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Maryse Guilbeault nommée ambassadrice du Canada en RDC


Maryse Guilbeault, ambassadrice du Canada en RDC
*Le gouvernement canadien a annoncé la nomination de Maryse Guilbeault comme nouvelle ambassadrice du Canada en République démocratique du Congo (RDC). Diplomate aguerrie, elle prend la relève de Benoît-Pierre Laramée après avoir occupé des postes de responsabilité dans différentes ambassades du Canada en Amérique latine. Cette nomination intervient dans un contexte de renforcement des relations bilatérales entre le Canada et la RDC.
Maryse Guilbeault est une diplomate chevronnée qui a passé près de trente ans au service d'Affaires étrangères et Commerce extérieur Canada. Elle s'est spécialisée dans les relations avec l'Amérique latine, où elle a occupé plusieurs postes à l'administration centrale et dans différentes ambassades du Canada. Sa nomination en tant qu'ambassadrice du Canada en RDC vient renforcer les liens déjà existants entre les deux pays.
La RDC est un partenaire stratégique pour le Canada en Afrique centrale. Les deux pays coopèrent dans de nombreux domaines, tels que la sécurité, le développement économique, la promotion des droits de la personne, la lutte contre les changements climatiques, la santé et l'éducation. La nomination de Maryse Guilbeault devrait permettre de consolider cette coopération en renforçant les liens diplomatiques entre les deux pays.
Les relations entre le Canada et la RDC ont connu une certaine tension ces dernières années en raison des allégations de corruption et de violations des droits de l'homme qui ont éclaboussé le régime de l'ancien président Joseph Kabila. Toutefois, le gouvernement de Félix Tshisekedi a entrepris des réformes pour améliorer la gouvernance et la transparence en République démocratique du Congo.
Dans ce contexte, l'arrivée de Maryse Guilbeault en tant qu'ambassadrice du Canada en RDC est perçue comme un signe de confiance dans les réformes entreprises par le gouvernement congolais. Son expérience en matière de diplomatie et de gestion des relations bilatérales devrait permettre de renforcer la coopération entre les deux pays dans les années à venir.
Maryse Guilbeault a travaillé pendant quatre ans comme ambassadrice du Canada au Salvador, où elle a contribué à améliorer les relations entre les deux pays.
Avant cela, elle a occupé différents postes à l'administration centrale d'Affaires étrangères et Commerce extérieur Canada notamment, dans les domaines des ressources humaines et des relations avec l'Amérique latine.
La nouvelle ambassadrice du Canada en RDC a également travaillé dans plusieurs ambassades du Canada en Amérique latine, notamment au Chili, au Pérou et au Guatemala. Elle a une solide expérience en matière de diplomatie et de gestion des relations bilatérales, ce qui devrait faciliter son travail en République démocratique du Congo.
La nomination de Maryse Guilbeault, en tant qu'ambassadrice du Canada en RDC est une excellente nouvelle pour les relations bilatérales entre les deux pays.
Elle devrait être en mesure de consolider la coopération entre le Canada et la RDC, en travaillant notamment à renforcer les liens diplomatiques entre les deux pays.
Sa nomination est un signe de confiance dans les réformes entreprises par le gouvernement congolais, et devrait permettre de construire un partenariat stratégique plus solide entre le Canada et la RDC dans les années à venir.
Célestin Lubo

 

 

Maryse Guilbeault nommée ambassadrice du Canada en RDC
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Présumée annexion d’une partie du groupement Busanza par l’Ouganda ; Honorable Juvenal Munubo adresse une question orale à Christophe Lutundula

Suite aux préoccupations croissantes exprimées par la population locale concernant l'occupation présumée de leur terre par l'Ouganda, le député national Juvenal Munubo a déposé, le jeudi 28 septembre 2023, une question orale avec débat au ministre des affaires étrangères et francophonie, Christophe Lutundula. A cette occasion, le concerné devra s’expliquer sur les récentes allégations d’annexion d’une partie du groupement Busanza, dans le Rutshuru par l’Ouganda.
A en croire cet élu du peuple, plusieurs sources locales en territoire de Rutshuru, province du Nord-Kivu, font état de l’annexion d’une partie du Groupement Busanza par l’Ouganda, pays voisin.
Juvenal Munobo a laissé entendre que la situation s'est aggravée après que des témoins oculaires ont signalé que des délégations ougandaises avaient commencé à placer de nouvelles bornes frontalières dans la région, dépassant de plusieurs kilomètres la frontière congolaise, annexant ainsi une partie du territoire de Busanza.
Il a affirmé, cependant, que devant ces allégations, la population qui vit déjà sous l’emprise de la rébellion du M23 est prise de panique. Il pense également que ces affirmations ont suscité des inquiétudes quant à la souveraineté nationale et à l'intégrité territoriale de la RDC.
C’est dans ce qui justifie, en clair, la question orale avec débat adressée au ministre des Affaires étrangères afin que ce dernier s’explique sur les récentes allégations d’annexion d’une partie de territoire de la région de Busanza et ainsi éclairer les lanternes.
Le Député a, par la même occasion, exhorté le gouvernement congolais à enquêter d’urgence sur cette situation et à s’assurer que les limites frontalières soient rétablies conformément au droit international.
Par ailleurs, les membres du mouvement citoyen Lucha ont également exprimé leur préoccupation, mettant en garde contre les conséquences potentielles de cette situation sur la souveraineté de la RDC. Ils ont appelé le peuple congolais à se mobiliser pour protéger leur patrie en danger.
Nelly Somba

 

Présumée annexion d’une partie du groupement Busanza par l’Ouganda ; Honorable Juvenal Munubo adresse une question orale à Christophe Lutundula
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Afin de vaincre la menace des hépatites virales : Dr Pascal Tshiamala sensibilise sur la connaissance du profil sérologique


‘’La menace des hépatites sur l’homme est-elle le reflet de la menace que peut présenter l’homme sur l’humanité’’, telle était la thématique de la conférence-débat tenue à l’Académie des beaux-arts. Pour l’occasion, Dr Pascal Tshiamala, Directeur du programme national de lutte contre les hépatites virales, PNLHV, a expliqué au personnel administratif, étudiants, élèves … les causes de cette maladie peu connue de la population.
L’orateur du jour a fait savoir que l’hépatite est une inflammation du foie provoqué par le virus notamment A, B, C, D, E ; mais le plus redoutable reste le B et C.
A l’en croire, la contamination se fait par le sang car, le virus habite dans le corps humain. Donc, cela peut arriver lors des transfusions sanguines, chez le coiffeur avec un ciseau non désinfecté entre deux clients, la manucure, pédicure, le sexe…
D’après les statiques, ‘’400 millions de personnes dans le monde et 960 mille personnes à Kinshasa sont atteints par la maladie’’, a affirmé le Directeur national du PNLHV. Mais, seulement 5% de personnes connaissent leur profil sérologique. Cela constitue un danger, a-t-il renchéri.
C’est dans ce contexte qu’il a conseillé aux participants un dépistage volontaire afin de connaitre son profil sérologique pour éviter d’être rattrapé par les complications de l’hépatite virale qui sont de plus en plus nombreuses. Car, ‘‘Si elle est dépistée à temps, on peut-être guéri grâce aux vaccins et médicaments qui existent’’, a insisté le Docteur.
Et de poursuivre que l’hépatite est une maladie tueuse silencieuse. Donc, elle tue sans que vous le sachiez. ‘’Elle se manifeste tout d’abord sous forme d’une grippe. Et après un moment d’incubation vient une fièvre qui ne passe pas, ensuite apparait la jaunisse ‘’ictère’’, c’est la phase aigüe de la maladie. Pendant cette phase, il y a 20% de personnes qui vont rejeter le virus de leur corps mais 80% vont passer à la chronicité. Cette chronicité va faire qu’ils vont garder le virus en eux, silencieux pourtant le virus est en train d’attaquer leur foie. Et à un certain moment où lorsque la personne a développé une cirrhose, c’est en ce moment qu’il va sentir la fatigue, les yeux jaunes, un foie qui augmente de volume et qui est douloureux’’, a expliqué le Docteur Tshiamala.
Il faut noter que le programme national de lutte contre les hépatites virales a été créé en 2003 avec l’objectif d’éliminer, d’ici 2030, la menace des hépatites virales en RDC par la sensibilisation et l’unité.
Nelly Somba

 

Afin de vaincre la menace des hépatites virales : Dr Pascal Tshiamala sensibilise sur la connaissance du profil sérologique
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Après une réunion avec le Ministre des Transports, RDC : vers la levée de la grève des Transporteurs Routiers

Marc Ekila Likombo, Ministre des transports
*Les Transporteurs routiers envisagent de reprendre le travail pour donner suite à des discussions constructives avec le gouvernement

Les revendications des transporteurs routiers examinées lors d'une réunion de six heures avec le ministre des Transports
*Les transporteurs routiers de la République démocratique du Congo ont annoncé la possibilité d'une levée de leur grève après une réunion de six heures avec le ministre des Transports, Voies de Communication et Désenclavement, Marc Ekila Likombo. Cette réunion, qui s'est tenue le mardi 26 septembre, a été présidée par le ministre en personne et a permis aux transporteurs routiers d'exposer leurs préoccupations et revendications.
Selon André Tshikoji Tshikenke, président de l'intersyndicale du secteur des transporteurs routiers poids-lourds du Congo, les derniers détails seront réglés lors d'une autre réunion prévue le mercredi 27 septembre. Cette réunion se tiendra au cabinet du ministre des Transports, dans l'hôtel du gouvernement, et sera dirigée par une haute autorité gouvernementale. Les transporteurs routiers ont exprimé leur confiance envers le ministre Ekila Likombo et son approche pragmatique.
Les préoccupations des grévistes ont été passées en revue point par point lors de la réunion, notamment en ce qui concerne le respect de la législation en matière de transport routier. Les transporteurs routiers exigent que la conduite rémunérée des biens et des personnes, activité qui est un droit congolais, soit réservée aux citoyens congolais afin de favoriser l'emploi local. Ils souhaitent également la professionnalisation du métier de conducteur de poids-lourds en RDC.
Parmi leurs autres revendications se trouvent la suppression des multiples taxes et tracasseries auxquelles ils sont confrontés, ainsi que l'amélioration de la sécurité des conducteurs pendant les trajets. Ils demandent également que les importations de marchandises congolaises transitent par les sociétés de transport routier congolaises, en respectant un périmètre de 30 kilomètres à l'intérieur du territoire national. Les transporteurs routiers souhaitent également que les visas qui leur sont délivrés tiennent compte de la régularité et de la permanence de leurs activités, afin de faciliter les échanges commerciaux avec les pays voisins.
Les transporteurs routiers soulèvent également la question du blocage des camions à Mitendi et Mpozo, ainsi que sur les routes entre Kinshasa, Kikwit et le Kasaï, où leurs collègues sont victimes de mauvais traitements de la part des services. Face à ces revendications, qui sont au nombre de onze, les transporteurs routiers de la RDC demandent que le gouvernement leur apporte des réponses concrètes.
Le ministre Marc Ekila a, enfin, exprimé sa volonté d'apporter des solutions aux problèmes qui relèvent de ses attributions. Il a toutefois demandé à l'intersyndicale de mettre en place un service minimum afin de garantir un bon climat des affaires au profit de la population. Cette demande n'a pas été rejetée par les grévistes.
Ce possible levée de la grève des transporteurs routiers est une lueur d'espoir pour les secteurs qui dépendent du transport routier en RDC.
La population espère maintenant que les discussions en cours aboutiront à des solutions satisfaisantes pour toutes les parties concernées. Affaire à suivre dans les prochains jours.
Célestin Lubo

 

Après une réunion avec le Ministre des Transports, RDC : vers la levée de la grève des Transporteurs Routiers
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RDC : la promotion des droits des personnes vivant avec handicap en tête de l'agenda du partenariat avec les Nations Unies


Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo s’engage à défendre les droits des personnes handicapées
*Le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde lance officiellement le Projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des Droits des Personnes Handicapées. Ce mardi 26 septembre 2023, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde a lancé le Projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des Droits des Personnes Handicapées (UNPRPD) à Kinshasa, au nom du Chef de l'Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cet événement marque une étape importante dans la promotion des droits de personnes handicapées en République Démocratique du Congo.
Dans un discours en ouverture de cette cérémonie, le Premier Ministre a rappelé la vision du Président de la République de lutter contre la pauvreté et la marginalisation de la personne vivant avec handicap et autres catégories vulnérables. Le programme d'action du Gouvernement 2021-2023 met un accent particulier sur ce point et l'un des résultats attendus par le Ministre délégué en charge de ce secteur est « la promotion et la protection des catégories sociales longtemps marginalisées, en l'occurrence des personnes avec handicap et autres catégories vulnérables ».
Le Projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des Droits des Personnes Handicapées a pour but de promouvoir et protéger les droits de personnes handicapées en République Démocratique du Congo. Plusieurs agences du système des Nations-Unies, telles que l'UNDESA, le PNUD, l'UNESCO, l'UNICEF, l'UNFPA, l'ONU Femmes et l'OMS ont participé au projet.
Le projet prévoit de renforcer les stratégies nationales d'autonomisation et d'inclusion sociale des Personnes Vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables. Pour la Ministre déléguée en charge des Personnes vivant avec Handicap et Autres Personnes Vulnérables, Irène Essambo, cette rencontre symbolise l'engagement et la volonté politique manifestés au plus haut sommet de l'État par le Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi, pour porter la voix des personnes vivant avec Handicap en promulguant en premier lieu la Loi organique n°22/003 portant protection et promotion des Droits des personnes vivant avec Handicap.
Le Premier Ministre a donné son engagement pour la promotion des droits des Personnes Handicapées.
De son côté, le Chef de l'État a placé au cœur de l'action sociale du Gouvernement la problématique de l'inclusion des personnes vivant avec Handicap et autres personnes vulnérables, faisant de ce projet une priorité nationale.
Le lancement des activités du projet Conjoint du Partenariat des Nations-Unies pour la Promotion des droits des Personnes handicapées à Kinshasa, permet en effet à la République démocratique du Congo de bénéficier d'une nouvelle opportunité dans la résolution des problèmes auxquels elles sont confrontées.
Le soutien que ce projet va apporter dans l'élaboration des politiques et programmes stratégiques du secteur du handicap est une nouvelle pierre posée dans la construction d'une République Démocratique du Congo plus inclusive et démocratique.
Notons que la cérémonie organisée par le ministère délégué en charge des Personnes Vivant avec Handicap a vu la participation de plusieurs agences du système des Nations Unies.
Ce projet sera financé conjointement par les gouvernements congolais et les Nations Unies pour une durée de deux ans et sa mise en œuvre sera supervisée conjointement par les parties prenantes.
Le Premier Ministre a pour sa part, appelé à l'implication de tous les acteurs concernés dans la réalisation de cet ambitieux projet. Il espère également que cette première expérience du partenariat avec les Nations-Unies portera des fruits escomptés et permettra, par conséquent, l'extension du projet au-delà de la période 2023-2024.
Célestin Lubo

RDC : la promotion des droits des personnes vivant avec handicap en tête de l'agenda du partenariat avec les Nations Unies
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Sanction du jury : ‘’Grande distinction’’ IFASIC : Adelard Obul Okwess a défendu avec brio son mémoire de DEA !

Le chef des Travaux Adelard Obul Okwess a défendu publiquement, samedi 23 septembre, à l’Institut facultaire des Sciences de l’information et de la communication (Ifasic), à Kinshasa, son mémoire d’études approfondies, avec comme sujet de recherche : « Les radio-tableaux dans les paroisses catholiques de Kinshasa. Approche de la sémiotique cognitive ». Dans cette recherche, le récipiendaire montre que la radio-tableau ne saurait être examiné sous l’angle d’un simple phénomène d’information, relevant de l’ordinaire du journalisme.
Cinq Professeurs ont composé le jury avec à la présidence, le Professeur émérite François-Xavier Bundim’bani et au secrétariat, son homologue, le Professeur Paul Massey ; le Professeur Jean-Chrétien Ekambo Duasenge, a été là en sa qualité de promoteur du travail, pendant que les deux autres : Professeur ordinaire Eddie Tambwe Kitenge et Professeur Fidèle Makiese, ont joué leur rôle au même titre que les trois autres comme membres ordinaires du jury.
Dans l’économie de sa recherche, Adelard Obul Okwess a, en premier lieu, salué et remercié très respectueusement professeurs, étudiants, amis et connaissances qui ont accepté de prendre part à cette séance académique. A cette même occasion, il a présenté sa reconnaissance à l’ensemble du département du troisième cycle pour la qualité du travail abattu au courant de ces longues années de son encadrement. Dans la foulée, il a exprimé sa gratitude à l’endroit de son comité d’encadrement, et en particulier à son Directeur, le Professeur émérite Jean-Chrétien Ekambo, pour sa rigueur et sa sollicitude. Avant de mettre un terme à cette étape protocolaire, il n’a pas oublié de marquer sa gratitude à titre posthume au Feu professeur Aimé Kayembe Tshibamba Malu, qui a quitté récemment le monde des vivants, pour sa contribution significative à l’avancement de son étude.
En effet, il a laissé entendre que cette recherche est partie d’une considération épistémologique précise, selon laquelle les instruments de communication ne devraient plus être vus comme de simples canaux physiques de transmission des contenus, mais bien comme des lieux de médiation sociale. C’est dans cette linéarité logique qu’il reconnait ne pas être le pionnier dans cette piste. «Certes, la médiation est plus complexe, mais Dominique Wolton indique que, dans le un-quart du temps, la communication c’est avant tout la médiation et la négociation», a-t-il affirmé.
Sur le plan scientifique, il a indiqué que cette étude présente un phénomène certes singulier, mais qui met en évidence trois logiques : celle de la production des contenus affichés (oral et écrit), celle de leur décryptage (le passage de l’oral vers l’écrit), et enfin celle de leur consommation (oral-écrit-oral).
Sur le plan pratique, Obul Okwess a fait savoir qu’il avait voulu comprendre comment une communauté se forge une culture informationnelle localisée à travers les travaux, et se pose comme question : pourquoi l’une avant l’autre ?
Ainsi, il a estimé que le premier débat est donc d’ordre onomastique (sic). Pourquoi radio et pourquoi tableau ? Pourquoi pas l’un sans l’autre ? Et pourquoi l’une sans l’autre ?
« Cette terminologie n’est pas fabriquée par nous. Nous n’avons fait qu’adopter cette appellation de « Radio-tableau » proposée par l’écrivain Yoka Lye Mudaba. Nous ne pouvons déterminer comment cette inspiration s’est imposée à cet auteur bien connu des chroniques littéraires », a-t-il dit. Et de renchérir : « toutefois, la présence concomitante et complémentaire de deux modalités communicationnelles : l’oral et l’écrit, n’est pas du tout sans intérêt. En effet, d’autres pratiques de ce genre ont déjà précédé, à savoir : Radio-trottoir, communication radiorale ou encore parlement-debout ».
Selon lui, tous ces néologismes ont été étudiés scientifiquement et des thèses de doctorat leur ont déjà été consacrées. Quant à la radio-tableau, elle s’est offerte à nos yeux comme un tableau d’affichage ordinaire sur lequel sont mentionnées des informations d’ordre divers. Tableau alors fixé dans les paroisses catholiques, vraisemblablement sous leur responsabilité, même si les contenus ne portent pas spécifiquement la signature de leurs rédacteurs.
Hormis l’introduction et la conclusion générales, cette présente recherche comporte deux parties essentielles. La première s’est consacrée à la construction de l’idéal-type. Le premier chapitre porte sur l’analyse conceptuelle de la Radio-tableau. Le deuxième met en exergue la communauté ecclésiaste, identifiée ici comme communauté d’écriture informationnelle. Le troisième présente le cadre théorique de cette étude, basé sur la sémiologie cognitive et la théorie de l’implicature de Paul Herbert Grice.
Ce qui nous amène à la seconde partie de l’étude qui s’attèle à l’analyse du corpus constitué après une récolte des données de terrain. Cette seconde partie commence par le quatrième chapitre qui présente la monographie des radio-tableaux dans l’espace diocésain de Kinshasa. Vient enfin le cinquième et dernier chapitre consacré à l’analyse inférentielle des items.
En définitive, Adelard Obul Okwess a fait savoir que, contrairement à la pratique journalistique où l’interlocuteur ne vient que consommer le contenu produit par le locuteur-émetteur, la théorie de l’implicature induit que toute communication a une visée coopérative. L’interlocuteur ne consomme pas passivement le contenu qui lui est proposé, mais il participe à la construction d’un second sens commun qui est partagé. L’impétrant qui ajoute : « le deuxième apport de cette recherche est la relation entre le journalisme et les sciences cognitives ».
Il sied de signaler que, après le huis clos, les membres ayant composé le jury académique du jour ont transmis publiquement leur décision, tant attendue par tous, celle d’avoir reçu avec considération le mémoire de DEA du chef des Travaux Adelard Obul Okwess. La délibération qui a fait suite aux débats ont valu à l’homme du jour la mention grande distinction, avec comme expression numérique de la valeur de son travail : 17 sur 20.
Hénoc Akano & Saint-Germain Ebengo

Sanction du jury : ‘’Grande distinction’’ IFASIC : Adelard Obul Okwess a défendu avec brio son mémoire de DEA !
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DGI : un important lot de véhicules achetés

Le Directeur Général de la Direction Générale des Impôts, M. Barnabé Muakadi, a procédé le weekend dernier à la remise d’un lot important de véhicules affectés aux services opérationnels et au transport des agents et cadres de cette régie financière.
Cette action, visant une mobilisation optimale des recettes de la DGI, a été rendue possible grâce au travail abattu par le personnel de cette régie. «Ces véhicules ont été acquis sur fonds propre, c’est même ça l’importance de bien travailler parce que quand la DGI impose, on nous rétrocède une partie de pénalités et c’est cet argent que nous avons utilisé pour acquérir ces véhicules», a déclaré devant la presse Barnabé Muakadi.
Il s’agit donc de 7 grands bus affectés au transport du personnel, 26 véhicules tout terrain dont 22 land cruiser et 4 pick-up pour le service opérationnel et autres services de l’administration centrale ainsi que 334 motos affectés au service opérationnel éparpillés à travers tout le territoire national.
Pour Barnabé Muakadi, au-delà de la mobilisation des recettes, vision chère au Chef de l’Etat, ces véhicules viennent également améliorer les conditions sociaux et professionnelles du personnel, sans lequel aucune mobilisation des recettes n’aurait été possible.
«Cette action s’inscrit dans le cadre de l’amélioration des conditions socioprofessionnelles des cadres et agents de la DGI, pour leur permettre d’arriver à temps au service. Elle vise également l’amélioration de la mobilité des services en vue de l’accomplissement des missions fiscales notamment, le recouvrement, la recherche ainsi que le recensement fiscal».
Devant un public conséquent, Barnabé Muakadi a remis symboliquement les clés des véhicules à Denise Kasalu, Directrice de la gestion budgétaire et services généraux avant de prendre place à bord d’un des bus flambant neuf bus suivi par un cortège de véhicules.
Il y a lieu de noter que ce premier lot de véhicules sera suivi par deux autres d’ici peu.
Déborah Nitu

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Allons aux élections 2023, CENI : la liste définitive des candidats à la Députation Nationale publiée

*La CENI publie la liste définitive des candidats à l'élection des députés nationaux en RDC, une étape cruciale vers des élections démocratiques et représentatives.
La Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) a publié ce week-end, la liste définitive des candidats à l'élection des députés nationaux en RDC. Cette annonce marque une étape cruciale dans le processus électoral en cours dans le pays, qui vise à renforcer la représentativité démocratique au sein de l'Assemblée nationale.
La publication de cette liste définitive par la CENI constitue ainsi une avancée majeure vers la tenue d'élections transparentes et équitables en RDC. Cette étape permet aux électeurs de connaître les candidats en lice pour les représenter au niveau national et de se préparer à exercer leur droit de vote en toute connaissance de cause.
La liste définitive comprend des candidats issus des différents partis politiques et coalitions, reflétant ainsi la diversité politique du pays. Elle témoigne également l’engagement de la CENI à garantir un processus électoral inclusif et représentatif, où chaque citoyen a la possibilité de se présenter et de participer activement à la vie politique de la nation.
L'élection des Députés Nationaux revêt une importance capitale.
Car, ces représentants auront la responsabilité de légiférer et de prendre des décisions qui auront un impact direct sur la vie quotidienne des Congolais.
Ils joueront, d’ailleurs, un rôle clé dans la formulation et l'adoption de lois visant à promouvoir le développement socio-économique, à renforcer l'Etat de droit et à garantir la protection des droits fondamentaux de tous les citoyens.
La RDC est un pays vaste et diversifié, avec des défis uniques dans chaque région. Les Députés Nationaux élus auront donc, la tâche de représenter et de défendre les intérêts de leurs électeurs respectifs, tout en travaillant ensemble pour le bien commun du pays.
Le processus électoral en RDC a connu des défis et des obstacles mais, la publication de cette liste définitive est un pas important vers la consolidation de la démocratie dans le pays.
Elle témoigne également la volonté des autorités de respecter les principes démocratiques et de permettre aux citoyens de choisir librement leurs représentants.
Il est essentiel de souligner, enfin, que la tenue d'élections transparentes, crédibles et inclusives est un gage certain pour renforcer la confiance des citoyens dans le système politique et favoriser la stabilité et le développement du pays.
A tout prendre, les prochaines élections des Députés Nationaux en RDC offrent une occasion unique de consolider les acquis démocratiques et de promouvoir une gouvernance responsable et participative.
Célestin Lubo

 

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