Dans la soirée du mardi dernier, une importante séance de travail s'est tenue au Ministère des Finances, sous la direction du Ministre des Finances Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, en présence du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, afin de finaliser les préparatifs pour la relance des travaux de réhabilitation des artères de Kinshasa.
Cette réunion a permis d'harmoniser les vues entre les différentes parties prenantes, notamment sur l’implémentation des projets « 3 communes » et « 5 artères », visant à réhabiliter un total de 49 km de route dans diverses municipalités de la capitale.
Le Gouverneur Daniel Bumba a salué l'initiative du gouvernement central, en particulier le rôle du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui « s’implique totalement dans le rayonnement de cette ville », ainsi que la vision de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, qui a impulsé une dynamique résolue pour améliorer la voirie urbaine de Kinshasa. Il a également souligné que ces travaux visent à résoudre non seulement le problème des embouteillages, mais aussi plusieurs autres défis liés à la productivité et au développement de la capitale.
Cette séance de travail tardive a réuni autour du Ministre des Finances et du gouverneur de Kinshasa, le Directeur général de l’Office des Voiries et Drainage (OVD), les experts des Infrastructures et Travaux Publics (ITP), des représentants du Ministère des Finances, des experts techniques, ainsi que les représentants des entreprises prestataires.
La réunion a permis de faire le point sur l’état d’avancement de différents projets, d’évaluer les progrès physiques réalisés sur le terrain et de discuter de la reprise imminente des travaux cette semaine. Le Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, a insisté sur l’importance de la coordination entre toutes les parties prenantes, notamment entre la Ville de Kinshasa, l’OVD, et le Ministère des Infrastructures, pour garantir l’achèvement des projets dans les délais impartis.
Un chronogramme des travaux actualisé a été présenté lors de la réunion, et il a été convenu que dans un délai de 72 heures, un protocole d'accord sera signé entre le Gouvernement et les prestataires. Ce protocole garantira que chaque partie respecte ses engagements, en particulier en ce qui concerne les délais et les normes de qualité des travaux.
Il a également été rappelé que les projets doivent respecter les lois et règlements en vigueur, et que la volonté de réaliser les travaux ne doit pas se faire au détriment du cadre légal. Le Ministre a encouragé les opérateurs économiques à saisir cette opportunité pour honorer leurs engagements et contribuer au développement de la Ville.
Le Gouverneur Daniel Bumba a conclu en exprimant sa reconnaissance envers les autorités nationales et en réaffirmant son engagement à faire de Kinshasa une Ville moderne et fonctionnelle.
La Pros.
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Au niveau du Ministère de l’Education nationale et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté, tout n’est pas rose. Ce lundi 7 octobre 2024, les Agents de l’Inspection principale provinciale de Kinshasa étaient dans la rue pour exiger la répartition équitable de la prime pour fonction spéciale leur accordée, tout dernièrement. Ils jugent injuste le fait qu’un inspecteur touche plus de 750.000FC alors qu’un agent, en dépit du travail considérable qu’il réalise, dans des conditions parfois difficiles, ne touche qu’à peine 32.650FC. Lisez, attentivement, pour de plus amples détails, leur mémorandum déposé sur la table de la Ministre Raïssa Malu.
Kinshasa, le 07/10/2024
L'attitude de Macron humiliant toute la nation de Lumumba est conforme à la logique coloniale : ‘‘ L'émotion est nègre, la raison est Hélène’’ (L-S. Senghor). Il s'est permis en conséquence d'omettre volontairement sur la liste des pays délibérément choisis, de manière préméditée, de citer la RDC comme pays martyr, avec des crimes et souffrances liés à l'agression rwandaise.
Pour nous endormir, il fait appel entre autres, à la musique congolaise comme qui dirait la danse est bonne pour les Congolais mais la pensée, la raison et le droit d'avoir un pays nous seraient étrangers. Confirmant ainsi l'idéologie civilisatrice et coloniale (Hegel, Céline etc.).
Ce qui nous est arrivé, il y a trois jours en France, les congolais l'ont vécu au moins à trois reprises. Mais les réactions de Patrick-Emery Lumumba et de L-D. Kabila ont préservé notre honneur et dignité. Fatshi, bien que malheureusement tard, l'ait fait aussi en refusant le huis clos et le dernier repas des Chefs d'Etat présents au 19ème anniversaire de la Francophonie.
On regrette qu'il n'ait pas quitté à chaud, la cérémonie au même moment que le discours d'occultation et d'omission prononcé par Macron. Lumumba a répondu héroïquement sur le champ au Roi Baudouin, le 30 juin 1960 au moment de la célébration de notre indépendance. Le ciel ne s'est jamais écroulé. On l'a certes tué mais son discours a solidifié la conscience nationale des congolais et même des africains. Il a, en outre restitué la dignité et l'honneur nous arrachés par les colonisateurs. Ce n'est pas de manière isolée et passagère. Car cinq jours après l'indépendance, le même Lumumba va récidiver, en intimant l'ordre à l'Officier Belge, le plus gradé en RDC. En guise d'une causerie liée à la mutinerie, avec les Forces publiques, Jansees, confondant l'époque, dira aux militaires congolais qu'après l'indépendance égale avant l'indépendance. Lumumba le convoqua et lui donna 24 heures pour rentrer chez lui en Belgique. Ce qui fut fait.
Le Congo gagne ainsi en dignité. Laurent-Désiré Kabila qui a juré devant sa mère, d'être le deuxième Lumumba, l'a prouvé. Non seulement, il va demander aux rwandais qui l'ont aidé pour renverser le régime dictatorial de Mobutu ( L-D. Kabila a affirmé plus d'une fois que d'autres Etats nous ont aidés et non seulement le Rwanda de Paul Kagame), de rentrer dans leur pays en 1998, en mettant fin à la coopération avec eux.
De plus, lorsque Mathieu Kerekou, en réunion des Chefs d'Etat africains va commettre l'imprudence de critiquer le recours par l'AFDL au drapeau de l'indépendance, en abandonnant celui du Zaîre de Mobutu, L-D. Kabila en réaction a décidé de venger le pays, en créant un incident public, Kadhafi informé, l'en empêchera, en servant de médiation entre lui et Kerekou. Ce dernier en guise de réconciliation a remis l'or congolais que les amis de Lumumba ont gardé à la banque du Bénin.
Voilà comment se construit une puisssance au sens géopolitique et le développement de la conscience nationale. L'Etat ne négocie pas avec les autres pour se faire respecter mais s'impose.
Le titre est de la rédaction
Professeur Lohata Tambwe
Okitokosa Paul-René
La date du 9 octobre 1967 reste gravée dans la mémoire des révolutionnaires du monde entier. En effet, c'est le jour où fut assassiné le médecin argentin Ernesto Guevara de la Serna dit "Che" par la CIA américaine en Bolivie. Blessé à la jambe, la veille, le Commandant Che Guevara fut exécuté le 9 octobre 1967 à la Higuera (Bolivie). Un véritable crime de guerre au regard du droit international.
L'ancien Compagnon de lutte du Commandant Fidel Castro qu'il avait rencontré en exil au Mexique, fut un grand ami de notre pays et de notre peuple qu'il chérissait beaucoup. En ce jour de sa mort, l'Union des Démocrates Socialistes, UDS, a tenu à s'exprimer par le biais de son Président National, monsieur Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi.
“Le Commandant Ernesto Guevara de la Serna ‘Che’ fut un grand ami du peuple et des révolutionnaires congolais. La République Démocratique du Congo a occupé une grande place dans son cœur. Il suffit de suivre ses discours à l'ONU en décembre 1964 et à Alger en février 1965 pour s'en rendre compte. Il avait stigmatisé l'impérialisme qu'il avait pointé du doigt comme l'unique responsable du chaos congolais”, a-t-il introduit l'entretien.
Il poursuit en ces termes : « Quand Che Guevara remit sa démission au Commandant Fidel Castro en 1965, il se rendit plus tard en République Démocratique du Congo, plus précisément au Sud-Kivu, pour rejoindre le maquis révolutionnaire de M'Zee Laurent-Désiré Kabila. Ainsi, le 24 avril 1965, l'expédition de Che Guevara composée de 14 personnes en provenance de Kigoma en Tanzanie débarqua à Kibamba (République Démocratique du Congo). Sa mission consistait à soutenir le mouvement révolutionnaire de Kabila père contre l'impérialisme dans notre pays. A son arrivée, M'Zee Laurent-Désiré Kabila était absent, se trouvant en Egypte et en Tanzanie ».
Et d'ajouter : « L'Odyssée de Che Guevara dans notre pays n'a duré que sept mois ». Dans la nuit du 20 au 21 novembre 1965, il se replia sur la Tanzanie. Ce fut "la décomposition" comme il l'appela lui-même plus tard.
Que peut-on tirer comme enseignements de l'épopée congolaise du plus grand révolutionnaire-internationaliste-marxiste de tous les temps dans notre pays ? Sa réponse est tranchante : « Le diagnostic fait par le Camarade Che Guevara dans le maquis de M'Zee Laurent-Désiré Kabila a été sévère, sans équivoque. Il est toujours d'actualité quand on analyse le comportement des politiciens congolais en général et de nos révolutionnaires en particulier. Il avait trouvé sur place une désorganisation frisant le chaos et le désordre. Les hommes ne maîtrisaient pas les techniques de guérilla. Les rivalités entre les chefs étaient quotidiennes. La collaboration très difficile avec la population pour laquelle la révolution était entreprise. Les hommes très attachés à leur tribu et superstitieux adoraient l'alcool et les femmes. Ils avaient peu de conscience révolutionnaire et manquaient aussi de discipline révolutionnaire. A cela, il faut ajouter la carence des cadres outillés pour gérer le pays. Un autre constat malheureux est le fait que les dirigeants congolais étaient coupés de la base ».
Et pour terminer, le Président Crispin Kabasele Tshimanga Babanya Kabudi a eu ces mots : « Les anti-impérialistes congolais doivent beaucoup apprendre du court séjour du Camarade Che Guevara dans notre pays. L'élite politique congolaise est inconsciente et attirée par l'enrichissement personnel. Elle ne s'occupe pas du peuple qui vit dans la misère. Elle n'a pas le courage de briser les chaînes de l'impérialisme, lequel impérialisme domine tout et oriente. La jeunesse abandonnée à son triste sort et sans encadrement adéquat se dévergonde chaque jour. En un mot, tout est à refaire en commençant par ‘’la décolonisation mentale’’ comme le préconisait le Professeur Auguste Mabika Kalanda ».
(Propos recueillis par Jean Kabeya Mudiela Ndungu)
(Photo d’illustration : L’ambassade de la RDC à Conakry, en Guinée dans un état de délabrement très avancé)
Au niveau de la Guinée Conakry, la Représentation diplomatique de la République démocratique du Congo fonctionne, depuis un bon moment, dans la précarité la plus totale. Ancien ministre délégué aux Affaires étrangères et Chargé des congolais de l’étranger, Emmanuel Ilunga, qui le confirme, sur son compte X, lance un cri l’alarme aux autorités congolaises en vue de la réhabilitation urgente de cette adresse.
«Cette villa serait en lambeaux, déchiquetée», déplore-t-il. Emmanuel Ilunga estime qu’il serait préférable que cette ambassade ferme si et seulement si le gouvernement ne se donnait pas la peine de la réhabiliter. Cela, selon lui, éviterait de ternir l’image de ce beau et grand pays au cœur de l’Afrique.
« La villa où se trouve l’ambassade est en lambeaux, déchiquetée. Ce n’est pas normal. Nos diplomates travaillent dans un garage qui se trouve derrière l’ambassade. C’est une honte et une indignité totale. A la limite, il faut fermer cette ambassade», a-t-il déclaré.
L’ancien ministre chargé des congolais de l’étranger fustige le fait que les diplomates guinéens vivent dans des villas fournies par le gouvernement congolais ici à Kinshasa pendant la Guinée ne fait pas de même pour les diplomates congolais à Conakry dans le cadre de réciprocité.
« La ministre des Affaires étrangères devrait se saisir de cette question. Les diplomates guinéens qui sont au Congo vivent dans des villas de la RDC. C’est également le cas pour leur ambassade. La Guinée devrait faire pareil, car nous sommes dans un cas de réciprocité, a-t-il ajouté.
Le gouvernement devrait donc s’activer pour résoudre ce problème qui ne constitue qu’un cas parmi tant d’autres.
César Nkangulu
Faisant du respect des droits de l’homme un de ses chevaux de bataille, Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, n’est pas resté passif face aux récents évènements. Le patron de la Justice congolaise a ‘’ordonné à l’Inspecteur Général de la Police judiciaire, d’interpeller, de suspendre et de procéder à l’arrestation de tous les agents de la Police judiciaire qui ont procédé à l’exécution barbare des mandats du parquet notamment, en filmant et publiant les vidéos de Mademoiselle Maria NTUMBA et en s’introduisant par effraction au domicile de M. Patrick LOKALA’’. Ci-dessous l’intégralité du communiqué.
REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO
COMMUNIQUE N°041
Son Excellence Monsieur le Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux informe l’opinion qu’il a instruit l’Inspecteur Général de la Police judiciaire des Parquets d’interpeller, de suspendre et de procéder à l’arrestation immédiate de tous les Agents de Police judiciaire qui ont procédé à l’exécution barbare des mandats du parquet, notamment en filmant et publiant les vidéos de Mademoiselle Maria NTUMBA et en s’introduisant par effraction au domicile de Monsieur Patrick LOKALA.
Il rappelle que les arrestations ne peuvent en aucun cas être accompagnés des traitements dégradants des justiciables.
Fait à Kinshasa, le 07 Octobre 2024
Le Cabinet du Ministre d’Etat, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux
Deux points étaient inscrits à l'ordre du jour de la plénière du lundi 7 Octobre 2014. Il s'agit de l'examen du projet de loi portant prorogation de l'état de siège dans les Provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu ainsi que la finalisation de la composition des commissions permanentes.
Concernant le projet de loi présenté par le Ministre en charge de la Formation Professionnelle Marc Ekila, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a donné principalement la parole aux Députés Nationaux élus de ces deux Provinces qui sont tous revenus sur le bilan de cette mesure exceptionnelle dans lesdites Provinces.
Ces élus ont dénoncé notamment, la recrudescence de l'insécurité et la prolifération des groupes armées à l'origine des tueries répétitives dans différentes localités malgré l'état de siège.
Attentifs aux interventions des Elus du Nord-Kivu, de l'Ituri et du Sud-Kivu qui se montrent plus concernés par les retombées de l'état de siège sur terrain, le Président Vital Kamerhe, lui-même en tant qu'Elu du Sud-Kivu, a exprimé son chagrin face à la peine que vivent ses compatriotes congolais de la partie Est suite à la guerre injuste imposée à la RDC par le Rwanda et l'Ouganda. Il a, par ailleurs, dans son rôle du Speaker de la chambre basse, appelé les Elus du peuple à voter pour cette prorogation sollicitée par le Gouvernement avec la condition de passer à son évaluation globale par la plénière dans les prochains jours. Des recommandations concrètes seront adressées au Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo en tant que magistrat suprême.
Le Professeur Vital KAMERHE a aussi précisé qu'une commission d'enquête et évaluation sera mise sur pied par l’Assemblée Nationale, pour rédiger les termes de référence de la mission qui sera envoyée pour s'enquérir de la réalité sur terrain afin de permettre à la plénière de faire des résolutions concrètes qui vont sanctionner l'avenir de l'état de siège et de la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC.
Rappelons que, l'état de siège a été décrété par le Président de la République le 21 mai 2021. Il est aujourd'hui à sa 83ème prorogation.
Concernant la composition des bureaux des commissions permanentes et ses membres, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, a annoncé à la plénière que cette matière sera abordée lors d’une prochaine plénière sur demande du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi afin de lui permettre de finaliser avec sa proposition des noms. Il a, par ailleurs, précisé qu'après échange avec l'Honorable Augustin Kabuya, Président du groupe parlementaire UDPS/Tshisekedi, il lui a été annoncé que ce groupe parlementaire est d'accord avec la proposition de la composition des bureaux des commissions permanentes adoptée par la plénière le samedi 05 Octobre dernier.
CellCom/Assemblée Nationale
Assemblée Nationale : Patrick Eshiba dépose deux propositions de loi sur la table de Vital Kamerhe !
Le Député Patrick Eshiba Kasemuana, Elu de la Tshangu, à Kinshasa, décide de passer à la vitesse supérieure. Il a, en effet, déposé, courageusement, lundi dernier, au Bureau de l’Assemblée nationale, deux propositions de loi préconisant la modification, d’une part, du code du travail, et, d’autre part, du régime général de sécurité sociale en RD. Congo. Il envisage, par ses initiatives, de mettre un terme au calvaire que vivent, depuis de nombreuses années, ses compatriotes travaillant avec les expatriés afin de leur offrir des conditions de vie acceptables.
‘’Conformément aux dispositions de la Constitution, en son article 100 et 151 de notre Règlement intérieur, je viens de déposer deux propositions de loi qui vont contribuer à l’amélioration des conditions sociales en général et, particulièrement, des engagés au jour le jour. Nous avons remarqué que le statut des engagés au jour le jour reste précaire pour ne pas dire inexistant. A l’issue de nos vacances parlementaires, j’ai été à la rencontre de mes électeurs de Tshangu qui sont, en majorité, dans des milieux ruraux, et qui travaillent sous le statut d’engagés. Ils m’ont exposé leurs problèmes. A cela, j’ai couplé des descentes auprès des entreprises comme Beltexco… J’ai compris exactement qu’il y a un sérieux problème, et que notre insouciance face à cette catégorie de travailleurs nous condamne. Nous proposons qu’à l’issue de leur engagement, l’employeur envoie un bulletin d’informations à l’Inspection du travail et à la fin des services, il doit leur livrer un certificat de fin des services. Ce qui permettra à l’Inspection du travail de bien faire son travail. On a remarqué que, dans ces entreprises, les gens sont sous statut d’engagés au jour le jour pendant plusieurs années. Il y a même ceux qui veulent aller à la retraite, mais qui sont encore retenus sous statut d’engagés au jour le jour au moment où la loi limite cela à vingt-deux jours de travail’’, a indiqué le député national Patrick Eshiba Kasemuana, après le dépôt de son dossier à l’Assemblée nationale.
Par la même occasion, il a affirmé sa détermination à tout donner pour accélérer le changement dans le secteur du travail en RD. Congo. L’Elu de Tshangu a également pris l’engagement de présenter la portée de sa lutte auprès du Gouvernement pour parvenir à obtenir, le plus rapidement possible, la modification du Décret de 2018 fixant les allocations familiales et le Smig.
‘’Nous allons nous approcher de Madame la Première Ministre pour faire notre plaidoyer afin qu’elle puisse revenir sur le Décret de 2018 fixant le SMIG et les allocations familiales. A cela, nous avons aussi proposé dans le cadre ce projet de loi que les engagés au jour le jour puissent être immatriculés à la CNSS afin que les employeurs puissent ouvrir le risque professionnel auquel il court chaque jour. Imaginez-vous que pendant l’exercice de son métier, un engin lourd arrive à tomber sur lui. Qu’adviendra-t-il ? Ce n’est pas prévu par le législateur. C’est une injustice qu’il faut corriger le plus tôt possible. On doit savoir que la RDC est un Etat social. Ce que stipule l’article 1 de notre Constitution’’, a-t-il complété. Pour Patrick Eshiba, plus rien ne doit être comme avant.
‘’Les engagés au jour le jour constituent une catégorie économiquement faible. Moi, je me classe du côté des faibles pour faire entendre leur voix. On ne peut pas s’interdire de faire des réformes audacieuses pour l’amélioration des conditions de vie de nos populations. C’est ça aussi le social que nous prônons’’, a-t-il rappelé, sereinement, comme pour lancer un signal fort et planter le décor de la mobilisation générale autour de sa démarche qui, visiblement, rencontre la vision du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
GM
La République Démocratique du Congo a été élue ce mercredi 9 octobre 2024 en tant que membre du Conseil des Droits de l’Homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027. Cette élection s’est déroulée lors de l’Assemblée Générale des Nations Unies à New York, où la RD Congo a obtenu 172 voix sur 190 votants, témoignant un large soutien de la communauté internationale.
L’élection de la RDC au Conseil des Droits de l’Homme est un évènement marquant pour le pays, qui rejoint ainsi d’autres Nations africaines telles que le Bénin, la Gambie, le Kenya et l’Ethiopie, qui siègent également au sein dudit Conseil composé de 47 membres. Ce mandat de trois ans permettra à la RDC de participer activement aux discussions et décisions concernant les droits de l’Homme à l’échelle mondiale.
Suite à cette élection, Mme Chantal Shambu, Ministre des Droits Humains a souligné que celle-ci représente une reconnaissance des efforts du pays pour améliorer la situation des droits humains. Elle a également affirmé que la RDC est déterminée à utiliser cette opportunité pour renforcer ses engagements en matière de droits de l’Homme et collaborer avec la communauté internationale pour promouvoir la justice et l’égalité.
Malgré cette victoire diplomatique, l’élection de la RDC n’a pas été sans controverse. Des organisations de défense des droits de l’homme, comme Human Rights Watch, ont exprimé des préoccupations concernant les violations des droits humains dans le pays notamment, la répression des opposants politiques et des journalistes. Ces critiques soulignent l’importance pour la RDC de renforcer ses engagements en matière de droits de l’homme durant son mandat.
En siégeant au Conseil des droits de l’Homme, la RDC aura l’opportunité de démontrer son engagement envers l’amélioration des droits humains. Les diplomates espèrent que cette position incitera le pays à adopter des réformes significatives et à promouvoir une meilleure protection des droits de ses citoyens.
En outre, cette élection de la RDC audit Conseil de l’ONU représente à la fois un défi et une opportunité pour le pays de jouer un rôle clé dans la promotion des droits humains sur la scène internationale.
Nathan Mundele
Feu Mutombo Dikembe
Une veillée mortuaire est prévue vendredi 11 octobre à l'esplanade du Palais du Peuple, à Kinshasa, en République Démocratique du Congo, en mémoire de l'ancien basketteur congolais, Jean-Jacques Mutombo Dikembe, dont l'enterrement interviendra le samedi 12 octobre, aux Etats-Unis, a-t-on appris mercredi, du Ministère des Sports et Loisirs.
«Mutombo Dikembe sera inhumé le samedi 12 octobre 2024, à Atlanta, dans l'Etat de la Philadelphie, aux Etats-Unis. A Kinshasa, une veillée mortuaire sera organisée à l'esplanade du palais du peuple le vendredi 11 octobre au cours de laquelle sera exposé un livre d'or pour recueillir les témoignages de ceux qui auront vécu de leurs propres yeux le phénomène Mutombo Dikembe,ancienne célébrité du basketball mondial », a-t-on lu dans un briefing de la cellule de communication de Didier Budimbu.
La famille de l'ancienne gloire de la NBA, qui fait partie de la délégation officielle du gouvernement congolais qui se rendra aux Etats Unis d'Amérique pour ces funérailles, a été reçue ce mardi par le Ministre des sports et loisirs, Didier Budimbu qui a rassuré la famille sur la ferme volonté et détermination du Gouvernement de la République à rendre des hommages dignes de son rang à celui qui a longtemps inspiré la jeunesse congolaise et mondiale à travers sa riche carrière de basketteur.
Me Didier Budimbu a également rappelé l'engagement de l'Etat congolais à immortaliser la mémoire de cette légende à travers un des stadiums de basketball construits au stade des Martyrs, qui sera baptisé au nom de Mutombo Dikembe, qui sera également décoré à titre posthume par la RDC.
EG