Loin d’une nouveauté, cette réunion du Comité de Pilotage du Fonds National REDD (FONAREDD) sera, en effet, la première depuis l’installation du Gouvernement Suminwa, le 11 juin 2024, investi par le Parlement. A en croire les organisateurs, « cette réunion sera une occasion de mettre à niveau les nouveaux membres du COPIL sur le fonctionnement du Fonds et du partenariat CAFI-RDC. Les membres du Gouvernement seront donc informés de leurs rôles et responsabilités dans le cadre du partenariat ».
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Cette réunion permettra de présenter les résultats des programmes et la performance du FONAREDD, les avancées vers les jalons de la Lettre d’intention et les recommandations essentielles de la Revue annuelle 2023. Le Gouvernement présentera également ses priorités pour la mobilisation des ressources domestiques dans le cadre de la nouvelle économie climatique et sur l’évolution du FONAREDD.
Par ailleurs, il est souligné qu’un « un point crucial de cette rencontre sera les décisions concernant le décaissement des premières tranches de financement de huit projets, estimés à environ 80 millions de dollars. Pour rappel, les projets financés par CAFI via le FONAREDD ont pour objectif de promouvoir une gestion durable des ressources forestières afin de lutter contre les effets du changement climatique, tout en contribuant au bien-être des communautés locales. Ils visent à créer un équilibre entre la préservation de l’environnement et la satisfaction des besoins socio-économiques des populations, assurant ainsi une coexistence harmonieuse entre la conservation des forêts et le développement humain », lit-on, dans un communiqué de presse émanant de cette structure dirigée par Bavon Nsa Mputu, son Secrétaire Exécutif National.
Participants attendus
A cette grande réunion, conformément aux termes de référence du Fonds, il est attendu plusieurs participants dont les Ministres ayant dans leurs attributions les secteurs de la REDD+ (Finances, Forêt, Agriculture, Energie, Aménagement du territoire, Foncier, Mines, Hydrocarbures, Santé, Education, Plan).
Ensuite, les Secrétaires Généraux et les Directeurs de cabinets des Ministres concernés qui peuvent accompagner leurs Ministres respectifs ; le Directeur de cabinet du Président de la République ; le Directeur de cabinet du Premier Ministre ; les Ambassadeurs des pays donateurs de CAFI (ou représentation politique la plus élevée) ainsi que les autres donateurs membres du COPIL.
Egalement, un Représentant de la Société Civile ainsi qu’un Représentant du Secteur Privé ; le Coordonnateur Résident du Système des Nations Uniesen RDC ; le Coordonnateur Exécutif du MPTF/O.
Enfin, les Secrétariats Exécutifs du FONAREDD (Rapporteur du Comité de pilotage) et de CAFI.
Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, et Jacquemain Shabani, Vice-premier ministre chargé de l'intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, ont conjointement animé, ce dimanche 24 novembre 2024, dans la soirée, un briefing spécial pour la question de l'état de siège décrété, par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au Nord-Kivu et en Ituri, dans la partie Est de la RD. Congo. Devant la presse, les deux illustres personnalités ont confirmé que le Gouvernement de la République, sous la conduite de Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, a pris la ferme résolution d'alléger certaines mesures dans cette partie du territoire national, suivant les instructions du Chef de l’Etat, édictées depuis octobre dernier, avant d'envisager de nouvelles dispositions. Ils ont, cependant, assuré que les efforts restent maintenus pour arriver, effectivement, à restaurer la paix pour le bonheur des populations.
Mesure d'exception pour des résultats palpables
Dans son intervention, le VPM Jacquemain Shabani a rappelé la mission confiée au Gouvernement, lors de la 17ème réunion du Conseil des Ministres, pour l'encadrement de la mesure d'exception instaurée au Nord-Kivu et en Ituri, pour contrer l'insécurité imposée par les hors-la-loi.
« Elle a son fondement dans le fait que les zones concernées par l'état de siège se trouvent encore dans une zone d'opérations militaires. La province de l'Ituri se trouve dans des activités opérationnelles avec la gestion des groupes tels que Codeco et Zaïre. Il faut se rappeler que c'était au cours du premier mandat, au lendemain de la table ronde qui avait pour objectif d'évaluer l'état de siège, il avait été pris un certain nombre de recommandations au travers d'une Ordonnance prise par le Président de la République. Il s'en est suivi le processus électoral qui n'a pas permis la mise en application des recommandations. Vu les circonstances sécuritaires que traversent toujours ces deux provinces, le Président de la République a estimé qu'il était important que Madame la Première Ministre puisse faire une évaluation sur terrain pour se rassurer et rassurer le Gouvernement de la manière de faire évoluer les allègements au niveau des mesures prises dans le cadre de l'état de siège.
Ici, il faut aussi considérer le débat que mène le Gouvernement à l'assemblée nationale pour proroger l'état de siège. Toute cette situation en termes de responsabilités a nécessité que Madame la Première Ministre descende sur le lieu. Elle est descendue avec une forte délégation de membres du Gouvernement, de l'Assemblée nationale et du Sénat représentant la Commission Défense et Sécurité... Nous avons laissé certains élus nationaux sur place pour voir à leur niveau comment continuer leurs consultations. Madame la Première Ministre va convoquer, très rapidement, une réunion de mise au point qui va nous permettre de rassembler toutes ces informations. Autour de cela, elle fera un programme détaillé au Président de la République qui prendra les mesures d'allègement nécessaires selon les provinces, selon les territoires », a-t-il indiqué.
Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, a assuré qu'il est prévu que le Gouvernement accorde des allègements fiscaux aux opérateurs économiques, dans le cadre du même processus, avant, peut-être, la levée de l'état de siège, tout prochainement.
Le débat autour de l’article 217 de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) soulève des interrogations majeures sur la souveraineté nationale, l’intégration africaine et la sécurité nationale. Tandis que certains plaident pour son maintien, d’autres, dont le Président Félix Tshisekedi, expriment des préoccupations légitimes concernant son potentiel impact sur l’intégrité territoriale du pays.
1. L’Article 217 et la Crainte de Balkanisation
L’article 217 stipule que la RDC peut consentir à limiter partiellement sa souveraineté pour promouvoir l’unité africaine et l’intégration régionale, notamment au sein de structures comme l’Union Africaine (UA). Cependant, dans un contexte de crises récurrentes dans l’est du pays, cette disposition est perçue comme une menace potentielle.
Position du Président Tshisekedi :
Le Président voit cet article comme une brèche susceptible d’être exploitée par des acteurs extérieurs ou des États voisins pour justifier des interventions ou des ingérences territoriales, conduisant à une balkanisation de facto.
Arguments en faveur de cette position :
1. La RDC a fait face à des tentatives historiques de balkanisation, particulièrement dans l’Est, où des groupes armés bénéficient de soutiens étrangers.
2. Une perte, même partielle, de souveraineté pourrait fragiliser davantage l’État central, rendant le pays vulnérable aux ambitions géostratégiques et économiques d’acteurs extérieurs.
3. Le contexte géopolitique et historique du pays justifie une approche prudente face à toute disposition susceptible de compromettre l’intégrité nationale.
Exemple comparatif :
D’autres pays africains, comme le Ghana, ont intégré des clauses similaires dans leur constitution. Toutefois, ces dispositions sont strictement encadrées par des mécanismes de contrôle garantissant qu’elles servent uniquement les intérêts nationaux.
2. La Révision de la Constitution : Nécessité ou Risque ?
Certaines forces politiques et sociales s’opposent à toute révision de la Constitution, qualifiant cette démarche de menace à la démocratie. Ces critiques, cependant, ignorent les failles objectives de la Constitution de 2006, adoptée sous forte influence extérieure dans un contexte post-conflit.
Points faibles de la Constitution actuelle :
Une incapacité à répondre efficacement aux crises sécuritaires actuelles, notamment dans l’Est.
Des institutions rigides qui entravent la gouvernance et les réformes nécessaires.
Réviser pour mieux gouverner :
Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie. Au contraire, il s’agit d’un pas vers le renforcement de la souveraineté nationale et la construction d’institutions solides, capables de relever les défis contemporains.
3. Réponse aux Forces Politiques et Sociales
La déclaration des “Forces Politiques et Sociales” dénonçant la volonté de révision constitutionnelle est une manœuvre démagogique, révélant leur incapacité à proposer des solutions concrètes pour le pays.
Accusations infondées : accuser le Président Tshisekedi de vouloir instaurer une dictature ou s’éterniser au pouvoir est non seulement irresponsable, mais aussi une insulte à l’intelligence des Congolais. Ces critiques émanent souvent de ceux qui ont eux-mêmes failli dans leurs responsabilités passées.
Hypocrisie manifeste : les dénonciations sur la souffrance du peuple et les droits humains viennent de figures dont la gouvernance a été marquée par l’impunité et la corruption. Sous l’administration Tshisekedi, des réformes courageuses ont été initiées pour améliorer les finances publiques, renforcer les relations internationales et mettre en œuvre des projets concrets en faveur des citoyens.
Un agenda caché : ces appels à la désobéissance civile et à la peur ne visent qu’à semer le chaos pour freiner les efforts de stabilisation et de modernisation en cours.
Conclusion
Les Congolais ne sont pas dupes. Derrière les critiques de certaines forces politiques se cachent des ambitions nostalgiques d’un passé marqué par l’impunité et la mauvaise gouvernance. Le Président Félix Tshisekedi reste engagé à défendre l’intégrité de la RDC tout en menant les réformes nécessaires pour bâtir un avenir prospère.
C'est sous le thème « Promotion des activités économiques dans un contexte d'intégration économique, de guerre et d'insécurité » que s'est ouvert, ce mercredi 20 novembre 2024, à Goma, une table ronde qui réunit les opérateurs économiques venus du Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema et Ituri, les acteurs de la société civile et autres personnalités. Durant deux jours soit du mercredi 20 au jeudi 21 novembre 2024, les participants ont discuter sans tabou sur les maux qui font à ce que leurs activités ne fonctionnent pas bien surtout dans la partie Est du pays où la guerre qui a déjà fait 30 ans est un grand défi à relever.
C'est Me David Kamuha, Conseiller Principal aux Finances du Gouverneur Peter Cirimwami, qui a procédé au lancement officiel des assises devant les Présidents provinciaux de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) dans les provinces concernées, le Président National de la FEC, le Secrétaire Général au commerce extérieur.
Dans son speech, le représentant de l'autorité provinciale a précisé malgré la guerre qui se vit dans la partie Est de notre pays, il existe des grandes possibilités pour les opérateurs économiques d'exceller mais aussi d'intégrer la sphère économique dans la région des grands lacs et même ailleurs.
« Les hommes d'affaires ont l'obligation de travailler dur dans la transformation, ce qui sera une plus-value pour notre pays et je vous promets l'accompagnement des autorités provinciales. C'est possible de transformer tous ces obstacles en des grandes opportunités. Nos opérateurs économiques devront aussi bosser avec plus de sérieux sur la qualité des produits et non sur la quantité conformément aux normes internationales. C'est notre devoir en tant qu'autorité d'accompagner les jeunes entrepreneurs en leur facilitant la disponibilité des laboratoires répondant aux normes internationales. Cette table ronde publique -privée a des objectifs pertinents et utiles tout en insistant sur la mise en œuvre effective des recommandations y assorties », conclut-il.
D'après l'Honorable Singoma Mwanza, Président de la FEC Nord Kivu, il sera question d'échanger sur les défis majeurs que les opérateurs économiques sont heurtés entre autre la fermeture des entreprises, le pillage des marchandises, les incendies pour ne citer que ceux-là et sont les conséquences directes de l'insécurité et qui impactent négativement le bon déroulement des activités des opérateurs économiques.
Il n'a pas mâché ses mots pour dénoncer les actes de barbarie qui remettent à zéro les efforts des entrepreneurs qui font partie des menaces pour les entreprises locales qui ont du mal à faire face à la concurrence des produits étrangers.
Les efforts de l'Honorable Singoma Mwanza ont été salué par l'assistance dans le sens où il se bat avec la dernière énergie pour que les opérateurs économiques et entrepreneurs locaux se sentent à l'aise d'oeuvrer en RDC malgré qu'il y a trop des défis à relever.
Présent à ces assises, Jules Mwilu, SG au Commerce Extérieur et représentant du Ministre Julien Paluku Kahongya, a exprimé sa satisfaction sur sa participation à ces assises et promet de transmettre fidèlement toutes les recommandations afin de trouver gain de cause.
Il sied de signaler que presque tous les participants ont insisté que les provinces du Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema et Ituri soient déclarées sinistres à cause de la guerre qui s'y vit et qui ne permet pas aux opérateurs économiques d'aller de l'avant.
Après avoir transféré le pouvoir civilement à travers une alternance pacifique, Joseph Kabila vit désormais hors du territoire national. « C'est un retranchement volontaire », clame l'ex première Dame Marie Olive Lembe Kabila. « L'ancien Chef de l'Etat ne s'est jamais exilé, ni fuit le pays, comme certains le prétendent », affirme-t-elle. En effet, c’est lors d’un dîner à Boma, en province du Kongo Central, que Marie Olive Lembe Kabila a réaffirmé ses dires. Etaient également invités, à cette réception privée, les militants du Parti du Peuple pour la Reconstruction et la Démocratie (PPRD) ainsi que les membres de l'Asbl Initiative Plus Olive Lembe Kabila.
Dans une courte vidéo, la matriarche qui s'est dite surprise de l'accueil lui réservé a commencé par révélé les vertus de l'amour : « L'amour du prochain ne se marchande pas. Je profite de cette occasion pour dire ceci : ne vous découragez jamais. Ça m'étonne un tout petit peu en suivant les réseaux sociaux que Joseph Kabila a fui le pays. C'est faux, il n'a pas fui le pays et il n'est pas non plus en exil. Notre autorité morale est allé étudier, parfaire ses connaissances, enrichir son cerveau et lorsqu'il va finir convenablement ses études, il rentrera parmi nous mieux aguerri », a rassuré Marie Olive Lembe Kabila.
L'ex first Lady a coupé court tous les détracteurs qui ont cru enterrer Joseph Kabila. En effet, « ceux qui affirmaient qu'il s'était exilé devront faire face à la réalité. Quant à ceux qui disaient qu'il appartenait au passé, verront l'homme de Kingakati être accueilli avec enthousiasme par son peuple ».
Contrairement aux langues malveillantes, l'ancien Chef de l'Etat avait été accusé à tort de faire ombrage à l'action gouvernementale de Félix Antoine Tshilombo Tshisekedi. Pour éviter d'être injustement accusé par certains d'être à la base de l'échec cuisant du régime en place, le fils aîné du maquisard M'zée Laurent Désiré Kabila a préféré s'éclipser au profit de la nation. Que ceux qui ont prétexté avoir la clef du bonheur du peuple congolais et qui, de facto, se sont mis à formuler des critiques acerbes et abjectes fassent mieux que lui car, c'est le Congo qui gagne.
Il est évident, que l'ancien Chef de l'Etat, son épouse, sa famille biologique, sa famille politique ont connu plusieurs provocations du pouvoir actuel. Après la violation de sa résidence, la casse de sa clôture, son épouse avait été attaquée par les éléments des forces du progrès de l’UDPS. Des faits qui ont succédé aux habituelles injures, dénigrement et calomnie.
Oui ! Le temps est le meilleur allié et le silence est un ami fidèle. Son silence constitue une insomnie pour les uns et une qualité d'homme d'Etat qu'est Joseph Kabila.
Les congolais se souviennent encore de ses œuvres. Ces dernières ont parlé et continuent à parler. Sinon, il avait hérité un pays en quatre morceaux, il l'a laissé à son successeur dans ses 2,345.410 km2 et les routes étaient praticables.
L’Honorable Kasanda Katuala Olivier, Député National élu de la Lukunga à Kinshasa, plaide pour une relecture de l’article 217 de la Constitution. Cet article suscite actuellement de vives tensions dans l’opinion publique, divisée sur son interprétation. D’un côté, certains y voient une ouverture constitutionnelle, permettant la conclusion d’accords et de traités internationaux en faveur de l’unité africaine. De l’autre, d’aucuns y perçoivent un piège dissimulé, potentiellement destiné à contrecarrer les dispositions de l’article 214 de la Constitution, qui proscrivent la cession de notre territoire. Kasanda Katuala appelle donc à un débat approfondi pour clarifier ces enjeux cruciaux et protéger la souveraineté nationale.
Journaliste : Honorable Katuala, l’article 217 de notre Constitution suscite de vives inquiétudes au sein de la population. Pourquoi cette disposition est-elle si controversée ?
Honorable Katuala : L’article 217 permet un abandon partiel de notre souveraineté en faveur de l’Unité africaine, ce qui soulève des interrogations profondes dans l’opinion publique, dont une partie affirme que son libellé est en contradiction avec l’article 214. Cet article indique clairement que toute cession de notre territoire doit être approuvée par le peuple par référendum. Dans le contexte actuel, où des puissances étrangères affichent des velléités de balkaniser notre territoire en vue d’accaparer nos richesses naturelles, notamment dans l’Est, cette ambiguïté devient particulièrement dangereuse. Nous sommes face à une situation où notre intégrité nationale est en jeu, et il est nécessaire de clarifier cette disposition pour dissiper tout malentendu en lien avec l’étendu de notre souveraineté nationale et l’intangibilité de notre territoire.
Vous mentionnez les puissances étrangères. Quelle est la nature de la menace qui pèse sur notre pays ?
La menace est réelle et pressante. Des pays voisins, parfois soutenus par des puissances extérieures, ne cachent pas leur désir d'accaparer nos ressources et notre territoire. Ils entretiennent une insécurité persistante dans nos provinces orientales pour mieux s’implanter et exploiter nos richesses. Cette situation est aggravée par des discours de nos agresseurs propagés dans les réseaux sociaux, qui prétendent que certains pans de notre territoire leur appartenaient autrefois. La psychose de la balkanisation est réelle. Nous devons être vigilants et ne pas laisser ces intentions malveillantes passer inaperçues.
Quelles mesures concrètes proposez-vous pour faire face à cette situation inquiétante ?
Il devient absolument impératif de réviser l’article 217 pour renforcer notre cadre juridique. Je propose que nous ajoutions un alinéa qui indique que « cet abandon partiel de souveraineté ne déroge pas aux dispositions de l’article 214 ». Cela clarifierait notre position et garantirait que notre souveraineté sur le territoire congolais demeure intacte, même en vertu de nos engagements internationaux. En procédant ainsi, nous éliminerions toute ambiguïté qui pourrait être exploitée par ceux qui cherchent à affaiblir notre nation.
Pensez-vous que les juristes et intellectuels du pays sont suffisamment conscients de l'ampleur de cette problématique ?
Malheureusement, la controverse sur l’interprétation de l’article 217 persiste, et nombreux sont ceux qui minimisent son importance. Les juristes et intellectuels doivent prendre conscience de l’urgence de la situation. Notre seule boussole doit être le doute que le libellé de cet article 217 suscite dans l’opinion publique. Nous sommes un pays en guerre, et notre agresseur convoite nos terres sans s’en cacher. Il est temps de dissocier tout malentendu et de travailler ensemble pour réviser cette disposition clivante afin d’extirper tout piège éventuel.
Quel message souhaitez-vous adresser à vos compatriotes concernant cette question impérieuse ?
Je leur dirais que ce débat n’est pas seulement théorique ; il est vital pour notre avenir. Nous devons nous unir pour clarifier l’article 217 afin d’assurer que notre souveraineté ne soit jamais compromise. Chaque Congolais a un rôle à jouer dans cette lutte pour la protection de notre territoire et de nos ressources. Faisons entendre notre voix et exigeons que notre Constitution protège, sans les hypothétiquer, nos droits, notre territoire et notre souveraineté.
Une mission parlementaire de l'Assemblée Nationale a séjourné à Kampala, capitale de l’Ouganda du 12 au 18 novembre 2024. L'objectif de cette mission a été de renforcer la diplomatie constructive pour la paix entre la RDC et l'Ouganda, en renforçant la collaboration avec les autorités politiques ougandaises et le groupe d'amitié RDC-Ouganda.
Conduite par l'Honorable Lambert Mende Omalanga, cette délégation des Députés Nationaux congolais a présenté son rapport au Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe, le 19 novembre 2024. Ce rapport va être également présenté devant la plénière prochainement.
La mission a eu des échanges fructueux avec la commission des Affaires étrangères et la commission de la Défense du parlement ougandais. Elle a également été reçue par la Présidente du Parlement ougandais, Anita Annet Among, qui a annoncé qu'elle sera à la tête d’une mission à Kinshasa dans les prochains jours, pour poursuivre les discussions entamées à Kampala.
Avant d’effectuer son retour au pays, la délégation congolaise est allée à la rencontrer du Président ougandais, Yoweri Kaguta Museveni. Ce dernier, a exprimé sa satisfaction quant à la collaboration parlementaire entre les deux pays, soulignant l'importance d'une coopération bilatérale permanente pour la paix et la sécurité des frontières.
En recevant de rapport, Vital Kamerhe a exprimé sa grande satisfaction suite au travail accompli par la délégation. Il a félicité les membres de la mission pour leur engagement et leur dévouement à renforcer les relations diplomatiques entre la RDC et l'Ouganda.
Par ailleurs, il a précisé que des telles missions diplomatiques vont être également effectuer dans d’autres pays avec lesquels la RDC souhaite renforcer sa coopération parlementaire et bilatérale.
Cette mission parlementaire marque une étape importante dans le renforcement des liens entre les deux nations africaines, ouvrant la voie à une coopération accrue pour la paix et la sécurité régionale.
Le Président Félix Tshisekedi a procédé, ce mardi 19 novembre 2024, à Lubumbashi, à l’inauguration du siège de l’Assemblée provinciale du Haut-Katanga. Il s’agit d’un bâtiment de trois étages qui compte des bureaux individuels, des espaces collectifs pour les 48 députés provinciaux ainsi que leurs assistants, 37 bureaux pour le personnel administratif et une salle de plénière de 500 places assises.
S’exprimant à cette occasion, le Gouverneur de province Jacques Kyabula Katwe a déclaré que « la construction du siège du parlement provincial s’ajoute à une série d’autres infrastructures d’utilité publique telles que les routes, les ponts, les écoles et hôpitaux dans les villes de Lubumbashi, Likasi ou encore Kipushi ».
Le Gouverneur Kyabula a publiquement soutenu la révision constitutionnelle « parce qu’elle apportera une innovation constitutionnelle qui permettrait aux provinces de bénéficier directement de 40 % des recettes produites à la source ».
Quant au numéro un de l’Assemblée Provinciale, Michel Kabwe, il a salué cet événement qui constitue une première depuis l’accession du pays à l’indépendance.
Le Président du parlement du Haut-Katanga a décrit ce siège comme étant « le temple de la démocratie et un espace de libre expression où chaque voix compte ».
(Par Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine)
Intervention de Monsieur Xi Jinping, Président de la République populaire de Chine sur la réforme des institutions de gouvernance mondiale à la deuxième session du 19e Sommet du G20
Rio de Janeiro, le 18 novembre 2024
Monsieur le Président Luiz Inácio Lula da Silva,
Chers Collègues,
Le Sommet du G20 a été mis en place il y a 16 ans. Durant les années écoulées, nous avons renforcé la solidarité dans la lutte contre la crise financière mondiale en favorisant la coopération économique, financière et commerciale internationale, pour orienter l'économie mondiale sur la voie de la reprise. Nous avons uni nos efforts dans la réponse aux enjeux globaux en travaillant ensemble à gérer le changement climatique, à combattre l'épidémie de la Covid-19 et à guider la transformation technologique, pour conférer au G20 de nouvelles responsabilités et de nouvelles missions. Nous avons avancé main dans la main dans l'amélioration de la gouvernance mondiale en renforçant la coordination des politiques macroéconomiques et promouvant la réforme des institutions financières internationales, pour piloter la coopération internationale dans un esprit d'égalité et de coopération gagnant-gagnant.
Sur le nouveau point de départ, le G20 est appelé à saisir le moment charnière et à explorer de nouveaux horizons pour continuer de perfectionner la gouvernance mondiale et de promouvoir le progrès de l'Histoire. Nous devons porter la vision de la communauté d'avenir partagé pour l'humanité, voir le développement des autres comme une opportunité, non un défi, et considérer les autres comme des partenaires, non des rivaux. Nous devons observer les normes fondamentales régissant les relations internationales basées sur les buts et principes de la Charte des Nations Unies et défendre l'ordre international fondé sur le droit international. Il est important de valoriser les compétences du G20 pour bâtir un plus grand consensus international notamment dans les domaines économique, financier, commercial, numérique et écologique, améliorer la gouvernance mondiale et promouvoir un monde multipolaire égal et ordonné et une mondialisation économique bénéfique pour tous et inclusive.
Premièrement, nous devons perfectionner la gouvernance économique mondiale pour bâtir une économie mondiale coopérative. Nous avons élaboré les stratégies de croissance globale du G20 et mis en place un cadre de croissance forte, durable, équilibrée et inclusive. Actuellement, il nous faut renforcer le partenariat économique mondial, intensifier la coordination des politiques macroéconomiques en matière budgétaire, financière, monétaire et de réforme structurelle, développer des forces productives de nouvelle qualité et améliorer la productivité globale des facteurs, pour ouvrir de plus vastes perspectives à l'économie mondiale. Il convient de valoriser les réunions des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20, de faire jouer à ces mécanismes un rôle de stabilisateur dans la coordination des politiques macroéconomiques et de créer un environnement ouvert, inclusif et non discriminatoire pour la coopération économique internationale. Les institutions financières internationales et les créanciers commerciaux doivent, en tant que principaux créanciers, participer aux efforts d'allègement et de suspension de la dette des pays en développement. Il est nécessaire de créer un climat d'affaires intègre, de continuer d'appliquer la tolérance zéro à l'égard de la corruption, de renforcer la coopération internationale sur le rapatriement des personnes recherchées et le recouvrement des avoirs et de s'abstenir de servir de refuge aux éléments corrompus et à leurs avoirs.
Deuxièmement, nous devons perfectionner la gouvernance financière mondiale pour bâtir une économie mondiale stable. Il faut renforcer le droit à la parole et la représentation des pays en développement et, selon le calendrier et la feuille de route convenus par les parties, procéder à la revue de l'actionnariat de la Banque mondiale et promouvoir la révision des quotes-parts du FMI. Il faut préserver ensemble la stabilité du marché financier international et éviter les effets de débordement négatifs des réajustements de politiques monétaires nationales. Les pays développés doivent assumer leurs responsabilités à cet égard. Il convient de perfectionner les systèmes de surveillance, d'alerte et de gestion des risques financiers et d'intensifier la coopération notamment en matière de monnaie numérique et de fiscalité, de sorte à consolider le filet de sécurité financière dans le monde. Il faut accélérer la mise en œuvre de la Feuille de route du G20 pour la finance durable en vue de mieux répondre aux besoins des pays en développement en financement vert.
Troisièmement, nous devons perfectionner la gouvernance commerciale mondiale pour bâtir une économie mondiale ouverte. Nous devons placer le développement au centre de l'agenda économique et commercial mondial, continuer de favoriser la libéralisation et la facilitation du commerce et de l'investissement, poursuivre la réforme de l'OMC, nous opposer à l'unilatéralisme et au protectionnisme, rétablir au plus vite le bon fonctionnement du mécanisme de règlement des différends, inclure l'Accord sur la facilitation de l'investissement pour le développement dans le cadre des règles de l'OMC et dégager rapidement un consensus sur l'accord sur l'e-commerce. Il est important de mettre les règles de l'OMC en phase avec notre temps et de travailler à résoudre les questions en suspens tout en cherchant activement à élaborer de nouvelles règles tournées vers l'avenir pour renforcer l'autorité, l'efficacité et la pertinence du système commercial multilatéral. Il faut éviter de politiser les questions économiques, de diviser artificiellement le marché mondial et de pratiquer le protectionnisme sous prétexte du développement vert et bas carbone. Il y a deux ans, la Chine a lancé avec l'Indonésie et d'autres pays l'Initiative sur la coopération internationale pour des chaînes industrielles et d’approvisionnements résilients et stables, appelant à construire un partenariat plus égal, plus inclusif et plus constructif en matière de chaînes industrielles et d'approvisionnement. Nous sommes prêts à renforcer la coopération avec toutes les parties dans ce domaine.
Quatrièmement, nous devons perfectionner la gouvernance numérique mondiale pour bâtir une économie mondiale novatrice. Nous devons valoriser le rôle de la Réunion ministérielle du G20 sur l'économie numérique pour qu'elle oriente la transformation numérique, l'intégration approfondie de l'économie numérique et de l'économie réelle et l'élaboration des règles dans les domaines émergents. Il faut renforcer la gouvernance et la coopération internationales en matière d'intelligence artificielle (IA) pour qu'elle soit pour le bien et pour tous et ne devienne pas un jeu des pays riches et des fortunés. La Chine a organisé la Conférence mondiale 2024 sur l'IA et la Réunion de haut niveau sur la gouvernance mondiale de l'IA et publié la Déclaration de Shanghai sur la gouvernance mondiale de l'IA. Elle a travaillé avec d'autres parties à favoriser l'adoption par l'Assemblée générale des Nations Unies de la résolution sur l'intensification de la coopération internationale en matière de renforcement des capacités dans le domaine de l'IA. Elle organisera en 2025 une nouvelle conférence mondiale sur l'IA et sera heureuse de voir les pays membres du G20 y prendre part.
Cinquièmement, nous devons perfectionner la gouvernance écologique mondiale pour bâtir une économie mondiale respectueuse de l'écologie. Il faut respecter le principe des responsabilités communes mais différenciées, porter la vision de l'harmonie entre l'homme et la nature et mettre en œuvre de manière intégrale et effective l'Accord de Paris et le Cadre mondial de la biodiversité de Kunming-Montréal. Les pays développés doivent fournir aux pays en développement des soutiens nécessaires en matière de fonds, de technologies et de renforcement des capacités. La récente COP sur la biodiversité a dégagé un consensus important. Nous devons soutenir ensemble la conférence en cours sur les changements climatiques et la prochaine conférence sur la désertification pour qu'elles aboutissent à des résultats positifs. La transition et la sécurité énergétiques sont des sujets majeurs. Il faut respecter le principe dit « construire avant de détruire » pour assurer une substitution maîtrisée et ordonnée des énergies traditionnelles par des énergies propres et accélérer la transition verte et bas carbone de l'économie mondiale. La Chine continuera d'approfondir avec les différentes parties la coopération internationale en matière d'infrastructures vertes, d'énergies vertes, d'exploitation minière verte et de transports verts et soutiendra au mieux de ses capacités les autres pays en développement.
La gouvernance sécuritaire mondiale est également une partie importante de la gouvernance mondiale. Le G20 doit soutenir l'ONU et son Conseil de Sécurité pour qu'ils jouent un plus grand rôle et soutenir tout effort en faveur du règlement pacifique des crises. Pour promouvoir la désescalade de la crise ukrainienne et rechercher un règlement politique, nous devons poursuivre les principes de non-extension du champ de bataille, de non-escalade des combats et de non-attisement du feu. La Chine et le Brésil ont lancé avec d'autres pays concernés du Sud global le Groupe des amis pour la paix sur la crise ukrainienne, dans l'objectif de rassembler plus de voix pour la paix. Les combats à Gaza ont infligé d'immenses souffrances à la population. Il est urgent de promouvoir l'instauration rapide d'un cessez-le-feu par toutes les parties et de soutenir l'apaisement de la situation humanitaire et la reconstruction d'après-guerre dans la région. L'issue fondamentale au cycle incessant du conflit palestino-israélien passe par la mise en œuvre de la solution à deux États, le rétablissement des droits légitimes de la nation palestinienne et la création d'un État palestinien indépendant.
Chers Collègues,
Rappelons-nous notre engagement initial lors de la création du G20. Rio de Janeiro est pour nous un nouveau départ pour faire valoir notre partenariat, porter le véritable multilatéralisme et bâtir un avenir encore plus brillant de développement et de prospérité partagés.
Le Vice-Premier ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l'aide au développement et le représentant résident du PNUD ont animé une journée d'Information à l'attention des députés des 9 Provinces confiées au PNUD dans le cadre de la mise en œuvre du programme de développement Local des 145 Territoires (PDL145T). Cette activité avait pour objectif de permettre aux élus du peuple de mieux comprendre et de s’approprier le programme pour assurer un suivi plus efficace de l’exécution des travaux.
Pendant plus de quatre heures, les parlementaires dont 8 présidents des caucus et 2 femmes députés ont reçu les informations sur l’état d’avancement du programme, les défis rencontrés et les leçons à tirer de la mise en œuvre de la première composante du programme. Tout en appréciant la pertinence, l’efficacité, l’efficience et la qualité des réalisations du PDL 145T, les députés ont partagé les constats faits sur le terrain lors de leurs vacances parlementaires et ceux remontés par la population. Ils ont sollicité des réponses à leurs préoccupations, notamment sur la construction des routes qui selon eux auraient facilité la mise en œuvre du PDL-145T, réduit le temps d’exécution et permis de réduire le coût de construction des infrastructures.
Les députés représentant les 54 territoires d’intervention du PNUD ont félicité le VPM du Plan & CAD et le PNUD d’avoir initié cette rencontre tout en présentant quelques recommandations parmi lesquelles une meilleure implication des élus du peuple pour un meilleur suivi, le convoyage des matériaux en profitant de la saison sèche, l’exploration des sources d’approvisionnement proches et l’utilisation de la main d’œuvre locale.
Lors de son intervention, le vice-Premier ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l'aide au développement, SEM. Guylain Nyembo, a mis en avant les objectifs du PDL-145T et l'importance qu’il revêt pour les populations bénéficiaires et le gouvernement. Il a souligné la nécessité pour les agences d’accélérer les travaux afin de finaliser le premier volet et de lancer les composantes restantes afin de « réduire les inégalités spatiales et à transformer les conditions et cadres de vie des populations congolaises vivant dans les territoires ruraux jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base ».
Lors de sa prise de parole, le Coordonnateur du Comité Technique de suivi du Programme, Mr Jean Philippe Mukuaki a rappelé l’historique de l’élaboration et de l’adoption du PDL 145-T, sa vision, son objectif, son coût, son cadre institutionnel, son état d’avancement ainsi que les contraintes majeures rencontrées par le Programme.
Le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama dresse le bilan de mise en œuvre du PDL-145 T et souligne aussi les défis majeurs
Pour Damien Mama, représentant résident du PNUD, les échanges d’aujourd’hui constituent un exercice de redevabilité avec les députés, acteurs importants dans la mise en œuvre du programme. Le PNUD a présenté l’état d’avancement des travaux de construction des infrastructures dans chacune des 9 provinces afin de permettre aux élus de mesurer les progrès réalisés vers l’atteinte des résultats. Sur l’objectif des 764 infrastructures socio-économiques à réaliser, 631 infrastructures (334 écoles primaires, 245 centres de santé et 52 bâtiments administratifs) sont en cours de construction dans les provinces de Mongala, Tshuapa, Kasaï, Sankuru, Tshopo, Bas-Uele, Maniema, Tanganyika et Sud Kivu, soit un taux d’exécution de plus de 83 %.
Les travaux de 133 infrastructures restantes seront lancés dès la finalisation de la procédure de de passation de marché. Le coût global de la partie PNUD du PDL-145T est évalué à 610 690 541 dollars américains (sur un total de 1,66 milliard pour l’ensemble du PDL-145 T), financé sur les ressources du Gouvernement de la RDC. A date, les ressources effectivement reçues du Gouvernement par le PNUD s’élèvent à 187 976 466,27 USD, et concernent exclusivement la construction des écoles, des centres de santé et des bâtiments administratifs. Le PNUD a apporté une contribution de 16 626 858,94 USD.
Mr Damien Mama, a informé l’assistance que pour mener à bien le PDL-145T, 25 contrats ont été signés avec 20 entreprises locales pour les travaux de construction. En respect du principe de transparence, les appels d’offres sont consultables sur le site du PNUD. Les liens de publication des offres sont disséminés dans les journaux, le site internet du PNUD et partagés avec les réseaux au niveau national, provincial et international. Il a souligné que le PNUD met un point d’honneur à terminer tout ce qu’il a commencé.
Les députés représentant les 54 territoires d’intervention du PNUD ont félicité le VPM du Plan & CAD et le PNUD pour cette initiative
Pour rappel, le PDL-145T est structuré autour de quatre composantes : (1) le développement d’infrastructures socioéconomiques de base (bâtiments administratifs, écoles primaires, centres de santé, pistes rurales, hydraulique et énergie) ; (2) la redynamisation des économies locales à travers le développement des chaines de valeurs agro-sylvo-pastorales ; (3) le renforcement de la gouvernance locale et des capacités des acteurs institutionnels et communautaires ; et (4) la mise en place d’un système d’information géo référencé. Seule la première composante a été financée à ce jour.