Le Ministre d’Etat, Ministre de l’Aménagement du Territoire, Maître Guy Loando Mboyo, a prononcé une allocution remarquée lors de la 11ᵉ Conférence des Gouverneurs à Kalemie, dans la province du Tanganyika. Le thème central de cette rencontre, ‘’L’Aménagement du Territoire en RDC : Processus provinciaux et locaux de planification spatiale’’, a permis de réaffirmer l’importance d’une planification spatiale cohérente et inclusive pour le développement socio-économique de la République Démocratique du Congo.
S’exprimant devant les Gouverneurs de province, le Ministre d’État a déclaré : ‘’La gestion harmonieuse de l’espace, avec une répartition équilibrée des populations, des infrastructures et des activités économiques, est essentielle pour transformer nos provinces en pôles de croissance durable. C’est un impératif pour garantir des conditions de vie meilleures à nos concitoyens’’.
Cette vision s’inscrit dans le cadre des orientations stratégiques fixées par Félix Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’État, et sous la coordination de Mme Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, Cheffe du Gouvernement.
Dans son discours, le Ministre d’État a identifié trois priorités majeures pour réussir cet ambitieux projet. A savoir : le renforcement des capacités institutionnelles et humaines des provinces, pour une planification spatiale adaptée aux réalités locales ; l’implication active des communautés locales afin d’assurer une planification participative et inclusive et la mise en place d’un cadre légal et réglementaire efficace, garantissant une meilleure coordination entre les niveaux national, provincial et local.
Le Ministre d’État a également souligné que l’aménagement du territoire est un levier incontournable pour accélérer le développement durable des provinces et améliorer les conditions de vie des populations.
Enfin, il a réaffirmé son engagement à travailler en synergie avec tous les acteurs institutionnels et les partenaires au développement pour concrétiser cette vision ambitieuse, portée par Félix Tshisekedi, Président de la République, Chef de l’Etat.
(Par Zhang Shanhui, Présentatrice & commentatrice à CGTN Français)
Le 1er décembre 2024 marquera un tournant significatif dans les relations commerciales entre la Chine et les pays les moins avancés ayant établi des relations diplomatiques avec Pékin. En effet, le Conseil des Affaires d'État a annoncé, par le biais de l'Annonce n° 9 de 2024, que 100 % des produits originaires de ces nations bénéficieront d'un taux de douane de zéro. Cette initiative vise à renforcer les échanges commerciaux et à ouvrir davantage le marché chinois aux produits africains.
Lors du Forum de coopération sino-africain qui s'est tenu à Beijing en septembre, la Chine a exprimé sa volonté d'élargir unilatéralement l'accès à son marché. Ainsi, 33 pays africains, parmi lesquels l'Angola, le Sénégal, et le Mozambique, profiteront de cette mesure avantageuse. Cela représente une opportunité en or pour ces nations, leur permettant d'accéder à un marché chinois en pleine expansion.
Le marché chinois avec un potentiel énorme et des politiques d'exonération fiscale peut non seulement stimuler leur motivation à produire et ainsi augmenter les revenus familiaux, mais aussi accroître leurs réformes et investissements dans la production et la transformation des produits agricoles, ouvrant ainsi davantage d'opportunités d'exportation pour les produits agricoles.
De plus, l'expansion de la demande du marché pourrait nécessiter une plus grande participation de la main-d'œuvre à la production. Promouvoir activement l'exportation de produits agricoles par les pays africains est également bénéfique pour transformer la structure commerciale de ces pays, qui repose principalement sur l'exportation d'énergie et de ressources minérales, et pour encourager un développement commercial plus équilibré et sain en Afrique, permettant ainsi d'atteindre un développement durable.
En parallèle de cette politique de zéro tarif, la Chine s'engage également à élargir la gamme de produits importés en provenance de ces pays et à simplifier les procédures d'importation. Cette démarche témoigne de l'engagement de la Chine à faciliter l'entrée des produits africains sur son marché, offrant ainsi un accès de plus en plus aisé.
Lors d'une conférence de presse organisée par le Bureau d'information du Conseil des Affaires d'État le 23 octobre, le ministre adjoint du Commerce, Tang Wenhong, a souligné que cette mesure de taux de douane zéro sera mise en œuvre à partir du 1er décembre 2024. Le Ministère du Commerce collaborera avec les départements concernés pour s'assurer que les pays PMA puissent tirer pleinement parti de cette opportunité.
Les chiffres parlent d'eux-mêmes : selon le rapport sur le développement de l'Initiative « Belt and Road » entre la Chine et les pays africains publié en août, la Chine est restée le premier partenaire commercial de l'Afrique pendant 15 années consécutives. En 2023, le volume des échanges entre la Chine et l'Afrique a atteint 282,1 milliards de dollars, un record historique. De plus, les investissements directs chinois en Afrique ont dépassé les 40 milliards de dollars.
Les statistiques douanières révèlent également une dynamique positive : au cours des sept premiers mois de cette année, les échanges entre la Chine et l'Afrique ont atteint 1,19 trillion de yuans, enregistrant une croissance de 5,5 %. Les produits agricoles, tels que les avocats du Kenya et les arachides du Sénégal, ont particulièrement brillé, avec une augmentation notable des importations.
Alors que les produits agricoles de qualité en provenance d'Afrique pénètrent le marché chinois, la Chine, de son côté, contribue à la lutte contre la pauvreté en Afrique. En introduisant des variétés de riz hybrides, la Chine aide plusieurs pays africains à améliorer leur autosuffisance alimentaire, un enjeu crucial pour le développement durable du continent.
En somme, cette initiative de la Chine représente non seulement une opportunité économique pour les pays africains, mais également un pas vers une coopération plus étroite et bénéfique entre la Chine et l'Afrique. Le 1er décembre 2024 sera sans aucun doute une date à marquer d'une pierre blanche dans l'histoire des relations sino-africaines.
La ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, a été désignée pour accueillir la douzième session de la Conférence des Gouverneurs de province, prévue pour juin 2025. Cette décision figure parmi les résolutions de la 11ᵉ session tenue à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika, et a été annoncée par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, lors de son discours de clôture.
Après la 11ème session qui s’est clôturée à Kalemie, place à la 12ème qui se tiendra dans la province de Lualaba l’année prochaine.
‘’Je vous informe que la prochaine session de la Conférence des Gouverneurs, la douzième donc, aura lieu à Kolwezi dans le Lualaba au mois de juin de l'année prochaine’’, a déclaré Félix Tshisekedi, soulignant l'importance de ce cadre de concertation. Cette 11ᵉ session s’était déroulée sous le thème principal : ‘’Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du PDL-145T’’.
La Conférence des Gouverneurs de province est une institution consacrée par l'article 200 de la Constitution du 18 février 2006. Cet article établit les principes de libre administration des provinces, d’autonomie de gestion de leurs ressources et d’une large décentralisation. Il définit également les rôles respectifs du pouvoir central et des provinces, ainsi que les domaines d’action exclusive et concurrente.
Pour encadrer cette disposition, la Loi organique n°08/015 du 7 octobre 2008 a été adoptée, précisant les modalités d’organisation et de fonctionnement de cette instance. La Conférence des Gouverneurs a pour mission d’émettre des avis et de formuler des suggestions sur les politiques publiques et la législation nationale, tout en consolidant l’unité, la paix et la solidarité nationale. Elle vise aussi à maintenir une harmonie entre les provinces et le pouvoir central.
Conformément à son règlement, la Conférence des Gouverneurs se tient à tour de rôle dans chaque province. Ce caractère itinérant vise à rapprocher le pouvoir central des réalités locales des provinces. Cependant, en cas de force majeure, la Conférence peut se réunir dans une province autre que celle prévue par le calendrier.
La Conférence réunit les Gouverneurs de province, le Président de la République, le Premier Ministre, et le Ministre de l'Intérieur. D'autres membres du Gouvernement peuvent y être invités en fonction des thématiques à l’ordre du jour. Ce cadre permet ainsi d’assurer un dialogue régulier et constructif entre les différents échelons du pouvoir.
Avec ce choix de Kolwezi, la Conférence des Gouverneurs de province confirme son rôle central dans la gouvernance décentralisée en République Démocratique du Congo.
Le Fond des Nations Unies pour la population (UNFPA) avec l’appui financier de la KOICA et de la Banque mondiale, a procédé le jeudi 28 novembre, à la cérémonie de remise officielle du nouveau bâtiment abritant le Centre Intégré des Services Multi sectoriels (CISM) au Centre Féminin Marie Antoinette (CFMA) de Limete.
Endommagé par les pluies diluviennes qui se sont abattues en février 2021, le centre intégré des services multi sectoriels est réhabilité et équipé grâce à l'intervention des partenaires techniques et financiers dont le PNUD, qui a remercié le Gouvernement congolais à travers Mme la Ministre du Genre, famille et Enfant, Léonnie kandolo Omoyi, pour tous les efforts qu'elle ne cesse de consentir pour lutter contre les violences Basées sur le Genre et promouvoir le bien être de la femme en RDC.
‘’En cette période où nous célébrons les 16 jours d'activisme contre les violences faites à la femme, la remise officielle de ce bâtiment marque un symbole fort et un message de l'encouragement ferme des peuples coréens et congolais à investir dans des actions durables visant la lutte contre les violences faites à la femme et à la jeune fille congolaise sous toutes ses formes’’.
La Secrétaire générale du ministère du Genre qui a représenté Mme Léonnie Kandolo, a fait savoir que les violences Basées sur le Genre représentent un obstacle majeur à la participation des femmes à la vie sociale et économique en RDC. La lutte contre ces violences reste un défi de taille, et l'accès des survivants à une prise en charge holistique de qualité demeure un autre défi à relever.
Trois délégations des personnes victimes des conflits fonciers ont été conduites par le Député national Eliezer Ntambwe auprès de la Ministre d'Etat, Ministre des affaires foncières Acacia Bandubola Mbongo mercredi 27 novembre 2024.
Au sortir de l’audience lui accordée par la Ministre dans son Cabinet de travail, l'Honorable Eliezer Ntambwe a déclaré qu’en tant que Député national, il est syndicat du peuple congolais auprès de l'exécutif, avant d’ajouter que les délégations qu'il a pris soins de conduire auprès de la Ministre Acacia Bandubola sont à la fois victimes des conflits fonciers et d’injustice.
"J'ai conduit trois délégations auprès de la Ministre d'Etat. La première est venue de Kipushi dans le Haut-Katanga, où plusieurs villages sont victimes d'une barbarie. On signale l'incursion des éléments de la Police Nationale Congolaise sous prétexte de la protection d'une certaine société qui aurait acquis plus de 400 milles hectares. Mais aussi, il y a un dossier d'une veuve qui est dans les cours et tribunaux plus de 27 ans déjà. Le dossier date de très longtemps sur l'avenue Mweneditu N°12 dans la commune de la Gombe, pour les biens qu'elle aurait acquis depuis l'époque du Zaïre avec son époux. Le troisième dossier, c'est un conflit foncier qui oppose une congolaise à un sujet indien dans la commune de la Gombe toujours. Voilà pourquoi, je suis venu voir la Minetat avec ces congolais victimes aussi d’injustice. Et, la Ministre d'Etat, Ministre des affaires foncières est très disponible et elle maîtrise son secteur. J'ai senti quand chacun exposait son problème, la Minetat répondait directement avec des éléments. Nous avons espoir que nous aurons une suite favorable. Le fonctionnement des institutions étant complémentariste, moi, je suis parlementaire, en tant que député national, je suis syndicat de ce peuple auprès de ceux qui sont dans l'exécutif. Nous devons leur faire confiance, vu le travail qu'ils sont en train de faire", a déclaré l'honorable Eliezer Ntambwe dans une interview accordée à la presse.
Rappelons que, lors de son avènement à la tête du Ministère des affaires foncières, la Ministre d'Etat Acacia Bandubola Mbongo a promis de réduire les conflits fonciers et de redorer l'image de l'administration foncière à travers un traitement efficace des dossiers en rendant une justice objective aux victimes des délits fonciers.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a fait une présentation sur l’état d’avancement du Programme de Développement des 145 Territoires (PDL-145T), ce jeudi 28 novembre 2024, à la tribune de la 11ème Conférence des Gouverneurs de province qui s’est tenue à Kalemie, chef-lieu de la province du Tanganyika (Sud-est de la RD Congo). Retenue comme sous-thème de ces assises présidées par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, cette présentation cadre avec le thème principal de la Conférence, à savoir : « Renforcer la gouvernance des provinces afin d’assurer la cohésion communautaire, facteur clé de la réussite du PDL-145T. »
Dans son intervention, Guylain Nyembo a rappelé que le Gouvernement a, jusque-là, démarré deux volets de la première composante de ce programme, à savoir : le lancement des travaux de construction et équipement de 1.198 écoles, 788 centres de santé et 145 bâtiments administratifs ; et le financement des études relatives à la réhabilitation de 40.479 Kilomètres des routes de desserte agricole.
Volet 1 : 44% de taux d’achèvement
Selon les chiffres avancés par le Vice-Premier Ministre, l’état d’avancement physique du volet 1 du programme qui vise à améliorer l’accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures et services socioéconomiques de base indique que 518 écoles ont déjà été achevées (dont 418 livrées), 276 centres de santé achevés (dont 181 livrés) et 59 bâtiments administratifs achevés (dont 35 livrés), jusque fin octobre 2024. Soit un taux d’achèvement de 44%. Le taux d’ouvrages livrés (634) se situe, lui, à 32% à la même date.
En ce qui concerne l’état de financement du programme, Guylain Nyembo a fait observer que le coût initial du PDL-145T qui avait été évalué à 1.660.101.312 USD, est passé à 2,138 milliards USD, suite au changement de nature des travaux pour certains ouvrages et à certaines contraintes de mise en œuvre. « Le premier volet démarré, financé par la quotité des ressources tirées des Droits de Tirages Spéciaux (DTS) du FMI, évalué initialement à 511 millions USD est passé à 623 millions USD après les procédures de passation des marchés, créant un gap de 112 millions USD pour boucler les travaux de construction des écoles, des centres de santé et bâtiments administratifs des territoires», a ajouté le VPM.
Pour y remédier, un plan de mobilisation et décaissement du gap a été élaboré par le Ministère du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement et présenté en Conseil des Ministres qui l’a adopté. « Le Ministère des Finances a, conformément à ce plan, décaissé au mois d’octobre 2024, la somme de 59.729.397,42 USD, soit 52,6% du gap, au profit des Agences d’exécution. Le solde d’un montant de 52,27 millions USD sera décaissé respectivement à hauteur de 50% au cours des mois de novembre et décembre 2024 », a-t-il rassuré.
Des contraintes majeures
Guylain Nyembo a enchainé sur les contraintes majeures qui retardent la mise en œuvre du PDL-145T, le plus grand défi étant le financement du programme. Il a cité les difficultés d’accès aux sites par manque d’infrastructures, la contrainte du respect des délais règlementaires et des procédures d’approbations des marchés, la guerre d’agression du pays par le Rwanda à l’Est et la persistance des conflits intercommunautaires dans certains territoires (Nord-Kivu, Ituri, Mai-Ndombe), le manque des ressources pour la communication et la faible capacité managériale de certains prestataires.
Pour la poursuite de cet ambitieux programme qui découle de la vision du Président de la République pour un Etat équitable et solidaire, Guylain Nyembo a rassuré son auditoire. « Le Gouvernement s’emploiera à accélérer la mise en œuvre du PDL-145T, afin de garantir la livraison des ouvrages au bénéfice des territoires et de nos populations », a-t-il déclaré en substance. Deux actions seront menées à cet effet : le décaissement des ressources pour le démarrage des autres volets du programme notamment ceux relatifs à la construction des infrastructures énergétiques rurales (eau et électricité) ; et la mobilisation des ressources pour le lancement de toutes les autres composantes du PDL-145T pour un meilleur impact sur la population bénéficiaire.
Le VPM a annoncé, à l’occasion, l’organisation prochaine d’une revue du Programme pour remédier aux imperfections constatées et proposer les solutions y afférentes, notamment en ce qui concerne le financement du programme, la passation des marchés, la sélection des prestataires, la lenteur des travaux, la défaillance de certains prestataires, l’implication des communautés locales, l’implication des dirigeants provinciaux et des élus du peuple, le système d’information et le suivi-évaluation.
Réfléchir sur les mécanismes de financement
Guylain Nyembo a, en outre, salué la récente décision de l’Assemblée nationale de constituer une commission ad hoc sur le PDL-145T. « Lors de mon passage, le 12 novembre courant, devant l’Assemblée Nationale, l’autorité budgétaire a décidé de mettre en place une commission qui suivra étroitement la budgétisation et la mise en œuvre de ce programme. Ce qui est louable car il faut passer à la mise en œuvre concomitante de toutes les composantes de ce programme pour mieux impacter ses bénéficiaires directs », s’est-il réjoui.
La mise en œuvre du premier volet de la première édition du PDL-145T « démontre à suffisance la capacité de relever concomitamment le défit du développement sur toute l’étendue de notre pays », a, enfin, fait observer le Vice-Premier Ministre. D’où, son appel lancinant pour une mobilisation collective du pays dans son ensemble autour de ce programme : « Il est temps pour nous tous, dit-il, de réfléchir sur les mécanismes de financement du programme qui suscite tant espoir dans le chef de nos populations et [qui] boostera significativement le développement de nos Provinces. »
En visite à Isiro, dans le Haut-Uélé, ce samedi, le président Félix Tshisekedi a réitéré son appel à une révision de la Constitution, qu’il juge inadéquate pour répondre aux défis actuels de la RDC. Dans un discours passionné, il a dénoncé l’origine étrangère du texte actuel, qu’il considère comme un frein à la souveraineté et à la stabilité politique du pays.
Devant une foule conquise, le chef de l’État a expliqué que l’actuelle Constitution avait été conçue pour maintenir la RDC dans un état de fragilité. Il a appelé les citoyens à s’approprier le débat constitutionnel. “La Constitution actuelle est le fruit d’intelligences venues de l’étranger pour maintenir la RDC dans un état fragile”, a-t-il martelé.
Le garant de la Nation a promis de soumettre toute réforme à un référendum populaire. “Je ne veux pas que quiconque interdise au peuple congolais de réfléchir sur cette question qui concerne leur pays”, a-t-il laissé entendre.
Au-delà de la question constitutionnelle, Félix Tshisekedi a détaillé ses priorités pour le développement national. Parmi elles, l’emploi des jeunes occupe une place centrale. Il a annoncé l’installation prochaine d’agences dédiées à l’entrepreneuriat, visant à soutenir les initiatives économiques et à favoriser la création d’un tissu entrepreneurial robuste dans le pays.
Le Président a également abordé la question de l’insécurité, qu’il a attribuée aux «ennemis de la République». Il a réaffirmé son engagement à restaurer l’ordre et à protéger la souveraineté nationale. Cette détermination s’est traduite par des promesses concrètes pour sécuriser les zones sensibles et renforcer l’autorité de l’Etat sur l’ensemble du territoire.
Enfin, la visite à Isiro a été marquée par la commémoration du 60ème anniversaire du martyre de la bienheureuse Anuarite Nengapeta. Cet hommage symbolique a permis de renforcer les liens entre le gouvernement et la population locale, tout en célébrant les valeurs de résilience et de foi qui inspirent la nation congolaise.
Le Ministre Gilbert Kabanda a plaidé, la semaine dernière, à vienne, en Autriche, pour de nouvelles mesures et des investissements adéquats pouvant renforcer, en RD. Congo, la lutte contre le cancer, ‘’l'un des défis sanitaires mondiaux les plus pressants’’ de l’époque courante. Il a passé ce massage de sensibilisation, au moment de son allocution, au Petit-déjeuner de réseautage ’Rays of Hope’’ : Progrès, plans et possibilités de partenariat. Organisée par l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), cette activité aura permis au Ministre de la Recherche scientifique et Innovation technologique d’exiger la solidarité de tous et de chacun pour sauver des vies humaines en RDC, mais aussi dans le reste du continent.
‘’Le cancer reste l'un des défis sanitaires mondiaux les plus pressants de notre époque. Son impact est profondément ressenti sur le continent africain, où les inégalités d'accès aux soins anticancéreux vitaux sont criantes. Il est alarmant de constater que près de 20 pays africains ne disposent pas d'une seule installation de traitement par radiothérapie et que 40 % de la population du continent n'a toujours pas accès à ces services essentiels’’, a-t-il lancé. Le Ministre Kabanda a reconnu quelques avancées enregistrées grâce à l’appui de l’Agence Internationale de l’Energie Atomique (AIEA), dans le cadre de l’Initiative «Rayons d’espoir».
‘’La République Démocratique du Congo (RDC) est un exemple de cette disparité. Jusqu'à récemment, il n'existait aucune installation publique de radiothérapie pour le diagnostic et le traitement du cancer. Cependant, le changement est en cours.
En février 2022, l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) a lancé l'initiative «Rayons d'espoir», un effort transformateur visant à combler le fossé en matière de soins contre le cancer dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La RDC a été identifiée comme l'un des sept Etats membres de la première vague de cette initiative’’, a-t-il souligné, dans son discours de circonstance, devant l’ensemble de participants venus de divers horizons. Pour lui, il est question, désormais, de voir dans quelle mesure combler le fossé qui existe en matière de soins contre le cancer et offrir à tous un accès équitable aux traitements qui sauvent effectivement.
‘’L’histoire du cancer en RDC nous rappelle la nécessaire solidarité que nous devons partager. En investissant dans des initiatives telles que Rays of Hope, nous ne nous contentons pas de construire des installations, nous redonnons de l'espoir et sauvons des vies humaines dans cet élan de solidarité’’, a martelé l’ancien Ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants, à cette occasion-là. A Vienne, capitale autrichienne, Gilbert Kabanda a mené une mission intense, participant à plusieurs rencontres de haut niveau, pour le compte de son pays. Il est revenu à Kinshasa, depuis le week-end, sur une note positive. C’est visiblement l’un des rares à travailler selon la vision de Félix Tshisekedi, Président de la République, telle qu’endossée par le Gouvernement Suminwa.
Gloire Mfemfere
DISCOURS DU MINISTRE GILBERT KABANDA AU PETIT-DEJEUNER DE RESEAUTAGE « RAYS OF HOPE
Monsieur le Président,
Excellences,
Mesdames et Messieurs les délégués,
Le cancer reste l'un des défis sanitaires mondiaux les plus pressants de notre époque. Son impact est profondément ressenti sur le continent africain, où les inégalités d'accès aux soins anticancéreux vitaux sont criantes. Il est alarmant de constater que près de 20 pays africains ne disposent pas d'une seule installation de traitement par radiothérapie et que 40 % de la population du continent n'a toujours pas accès à ces services essentiels.
La République démocratique du Congo (RDC) est un exemple de cette disparité. Jusqu'à récemment, il n'existait aucune installation publique de radiothérapie pour le diagnostic et le traitement du cancer. Cependant, le changement est en cours.
En février 2022, l'Agence Internationale de l'Energie Atomique (AIEA) a lancé l'initiative « Rayons d'espoir », un effort transformateur visant à combler le fossé en matière de soins contre le cancer dans les pays à revenu faible ou intermédiaire. La RDC a été identifiée comme l'un des sept États membres de la première vague de cette initiative.
S'appuyant sur cette dynamique, l'AIEA apporte un soutien essentiel à la RDC par le biais du projet national, en se concentrant sur le renforcement des capacités, notamment la formation de physiciens médicaux, d'infirmières en oncologie, de technologues en radiothérapie et de radio-oncologues.
En novembre 2023, le Directeur Général de l'AIEA et moi-même, agissant au nom du Président de la République, Chef de l’Etat, avions inauguré la construction du premier centre public de radiothérapie du pays, d'une installation d'imagerie diagnostique multidisciplinaire - comprenant des capacités de TEP/TDM et de cyclotron - et d'un centre de formation à Kinshasa.
L'AIEA a aidé la RDC à préparer un document bancable que la RDC utilise pour mobiliser des ressources en vue de la création du premier centre public de radiothérapie. Les dépenses totales d'investissement pour l'installation de radiothérapie sont considérables, avec des extensions de services plus larges, y compris l'imagerie diagnostique et une école de formation nationale.
Excellences,
L’histoire du cancer en RDC nous rappelle la nécessaire solidarité que nous devons partager. En investissant dans des initiatives telles que Rays of Hope, nous ne nous contentons pas de construire des installations, nous redonnons de l'espoir et sauvons des vies humaines dans cet élan de solidarité.
Travaillons ensemble pour combler le fossé qui existe en matière de soins contre le cancer et offrir à tous un accès équitable aux traitements qui sauvent des vies.
A l’aéroport international de N’djili, situé, précisément, dans la partie Est de Kinshasa, Jean-Lucien Bussa Tongba, Ministre du Portefeuille, a réceptionné, samedi 30 novembre 2024, au nom du Gouvernement, le tout premier aéronef de la nouvelle compagnie aérienne Air Congo. Il s’agit d’une entreprise d’économie mixte dans laquelle l’EÉtat Congolais est actionnaire majoritaire avec 51% des parts sociales contre 49% pour le groupe Ethiopian Airlines. Ses statuts ont été signés, à Kinshasa, capitale RD. Congolaise, le 20 septembre 2024.
Pour le Ministre Bussa, la création de la compagnie Air Congo témoigne de la volonté du Président Félix Tshisekedi à répondre aux attentes des congolais, tout au long de l’exercice de ses prestigieuses fonctions au summum de l’Etat. Dans son mot, sur place, lors de la réception de l’aéronef, il lui a rendu un vibrant hommage, saluant, en même temps, l’engagement du Gouvernement, sous la conduite de la Première Ministre Suminwa, à ne ménager aucun effort pour poser des actions aux résultats visibles.
‘’Au-delà de la chance, je voudrais dire, simplement, merci au Président de la République, qui grâce à sa vision, a permis la création d’une nouvelle société aérienne qui s’appelle Air Congo. Cette société qui traduit la volonté du Président de la République et sa détermination à vouloir faire changer la donne, a été lancée à partir de la signature des statuts entre la République démocratique du Congo et Ethiopian Airlines. La RDC a 51% des parts, Ethiopian Airlines a 49% des parts. C’est en septembre que j’ai, au nom de la République Démocratique du Congo, et sur instruction du Chef de l’Etat et Madame la Première Ministre, concrétisé cette volonté. Deux mois après, seulement, nous recevons donc le premier avion. C’est donc la matérialisation concrète de cette vision’’, a-t-il affirmé, de vive voix.
Le Ministre du Portefeuille a saisi l’occasion pour appeler les congolais à faire raviver leur confiance au Garant de la Nation pour le pousser à plus d’initiatives qui puissent promouvoir le bien-être de tous. Selon Jean-Lucien Bussa, l’avènement de la compagnie Air Congo va renforcer la compétitivité, dans le secteur de transport aérien, et permettra la mobilisation des recettes.
‘’Aujourd’hui, je voudrais dire au peuple congolais que lorsque le Chef de l’Etat promet, il réalise. D’autre part, je voudrais saluer le partenaire Ethiopian Airlines pour sa détermination aussi à pouvoir, avec la RDC, construire une grande société aérienne qui va permettre aux congolais de désenclaver le transport à l’intérieur… Parmi les engagements du Président de la République, il y a la création des emplois, la croissance de l’économie. Voilà une unité économique supplémentaire. Une nouvelle société qui vient de s’ajouter à celle qui existe. C’est aussi cela la concrétisation du développement économique. Voilà une société qui va employer les congolaises et congolais. Les emplois directs sont créés, les emplois indirects vont être créés. Voilà une société qui va permettre aussi d’accroitre les recettes publiques parce qu’elle va payer les impôts, les taxes et autres. Voilà, je suis l’homme le plus heureux, le Président de la République et Madame la Première Ministre plus que moi. C’est du concret. J’invite les voyageurs congolais ou étrangers qui résident en RDC de savoir qu’ils ont une nouvelle société sur laquelle ils peuvent compter pour le trafic à l’intérieur et dans la perspective, à très moyen terme, pour le trafic en dehors de la République démocratique du Congo’’, a confirmé, plus loin, le Ministre Jean-Lucien Bussa.
En visite de travail dans la province du Tanganyika, le Président Félix Tshisekedi a visité, ce mercredi, le chantier du nouveau Palais de justice de Kalemie. Les travaux de construction de cet édifice imposant ont été financés par la Suède et réalisés par le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), dans le cadre d’un partenariat d’accompagnement du Gouvernement congolais dans le renforcement de l’État de droit et de la justice.
La remise officielle de cet ouvrage, où vont siéger les Cours et Tribunaux, interviendra au mois de décembre 2024. C’est une concrétisation de l’un des six engagements du Chef de l’État visant à rapprocher les services publics de la population, en l’occurrence l’appareil judiciaire, au travers d’un Palais de justice flambant neuf.
Le Chef de l’Etat a, par ailleurs, inauguré le Centre de santé de la Mutowa construit dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145 T). Cette structure médicale moderne va offrir des soins de santé de qualité en faveur des habitants des 31 localités du territoire de Kalemie.
« C’est notre fierté parce que c’est le premier centre de santé équipé sur toute la République en ce qui concerne le PDL-145 T », a déclaré Erick Ngoie, Coordonnateur provincial du PDL-145 T pour le compte du PNUD. « Cet établissement est capable de faire des accouchements, des césariennes et surtout de faire tous les tests de laboratoire qui peuvent couvrir 90 pourcents de nos maladies », a rajouté Roger Kamba, ministre de la Santé publique.
Le Centre de santé de la Mutowa est notamment composé d’une réception, d’une pharmacie, d’un bureau de consultation, d’une salle d’observation pour les femmes et d’une salle d’observation pour les hommes, d’un laboratoire d’analyse, d’une salle de soins, d’une salle de travail, d’une salle post partum, d’une salle post partum tardif, des toilettes internes et un dépôt.
« Le PDL-145 T est un programme magique pour lequel nous voyons déjà des signaux. A Nyunzu, il y a des infrastructures qui poussent. A Moba, j’y étais récemment, il y a des écoles qui ont été réceptionnées », s’est réjoui Christian Kitungwa Muteba, gouverneur du Tanganyika, dans une interview accordée à la presse présidentielle.
Le PDL-145 T offre à la province du Tanganyika un projet de construction de 77 infrastructures dont 41 écoles, 30 centres de santé et 6 bâtiments administratifs. Le gouvernement vient de débloquer des fonds pour 14 infrastructures supplémentaires. Ces travaux, réalisés en partenariat avec le PNUD, sont exécutés par les entreprises Safricas et Kipelo Mashind Multiservices.