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Tenu exceptionnellement à Lubumbashi, Conseil des Ministres : la hausse du SMIG en vue, le développement des infrastructures et le renforcement de la justice au cœur des priorités

La 40ème réunion ordinaire du Conseil des Ministres, présidée par Son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ce vendredi 18 avril à Lubumbashi, a été marquée par des discussions cruciales concernant l'amélioration des conditions de vie des Congolais, le développement économique et la situation sécuritaire du pays.

Au cœur des échanges, la 37ème session du Conseil National du Travail, qui se tiendra du 21 au 24 avril, a été saluée par le Chef de l'État. Insistant sur la nécessité de dépasser le simple cadre institutionnel, le Président a appelé à des mesures concrètes pour renforcer le pouvoir d'achat, garantir la dignité des travailleurs, encadrer l'emploi des étrangers et consolider la protection sociale. L'augmentation du Salaire Minimum Garanti (SMIG) devra prioritairement bénéficier aux plus vulnérables. La Première Ministre a été chargée de veiller à ce que le futur SMIG soit adapté aux réalités du marché et aux besoins vitaux des travailleurs.

Sur le plan économique, le Président a rappelé l'importance des corridors de développement, insistant sur leur rôle vital pour dynamiser l'économie, renforcer l'intégration régionale et améliorer le quotidien des populations. La modernisation de l'aéroport de la Luano à Lubumbashi et la construction d'un centre médical ultramoderne, le premier de cette envergure en Afrique Centrale, ont été présentées comme des initiatives clés de cette transformation structurelle. Un Comité national de suivi du développement des corridors sera mis en place pour piloter ces projets.

La Première Ministre a également mis en lumière le lancement de la cartographie du deuxième Recensement Général de la Population et de l’Habitat, attendu depuis plus de trente ans, qui fournira des données fiables pour une planification efficace du développement. Elle a aussi annoncé le réengagement du pays dans la Convention du Cap Town, relative aux garanties internationales sur des équipements mobiles et matériels aéronautiques, ce qui devrait faciliter le désenclavement et le développement de plusieurs secteurs.

Concernant la situation sur le territoire, le Vice-Premier Ministre de l’Intérieur a fait état d'un calme général, tout en soulignant l'activisme de groupes armés dans certaines zones du Haut-Katanga et les conséquences dévastatrices des récentes pluies diluviennes dans plusieurs provinces. Des mesures urgentes ont été décidées pour la gestion des catastrophes, incluant le curage des rivières, la démolition de constructions illégales et la mise en place de stocks d'urgence.

Sur le front sécuritaire, le Vice-Premier Ministre de la Défense a informé de l'intensification des opérations militaires dans l'Est du pays et du démantèlement de bastions de la milice Mobondo près de Kinshasa.

La situation épidémiologique, présentée par le Ministre de la Santé, montre une tendance à la baisse des cas suspects de Mpox et de choléra au niveau national, bien que des préoccupations persistent dans certaines provinces. L'attaque d'un hôpital au Nord-Kivu par des occupants a été déplorée.

Dans le domaine de l'éducation, le Conseil a pris acte de l'installation d'une commission interministérielle chargée d'élaborer la Politique nationale de l’éducation inclusive, visant à garantir un accès équitable à une éducation de qualité pour tous les enfants.

La célébration de la Journée Internationale du Travail le 1er mai aura pour thème national "Unis et solidaires pour la résilience en République Démocratique du Congo" et sera marquée par une dimension patriotique et la décoration de travailleurs méritants.

Le lancement des activités de la RDC à l'Exposition universelle 2025 d’Osaka, où le pays présentera ses atouts sous le thème "Inspirer des vies, connaître des vies et sauver des vies", a également été annoncé.

Enfin, la Journée Mondiale de la Liberté de la Presse le 3 mai sera l'occasion d'un forum national sur les défis du journalisme congolais face à l'intelligence artificielle et à la désinformation, dans un contexte d'agression rwandaise.

Le Conseil a également approuvé le relevé des décisions de sa précédente réunion et adopté deux projets de loi majeurs : l'un portant sur les modalités d’application de l’état d’urgence et de l’état de siège, et l'autre portant création du Tribunal Pénal Economique et Financier (TPEF), marquant une étape importante dans le renforcement de la justice et de la lutte contre la criminalité économique.

En conclusion, le Président de la République a adressé ses vœux de joyeuses fêtes de Pâques à la communauté chrétienne, avant de lever la séance.

Patrice Piardon

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Visé par des poursuites pour haute trahison, Joseph Kabila : Kinshasa ordonne la saisie de ses biens !

Dans un tournant spectaculaire de l’actualité politique congolaise, le Ministère de la Justice a annoncé ce 19 avril l’ouverture de poursuites judiciaires à l’encontre de l’ancien Président de la République, Joseph Kabila Kabange, pour haute trahison et complicité dans l’agression rwandaise via le mouvement M23. Cette décision intervient quelques jours seulement après un communiqué tout aussi explosif émanant du Ministère de l’Intérieur, lequel évoquait déjà des restrictions de mouvement et une surveillance renforcée des figures de l'ancien régime.

Le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, affirme avoir donné injonction à l’Auditeur Général des FARDC ainsi qu’au Procureur Général près la Cour de cassation, pour l’ouverture d'une enquête judiciaire visant M. Kabila et les cadres du PPRD/FCC, sa plateforme politique. Selon le communiqué officiel, il leur est reproché une implication directe dans les opérations militaires du mouvement terroriste M23, considéré par Kinshasa comme le bras armé du Rwanda dans l'Est du pays.

« Il a été requis de procéder à la saisie de l’ensemble de leurs biens mobiliers et immobiliers, et d’appliquer des mesures restrictives de mouvement à l’égard de tous les responsables impliqués », précise le document du ministère.

Un signal fort du pouvoir en place

Cette offensive judiciaire fait suite à une série de révélations sur le soutien logistique et politique que certains hauts responsables de l’ancien régime auraient apporté au M23, dans le contexte de l’insécurité persistante à l’Est de la RDC.

Le Ministère de l’Intérieur, dans un communiqué antérieur daté du 17 avril, avait déjà ordonné un renforcement des contrôles aux frontières, la suspension des passeports diplomatiques de plusieurs anciens dignitaires, et placé sous surveillance des propriétés soupçonnées de servir de relais logistiques au groupe rebelle.

Une nouvelle ère de justice ?

L’initiative du gouvernement s’inscrit dans la volonté déclarée du Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, de « mettre fin à l’impunité et aux réseaux de trahison », tandis que le pays fait face à une intensification des affrontements dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.

Cette action judiciaire sans précédent contre un ancien président soulève de nombreuses interrogations, aussi bien sur le plan politique que sécuritaire. Elle pourrait également redessiner les équilibres dans la classe politique congolaise à l’approche des élections locales prévues dans plusieurs provinces.

Pour l’heure, ni Joseph Kabila ni les responsables du PPRD/FCC n’ont encore réagi officiellement à ces accusations. Mais des sources proches de l’ancien chef de l’Etat évoquent une volonté de se défendre « devant la justice nationale et internationale ».

Patrice Piardon

Visé par des poursuites pour haute trahison, Joseph Kabila : Kinshasa ordonne la saisie de ses biens !
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Halte à l’insurrection et à la complicité avec l’ennemi, RDC : le Gouvernement met en garde Joseph Kabila !

 

Une situation confuse est née depuis l’annonce du retour en RDC, via la ville de Goma, une zone occupée depuis plus de deux mois, par l’armée rwandaise, de Joseph Kabila Kabange, Président de la République honoraire. Si, dans le camp du Sénateur à vie, certains cadres ne confirment pas encore la présence de leur leader sur le sol congolais, le Gouvernement, pour sa part, n’a pas tardé pour prendre des mesures de restriction strictes à l’encontre de l’homme de Kingakati.

Dans une double correspondance flottant sur la toile, depuis samedi 19 avril 2025, le Gouvernement national, par le truchement du Ministère de la Justice et celui de l’Intérieur, a annoncé une litanie de dispositions rigoureuses urgentes : poursuites judiciaires, saisie de ses biens mobiliers et immobiliers, restriction des mouvements des membres de sa famille politique, suspension des activités du PPRD, son parti. Par ces initiatives, le Gouvernement en place entend décidément passer un message clair pour dire que, malgré la guerre imposée dans l’Est, par le Rwanda, en complicité avec le M23/AFC, aucune tentative insurrectionnelle en RDC n’est la bienvenue.

‘’ Le ministère de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières informe l’opinion que, conformément aux articles 29, 30 et 31b de la loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, les activités du parti politique « Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) » sont suspendues sur toute l’étendue du territoire national.

Cette décision fait suite à l’activisme avéré de l’Autorité Morale du PPRD dans cette guerre d’agression rwandaise ainsi qu’au silence coupable voire complice dudit parti, violant ainsi le prescrit de l’article 6 de la loi sus-évoquée et article 5 de la loi portant statut des anciens Présidents de la République élus et fixant les accords aux anciens Chefs de Corps Constitués.

Le ministère de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières continue de rappeler aux partis politiques leurs obligations de veiller à la consolidation de l’Unité nationale, à la préservation de la Souveraineté de l’Etat congolais, à la préservation de la Sécurité et de l’intégrité du territoire national’’, insiste, dans son communiqué, le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur, Jacquemain Shabani.

La Pros.

 

 

COMMUNIQUE N°098 DU MINISTERE DE LA JUSTICE ET GARDE DES SCEAUX

Son Excellence Monsieur le Ministre d'Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux informe l'opinion publique nationale et internationale qu'il a donné injonction à l'Auditeur Général des FARDC ainsi qu'au Procureur Général près la Cour de cassation d'engager des poursuites judiciaires contre Monsieur Joseph Kabila Kabange et ses complices, responsables du PPRD/FCC, pour leur participation directe à l'agression menée par le Rwanda à travers le mouvement terroriste AFC/M23.

En outre, il a été requis de procéder à la saisie de l'ensemble de leurs biens mobiliers et immobiliers.

Par ailleurs, des mesures de restriction de mouvement sont ordonnées à rencontre de tous les membres et responsables du PPRD/FCC impliqués dans cette affaire de haute trahison envers la Nation.

Fait à Kinshasa, le 19 Avril 2025

Le Cabinet du Ministre d'État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux

 

MINISTERE DE L’INTERIEUR, SECURITE, DESCENTRALISATION ET AFFAIRES COUTUMIERES

Le Vice-Premier Ministre

COMMUNIQUE OFFICIEL

N° 25/CAB/VPM/MINISTERESEDECAC/SLBJ/09/2025

Le ministère de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières dénonce et condamne :

-L’attitude ambigüe de Monsieur Joseph Kabila, ancien président de République, Sénateur à vie et Autorité Morale du Parti du Peuple pour la reconstruction et la Démocratie (PPRD) qui, face à l’occupation d’une partie du territoire national par l’Armée Rwandaise et ses supplétifs duM23/AFC, n’a jamais, dans ses déclarations devant la presse, condamné cette agression ;

-Son choix délibéré de rentrer au pays par la ville de Goma sous contrôle de l’ennemi qui assure curieusement sa sécurité.

A cet effet, le ministère de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières informe l’opinion que, conformément aux articles 29, 30 et 31b de la loi n° 04/002 du 15 mars 2004 portant organisation et fonctionnement des partis politiques, les activités du parti politique « Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) » sont suspendues sur toute l’étendue du territoire national.

Cette décision fait suite à l’activisme avéré de l’Autorité Morale du PPRD dans cette guerre d’agression rwandaise ainsi qu’au silence coupable voire complice dudit parti, violant ainsi le prescrit de l’article 6 de la loi sus-évoquée et article 5 de la loi portant statut des anciens Présidents de la République élus et fixant les accords aux anciens Chefs de Corps Constitués.

Le ministère de l’intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières continue de rappeler aux partis politiques leurs obligations de veiller à la consolidation de l’Unité nationale, à la préservation de la Souveraineté de l’Etat congolais, à la préservation de la Sécurité et de l’intégrité du territoire national.

Fait à Kinshasa, le 19 avril 2025

SHABANI LUKOO BIHANGO J.

 

Halte à l’insurrection et à la complicité avec l’ennemi, RDC : le Gouvernement met en garde Joseph Kabila !
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