L’éventualité d’une révision constitutionnelle continue de soulever débats et passions dans différents états-majors des partis politiques. Les commentaires vont dans les sens les plus divers. L’ambassadeur Alain Atundu a choisi d’aborder le sujet, une fois de plus, sur une chaîne de télévision locale en vue de recadrer certains esprits.
Président de la Convention pour la démocratie et la République (CDR), Alain Atundu, a commencé par lever tout équivoque autour des conditions sécuritaires actuelles en avouant que la question est, tout à fait, normale d’être posée avant de préciser : « Le débat se passe sur le sort de la Constitution qui nous régit. Chacun pense sur la nécessité de changer certaines dispositions, de changer l’ensemble de la Constitution ou carrément, d’écrire une autre Constitution. C’est un travail d’intellectuel, de politique … qu’on ne peut pas empêcher sur base de notre Constitution par rapport à l’article qui garantit la liberté de pensée ».
Cependant, a-t-il insisté, celui qui doit décider de l’opportunité d’un sujet de ce genre, c’est le bureau de l’Assemblée nationale qui est le juge de fond et d’opportunité avant d’enchainer : « En l’absence de toute démarche réelle pour la révision ou la réécriture de la Constitution, outre tout ce que l’on fait, c’est un débat et souvent marqué par des procès d’intention ».
Pour en débattre, a-t-il renchéri, il faudra que quelqu’un, soit le Président de la République, soit le Sénat, soit l’Assemblée nationale, soit un citoyen avec 100 mille signatures, puisse saisir le bureau de l’Assemblée nationale en donnant d’abord ses motivations et ensuite ses modifications.
Et de chuter en réaffirmant qu’en dehors de tout cela, il s’agit simplement d’un débat d’hommes politiques sous-jacent parfois quelques intérêts cachés ou inavoués.
La Pros.
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Dans un communiqué rendu public le vendredi 4 octobre 2024, Constant Mutamba Tungunga, Ministre d’Etat en charge de la Justice et Garde des Sceaux, instruit les Procureurs Généraux du Sud-Kivu et du Kwango d’engager des poursuites judiciaires devant conduire à retrouver les auteurs, vivants ou morts, du naufrage survenu, jeudi 3 octobre 2024, sur le Lac Kivu, au niveau de Goma, au Nord-Kivu. «Ces enquêtes viseront à élucider les circonstances de ces événements malheureux et établir les responsabilités afin que les personnes qui sont à la base de ces accidents soient poursuivies devant les juridictions compétentes. Le Ministre d’Etat, ministre de la Justice et Garde des Sceaux présente ses condoléances aux familles ayant perdu des membres dans ces incidents malheureux», renseigne ce communiqué publié par les services du Ministère de la Justice.
La Pros.
«En tout état de cause, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort soutient pleinement la décision du Président TSHISEKEDI de quitter le sommet et demande à la RDC d’évaluer, dès lors, sans complaisance et sans état d’âme, l’intérêt et le bénéfice de sa participation et de son appartenance à l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que les raisons profondes du soutien inconditionnel au Rwanda des Autorités françaises, indifférentes voire insensibles à la situation tragique et de crise humanitaire des populations congolaises en errance et dans les camps des Déplacés », souligne, dans un communiqué politique publié hier, dimanche 6 octobre 2024, par l’Ambassadeur André-Alain Atundu Liongo, Coordonnateur de l’Entente Républicaine pour un Congo Fort, qui soutient, totalement, l’engagement du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, en faveur de la paix en RD. Congo.
COMMUNIQUE POLITIQUE
DE PROTESTATION
L’Entente Républicaine pour un Congo Fort, une Association ad hoc des Patriotes congolais pour un Congo Fort et digne, tient à exprimer, sans ambages, ses vives préoccupation et inquiétude, et à élever une protestation énergique à la suite de la banalisation inacceptable par l’OIF et par le Président MACRON, lors du XIXè sommet en France, de la barbare agression dont la République Démocratique du Congo est victime de la part des Forces Armées du Rwanda.
Contre toute évidence et les preuves irréfutables de l’ONU en l’occurrence, cette attitude révoltante, frisant une certaine complicité de la part des Autorités françaises, constitue un encouragement moral et un soutien inadmissible à la criminelle entreprise déstabilisatrice du Rwanda au Congo.
… /…
En tout état de cause, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort soutient pleinement la décision du Président TSHISEKEDI de quitter le sommet et demande à la RDC d’évaluer, dès lors, sans complaisance et sans état d’âme, l’intérêt et le bénéfice de sa participation et de son appartenance à l’Organisation Internationale de la Francophonie ainsi que les raisons profondes du soutien inconditionnel au Rwanda des Autorités françaises, indifférentes voire insensibles à la situation tragique et de crise humanitaire des populations congolaises en errance et dans les camps des Déplacés.
L’Entente Républicaine pour un Congo Fort estime que l’exercice de rattrapage et de sauvetage tenté au cours de la Conférence de Presse du Président MACRON à la fin du XIXè sommet n’est qu’une opération de prestidigitation communicationnelle qui ne peut effacer la frustration du Peuple congolais.
Enfin, l’Entente Républicaine pour un Congo Fort ne peut accepter que le pays de l’Egalité et de la Fraternité mette ainsi en équation certains intérêts bien connus garantis par l’agression rwandaise et la cause légitime de la République Démocratique du Congo.
Fait à Kinshasa, le 06 Octobre 2024
Pour l’Entente Républicaine pour un Congo Fort,
Le Coordonnateur,
Ambassadeur André-Alain ATUNDU LIONGO
(Par Crispin Kabasele, Président National de l’UDS)
Le 19ème Sommet de la Francophonie de Paris a vécu ! Il a été historique pour les Congolais. Instrument du néocolonialisme français agonisant, ce Sommet a dévoilé son côté hypocrisie et perfidie. Et qui pouvait s’attendre au contraire ? La France officielle a démontré qu’elle n’a jamais été avec la République Démocratique du Congo dans son cœur. Le Président Emmanuel Macron l’a si bien prouvé, n’a fait que confirmer cette vérité connue de tous que certains compatriotes vendus de longue de date et traîtres patentés n’ont jamais voulu dénoncer !
Au cours de la cérémonie solennelle d’ouverture, toujours couverte par la presse mondiale pour un retentissement international, le Président français a délibérément occulté l’agression rwandaise contre la République Démocratique du Congo. Qui l’eût cru !
Le Grand Congo de Patrice-Lumumba oublié et humilié au profit d’un « point noir » difficilement localisable sur la carte de l’Afrique et ayant pour nom le Rwanda c’est inimaginable, c’est difficile à gérer. C’est inacceptable.
Incident diplomatique entièrement consommé. La France qui a bu le calice jusqu’à la lie n’a même pas de gêne. Couverte de honte, la France commet une autre faute diplomatique grave en classant l’agression rwandaise dans le divers, dans le lot d’agressions bénignes éparpillées à travers le monde. Ridicule. Quel mépris à l’égard des millions des victimes congolaises innocemment fauchées pour maintenir le mieux-être des Français et le leadership de la France dans le monde !
Qui oubliera que la France a toujours envié notre pays depuis l’idyllique droit de préemption qu’aurait passé Pierre Savorgnan de Brazza avec le Roi Makoko sur le vaste territoire situé sur la rive gauche du majestueux Fleuve Congo ?
Ignorer la République Démocratique du Congo et l’agression dont elle est victime c’est confirmer urbi et orbi que le complot contre notre pays est international. C’est attester l’ignoble thèse de balkanisation mijotée dans les obscures officines américaines en vue de faire main basse sur d’innombrables richesses que regorge notre pays.
Qui doutera encore des intentions malveillantes de la France à l’endroit de la République Démocratique du Congo ? Personne !
Comme dirait l’autre, le vaste complot contre le Grand Congo a échoué et échouera toujours. Cette fois-ci, grâce à la vigilance patriotique du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo. Notre Président de la République qui a juré, la main sur le cœur, qu’aucun millimètre du sol congolais ne sera jamais cédé, a tenu sa parole, sa promesse.
Son refus catégorique d’assister à huis clos, à ce dîner des “cons”, qui consacrerait, comme d’habitude, le Président français en fonction comme le “Roi” de la Communauté francophone mondiale, est un acte héroïque que nous devons tous applaudir, tous souligner. Le fils de l’Intraitable Dr Etienne Tshisekedi wa Mulumba a fait honneur à notre pays. Personne n’a le droit de jouer avec notre pays et de faire danser le Grand Congo. C’est un message fort à l’endroit de tous ces rêveurs qui pensent qu’ils continueront éternellement de se moquer de la République Démocratique du Congo et des Congolais. Cette époque est déjà révolue.
La France le sait très bien. Son rôle d’hégémon, elle le jouera ailleurs. Faut-il rappeler même qu’elle n’en a ni vision ni moyens ? Seule l’ambition ne suffit.
Au fait, qu’a gagné la République Démocratique du Congo depuis son adhésion à cette Francophonie ? Rien. Qui peut aujourd’hui brandir le tableau des réalisations des pays d’expression française dans notre pays ? La “Francophonie” n’a de sens que pour la France qui en tire profit. Et non pour notre Peuple.
Cette preuve de manque de considération de la part de la France officielle vis-à-vis du Grand Congo doit nous interpeler. Surtout en ce moment où le monde occidental incarné par l’impérialisme, fauteur de troubles et du désordre mondial, se meurt lentement mais sûrement au profit du nouvel ordre mondial multipolaire qui pointe à l’horizon.
Et, dans l’entretemps, aucune voix du côté de la classe politique congolaise, toutes tendances confondues. Les agents de l’impérialisme disséminés dans les partis de l’Union Sacrée de la Nation et de l’opposition ont pris le profil bas. Ces quémandeurs des postes dans les chancelleries des pays impérialistes se sont tus. Quelle classe politique inconsciente, antipatriotique et pourrie !
Le Président Felix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vous avez bien fait. Vous avez bien joué votre rôle de Protecteur de la Nation congolaise en danger. Nos ancêtres et nous les Vivants, nous vous en sommes reconnaissants.
Ça fait déjà une semaine et deux jours depuis que le Président de la République a tenu un brillant discours à la Tribune de la 79ème Session de l’Assemblée générale de l’ONU. Le Rassemblement des alliés de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, de son côté, n’est pas resté silencieux face à ladite intervention. Il a apporté son soutien au Chef de l’Etat pour son esprit brave et courageux qui l’a emmené à dénoncer l’agression rwando-congolaise. Ci-dessous la déclaration du RAAFFAT
DECLARATION DU RASSEMBLEMENT DE FELIX ANTIONE TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFFAT
De prime abord, le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, présente ses condoléances les plus attristées au Président de la République, Représentant de la Nation Congolaise et aux familles des victimes du naufrage survenu sur le lac Kivu, ainsi qu’à la famille biologique du basketteur MUTOMBO DIKEMBE qui a fait la fierté de la RD Congo sur le plan international.
Le RAFATT demande au Gouvernement de la République de bien vouloir diligenter une enquête afin d’établir les responsabilités de cet accident malheureux et de décréter un deuil national quant à ce.
Le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, porte étendard et fer de lance du leadership éclairé du Président de la République, Chef de l’Etat TSHISEKEDI TSHILOMBO Félix Antoine a suivi, avec une attention soutenue, le premier Discours du deuxième mandat du Chef de l’Etat du haut de la Tribune de la 79ème Session de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, et déclare ce qui suit :
1. le Rassemblement des Alliés de Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, RAFATT en sigle, salue un discours cohérent, captivant, convaincant, utile et pondéré en parfaite harmonie avec les objectifs de la charte de l’ONU en l’occurrence le maintien de la paix et de la sécurité internationale d’une part et d’autre part le thème de la présente session à savoir : « NE LAISSER PERSONNE DE COOTE : AGIR ENSEMBLE POUR FAIRE PROGRESSER LA PAIX, LE DEVELOPPEMENT DURABLE ET LA DIGNITE HUMAINE POUR LES GENERATIONS FUTURES ».
2. En effet, les propos du Président de la République ont ciblé, sans équivoque, les principaux défis auxquels le monde est aujourd’hui confronté, liés notamment aux problèmes de changement climatique et de développement durable, au multilatéralisme comme concept idoine utilisé dans le champ des relations Internationales et mode d’organisation des relations inter-étatiques qui se traduisent notamment par la coopération Bi et multilatérale durable et efficace reposant sur les principes de la consultation, de l’inclusion et de la solidarité.
3. pour le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, la question cruciale de la parité entre homme et femme figurait parmi les points saillants du discours présidentiel d’autant que le Chef de l’Etat est champion de la masculinité positive et cette parité est consacrée par la Constitution de notre pays.
4. De plus, le Chef de l’Etat a été percutant lorsqu’il évoqué le conflit Russo-Ukrainiens, les conflits du Moyen-Orient et a exigé les sanctions ciblées contre le Rwanda et les agresseurs de la RDC, le Rwanda doit cesser son soutien militaire envers ses supplétifs qui sont le M-23 et l’AFC, les retraits des troupes de ces pays sur notre territoire national en stigmatisant les déplacements de populations fuyant les atrocités et les violences liées à la guerre, l’immigration clandestine et l’insécurité alimentaire.
5. Dans le même ordre d’idée, Le Rassemblement des Alliés de Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo soutient l’esprit d’ouverture légendaire du Président de la République qui s’est prononcé en faveur d’un dialogue de haut niveau avec le Rwanda dans le cadre du processus de Luanda et du multilatéralisme.
6. En tout état de cause, le RAFATT estime que, le gouvernement de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo et la conduite de Madame la première ministre Judith Suminwa Tuluka serait bien inspirer de mettre en œuvre les grandes orientations contenues dans ce discours Présidentiel.
Salus populi suprema lex « le salut du peuple est la loi suprême »
Fait à Kinshasa, le 02 Octobre 2024
COORDONNATEUR
Jean Pierre LISANGA BONGANGA
Président de la Convention Chrétienne pour la Démocratie
‘’Ce prix décerné en marge du sommet de la Francophonie à Paris du 3 au 4 octobre, récompense le programme de la newsletters intitulé: «Les lettres de Fact-checking» sur la plateforme WhatsApp, lancé pendant la période électorale de décembre 2023. Il constitue un encouragement et une reconnaissance de notre engagement en faveur de l’intégrité de l’information dans l’espace public. Notre mission est de renforcer la démocratie à travers des formations de journalistes, l’éducation aux médias et des contenus de qualité pour lutter contre les messages de haine et les fausses informations. Nous sommes convaincus que l’accès à l’information publique est un droit fondamental’’, renseigne, dans un communiqué, Balobaki Check, ce média communautaire appartenant à Ange Kasongo.
COMMUNIQUE DE PRESSE
Kinshasa, le 5 octobre 2024 - BALOBAKI CHECK, média communautaire congolais spécialisé dans la vérification des faits, est fier d’annoncer qu’il a reçu le premier prix de l’Innovation des médias décerné par l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF), Reporters sans frontières (RSF) et France médias monde (FMM), pour sa 8e édition.
Ce prix décerné en marge du sommet de la Francophonie à Paris du 3 au 4 octobre, récompense le programme de la newsletters intitulé : «Les lettres de Fact-checking» sur la plateforme WhatsApp, lancé pendant la période électorale de décembre 2023. Il constitue un encouragement et une reconnaissance de notre engagement en faveur de l’intégrité de l’information dans l’espace public.
Notre mission est de renforcer la démocratie à travers des formations de journalistes, l’éducation aux médias et des contenus de qualité pour lutter contre les messages de haine et les fausses informations. Nous sommes convaincus que l’accès à l’information publique est un droit fondamental.
En tant que structure non partisane, BALOBAKI CHECK, projet éditorial de l’ONG congolaise KOYEKOLA Center, souhaite promouvoir l’exactitude de l’information dans le débat public, l’éducation et la formation des médias en République démocratique du Congo. Nous voulons demeurer ce canal de l’exactitude pour notre société.
Nous remercions l’OIF pour cette distinction et nous réaffirmons notre engagement en faveur d’une information de qualité au service de la communauté.
Nous remercions tous les partenaires qui nous ont fait confiance en tant que jeune structure.
COMMUNIQUÉ DE PRESSE
Paris, le 4 octobre 2024
Balobaki Check (RDC), Un Point Cinq (Québec) et InfoElles (Sénégal)
LAURÉATS DE L’ÉDITION 2024
Les noms des 3 lauréats de l’édition 2024 du Prix francophone de l’innovation dans les médias, organisé par l’Organisation internationale de la Francophonie, France Médias Monde et Reporters sans frontières, ont été annoncés le 4 octobre, lors d’une émission spéciale enregistrée au Village de la Francophonie, en marge du XIXe Sommet de la Francophonie, qui se tient les 4 et 5 octobre, en France.
Cette émission* est à retrouver dès le samedi 5 octobre sur la chaîne YouTube de l’OIF.
Le palmarès de l’édition 2024 :
Le 1er prix, d’un montant de 15 000 euros, a été décerné à Balobaki Check – L’info vérifiée dans tous les formats (République démocratique du Congo).
Initiative de lutte contre les désordres de l’information, Balobaki Check est née en 2022 et s’est spécialisée dans la vérification des faits. A l’occasion du processus électoral de 2023 en République démocratique du Congo (RDC), Balobaki Check sa déployé lettres d’informations faisant la chasse aux infox à partir des principaux foyers de désinformation que sont les réseaux sociaux et les boucles fermées comme WhatsApp.
Le 2nd prix, d’un montant de 10 000 euros a été décerné à UnPointCinq – Le Média de l’action climatique (Québec).
Son nom est une référence au seuil de 1.5°Celcius fixé dans l’Accord de Paris. UnPointCinq se présente comme un média d’impact et de solution, invitant de manière constructive le citoyen québécois à passer à l’action pour lutter contre le changement climatique. Des contenus éducatifs et de sensibilisation (portraits, solutions ingénieuses et conseils pratiques) sont proposés pour changer le récit autour de la « contrainte écologique » et permettre aux citoyens de s’y engager positivement. A travers sa ligne éditoriale, UnPointCinq ancre les enjeux climatiques globaux à l’échelle locale et individuelle, et entend diversifier ses contenus de sensibilisation pour toucher le plus grand nombre.
Le 3e prix, d’un montant de 5 000 euros, a été décerné à la publication InfoElles - Promouvoir l’action des femmes (Sénégal).
InfoElles est une plateforme de promotion des femmes et de leurs droits au Sénégal. Le média valorise les parcours de femmes au sein de secteurs encore majoritairement composés d'hommes et s’attarde tout particulièrement sur la place des femmes dans le monde des médias InfoElles propose une initiation au journalisme sensible au genre ainsi que la promotion d’initiatives locales valorisant les femmes actives dans les médias et tout autre secteur de la vie active (politique, économique, social)
*Émission présentée par Steven Jambot (France Médias Monde), en présence d’Anne Bocandé (Directrice éditoriale de Reporters sans frontières), Bertrand Levant (Chef du pôle « Intégrité de l’information » de la Direction des affaires politiques à l’Organisation internationale de la francophonie) et Cécile Mégie (Directrice des stratégies et coopérations éditoriales transverses France médias monde) et des lauréats 2024.
À propos de l’OIF L’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une institution fondée sur le partage d’une langue, le français, et de valeurs communes. Elle rassemble 88 États et gouvernements. Le rapport sur la langue française dans le monde, publié en 2022, établit à plus de 321 millions le nombre de locuteurs de français. Présente sur les cinq continents, l’OIF mène des actions politiques et de coopération dans les domaines prioritaires suivants : la langue française et la diversité culturelle et linguistique ; la paix, la démocratie et les droits de l’Homme ; l’éducation et la formation ; le développement durable et la solidarité. Dans l’ensemble de ses actions, l’OIF accorde une attention particulière aux jeunes et aux femmes, ainsi qu’à l’accès aux technologies de l’information et de la communication. La Secrétaire générale conduit l’action politique de la Francophonie, dont elle est la porteparole et la représentante officielle au niveau international. Louise Mushikiwabo a été élue à ce poste lors du XVIIe Sommet de la Francophonie, en octobre 2018, à Erevan (Arménie). Elle a été reconduite dans ses fonctions lors du XVIIIe Sommet de la Francophonie, en novembre 2022, à Djerba (Tunisie).
À propos de France Médias Monde
Le groupe France Médias Monde réunit France 24, la chaîne d’information continue (en français, en anglais, en arabe et en espagnol) ; RFI, la radio mondiale (en français et 16 autres langues) et Monte Carlo Doualiya, la radio en langue arabe. Le groupe émet à l’échelle du monde, en 21 langues. Ses journalistes du groupe et son réseau de correspondants offrent aux auditeurs, téléspectateurs et internautes une information ouverte sur le monde et sur la diversité des cultures et des points de vue, à travers des journaux d’information, des reportages, des magazines et des débats. 64 nationalités sont représentées parmi les salariés. Chaque semaine, RFI, France 24 et Monte Carlo Doualiya rassemblent 255,5 millions de contacts. Les trois médias du groupe rassemblent plus de 100 millions d’abonnés sur Facebook, X (Twitter), Instagram, WhatsApp et YouTube, et ont compté plus de 3,7 milliards de vidéos vues et démarrages audio en 2023. France Médias Monde est la société mère de CFI, l'agence française de coopération médias, et l'un des actionnaires de la chaîne francophone généraliste TV5MONDE. francemediasmonde.com
À propos de Reporters sans frontières (RSF)
Reporters Sans Frontières (RSF) est une organisation internationale non-gouvernementale qui défend la liberté, l’indépendance et le pluralisme du journalisme partout dans le monde. Reconnue d’utilité publique en France, RSF bénéficie d’un statut consultatif à l’ONU, à l’Unesco, au Conseil de l’Europe et à l’Organisation internationale de la Francophonie. Le siège à Paris travaille avec des bureaux à Bruxelles, Londres, Washington, Rio, Tunis, Dakar et Taipei, des sections en Allemagne, Autriche, Espagne, Finlande, Suède, Suisse et des correspondants dans 150 pays.
A Bukavu, Rémi Maréchaux, Ambassadeur de la France en RDC, était l’hôte du Dr Denis Mukwege, Prix Nobel de la Paix 2018, le vendredi 4 octobre 2024, dans son Cabinet de travail. Ces deux personnalités ont essentiellement basé leurs échanges autour de la paix en RDC dont la partie orientale est en proie à la guerre depuis plus de trois décennies.
L’entretien entre le Docteur Mukwege et le Diplomate français a duré près d’une heure.
Au sortir de cette audience, Rémi Maréchaux a indiqué aux médias qu’il ne pouvait pas venir dans l’Est sans passer par Panzi que la France soutient activement. Il a rappelé qu’actuellement, un projet est en cours de réalisation à l’hôpital de Panzi.
A la question du Rapport mapping, il a renseigné que ce n’est pas l’objet de sa mission. Cependant, il est important de trouver les moyens de ramener plus vite la paix dans cette région de la RDC.
‘’Parce que tout ce qu’on peut faire en soutien aux populations n’est qu’une solution à court terme. Mais la vraie solution c’est évidemment le retour à la paix’’, a-t-il reconnu.
La France travaillera à soutenir Panzi
Rémi Maréchaux estime décourageant que les femmes aient toujours besoin de la Fondation Panzi à cause des guerres à répétition.
« On aimerait qu’elles n’aient plus besoin de la Fondation Panzi. On aimerait que vous puissiez fermer ce bâtiment parce que la paix est revenue », a-t-il relevé.
Malgré cela, il croit qu’il faut continuer. Et que chaque femme qui sort de ce programme holistique, qui peut trouver une nouvelle vie, perçoit une motivation pour continuer à travailler.
« On travaillera à soutenir la Fondation Panzi », a-t-il lâché.
Pas d’Artémis bis
A la question d’une probable opération comme Arthemis, le diplomate français estime qu’on n’est pas dans la même situation aujourd’hui. Selon lui, le conflit qui affecte cette région de la RDC diffère de celui qu’il y avait à Bunia à cette époque.
Il considère qu’il existe ici une dimension internationale que tout le monde connait, et qui est traitée actuellement par les partenaires. Il parle ici du processus de Luanda que la France soutient, parce que, dit-il, il n’y a pas uniquement des solutions militaires.
Judith Asina/CP
Au sujet du naufrage survenu à Goma, sur le Lac Kivu, jeudi dernier, le Mouvement pour le Renouveau, cher à Clément Kanku Bukasa, encourage le Gouvernement de la République, que dirige Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre, à mener des enquêtes approfondies pour découvrir les causes réelles de cette tragédie. Le Mouvement pour le Renouveau dénonce, en même temps, la légèreté avec laquelle les tenanciers des bateaux exercent, généralement, leurs activités, à Kinshasa, tout comme en provinces, sous l’œil observateur des autorités. Pour cette formation politique, il est temps que l’Etat prenne ses responsabilités pour mettre fin à la léthargie qui n’a que trop duré, dans ce secteur.
COMMUNIQUE OFFICIEL N°MR/06/2024
Le Mouvement pour le Renouveau, MR en sigle, a appris avec douleur la tragédie survenue dans la province du sud Kivu suite au naufrage du bateau MV en provenance de MINOVA dans la province du sud Kivu ce jeudi 03 octobre 2024 au large du lac Kivu.
Le MR, Tout en présentant ses condoléances aux familles éprouvées, déplore la légèreté et l’irresponsabilité avec lesquelles plusieurs tenanciers des bateaux, pirogues ainsi que d’autres embarcations exercent leurs activités sous l’œil complaisant et complice de certains responsables étatiques malgré les différentes mises en garde de hautes autorités.
Le MR exige au gouvernement de prendre des mesures strictes à l’encontre de tous les agents de l’Etat impliqués et à renforcer les mécanismes de contrôle pour éviter ces genres des situations.
Le MR demande les enquêtes judiciaires afin d’établir les responsabilités de ce disfonctionnement afin que les responsables soient sévèrement sanctionnés et que la justice soit rendue aux victimes.
Fait à Kinshasa, le 04 octobre 2024
Valentin KABENGELE
Secrétaire Général
Quelques semaines en arrière, il était Conseiller Technique et Spécial, Expert en Passation des marchés publics et Partenariat Public-Privé à la Primature. Aujourd’hui, le voici dévêtit de ses fonctions sur fond d’une clameur publique autour d’une contrepartie financière, à hauteur de 50.000 USD, exigée à la société Génie Solutions. A en croire des sources proches du dossier, il est démontré que Me Rolly Tshibangu est victime d'un complot des ennemis de la lutte contre la corruption tant voulue par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Président de la République. Et ne sachant pas, jusqu’à ce jour, à brandir la moindre preuve incriminant l’ancien collaborateur de Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, auprès de qui ses loyaux services sont toujours garantis.
« Peut-on vraiment être sacrifié sur un plateau parce qu'il y a eu clameur publique et personne n'a su prouver ce pourquoi on accuse Me Rolly Tshibangu ? Il est clairement démontré aujourd'hui que Me Rolly Tshibangu a été victime d'un complot satanique ourdi par des cabinets occultes des ennemis de la lutte contre la corruption tant voulue par le président de la République son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo », soutiennent les mêmes sources proches du dossier.
Pour elles, « la République devrait en principe honorer ses dignes fils qui respectent avec dextérité toutes les procédures et refusent d'engager le pays sur certains marchés perdants. Me Rolly Tshibangu est effectivement sur les traces imparables de l'Inspecteur Général des Finances Jules Alingete ».
« Même si l’on était naïf, sur un marché de trente-deux millions sept cents milles dollars (32.700.000$), peut-on demander cinquante mille dollars seulement (50.000$) ? La mayonnaise de ce jeune entrepreneur et tous ceux qui l'ont coaché n'a pas tenue. L’Etat de droit est le leitmotiv du Président de la République Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi. La République ne doit pas bouffer ceux qui font son honneur sur base d'un acharnement médiatique, d'une clameur publique ou déferlement des messages de condamnation à travers les réseaux sociaux. Il est temps que Me Rolly Tshibangu soit remis dans ses droits sans complaisance aucune », clament-elles en exigeant que la justice soit rétablie à l’endroit du concerné.
La Pros.
*Tout se passa comme… hélas, non ! Tout ne se passa pas comme prévu. Dans l’effervescence du 19ème Sommet de la Francophonie tenue, le week-end dernier à Paris, frustration et mécontentement se sont improvisés au rendez-vous, provoquant une véritable présents.
La bourbe, la énième…
Dans la scène, d’une part, Emmanuel Macron, Président de la France, omettant d’épingler, dans son discours de circonstance, l’agression rwandaise à l’Est de la RD. Congo et semblant, en même temps, ménager le pays agresseur. De l’autre, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, Chef de l’Etat Congolais, visiblement déboussolé, décidant à l’immédiat de son retour à Kinshasa, marquant ainsi son absence aux échanges à huit-clos prévus.
En dépit des tentatives de son homologue français cherchant à se justifier sur cette omission, en conférence de presse, le Président Tshisekedi aura lancé, par son départ, une interpellation et un message fort sur ce que devrait, normalement, être la préoccupation de la Francophonie, de manière particulière, et de la Communauté Internationale, de façon générale, pour permettre le retour d’une paix durable dans l’Est de la République démocratique du Congo, où des milliers des congolais sont décédées et d’autres sont, en permanence, soumis à l’errance suite à la persistance de l’insécurité, devenue la principale caractéristique de cette partie du territoire national.
Que ferait la France ?
En tout état de cause, la demande, presqu’éternelle, demeure : une dénonciation formelle et sans complaisance de l’implication du Rwanda dans les atrocités commises à l’Est de la RD. Congo.
Ce, en vue de clarifier sa position sur cette question et réclamer que « Justice soit faite » et réparations exécutées par l’agresseur de mèche avec les rebelles du M23, son alter-égo Alliance Fleuve Congo et les autres milices sévissant sur le sol congolais.
Que ferait la RDC ?
Envisager le retrait de la Francophonie ? Retirer sa pleine confiance en partenaire, la France ? Rien de tel, à ce stade, ne jouerait en faveur du pays qui, loin sans faux, mène haut la bataille de la dénonciation de cette agression restée longtemps en silence, sous l’œil de la Communauté Internationale.
Des avis de certains analystes, la pression interne au sein de l’Organisation Internationale de la Francophonie serait la meilleure piste à exploiter en vue de démanteler ce verrou robuste.
De ce regard, des actions diplomatiques fortes devront être envisagées pour mettre en lumière cette agression de sorte à pousser, à tout pays membre de l’OIF, le toupet de dénoncer ces actes qui ont coûté la vie à des millions des congolais et perdurant à ce jour.
La Pros.