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Agression rwandaise sous couvert du M23, RDC : les Nations Unies exigent la cessation immédiate des hostilités dans l’Est !

‘’L'Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s'abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2013, y compris la violation de l'intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés. Il rappelle que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs’’, indique, dans un communiqué de l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région de Grands Lacs, Huang Xia, publié mardi 7 janvier 2025.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DE L'ENVOYÉ SPÉCIAL DU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DES NATIONS UNIES POUR LA RÉGION DES GRANDS LACS

L'Envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs, M. Huang Xia, exprime sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans l'Est de la République démocratique du Congo (RDC), marquée par la reprise des affrontements entre la coalition des forces armées de la RDC (FARDC) et le Mouvement du 23 Mars (M23).

Il condamne fermement l'escalade des tensions, l'expansion territoriale du M23 et la rupture du cessez-le-feu qui aggrave une situation humanitaire déjà extrêmement précaire pour les populations civiles.

L'Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s'abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l'Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2013, y compris la violation de l'intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés. Il rappelle que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs.

L'Envoyé spécial s'engage à poursuivre ses bons offices, au nom du Secrétaire général de l'ONU, et à soutenir les processus de paix de Luanda et de Nairobi afin de parvenir à une résolution pacifique du conflit dans l'Est de la RDC et mettre fin aux souffrances des populations qui n'ont que trop duré.

L'Envoyé spécial réaffirme par ailleurs l'engagement des Nations Unies à travailler en étroite collaboration avec les gouvernements de la région, les autres Garants de l'Accord- cadre, à savoir l'Union africaine, la Conférence internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL), et la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC) ainsi que les partenaires internationaux afin de mener à son terme le processus de revitalisation de l'Accord-cadre d'Addis Abeba et de parvenir à une mise en œuvre intégrale des engagements pris par les Etats signataires.

A cet effet, il appelle à l'organisation urgente du douzième sommet du Mécanisme Régional de Suivi de l'Accord-cadre, afin que les Chefs d'Etat de la région se penchent sur la crise en cours dans l'Est de la RDC, et examinent le projet de Plan d'action de revitalisation de l'Accord-cadre en vue de s'attaquer aux causes profondes du conflit et mettre fin aux cycles de violence pour instaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs.

Nairobi, le 7 janvier 2025

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Des FARDC formés par les Casques bleus de la MONUSCO, Ituri : les Forces de couverture initiées aux techniques du combat

La coopération militaire entre les Forces Armées de la République Démocratique du Congo, « FARDC » en sigle, et les Casques bleus bangladais de la MONUSCO évoluent sensiblement dans la province de l’Ituri, province sous état de siège et en proie à l’agression rwandaise sous couvert du M23. 400 militaires des FARDC ont été formés par cette Mission Onusienne aux techniques de combat, au respect des droits de l’Homme et aux règles d’engagement.

Face à une guerre asymétrique, les techniques de combat constituent une règle adéquate pour s’adapter aux réalités du terrain en vue d’une victoire contre l’agression injuste que subit la RDC dans sa partie orientale.

« Ces hommes sont formés pour s’adapter aux réalités du terrain, vu que nous sommes dans une guerre asymétrique. Il faut les préparer à affronter toutes les éventualités », déclare le Lieutenant Général Johnny Luboya N’kashama, Gouverneur militaire de la province de l’Ituri.

Selon le Gouverneur militaire, des forces spéciales ont été formées deux semaines avant. Et, à ce jour, ce sont les forces de couverture qui apprennent les techniques de combat, les règles de conduite, le respect des droits de l’homme et les règles d’engagement.

Le Lieutenant Général Johnny Luboya se dit satisfait de la collaboration entre les FARDC et les Casques bleus bangladais de la MONUSCO et, exprime ainsi sa joie sur les fruits de cette coopération déjà remarquable sur terrain.

« Je suis donc l’homme le plus heureux de voir comment nous collaborons très bien avec la MONUSCO. Nous avons déjà formé deux régiments et deux unités de forces spéciales. C’est un bon renforcement. Vous pouvez être assurés qu’avec cette formation, j’en suis sûr, ils se comporteront bien sur le terrain », affirme-t-il.

César Nkangulu

Des FARDC formés par les Casques bleus de la MONUSCO, Ituri : les Forces de couverture initiées aux techniques du combat
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Reprise des affrontements entre FARDC et le M23, RDC : Huang Xia condamne l’escalade des tensions

La situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo prend de plus en plus une tournure assez préoccupante dans le chef de l’opinion publique. Alors qu’à l’interne, la société civile ainsi que la classe politique au pouvoir et celle à l’opposition fustigent la violation de l’intégrité territoriale congolais, au niveau régional, c’est l’Envoyé spécial du Secrétaire Général des Nations Unies pour la Région des Grands Lacs, Huang Xia qui exprime, dans un communiqué de presse publié le 7 janvier dernier à partir de Nairobi, sa profonde préoccupation face à la détérioration rapide de la situation sécuritaire dans l’Est de la République Démocratique du Congo, marquée par la reprise des affrontements entre la coalition des FARDC et le M23.

Huang Xia condamne l’escalade des tensions, l’expansion territoriale du M23 et la rupture du cessez-le-feu qui aggrave une situation humanitaire déjà extrêmement précaire pour les populations civiles des localités sous occupations de ce mouvement terroriste bénéficiant du soutien du Rwanda.

L’Envoyé spécial exhorte, par ailleurs, les parties prenantes dans ce processus de privilégier le dialogue pour une paix durable dans la région.

« L’Envoyé spécial exhorte les parties au conflit à privilégier le dialogue dans le cadre des processus de paix régionaux de Luanda et de Nairobi et à s’abstenir de tout acte susceptible de constituer des violations des engagements nationaux et régionaux de l’Accord-cadre pour la paix, la sécurité et la coopération pour la RDC et la région, signé en 2023, y compris la violation de l’intégrité territoriale des Etats et le soutien aux groupes armés », a-t-il exhorté.

Il rappelle ensuite aux détracteurs que la poursuite des hostilités compromet les efforts collectifs en faveur de la stabilité et du développement durable dans la région des Grands Lacs.

Pour accélérer une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC, « Huang Xia s’engage à poursuivre ses bons offices, au nom du Secrétaire Général de l’ONU, et à soutenir les processus de paix de Luanda et de Nairobi afin de parvenir à une résolution pacifique du conflit dans l’Est de la RDC et mettre fin aux souffrances des populations qui n’ont que trop duré.

La mise en œuvre intégrale des engagements pris par les Etats signataires demeure le cheval de bataille des Nations Unies qui entendent travailler en étroite collaboration avec les Gouvernements de la région et les autres garants de l’Accord-cadre.

Huang Xia « appelle à l’organisation urgente du douzième sommet du Mécanisme Régional de Suivi de l’Accord-cadre, afin que les Chefs d’Etat de la région se penchent sur la crise en cours dans l’Est de la RDC, et examinent le projet de Plan d’action de revitalisation de l’Accord-cadre en vue de s’attaquer aux causes profondes du conflit et mettre fin aux cycles de violence pour instaurer une paix durable dans la région des Grands Lacs », déclare-t-il.

César Nkangulu

Reprise des affrontements entre FARDC et le M23, RDC : Huang Xia condamne l’escalade des tensions
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L'employeur étant en sursis, RDC : Ephraïm Akwakwa rappelle que le SMIG ajusté entre en vigueur le 1er février 2025

La réaction du Ministre de Travail et de l’Emploi, Ephraïm Akwakwa, accusé d'avoir signé un arrêté irrégulier n’a pas tardé. ‘‘Comme Ministre, je n'ai pas fixé de SMIG. J'ai procédé à son ajustement. Ça fait 6 ans qu'il était fixé à 7.075 FC équivalent à 5 dollars’’. Des syndicalistes avaient accusé Ephraïm Akwakwa d'avoir, sans qualité ni compétence, revu à la hausse le salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG).

«Il faut faire une distinction entre la fixation et l'ajustement du SMIG. La fixation du SMIG est faite à l'issue du Conseil national du travail présidé par le Ministre du Travail et officialisé par un décret du Premier ministre, contresigné par le Ministre de tutelle. Ici, on peut décider soit de partir, comme en RDC, de l'équivalent de 5 à 10 dollars et même le baisser à 4 de dollars», explique-t-il.

Ainsi, «Il ne s'agit nullement de la fixation d'un nouveau SMIG, auquel cas un décret de la Première ministre aurait été nécessaire», argumente le Ministre Akwakwa.

Et de poursuivre : «Pour ce qui est de l'arrêté d'ajustement du SMIG pris le 31 décembre 2024, la compétence du Ministre du Travail découle de l'article 93 du 18 février 2006 (le Ministre est responsable de son département. Il applique le programme gouvernemental dans son ministère sous la direction et la coordination du Premier ministre ».

Mesure concertée

En outre, Ephraïm Akwakwa fait savoir qu'il s'agit d'une « mesure concertée. Au ministère du Travail, avant toute décision, il a concertation de la tripartite (travailleur, employeur et l’Etat). Cette fois encore, la commission tripartite de suivi de l'application du SMIG s'est réunie dans mon cabinet. Nous avons clôturé les travaux le 29 novembre et signé un rapport avec toutes les parties impliquées. Nous avons, à cette occasion, estimé que le SMIG actuel ne pouvait pas résoudre le problème social des travailleurs. Toutefois, il revenait au Ministre du Travail et de l'Emploi de procéder à la formalisation de ce contrat entre les parties. Le Ministre (que je suis) a signé un arrêté parce qu'il statue par voie d'arrêté. Ce que j'ai fait, c'est rendre officiel le contrat signé entre les 3 parties». 

A la question de savoir si à chaque nouvelle dépréciation de la devise locale (le franc congolais), il y aura un réajustement du salaire minimum ? le Ministre répond : «C'est possible. Nous le faisons aujourd'hui parce que la monnaie nationale s'est dépréciée».

Mauvaise foi

A propos des opérateurs économiques qui parlent d'une annonce précipitée, le Ministre dénonce leur mauvaise foi. ‘‘Nous avons des preuves (de la rencontre tripartite impliquant notamment, le ban employeur). Les documents sont là ».

Quid de la trésorerie des entreprises publiques et privées ?

Ephraïm Akwakwa se veut formel : «Ça ne va pas bousculer (la trésorerie des entreprises privées). Il est question de justice distributive. Nous avons (simplement) rendu aux travailleurs leur droit», clame-t-il.

Non prévue dans la loi de finances 2025, ladite augmentation ne risque-t-elle pas de contrarier la caisse des entreprises publiques ?

«Les sociétés comme SNEL, Régideso sont certes des entreprises publiques, mais régies par le droit privé. Elles fonctionnent comme des sociétés privées. Et donc, le SMIG s'applique notamment aux sociétés commerciales publiques, mais aussi aux sociétés privées.

La loi ou les actes réglementaires sont impersonnels. Je n'ai pas ajusté le SMIG sur base d'une quelconque entreprise. L'acte réglementaire posé doit s'appliquer à tous », tranche à nouveau Ephraïm Akwakwa, tout en indiquant que les entreprises récalcitrantes se verront opposer au code du travail.

«On a créé l'inspection du travail pour faire la police de l'application du code du travail et autres actes réglementaires en matière du travail. Une décision populiste, je n'en ai pas besoin. Tout ceci entre dans le cadre du programme du Gouvernement. Je n'ai fait qu'appliquer le programme du gouvernement. Je ne le fais pas de façon isolée», assure-t-il.

C'est le 1er février 2025 que le SMIG ajusté (14 500 Fc) entre en vigueur. Les employeurs ont un sursis d'un mois, prévient le ministre.

Et de marteler : «Nous devons comprendre que l'Etat c'est la superpuissance. Il est au-dessus de toutes les organisations. Quand donc il prend une disposition, elle doit être appliquée. Aussi, dois-je vous le rappeler, tout ceci est fait conformément au vœu du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui veut que nous améliorions, chacun dans son secteur, les conditions de vie des Congolais. L'ajustement du SMIG de la catégorie des masses laborieuses en est un aspect».

Jackson Mutamba

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Accusé de fomenter une rébellion dans le Kongo Central , Jean-Claude Vuemba : ‘‘Je n’ai jamais soutenu une quelconque rébellion’’

Victime d’une campagne de diabolisation depuis quelques jours, Jean-Claude Vuemba, ancien Président de l’Assemblée Provinciale du Kongo Central et Député National honoraire, durcit le ton pour réfuter toutes les accusations portées à sa charge selon lesquelles il serait en train de recruter des jeunes gens de sa province d’origine pour alimenter une rébellion dans cette province située à la porte d’entrée et de sortie de la capitale Kinshasa dans sa partie ouest.

Face à toutes les accusations dont il prétend être victime, celui dont le combat pour la démocratie, la liberté et le droit de l’homme n’est plus à démontrer, à savoir Jean Claude Vuemba, apporte un démenti pour rappeler à l’opinion publique son attachement aux principes démocratiques ainsi que sa lutte de longues années pour ces valeurs dont il incarne.

Démocrate né, patriote et nationaliste, le Député honoraire de Kasangulu réfute les rumeurs qui sillonnent sur les réseaux sociaux, œuvres de personnes visiblement mal intentionnées pour nuire à sa personne. À haute voix, l’opposant qui se déclare mobutiste affirme n’avoir jamais soutenu une quelconque idée de mener une rébellion en RDC. L’anti-changement constitutionnel est convaincu qu’en politique, la parole vaut action et le débat public a remplacé l’usage de la force brute.

«Je réaffirme sans peur d’être contredit par qui que ce soit, moi Jean-Claude Vuemba, combattant de la liberté, de la démocratie, de la résistance et de droit de l’homme. Je suis mobutiste, je n’ai jamais soutenu une quelconque idée de la rébellion dans mon pays, étant donné que mon père politique, je cite le maréchal Mobutu a été chassé du pouvoir par la rébellion », indique-t-il.

Le leader du MPCR jure de ne soutenir uniquement qu’une accession au pouvoir par la voie démocratique. L’opposant proche de Moïse Katumbi promet de ne jamais contribuer au recul de la jeune démocratie acquise par le sang des Congolais.

‘‘Je ne salirai jamais la mémoire de Mobutu en soutenant l’organisation de la rébellion en République Démocratique du Congo, avec toutes les conséquences néfastes qui en découlent. Je m’insurge contre ce montage grossier des personnes mal intentionnées qui tiennent à tout prix à souiller mon combat politique et demande aux autorités compétentes de diligenter une enquête sévère en vue de déceler les auteurs de ce plan machiavélique’’, a déclaré Jean- Claude Vuemba dans son message des vœux.

César Nkangulu

Accusé de fomenter une rébellion dans le Kongo Central , Jean-Claude Vuemba : ‘‘Je n’ai jamais soutenu une quelconque rébellion’’
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Meurtre de deux chinois à Mwene-ditu, Le Gouvernement congolais promet des sanctions exemplaires contre l’auteur !

Suite à l’assassinat de deux sujets chinois en poste à Mweneditu, dans la province de Lomami, pour la construction de la Route Nationale numéro Un (RN1), une réunion d’urgence s’est déroulée le jeudi dernier, sous la demande de la Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Coopération internationale et Francophonie, Gracia Yamba Kazadi, en collaboration avec le Secrétaire Général du ministère de l’Intérieur et Sécurité, Jean Rigobert Tshimanga, pour garantir des sanctions exemplaires contre le responsable.

Le Secrétaire Général à l’Intérieur et Sécurité, Jean Rigobert, a rassuré que le Gouvernement congolais a pris les dispositions pour que des sanctions ‘’exemplaires’’ soient exécutées au policier auteur de cet incident.

‘’Toutes les dispositions sont prises, nous regrettons énormément. Les mêmes regrets ont aussi été relayés par la Vice-Ministre des Affaires Etrangères’’, a fait savoir le Secrétaire Général à l’Intérieur devant la presse au cours de cette réunion de crise.

A cette occasion, ce dernier a donné les explications claires sur le déroulement des faits à Mweneditu, qui ont causé la mort subite de deux sujets chinois.

‘’L’incident est survenu hier à 10 heures dans la ville de Mweneditu, où deux chinois ont été assassinés, tués par un Policier qui réclamait les vivres de fin d’année. Donc, il s’agit de la société qui a reçu le marché pour construire la Route Nationale numéro Un (RN1) qui passe par Mweneditu et qui va vers le Katanga. Ce Policier, brigadier de surcroit, était en train de réclamer la nourriture pour la fin de l’année, mais comme il ne faisait pas partie des effectifs des agents de la société, les chinois lui ont demandé de ne pas réclamer parce qu’il n’en avait pas le droit. Trouvant cette restriction comme une insulte à sa personne, il a ouvert le feu. Deux Chinois sont morts sur le champ. Ensuite, il a ouvert une troisième fois le feu sur un autre chinois, qui est blessé et a été pris en charge à l’hôpital Christ Roi de Mweneditu, puis a été transféré hier à minuit ici à Kinshasa, pour la poursuite des soins’’, a relaté le Chef de l’administration du ministère de l’Intérieur.

Par ailleurs, le Représentant du ministre de l’Intérieur s’est porté garant devant toutes les personnes présentes à cette réunion, de suivre de près ce dossier pour retrouver la personne à la base de cette forfaiture.

‘’C’est vraiment dommage que les vies humaines puissent être éteintes à cause des nourritures qu’on peut se distribuer à la fin de l’année. L’assassin avait l’arme, il tirait en l’air au moment des faits et personne n’a pu mettre la main sur lui parce que tous ceux qui pouvaient le faire avaient peur qu’il puisse braquer l’arme sur eux. Nous vous assurons que toutes les dispositions sont prises par la police pour le retrouver. Donc, ça c’est une assurance que nous donnons même à la partie chinoise, ce monsieur va être arrêté et sanctionné conformément à la loi’’, rassure-t-il.

A son tour, la Vice-Ministre des Affaires Etrangères, Gracia Yamba, a présenté ses condoléances à la communauté chinoise.

Reçu par l’adjoint de Thérèse Kayikwamba Wagner, Zhao Bin, l’Ambassadeur de Chine en République Démocratique du Congo, a insisté sur la coopération sino-congolaise sur tous les plans.

‘’ Nous avons fait le point sur les relations sino-congolaises de l’année 2024, toutes les deux parties sont satisfaites des résultats obtenus et nous avons aussi discuté du renforcement de cette coopération sur tous les plans mais aussi la création des conditions un peu plus favorables aux investisseurs chinois pour développer leurs activités, développer la coopération au Congo avec les congolais’’, a dit l’Ambassadeur de Chine en RDC.

L’auditeur militaire de la garnison de Mweneditu, le Colonel Bora Uzima Justin, a confirmé que le suspect, le Brigadier Mutombo Kanyemesha, surnommé ‘’ Méchant méchant’’, a pris la fuite après l’incident. En effet, l’alerte est lancée à toute personne disposant d’informations sur la localisation du policier en fuite, de se rendre devant le bureau de la police pour le dénoncer.

Marlène Ngalula

 

Meurtre de deux chinois à Mwene-ditu, Le Gouvernement congolais promet des sanctions exemplaires contre l’auteur !
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Interview exclusive de l'Ambassadeur de la République du Congo en Chine

Le Ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi se rend en Namibie, en République du Congo, au Tchad et au Nigéria du 5 au 11 janvier à l'invitation de ces pays. Selon Jacques Jean Luc Nyanga, Ambassadeur de la République du Congo en Chine, assumant la coprésidence du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC), son pays va dynamiser encore davantage ce moment important de coopération multilatérale entre l'Afrique et la Chine. Toujours selon lui, le Sud global, c'est l'avenir.

https://youtu.be/nR4zhmbcpcY

Interview exclusive de l'Ambassadeur de la République du Congo en Chine
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Tournée africaine du chef de la diplomatie chinoise : Namibie, Congo, Tchad, Namibie, les quatre étapes de Wang Yi

Le Ministre Chinois des Affaires Etrangères, Wang Yi, effectue son premier déplacement à l'étranger en 2025, en se rendant en Namibie, en République du Congo, au Tchad et au Nigeria du 5 au 11 janvier. C'est la 35e année consécutive que la diplomatie chinoise perpétue cette tradition d'inaugurer les voyages annuels du Ministre des Affaires Etrangères par l'Afrique. Signe de la solidité des liens diplomatiques entre les deux parties.

Cette année, c'est dans une autre configuration que se déroule le déplacement du chef de la diplomatie chinoise d'autant plus que les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ont été élevées au niveau de relations stratégiques sur proposition du président chinois Xi Jinping lors du dernier sommet du Forum sur la coopération sino-africaine (FOCAC) de septembre 2024. La tournée vise à dynamiser la coopération pratique dans divers domaines et à enraciner davantage les relations sino-africaines dans un climat de confiance et de compréhension mutuelles et bénéfiques.

Au menu des différents échanges entre Wang Yi avec les dirigeants des quatre pays africains, figureront en bonne place la mise en œuvre des engagements pris du dernier FOCAC, notamment les dix actions de partenariat pour la modernisation de l'Afrique, proposées par la Chine et la construction d'une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique. Dans chaque pays qu'il visitera, il sera également question de se pencher sur les questions d'ordre bilatéral.

La Namibie est la première étape de la tournée africaine de Wang Yi. La Chine et la Namibie entretiennent des relations très solides depuis les années 90. Au fil des ans, la coopération bilatérale s'est renforcée dans divers secteurs. Lors de la récente élection de Mme Netumbo Nandi-Ndaitwah à la tête du pays d'Afrique australe, le président chinois Xi Jinping l'a félicitée tout en lui renouvelant sa disponibilité à poursuivre une relation de confiance réciproque. Les deux pays ont dynamisé leur coopération dans le domaine des énergies renouvelables et des mines. Plusieurs entreprises chinoises sont implantées en Namibie dans divers secteurs. Dans le domaine de la sécurité alimentaire, la Namibie a signé un accord avec la Chine en 2022 avec à la clé les échanges d'expériences, le transfert de technologie, le commerce et le renforcement des capacités. Le chef de la diplomatie chinoise va certainement réaffirmer la disposition de son pays auprès des nouvelles autorités namibiennes à raffermir les liens.

La République du Congo est le deuxième pays que va visiter le ministre chinois des Affaires étrangères. Cette étape est stratégique et symbolique, puisque c'est le Congo qui assure désormais la coprésidence du FOCAC aux côtés de la Chine pour la période 2024-2027. Ensemble, les deux parties vont s'appesantir sur les préparatifs du prochain sommet du FOCAC qui aura lieu en 2027 à Brazzaville, la capitale congolaise. Il faut souligner que la coopération bilatérale entre la Chine et le Congo entretiennent une coopération bilatérale fructueuse depuis six décennies. Les deux pays viennent de célébrer le 60e anniversaire de leurs relations diplomatiques, en 2024, mettant en exergue les fruits engrangés. En 60 ans de cheminement, des résultats probants ont été enregistrés dans plusieurs secteurs comme les infrastructures, l'éducation, la santé, l'agriculture et les énergies renouvelables au Congo.

Le Tchad est la troisième étape de la visite du chef de la diplomatie chinoise en Afrique. Le pays vient de parachever une transition de trois ans avec l'élection de Mahamat Idriss Déby Itno comme président de la République. Depuis le rétablissement des relations diplomatiques entre la Chine et le Tchad en 2006, la coopération a enregistré des résultats probants dans les secteurs de l'agriculture, de la santé, de la formation professionnelle et de la culture. Ce pays d'Afrique centrale dispose d'un énorme potentiel avec ses près de 40 millions d'hectares de terres arables fertiles et d'énormes gisements souterrains. Les opportunités de développement de la coopération dans divers secteurs avec la Chine sont énormes. Wang Yi mettra son séjour à profit pour ouvrir de nouvelles perspectives pour un partenariat fructueux gagnant-gagnant. Commentant la prochaine visite du ministre chinois des Affaires étrangères au Tchad, le journal en ligne TCHADINFOS a indiqué que la Chine, principal partenaire économique et commercial de nombreux pays africains, a renforcé sa présence ces dernières sur le continent à travers d'importants investissements dans les infrastructures, les ressources naturelles et les technologies. Selon le média tchadien, la visite de Wang Yi va « consolider les relations bilatérales et ouvrir la voie à de nombreux projets de coopération, notamment dans les domaines de l'énergie, des infrastructures et de la formation professionnelle ».

Après l'Afrique australe et centrale, c'est au Nigeria dans la partie ouest du continent que le chef de la diplomatie chinoise bouclera sa tournée. Géant économique et démographique de l'Afrique, le Nigeria entretient des relations diplomatiques exemplaires solides avec la Chine depuis plus d'un demi-siècle. Lors du dernier sommet du FOCAC, les présidents chinois Xi Jinping et nigérian Bola Tinubu se sont entretenus au sujet des liens entre les deux pays. Les deux parties ont pris l'engagement de renforcer les synergies des stratégies de développement, de former un nouveau modèle de coopération pragmatique et de promouvoir un développement interconnecté et intégré des infrastructures, de l'énergie et des ressources minérales. Le Nigeria, qui est confronté au terrorisme depuis plusieurs années, bénéficie d'un soutien constant de la Chine dans la lutte contre ce fléau. Sur le plan économique, la Chine et le Nigeria sont des partenaires stratégiques et le commerce bilatéral est très développé entre les deux parties. En novembre 2024, les deux pays ont signé un accord de 1,2 milliard de dollars pour la rénovation d'une usine de production d'aluminium.

La construction d'une communauté de d'avenir partagé Chine-Afrique est également au cœur de la tournée de Wang Yi. La Chine entend, à travers ce concept, impulser une diplomatie qui privilégie le développement pacifique, la sécurité commune, le bénéfice mutuel et les solutions gagnant-gagnant, les échanges et la compréhension mutuelle, et le développement. Un nouvel horizon prometteur s'ouvre dans la coopération sino-africaine. Les deux parties sont dans un élan commun pour affronter les défis du développement dans la solidarité et la compréhension mutuelle.

Karim Badolo

Tournée africaine du chef de la diplomatie chinoise : Namibie, Congo, Tchad, Namibie, les quatre étapes de Wang Yi
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