Le Vice-premier ministre, ministre des transports et voies de communication, s’est exprimé au sujet de la milice Mobondo, auteure de l’insécurité au Grand Bandundu (Kwilu, Kwango et Maï-ndombe). C’était lors de son discours populaire tenu ce mercredi 26 février à Bandundu, chef-lieu de la province du Kwilu.
L’ancien ministre de La Défense de la République Démocratique du Congo a pointé du doigt Joseph Kabila, comme étant le commanditaire de cette milice, avec pour objectif de déstabiliser Kinshasa.
«Depuis que je connais le Grand Bandundu, je n’ai jamais appris que deux tribus qui se côtoient mais s’entretuent. J’étais ministre de la Défense, Nous avions arrêté ces gens-là et les avions interrogés. Ils ont tout avoué et cité le nom de l’ancien président de la RDC. C’est Joseph Kabila qui est derrière tout ça. Il l’a fait dans le but de déstabiliser Kinshasa», a déclaré Jean-Pierre Bemba à Bandundu.
Et de poursuivre: « Après avoir échoué avec son plan au Grand Bandundu, le voilà déstabiliser l’Est. Ensemble avec le Rwanda, ils ont créé cette insécurité pour voler nos richesses. Nous ne pouvons pas accepter ça. Vous devez dire non pour que ces choses cessent. Rangez-vous tous derrière le chef de l’Etat pour mettre fin à ce que vivent nos frères de l’Est», a-t-il ajouté.
Le phénomène Mobondo a fait plusieurs morts dans le Grand Bandundu. Ce conflit qui a démarré entre les tribus Teke et Yaka au territoire de Kwamouth (Maï-ndombe) a été transposé aux provinces voisines de Kwilu et Kwango, occasionnant ainsi le mouvement massif des populations.
Le Système d’Information pour le Suivi des Actions Gouvernementales (SISAG) a été présenté par le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan, Guylain Nyembo lors de la 32ème réunion du Conseil des Ministres qui s’est tenu vendredi 21 février 2025. C’est une plateforme digitale innovante pour optimiser le suivi et les évaluations de la mise en œuvre des programmes gouvernementaux, tant au niveau national que provincial.
Cet outil transversal dont le développement, le support et la maintenance sont assurés par l’Agence pour le Développement du Numérique (ADN), permettra aux ministères, institutions, entreprises, services et organismes publics d’enregistrer toutes les informations pertinentes sur l’état d’avancement de leurs programmes et projets sectoriels, en vue d’améliorer de manière transparente et traçable les performances et la matérialisation des engagements et des projets gouvernementaux.
Pour le coordonnateur de l’ADN, Dominique Migisha, l’utilisation du SISAG est une véritable révolution dans la gouvernance en RDC car, depuis l’indépendance, jamais le Gouvernement central n’aura été monitoré de la sorte, et la conséquence directe sera une redevabilité très fortement renforcée des ministres en termes de résultats. Il a ajouté que le SISAG est la concrétisation de la vision du Chef de l’Etat, traduite dans le Plan national du numérique « Horizon 2025 », qui marque ainsi la fin de la navigation à vue dans l’exécution des programmes gouvernementaux avec les faibles résultats obtenus dans tous les secteurs depuis des décennies et c’est le début d’une nouvelle ère où les ministres les plus performants seront clairement identifiés, tout comme les plus médiocres qui ne pourront plus se cacher. Cela se fera sur la base de critères objectifs sous la forme de « KPI » (indicateurs de performance) avec des données extrêmement précises qui prendront en compte de multiples facteurs endogènes et exogènes.
Le VPM du Plan, Guylain Nyembo, explique, quant à lui, sa démarche par la volonté de donner une dimension digitale à une des principales missions de son ministère. Il rappelle que ces approches novatrices sont alignées sur le Plan national stratégique de développement 2024-2028 de la République démocratique du Congo, sur les Objectifs du développement durable du Programme 2030 des Nations unies ainsi qu’à l’Agenda 2063 de l’Union africaine. Il précise enfin que le SISAG est un outil parfaitement adapté pour effectuer le suivi du Programme de développement des 145 territoires (PDLT 145) et d’autres interventions de bailleurs en République Démocratique du Congo dont son ministère a la charge.
De façon détaillée, le SISAG est une plateforme numérique interactive de (d’) :
Planification de différentes phases de conception et d’exécution des programmes ainsi que des projets gouvernementaux, des exécutifs provinciaux et des ETD.
Évaluation de la maturité et du niveau de financement des programmes et des projets gouvernementaux.
Suivi rationnel et optimal du cycle de vie des projets, des avancées, des contraintes et des difficultés dans leur exécution.
Génération, grâce à des algorithmes d’intelligence artificielle intégrés, de propositions de décisions et d’actions ainsi que de recommandations et d’orientations utiles à la réalisation des programmes et des projets.
Facilitation de la remontée des informations du niveau le plus bas au niveau le plus élevé pour des analyses adéquates et la présentation de statistiques claires sur les données stratégiques pour la prise de décision.
Le numérique étant au cœur des enjeux actuels, notamment la bonne gouvernance et la maximisation des recettes publiques, le SISAG se présente comme une innovation digitale congolaise qui révolutionne la culture de gestion de la chose publique et apporte un soutien considérable à l’édification d’une économie numérique mature, gage de progrès social. Il renforce également la redevabilité ainsi que la participation citoyenne au développement sociétal.
Le SISAG, avec ses multiples indicateurs et tableaux de bord, permettra à des structures telles que l’IGF de mieux contrôler les flux financiers liés aux dépenses publiques, à l’Agence de prévention et de lutte contre la corruption d’être plus efficace et à la Primature de coordonner et de suivre de façon optimale l’exécution du Programme d’actions du gouvernement (PAG) ainsi que les engagements et les instructions du chef de l’État formulées en Conseil des ministres. Enfin, cet outil digital permettra également au cabinet du chef de l’État de veiller plus efficacement à la matérialisation de la vision politique du président de la République.
La mise en œuvre intégrale de ce système apportera une approche novatrice dans le suivi et l’évaluation des projets et programmes de l’État, offrant une visibilité quotidienne de l’état d’avancement de ces activités et tout en optimisant le contrôle des moyens matériels et financiers engagés.
Le Réseau des Journalistes d’Investigation du Congo a réussi le pari de l’organisation, mercredi 26 février 2025, à Sultani hôtel, à la Gombe, de la deuxième édition de la remise des Diplômes de mérite patriotique. Une initiative précieuse qui vise à contribuer à la promotion de l’innovation, de la bonne gouvernance et de l’excellence en RDC. Cette édition a récompensé des personnalités qui ont brillé de mille feux, dans leurs domaines respectifs, principalement en 2024.
Dans le lot, figurait un homme qui, depuis plus de deux décennies, s’est imposé comme une grande référence dans le secteur de la presse, à Kinshasa, tout comme sur l’étendue du territoire national et, même, ailleurs, grâce à son travail de qualité, son dévouement inégalé et son leadership irréprochable. Il s’agit bel et bien de Marcel Ngoyi Ngoyi Kyengi, Editeur-Directeur Général du Journal La Prospérité. Il a été plébiscité ‘’Excellent serviteur de la Nation pour ses bons et loyaux services rendus’’ au pays. En son nom, Gloire Mfemfere, cadre à la rédaction centrale de La Prospérité, qui a réceptionné le diplôme de mérite, pendant la cérémonie, a remercié les organisateurs pour l’honneur, soulignant la détermination du journal à toujours œuvrer, en toute impartialité, pour la démocratie et l’intérêt général des populations.
La Première Ministre Judith Suminwa, l’Inspecteur Général de l’IGF Jules Alingete, le Président du Conseil Economique et Social, Jean-Pierre Kiwakana, ont été également honorés à la deuxième édition de la remise des Diplômes de mérite patriotique du Réjic. La Représentante de la Première Ministre Suminwa, dans son intervention, après la réception du diplôme, a passé un message de sensibilisation autour de la situation de crise sécuritaire qui caractérise l’Est de la RDC suite à l’agression du Rwanda et ses supplétifs du M23. Elle a sollicité la mobilisation de tous derrière les efforts des autorités visant la défense de la souveraineté de la patrie et le retour de la paix.
Bien avant cela, Jean Moleki, Président du Réjic, lors de sa prise de parole, a longuement expliqué la portée de la tenue de la deuxième édition de la remise des diplômes.
‘’En effet, la «Remise des Diplômes de Mérite Patriotique dénommé : « Excellent Serviteur de la Nation» est une initiative du Réseau des Journalistes d'Investigation du Congo, en sigle REJIC. Cette 2ème édition, est une occasion pour nous de reconnaitre publiquement vos actions à impact visible et d'encourager les patriotes qui se sont distingués ces dernières années, précisément l'an 2024, dans l'exercice de leurs fonctions, chacun dans son domaine respectif’’, a indiqué Jean Moleki, au seuil de l’activité, dans son mot de circonstance…
GM
MOT DE CIRCONSTANCE DE MR JEAN MOLEKI SEKI, PRESIDENT DU REJIC ET COORDONNATEUR DE LA CEREMONIE DE LA 2EME EDITION DE REMISE DES DIPLOMES DE MERITE PATRIOTIQUE-EXCELLENT SERVITEUR DE LA NATION
➤ L'honorable M. le Président de l'Assemblée Nationale ;
➤ L'Honorable M. le Président du SENAT ;
➤ Son Excellence, Madame la Première Ministre, Chef du Gouvernement ;
➤ La Première Dame, Présidente de la Fondation Denise Nyakero Tshisekedi ;
➤ Les Honorables Députés et Sénateurs ;
➤ Messieurs les Présidents d'institutions d'appui à la Démocratie : Conseil Economique et Social, CSAC et la CENT ;
➤ Monsieur l'Inspecteur Général des Finances, Chef des services ;
➤ Messieurs, Mesdames les DG des entreprises publiques et privées;
➤ Distingués invités en vos qualités et titre respectifs.
C'est pour nous un réel plaisir et un honneur de nous retrouver de plus devant vous en cette occasion de la 2ème édition de la cérémonie de remise des Diplômes de Mérite Patriotique.
Toutefois, permettez-moi avant toutes choses de remercier l'Eternel Dieu Tout-Puissant, Maître de temps et des circonstances, qui nous a fait don du souffle de vie en dépit des vicissitudes de la vie quotidienne, alors que nous ne le méritons pas plus que ceux qui nous ont quittés sur cette terre des hommes.
Nous pensons également à nos compatriotes tués, assassinés ou tombés l'arme à la main, suite à l'agression barbare et injuste de notre pays imposée par le Rwanda et ses supplétifs, que nous condamnons et dénonçons haut et fort. (JE VOUS DEMANDE DE BIEN VOULOIR VOUS LEVER POUR OBSERVER UNE MINUTE DE SILENCE EN LEUR MEMOIRE). Merci.
En effet, la « Remise des Diplômes de Mérite Patriotique dénommé: « Excellent Serviteur de la Nation » est une initiative du Réseau des Journalistes d'Investigation du Congo, en sigle REJIC. Cette 2ème édition, est une occasion pour nous de reconnaitre publiquement vos actions à impact visible et d'encourager les patriotes qui se sont distingués ces dernières années, précisément l'an 2024, dans l'exercice de leurs fonctions, chacun dans son domaine respectif.
La presse congolaise notamment le Réseau des Journalistes d'Investigation du Congo (REJIC) ne reste pas indifférente quant à ce.
Les Diplômes de Mérite Patriotique que nous allons décerner aux récipiendaires, est une marque de reconnaissance à votre égard chers «Excellents Serviteurs de la Nation». C'est la meilleure façon pour nous (REJIC) de vous encourager pour exceller davantage mieux.
Le Jury de REJIC a mené des enquêtes et investigations sur certains échantillonnages de la population congolaise en particulier et ceux de Kinshasa et s'est basé sur les témoignages de la population congolaise pour sélectionner les heureux nominés de ce jour, 26 Février 2025 en ce cadre magnifique de SULTANI HOTEL. Les nominés qui ne sont pas sur place pour des raisons diverses, le Jury fera tout son possible pour qu'ils reçoivent aussi leurs diplômes.
Le Réseau des Journalistes d'Investigation du Congo, en sigle REJIC, remercie sincèrement tous les partenaires qui nous ont soutenus pour la réussite totale de cette cérémonie. Notre souhait est que cet évènement reste perpétuel, chaque année.
Depuis son avènement à la tête de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital KAMERHE a pris l'engagement de redynamiser la diplomatie parlementaire afin de venir en appui à la diplomatie traditionnelle faite par l'exécutif national. Appui, principalement dans la recherche des solutions à l'insécurité qui prévaut dans la partie Est de la République Démocratique du Congo occasionnée par la violation de l'intégrité territoriale du Pays par le Rwanda à travers ses supplétifs du M23.
Toujours dans le cadre de la diplomatie parlementaire initiée par le bureau Kamerhe, le Speaker de la Chambre basse du Parlement avait, lors d'un échange de plusieurs heures dans son cabinet de travail le 17 juillet 2024 avec des parlementaires américains, alerté le Congrès américain sur l'agression Rwandaise dans la partie Est de la RDC. Le même exercice le Professeur Vital Kamerhe l'avait fait le 19 Juillet 2024 lors des échanges qu'il avait eu successivement à Kinshasa avec Rita Larhanjina, envoyée spéciale de l'Union Européenne dans la région des grands Lacs, et des Parlementaires Japonais venus en RDC pour réchauffer la diplomatie parlementaire avec leurs collègues parlementaires congolais.
Se conformant à la démarche entreprise par le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi sur le plan diplomatique, le Professeur Vital Kamerhe avait transmis à toutes ces délégations un message fort d'indignation suite au silence de la communauté internationale face à cette crise malgré les multiples appels aux sanctions lancés par Kinshasa. Il a peint l'historique de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo marquée par des incursions répétitives de l'armée Rwandaise en se cachant derrière certains congolais.
Toujours dans la recherche de la paix en RDC à travers la diplomatie parlementaire, le Président de l'Assemblée Nationale avait pris son avion le 08 juillet 2024 pour Montréal au Canada afin de prendre part à l'assemblée parlementaire francophone.
Sur place, il avait dénoncé l'occupation injuste de certaines parties de la RDC par le RWANDA.
Après ces dénonciations, le Professeur Vital Kamerhe avait obtenu la signature par tous les pays membres de l'APF de la résolution condamnant le Rwanda et l'exigent à retirer ses troupes du sol congolais.
Une démarche poursuivie à Nouakchott en Mauritanie où se réunissait le bureau de l'APF, nouvellement installé. C'est toujours avec ce message fort d'indignation lancé à la communauté internationale et l'appel aux sanctions que le Speaker de la chambre basse du parlement s'était rendu en France pour un tête-à-tête avec son homologue français Yaël Braun Pivet au palais Bourbon.
Le Président Vital KAMERHE avait sollicité l'implication de la France pour freiner le Rwanda et le M23 dans leur folie meurtrière sur le sol congolais. Il avait par ailleurs demandé une assistance humanitaire pour venir en aide aux déplacés de la province du Nord-Kivu et de l'Ituri. Le Président de l'Assemblée Nationale s'était aussi rendu au Caire en Égypte pour appeler le Pays de pharaon à soutenir le pays de Lumumba suite à l'agression Rwandaise.
Face à la délégation parlementaire égyptienne chapeautée par le Président du parlement Hanafi Ali Gibali, le Professeur Vital KAMERHE a appelé l'Égypte à apporter son soutien sur le plan diplomatique et humanitaire à la République Démocratique du Congo en se levant contre cette agression rwandaise. Hanafi Gibali s'était engagé à faire parvenir le message auprès du gouvernement égyptien et faire tout ce qui est du pouvoir du parlement pour que le soutien à la République Démocratique du Congo puisse être effectif. D'autres part, à la 2ème Assemblée Générale de la Conférence des Présidents des Parlements Africains tenue du 25 au 27 octobre à Accra, le Président Vital KAMERHE a alerté ses paires parlementaires sur la persistance de la violation de l'intégrité territoriale de la RDC par le Rwanda ce qui a conduit à la condamnation du Rwanda dans le communiqué final et à l'insertion du principe de non agression dans la nouvelle Constitution de l'Assemblée. À Abidjan, dans son discours devant les députés ivoiriens à la rentrée parlementaire d'Octobre, le Président Vital KAMERHE avait sensibilisé l'Afrique sur la nécessité de mettre fin aux guerres entre les pays africains afin de se focaliser sur la coopération pour un développement commun. Le cas de l'agression Rwandaise en République démocratique du Congo avait retenu l'essentiel du discours de deux Présidents des chambres qui ont tous condamné le Rwanda et appelé les pays africains à se lever contre cette barbarie. Un soutien de taille obtenu par le Président de l'Assemblée Nationale Vital Kamerhe en faveur de la République Démocratique du Congo est également celui du Royaume du Maroc témoigné par son homologue Rachid Talbi Alami en marge de la réunion des présidents des parlements africains atlantiques tenue à Rabat le 06 Février 2025. Cette réunion de haut niveau était une occasion pour le Président Vital KAMERHE d'appeler les pays d'Afrique à rompre le silence face aux atrocités que le Rwanda est en train de commettre en RDC. Encore une fois, ce fut un succès diplomatique car le communiqué final avait fait mention du respect de l'intégrité territoriale de chaque nation pour tous les pays qui échangent avec l'Afrique Atlantiques.
À Can THO au Vietnam, à la réunion des membres du bureau de l'Assemblée Parlementaire Francophone, le Président Vital KAMERHE avait profité de cette tribune pour sensibiliser les parlementaires européens et asiatiques sur la question sécuritaire dans la partie Est de la République Démocratique du Congo.
Cette démarche avait abouti à la condamnation de l'agression rwandaise par le parlement européen après un débat houleux. Plusieurs autres missions ont été menées dans le cadre de la diplomatie parlementaire par le membre du bureau de l'Assemblée Nationale qui se joignent tous à la vision du Chef de l'État sous la conduite du Président Vital KAMERHE dont le combat pour le retour de la paix dans la partie Est du pays et dans le processus de paix dans la région des grands lacs n'est plus à douter.
Paul Nsapu, Président de la Commission Nationale des Droits de l'Homme de la République démocratique du Congo (CNDH-RDC), a eu, mercredi 26 février 2025, à Kinshasa, une séance de travail avec le procureur de la Cour pénale internationale (CPI), Karim Khan, pour une collaboration dans le cadre de la guerre d'agression dont le pays est victime dans sa partie Est.
" C'est une prise de contact dans le cadre de la collaboration entre une institution et une instance internationale de promotion et de protection des droits de l'homme, comme la CNDH et la CPI. C'est même une séance de travail sur l'horreur que les populations de la RDC, notamment dans les Nord et Sud Kivu ont vécu, ont subi à travers les attaques d'agression de l'armée rwandaise et ses supplétifs du M23-AFC ", a déclaré Paul Nsapu, président de la CNDH-RDC.
"C'est une séance de travail, parce que la CPI va enquêter sur cette triste situation des massacres des populations et de toutes les violations des droits de l'homme qui rentrent dans le champ de compétence de la CPI ", a-t-il ajouté. Le président Paul Nsapu a précisé que la CNDH-RDC est une institution importante qui va certainement aider cette instance internationale à bien faire son travail pour mettre fin aux atrocités et massacres des populations en République démocratique du Congo.
Le Président de la République, Félix Tshisekedi, a échangé, mardi 25 février 2025, à la Cité de l’Union Africaine, avec le Gouverneur élu du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, contraint de quitter sa province après l’invasion de la ville de Bukavu par des troupes rwandaises et les terroristes du M23.
Selon M. Purusi, le Chef de l’État lui a exprimé toute sa compassion et sa proximité envers ses compatriotes du Sud-Kivu qui vivent sous le joug des envahisseurs. Il a fait savoir qu’il a reçu des instructions du Président de la République pour continuer à administrer sa province à partir de la ville d’Uvira.
Le Gouverneur du Sud-Kivu s’est dit réconforté par l’appui du Chef de l’Etat et le soutien de toute la population congolaise. Il a par ailleurs salué les résultats jusque-là obtenus par la République Démocratique du Congo (RDC) sur le front diplomatique, sous le leadership du Président Félix Tshisekedi.
C’est depuis mi-février que l’armée rwandaise et ses supplétifs du M23 occupent la ville de Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu. Des milliers d’habitants ont dû quitter leurs domiciles en raison de cette invasion.
Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, Président du Sénat, profite de ses vacances parlementaires dans le Grand Katanga pour sensibiliser les populations de cet espace géographique à continuer de soutenir le Président de la République, les FARDC et les Wazalendo face à l'agression dont la RDC est victime de la part du Rwanda et ses supplétifs du M23.
Il y est arrivé, ce 26 février 2025 au Grand Katanga, par l'aéroport de la Luano, à Lubumbashi où il a également appelé ces populations à compatir au malheur qui frappe les populations de l’Est de la RDC directement touchée par les atrocités commises par les troupes rwandaises, qui ont envahi le Nord et le Sud-Kivu particulièrement.
" L'intégrité territoriale et la souveraineté de notre pays sont attaquées, tout le monde le sait désormais, par le Rwanda et ses supplétifs du M23. Hier, nous, la République démocratique du Congo, étions les seuls à le dénoncer. Aujourd'hui, toute la communauté internationale dénonce et condamne avec nous les actes barbares qui sont perpétrés dans l'Est de la République démocratique du Congo. Et cela, au bénéfice de la diplomatie agissante menée par Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo", a-t-il lancé, d'entrée de jeu. Ensuite, le speaker du Sénat a appelé les populations katangaises à l'unité et à la cohésion pour vaincre cette adversité née de la convoitise des richesses naturelles du pays par le voisin rwandais.
" Face à cette adversité, nous devons répondre par l'unité et la cohésion. Ici, la cohésion, c'est derrière nos forces armées et les Wazalendo qui payent le prix suprême sur le terrain des opérations dans l'Est du pays, mais aussi derrière le président de la République et tout le gouvernement".
Face à une nation en danger, a-t-il poursuivi, toute la population, particulièrement les jeunes devront faire preuve d'unité pour se mobiliser et défendre l'intégrité territoriale et la souveraineté du pays.
" C'est aussi l'occasion de démontrer que nous pouvons nous mobiliser, surtout les jeunes. La patrie est en danger. Et donc, tout Congolais en général et tout Congolais du Grand Katanga, en particulier, doit se mobiliser. C'est l'occasion de mobiliser notre jeunesse quant à ce. Mais aussi l'appeler à compatir avec nos compatriotes qui sont à l'Est, dans le Nord et le Sud-Kivu, qui subissent ces affres et leur dire que nous souffrons avec eux et nous pleurons nos morts", a renchéri le président du Sénat.
Et de conclure en envisageant la communion avec toutes les couches sociales durant ces vacances parlementaires pour échanger davantage.
" Ça sera aussi l'occasion, maintenant que nous sommes ici, en tant qu'élu, d'avoir des échanges sur la situation sécuritaire urbaine avec les autorités locales et de communier avec toute la population. C'est avec ce message que nous venons et nous aurons l'occasion d'échanger davantage à ce propos", a rassuré Jean-Michel Sama Lukonde, président du Sénat.
Le Royaume-Uni a annoncé, hier mardi 25 février, une série de mesures qu’il va prendre contre le Rwanda, suite à l’agression qu’il mène dans l’Est de la RDC, sous couvert du mouvement rebelle du M23. Ces mesures qui seront d’application jusqu’à ce que des progrès significatifs soient réalisés dans l’Est de la RDC, consistent notamment à cesser toute participation de haut niveau aux événements organisés par le gouvernement rwandais ; limiter les activités de promotion commerciale avec le Rwanda ; suspendre l’aide financière bilatérale directe au gouvernement du Rwanda, à l’exclusion du soutien aux plus pauvres et aux plus vulnérables ; coordonner avec les partenaires les éventuelles nouvelles désignations de sanctions ; suspendre toute future aide à la formation en matière de défense au Rwanda ; examiner les licences d’exportation pour les Forces de défense rwandaises...
«Le Rwanda a certes des problèmes de sécurité, mais il est inacceptable de les résoudre par des moyens militaires. Il ne peut y avoir qu’une solution politique à ce conflit. Nous encourageons la RDC à s’engager avec le M23 dans le cadre d’un dialogue inclusif. Nous continuerons à réexaminer notre politique », lit-on dans une note à la presse partagée par le gouvernement britannique.
Par ailleurs, le Royaume-Uni appelle à la cessation immédiate des hostilités, à l’accès humanitaire, au respect du droit international humanitaire, à un engagement significatif dans les processus de paix menés par l’Afrique et au retrait de toutes les forces de défense rwandaises du territoire congolais.
Pour rappel, à l'issue du Conseil Affaires étrangères des Nations Unies déroulé lundi 24 février 2025, l'UE a suspendu des consultations en matière de défense avec le Rwanda. D'après la vice-présidente de la Commission européenne et Haute représentante de l’UE pour les Affaires étrangères et la Politique de sécurité, Kaja Kallas, l'UE a pris cette «Décision politique» d’appliquer des sanctions, en fonction de l’évolution de la situation sur le terrain.
L'Union européenne a appelé au retrait des troupes rwandaises du territoire congolais, et a exigé le réexamen du protocole.
Ce n'est pas de sitôt qu'on va tourner la page de la sortie médiatique de l'ancien chef de l'État congolais et autorité morale du FCC, Joseph Kabila. 6 ans après s'être muré dans un mutisme assourdissant, Kabila a fini par cracher le morceau qui lui a valu de nombreuses réactions.
L’ancien porte-parole de la Majorité présidentielle sous Joseph Kabila, André-Alain Atundu, pétri d'expériences pour avoir occupé de hautes fonctions sous les différents régimes qui se sont succédé en RDC, n'a pas caché sa déception face à la position prise ouvertement par son ancienne autorité morale.
Dans une émission diffusée sur les antennes d'une radio de la place, cet ancien Administrateur Général du SNIP -Service National d’Intelligence et de Protection- sous Mobutu et haut cadre dans les renseignements sous Laurent-Désiré Kabila, voit d'un mauvais œil la position prise par Joseph Kabila, en sa qualité d'ancien Président de la RDC. «Ni Kasa-Vubu, ni Mobutu, quand ils ont quitté le pouvoir, ils n'ont pas appelé leurs communautés à s’opposer contre le pouvoir en place», s'est-il inquiété.
Et de s'étonner que le premier à bénéficier du statut du Sénateur à vie en République démocratique du Congo n'ait pas de compassion pour la population meurtrie des deux provinces du Nord et Sud-Kivu, qu'il a dirigée pendant près de deux décennies. «Le Président Kabila n’a eu aucun mot de compassion envers les populations victimes des atrocités des AFC-M23 et l’Armée rwandaise. Ce qui l’intéresse, c'est le pouvoir. C'est vraiment immoral. Je suis déçu», a regretté l'ambassadeur André-Alain Atundu Liongo.
L'ancien porte-parole de la majorité présidentielle pense que la sortie médiatique de Joseph Kabila a dédouané le Chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui, à deux reprises, a révélé les intentions manifestes de sénateur à vie, celles de créer un chaos dans le pays par l'insurrection et la rébellion. «En tant qu’ancien Président, il devrait plutôt appeler les Congolais à s’unir derrière le Président Félix Tshisekedi, pour bouter l’ennemi et créer les conditions de se parler. Dans sa tribune, le Président Joseph Kabila nous révèle des connexions sérieuses entre lui et l’AFC-M23. Il prépare un coup d’Etat. Le Président Félix Tshisekedi avait raison», a-t-il conclu.
Au cours d’un entretien avec le Président Félix Tshisekedi, ce mardi 24 février 2025, à la Cité de l’Union Africaine, Monseigneur Mitja Leskovar, Nonce apostolique, a exprimé l’indignation du Saint Siège par rapport à la situation sécuritaire et humanitaire qui sévit, présentement, dans l’Est de la RDC, suite à l’agression persistante de l’armée rwandaise. Il a présenté sa compassion au Chef de l’Etat pour toutes les conséquences dramatiques enregistrées, mettant en lumière la nécessité, pour les dirigeants, d’engager, désormais, des efforts concertés pour la restauration de la paix. Selon le Représentant du Saint Siège en poste à Kinshasa, un dialogue plus sincère et inclusif se présente, à ce jour, comme le mécanisme idéal et adapté qui puisse offrir la possibilité d’éteindre la flamme de la division et du conflit dans l’Est de la RD. Congo.
‘’Cette situation est complexe, il y a plusieurs acteurs à l’extérieur et à l’intérieur du pays. Le Pape François a toujours exhorté d’arrêter la violence et de se parler », a affirmé le Nonce apostolique au sujet de la situation sécuritaire dans l’Est. Félicitant le Président Félix Tshisekedi pour le succès diplomatique que la RDC a engrangé sur le plan international, Mgr Mitja Leskovar a indiqué que « ce n'est pas avec la force, les armes, la terreur envers la population qu’on peut obtenir la paix. Il faut se réunir autour d’une table avec sincérité ».
Réponse internationale renforcée et coordonnée contre l’agression rwandaise
La situation d’insécurité dans l’Est du Congo-Kinshasa a atteint des niveaux alarmants. La Première Ministre Judith Suminwa a lancé cette alerte, lundi 24 février 2025, devant le Conseil des Droits de l’Homme, lors de la 58ème Session tenue à Genève, en Suisse. Selon elle, plus de 7000 personnes sont tuées par l’armée rwandaise et le M23, de janvier à ce jour. Elle a accusé l’armée du Rwanda, qui occupe, déjà, avec ses complices, Goma, province du Nord-Kivu, et Bukavu, au Sud-Kivu, ainsi que plusieurs zones stratégiques, de maintenir, par la force, son plan d’occupation du territoire national pour y exploiter, illicitement, les richesses.
‘’C’est avec gravité que je m’adresse à vous aujourd’hui, au nom de Son Excellence Monsieur le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, ainsi qu’au nom du peuple congolais… Je voudrais exprimer la gratitude de la RDC à cette Assemblée au regard de la diligence avec laquelle vous avez accepté à notre demande, la tenue d’une session spéciale et l’adoption, à l’unanimité de la Résolution, le 7 février 2025, ouvrant la voie à la mise en place de la Mission d’établissement des faits et de la Commission d’enquête indépendante. Ceci augure un espoir pour des millions de congolais qui sont encore aujourd’hui victimes des agressions répétées du Rwanda. Le Gouvernement de la RDC s’engage à contribuer à la mise en œuvre de cette résolution adoptée le 7 février dernier, notamment en facilitant le travail de la Commission d’enquête indépendante qui sera mise sur pied pour documenter les violations de droits de l’homme et du droit international humanitaire dans les provinces du Nord et du Sud-Kivu. C’est dans ce même élan que nous voulons saluer l’adoption à l’unanimité de la Résolution du Conseil de sécurité du 21 février 2025, enjoignant clairement le Rwanda de quitter le territoire congolais et de cesser tout soutien au mouvement terroriste du M23. Il en est de même de la Résolution adoptée le 13 février 2025 par le Parlement européen qui a mis en lumière l’exploitation illégale des ressources naturelles par le Rwanda. Nous voulons saluer également la Résolution prise par le Conseil de Paix et Sécurité de l’Union Africaine et espérons des mesures coercitives pour la mise en œuvre de toutes ces recommandations en faveur de la paix. Ainsi, au regard des massacres et des exécutions sommaires qui continuent de perpétrer sur notre sol, nous en appelons à des sanctions dissuasives pour permettre de restaurer l’ordre et la sécurité et protéger ainsi des millions de congolais à Goma, Bukavu et dans d’autres localités sous occupation. Nous continuons à ce jour d’enterrer des morts que nous n’avons cessé de dénombrer et compter. Des millions des déplacés sans abri dans la plupart de camps ont été détruits par les forces d’occupation. La situation sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la République démocratique du Congo a atteint des niveaux alarmants. Selon les chiffres du Ministère de la Santé, depuis le mois de janvier 2025, le conflit a provoqué entre autres la mort de plus de 7000 compatriotes dont plus de 2500 corps enterrés sans être identifiés et plus de 1500 corps trainent encore dans les morgues. Plus de 215 cas de choléra identifiés et plusieurs cas de Mpox non pris en charge avec risque d’expansion. La destruction de plus de 90 sites d’accueil des déplacés internes, des attaques contre des hôpitaux et entrepôts humanitaires. Plus de 450 mille personnes, selon l’ONU, sont sans abri, nourriture et eau’’, a expliqué le Première Ministre de la RDC’’, a dénoncé, à haute et intelligible voix, la Première Ministre Suminwa.