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Le Sommet de Luanda entre Kagame et Tshisekedi n’était « plus pertinent », estime Kigali

Les présidents rwandais et congolais devaient se rencontrer le 15 décembre dans la capitale angolaise sous les auspices du président João Lourenço. Mais à la dernière minute, leur rencontre a été annulée. Le sommet de la paix prévu dimanche à Luanda entre Kigali et Kinshasa sur le conflit dans l’est de la RDC n’était « plus pertinent » à cause de l’« intransigeance » de négociateurs congolais, a déclaré dimanche le ministre rwandais des Affaires étrangères, Olivier Nduhungirehe. « Les chefs d’État ne viendront pas juste pour une belle photo sans aucun résultat concret », a-t-il ajouté pour expliquer l’absence du président rwandais Paul Kagame à Luanda, alors que le sommet était finalement annulé.

Dans un communiqué, le ministère des Affaires étrangères rwandais a également dénoncé « le contexte des menaces constantes émanant des responsables de la RDC, y compris du président, en vue d’un changement de régime au Rwanda ».

Les présidents congolais Félix Tshisekedi et rwandais Paul Kagame devaient se rencontrer sous les auspices du président angolais João Lourenço, médiateur désigné de l’Union africaine (UA) dans le conflit entre les deux pays voisins. À la mi-journée, seul Félix Tshisekedi était arrivé au siège de la présidence à Luanda.

« L’intransigeance de la délégation de la RDC »

Selon Kigali, le gouvernement congolais avait initialement accepté un dialogue avec les rebelles du M23. « C’est dans ce cadre que nous avons participé au sommet, puis nous avons également reçu le texte, le projet d’accord, qui incluait également le dialogue », a ajouté Olivier Nduhungirehe, joint au téléphone à Luanda depuis Kigali. Le M23 (« Mouvement du 23 mars »)  s’est emparé depuis novembre 2021 de vastes pans de territoire dans l’est de la RDC et encercle Goma, la capitale de la province du Nord-Kivu.

« Lorsque nous sommes arrivés ici [à Luanda] en tant que ministres (…) un ministre de la RDC a catégoriquement rejeté toute idée de dialogue avec le M23, affirmant qu’il s’agissait d’une organisation terroriste, a ajouté le chef de la diplomatie rwandaise. Si les ministres ne sont pas d’accord, en raison de l’intransigeance de la délégation de la RDC, quelle serait la pertinence de ce sommet? »

La RDC qualifie le M23 d’«ennemis de la République » et considère que les rebelles opèrent grâce au soutien de Kigali et son armée.

« Nous avons besoin que les facilitateurs consultent le M23 avec le gouvernement de la RDC, et qu’ils proposent ensuite un langage concret, une voie concrète pour faire avancer le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC, a-t-il ajouté. S’ils se mettent d’accord sur quelque chose de concret, ils pourraient nous inviter à nouveau, et alors le Rwanda est prêt, prêt à participer à ce sommet et à aller de l’avant ».

Par Jeune Afrique (Avec AFP)

Le Sommet de Luanda entre Kagame et Tshisekedi n’était « plus pertinent », estime Kigali
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En prévision de la session de mars 2025 à l’Assemblée nationale : Le Député Gaspard Ngondankoy a déposé une proposition de loi sur le référendum

La session de septembre 2024 s’est achevée, dimanche 15 septembre dernier à l’Assemblée nationale, sur une proposition de loi concernant le référendum. A l’initiative de l’ancien Directeur de cabinet de Sama Lukonde, alors Premier Ministre, le Député national Gaspard Ngondankoy Nkoy Ea Loongya a déclaré qu’il espère que cette proposition sera examinée lors de la session parlementaire de mars 2025.

Elu de Yahuma dans la province de la Tshopo, il tient à combler le vide juridique qui prévaut en République Démocratique du Congo depuis 2006. « J’ai pris la parole en plénière pour informer les Honorables Députés du dépôt de mon initiative parlementaire. Il s’agit d’une proposition de loi prise en vertu de l’article 5 de la Constitution fixant les conditions d’organisation du référendum. Cette loi nous manquait depuis très longtemps», a-t-il déclaré à la presse à l’issue de la plénière.

À travers cette proposition de loi, celui qui fut Directeur de cabinet de l’ancien Premier ministre Sama Lukonde (2021-2024), souhaite réaffirmer l’exclusivité de la souveraineté nationale du peuple congolais.

« L’article 5 de cette Constitution prévoit qu’une loi fixe les conditions d’organisation du référendum en tant qu’un des mécanismes d’expression directe du peuple, qui est le détenteur du pouvoir et de la souveraineté. C’est donc sur cette base que j’ai déposé officiellement ma proposition de loi », a-t-il ajouté.

L’article 5 de la Constitution stipule que « la souveraineté nationale appartient au peuple. Tout pouvoir émane du peuple qui l'exerce directement par voie de référendum ou d'élections et indirectement par ses représentants ». Près de 20 ans après, le pays ne dispose toujours pas d'une loi régissant le référendum, alors que la loi électorale existe déjà et a été modifiée à plusieurs reprises.

Il convient de noter que Gaspard Ngondankoy Nkoy Ea Loongya est professeur à la faculté de droit de l’Université de Kinshasa, où il a été vice-doyen chargé de l’enseignement entre 2015 et 2018, et juge au Conseil d’État (en disponibilité). Sa thèse soutenue en 2008 à l’Université catholique de Louvain est intitulée « Le contrôle de constitutionnalité en République Démocratique du Congo. Étude critique d’un système de justice constitutionnelle dans un État à forte tradition autocratique ».

La Pros.

 

En prévision de la session de mars 2025 à l’Assemblée nationale : Le Député Gaspard Ngondankoy a déposé une proposition de loi sur le référendum
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Echec du sommet tripartite du processus de Luanda , Denis Mukwege : ‘‘Le temps n'est plus à des condamnations creuses, ni à des paroles vides’’

Après l’annulation du sommet de la tripartite du processus de Luanda le dimanche 15 décembre dernier, les réactions fusent de partout. Divisée autour de cette question d’intérêt nationale, la classe politique émet des avis partagés tantôt en soutenant les efforts du Chef de l’Etat Félix Tshisekedi et du Gouvernement qui ne ménagent aucun effort dans la recherche des solutions idoines sur le plan diplomatique, tantôt des pierres qui sont lancées par l’opposition qui estime que la diplomatie ne serait pas la voie exclusive qui conduirait à une paix durable tant recherchée dans l’Est de la République Démocratique du Congo. Les voix s’élèvent et, celle du Prix Nobel de la paix, Dr Dénis Mukwege exprime un désarroi après ce qu’il considère comme un échec du sommet tripartite sur le processus de Luanda, malgré le bon vouloir du Président Angolais João Lourenço. Il l’a fait savoir ce lundi 16 décembre 2024 dans une déclaration.

Face à cette impasse politique et diplomatique dans laquelle se trouve ce processus de Luanda, Dr Mukwege appelle la RDC et ses partenaires à s'attaquer aux principales causes des conflits qui persistent dans l'Est du pays.

«Le temps n'est plus à des condamnations creuses et à des paroles vides. La RDC et ses partenaires tant publics que privés doivent s'attaquer aux principales causes structurelles qui constituent les éléments moteurs des conflits qui persistent dans l'Est du pays, à savoir l'exploitation et le commerce illégal des ressources naturelles et la culture de l'impunité », a déclaré Denis Mukwege.

À l'en croire, il est impératif que les USA, l'Union européenne, la France et le Royaume-Uni et d'autres partenaires adoptent des sanctions politiques, économiques et suspendent leur assistance militaire au Rwanda tant qu'il soutiendra le M23 et agressera la RDC, tant que les États des régions ne respectent pas de bonne foi les engagements pris au titre de l'accord-cadre d'Addis-Abeba.

Il faut noter que le Rwanda a boycotté le sommet tripartite sur le processus de Luanda, en demandant au gouvernement congolais de discuter directement avec les rebelles du M23. « Nous avons besoin que les facilitateurs consultent le M23 avec le gouvernement de la RDC, et qu’ils proposent ensuite un langage concret, une voie concrète pour faire avancer le dialogue entre le M23 et le gouvernement de la RDC », a déclaré le Ministre des Affaires Etrangères Rwandais, avant d’ajouter :  « S’ils se mettent d’accord sur quelque chose de concret, ils pourraient nous inviter à nouveau, et alors le Rwanda est prêt, prêt à participer à ce sommet et à aller de l’avant ».

De son côté, la République démocratique du Congo a regretté de cette décision prise par le régime de Kigali et appelle la communauté internationale à tirer toutes les conséquences de cet échec qui a mis à nu le vrai caractère de Paul Kagame comme responsable des conflits dans l'Est du pays.

César Nkangulu

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Devant les étudiants de l’URKIM, RDC : Guy Loando prêche l’Aménagement du Territoire comme levier du développement durable

Guy Loando Mboyo, Ministre d’Etat chargé de l’Aménagement du Territoire, a ouvert, lundi 16 décembre 2024, un forum à l’Université Révérend Kim, axé sur l’aménagement du territoire en tant que moteur du développement industriel en République Démocratique du Congo. L’évènement a rassemblé divers acteurs du secteur public et privé pour discuter des stratégies d’aménagement du territoire et de leur impact sur le développement industriel du pays. Dans son discours, le Ministre d’Etat a souligné l’importance d’une coordination efficace entre les institutions gouvernementales pour favoriser une croissance durable.

 

MINISTERE DE L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE

COMMUNIQUE DE PRESSE

CONFERENCE A L'UNIVERSITE REVEREND KIM: L'AMENAGEMENT DU TERRITOIRE, MOTEUR DU DÉVELOPPEMENT INDUSTRIEL EN RDC

Le Ministre d'Etat, Maître Guy LOANDO MBOYO, a marqué de son empreinte la 3ème édition du Forum économique de l'Université Révérend KIM en intervenant sur le thème : « Le rôle de l'aménagement du territoire dans la production industrielle en République Démocratique du Congo, levier de développement durable ». Devant un public captivé, composé du personnel académique, du personnel administratif et des étudiants, l'Aménageur National a présenté la vision ambitieuse du Gouvernement en matière d'aménagement du territoire. Il a mis en avant l'importance cruciale de cette discipline dans la structuration des activités industrielles, la gestion durable des espaces et l'optimisation des infrastructures stratégiques au service d'un développement harmonieux.

Dans une démonstration convaincante, le Ministre d'Etat Maître Guy LOANDO MBOYO a souligné le rôle clé de l'aménagement du territoire dans la production industrielle, notamment à travers les six zones industrielles identifiées et la Vision industrielle 2040. Il a également rappelé l'engage- ment indéfectible de Son Excellence Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, Président de la République, Chef de l'État, pour faire de l'aménagement du territoire un pilier essentiel du développement national.

Ce forum a été l'occasion de renforcer les liens entre le secteur académique et les autorités publiques, permettant des échanges enrichissants entre étudiants, experts et décideurs. Les participants ont exprimé leur satisfaction quant à la clarté et la pertinence des orientations présentées par le Ministre d'État, qui a su captiver l'attention par sa vision stratégique et son pragmatisme.

A l'issue de cette rencontre, le Ministre d'Etat a renouvelé son appel à une synergie renforcée entre les secteurs public et privé pour transformer l'aménagement du territoire en un véritable moteur de développement durable, au bénéfice de toutes les populations de la République Démocratique du Congo.

Fait à Kinshasa, le 16 décembre 2024

Cellule de Communication MinAT

Devant les étudiants de l’URKIM, RDC : Guy Loando prêche l’Aménagement du Territoire comme levier du développement durable
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Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, Monseigneur Frigence Muteba et Monseigneur Donatien Shole : Conseillers spirituels ou fauteurs de trouble pour la République Démocratique du Congo ?

(Par Jean Aimé Mbiya Bondo Shabanza, Haut cadre de l’UDPS/Tshisekedi, Chrétien engagé et membre du Corps du Christ)

Introduction : Une Eglise face à ses dilemmes spirituels et politiques

Depuis plusieurs années, les interventions publiques et médiatiques du Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, une figure de proue de l’Église catholique en République Démocratique du Congo (RDC), suscitent des débats vifs. Ses discours, souvent perçus comme des prises de position politique, créent des divisions. En tant que guide spirituel, il se trouve dans une position ambiguë où ses engagements, parfois politiques, risquent de brouiller la frontière entre son rôle d'évêque et de citoyen.

Ce phénomène ne se limite pas au Cardinal Ambongo. D’autres figures influentes de l’Église, telles que Monseigneur Frigence Muteba et Monseigneur Donatien Shole, bien que leurs parcours diffèrent, sont également au cœur de controverses similaires. Leur engagement pour la justice sociale est salué par certains, mais il ne manque pas d’interroger sur la ligne de démarcation entre la mission spirituelle et l’implication partisane. Cet engagement religieux dans les affaires politiques divise l’opinion publique et met à l’épreuve l’unité du peuple congolais et de l’Église elle-même.

Il est donc essentiel de se poser la question : ces prélats sont-ils toujours des guides spirituels, ou sont-ils devenus des acteurs politiques de premier plan ? L’Église peut-elle réellement demeurer fidèle à sa vocation morale et spirituelle tout en intervenant dans un contexte aussi politisé que celui de la RDC ?

Un rôle spirituel compromis par la politique ?

L’Église catholique, dans ses enseignements, se veut être un acteur de paix et de réconciliation, en dehors des clivages politiques. Or, lorsque des figures emblématiques comme le Cardinal Ambongo prennent position sur des enjeux politiques sensibles, cela soulève des questions légitimes : Les actions de ces hommes d’Église menacent-elles la neutralité et l’unité de l’Église en RDC ? Ne sont-ils pas en train de diluer leur mission spirituelle en se mêlant de questions temporelles ?

Le Pape Benoît XVI, dans son ouvrage La Doctrine sociale de l’Église, rappelle que l’Église doit éviter de se mêler des affaires politiques et privilégier la réconciliation et l’unité. Il insiste sur le fait que les membres du clergé doivent incarner les valeurs universelles de justice et de paix sans se confondre avec les acteurs politiques. Cette ligne directrice est appuyée par le théologien Karl Rahner, qui souligne que l’Église doit rester à l’écart des affaires politiques pour préserver sa mission spirituelle. Le rôle des prélats, dans ce contexte, est avant tout celui de médiateurs et réconciliateurs, non de leaders politiques.

Les prises de position de ces hommes d’Église ne devraient-elles pas être fondées sur la réconciliation, l’unité et la guidance morale, plutôt que sur la polarisation politique ? L’Église, si elle veut rester fidèle à son message chrétien, doit éviter de devenir un instrument au service d’un camp ou d’un autre.

Un engagement risqué pour l’Église ?

L’engagement de ces figures de l’Église dans les débats politiques pose la question de leur responsabilité vis-à-vis de l’Église et de la société. L’Église catholique, selon ses principes fondamentaux, doit être un havre de paix, loin des querelles partisanes. Cependant, l’alignement public de certains membres du clergé sur des positions politiques bien précises alimente des tensions internes au sein même de l’Église.

Le Pape François, dans Evangelii Gaudium, rappelle que l’Église doit se garder de toute implication partisane. Loin de se laisser instrumentaliser à des fins politiques, l’Église doit “porter un témoignage évangélique” qui transcende les clivages politiques. En intervenant dans les débats politiques, ces prélats risquent non seulement d’affaiblir l’indépendance de l’Église, mais aussi de compromettre son rôle de bâtisseur de ponts entre les différentes factions de la société congolaise.

L’Évangile, dans Matthieu 5:13-16, appelle les chrétiens à être “sel de la terre” et “lumière du monde”, des principes souvent mis à l’épreuve lorsque des figures religieuses s’engagent dans des débats politiques. Leur mission est-elle encore de dénoncer les injustices sociales dans un esprit de réconciliation, ou bien ces prises de position alimentent-elles une division qui fragilise l’Église et la société ?

Une responsabilité collective : L’engagement spirituel avant tout

Les membres du clergé, en tant qu’autorités spirituelles, ont une responsabilité particulière envers la société. Ils sont appelés à être des instruments de paix, de justice et de réconciliation, mais non des leaders politiques. L’histoire de l’Église nous enseigne que les hommes de Dieu sont appelés à servir le bien commun, sans se laisser entraîner dans des luttes politiques qui risquent de déchirer le peuple de Dieu.

L’exemple de l’archevêque Oscar Romero, qui a constamment insisté sur l’importance d’un engagement chrétien non partisan, reste pertinent. Il a prôné la dignité humaine dans un esprit d’unité et de justice sociale, sans se laisser entraîner dans les luttes politiques. Cet engagement chrétien pour la justice sociale, dans un esprit de réconciliation, devrait être l’inspiration principale pour les membres du clergé en RDC.

De plus, l’Évangile dans 1 Pierre 2:13-14 exhorte les chrétiens à être “soumis à toute institution humaine pour l’amour du Seigneur”, soulignant que les leaders religieux devraient éviter de se politiser au point de perturber l’harmonie sociale. Les décisions prises par les hommes d’Église doivent favoriser la paix et l’unité, en encourageant un dialogue inclusif et en évitant de devenir des figures politiques.

Conclusion : Une question de responsabilité spirituelle et de discernement

L’engagement politique des hommes d’Église en République Démocratique du Congo soulève des dilemmes éthiques et spirituels importants. Leur rôle est-il toujours celui de guides spirituels, ou bien ont-ils franchi une ligne où leur influence devient trop partisane ? Les divisions qu’ils créent, tout en se présentant comme défenseurs des droits humains et de la démocratie, risquent-elles de saper les valeurs chrétiennes qu’ils sont censés incarner ?

L’Église doit se rappeler que son rôle est de servir de modèle de paix et d’unité pour le peuple congolais. Le Pape François appelle à une Église qui, tout en étant présente dans la société, ne se laisse pas emporter par les passions politiques. Il est temps pour les princes de l’Église de se souvenir que leur pouvoir spirituel doit être au service du bien-être de tous les Congolais, en préservant la paix et l’unité, au lieu de se perdre dans des luttes politiques qui risquent de diviser de manière irréparable.

La société congolaise, aujourd’hui plus que jamais, a besoin de réconciliation, non de partis pris.

Références

  • Pape Benoît XVI, La Doctrine sociale de l’Église.
  • Pape François, Evangelii Gaudium.
  • Karl Rahner, théologien allemand, sur le rôle de l'Église dans la société.
  • Oscar Romero, sur l’engagement social de l’Église sans partisanerie politique.

 

Cardinal Fridolin Ambongo Besungu, Monseigneur Frigence Muteba et Monseigneur Donatien Shole : Conseillers spirituels ou fauteurs de trouble pour la République Démocratique du Congo ?
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Constructions anarchiques dans la Capitale , RDC : Acacia Bandubola appelle Daniel Bumba à prendre des mesures qui s’imposent

La Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières, Acacia Bandubola Mbongo, a présidé le jeudi 5 décembre 2024 dans son cabinet de travail, une réunion stratégique sur les sites à problèmes dans la Capitale. C'était en présence du Ministre de l'Urbanisme et Habitat, Crispin Mbadu, et du Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, ainsi que des membres des cabinets de deux ministères.

Dans son allocution, la Ministre d'Etat a indiqué que le Conseil des Ministres a décidé de mettre fin aux constructions anarchiques sur les emprises publiques et les zones non aedificandi.

Pour le Gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, c'est une occasion pour l'Hôtel de Ville de redorer l'image de la capitale congolaise. Il a remercié la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola et son collègue de l'Urbanisme et Habitat Crispin Mbadu, pour avoir initié des actions contre les constructions anarchiques. Il a affirmé que son Gouvernement est prêt à exécuter toutes les décisions prises par le Gouvernement central.

"C'est une occasion de féliciter la bravoure de la Ministre d'Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo et le Ministre de l'Urbanisme et Habitat Crispin Mbadu, qui ne ménagent aucun effort pour résoudre toutes ces problématiques qui entachent justement la bonne gestion urbaine que connait la ville de Kinshasa alignée sur la vision du Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, suivant la décision qu'ils ont eu au Conseil des Ministres. Ça permet, à nous la ville, de pouvoir profiter pour justement mener des actions de grandes envergures. Nous saluons cette initiative qui est alignée dans tout ce que nous avons proposé. Nous pensons qu'avec la force aujourd'hui levée par le Gouvernement central, au travers ces deux ministères, nous allons justement dans les jours qui viennent entamer de grandes actions pour rétablir la norme urbanistique et la norme dans le foncier. Donc, il est question, justement, de mettre fin à des constructions dans des sites non aedificandi, mais également mettre fin à des constructions anarchiques. Ces actions vont nous aider à régler le problème des inondations que nous vivons dans la ville et à assainir la ville comme il se doit. Aujourd'hui, il y a des sites où on ne sait pas assainir parce qu'il y a des constructions anarchiques. Il y a des endroits où des gens construisent sur des collecteurs qui ne permettent pas la bonne fluidité des eaux. Déjà au mois de janvier 2025, nous allons entamer avec des actions pour rétablir la norme. Je vous promets que ça sera des actions très bien analysées," a déclaré Daniel Bumba, Gouverneur de la ville de Kinshasa.

Il y a lieu de rappeler que, dans sa note d’information du vendredi 22 novembre 2024, la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Foncières Acacia Bandubola Mbongo avait informé les membres du Conseil que, dans le cadre de la mise en œuvre du Programme d’Actions du Gouvernement 2024-2028 et conformément à la lettre de mission assignée au Ministère des Affaires Foncières, particulièrement le point relatif à l’amélioration de la gouvernance foncière, elle avait initié, en collaboration avec le Ministre de l’Urbanisme et Habitat, des descentes pour constater et proposer des mesures correctives au Gouvernement.

Des initiatives encouragées par le Président de la République Félix Tshisekedi et la Première Ministre Judith Suminwa.

César Nkangulu

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Conflit Russo-Ukrainien : Le Gouvernement à la rescousse des étudiants congolais de Koursk et Belgorod

Une soixantaine d’étudiants congolais, bloqués pendant de longs mois à Koursk et Belgorod, deux villes russes frontalières de l’Ukraine en guerre avec la Russie, ont été délocalisés par les autorités de la République Démocratique du Congo. Cette opération a été menée sous la supervision de l’Ambassadeur de la RDC en Russie, Ivan Vangu.

Les images de leur arrivée montrent des étudiants soulagés, partageant un déjeuner et écoutant attentivement l’adresse de l’Ambassadeur. Ce dernier a exprimé sa gratitude envers les autorités congolaises pour leur soutien indéfectible et a encouragé les étudiants à rester résilients face aux défis.

Au cours d’un déjeuner organisé en leur honneur par le représentant de la RDC en Russie, les 62 ressortissants congolais ont eu un échange téléphonique avec la Ministre d’Etat, Ministres des Affaires Etrangères, Mme Thérèse Kayikwamba Wagner. Elle a souligné l’implication directe du Président de la République Félix Tshisekedi dans cette opération de relocalisation, qui a permis de transférer les étudiants des villes russes de Belgorod et Koursk vers Tver, en raison de la guerre russo-ukrainienne.

La Ministre d’Etat a également adressé un message de soutien et d’encouragement à ses compatriotes, leur assurant de l’appui matériel et logistique coordonné par le Ministère des Affaires Etrangères à travers l’Ambassade de la RDC à Moscou.

Ces étudiants ont bénéficié déjà d’une assistance, pour qu’ils soient en mesure de suivre leurs cours à distance. Cette assistance s’est traduite par des ordinateurs neufs, une enveloppe, ainsi que leur logement au frais de l’Etat Congolais.

‘’Nous sommes ici parce qu’on a crié à l’aide, et le pays a réagi. Je tiens à remercier le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a manifesté son sens d’altruisme. Je vais également remercier le Gouvernement, conduit par Mme Judith Suminwa Tuluka, ainsi qu’à notre Ambassadeur et toute son équipe, qui ont tous travaillé pour nous sortir de cette situation’’, a déclaré un étudiant, saluant le geste du Gouvernement congolais qui vise à leur offrir des conditions de vie plus sûres et plus stables en ces temps de conflit.

‘’Je suis doctorant en cardiologie. Je remercie le Président de la République d’avoir mis tout en œuvre pour nous déplacer de cette ville qui représentait un grand danger pour nos vies. Maintenant, nous sommes en sécurité et en plus, un appui financier et matériel nous a été apporté par l’Ambassadeur. Nous en sommes très contents”, a indiqué un autre ressortissant.

Cette initiative démontre l’engagement du Gouvernement congolais à protéger ses citoyens à l’étranger et à leur fournir le soutien nécessaire en période de crise.

Nathan Mundele

 

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