Dieudonné Kamuleta Badibanga, Président de la Cour Constitutionnelle et du Conseil Supérieur de la Magistrature, a pris l’engagement ferme d’accompagner le nouveau Comité de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), que dirige Baudouin Kamanda wa Kamanda Muzembe, depuis septembre dernier, dans l’accomplissement de sa mission. Cet appui consiste, principalement, en la formation soutenue des journalistes pour un traitement réussi des questions judiciaires. Le Président de la Haute Cour a souligné cette volonté lors de l’audience accordée, dans son cabinet de travail, à la Gombe, à une forte délégation de l’Instance d’autorégulation des médias en RD. Congo conduite par son Président, Kamanda wa Kamanda.
‘’Nous avons évoqué un certain nombre de sujets, notamment le sujet sur la formation continue des journalistes pendant cette période, parce que dans une certaine mesure il faudrait que nous puissions avoir des journalistes qui traitent les questions judiciaires avec plus d’efficacité et plus de précisions possibles, d’autant plus que les questions judiciaires sont de questions délicates et qui nécessitent une précision…Le président de la Cour Constitutionnelle qui est d'office le Président de la Cour Constitutionnelle pourrait nous orienter afin que ces formations puissent avoir des séquences bien précises. Au niveau de l'Instance d'autorégulation qui est l'UNPC, nous avons un Tribunal des pairs. Et, ce Tribunal devrait avoir des formations de mise à niveau’’, a précisé, au terme de la rencontre, le Secrétaire Général de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), Jasbey Wembulu.
Le nouveau comité de l’UNPC a été élu au terme du dixième Congrès de l’Union tenu au Centre Nganda, à Kintambo, ici à Kinshasa, du 16 au 19 septembre 2024. Il est dirigé par Baudouin Kamanda wa Kamanda Muzembe, cet ancien correspondant de la RFI et figure connue du secteur de la presse en RDC. Ce nouveau bureau a entre autres comme mission d’accélérer la salubrité médiatique tant attendue en République démocratique du Congo, suivant la vision tracée par Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, Porte-parole du Gouvernement.
La Pros.
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Alors que le débat sur une possible révision de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) prend de l'ampleur, un nouveau sondage national vient d'être lancé pour recueillir l'avis des citoyens congolais. Cette initiative vise à mesurer l'opinion publique sur la nécessité d’adapter ou de modifier la loi fondamentale en vigueur depuis plusieurs années, un sujet qui divise l'opinion nationale.
Gabriel Mokia, Président du Mouvement des Démocrates Congolais (MDCO) défend une position claire sur la révision de la Constitution, qu'il considère nécessaire pour libérer le peuple congolais des entraves imposées par les belligérants responsables de la balkanisation de la sous-région.
Dans un atelier organisé au Fleuve Congo Hôtel de Kinshasa, le PNLP, accompagné de l'ONG Impact Santé Afrique (ISA), a présenté et vulgarisé la stratégie nationale de mobilisation des ressources domestiques 2024-2028 contre le paludisme en République démocratique du Congo. Cet événement a réuni des députés nationaux, des représentants des ministères de la santé et du budget, ainsi que l'OMS. L'objectif de cette démarche est de présenter et de vulgariser la stratégie de mobilisation des ressources domestiques 2024-2028, de présenter le GAP financier du plan stratégique national de lutte contre le paludisme à l'horizon 2024-2028, et de fixer les prochaines étapes pour la mise en œuvre de la stratégie de mobilisation des ressources afin de mener un plaidoyer budgétaire efficace.
M. Eric Mukomena Sompwe, directeur du programme national de lutte contre le paludisme, a souligné l'importance de renforcer les efforts de lutte contre cette maladie, qui est la première cause de mortalité et de morbidité en RDC. Il a rappelé les chiffres alarmants liés au paludisme en RDC et a présenté les objectifs du plan stratégique national 2024-2028, qui vise à réduire la mortalité et l'incidence du paludisme de manière significative.
«Le paludisme reste un problème majeur de santé en RD-Congo. Il reste en tête des causes de consultation, d’hospitalisation et de décès avec 27.657.762 cas de paludisme enregistrés soit 25.167.676 cas de paludisme simple représentant 90,9% et 2.490.086 cas de paludisme grade, soit 9% dont 13.440.922 chez les enfants âgés de moins de 5 ans en 2023, représentant 49%, dont 1.253.679 cas de paludisme grave -9,3%- et 22.224 décès liés au paludisme déplorés dont 14.930 survenus chez les enfants de moins de 5 ans, soit 67% », a-t-il confirmé, avant de préciser que le PSN- des cinq prochaines années 2024-2028 vise à réduire la mortalité liée au paludisme de 70% d’ici 2028 et réduire l'incidence du paludisme de 50% dici 2028 à partir à partir des données de 2022.
Le Dr Roger Kapepula, représentant du secrétaire général au ministère de la santé, a souligné l'engagement des parties prenantes pour lutter contre le paludisme et a mis en avant l'importance de mobiliser les ressources nécessaires pour atteindre les objectifs fixés.
« Les gens doivent retenir trois choses essentielles pour la lutte contre le paludisme. Les engagements du pays en lien avec la stratégie mondiale de lutte contre le paludisme à travers ses trois piliers dont l'action universelle à la prévention et lutte contre le paludisme, l'accélération des efforts dans l'élimination du paludisme et faire de la surveillance du paludisme une intervention de base. Nous sortons d'un atelier de mobilisation des ressources domestiques, parce que la stratégique national 2024-2028 a été écrite et elle a été budgétisée à hauteur de 2 milliards de dollars. Un GAP de 820 millions de dollars se dégage et l'objet de cet atelier était de mobiliser les autorités politiques, saisissant l'occasion de la session budgétaire en cours afin de pouvoir dans la mesure du possible obtenir une ligne budgétaire en lien avec le soutien dans la lutte contre le paludisme. Nous avons l'espoir que l'engagement politique se matérialisera car si ces ressources ne sont pas mises à la disposition du PNLP, on risquerait d'être buté à l'atteinte des résultats », a-t-il déclaré.
De son côté, le représentant de l'OMS a souligné le rôle crucial du gouvernement dans la gestion de la santé de la population et a mentionné le soutien financier de l'USAID à la RDC pour lutter contre le paludisme.
Solange Simpungu, chargée des activités et du plaidoyer chez Impact Santé Afrique en RDC, a souligné, quant-à elle, l'importance d'activer les stratégies de mise en œuvre, d'impliquer les décideurs provinciaux dans le financement de la lutte contre le paludisme, et de mobiliser les ressources nécessaires. Son organisation, ISA, s'efforce d'influencer les politiques publiques pour améliorer la santé des populations et sensibilise sur la lutte contre le paludisme.
Sur place, elle a dévoilé l’almanach des prochaines activités de ISA sur terrain pour le compte de la sensibilisation des ressources domestiques en faveur de la lutte contre le Paludisme dans certaines provinces ciblées dont Kinshasa, Tshopo et Tanganyika.
Fidel Songo
Le Ministre de la Communication et Médias, Porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe et le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, Samuel Mbemba Kabuya Tanda et ont co-animé le jeudi 17 octobre au studio C de la RTNC3, un briefing presse autour de la « Réactivation par la Cour Pénale Internationale des enquêtes sur les crimes commis dans l’Est de la République Démocratique du Congo ».
Dans son mot introductif, Samuel Mbemba Kabuya Tanda est revenu sur le contexte qui a poussé Karim Khan, Procureur de la Cour pénale internationale à décréter une réactivation des enquêtes en RDC. Ce tournant décisif d'après le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International est le fruit d'un engagement et d'une détermination invétérées du Président Félix Tshisekedi à voir la paix régner sur toute l'étendue du territoire national et précisément dans l'est du pays.
Après des missions qui ont été diligentées par la RDC auprès de la CPI lui soumettant deux renvois de situation, la Cour qui a par la suite apprécié le seuil de gravité, a décidé de réactiver les enquêtes.
« Nous avons dit à la CPI que le peuple congolais ne comprend pas que cette Cour qui a la possibilité d'agir même sans être saisi, ne bouge pas alors que le peuple congolais lui a soumis deux renvois de situation. Et la CPI en a pris acte », a dit Samuel Mbemba Kabuya Tanda.
Cette réactivation qui intervient à la suite des actions diligentées par le Président Félix Tshisekedi, permettra à la CPI selon le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International, de partir des faits dénoncés à partir de 2022 jusqu'à ce jour et de prendre en compte les enquêtes mises en veilleuse depuis longtemps.
« La Cour fera son travail par rapport aux crimes internationaux. Mais cette fois-ci, la justice nationale fonctionnera aussi de manière démocratique sans soupçon quelconque en utilisant les données de la CPI pour faire d'autres poursuites sur place. Ceci pour décourager Ceux qui pensent qu'il faut prendre le pouvoir par les armes », a-t-il souligné.
En ce qui concerne le dossier d'Arusha, le Vice-Ministre de la Justice et Contentieux International a précisé que la RDC a introduit une requête à la Cour de Justice de l'EAC accusant le Rwanda de violer l'acte constitutif et qu'elle attend que celle-ci se prononce sur les exceptions soulevées par le Rwanda. « La décision pourra intervenir probablement au mois de novembre », a-t-il fait savoir.
La Pros.
L’on se rappelle que le mercredi 24 juillet 2024, les mandataires des entreprises publiques du ressort du ministère du Portefeuille ont signé le contrat de mandat au cours d’une cérémonie organisée à Kinshasa. L’objectif visé par la signature du contrat de mandat entre l'Etat congolais comme actionnaire et l'ensemble des mandataires publics dans les entreprises du portefeuille, est d’améliorer la gouvernance et la gestion du patrimoine de ces sociétés pour des résultats performants. Ce, conformément à l’article 17 de la loi n°08/010 du 17 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du portefeuille de l’Etat.
Composé de 23 articles, le document signé fixe la durée du mandat et détermine les droits et obligations de chaque partie contractante. Dès lors, le mandataire devra rendre compte de l'exécution de son mandat dans les formes et délais prévus par les statuts et à chaque fois que le mandat le requiert. Il y a également l'obligation de faire preuve d'une gestion transparente, orthodoxe et axée sur le résultat.
Ce contrat vise à replacer les entreprises du portefeuille au cœur du développement économique et social du pays. Cependant, avant même la signature de ce contrat, quelques mandataires avaient pris à cœur les responsabilités qui leur incombent, en gérant de manière transparente les maigres recettes à leur disposition. Ce qui leur permet de renouveler l’outil de travail, de redynamiser tous les départements des sociétés placées sous leur responsabilité, d’améliorer tant soit peu les conditions de vie et de travail du personnel, instaurant ainsi la paix sociale.
C’est ce que révèle le sondage effectué du 15 août au 15 octobre 2024 par notre Institut d’analyses sociopolitiques à travers le territoire national. Les quelques mandataires qui tirent leur épingle du jeu sont les suivants :
⦁ Martin Lukusa, 85%
Nommé en 2022 à titre intérimaire par le ministre du Portefeuille, puis confirmé dans ses fonctions de Directeur général de l’Office national des transports –ONATRA- en 2023, par le président de la République, Martin Lukusa, fils maison, savait où mettre les pieds pour relancer le travail dans cet établissement public tombé dans une totale léthargie. C’est ainsi que sans tarder, il s’est mis à poser des actes qui lui attirent l’estime des autorités et la sympathie du personnel qui voit un espoir à l’horizon.
Au nombre de ses principales réalisations, l’on peut mentionner la relance du trafic fluvial entre Kinshasa et les villes de l’intérieur du pays, l’amélioration de la traversée vers Brazzaville, la relance du trafic ferroviaire entre Kinshasa-Matadi, la réhabilitation des quais 1 et 2 au port de Matadi avec le concours des investisseurs internationaux, l’acquisition de trois canots rapides pour servir au transport fluvial entre Maluku et Kinshasa, la modernisation du port de Matadi, un enjeu majeur pour le développement économique de la région, la relance des travaux de réhabilitation de la voie ferroviaire du train urbain, l’obtention de l’assistance du chef de l’Etat pour l’envoi en retraite d’un grand nombre d’agents en fin de carrière, la construction de nouveaux bateaux pour renforcer le trafic fluvial, etc.
Toutes ces réalisations ont été faites sur fonds propres découlant de la gestion rigoureuse des recettes de l’Onatra.
⦁ Bertin Budimu Tshisekedi, 81%
Le Directeur Général du Fonds de Promotion de l’Industrie-FPI-, a laissé entendre que plus de 80 projets pour un total d’USD 115 613 259 ont été financés en 2023 sur toute l’étendue du pays. Certains de ces projets ont connu un début de réalisation, tandis que d’autres ont augmenté leurs capacités de production dans plusieurs secteurs d’activités notamment l’agro-industrie, la sous-traitance minière et la logistique.
Comparée à 2022 dont l’enveloppe de financement était de USD 50 350 662, l’année 2023 a connu une augmentation de 129,61%. Les interventions sont donc passées du simple au double. L’année 2023 a été une année de grands défis et des enjeux au Fonds de promotion de l’industrie.
En 2023, le document de la politique de financement du FPI adopté par la Direction générale présente les grands principes autour desquels s’articulent les activités de financement des projets par voie des crédits, des subventions et de prise des participations.
Parmi les financements, il y a lieu de citer entre autres : L’implantation d’une unité de production des sacs en polypropylène à Lubumbashi dans le Haut-Katanga destinés au conditionnement du ciment et des produits alimentaires et miniers ; la relance d’une importante sucrerie au Sud-Kivu; le financement d’une entreprise de recyclage des huiles usées, des batteries, des barres de fer et d’une unité de production des câbles électriques en cuivre à Lubumbashi dans le Haut-Katanga ; le renforcement des capacités de production des fermes avicoles au Kasaï oriental ; l’implantation d’une huilerie et d’une unité de production de biocarburant dans la province du Kwilu à Bulungu à Vanga ; le financement de la campagne agricole 2023-2024 dans le Haut-Katanga et dans le Lualaba et l’implantation d’un port sec à Likasi. Comparée à 2022 qui disposait d’une enveloppe de financement de USD 50 350 662, l’année 2023 a connu une augmentation de 129,61%. Les interventions du FPI sont ainsi doublées.
Sur plan social, on note entre autres, la répartition équitable de la prime, la suppression des intérêts de 2% sur les prêts sociaux, l’allocation, pour la première fois, des frais scolaires et l’engagement de la direction générale pour la viabilisation des sites destinés aux agents à Kinshasa et en provinces en vue de la construction des logements.
⦁ Victor Tumba, 78%
Le Directeur Général de l’Office des Voiries et Drainage –OVD- a enregistré des réalisations incontestables en 2023. Ces résultats ont été obtenus grâce à différentes sources de financement. Ces sources comprennent la loi des finances, qui demeure la principale et la plus importante source de financement, le Fonds national d’entretien routier –FONER-, ainsi que les partenaires techniques et financiers, parmi lesquels figurent des institutions telles que la Banque Mondiale et la Banque africaine de Développement.
Ces réalisations et travaux en cours ont démontré l’ampleur et l’efficacité des investissements dans le secteur des infrastructures. À Kinshasa, des travaux de curage ont été entrepris, tandis que la 14ème Rue Limete a fait l’objet d’améliorations notables. De plus, la construction de la route Zamba-Ngangi, reliant Nzolana à LBK, ainsi que les travaux en cours sur l’avenue Colonel Mpia dans la commune de Ngaliema, illustrent l’engagement continu de l’OVD dans l’amélioration des infrastructures routières de la capitale.
Dans les provinces, l’OVD a lutté contre plusieurs érosions qui menaçaient la population. Des travaux de stabilisation ont été entrepris, notamment sur les sites de l’érosion Mamu Carmel, SNCC, Ika, et Katshi. À Mbuji-Mayi, plusieurs érosions telles que Bobo, Hollandais, Lubanjila, et Mbala Tshitolo, ont été maîtrisées, apportant un soulagement à la population après des décennies de menace. De même, à Lisala, dans la province de la Mongala, et dans d’autres régions telles que Tshuapa et le Nord-Ubangi, l’OVD a fait face à des défis liés aux infrastructures routières.
Enfin, dans la province de l’Equateur, des progrès significatifs ont été réalisés sur l’avenue de la Révolution, avec l’asphaltage de près de 50% d’une route de 7 kilomètres reliant l’aéroport.
Victor Tumba Tshikela incarne l’excellence et l’engagement au service du peuple congolais.
⦁ Jeannot Kikangala Ngoyi, 74%
Le Directeur général a dernièrement dressé un bilan des réalisations à la tête de l’Office des routes depuis son installation en septembre 2022. Il a notamment cité la réception définitive du pont Nyemba à Kalemie; la réhabilitation sur fonds propres du pont Lume à Beni-Kasindi; le suivi du projet d’acquisition sur financement du gouvernement central de 104 ponts modulaires, la lutte antiérosive dans plusieurs coins de la République; la mise à flot du bac Zongo qui relie la ville de Gemena à celle de Zongo et la République Centrafricaine via Bangui; le suivi des travaux en régies dans les cadre du Programme d’entretien routier à travers différentes provinces du pays, la réhabilitation des routes en terre battue dans l’espace du grand Bandundu sur financement du Trésor Public; le renforcement de la collaboration avec les partenaires, l’amélioration des conditions sociales du personnel.
⦁ Bernard Kabese Musangu, 70%
A la tête des douanes de notre pays, Bernard Kabese Musangu, un douanier chevronné, a réussi à redynamiser cette régie financière. Dès sa nomination, il s’est imposé comme un leader déterminé et visionnaire. Grâce à ses compétences managériales, le Directeur général a entrepris des réformes structurelles majeures qui ont permis de remettre cette institution sur les rails.
Sous sa direction, la DGDA est devenue un modèle d’efficacité en Afrique, classée aujourd’hui parmi les meilleures administrations douanières du continent. Sur le plan national, elle est désormais le numéro un des régies financières en termes de maximisation des recettes, jouant ainsi un rôle important dans la réalisation des objectifs financiers du gouvernement.
Dans sa vision, le DG Kabese met un accent particulier sur la formation continue des agents et leur renforcement des capacités, un dialogue social ouvert et constructif avec les syndicats, et l’amélioration des conditions de travail. Cette approche participative et inclusive a renforcé la motivation et la performance des agents, contribuant à une augmentation significative des recettes douanières et au renflouement des caisses du Trésor public.
⦁ Fabien Mutomb Kan-Kato, 69%
Fabien Mutomb Kan-kato, Directeur général de la société nationale des chemins de fer du Congo –SNCC- a procédé au lancement des trains et wagons du Service national-SN. Il en a profité pour indiquer des avancées enregistrées à la société nationale des chemins de fer du Congo.
Il a aussi doté la coordination d’exploitation adjointe de Bukavu d’un camion-citerne de 5000 litres. Cette dotation s’inscrit dans le cadre des dispositions prises pour assurer dans les meilleures conditions la relance du trafic lacustre sur le lac Kivu avec 4 vedettes. Il y a également la réhabilitation du quai au port de Bukavu, la construction de la salle d’attente Vip à Goma, le recrutement de 17 candidats capitaines de bateaux suivi de leur formation au Centre de formation marine de la SNCC.
A Kalemie, la dotation des agents en nouvel équipement de travail. il a laissé entendre qu’à ce jour, la SNCC dessert 12 de 26 provinces: le Haut-Katanga, le Lualaba, le Haut-Lomami, le Lomami, le Tanganyika, le Maniema, la Tshopo, le Kasaï, le Kasaï Oriental, le Kasaï Central, le Sud Kivu et le Nord Kivu.
Elle exploite également un vaste réseau multimodal comprenant la voie ferrée sur 3.641 km dont 858 km de voie électrifiée, la voie lacustre sur 1.531 km, la voie fluviale sur 700 km. Le trafic exploité par la SNCC SA est segmenté en quatre principaux produits à savoir : le trafic à l’exportation, le trafic à l’importation, le trafic intérieur et le trafic voyageurs et bagages.
⦁ Fabrice Lusinde, 65%
Après avoir réussi le concours au poste de Directeur général de la Snel, lancé par le COPIREP, en février 2022, Fabrice Lusinde compte de notables réalisations. Au niveau du service à la clientèle, il y a eu le développement d’une application « Snel&Moi » pour dématérialiser la facturation et le paiement, et améliorer la qualité du service, en plus de monitorer la courbe de charge (consommation réelle d’électricité de chaque client).
Il a aussi institué le monitoring des différents projets d’investissement et la gestion de crises. Fabrice Lusinde a aussi mis en place une coordination des actions de réparation aux ateliers GCM et de remise en service des turbines de la centrale de la Tshopo à Kisangani. On met à son actif l’élaboration d’un programme de reconstitution des pièces de rechange et des pièces d’assurance.
Concernant la bonne gouvernance et le management de la société, on note le travail en parfaite collaboration avec l’Inspection générale des finances lors de sa mission d’encadrement des dépenses.
D'autres réalisations du DG Lusinde portent sur la mise en œuvre du processus de régularisation des journaliers et du plan de rajeunissement de la classe dirigeante de la Snel (cadres de direction et cadres de collaboration). Il a assuré le paiement régulier (avant le 25 du mois) des salaires en augmentation.
La Snel paie également avec régularité les impôts et taxes (avant le 15 du mois), alors que la ville de Kisangani connaissait un déficit criant en fourniture d’électricité, Fabrice Lusinde, a redonné le sourire aux habitants de cette ville qui l’a vu grandir. Les matériaux pour la réhabilitation du Groupe 1 de la turbine de la Centrale hydroélectrique de la Tshopo (construit en 1954 sous la colonisation belge) ont finalement été acheminés à Kisangani, ainsi que les pièces en reconditionnement du Groupe 3 de la même centrale.
⦁ David Tshilumba Mutombo, 62%
Le Directeur Général de la Régideso a fait des progrès remarquables en ajoutant 10 millions de Congolais qui ont accès à l'eau potable. Il y a aussi des projets exécutés dans l'augmentation de la capacité de production de la Regideso qui est passée de plus d'un million de mètre cube d'eau par jour à près de 1.450.000 mètres cubes d'eau par jour. La population desservie passe de 26 millions de congolais en eau potable à 36 millions en 2023, le progrès digital de la Régideso avec le paiement de facture en ligne.
⦁ William Kazumba, 61%
Le Directeur général a permis à l’Ogefrem de réaliser le parc à bois de Boma, le parc à véhicules de Boma, le port sec de Kasumbalesa, l’Observatoire National des Transports de la RDC, la Bourse de transport de la RDC, le Centre de documentation numérique sur le transport de la RDC, le nouveau système de suivi des cargaisons, la signature par les directeurs des contrats de gestion et de performance.
⦁ Blandine Kawanda, 60%
Nommée le 14 juin 2023, Madame Blandine Kawanda met tout en œuvre pour remettre la Congolaise des voies maritimes sur les rails.
Grâce au sérieux qui la caractérise et à l’ardeur au travail qui fait partie de sa personnalité, tous les fléaux et manquement qu’elle a trouvé et qui empêchaient la CVM de remplir ses missions disparaissent peu à peu. A tel point que l’espoir commence à renaître à la CVM.
Les faits ci-après, repris en termes de réalisations : ayant trouvé des arriérés de 29 mois, elle a réussi à diminuer à six mois, tout en payant régulièrement les agents et cadres à date échue, c’est-à-dire avant le 25 de chaque mois, elle a réussi à organiser le système médical tout en dotant régulièrement le centre médical des médicaments, elle paie des cotisations sociales de la CVM à la CNSS.
Concernant les équipements, elle a amélioré la maintenance des outils de travail.
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COMMUNIQUE DE PRESSE N°56/KN/PR/10/24
ASSOCIATION CONGOLAISE DES FEMMES JOURNALISTES DE LA PRESSE ÉCRITE (ACOFEPE)
Kinshasa, 15/10/2024, - L'Association Congolaise des Femmes Journalistes de la Presse Ecrite (ACOFEPE) a le plaisir d'annoncer la tenue d'une conférence de presse exceptionnelle animée par Mme Grâce Israëlla MAMBU KANGUNDU NGYKE, journaliste et Présidente de l'ACOFEPE. Cet événement marquera la sortie officielle de son récit poignant intitulé : « Franck Ngyke Kangundu : le destin tragique d'un chevalier de la liberté ».
Date : Vendredi 18 octobre 2024
Heure : 14h00
Lieu : Centre Amani-322, rue du Noyer 1020 Bruxelles, Belgique
L'ouvrage, publié sur Amazon le 09 octobre 2024, est un témoignage bouleversant de 189 pages où l'auteure raconte les événements survenus dans la nuit tragique du 02 au 03 novembre 2005, lorsque ses parents, Franck NGYKE KANGUNDU et Hélène Mpaka, ont été brutalement assassinés à Kinshasa, sous les yeux de leurs enfants. Ce livre revient sur les répercussions psychologiques profondes que ce double crime a causées à la famille, notamment l'interruption des études de deux filles du couple assassiné, les sœurs de l'auteure, l'absence totale de soutien du gouvernement congolais de l'époque, et le traumatisme persistant chez ces orphelins.
Grâce Israëlla MAMBU KANGUNDU NGYKE, par cet ouvrage, souhaite faire entendre la voix des orphelins et attirer l'attention de l'opinion tant nationale qu'internationale sur cette violation flagrante des droits de l'homme, qui n'a toujours pas trouvé une justice équitable. Pour la famille NGYKE KANGUNDU, ce double assassinat représente une atteinte insupportable à la liberté de la presse et aux droits humains.
Franck NGYKE KANGUNDU était un journaliste respecté, ayant travaillé à l'Agence Zaïre Presse, aujourd'hui Agence Congolaise de Presse (ACP), et chef de la rubrique politique au quotidien La Référence Plus. Il a été abattu à bout portant, avec son épouse, alors qu'il revenait de son travail.
Cette conférence de presse sera l'occasion pour Mme Grâce Israëlla MAMBU KANGUNDU NGYKE de partager son horrible histoire vécue avec ses sœurs lors de cette tragédie et de lancer encore un appel au gouvernement congolais à honorer la mémoire des 22 journalistes assassinés en RDC entre 1994-2021 pendant l'exercice de leur fonction.
A cet effet, les médias internationaux et les partenaires de la presse sont invités à couvrir cet événement marquant et à soutenir les cris du cœur des orphelins du couple NGYKE KANGUNDU et le Plaidoyer pour la reconnaissance nationale des journalistes assassinés en RDC au rang des Martyrs de la liberté de la presse.
Pour toute demande d'information ou réservation de participation, veuillez contacter :
ACOFEPE - Bureau des Relations Médias
Email :
Téléphone : +243 999923 379, +243 821975491
Fait à Kinshasa, le 15 octobre 2024
ACOFEPE/RDC
Dans la salle de congrès du Palais du peuple, le Président de la République, Félix Tshisekedi, a rehaussé de sa présence hier, mardi 15 octobre 2024, l'audience solennelle et foraine de la rentrée judiciaire 2024-2025 de la Cour de cassation.
D’après Élie Ndomba, premier Président de cette Haute Cour de l'ordre judiciaire congolais, la rentrée judiciaire est l'occasion de jeter un regard rétrospectif sur l'exercice écoulé et de fixer les objectifs pour l'avenir.
Dans son allocution, le Bâtonnier national a fait un plaidoyer pour la « défense des avocats », en évoquant la complémentarité entre l’avocat et le magistrat.
De son côté, le Procureur général près cette juridiction a présenté sa mercuriale sur « la portée de la présomption d’innocence », une leçon publique contre les tribunaux des réseaux sociaux.
Quant au premier Président de la Cour de cassation, Ndomba Kabeya Élie-Léon, son discours a été axé sur le travail des greffiers.
Il est pleinement convaincu que tous les maillons de la chaîne judiciaire méritent une reconnaissance de la nation congolaise.
La Pros.
Le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital KAMERHE a présidé, le lundi 14 Octobre, la toute première conférence des Présidents des Commissions permanentes de la chambre basse du parlement. Deux principaux points ont été inscrits à l'ordre du jour à savoir, l'adoption du tableau des membres des bureaux des commissions permanentes et le vote du projet du calendrier partiel des matières à traiter lors de l'actuelle session parlementaire. Il s'agit de trois projets de lois déjà déposés par le Gouvernement à l'Assemblée Nationale notamment, le projet de Loi portant reddition des comptes, exercice 2023 ainsi que le projet de loi rectificative de la loi des Finances, exercice 2024 ainsi que le projet de loi des finances 2025.
Concernant le premier point, la conférence des Présidents a adopté la répartition des membres des bureaux des commissions permanentes de l'Assemblée Nationale
‘’On peut dire aujourd'hui que les organes de direction de l'Assemblée Nationale sont au grand complet. Donc, nous avons la Conférence des Présidents, 21 groupes parlementaires, les Présidents et les membres des bureaux de dix Commissions permanentes et le comité des sages. Par ailleurs, la liste de ces membres qui a déjà été présentée en plénière a été validée’’, a déclaré à la presse le Rapporteur de l'Assemblée Nationale, le professeur Jacques Djoli.
Il faut noter que la liste des membres des différentes commissions permanentes a été adoptée après des discussions houleuses au sujet de la présidence de la Commission Economique et Financière (ECOFIN) de l'Assemblée Nationale.
‘’Il y a eu consensus à 99% parce que la proposition de répartition des commissions et la désignation des animateurs, ces deux éléments ont été adoptés à l'unanimité mais il a été décidé que des discussions de mise en harmonie de quelques noms au sein d'une famille politique vont continuer mais cela n'empêche pas les autres commissions, si pas cette commission à travailler’’, a précisé le Rapporteur Jacques Djoli.
Concernant le second point à l'ordre du jour, une plénière est annoncée pour le mardi 15 Octobre à l'Assemblée Nationale pour examiner le projet de loi portant reddition des comptes, exercice 2023 et le projet de loi rectificative de la loi des finances, exercice 2024. Les deux projets seront présentés respectivement par le Ministre des finances Doudou Fwamba et le Ministre d'Etat en charge du budget Aimé Boji Sangara.
Quant au projet de loi des finances, exercice 2025, le texte sera examiné lors d'une autre plénière prévue le 27 et le 28 octobre 2024.
Cellule de Communication/ ASSEMBLEE NATIONALE
Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya Katembwe, a procédé à l'inauguration du nouveau studio de présentation des journaux télévisés de la Radio télévision nationale congolaise, ce mardi 15 octobre 2024 en début d'après-midi, à Kinshasa.
De ce fait, il s'est prêté à un test devant une journaliste de cette télévision publique. Notons qu'à partir de ce soir, toutes les éditions se derouleront dans ce nouveau et beau cadre de la RTNC. Satisfait, le ministre Muyaya n'a pas caché ses impressions. Il a félicité et encouragé le conseil d'administration et la direction générale pour cette réalisation. Il veut que d'autres studios soit érigés pour d'autres types de programmes à la télévision nationale à Kinshasa et en provinces.
"Le studio du JT, ce n'est pas ce qui a été franchi parce nous sommes dans une dynamique de modernisation. Plus les jours passent, nous franchissons les pas. Je considère qu'aujourd'hui, un pas de plus a été franchi. Ce n'est pas seulement le studio phare du journal télévisé qui est modernisé. C'est aussi d'autres programmes. C'est aussi d'autres studios qui seront modernisés pour nous permettre de nous mettre au même diapason que les autres télévisions du monde", a dit le ministre Patrick Muyaya.
Il sied de noter que ce studio du journal télévisé réhabilité à la RTNC, est baptisé au nom du célèbre journaliste et présentateur des JT, Jean-Pierre Kasangana Mbengu connu pour son professionnalisme et sa technicité dans la présentation du journal télévisé.
"De toutes façons, au-delà de toutes vos émotions, vous m'aviez vu verser les larmes et consorts. J'ose croire que c'est une manière d'honorer non seulement la personne de Kasangana, mais aussi c'est honorer toute une génération. Une génération qui inclut le Fuasa Tombwisa, Dimandja Wembi et consorts. Au fait, je ne vois pas ma propre personne. Je vois tout un groupe, tout un collectif des journalistes qui sont entrés ici très très jeunes. Ils étaient très jeunes et voilà aujourd'hui, nous avons tout. Juste pour me répéter. Je dirai que c'est un symbole, mais mon choix, ma désignation..., est un choix et je m'en félicite. Je félicite toutes les initiatives qui se sont coalisées pour porter leurs choix sur ma modeste personne", a déclarél Jean-Pierre Kasangana Mbengu.
Signalons que ce couronnement coïncide avec ses 40 ans de carrìère. Il a profité pour lancer un message à tous les jeunes congolais qui aimeraient bien embrasser le métier de journalisme.
"Qu'ils espèrent travailler sur notre modèle, mais il n'y a pas de modèle parfait. Car, nous aussi avions fait des fautes graves et nous avions été sanctionnés, mais je reviens sur le sens de la responsabilité. C'est une charge terrible, mais il faut de la responsabilité", a-t-il insisté.
À la même occasion, le ministre a visité un entrepot de nouveaux équipements de retransmission de ce média public audiovisuel, à savoir, deux faisceaux numérique radio-télé, un faisceau numérique radio et autres. La directrice générale Sylvie Elenge a informé le ministre Muyaya de l'arrivée des autres équipements au premier trimestre 2025.
Cellule de communication (Le titre est de La Pros.)