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Assemblée Nationale : la Dypro appelle à une session extraordinaire

*Par une correspondance, Constant Mutamba a, au nom de l’OPPOSITION REPUBLICAINE, saisi le Président de l’Assemblée nationale de la République du Congo afin de rappeler à son attention l’Urgence de la mise du processus de désignation du Porte-parole de l’Opposition. Ainsi, invite-t-elle les différentes forces politiques de l’opposition représentées à l’Assemblée nationale à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, en souscrivant avec diligence à cette offre constitutionnelle, en application de la loi portant statut de l’Opposition en République du Congo. Pour ce faire, l’OPPOSITION REPUBLICAINE confirme sa disponibilité politique à assumer toute charge constitutionnelle dans ce cadre-là, en vue de préserver l’équilibre démocratique ainsi que tous les acquis du processus électoral et de la paix chèrement acquise.
DYNAMIQUE PROGRESSISTE REVOLUTIONNAIRE
OPPOSITION REPUBLICAINE
DECLARATION POLITIQUE
L’OPPOSITION REPUBLICAINE RECOMMANDE UNE SESSION PARLEMENTAIRE EXTRAODINAIRE EN VUE DE LA DESIGNATION DU PORT-PAROLE DE L’OPPOSITION
1. L’OPPOSITION REPUBLICAINE a saisi par la voie de correspondance, le Président de l’Assemblée nationale de la République du Congo afin de rappeler à son attention l’Urgence de la mise du processus de désignation du Porte-parole de l’Opposition.
2. Cette démarche Républicaine vise à conforter notre démocratie encore très agitée par des impondérables politiques inavoués afin de stabiliser le processus électoral et préparer une alternance pacifique à toute la gestion de la République.
3. L’OPPOSITION REPUBLICAINE soutiendra le Président et le Bureau de l’Assemblée nationale dans ce processus salutaire pour notre Nation.
4. L’OPPOSITION REPUBLICAINE invite les différentes forces politiques de l’opposition représentées à l’Assemblée nationale à privilégier l’intérêt supérieur de la Nation, en souscrivant avec diligence à cette offre constitutionnelle, en application de la loi portant statut de l’opposition en République du Congo.
5. L’OPPOSITION REPUBLICAINE informe le Peuple congolais de sa disponibilité politique d’assumer toute charge constitutionnelle dans ce cadre en vue de préserver notre équilibre démocratique, les acquis du processus électoral et la paix chèrement acquise.
6. L’OPPOSTION REPUBLICAINE annonce d’une journée politique de haut niveau afin de réfléchir à ce propos et soumettre des propositions réfléchies au Législateur.
Fait à Kinshasa, le 14 Juin 2023
Me Constant Mutamba Tungunga
Président

 

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Paris-Bobigny : Albert Mukulubundu et les organisations membres de la DUP fustigent l’invasion de la RDC

Le porte-parole de Nouvel Elan, Albert Mukulubundu, a pris part à l’Assemblée générale de la ‘’Dynamique unitaire panafricaniste’’, le 10 juin dernier, au cours de laquelle il a représenté la plateforme LAMUKA. Au terme des travaux de ces assises, le cadre du parti cher à Adolphe Muzito a formulé une motion de soutien à l’initiative de la DUP et à la RD. Congo. Il s’est agit, dans cette motion, de fustiger les velléités expansionnistes d’envahir la République démocratique du Congo, par des puissances impérialistes qui utilisent le Rwanda pour mettre leur plan en exécution.
Vigilance
Après examen de la situation de crise grave et permanente en République Démocratique du Congo (RDC), les organisations membres de la DUP et l’initiateur de la motion dénoncent l’invasion de la RDC comme une agression des puissances impérialistes, dont les besoins en minerais stratégiques convergent avec les visées expansionnistes des pays voisins dont le Rwanda est la tête de pont. Ces organisations dénoncent aussi l’’’infâme’’ silence des médias occidentaux devant ce conflit, ‘’le plus meurtrier’’, depuis la deuxième guerre mondiale, avec «plus de 10 millions de morts et 5 millions de déplacés et d’autres atrocités : massacres, viols, mutilations, pillages et déplacements massifs de populations et condamne ces ‘’pogroms’’ comme des crimes de guerre, crimes de génocide et crimes contre l’humanité ».
Elles s’inclinent avec émotion devant la mémoire des millions de martyrs assassinés par cette guerre ‘’impérialiste’’ de rapine, et apportent leur soutien à la revendication du Peuple Congolais de poursuivre devant les tribunaux réellement impartiaux les auteurs de ces crimes imprescriptibles.
Par ailleurs, ces organisations constatent que «l’oligarchie au pouvoir, issue de la fraude électorale notoire de 2018, n’a jamais été capable d’assurer la protection des populations et du territoire national de la RDC. Faisant fi du sort des Congolais victimes de la guerre dans sa partie est, elle s’apprête à organiser des élections, avec l’intention manifeste de les gagner par la fraude ».
«Malgré de nombreuses contestations, elle est passée en force et a placé ses hommes de main à la tête de la Centrale électorale et à la Cour Constitutionnelle. Elle espère ainsi s’abriter derrière une nouvelle immunité d’élu à la faveur d’une parodie d’élection. Des manifestations de protestation, organisées par l’opposition et de nombreux acteurs de la société civile, pour exiger une réforme consensuelle de l’administration électorale, et dénoncer la dégradation des conditions de vie, la corruption et la guerre d’agression ; ont été brutalement réprimées», indique la motion.
Aussi, ces organisations membres de la DUP apportent leur soutien et leur solidarité au Peuple Congolais, avec une pensée particulière aux populations en lutte dans les zones en guerre.
Néanmoins, elles s’engagent à relayer les luttes du peuple Congolais et en particulier celles des démocrates et des progressistes sur le terrain, « contre une bourgeoisie parasitaire préoccupée par la déprédation du patrimoine national. «Les organisations membres de la DUP s’engagent aussi à sensibiliser et à mobiliser la diaspora africaine ainsi que les progressistes, les démocrates et les internationalistes Français pour obliger l’impérialisme Françafricain et ses multinationales (comme disait le Pape François) d’ôter leurs mains de la terre congolaise, d’Afrique ; à demander aux élus progressistes, aux démocrates et aux citoyens Français, d’interpeler leur gouvernement sur sa politique africaine, en vue d’obtenir une simple application en RDC, des règles de l’Etat de Droit par les dirigeants en place. Et permettre ainsi au Peuple Congolais de se choisir dans la transparence et l’apaisement ses dirigeants, lors des élections de décembre 2023», renseigne la motion.
Fidel Songo

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Fonction publique : Jean-Pierre Lihau lance l’opération d’identification biométrique des agents au Kasaï-Oriental

Jean-Pierre Lihau, Ministre de la Fonction Publique, a procédé, jeudi dernier, au lancement de l’opération d’identification biométrique de tous les agents et cadres de l’Etat à Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental. Cette opération fait suite à la précédente lancée il y a peu dont l’objectif est d’aider les agents et cadres de l’Etat ne s’étant pas enregistrés à saisir de l’occasion pour le faire.
En prélude de tout, le ministre de la fonction publique a ouvert cette activité par une séance pédagogique en vue d’éviter toute forme de confusion sur qui doit normalement être identifié ou pas. Bien avant de signaler que cette session de rattrapage va se poursuivre dans d’autres provinces « pour rendre justice à tout les fonctionnaires en droit d’être identifiés, le VPM a insisté sur la transparence au cours de cette opération dont le but est même de renforcer la maîtrise des effectifs du personnel de l’Etat.
Revenant sur le vif de l’opération, Jean-Pierre Lihau a annoncé le renforcement des mesures de garde-fou qui conditionnent l’accès à ce processus. «Nous avons mis en place un mécanisme pour que la plupart de ces raisons soient vidées, et j’ai demandé à ce que le service de l’identification soit souple et j’ai moi-même indiqué quelles sont les mesures des souplesses qui doivent être observés pour que nous puissions identifier plus d’agents possible », a-t-il souligné
Toutefois, le VPM de la Fonction Publique s’attend à une administration moderne et surtout forte sur toute l’étendue de la République démocratique du Congo. A Kinshasa, d’ailleurs, cette opération a été lancée où tous les agents qui étaient soumis à cet exercice. «Nous devons être une administration exemplaire et normale qui fonctionne selon les règles et cadre organique bien connus», a soutenu le ministre.
Il y a lieu de rappeler que la présente opération s’inscrit dans le cadre de la digitalisation de toute l’administration publique. A l’instar de Kinshasa où cette opération a vu le jour, la Province de Kongo Central était la deuxième étape.
Fidel Songo

Fonction publique : Jean-Pierre Lihau lance l’opération d’identification biométrique des agents au Kasaï-Oriental
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Revenant sur les propos du Professeur Mbata à Lubumbashi

(Par le Prof. Guy Pascal Ngoma)

*Le Prof MBATA a juste perdu la mémoire sinon, il a volontairement ignoré l'histoire récente de la politique congolaise.
Pendant que l'opposition politique congolaise était diluée par l’ancien Régime (KABILA), n'est- ce pas l'église catholique qui dans son rôle (défenseur des opprimés), a fait face aux velléités dictatoriales du régime qui a tenté de glaner un troisième mandat ?
Devons-nous rappeler au Professeur Mbata, les différentes marches organisées par l'église catholique au cours desquelles plusieurs chrétiens ont trouvé la mort, certains grièvement blessés ?
Devons-nous encore rappelé au Professeur Mbata, que pendant ce temps, plusieurs Prêtres ont été victimes des agressions, que de paroisses ont été saccagées et même profanées ?
N'est-ce pas que son camp actuel applaudissait les actions et l'engagement de L'ÉGLISE CATHOLIQUE pour lutter contre le troisième mandat et la dérive dictatoriale de jadis ?
Qui ne sait pas que le Professeur Mbata était régulièrement avec les mouvements citoyens (les congolais debout de Sindika Dokolo etc) et la société civile pour planifier toutes ces pressions contre l'ancien régime ?
Qu'est -ce qui peut justifier le changement de narratif dans son chef face à de mêmes attitudes de l'église qui étaient bonne contre le régime Kabila et qui par surprise deviennent mauvaises contre le régime actuel ?
L'église Catholique n’est une caisse de résonance pour aucun camp, plutôt un support de la paix sociale et de la justice.
La science et le savoir sont censés être neutres, s’ils bifurquent vers la subjectivité, ils deviennent staticides.

Revenant sur les propos du Professeur Mbata à Lubumbashi
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Parlement : la session ordinaire de mars clôturée !

Les deux chambres sœurs du parlement de la RDC sont désormais en vacance parlementaire. A l’Assemblée nationale, contrairement aux habitudes, cette fois-ci, il n’y a pas eu un discours protocolaire. Christophe Mboso, Président de l’Assemblée nationale, a exhorté les députés nationaux de retourner auprès de la base mais aussi de déposer leurs candidatures lorsque la CENI va convoquer l’électorat à la députation nationale. Au Sénat, au-delà de plusieurs sujets qui ont été abordés à la dernière séance plénière de la session de mars, Modeste Bahati Lukwebo a souhaité de bonnes vacances à ses collègues.
En effet, au sein de la Chambre basse du parlement, avant la clôture de la session ordinaire de mars 2023, la plénière a procédé à la validation des pouvoirs des députés frappés d’incompatibilité, des absentéistes et ceux décédés. L’Assemblée nationale s’est réunie en plénière, ce jeudi 15 juin 2023, jour de la clôture de la session ordinaire de mars 2023, avec à son ordre du jour l’examen et adoption de 7 procès-verbaux des séances plénières antérieures, la validation des pouvoirs et la clôture de la session ordinaires de mars 2023.
Dans sa communication, le speaker de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, a fait observer qu’il s’agissait de l’approbation du rapport de la commission PAJ relatif à la vérification des pouvoirs des suppléants appelés à remplacer respectivement les députés nationaux frappés d’incompatibilité, décédés et invalidés. A cet effet, le président de la commission, Augustin Mulumba, a déclaré que c’est depuis quatre mois que la plénière attend la validation des mandats des députés devant remplacer leurs collègues nommés à des fonctions incompatibles, invalidés et décédés. La commission, ayant examiné le dossier individuellement, a tiré des conséquences de droit en connaissance de cause à chaque dossier. A sa suite, le député Israël Daniel Mbau Sukisa a fait lecture du rapport, sur base duquel on note que M. Kahubira Mirindi, en remplacement du député Enerunga Vunda Anselme de la circonscription électorale de Kalehe ; M. Katumba Kabangu en remplacement du député Milolo Dibondo Zobel de Tshikapa (décédé) ; Mme Munimba Limba Mahangu à la place de Munimba Limba d’Uvira invalidé ; M. Bikoke Bolomelenge Victor à la place de Likinda Fidèle d’Ikela (décédé) ; Mme Tambwe Yolande à la place de Papy Nyango de Bandundu (invalidé) ; M. Mboma Boko Paulin à la place de Adolphe Muzito de Kikwit (invalidé) ; M. MulandaMuland Guy en remplacement de Mova Sakanyi Henri de Lukunga (invalidé), Mme Monga Masimo Lily en remplacement de Mushobekwa Likulia de Kabaré (invalidée).
A la suite de l’analyse des dossiers physiques lui soumis pour examen, la commission les a déclarés conformes aux dispositions de l’article 18 de la loi électorale telle que modifiée à ce jour. Ainsi, aux termes des articles 114 de la Constitution telle que modifiée à ce jour et 12 du règlement intérieur de l’Assemblée nationale, la commission PAJ propose à la validation les suppléants ci-après : Tshipamba Tshibwabwa Zacharie, Kahubira Mirindi, Katumba Kabangu Gidet, Munimba Limba Mahangu, Bikoke Bolomelenge Victor, Mboma Boko Paulin, Tambwe Yolande, Muland a Muland Guy, Monga Masimo Lily.
En vacances parlementaires depuis ce jeudi 15 juin, l’Assemblée nationale a adopté la loi d’habilitation du gouvernement.
La Pros.

 

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Programme de développement à la base des-145 T : Sama Lukonde satisfait de l’évolution des travaux de construction des infrastructures à Kasenga

Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge est arrivé dimanche 11 juin à Kasenga, territoire situé à plus de 200 km de la ville de Lubumbashi. Le chef du gouvernement qui séjourne depuis samedi dernier dans le Haut-Katanga, profite de ces instants pour communier avec les populations de cette partie du Sud-Est de la République démocratique du Congo.
A la tête d’une importante délégation constituée de quelques membres du gouvernement notamment, le ministre d’État en charge des Infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro, et celui en charge de l’Aménagement du Territoire, Guy Loando Mboyo, ..., Sama Lukonde s’est rendu par route à Kasenga pour se rendre compte personnellement de l’état de la route Nationale numéro 5 (RN5).
Le chef du gouvernement, dans son parcours, a commencé par s’arrêter au village Malambwe. La population venue de partout pour accueillir cet hôte de marque. L’administrateur du Territoire de Kasenga, a remercié en swahili les habitants de Malambwe venus nombreux accueillir spontanément le premier ministre avant de rendre un vibrant hommage au président de la République, pour la confiance renouvelée en la personne de Sama Lukonde à la tête de l’exécutif national.
En réponse, le patron de l’exécutif national a réaffirmé à cette population de Malambwe, la détermination de son gouvernement à résoudre tous ces problèmes à travers des projets importants.
Après, c’était le village Minga où il a communié simultanément avec les habitants de deux villages, à savoir : Minga et Lutandula, son village natal. C’est le Mwami du village Lutandula, Roger Kaputo, de blanc vêtu pour symboliser la tenue royale qui est allé à la rencontré du premier ministre.
Le premier Ministre a exhorté les habitants de ces deux villages à se ranger tous derrière le président Félix Tshisekedi pour la matérialisation des projets de développement amorcés dans le territoire de Kasenga.
C’était l’occasion pour ce grand chef du village de Lutandula de remercier le président de la République et le premier Ministre pour l’attention particulière accordée à son entité qui bénéficie déjà des travaux de construction des ouvrages importants dont la résidence du Mwami.
Selon les informations rapportées par la cellule de communication, avant de prendre le dernier virage vers le chef-lieu de Kasenga via Kasomeno, le cortège du Premier Ministre s’est arrêté au village Kibundu, dans le groupement Sapwe, où est construit un Centre de santé dans le cadre du Programme de Développement local des 145 territoires. Les travaux de ce centre de santé ont été exécutés pendant 6 mois seulement, par le BCECO, à travers le prestataire BDC Anglican.
Sur place, le Premier Ministre a été accueilli par le chef de groupement Sapwe et le chef du secteur Kisamamba. Il a eu droit aux explications sur l’ouvrage prêt à être livré par le Directeur Général du BCECO, Monsieur Jean Mabi. À Kasomeno, le premier ministre s’est dit marqué par la construction d’une école en matériaux durables, construite par le BCECO dans le cadre du PDL-145 T. Il s’agit de l’école primaire Akili déjà équipée et bénéficiant d’un système solaire, à la grande satisfaction de la population. Ce bâtiment remplace les anciennes installations en chaume et briques adobes.
Emma Muntu

Programme de développement à la base des-145 T : Sama Lukonde satisfait de l’évolution des travaux de construction des infrastructures à Kasenga
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Retrait de la force de l'EAC : Une délégation du président kenyan attendue à Kinshasa dans les prochains jours

Les troupes de l’EAC achèvent leur nouveau mandat au mois de septembre prochain. Le Kenya qui dispose du plus gros contingent se prépare déjà à son retrait. Une délégation envoyée par le président kenyan William Ruto, est attendue à Kinshasa dans les prochains jours.
Le premier mandat de cette force régionale a expiré sur un ton des critiques étant donné que les troupes déployées sur le terrain n’ont pas empêché l’avancée du M23 qui s’est emparée de plusieurs agglomérations. Des voix se sont élevées même pour réclamer le départ de cette force.
Pendant ce temps, les troupes de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) s’annoncent pour prendre la relève. Les pays de l'Afrique australe ont accepté de déployer des forces pour aider à faire face à la violence dans l'Est du pays, où des groupes armés terrorisent les civils depuis des décennies.
Un sommet spécial de la SADC a eu à regrouper 16 pays pour ce déploiement en vue de restaurer la paix et la sécurité à l’Est de la RDC. Le nombre de soldats à mobiliser ainsi que le calendrier du déploiement restent à préciser. Un sommet de chefs d’Etat devra se tenir le 24 juin prochain à Luanda pour en déterminer les modalités.
En attendant, les troupes de trois pays de la SADC - l'Afrique du Sud, la Tanzanie et le Malawi - opèrent déjà dans l'Est de la RDC depuis 2013 sous l'égide de la MONUSCO.
L’an 1 de l’occupation de Bunagana
13 juin 2022- 13 juin 2023, cela fait exactement une année depuis que la cité frontalière de Bunagana, dans le territoire de Rutshuru, au Nord-Kivu, est tombée entre les mains des rebelles du M23 après des violents combats contre les forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC). Facilité par la partie ougandaise, les rebelles avaient totalement occupé cette grande cité, plus importante du Nord-Kivu, vu qu’elle relie la RDC à l’Ouganda.
L'ONG Human Rights Watch a, dans une publication relayée ce mardi 13 juin 2023 sur son site internet, documenté les exactions commises par le mouvement terroristes du M23 sur le sol congolais. Elle révèle que, depuis la fin de l’année 2022, les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda ont perpétré des exécutions illégales, des viols et d’autres crimes de guerre manifestes dans l'Est de la République démocratique du Congo.
"Des attaques par armes explosives menées dans des zones habitées de la province du Nord-Kivu ont tué et blessé des civils, endommagé des infrastructures et exacerbé une crise humanitaire déjà catastrophique. Des groupes armés opposés au M23 ont également commis des viols", précise HRW.
L’armée rwandaise, ajoute-t-elle, a déployé des troupes dans l’Est de la RDC pour fournir un soutien militaire direct au M23, l’aidant à étendre son contrôle sur le territoire de Rutshuru ainsi que sur le territoire de Masisi voisin.
Le Conseil de sécurité des Nations Unies devrait ajouter les dirigeants du M23, ainsi que les responsables rwandais qui soutiennent ce groupe armé responsable d’abus, à la liste des cibles des sanctions du Conseil.
D'après les affirmations de Clémentine de Montjoye, chercheuse au sein de la division Afrique à Human Rights Watch, citée par la même source, les meurtres et viols commis sans relâche par le M23 sont favorisés par le soutien militaire que les commandants rwandais apportent au groupe armé rebelle.
Clémentine de Montjoye ajouté que, la RDC et le Rwanda ont tous deux l’obligation de traduire en justice les commandants du M23 pour leurs crimes, ainsi que tout responsable rwandais qui les soutient.
Pour rappel, le mouvement du 23 mars (M23) est aussi composé des soldats qui ont pris part à une mutinerie au sein des Fortes Armées de la République démocratique du Congo, en 2012. Les hauts gradés de ce mouvement terroristes ont un passif bien connu de graves abus commis contre des civils.
Emma Muntu

 

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Nord-Kivu : Jean-Pierre Bemba à Goma pour évaluer la situation sécuritaire

C’est pour la première fois que le Vice-premier ministre, ministre en charge de la Défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba, est arrivé lundi 12 juin à Goma. Une visite de travail dans cette province en proie aux violences causées par le M23 soutenu par l’armée du Rwanda. A sa descente d’avion, le patron de la défense en République démocratique du Congo qui était accompagné notamment, du chef d’état-major, le lieutenant-général Christian Tshiwewe, s’est adressé aux groupes armés en ces termes : « (…) J’invite vraiment tous les groupes armés à déposer les armes et à prioriser la vision du Chef de l’État, à savoir la paix et la sécurité dans notre pays ».
Et d’enchaîner : «Le souci qui m’anime est de lancer un message d’unité derrière le chef de l’État, commandant suprême qui est motivé par la paix, la sécurité dans notre pays», avant d’inviter la population « à soutenir les institutions du pays ainsi que l’armée engagée dans l’encadrement de la population et la restauration de la paix et la sécurité du pays».
Il a immédiatement présidé une réunion au centre conjoint de coordination des opérations (CCO/Fardc-Monusco) situé à l’aéroport international de Goma, au cours de laquelle il a eu à évaluer la situation sécuritaire dans la région.
Occupation des positions jadis laissées à l’EAC
Jean-Pierre Bemba a soutenu au cours du dernier conseil des ministres que les forces rwandaises continuaient à renforcer leurs rangs dans la partie Est de la République avant de préciser : “Nos Forces de Défense et de Sécurité restent en alerte contre la coalition. M23/RDF qui se renforce d’éléments armés en provenance du Rwanda et réoccupe les positions qu’elle avait laissées à l’EAC».
Le Vice-premier ministre, ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants a, par la suite, donné des informations détaillées sur la situation opérationnelle dans les autres zones du pays. À l’en croire, tous les efforts sont déployés afin de rétablir l’Autorité de l’Etat et la paix dans ces parties du pays en proie à l’insécurité.
Par ailleurs, l’agenda de Jean-Pierre Bemba prévoit une série d’activités dont une visite des troupes au front et une importante réunion du comité provincial de sécurité qu’il présidera en personne.
Emma Muntu

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