Moïse Katumbi, Président du parti politique «Ensemble pour la République» et candidat malheureux à la présidentielle de décembre 2023, apparemment se met dans un trou profond du conflit avec le pouvoir en place. Excepté ses oppositions stratégiques à toutes les idées et initiatives signées Félix Antoine Tshisekedi ou ses mandataires, cet acteur politique qui s’est découvert un appel, tout à coup d’un philanthrope qu’on ne lui estimait pas durant les 8 ans (2007-2015 ) qu’il avait passé à la tête de la province de l’ex-Katanga sous le profil de Gouverneur, vient de transcender les bornes en s’engageant dans l’initiative d’aménager une piste d’aviation. Pourquoi seulement maintenant ?
On pouvait appuyer l’idée avec succès à l’époque, in tempore non suspecto. En lieu et place de saisir en amont des autorités compétentes afin d’obtenir le feu vert de démarrage des travaux, Moïse Katumbi a commencé par entreposer des matériaux de construction au village de Mulonde, dans le groupement de Kamfwa, territoire de Pweto, dans la province du Haut-Katanga pour ensuite démarrer la réhabilitation d’une piste d’aviation de 18 mètres de longueur sur 80 mètres de largeur.
Une zone qui, selon les experts qui l’y ont parcouru, peut par, sa capacité d’accueil, recevoir des gros porteurs militaires tels que des Hercules 730 ou des Antonov 12, capables de transporter jusqu’à 150 hommes de troupes.
Cette initiative du chairman de TP Mazembe a suscité des suspicions dans certains milieux surtout durant cette période où le pays fait face à l’agression de la part du Rwanda. D’où, la puce à l’oreille des services tels que l’ANR (Agence Nationale de Renseignements), la DGM (Direction Générale de Migration), les Renseignements militaires…
Ce dernier, après s’être rendu compte que les informations avaient fuité et pour ne pas être victime de tout mauvais soupçon, il va vite s’appuyer sur une correspondance datée du 26 septembre dernier, l’ACC (Autorité de l’aviation).
Réaction de Moïse Katumbi
Dans une adresse au directeur de l’autorité de l’aéronautique civile, Katumbi affirme avoir entrepris la réhabilitation d’une vieille piste qui existait déjà dans les années 70 à Mulonde dans le Groupement Kamfwa, Territoire de Pweto.
Et d’enchainer qu’il s’agit d’une vieille piste qui servira, non seulement à désenclaver la région et ses villages environnants, mais également à faciliter l’évacuation des patients vers Lubumbashi, suite à la construction d’un Centre de Santé à Mulonde. Cette initiative est d’autant plus nécessaire en raison de l’état de dégradation avancée de la route desservant le Territoire de Pweto.
Il a conclu en précisant que cette piste sera gracieusement transférée à l’administration compétente, à savoir la Régie des Voies Aériennes, conformément à ce qui a été fait par le passé pour Pweto, Kashobwe et Kiubo.
Béni Butu
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Sekou Camara, Ambassadeur Extraordinaire et plénipotentiaire de Guinée en RDC
Sous le leadership du Camarade Ahemed Sekou Toure, ce pays de l’Afrique de l’Ouest, avec une population de plus de quatorze millions d’habitant établi sur une superficie de 245 857 Km2, est dirigé aujourd’hui par le Général d’armée Mamadi Doumbouya. A Kinshasa, l’Ambassadeur de Guinée Conakry a organisé, le 2 octobre dernier, une brillante réception, à l’occasion des soixante six ans de l’accession de son pays à la souveraineté internationale, à laquelle plusieurs autorités et personnalités politiques et diplomatiques ont pris part. A cette occasion, son Excellence Sekou Camara, Chef de la Mission diplomatique guinéenne, a exprimé sa reconnaissance au Général d’armée Mamadi Doumbouya, Président de la République de Guinée Conakry, pour l’avoir désigné comme ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire en RDC, au Burundi, en Centrafrique, au Congo Brazzaville et au Gabon. Il a vanté, à cet effet, l’excellente relation qui existe, si heureusement, entre son pays et la République Démocratique du Congo, où vit une forte communauté guinéenne qui a choisi la RDC comme pays d’accueil, sa deuxième patrie.
La forte communauté guinéenne s’adonne plus au commerce à Kinshasa et à travers le pays. Depuis trente ans, les populations guinéenne et congolaise vivent en convivialité à l’image des relations qui ont existé au début des indépendances d’Afrique entre Feux le Président Ahmed Sekou Touré, père de l’indépendance guinéenne et le Premier ministre Patrice Emery Lumumba, pionnier de l’indépendance congolaise.
La Guinée, un pays à prédominance musulman selon les statistiques, avec 85% de la population, est située sur la côte atlantique de l’Afrique de l’Ouest.
Le jeune ambassadeur a été nommé le 24 janvier 2024 et, est arrivé à Kinshasa au mois d’avril dernier où le ministre des affaires étrangères de l’époque Christophe Lutundula l’avait accueilli le même jour dans son cabinet de travail. Tandis que ses lettres des créances auprès du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi Tshilombo lui ont été remises deux semaines plus tard. Chose qu’il a vraiment apprécié.
En marge de la 79ème session de l’Assemblée Générale des Nations Unies à News York, le Président Tshisekedi et son homologue guinéen ont échangé en témoignant de leur amitié en vue de redynamiser la coopération entre la RDC et la Guinée. Le Président congolais a montré qu’il était bien prêt à redynamiser les relations entre les deux pays frères. Face à cette volonté exprimée par les deux Chefs d’Etat, le diplomate guinéen a promis de relancer la grande commission mixte de coopération en vue de revisiter les accords de coopération et explorer ainsi les nouveaux accords.
Le diplomate Sekou Camara a fait savoir à la communauté guinéenne qui avait le problème de passeport biométrique, que cela va se régler incessamment. De même pour ceux qui ont des problèmes qui nécessitent l’intervention de l’ambassade, leurs dossiers seront examinés et trouveront des solutions idoines si possible.
Excellence Sekou Camara, qui a la charge de cinq ambassades, vient fraîchement du ministère des affaires étrangères guinéen avant le Nigéria où il a évolué durant sept ans.
La proposition de sa nomination en tant qu’ambassadeur auprès du Président Mamadi Doumbouya a été faite par son chef direct, son excellence Docteur Morissanda Kouyate, ministre guinéen actuel des affaires étrangères.
Jeannot Tuluka/CP
C’est un véritable S.O.S. lancé par les syndicats représentatifs de près de 600 employés de cette société minière congolaise au Président de la République. Ce regroupement syndical craint de voir ses sociétaires se retrouver un jour dans la rue si rien n’est fait pour une relance effective de cette entreprise publique.
Pour ces syndicalistes, Ia situation actuelle de la Gécamines est préoccupante. Ils en veulent pour preuve, la forte diminution de la production et la gestion opaque de cette société sur laquelle reposait l’espoir de toute la Nation vers les années 1980. Par ailleurs, ces mouvements syndicaux dénoncent le cumul des mandats par l’actuel Directeur général. Ce dernier est accusé de ruiner l’entreprise à travers des contrats léonins qui ne profitent ni à la Société ni à l’Etat congolais. D’où, ce cri d’alarme pour redorer l’image de ladite entreprise afin d’éviter l’irréparable.
De la genèse
Il importe de comprendre l’objet social de la Générale des Carrières et des Mines, cette société commerciale de droit privé détenue à 100% par l’Etat congolais. Selon ses statuts, la Gécamines s’occupe de la recherche et la prospection minière, l’exploitation des réserves minières ; du traitement et de la transformation des substances minérales et de la commercialisation des métaux. Il y a quelques décennies, cette entreprise minière produisait plus de 450.000 tonnes de cuivre par an, ce qui a fait d’elle le poumon économique du pays à l’époque.
Lors de leur réunion extraordinaire tenue à Lubumbashi le 2 septembre 2024, les responsables des syndicats représentatifs de la Gécamines avaient examiné la situation actuelle de cette société commerciale. Ils ont constaté avec amertume une descente aux enfers de ce gigantesque monument qui faisait jadis la fierté de la République Démocratique du Congo. « Certes, la situation de la Gécamines n’est pas rassurante depuis près d’une décennie. Mais, elle s’est empirée depuis la nomination de l’actuel Comité Directeur à la tête de cette Entreprise publique de l’Etat », murmure-t-on.
De janvier 2024 au mois de septembre dernier, la Générale des Carrières et des Mines n’a produit que 795 tonnes de cuivre. Et pourtant, les entreprises privées en joint-venture avec elle ont un bilan satisfaisant. Pour la même période par exemple, HAUCHIN a produit 2527 tonnes et MIKAS 1711 tonnes du même métal. Malgré cette faible production, la Direction générale dépense des millions de dollars américains même le mois au cours duquel l’entreprise n’a rien produit. Rien que pour le fonctionnement, les dépenses mensuelles ont atteint la moyenne de 2 millions de dollars américains. Une bonne partie des ressources financières est gaspillée à travers certains contrats léonins dont celle liant cette société commerciale à l’agence Malabar. Le contrat Gécamines-Malabar a fait perdre à ce géant minier plus de 9 millions de dollars américains en seulement deux ans. Tous ces frais ont été utilisés pour la location des véhicules, l’affrètement des avions, le logement, bref l’organisation des missions de service de Staffs dirigeants et agents de cette entreprise par son partenaire Malabar. Selon l’esprit du contrat signé entre les deux parties le 1er avril 2023, Malabar s’était engagé à s’assurer que les tierces parties fournisseurs des services, tels que les compagnies aériennes, les hôtels ou les sociétés de location de véhicules ou autres fournisseurs de biens ou services sélectionnés par cette agence de voyage qui fournissent des services de qualité. Alors que la Gécamines a la possibilité de s’acheter elle-même ses propres véhicules, la Direction saigne les caisses de cette entreprise en payant cher les frais de location des engins roulants lors de ses missions de service. Il s’agit d’un contrat léonin, qui frise la volonté manifeste de mettre à genou, de manière expresse, cette entreprise publique.
Les efforts de relance couronnés d’échec
Les différents syndicats représentatifs œuvrant au sein de la Gécamines disent constater amèrement que la relance tant souhaitée aussi bien par les employés que par le Gouvernement congolais semble la cadette des préoccupations des actuels dirigeants de cette société minière. Il s’observe un échec total de tous les efforts fournis pour la réorganisation de l’Entreprise amorcée depuis plusieurs années avec le concours des cabinets internationaux, lit-on dans la déclaration ayant clôturé la réunion du 2 septembre 2024.
Il y a péril à demeure, alerte un autre agent visiblement incertain de son avenir professionnel. Tout comme les syndicats représentatifs, des dizaines d’employés contactés plaident pour la nomination des dirigeants soucieux de l’avenir de la Gécamines. Nos sources parlent d’une situation alarmante accentuée par l’absence d’une gestion transparente. « Les agents sont mal payés, et des concessions de la Gécamines sont abusivement cédées à des particuliers. A cela s’ajoute l’absence prolongée des dirigeants de la société à Lubumbashi, siège de la Gécamines. Ce qui fait croire que la Gécamines est gérée, sur tous les plans, par des responsables des sociétés privées », s’indigne un haut Cadre cette entreprise publique.
En outre, l’actuel Directeur Général de la Gécamines, jouissant d’un double mandat peut ne pas avoir le temps de consacrer toute son énergie et toute son intelligence au redressement de cette entreprise. Monsieur Placide Nkala Basadilua a été nommé le 20 août 2024, par Ordonnance présidentielle, membre du Conseil d’administration de la société PRIMERA GOLD DRC SA. Depuis sa notification intervenue six jours après par le truchement du ministre du Portefeuille, il combine à la fois les deux fonctions pourtant incompatibles. Ce, en violation des dispositions de l’article 15 de la loi N° 08/010 du 7 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du Portefeuille de l’Etat. Cet article stipule que « nul ne peut détenir à la fois plus d’un mandat dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat ».
Par ailleurs, les syndicats représentatifs du géant minier saluent l’adoption du dossier relatif au profil du mandataire public présenté par l’actuel ministre du Portefeuille au Conseil des Ministres du 30 août 2024. Outre les compétences particulières et spécifiques devant permettre tout mandataire d’assumer avec professionnalisme et discernement les fonctions lui confiées, cette décision interdit le cumul des mandats. C’est ainsi que les syndicats représentatifs exhortent le Chef de l’Etat d’examiner avec diligence la situation de la Gécamines en vue d’y affecter des dirigeants capables d’assurer sa relance tant attendue par lui-même et l’ensemble du Peuple congolais.
Ils appellent au soutien du Premier citoyen congolais afin de rendre la Gécamines compétitive sur le plan national et international. Au regard de la situation actuelle alarmante de ce géant minier, l’intervention personnelle du Chef de l’Etat, soucieux de la relance de toutes les entreprises du Portefeuille s’avère une urgence.
Michel Okaso
C’est un véritable S.O.S. lancé par les syndicats représentatifs de près de 600 employés de cette société minière congolaise au Président de la République. Ce regroupement syndical craint de voir ses sociétaires se retrouver un jour dans la rue si rien n’est fait pour une relance effective de cette entreprise publique.
Pour ces syndicalistes, Ia situation actuelle de la Gécamines est préoccupante. Ils en veulent pour preuve, la forte diminution de la production et la gestion opaque de cette société sur laquelle reposait l’espoir de toute la Nation vers les années 1980. Par ailleurs, ces mouvements syndicaux dénoncent le cumul des mandats par l’actuel Directeur général. Ce dernier est accusé de ruiner l’entreprise à travers des contrats léonins qui ne profitent ni à la Société ni à l’Etat congolais. D’où, ce cri d’alarme pour redorer l’image de ladite entreprise afin d’éviter l’irréparable.
De la genèse
Il importe de comprendre l’objet social de la Générale des Carrières et des Mines, cette société commerciale de droit privé détenue à 100% par l’Etat congolais. Selon ses statuts, la Gécamines s’occupe de la recherche et la prospection minière, l’exploitation des réserves minières ; du traitement et de la transformation des substances minérales et de la commercialisation des métaux. Il y a quelques décennies, cette entreprise minière produisait plus de 450.000 tonnes de cuivre par an, ce qui a fait d’elle le poumon économique du pays à l’époque.
Lors de leur réunion extraordinaire tenue à Lubumbashi le 2 septembre 2024, les responsables des syndicats représentatifs de la Gécamines avaient examiné la situation actuelle de cette société commerciale. Ils ont constaté avec amertume une descente aux enfers de ce gigantesque monument qui faisait jadis la fierté de la République Démocratique du Congo. « Certes, la situation de la Gécamines n’est pas rassurante depuis près d’une décennie. Mais, elle s’est empirée depuis la nomination de l’actuel Comité Directeur à la tête de cette Entreprise publique de l’Etat », murmure-t-on.
De janvier 2024 au mois de septembre dernier, la Générale des Carrières et des Mines n’a produit que 795 tonnes de cuivre. Et pourtant, les entreprises privées en joint-venture avec elle ont un bilan satisfaisant. Pour la même période par exemple, HAUCHIN a produit 2527 tonnes et MIKAS 1711 tonnes du même métal. Malgré cette faible production, la Direction générale dépense des millions de dollars américains même le mois au cours duquel l’entreprise n’a rien produit. Rien que pour le fonctionnement, les dépenses mensuelles ont atteint la moyenne de 2 millions de dollars américains. Une bonne partie des ressources financières est gaspillée à travers certains contrats léonins dont celle liant cette société commerciale à l’agence Malabar. Le contrat Gécamines-Malabar a fait perdre à ce géant minier plus de 9 millions de dollars américains en seulement deux ans. Tous ces frais ont été utilisés pour la location des véhicules, l’affrètement des avions, le logement, bref l’organisation des missions de service de Staffs dirigeants et agents de cette entreprise par son partenaire Malabar. Selon l’esprit du contrat signé entre les deux parties le 1er avril 2023, Malabar s’était engagé à s’assurer que les tierces parties fournisseurs des services, tels que les compagnies aériennes, les hôtels ou les sociétés de location de véhicules ou autres fournisseurs de biens ou services sélectionnés par cette agence de voyage qui fournissent des services de qualité. Alors que la Gécamines a la possibilité de s’acheter elle-même ses propres véhicules, la Direction saigne les caisses de cette entreprise en payant cher les frais de location des engins roulants lors de ses missions de service. Il s’agit d’un contrat léonin, qui frise la volonté manifeste de mettre à genou, de manière expresse, cette entreprise publique.
Les efforts de relance couronnés d’échec
Les différents syndicats représentatifs œuvrant au sein de la Gécamines disent constater amèrement que la relance tant souhaitée aussi bien par les employés que par le Gouvernement congolais semble la cadette des préoccupations des actuels dirigeants de cette société minière. Il s’observe un échec total de tous les efforts fournis pour la réorganisation de l’Entreprise amorcée depuis plusieurs années avec le concours des cabinets internationaux, lit-on dans la déclaration ayant clôturé la réunion du 2 septembre 2024.
Il y a péril à demeure, alerte un autre agent visiblement incertain de son avenir professionnel. Tout comme les syndicats représentatifs, des dizaines d’employés contactés plaident pour la nomination des dirigeants soucieux de l’avenir de la Gécamines. Nos sources parlent d’une situation alarmante accentuée par l’absence d’une gestion transparente. « Les agents sont mal payés, et des concessions de la Gécamines sont abusivement cédées à des particuliers. A cela s’ajoute l’absence prolongée des dirigeants de la société à Lubumbashi, siège de la Gécamines. Ce qui fait croire que la Gécamines est gérée, sur tous les plans, par des responsables des sociétés privées », s’indigne un haut Cadre cette entreprise publique.
En outre, l’actuel Directeur Général de la Gécamines, jouissant d’un double mandat peut ne pas avoir le temps de consacrer toute son énergie et toute son intelligence au redressement de cette entreprise. Monsieur Placide Nkala Basadilua a été nommé le 20 août 2024, par Ordonnance présidentielle, membre du Conseil d’administration de la société PRIMERA GOLD DRC SA. Depuis sa notification intervenue six jours après par le truchement du ministre du Portefeuille, il combine à la fois les deux fonctions pourtant incompatibles. Ce, en violation des dispositions de l’article 15 de la loi N° 08/010 du 7 juillet 2008 fixant les règles relatives à l’organisation et à la gestion du Portefeuille de l’Etat. Cet article stipule que « nul ne peut détenir à la fois plus d’un mandat dans les entreprises du Portefeuille de l’Etat ».
Par ailleurs, les syndicats représentatifs du géant minier saluent l’adoption du dossier relatif au profil du mandataire public présenté par l’actuel ministre du Portefeuille au Conseil des Ministres du 30 août 2024. Outre les compétences particulières et spécifiques devant permettre tout mandataire d’assumer avec professionnalisme et discernement les fonctions lui confiées, cette décision interdit le cumul des mandats. C’est ainsi que les syndicats représentatifs exhortent le Chef de l’Etat d’examiner avec diligence la situation de la Gécamines en vue d’y affecter des dirigeants capables d’assurer sa relance tant attendue par lui-même et l’ensemble du Peuple congolais.
Ils appellent au soutien du Premier citoyen congolais afin de rendre la Gécamines compétitive sur le plan national et international. Au regard de la situation actuelle alarmante de ce géant minier, l’intervention personnelle du Chef de l’Etat, soucieux de la relance de toutes les entreprises du Portefeuille s’avère une urgence.
Michel Okaso
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a exprimé hier, jeudi 3 octobre 2024, sa consternation à la suite du naufrage, survenu au lac Kivu, du bateau MV Merdi. Le bilan de ce drame, tel que publié par le Gouverneur militaire du Nord-Kivu, fait état de 23 morts et 58 survivants. Le Président Tshisekedi a instruit le Gouvernement, à travers le Ministère des Transports et Voies de Communication, conduit par Jean-Pierre Bemba Gombo, de prendre les disposions idoines en faveur des victimes. Il a recommandé, également, de nouvelles mesures pour permettre que pareil incident ne se reproduise plus jamais.
Toujours soucieux de l’amélioration soutenue des services à offrir à la population, le Directeur Général de la Régideso SA, David Tshilumba Mutombo, a procédé au lancement hier, mercredi 2 octobre 2024, de la campagne des raccordements sociaux pour la ville de Kinshasa. C’était au cours d’une activité tenue dans la commune de N’djili, loin de tout confort du siège central du Boulevard du 30 juin, ni encore moins des cadres huppés du centre-ville. Le DG Tshilumba était accompagné de son adjoint, M. Jean-Bosco Mwaka, et de quelques hauts cadres de son administration. Le Bourgemestre de la Commune de N’djili, Papy Ngaliema, a, lui aussi, participé à l’évènement.
Il faudrait noter que la campagne des raccordements sociaux, qui a bénéficié d’un soutien financier important de la Banque Mondiale, dans le cadre du Projet Kin-Elenda, entend élargir la clientèle de la Régideso en facilitant l’accès à l’eau potable, à un prix promotionnel de 50 dollars américains, pour une période de douze mois. Elle devra atteindre environ 50 mille ménages dans quelques communes de la capitale où, par manque des moyens, l’eau représente encore, pour les populations, un luxe. C’est dire que la Régideso vient de mettre le cap sur une nouvelle politique qui cadre parfaitement avec la vision du Président de la République, Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshisekedi, qui ne cesse de déployer des efforts inlassables, avec l’aide de son Gouvernement, aujourd’hui dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, pour parvenir à réduire, durant son passage à la tête de ce magnifique pays qu’est la RD. Congo, les écarts de vie.
Selon le Directeur Général David Tshilumba, toutes les dispositions sont assurées pour favoriser le succès du déroulement de toutes les opérations envisagées. Il a précisé, à haute et intelligible voix, que les frais sont à payer à la Banque ou dans les bureaux de la Régideso, au niveau de chaque commune. Il a encouragé la population, par la suite, à saisir l’opportunité pour s’irriguer et bénéficier de nombreux avantages innovants. Pour le DG Tshilumba, l’eau potable, en tout cas, c’est la longue vie pour tous. Il a assuré que la même campagne va, très prochainement, aller en provinces
Tous les avantages à capitaliser durant la campagne
‘’Nous sommes venus ici pour lancer les raccordements sociaux non seulement pour la commune de N’djili, mais aussi pour toutes les autres communes avoisinantes. Nous avons un peu plus d’eau aujourd’hui sur le réseau. Nous voulons que nos abonnés puissent raccorder pour voir ce liquide si précieux pour la vie. Venez à la Régideso, nous réduisons le coût du raccordement de 250 USD à 50USD. Payez ces frais à la banque ou à la Régideso, présentez-vous les preuves de paiement et nous vous donnerons un raccordement parce que nous avons un peu plus de liquide. Nous avons voulu le faire à N’djili pour le début, mais nous le ferons dans les autres provinces. Ce programme ne concerne pas la commune de la Gombe et les autres communes où le niveau de revenu est un peu plus élevé. Nous voulons atteindre les couches les plus vulnérables qui n’ont pas nécessairement accès à l’eau potable. Ce programme est prévu pour couvrir près d’une année. Nous avons assez de temps’’, a souligné David Tshilumba, face à la presse, juste après avoir réussi la sensibilisation.
Des solutions pour tous
‘’Ceux qui avaient des raccordements qui étaient coupés par manque de paiement, approchez également la Régideso. Nous allons travailler également avec vous sur un programme de paiement échelonné pour que vous puissiez vous acquitter de vos responsabilités et de vos obligations vis-à-vis de la Régideso pour qu’on ne puisse pas vous couper de l’eau. Nous vous demanderons d’être sincères avec nous. Quand nous nous mettons d’accord que vous allez payer sur une période bien déterminée, honorez vos engagements’’, a-t-il complété, au moment de l’interview. Peu avant, durant son intervention à l’activité, devant les abonnés, il a eu à revenir sur les innovations apportées sous son leadership à la Régideso. C’est notamment la célérité dans le traitement des litiges, la transparence instaurée dans la gestion de la chose publique, le paiement des factures en ligne. Aujourd’hui, c’est devenu, en effet, possible d’honorer sa consommation à l’aide de son téléphone portable. Il suffit de taper 4020.
La Pros.
C’est désormais officiel. Le Bureau de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), chapeautée par Denis Kadima Kazadi, a publié hier, mercredi 2 octobre 2024, un nouveau calendrier réaménagé confirmant la tenue, le 15 décembre prochain, des élections législatives dans les circonscriptions de Masimanimba, au niveau du Kwilu, et de Yakoma, dans la province du Nord-Ubangi. La publication des résultats interviendra une semaine après, soit le 23 décembre 2024. La période de campagne est prévue du 14 nombre au 13 décembre. Voici, ci-dessous, tous les détails tels que publiés dans un communiqué portant la signature de Patricia Nseya, Rapporteur de la Centrale électorale.
Le Chef de l’État congolais a échangé, lundi 1eroctobre à Budapest, avec la diaspora congolaise en Hongrie. C’était l’occasion de lever l’équivoque sur la probabilité d’un nouveau dialogue en République démocratique du Congo. Sans détour de langage, Félix Tshisekedi a affirmé que le dialogue national proposé par Martin Fayulu n’est ni une nécessité ni une urgence.
Et de préciser qu’il n’est pas à l’origine d’une telle initiative, car selon lui, le pays n’est pas en crise politique et ne nécessite pas de dialogues qui pourraient mener à des arrangements susceptibles de mettre le pays entre parenthèses.
“Nous ne voyons vraiment ni la nécessité, ni l’urgence, d’un dialogue politique”, a conclu le Président Félix Tshisekedi en rejetant catégoriquement l’idée d’un dialogue politique avec l’opposition.
Le Président Félix Tshisekedi a achevé mardi 2 octobre son séjour de 72 heures à Budapest avant le rendez-vous de la Francophonie.
En attendant, ce vendredi 4 octobre, s'ouvre, à Villers cotterets, en France, le XIXᵉ Sommet de la Francophonie où est attendu le Président de la République.
La Pros.
L'Honorable Questeur Sylvain Mukengeshayi Kabongo Taupin poursuit son séjour dans la province du Kasaï Central avec plusieurs réalisations ce dimanche 29 septembre au nom de sa fondation
Comme dans toutes ses précédentes descentes dans son Kasaï natal, l'actuel questeur du sénat ne vient jamais dans son fief pour se reposer. C'est soit pour lancer des projets de développement en faveur de ses concitoyens, soit c'est pour Inauguration des stations des forages dans le cadre de sa fondation.
Il est 06h15, heures de Kananga, l'honorable questeur Sylvain Mukengeshayi Kabongo Taupin a débuté la deuxième journée de sa visite à la paroisse Saint Martin au quartier Katoka 3 dans la commune de Katoka, où il a pris part à la messe.
Le président fondateur de la fondation qui porte son nom, s'est rendu dans la commune de Lokonga à 15 Km de la ville de Kananga, où il a inauguré un forage dans le quartier Katuambi au centre provincial de service national du Kasaï central.
Ce centre compte désormais deux forages de la fondation Taupin Kabongo Mukengeshayi. Le sénateur Sylvain Mukengeshayi Kabongo a promit à la population du village d'en ajouter un troisième.
Après cette étape, ce digne fils du Kasaï Central a visité l'orphelinat de Mikalayi à 35km de la ville de kananga, dans le territoire de Kazumba.
Il a ensuite rendu visite aux malades de l'hôpital de Mikalayi. Philanthrope qu'il est, le sénateur Taupin Kabongo a payé les frais de tous ces patients en difficultés.
L'homme au grand cœur a aussi rendu visite aux membres dexsa fondation TKM section de Kazumba.
Sur place, l'honorable questeur du sénat a promis d'apporter son soutenir à l'équipe de Kazumba ainsi qu'aux mamans dans le domaine l’agricole.
Le sénateur Sylvain Mukengeshayi Kabongo a poursuivi la série d'Inauguration des forages, cette fois-ci dans la commune rurale de Matamba à 22 km de la ville de kananga.
Partout où il est passé en marge de cette deuxième journée, l'élu des élus du Kasaï central n'avait qu'un seul message, "l'unité de peuple centre kasaïens, l'amour du prochain ainsi que la confiance au chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi."
Taupin Kabongo Mukengeshayi a également exhorté ses frères et sœurs d'éviter la trahison, les bavardages et la calomnie. Parce que selon lui, ce genre des comportements ont freiné d'avantage le décollage de la province du Kasaï central.
Cet homme de terrain a promis à ses concitoyens de revenir pendant les prochaines vacances parlementaires pour prendre toutes leurs doléances en vue d'en apporter des solutions adéquates.
La Pros.
Après la Journée internationale de la Radio, le 13 février, et celle de la liberté de la presse, le 3 mai, la célébration de la Journée internationale de l’accès universel à l’information intervient le 28 septembre de chaque année. A l’hôtel Sultani de Kinshasa, la crème intellectuelle a cogité autour du thème : « Impact du nouveau cadre légal sur la liberté de la presse et l’écosystème de l’information en RDC ». Faisant d’une pierre deux coups, Constant Mutamba, Ministre de la Justice et l’un des panélistes, a porté sur les fonts baptismaux l’ouvrage du journaliste Patient Ligodi.
Le baptême de ce livre intitulé «Cadre légal des médias en RDC : Acquis et défis en perspective », s’est fait sous le regard du représentant du Ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, du représentant personnel du Rapporteur de l’Assemblée nationale, le Professeur Jacques Djoli, du tout nouveau Président de l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), Kamanda wa Kamanda, de la Directrice-pays adjointe d’Internews, Noémie Kilembe, du Secrétaire Général de l’Ong Journaliste en Danger (JED), Tshivis Tshivuadi, des Députés nationaux et autres personnalités.
Dans son allocution, le Ministre de la Justice a félicité son collègue Patrick Muyaya pour avoir initié ce nouveau cadre légal qu’est l’Ordonnance-loi du 13 mars 2023 sur la liberté de la presse. « Un Ministre qui entre au Gouvernement et n’apporte pas des réformes n’en ai pas un. C’est donc, à mon humble avis, un touriste qui a été nommé pour se balader aux fonctions d’Etat. Parce qu’il est anormal de gouverner sans reformer. », a lâché Constant Mutamba. Il a promis d’encourager le Ministre de la Communication et des Médias à parachever les initiatives des réformes qu’il a entamées, notamment sur la question de la dépénalisation des délits de presse.
Cet excellent orateur a dit ne pas supporter que les journalistes deviennent des « cobayes » des politiques, des magistrats et des avocats. Selon lui, les responsables politiques doivent faire en sorte que cette liberté de la presse soit réelle et non utopique. Il veille à ce qu’aucun journaliste ne soit arrêté de manière arbitraire. Pendant les 100 premiers jours du Gouvernement Suminwa, il s’est évertué à préserver le droit d’accès à l’information, la liberté de la presse.
En revanche, celui ou celle qui commet des abus doit répondre de ses actes, a-t-il martelé. Car la question de responsabilité pénale est individuelle. Comme exemple, Mutamba a fait allusion à l’arrestation de la journaliste Denise Dusauchoy pour des propos allant au-delà du journalisme. Mutamba en a appelé à la responsabilité des journalistes sur les actes qu’ils posent. « Autant le cadre légal consacre cette liberté de la presse, autant vous êtes astreints à un certain nombre de devoirs pour ne pas polluer l’environnement socio-politique, pour ne pas contribuer à l’émergence de l’immoralité dans notre société. Il a invité la corporation journalistique à extirper les moutons noirs, les brebis galeuses.
L’accompagnement des médias est déterminant pour un acteur politique ou responsable étatique. Le Ministre d’Etat a reconnu que la communication est la colonne vertébrale de l’action politique, le centre de gravité de la société et de tous les secteurs de la vie nationale. Il faudra donc investir dans le journaliste en cessant de le paupériser. « La presse c’est le quatrième pouvoir », a-t-il rappelé. « En tant que Ministre et même bien avant, moi je consacre toujours minimum 40% de mon budget à la communication ». C’est pourquoi l’on parle de Mutamba tout le temps. « Je sais l’importance de la communication. Pour moi, le journaliste est un roi. Vous ne pouvez pas transformer la société sans la communication. Tous les révolutionnaires du monde ont utilisé la communication comme outil pour véhiculer les idées révolutionnaires (Malcom X, Martin Luther King, Lumumba, Fidèle Castro) », a martelé ce membre du Gouvernement.
Auparavant, la Directrice-pays adjointe d’Internews avait plaidé pour le vote au Parlement de la proposition de loi d’accès à l’information publique. C’est depuis l’année 2021 que ce texte a été mis en veilleuse et fait ainsi partie des arriérés parlementaires. Elle espère que ladite proposition de loi sera inscrite à l’ordre du jour de la nouvelle législature. Noémie Kilembe a indiqué que celle-ci ne concerne pas seulement les journalistes mais l’ensemble de la population. Toute rétention de l’information d’intérêt public est un crime puni par la loi.
Quant au premier intervenant, le Secrétaire Général de JED, il a mis en exergue la précarité dans laquelle vivent les organes de presse en RD Congo. Ce qui les expose à la corruption, à la manipulation, et même, à la mendicité. Tshivis Tshivuadi a dénoncé le fait que, dans la pratique, le nouveau cadre légal n’est toujours pas appliqué concernant notamment les infractions de presse, l’octroi de l’aide publique aux médias, l’indépendance des médias publics ou le renforcement des mécanismes de régulation ou d’autorégulation.
« Au moment où nous célébrons pour la énième fois cette Journée internationale pour l’accès universel à l’information, cela fait 15 ans aussi que manifestement la RDC refuse de se doter de cette loi sur l’accès à l’information malgré les multiples plaidoyers menés à cet effet par les organisations des médias et la société civile. Plus de 15 ans aussi que le gouvernement continue de tergiverser sur cette question de la dépénalisation des délits de presse. Faut-il rappeler que la loi d’accès à l’information tout comme la dépénalisation des délits de presse sont cruciales pour promouvoir la bonne gouvernance et lutter contre le fléau de la corruption qui gangrène tous les secteurs de la vie nationale. C’est la loi d’accès à l’information qui obligera les mandataires de l’Etat à rendre compte de leur gestion… », s’est indigné Tshivuadi.
Dans son speech, le représentant de JED a également demandé au Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) dont l’une des missions essentielles consiste à protéger la liberté de la presse, de lever toutes les décisions prises ces derniers mois, notamment pour interdire aux médias de diffuser des informations en rapport avec la rébellion de l’Est de la RDC, pour ne plus diffuser des débats ou des émissions à téléphone ouvert et à propos des interventions militaires ou même d’interviewer ceux qu’ils appellent « Forces négatives », un terme vague et imprécis qui laisse la porte ouverte à des interdictions arbitraires.
Ce samedi 28 septembre 2024, Journée internationale de l’accès universel à l’information, a donc vécu. Les lampions se sont éteints à Sultani hôtel.
James Mpunga Yende