo. Dans un communiqué publié après une plénière extraordinaire, les Chefs des Confessions Religieuses ont salué l'initiative de la CENI consistant à organiser plusieurs cadres de concertation avec les partis politiques, les organisations de la société civile, les médias, les femmes, les jeunes, les personnes vivant avec handicap, les peuples autochtones et pygmées. Ils ont souligné que ces rencontres favorisent l'appropriation du processus électoral par toutes les parties prenantes et renforcent la confiance. Ils félicitent également toutes les parties prenantes pour leur participation active et leur invite à promouvoir le sens de la responsabilité et l'amour de la patrie afin que chaque partie prenante soit, dans la mesure de son rôle, artisan de ces élections que nous voulons tous démocratiques, transparentes, inclusives, crédibles et apaisées. Les Chefs des Confessions Religieuses encouragent, par ailleurs, la publication, par la CENI, des listes définitives des candidats députés nationaux par circonscription électorale, une preuve de plus qui rassure les Congolais sur la tenue des élections en décembre 2023. Ils fustigent, cependant, le nombre particulièrement élevé des candidatures aux législatives nationales, provinciales et communales qui, à leur avis, pourrait poser des défis en termes de transparence et de crédibilité du processus électoral. Ils exhortent, néanmoins, les candidats, les partis et regroupements politiques à prendre des décisions utiles pour avoir des témoins avertis dans les bureaux de vote afin de garantir la transparence et le sens de fair-play électoral en cas d'échec. Enfin, les chefs des Confessions Religieuses exhortent le gouvernement à continuer à financer les opérations électorales à temps, afin de permettre à la CENI de bien accomplir sa mission d'organiser des bonnes élections en RRC dans le délai constitutionnel. Célestin Lubo
Dans le cadre de la campagre #FreeStanis, l'Observatoire de la Dépense Publique (ODEP) et l'Association Africaine de Défense des Droits de l'Homme (ASADHO) vous invitent à la Conférence de presse qu'ils organisent lundi 2 octobre 2023 pour exiger la libération du journaliste Stanis Bujakera. Stanis Bujakera est accusé de « faux en écriture, falsification des sceaux de l’Etat », « propagation de faux bruits », et « transmission de messages erronés et contraires à la loi ». Il risque jusqu’à 10 années de prison, plus encore si les peines sont cumulées en raison d’une disposition du nouveau code du numérique. Il est mis en cause pour un article de Jeune Afrique qu’il n’a pas signé. Heure : 10h00’ Lieu : Service de documentation et d'Etudes (SDE), Ministère de la Justice, Kinshasa ; Avenue Mbuji-Mayi. Référence : Supermarché S&K à côté du siège de la CNSS (Boulevard du 30 juin
« Fidèle à sa déclaration du 28 mai 2023 sur son candidat Président de la République, la CODE déclare solennellement le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO comme son candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 et appelle tout le peuple congolais à porter son choix sur sa candidature. En effet, tout au long de son premier quinquennat, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo s’est illustré par un leadership éclairé et une détermination sans faille à défendre sans réserve les intérêts du pays et du peuple congolais. Sa volonté à vouloir reformer les institutions est en phase avec celle de la CODE qui ne cesse de proposer des réformes en profondeur en vue de la modernisation de l’Etat, de l’émergence de l’économie de la RDC et de l’épanouissement complet du peuple congolais. Pour la CODE, le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo demeure le candidat idéal ». Tels sont les mots forts prononcés par Jean-Lucien Bussa Tongba, vendredi 29 septembre 2023, à Fleuve Congo Hôtel, en marge de l’annonce officielle du soutien de la Coalition des Démocrates, Regroupement politique dont il est Autorité Morale, à la candidature de Félix Tshisekedi aux élections présidentielles de décembre 2023. A cet effet, il a promis que sa plateforme politique s’active à travailler en synergie avec toutes les forces politiques de l’Union Sacrée pour concrétiser le vœu d’apporter une majorité parlementaire confortable à leur candidat unique. In extenso, l’intégralité de sa déclaration politique lue pour la circonstance, ce jour-là. DECLARATION POLITIQUE DE LA COALITION DES DEMOCRATES A deux mois et quelques jours des élections présidentielles, législatives, provinciales et municipales ; les Présidents des Partis Politiques, candidats Députés Nationaux et Provinciaux et candidats aux élections municipales, membres de la Coalition des Démocrates, « CODE » en sigle, se sont donné rendez-vous ce 29 septembre 2023 pour se prononcer sur la situation politique de l’heure en particulier sur la candidature commune de la CODE à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023. Il sied de rappeler à l’attention de l’opinion tant nationale qu’internationale que la CODE est l’un des regroupements politiques importants de l’Union Sacrée, déterminé à participer aux élections générales conformément au calendrier électoral de la CENI. Avec ses 476 candidats Députés Nationaux sur 484 attendus et des candidats Députés provinciaux dans toutes les circonscriptions électorales du pays, la CODE est en ordre de bataille et se met en marche pour la victoire de l’Union Sacrée à tous les niveaux. Fidèle à sa déclaration du 28 mai 2023 sur son candidat Président de la République, la CODE déclare solennellement le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO comme son candidat à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 et appelle tout le peuple congolais à porter son choix sur sa candidature. En effet, tout au long de son premier quinquennat, le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO s’est illustré par un leadership éclairé et une détermination sans faille à défendre sans réserve les intérêts du pays et du peuple congolais. Sa volonté à vouloir reformer les institutions est en phase avec celle de la CODE qui ne cesse de proposer des réformes en profondeur en vue de la modernisation de l’Etat, de l’émergence de l’économie de la RDC et de l’épanouissement complet du peuple congolais. Pour la CODE, le Président Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO demeure le candidat idéal. Par ailleurs, la CODE qui est en marche pour sa victoire, s’engage à travailler en synergie avec toutes les forces politiques de l’Union Sacrée pour concrétiser le vœu d’apporter une majorité parlementaire confortable au Président de la République Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO en vue d’une action cohérente et efficace des institutions issues des élections du 20 décembre 2023. Vive la CODE Vive l’Union Sacrée de la Nation Vive la République Démocratique du Congo Je vous remercie !
Au cours d'une activité stratégique organisée, ce jeudi 28 septembre 2023, à Kinshasa, le Regroupement politique « Agissons et Bâtissons », (AB) en sigle, et son autorité morale, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, viennent d'investir Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo comme leur candidat à l'élection présidentielle du 20 décembre prochain. C'était aussi l'occasion pour ce regroupement politique de procéder à la présentation de ses organes, à savoir, la conférence des présidents, le présidium et le Secrétariat exécutif, mais aussi à l'installation de l'Ambassadeur Dany Banza Maloba, Président du parti politique « Avenir du Congo (ACO) » comme Président en exercice de ce regroupement politique membre de l'Union sacrée de la Nation. Il faut noter que l'Union Sacrée de la Nation soutiendra la candidature du Président Félix Tshisekedi à la présidentielle de décembre 2023. Dans son discours, Sama Lukonde a tenu à évoquer les liens d'affinité et les valeurs qu'incarnent le regroupement AB. « La raison première c'est une vision, une vision incarnée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi. À la suite de cet appel, plusieurs Congolais, ayant en eux les mêmes valeurs patriotiques énoncées par cette vision, ce sont mis derrière ce grand homme qui est le Président de la République pour l'accompagner dans cette vision. Et vu son engagement affiché tout au long de cette législature et surtout son engagement de vouloir briguer un deuxième mandat à la tête de la République démocratique du Congo, l'Union Sacrée en général s'organise pour l'accompagner dans la matérialisation de cet objectif qu'il s'est assigné. L'AB à son tour a choisi de se mettre derrière ce grand homme, d'accompagner au sein de l'Union sacrée cette détermination de Monsieur Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo dont le vœu est de continuer son combat dans la lutte à la tête de la République démocratique du Congo. C'est cela d'abord qui nous unit. La candidature de Son Excellence Monsieur le Président de la République à la magistrature suprême. Le deuxième lien c'est l'affinité. L'affinité des partis ici réunis autour de cette table. L'affinité de vouloir cheminer ensemble en tant que regroupement avec des valeurs, telles qu'édictées par les statuts que nous avons ici, succinctement présenté tout à l'heure à travers quelques articles. Mais ces valeurs nous ont permis déjà bien avant que nous ayons cette réunion, valeurs qui nous réunissent, valeur de solidarité, valeur de discipline, et valeur de service, parce que c'est cela que nous sommes un regroupement au service du peuple congolais. Ces valeurs nous ont permis de nous organiser en vue des élections présidentielle, législatives et communales, qui pointent déjà à l'horizon ce 20 décembre 2023. Dans la solidarité d'organiser nos listes électorales et ici je suis heureux qu'elles aient toutes été reçues et que les différents seuils qui avaient été prévus ont été rencontrés. Cela nous permet, dès à présent, d'encore mieux nous organiser pour ce grand rendez-vous aussi bien attendu avec notre cheval de bataille son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo et à côté des alliés que nous avons et qui sont d'ailleurs ici représentés. Alliés de l'Union sacrée de la Nation. Cheminer pour ce grand combat. Enfin, lui permettre d'atteindre les objectifs qu'il s'est assigné, ce deuxième mandat », a fait savoir Jean-Michel Sama Lukonde. Par ailleurs, ce dernier a souligné qu'au niveau des législatives tant nationales, provinciales que communales, dans la même veine de solidarité, le partenariat qui a régné lorsqu’ils s’étaient organisés pour le dépôt des listes. « Nous allons nous organiser pour garantir notre participation au niveau des instances parlementaires et garantir notre action en tant que Gouvernement dans cette vision édictée par son Excellence Monsieur le Président de la République pour un Etat fort, solidaire et prospère. Le mot de ce jour, c'est simplement celui de saluer ce combat, ce combat qui est noble mais bien sûr de rappeler les valeurs qui nous unissent, valeur de solidarité, valeur de discipline, et valeur de service. Service de notre peuple, service de notre pays, la République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré. L'Autorité morale de AB a invité les membres de son regroupement à se galvaniser derrière Félix Tshisekedi, leur cheval de bataille. « Je voudrais ici réaffirmer notre engagement dans ce combat et dans cette lutte. Je voudrais, encore une fois de plus, vous inviter à vous galvaniser derrière son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l'Etat et notre candidat », a-t-il conclu. Il faut noter que l'objectif premier d'Agissons et Bâtissons est d'offrir à Félix Tshisekedi un 2ème mandat. « AB » regroupe dix partis politiques. La manifestation s'est clôturée par la visite guidée du siège de ce regroupement politique. La Pros.