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PDL -145T : Guylain Nyembo, ministre du Plan, a réceptionné les clés de l’école primaire Marhale et les remet aux communautés de Walungu au Sud-Kivu

Le 7 novembre 2024, des mains du vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et Coordination de l'Aide au Développement, SEM Guylain Nyembo, la population locale de la chefferie de Kaziba, village de Chirindye, secteur de Kazadi, dans le territoire de Walungu au Sud-Kivu composée de 90 000 habitants dont 60 % des femmes a réceptionné officiellement l’école primaire Marhale. Cette école s’ajoute aux 17 écoles, 10 centres de santé et 4 bâtiments administratifs déjà achevés dans la province du Sud Kivu.

Cette remise symbolique rentre dans le cadre de la mission conjointe de suivi des activités du PDL – 145T du Vice premier ministre du Plan et de la Coordination de l'Aide au Développement, accompagnée du représentant résident du PNUD, d’autres autorités nationales, provinciales, Territoriales, des ministères sectoriels (éducation et santé). Elle a suscité une joie immense des communautés locales, enseignants, élèves et autorités locales et a permis également la réception technique et le suivi des travaux d’infrastructures ciblés dans le territoire de Walungu notamment l’Ecole Primaire Mwamikazi à Nyangezi.

Dans son allocution, tout en saluant l’engagement du Président de la République , SEM Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo en faveur de l’Est de la République Démocratique du Congo , le VPM du Plan et Coordination de l'Aide au Développement , SEM Guylain Nyembo a souligné l’objectif  du programme de développement local des 145 territoires  qui est de corriger les disparités de développement humain durable entre les milieux urbains et ruraux, de réduire la pauvreté et les inégalités croissantes, ainsi que de transformer les conditions de vie des populations en améliorant de manière significative l'offre publique de services socio-économiques de base dans l’ensemble des territoires ruraux de la RDC.

A son tour, le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama, a remercié le gouvernement congolais pour la confiance, l’accompagnement et le soutien à tous les niveaux dont à bénéficier le PNUD tout en réaffirmant l’engagement du PNUD dans la matérialisation de ce programme du gouvernement congolais.

La nouvelle école primaire Marhale offre des meilleures conditions d’apprentissage pour les élèves PNUD-RDC

A l’école primaire Marhale, la joie a été énorme, les élèves ont accueilli la délégation par un chant démontrant leur gratitude envers le chef de l’Etat pour leur avoir construit le beau bâtiment : « Approchez autorité approchez, nous allons étudier comme les européens, nous disons merci au gouvernement, président Felix Tshisekedi ».

C’est dans une ambiance hors norme aux cotés de la société civile, du gouverneur de la province du Sud Kivu, Jean Jacques PURUSI, du ministre de l’Éducation, de la culture, du genre, famille, sports et loisirs, son excellence Mme Balemba Cijanga Catherine, du leader traditionnel le Mwami de Kaziba M. DIRCK Nakaziba ainsi que d’autres personnalités de la province du Sud-Kivu, de Kaziba, que la communauté locale a souligné sa joie.

C’est le cas de Mme AKSANTI Charline, directrice de l’EP Marhale qui déclare : « Aujourd’hui nous venons de réceptionner les clés de nos nouveaux bâtiments de l’EP Marhale. Avant, quand il pleuvait, les élèves étaient obligés de se disperser dans les quartiers proches car nous n’avions ni tôles ni fenêtres.  Désormais nos enfants vont étudier dans de très bonnes conditions. Nous avions 152 élèves dont 80 filles avant la construction de cette école mais actuellement nous avons 268 inscrits, nous disons grand merci au gouvernement ».

« Je suis très ravi de voir cette très belle école ici à Kaziba, on n’y croyait pas », déclare un parent d’élève de l’EP Marhale, monsieur Bisimwa Balangaliza Darius.

De l’autre côté, à l’Ecole Primaire Mwamikazi, malgré la pluie qui menaçait, les élèves, les enseignants, les parents d’élèves ainsi que la communauté ont accueilli avec joie la délégation. Les remerciements se sont manifestés de part et d’autre par la population bénéficiaire : « notre école là où nous sommes à l’EP Mwamikazi était construite auparavant en paille.  Nous disons grand merci à notre président de la République monsieur Felix Antoine Tshisekedi’’ a déclaré le président des parents d’élèves de l’EP Mwamikazi monsieur BAHIZIRE.

L’élève de la 6ème année primaire Iranga MATABARO a souligné : ‘’On nous a construit une très belle école, on ne va plus encore fuir la classe à cause de la pluie qui nous mouillait à l’intérieur de la classe. Ça c’est une très belle école.

Quant au directeur de l’EP Mwamikazi, monsieur MAKWA NGOMBO Delphin ‘’Auparavant il y avait une grosse boue ici. Quand il pleuvait, les enfants se mettaient debout au coin de la classe. Nous sommes en train de rayonner de joie pour avoir été sélectionné dans le cadre des écoles à construire dans les 145Territoires que compose la République Démocratique du Congo. Merci pour ce bijou ’’.

Depuis avril 2024, les réceptions techniques et les remises, sont amorcées pour les infrastructures finalisées.

La Pros. /service de communication du PNUD

 

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PDL - 145T : Une mission conjointe du Ministère du Plan et du PNUD s’imprègne de l’évolution des travaux dans la province de Tanganyika

Du 8 au 11 novembre 2024, une mission conjointe de supervision conduite par le vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et Coordination de l'Aide au Développement, Guylain Nyembo, et le représentant résident du PNUD, Damien Mama, a visité la province de Tanganyika pour s’imprégner de l’évolution des travaux de construction des infrastructures socio-économiques de base dans le cadre du Programme de développement local des 145 territoires.

Il est prévu de bâtir les 6 territoires de la province : Kabalo, Kalemie, Kongolo, Manono, Moba et Nyunzu, 91 infrastructures dont 77 en cours de construction. Deux entreprises réalisent les travaux dont Safricas avec 58 infrastructures composées de 29 écoles primaires, 23 centres de santé et 6 bâtiments administratifs et EKMM avec 19 infrastructures composées de 12 écoles primaires et 7 centres de santé.

En présence des autorités provinciales et locales, des leaders communautaires et de la société civile, des membres de la Fédération des entreprises congolaises, une visite a été réalisée sur quatre sites du territoire de Kalemie et six sites du territoire de Kongolo pour s’imprégner de l’avancement des travaux.

Au cours d’une conférence de presse tenue à Kalemie, le 10 novembre, SEM Guylain Nyembo, vice-Premier Ministre, Ministre du Plan tout en appréciant les progrès accomplis par le PNUD, vu la qualité des ouvrages et chantiers en cours, a interpellé les entreprises de mise en œuvre pour qu’elles assument leurs responsabilités afin d’accélérer les travaux.

Le Représentant Résident du PNUD, Damien Mama, a remercié les plus hautes autorités du pays pour la confiance placée au PNUD. Il a souligné la persistance des défis logistiques et climatiques impactant sur le calendrier de réception et de remise des infrastructures socio-économiques de base. Il a réaffirmé l’engagement du PNUD à accompagner le Gouvernement afin que ce programme transforme la vie des populations longtemps dépourvues par un meilleur accès aux infrastructures pour l’accès à l’éducation, la santé, avec une amélioration de l’économie locale à travers les marchés et le développement des chaines de valeur.  Il a souligné, malgré les multiples défis, les résultats concrets atteints.

A Kalemie, les communautés locales des 31 localités qui constituent le territoire de Kalemie, secteur de Tumbwe dans la zone de santé Nyemba, avec près de 12 972 habitants, dont près de 60% de femmes sont dans la joie de bénéficier d’un centre de santé moderne qui va permettre l’accès à des soins de qualité pour tous et un cadre de travail approprié pour le corps médical.

Signalons que l’ancien centre de santé était un bâtiment contenant 4 lits avec une fréquentation de 300 personnes par semaine.  Actuellement, le Centre de Santé répond aux standards internationaux.

 Pour information, les centres médicaux construits dans le cadre du PDL 145T sont tous composés de deux salles de réception, une pharmacie, un bureau de consultation, une salle d’observation femmes et une salle d’observation hommes, un laboratoire d’analyse, une salle de soins, une salle de travail, une salle post partum, une salle post partum tardif, des toilettes internes et un dépôt de pharmacie. 

Les femmes du territoire de Kalemie qui ont travaillé sur ce chantier, ont aussi exprimé leur joie d’avoir participé à la construction du Centre de Santé. Elles ont fourni le gravier, le moellon, la nourriture aux ouvriers. Elles ont pu ainsi renforcer leur pouvoir économique. Signalons que 74 personnes dont 30 femmes y ont travaillé.

C’est le cas de Mme Kiza Muzaliwa, mariée et mère de huit enfants, habitant au village Tundula, chef-lieu du groupement Kasanga Mutowa dans le territoire de Kalemie qui souligne : « Je suis témoin du début des travaux de construction de notre centre de santé et j’y ai travaillé comme manœuvre avec mes collègues femmes dès le début. Je viens une fois de plus remercier le PNUD qui avait insisté auprès de l’entreprise pour nous recruter. Que Dieu bénisse le chef de l’Etat pour ce centre de santé qui vient améliorer la prise en charge des malades. Je suis très reconnaissante au PNUD ».

Mme Jeanne Marianne qui a aussi travaillé sur le chantier du centre de santé Mutowa a souligné : « Nous avons travaillé sur ce chantier en transportant les sables, moellons, ciment, eau et graviers et aujourd’hui nous sommes en train d’assister à sa finition, nous disons merci au PNUD et au président de la république pour ce joli bâtiment qui nous sera remis officiellement dans les jours qui suivent ».

Il faut noter qu’à ce jour, le PNUD au Tanganyika a finalisé 36 infrastructures dont 12 en remises aux bénéficiaires et 24 infrastructures au niveau des travaux de finition. 22 infrastructures sont au niveau de la charpente et 8 au niveau de la fondation. 

Le vice premier ministre a rassuré les chefs coutumiers et responsables administratifs des localités qui vont bénéficier de 14 infrastructures qui étaient en attente et dont l’appel d’offres est désormais lancé.

Pendant son séjour, le vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et Coordination de l'Aide au Développement : SEM Guylain Nyembo a pris le temps d’apprécier le Palais de justice fruit du partenariat entre le PNUD et la suède dans le cadre de l’accompagnement du PNUD au gouvernement pour renforcer l’état de droit et la justice.

La Pros. /service de communication du PNUD

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Etats Généraux de la Justice, RDC : les syndicats des Magistrats déterminés à rétablir toute la vérité !

 Les Magistrats congolais accusent le Rapporteur général des états généraux de la Justice, organisés, du 6 au 16 novembre 2024, à Kinshasa, d’avoir pris l’initiative, sans raison aucune, de ternir leur image.

Ils notent, avec regret, dans la même veine, que les recommandations issues des travaux du Centre financier ne reflètent pas, de bout en bout, les conclusions générales arrêtées sur la base des propositions claires formulées par les participants. Au cours d’une rencontre de restitution de ces états généraux, tenue ce mardi 19 novembre 2024, à Kinshasa, les syndicats des Magistrats ont pris l’engagement d’attaquer en justice Maitre Aimé Kilolo, Rapporteur indexé, pour ‘’faux en écriture’’. Ils promettent de publier le rapport authentique des états généraux de la Justice, dont ils vont, eux-mêmes, transmettre, officiellement, une copie, dans les plus brefs délais, au Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, aux Présidents de deux Chambres du Parlement ainsi qu’au Gouvernement, à travers la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka. Les Collectifs des Magistrats de la RD. Congo sont, visiblement, déterminés, cette fois-ci, à défendre, sans relâche, leur profession, pour préserver son image de marque et son prestige d’antan. Lors de l’activité de restitution des EGJ, le Syndicat Autonome des Magistrats du Congo (Synamac), la Justice indépendante (JUSI), le Syndicat Chrétien des Magistrats du Congo (Synchremac) et le Syndicat des Magistrats du Congo (Symco), ont été représentés. Ces structures invitent les congolais à ne pas céder à la manipulation et exhortent tous les magistrats à demeurer unis, pour le bien du pays.

La Pros.

 

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Affaires forages : François Rubota cloue Nicolas Kazadi pour l’initiative de construire 1340 à la place de 1000 prévus

Le procès sur le projet d'installation de 1000 stations de traitement d'eau à travers la RDC est à sa deuxième audience. Devant les juges de la Cour de cassation, lundi 18 novembre dernier, l'ancien ministre du Développement rural, François Rubota, a cité à charge plusieurs fois Nicolas Kazadi, ancien ministre des Finances, comme l'unique gestionnaire de l'aspect financier de ce projet. Il a été question à cet interrogatoire d’apporter toute la lumière sur la prétendue participation à la commission de l’infraction. Dans la réaction de Rubota, il affirme que l’idée de construire 1340 forages au lieu de 1000 prévus au contrat est venue de Nicolas Kazadi.

Le premier prévenu à être interrogé, c’est François Rubota qui, dans ses réponses, affirme avoir trouvé le contrat déjà signé entre le co-contractant et son prédécesseur, lequel contrat était déjà en train d’être exécuté et est en cours d’exécution jusqu’à ce jour.

«Lorsque moi qui vous parle j’ai pris mes fonctions, j’ai cherché à identifier le co-contractant. J’ai trouvé qu’il avait déjà réalisé des travaux en installant des stations d'adduction d’eau potable dans plusieurs quartiers de la périphérie de la ville de Kinshasa. Je suis allé voir ce stock. J’ai trouvé un grand stock dans ses magasins qui sont ici à Kinshasa. J’ai trouvé également qu’il y avait un autre stock au niveau du Kasaï Central, qu’il y avait également un autre stock au niveau du Kasaï Oriental. Et que les travaux avaient déjà commencé dans ces différentes provinces», a-t-il déclaré.

Il a affirmé qu'en plus des réalisations sur terrain et de l'évaluation des stocks des matériels auprès de la société concernée, les demandes de fonds déposées au ministère des Finances étaient motivées par plusieurs urgences notamment le Covid19, mais surtout la prolifération des maladies hydriques suite au manque d'accès à l'eau potable.

«Ce contrat avait un caractère urgent au moment de la Covid-19. Il fallait sauver des vies humaines. Lorsque j'ai parcouru plusieurs provinces, j'ai constaté qu'il n'y a pas d'eau potable. Même ici à Kinshasa. J'ai constaté un taux élevé de morbidité et mortalité dues aux maladies d'origine hydrique. Au vu de ces urgences, je remettais le dossier à qui de droit», a-t-il déclaré.

«Cela était venu à la suite d’une annonce faite par le ministre des Finances, en conseil des ministres. Et il se disait avoir fait profiter à la République 30% du contrat. Et il l’a même dit au cours de son briefing habituel qui était donné à chaque ministre pour s’exprimer au titre du devoir de recevabilité».

Et de préciser : «C’était l’œuvre personnelle au départ de ce qu’il a dit et c’est par la suite que le consortium m’écrira pour ajouter 241 stations».

Pour François Rubota, bien avant ses demandes de fonds, il a trouvé que, contrairement au contrat, Nicolas Kazadi avait déjà prévu un paiement de 375 millions USD à effectuer du coup pour l'exécution de ce projet qui s'étend pourtant sur cinq ans. Il dit s'être opposé à ce paiement en exigeant que ce soit fait de manière échelonnée, tel que le stipule le contrat.

«Même si je faisais les demandes, la Cour devra noter qu'il y avait déjà un paiement prévu pour l'ensemble du contrat, dont 375 millions USD que le ministre des Finances payait déjà sans même me demander. Lorsque j'ai constaté cela, en tant que ministre sectoriel, je me suis dit non. Au regard du contrat,  c'est 1000 stations pour 398 millions USD. À ce stade, payer la totalité de la somme ne me donnait pas la confiance que nous sommes en train de faire une bonne affaire. Je me suis opposé à ce paiement-là. J'ai dit que si paiement devrait avoir lieu, on devrait y aller progressivement », a-t-il indiqué.

La Cour a alors déclaré que l’ancien ministre des Finances Nicolas Kazadi pourra être cité au moment opportun. Bien avant, le ministère public a fait la lecture des faits reprochés aux prévenus.

À la question des juges de savoir pourquoi ce contrat est passé de 1000 stations de traitement d'eaux à 1340 stations, l'ancien ministre du Développement rural a affirmé que cela est l'œuvre personnelle de Nicolas Kazadi qui ne l'a pas consulté.

«J'aurais aimé donner la réponse à cette question si le ministre des Finances était ici. Cela était venu à la suite d'une annonce faite par le ministre des Finances en conseil des ministres. Il se disait avoir fait profiter à la République. Il l'a même dit, au cours de son brienfing presse. C'est venu de lui. Pas de moi.

Répondant à la question de savoir pourquoi n'avait-il pas respecté la clause de préfinancement que contenait le contrat qui exigeait au consortium de préfinancer les travaux à ses frais et de se faire rembourser moyennant factures et évaluation sur terrain, François Rubota a encore rejeté la balle sur Nicolas Kazadi

«C'est sur base des stations installées et de différents stocks que je me suis permis de transférer le dossier au niveau du ministère des Finances. J'ai copié le ministère du Budget, le Premier ministre et le président de la République. La décision de payer n'est pas mienne. Si le paiement a eu lieu, c'est la décision du ministre des Finances. Je soumettais à son appréciation la demande. Il avait le temps de l'étudier, de consulter ses experts. Et lorsqu'il prend la décision, il est convaincu de ce qu'il est en train de faire. Il ne paye pas parce que je lui ai demandé. Ma demande n'avait nullement un caractère obligatoire», a-t-il indiqué.

Rappelons  que, devant les juges de la Cour de cassation, François Rubota a signé et persisté que la seule personne sur qui repose la responsabilité de l'aspect financier du projet dit de forages est Nicolas Kazadi. Il soutient qu'il n'avait aucun intérêt personnel le poussant à engager les fonds publics.

«L'aspect financier n'était pas géré par moi. Il était géré par le ministère des Finances. Je n'avais aucun intérêt personnel. Le seul intérêt était celui de protéger la République. Si j'avais un intérêt quelconque, je laisserais passer les 375 millions USD. On parlerait de 398 millions USD qui devaient avoir été payés.  Donc, j'ai agi en tant que patriote, en tant que quelqu'un qui observe le déroulement du contrat en disant oui. Je constate que des stations sont faites. Et là, je pouvais soumettre le dossier à qui de droit», a-t-il souligné.

Jackson Mutamba

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Halte à la gabegie financière , RDC : le CREFDL salue la décision du Gouvernement de créer un Parquet national économique et financier !

Le Centre de Recherche en Finances Publiques et Développement Local (CREFDL), a exprimé sa satisfaction suite à l’approbation par le Conseil des Ministres du projet de loi organique visant à établir un Parquet national économique et financier. Dans un communiqué publié vendredi 15 novembre 2024, le CREFDL a salué cette décision qui marque un pas en avant important dans la lutte contre la délinquance financière dans le pays.

Cette structure s’est réjouie de la mise en œuvre d’une proposition vieille de plusieurs années, émanant de la Société civile. La création de ce Parquet anti-corruption est perçue comme une réponse attendue aux préoccupations croissantes autour de la gestion des finances publiques. Ce projet de loi propose non seulement la mise en place d’une instance dédiée, mais également l’organisation et le fonctionnement de chambres spéciales pour traiter des affaires économiques et financières.

Pour que cette institution soit véritablement efficace, le CREFDL souligne la nécessité d’accompagner la création d’un programme de renforcement des capacités pour les magistrats. Une formation adéquate sur les questions de gouvernance financière et économique serait donc essentielle pour assurer le bon fonctionnement de ce nouveau Parquet. Par ailleurs, il a jugé indispensable l’allocation d’un budget annuel comparable à celui de l’Inspection Générale des Finances (IGF), d’environ 30 millions de dollars, pour garantir l’indépendance administrative et financière du Parquet.

‘’Pour lutter contre la délinquance économique et financière la plus complexe, le parquet financier devrait être doté d’une véritable indépendance administrative et financière. Des liens entre celui-ci et les organes de contrôle sont à établir clairement pour renforcer son efficacité’’, peut-on lire dans le communiqué.

En attendant le dépôt officiel du projet par le Gouvernement, le CREFDL appelle les parlementaires à agir rapidement pour examiner cette proposition. La lutte contre la délinquance économique et financière nécessite une attention immédiate, car elle représente un obstacle majeur à la bonne gestion des deniers publics en RDC. L’organisation a promis sa collaboration une fois le parquet installé, soulignant l’importance de l’engagement collectif dans cette lutte.

Il est important de rappeler que la RDC a connu au cours des dernières années, plusieurs cas de mauvaise gestion des ressources publiques. Les organisations de la Société civile, comme le CREFDL, ont régulièrement dénoncé ces pratiques, appelant à des réformes structurelles pour renforcer la transparence et la responsabilité dans la gestion des finances. L’instauration d’un parquet national économique et financier pourrait représenter un tournant dans cette lutte, en offrant un cadre légal et institutionnel pour combattre les abus et restaurer la confiance du public dans les institutions financières. 

Nathan Mundele

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