*En séjour en Afrique du Sud sur invitation du Roi Zoulou Misuzulu Zwelithini, le Vice-Ministre congolais des Affaires Coutumières, Jean Baptiste Ndeze Katurebe a échangé avec plusieurs personnalités coutumières d'Afrique notamment, le Prince Majaha de Swaziland (Eswatini). Une étude comparative de la gouvernance coutumière sur l'expérience des pays d'Afrique australe qui se distinguent dans ce domaine par le sérieux et une organisation irréprochable a été mûrie dans ce cadre d'échange.
Ces Rois d'Afrique ont été conviés à la cérémonie marquant la fin du rituel d'initiation des jeunes filles. C’était au Umhlanga Royal Stadium de Nongoma au Kwazulu Natal.
Lors des échanges, ces Rois ont salué la nomination d'un des leurs, en RD Congo, en qualité de Vice-Ministre des Affaires Coutumières.
Ndeze Jean Baptiste annoncé à cet effet, la tenue à Kinshasa dans les mois à venir des Etats généraux de la Gouvernance coutumière et des travaux prévus dans le cadre de la stabilisation de entités coutumières voulue, par le Gouvernement congolais à travers son Vice-Ministère.
Touché par le tableau peint sur les victimes des guerres d'agression en RD Congo, la Reine Irène Mamzila de la Fondation Buthelezi a pris l'option de s'engager pour la cause de ces victimes femmes violées et a annoncé son arrivée en RD Congo.
Tard dans la soirée du jeudi 12 septembre 2024, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, Ministre des Finances, a présidé une séance de travail avec la Direction Générale des Impôts (DGI), la société SiTAX, Huawei, des prestataires techniques, et des experts du Ministère des Finances. Cette réunion, consacrée à l'évaluation à mi-parcours des phases préliminaires de la réforme de la TVA, avait pour objectif de faire le point sur les avancées réalisées et d'identifier les étapes suivantes pour garantir la réussite du projet.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo, sous l’impulsion de la Première Ministre, Judith Suminwa Tuluka, a confié au Ministre des Finances, Doudou Fwamba Likunde Li-Botayi, la mission de faire de la réforme de la TVA une priorité. Cette réforme vise à maximiser la mobilisation des ressources internes en optimisant la collecte de la TVA grâce à l’introduction de la facture normalisée, une mesure clé pour améliorer le rendement fiscal.
Au cours de cette séance, plusieurs points essentiels ont été discutés, notamment le bilan des réalisations effectuées jusqu’à présent, les prochaines étapes du processus, ainsi que les moyens d’élargir l’assiette fiscale en intégrant de nouveaux acteurs économiques. Parmi les points abordés, figuraient l’homologation des équipements nécessaires et le lancement de la procédure d’acquisition des machines indispensables à la collecte de la TVA. Après cette phase, le processus sera étendu à tous les assujettis.
La facture normalisée simplifie la gestion administrative des entreprises tout en réduisant les contrôles fiscaux. Pour l’Etat, elle permet d’accroître les recettes fiscales et de renforcer la transparence dans les transactions économiques. Cette réforme ambitionne d’étendre la couverture de la TVA à tous les assujettis et d’élargir l’assiette fiscale, contribuant ainsi à une mobilisation accrue des ressources internes.
La phase pilote, qui débutera le 15 septembre 2024, a été précédée par des phases de préparation incluant la formation des formateurs et des actions de vulgarisation pour garantir une adoption efficace du système. Cette phase vise à renforcer la transparence et l’efficacité du système de collecte de la TVA, tout en préparant les acteurs économiques à l’adoption de la facture normalisée.
Le Ministre Doudou Fwamba Likunde a également émis plusieurs recommandations techniques, telles que l’importance de la livraison des machines et logiciels, la gestion de la maintenance, et la sécurisation des informations fiscales. Des discussions ont porté sur la nécessité de garantir une bonne gestion des appels d’offres et de présenter une feuille de route claire pour la mise en œuvre complète du système. Le Ministre a aussi insisté sur la sécurité des données des contribuables et la gestion des informations sensibles.
L’objectif de cette réforme est d’élargir l’assiette fiscale et de maximiser les recettes publiques, avec le vœu du Ministre de mobiliser 100 % des recettes supplémentaires attendues. Il reste optimiste quant à la réalisation de cet objectif. Une nouvelle évaluation sera réalisée à la fin de la phase pilote pour s'assurer que la réforme progresse conformément aux attentes.
Cette réforme s’inscrit dans la continuité des efforts du Gouvernement pour améliorer la gestion des finances publiques et renforcer la transparence dans les transactions économiques.
Le Ministre des Finances a rappelé l’importance de la coopération de tous les acteurs impliqués pour garantir le succès de cette initiative, qui devrait avoir un impact significatif sur la mobilisation des ressources en République Démocratique du Congo.
Révélations accablantes sur la prédation financière. Fonds Publics sauvés, en gelant certains décaissements frauduleux. Contrats léonins dénoncés avec courage. Décidément, les réseaux maffieux ont-ils décidé, cette fois-ci, d’en venir à bout de Jules Alingete qu’ils considèrent, outre mesure, comme l’auteur attitré de leurs malheurs en RD. Congo ?
Travail titanesque
Il fait, désormais, flèche de tout bois. Alors qu’en l’espace de peu temps, depuis l’arrivée au pouvoir de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, le 24 janvier 2019, Jules Alingete, Inspecteur Générale des Finances, Chef de Service, est aujourd’hui, curieusement, dans les viseurs d’une vaste campagne de sape dont l’exutoire serait, peut-être, si l’on n’y prend garde, d’y perdre sa tête, derrière tout ce qui trame dans certains milieux maffieux devenus, avec le recul des temps, très larges et réfractaires aux changements profonds, au respect des règles édictées en matière des marchés publics et des lois de la République, au respect des principes de gestion orthodoxe et transparente des finances publiques.
Effacer toutes les traces…
Et, pourtant, au regard du travail titanesque abattu et des loyaux services rendus à la Nation et, surtout, aux risques que comportent les dénonciations consécutives aux résultats des différentes missions de contrôle réalisées aussi bien dans les entreprises publiques, les services publics que dans la suspension de certains contrats signés ou en voie de l’être, exigeait, logiquement, que M. Jules Alingete et l’ensemble de son équipe d’Inspecteurs soient encouragés, soutenus et, même, décorés, de leur vivant.
Parmi les auteurs, certains ont perdu leurs postes. Tandis que tant d’autres, plus nombreux d’ailleurs, ont perdu leurs marchés.
Aujourd’hui plus qu’hier, tous l’accusent de tous les péchés d’Israël, lancent des projectiles sous forme d’attaques personnelles infondées, décrébilisent la consistance des services rendus, jettent sa propre réputation en pâture aux rapaces dans le but funeste d’écrouler son image de marque, de détruire ses œuvres et d’en effacer toutes les traces.
Prédation financière secouée
Ainsi, tous les auteurs de la prédation financière qui se présentent, visiblement, comme des victimes, veulent-ils, à tout prix et quelles que soient les voies empruntées, y compris, lui couper la tête, pour en découdre définitivement et retrouver, par conséquent, de nouvelles marges pour continuer à dépenser sans crainte, ni vergogne, poursuivre inexorablement leurs œuvres destructrices mieux connues sous l’appellation de : ‘’Coulage des recettes, détournement des deniers publics, fraudes et contrebandes et donc, de la maffia’’ au propre comme au figuré, au détriment du Trésor Public.
Décor
Après avoir réussi à déboulonner une série de réseaux maffieux opérant dans les circuits des Finances publiques et Etablissements publics congolais, Jules Alingete constitue la cible de toutes les flèches à fleuret moucheté ourdies par ses détracteurs décidés à le faire défenestrer de l’IGF.
Autrement dit, les réseaux maffieux estiment que l’IGF aurait dépassé les limites du tolérable, en indexant, par exemple, Nicolas Kazadi, l’ex-Ministre des Finances, qui, finalement, en a payé les frais, en perdant son poste, si prestigieux soit-il, au sein du Gouvernement en RD. Congo.
Les exploits de l’IGF sont allés, par exemple, jusqu’à mettre en difficulté les marchés juteux comme MILVEST (Aéroport de N’djili avec 1,2 milliards, Centre financier 400 milions de USD , Arena 105 millions), Afritech Idemia de Samba Bathily et Amadou Diabi qui perdu le marché de 700 millions de usd des cartes d’identités pour lequel ils avaient déjà perçu 20 millions de USD bloqués par l’IGF, le Libanais Kanaffer qui avait le marché de livraison des bulletins scolaires à l’EPST avec Tony Mwaba pour 40 millions de USD que l’IGF a défenestré en récupérant 8 millions de USD auprès de Kanaffer (Société Akula Africa), sans oublier cette affaire devenue agissante sur la conclusion des marchés sur des Forages et Lampadaires.
Obstacle ?
Les milieux maffieux estiment, par ailleurs, que la présence de Jules Alingete à l’IGF constitue, en un mot comme en mille, un réel obstacle majeur à leur existence ainsi qu’à leur survie.
D’où, l’idée saugrenue d’instituer un stratagème pour le mettre à l’index.
Et, comme si cela ne suffisait pas, en prélude à cette campagne de discrédit, des sources mieux éclairées dénoncent, d’ores et déjà, certains articles seraient concoctés et commandés contre l’IGF, des enquêtes, investigations et documentaires montés de toutes pièces, pour entamer la crédibilité de Jules Alingete, sans compter un certain lobbying mis en œuvre à la Présidence de la République pour obtenir la fin de son mandat à la tête de l’IGF.
à la cérémonie d'ouverture du Sommet de Beijing du Forum sur la Coopération sino-africaine.
Beijing, le 5 septembre 2024
Excellence, Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye,
Excellence, Monsieur le Président Mohamed Ould Cheikh El Ghazouani, Président en exercice de l'Union Africaine,
Excellences, Chefs d'État et de gouvernement, Chefs de délégation,
Excellence, Monsieur le Secrétaire général des Nations Unies António Guterres,
Excellence, Monsieur le Président de la Commission de l'Union Africaine Moussa Faki Mahamat,
Chers Amis,
Distingués Invités,
La floraison au printemps donne des fruits en automne. Une bonne récolte récompense le travail assidu. En cette belle saison de récolte, je suis très heureux de retrouver les amis anciens et nouveaux à Beijing pour envisager ensemble l'amitié et la coopération entre la Chine et l'Afrique à l'ère nouvelle. Tout d'abord, au nom du gouvernement et du peuple chinois, je tiens à vous souhaiter une chaleureuse bienvenue.
L'amitié sino-africaine, en transcendant le temps et l'espace et en traversant les montagnes et les océans, s'est transmise de génération en génération. La création du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC) en 2000 a posé un jalon important dans l'histoire des relations sino-africaines. Durant les 24 ans passés, notamment à l'ère nouvelle, la Chine et ses frères et sœurs africains ont avancé main dans la main dans l'esprit de sincérité, de résultats effectifs, d'amitié et de bonne foi. Dans le monde d'aujourd'hui qui traverse des transformations inédites depuis un siècle, nous avons œuvré côte à côte pour défendre fermement les droits et intérêts légitimes de part et d'autre. Face à la grande vague de la mondialisation économique, nous avons renforcé nos capacités et développé une coopération fructueuse au bénéfice des milliards de Chinois et d'Africains. Devant les catastrophes naturelles et les épidémies, nous avons combattu dans la solidarité, écrivant des histoires émouvantes de l'amitié sino-africaine. Par la compréhension mutuelle et le soutien réciproque, nous avons donné l'exemple du nouveau type de relations internationales.
Grâce aux efforts assidus depuis près de sept décennies, les relations sino-africaines se trouvent aujourd'hui dans la meilleure période de l'histoire. Pour leur ouvrir de nouvelles perspectives, je propose de porter au niveau stratégique les relations bilatérales entre la Chine et tous les pays africains ayant des relations diplomatiques avec elle, et de rehausser les relations sino-africaines à une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l'ère nouvelle.
Chers Amis,
Distingués Invités,
La modernisation est un droit inaliénable de tous les pays du monde. La voie occidentale a infligé de profondes souffrances aux pays en développement. Après la fin de la Seconde Guerre mondiale, les pays du tiers-monde, dont la Chine et les pays africains, ont successivement accédé à l'indépendance et réalisé le développement, et œuvré sans relâche à corriger les injustices historiques dans le processus de modernisation. La République populaire de Chine célébrera cette année son 75e anniversaire. Elle reste déterminée à promouvoir sur tous les plans l'édification d'un grand pays socialiste moderne et le renouveau de la nation par la modernisation à la chinoise. L'Afrique connaît quant à elle un nouvel éveil et avance solidement vers les objectifs de la modernisation fixés par l'Agenda 2063 de l'Union Africaine. Dans notre recherche commune de la modernisation, nous lancerons une vague de modernisation du Sud global et écrirons un nouveau chapitre dans la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité.
-Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l'équité. La modernisation d'un pays doit non seulement respecter les règles générales, mais aussi et surtout s'adapter aux conditions nationales. La Chine entend renforcer ses échanges sur les expériences de gouvernance avec l'Afrique, soutenir les différents pays dans l'exploration d'une voie de modernisation adaptée aux réalités nationales, et travailler à assurer l'égalité des droits et des chances pour tous les pays.
-Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par l'ouverture et le gagnant-gagnant. La coopération mutuellement bénéfique est la bonne voie à suivre qui correspond aux intérêts fondamentaux et de long terme de tous les pays. La Chine entend approfondir sa coopération avec l'Afrique dans les domaines tels que l'industrie, l'agriculture, les infrastructures, le commerce et l'investissement, promouvoir une coopération exemplaire de qualité dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route » et donner l'exemple de la mise en œuvre de l'Initiative pour le développement mondial.
-Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la primauté au peuple. Réaliser le libre et plein épanouissement de l'homme est l'objectif ultime de la modernisation. La Chine entend mener activement une coopération avec l'Afrique dans les domaines tels que la formation des ressources humaines, la réduction de la pauvreté et l'emploi, pour que nos peuples aient un plus grand sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité dans le processus de modernisation et que la modernisation apporte des bénéfices à tous nos peuples.
-Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la diversité et l'inclusion. Le développement coordonné sur les plans matériel et spirituel est le noble idéal de la modernisation. La Chine entend intensifier ses échanges humains et culturels avec l'Afrique et préconiser le respect mutuel et la coexistence inclusive entre différentes civilisations dans le processus de modernisation, de sorte à faire fructifier davantage l'Initiative pour la civilisation mondiale.
-Nous devons promouvoir ensemble une modernisation respectueuse de l'écologie. Le développement vert est une caractéristique marquante de la modernisation à l'ère nouvelle. La Chine entend accompagner l'Afrique dans la création des moteurs de croissance verte et la réduction de l'écart en matière d'accessibilité aux énergies, et poursuivre le principe de responsabilités communes mais différenciées, en vue de promouvoir ensemble la transition verte et bas carbone dans le monde.
-Nous devons promouvoir ensemble une modernisation marquée par la paix et la sécurité. Un environnement de développement pacifique et stable est indispensable à la modernisation. La Chine entend accompagner l'Afrique dans le renforcement de ses capacités à préserver la paix et la stabilité par ses propres efforts, travailler à promouvoir une mise en œuvre prioritaire en Afrique de l'Initiative pour la sécurité mondiale et favoriser un renforcement mutuel entre le développement de qualité et la sécurité de haut niveau, de sorte à préserver ensemble la paix et la stabilité dans le monde.
Chers Amis,
Distingués Invités,
La Chine et l'Afrique représentent un tiers de la population mondiale. Sans la modernisation de la Chine et de l'Afrique, il n'y aura pas de modernisation mondiale. Dans les trois ans à venir, la Chine entend travailler avec l'Afrique pour développer dix Actions de partenariats sur la modernisation, approfondir la coopération sino-africaine et guider la modernisation du Sud global.
Premièrement, l'Action de partenariat pour l'inspiration mutuelle entre civilisations. La Chine bâtira avec l'Afrique une plateforme sino-africaine d'échanges d'expériences sur la gouvernance, un réseau Chine-Afrique de connaissances sur le développement et 25 centres d'études sur la Chine et l'Afrique. Elle accompagnera l'Afrique dans la formation des talents en matière de gouvernance en s'appuyant sur les académies de leadership africaines et invitera 1 000 personnalités de partis politiques africains à venir en Chine dans le cadre des programmes d'échanges, afin d'approfondir les échanges d'expériences sur l'édification des partis politiques et la gouvernance d'État.
Deuxièmement, l'Action de partenariat pour la prospérité du commerce. La Chine élargira de sa propre initiative et de façon unilatérale l'ouverture de son marché. Elle a décidé d'accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% des produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains. Premier pays parmi les grands pays en développement et les principales économies du monde à adopter cette mesure, la Chine entend faire du grand marché chinois une grande opportunité pour l'Afrique. Elle élargira l'accès des produits agricoles africains à son marché, approfondira la coopération sino-africaine sur l'e-commerce et autres domaines, et mettra en œuvre un programme sino-africain sur le rehaussement de la qualité. Elle est prête à conclure avec la partie africaine des accords-cadres de partenariat économique pour le développement partagé afin de fournir au commerce et à l'investissement entre la Chine et l'Afrique une garantie institutionnelle durable, stable et prévisible.
Troisièmement, l'Action de partenariat pour la coopération sur les chaînes industrielles. La Chine travaillera avec l'Afrique à bâtir des cercles du développement de la coopération industrielle, à développer la zone pilote Chine-Afrique pour la coopération économique et commerciale approfondie et à lancer un programme de renforcement des capacités des PME africaines. Elle construira avec l'Afrique un centre de coopération sur les technologies numériques et réalisera sur le continent 20 projets de démonstration du développement numérique, afin d'embrasser ensemble la nouvelle vague de la révolution scientifique et technologique et de la transformation industrielle.
Quatrièmement, l'Action de partenariat pour l'interconnexion. La Chine mettra en œuvre 30 projets d'interconnexion des infrastructures en Afrique, travaillera avec ses partenaires africains à une coopération de qualité dans le cadre de l'Initiative « la Ceinture et la Route » et bâtira un réseau d'interconnexion terrestre et maritime Chine-Afrique pour le développement coordonné. Elle est prête à apporter de l'assistance au développement de la ZLECAf et à approfondir la coopération logistique et financière pour contribuer au développement transrégional sur le continent.
Cinquièmement, l'Action de partenariat sur la coopération pour le développement. La Chine entend publier avec la partie africaine la Déclaration conjointe sur l'approfondissement de la coopération dans le cadre de l'Initiative pour le développement mondial et réalisera en Afrique 1 000 projets de bien-être social Petits et Beaux. Elle apportera de nouveaux fonds à la Facilité du partenariat Chine-Groupe de la Banque mondiale (CWPF) pour contribuer au développement en Afrique. Elle soutiendra l'organisation sur le continent des Jeux Olympiques de la Jeunesse d'Été en 2026 et de la Coupe d'Afrique des Nations en 2027 et œuvrera pour que les fruits de développement bénéficient davantage aux peuples chinois et africains.
Sixièmement, l'Action de partenariat pour la santé. La Chine travaillera avec l'Afrique à créer une alliance des hôpitaux chinois et africains et des centres de médecine conjoints. Elle enverra en Afrique 2 000 professionnels médicaux, réalisera 20 projets d'infrastructures médicales et de lutte contre le paludisme, favorisera l'investissement par les entreprises chinoises dans la production pharmaceutique en Afrique et continuera de faire au mieux de ses capacités pour aider l'Afrique à lutter contre les épidémies. Elle soutiendra le développement du CDC africain afin d'accompagner les pays africains dans le renforcement de leurs capacités de santé publique.
Septièmement, l'Action de partenariat pour le développement de l'agriculture au bénéfice de la population. La Chine fournira à l'Afrique des aides alimentaires d'urgence d'un milliard de yuans RMB, construira en Afrique des zones de démonstration agricole standardisées d'une superficie de 100 000 mu (environ 6 670 hectares), enverra 500 agronomes dans les pays africains, créera sur le continent une alliance Chine-Afrique pour l'innovation scientifique et technologique agricole et y réalisera 500 projets d'intérêt public. Elle encouragera l'investissement et l'opération des entreprises chinoises et africaines dans les deux sens et veillera à ce que la valeur ajoutée des industries reste en Afrique et qu'au moins un million de postes d'emploi soient créés pour le continent.
Huitièmement, l'Action de partenariat pour les échanges humains et culturels. La Chine travaillera avec l'Afrique à faire avancer de façon approfondie « Avenir de l'Afrique - plan de coopération Chine-Afrique sur la formation professionnelle », à créer un institut d'ingénierie et à mettre en place dix Ateliers Luban. Elle proposera 60 000 places de formation en faveur notamment des femmes et des jeunes africains. Elle mettra en œuvre ensemble avec l'Afrique le Programme sino-africain « Route de la Soie culturelle » et un programme de coopération sur l'innovation audiovisuelle. Les deux parties sont convenues d'organiser en 2026 l'Année sino-africaine des échanges humains et culturels.
Neuvièmement, l'Action de partenariat pour le développement vert. La Chine mettra en place 30 projets d'énergies propres et des plateformes sur l'alerte météorologique précoce en Afrique et développera avec l'Afrique une coopération sur la prévention, la réduction et la gestion des catastrophes naturelles ainsi que la conservation de la biodiversité. Elle mettra en place un forum Chine-Afrique sur l'utilisation pacifique des technologies nucléaires, construira avec l'Afrique 30 laboratoires conjoints, et développera une coopération sino-africaine sur l'application de la télédétection par satellite et l'exploration de la Lune et de l'espace profond, afin de contribuer à la réalisation du développement vert du continent.
Dixièmement, l'Action de partenariat pour la sécurité commune. La Chine entend instaurer avec l'Afrique un partenariat pour mettre en œuvre l'Initiative pour la sécurité mondiale et en faire un exemple de la coopération dans le cadre de cette Initiative. Elle fournira à la partie africaine des aides militaires sans contrepartie d'un milliard de yuans RMB, formera pour l'Afrique 6 000 professionnels militaires et 1 000 agents de police et d'application de la loi et invitera 500 jeunes officiers africains à venir en visite en Chine. Elle travaillera avec l'Afrique à mener des exercices, entraînements et patrouilles conjoints entre les armées chinoise et africaines et à mettre en œuvre l'action de déminage pour l'Afrique en vue de préserver ensemble la sécurité des projets et des personnels.
Pour assurer la mise en œuvre des dix Actions de partenariat, le gouvernement chinois accordera à l'Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB dans les trois ans à venir, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d'aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d'investissements d'entreprises chinoises en Afrique. La Chine encouragera et soutiendra également l'émission par la partie africaine d'obligations Panda sur le marché chinois pour apporter un soutien énergique à la coopération pragmatique sino-africaine dans tous les domaines.
Chers Amis,
Distingués Invités,
En juillet dernier, le troisième plénum du XXe Comité central du Parti communiste chinois s'est tenu avec succès et a pris des dispositions systématiques sur l'approfondissement continu de la réforme sur tous les plans et la promotion de la modernisation à la chinoise. Cela non seulement inaugurera des transformations plus profondes en Chine, mais aussi apportera de nouvelles opportunités et impulsions aux pays africains de même qu'aux efforts conjoints de la Chine et de l'Afrique pour réaliser le rêve de la modernisation.
Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu'un avec qui vous partagez le chemin. » Sur le chemin de la modernisation, nul ne doit être laissé pour compte. À nous de rassembler la force des plus de 2,8 milliards de Chinois et d'Africains, de poursuivre main dans la main notre marche vers la modernité et de contribuer, par la modernisation de la Chine et de l'Afrique, à la modernisation du Sud global. Ensemble, nous inscrirons de nouvelles pages brillantes dans les annales du développement de l'humanité et ferons avancer notre monde vers un avenir radieux de paix, de sécurité, de prospérité et de progrès.
Je vous remercie.
(Source : Ministère chinois des Affaires étrangères)
Toast du Président Chinois Xi Jinping au banquet de bienvenue du Sommet 2024 du FOCAC
Le président chinois Xi Jinping et son épouse Peng Liyuan ont organisé mercredi un banquet pour accueillir les invités internationaux qui se trouvent à Beijing pour le Sommet 2024 du Forum sur la coopération Chine-Afrique (FOCAC).
Voici le texte intégral du toast du président Xi lors du banquet.
Toast de Monsieur Xi Jinping
Président de la République populaire de Chine au banquet de bienvenue à l'occasion du Sommet de Beijing 2024 du Forum sur la Coopération Chine-Afrique
Beijing, le 4 septembre 2024
Excellence, Monsieur le Président Bassirou Diomaye Faye,
Excellences, chers collègues et Mesdames,
Chers amis,
Distingués invités,
Bonsoir.
C'est un grand plaisir pour moi de me réunir avec vous à la veille du Sommet 2024 du Forum sur la Coopération Chine-Afrique. Au nom du gouvernement et du peuple chinois, au nom de mon épouse et en mon nom personnel, je tiens à vous souhaiter une chaleureuse bienvenue.
Bien que séparés par une longue distance, les bons amis se sentent toujours proches. Je me suis rendu dix fois en Afrique et ai accueilli de nombreux dirigeants africains en visite en Chine. A chaque fois, je ressens des affinités particulières avec les amis africains, et surtout, j'ai été conforté dans ma conviction que la construction d'une communauté d'avenir partagé Chine-Afrique repose sur une base solide, part d'un point élevé et possède des perspectives immenses, donnant un exemple glorieux de la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité.
La communauté d'avenir partagé Chine-Afrique s'enracine dans l'amitié traditionnelle. Depuis le milieu du siècle dernier, nous avons combattu côte à côte dans la lutte contre l'impérialisme, le colonialisme et l'hégémonisme et avancé main dans la main sur la voie du développement, du redressement et de la modernisation. Quelle que soit l'évolution de la situation internationale, l'amitié sino-africaine se perpétue et se consolide à travers le temps.
La communauté d'avenir partagé Chine-Afrique se distingue par la coopération gagnant-gagnant. Il y a 24 ans, le Forum sur la Coopération Chine-Afrique a été mis en place au début du nouveau siècle. En nous appuyant sur cette plateforme importante, nous avons travaillé conjointement pour construire des routes, chemins de fer, écoles, hôpitaux, parcs industriels et zones économiques spéciales. Ces projets ont changé la vie et le destin de nombreuses personnes.
La communauté d'avenir partagé Chine-Afrique se renforce avec le temps. Depuis la tenue de la 8e Conférence ministérielle du FOCAC à Dakar en 2021, nous avons œuvré activement à promouvoir la concrétisation notamment des neuf programmes, lutté en solidarité contre l'épidémie de COVID-19 et travaillé en étroite coordination sur les grandes questions régionales et internationales, faisant entendre une voix plus forte du Sud global.
Chers amis,
Distingués invités,
Bâtir une communauté d'avenir partagé est un rêve commun de toute l'humanité et la modernisation est impérative pour que le rêve devienne réalité. Précurseurs de la construction d'une communauté d'avenir partagé hier comme aujourd'hui, la Chine et l'Afrique seront toujours pionnières dans la marche vers la modernisation. Je suis convaincu que tant que les plus de 2,8 milliards de Chinois et d'Africains œuvrent dans l'unité, nous saurons accomplir des exploits brillants sur la voie de la modernisation, guider le développement vigoureux de la modernisation du Sud global et apporter une plus grande contribution à la construction d'une communauté d'avenir partagé pour l'humanité.
Pour terminer, je porte un toast
À la prospérité de la Chine et des États africains et au bonheur de leurs peuples,
À l'amitié éternelle entre les peuples chinois et africains,
Le premier bureau de représentation à l’étranger de l’Agence congolaise de presse (ACP), médias public de la République démocratique du Congo (RDC) a été ouvert jeudi à Rome en Italie par l’ambassadeur congolais en poste dans ce pays.
« C’est le rayonnement de notre pays. Notre pays comme on le disait tantôt est connu comme un pays en guerre, un pays où il y a la faim, où il y a des maladies et des épidémies, mais avec l’ACP aujourd’hui, il y a la solution de donner la vraie information auprès des autres agences de la situation réelle de notre pays et de tous les efforts que le gouvernement actuel est en train de faire pour donner une nouvelle image aussi bien dans la diplomatie que dans d’autres secteurs des activités de la nation« , a dit M. Paul Emile Tshinga, Ambassadeur la RDC en Italie.
Après le bureau de liaison de Bruxelles (Belgique) ouvert en 2023, le bureau de représentation de l’Agence congolaise de presse en Italie est le premier bureau ouvert à l’étranger après 30 ans d’absence sur la scène médiatique internationale.
« Ce bureau est appelé à couvrir l’actualité de l’Italie et du Saint Siège. Il traitera aussi des informations sur la RDC mais aussi sur les Africains vivant à Rome et au Vatican, capitale du Saint Siège« , a dit M. Bienvenu-Marie Bakumanya, Directeur Général de l’ACP.
«Au rendez-vous du donner et du recevoir médiatique, les Congolais doivent se dire que leur voix sera entendue. Nous allons donner les informations de la République Démocratique du Congo venant de toutes les tendances.
Ceux qui s’intéressent à la République Démocratique du Congo pourront également entendre autre chose et lire autre chose que les clichés qu’on a toujours présentés. Au Congo, il n’y a pas que de choses qui ne marchent pas, il n’y a pas que la guerre, il n’y a pas que les maladies. Il y a aussi des choses qui marchent, il y a des choses qui sont bonnes à savoir, il y a des Congolais qui excellent dans ce qu’ils font, il y a des Congolais qui donnent de bons résultats dans le travail qu’ils réalisent, c’est le moment de le présenter, c’est le moment de présenter le Congo sous un autre visage », a déclaré M. Bakumanya.
Le directeur général adjoint de la Radiotélévision nationale congolaise RTNC, professeur Adolphe Voto, présent à l’ouverture, a appelé à l’accompagnement des autorités en faveur des médias publics.
«Nous comptons sur le gouvernement dont nous sommes les bras sur le plan médiatique, pour que nous puissions relever les grands défis d’isolement médiatique de la RDC aujourd’hui. Parce que la RDC a de grands défis à l’international ; donc, nous ne devons pas seulement rester au pays mais rayonner comme hier; le Congo a rayonné hier à travers l’AZAP, l’OZRT. Nous avons cette obligation aujourd’hui de ramener le Congo à ce niveau-là pour que notre discours, notre voix soit entendue », a dit M. Voto, avant de souhaiter bon vent au bureau de Rome qui est « précurseur » pour la RTNC.
Pour le père Stanis Kambashi, Jésuite congolais vivant en Italie, « c’est une fierté et un honneur de savoir que l’Agence Congolaise de presse ouvre un bureau ici pour pouvoir traiter les informations de la RDC et du monde entier avec un point de vue congolais puisque nous savons aujourd’hui que les médias sont un grand pouvoir et chaque pays qui veut soigner son image investit dans les médias et puis fait que le monde suive sa politique et tout ce qui concerne le pays à partir de son point de vue. Voilà pourquoi ça nous fait beaucoup de joie et beaucoup bonheur.
Nous souhaitons que ce qui vient de naître puisse grandir et devenir quelque chose de grand comme fut à l’époque Agence Zaïroise de presse (AZAP) qui était une grande entreprise. Nous souhaitons que l’ACP puisse aussi grandir et devenir un point de référence ».
Le Bureau de représentation de l’ACP en Italie a été lancé après l’expérience d’un bureau de liaison au Royaume de Belgique, en 2023. L’ACP compte ouvrir bientôt de nouveaux bureaux à travers le monde conformément à la dynamique diplomatique imprimée par le président de la République, Félix Tshisekedi.
*Représentant du Chef de l’Etat, Guylain Nyembo, le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et de la coordination de l’aide au développement, a pris part au 2ème forum Indonésie-Afrique sous le thème : « Esprit de Bandung pour l’Agenda 2063 de l’Afrique ». Près de 32 pays du monde y étaient représentés.
Lors sa prise de parole, lundi 2 septembre dernier, il a indiqué, à l’ouverture de ce sommet, qu’un avenir commun entre l’Indonésie et l’Afrique est plus que possible avant d’ajouter que le thème choisi pour ce sommet rappelle, non seulement les relations historiques et étroites entre l’Afrique et l’Asie mais, il offre également des opportunités uniques de réflexion sur le futur possible qui peut être dégagé entre les deux continents, l’élargissement du spectre de la coopération de l’Afrique à l’Indonésie qui pouvait réaliser un développement inclusif et intégral, conformément aux objectifs fixés par l’agenda 2063.
Pour la RD. Congo, ce futur possible entrevoit deux axes, à savoir, l’accroissement du volume des échanges des biens et services entre le marché indonésien et le marché africain intégré et l’intensification de la coopération dans le domaine de la transition énergétique, avec les investissements conséquents dans la production d’énergie renouvelable en vue notamment, de lutter efficacement contre le réchauffement climatique.
Pour lui, en effet, un avenir commun entre l’Afrique et l’Indonésie est plus que possible.
‘’Cependant, la parole au nom d’un Etat en proie à une agression perpétrée par un autre pays du Sud dans la partie Est de son territoire. Ce futur possible ne peut être envisagé qu’en s’en tenant au strict respect des principes consacrés par la Conférence de Bandung de 1955 ainsi que par l’agenda 2063’’, a-t-il insisté.
En effet, ce futur possible, ne peut se réaliser que, si et seulement si, nous parvenons à faire taire les armes, à respecter la souveraineté et l’intégrité territoriale de chacun des Etats et nous consacrer ensemble résolument et sincèrement, à la promotion des intérêts mutuels et à la coopération.
Avec Marie Ottosson, Représentante de la Suède
Guylain Nyembo a, en marge de ce sommet, conféré avec Marie Ottoson, Directrice adjointe de l’agence suédoise de développement international (SIDA). Ils ont, au cours des échanges francs et sincères, réfléchi sur la RDC et la Suède sur leur rôle de co-présidence du Partenariat Mondial pour une coopération efficace au service du développement, le programme du suivi du Partenariat Mondial en RDC et les priorités de deux pays en matière d’efficacité du développement et de la 4ème Conférence internationale sur le financement du développement.
Par ailleurs, lors d’une session plénière de haut niveau, Guylain Nyembo a lancé les appels au Sud global pour lutter contre les injustices climatiques, la criminalité transnationale et le blanchiment des minerais de sang.
Cette session était axée sur le thème : « Construire des ponts : libérer tout le potentiel du Sud mondial grâce à des partenariats multipartites.
A propos de cette criminalité transnationale, il a évoqué, en outre, les conflits qui déchirent certaines régions du monde et qui entravent les efforts de développement du monde et particulièrement en RDC. Il a lancé un appel à la solidarité judiciaire internationale afin d’arrêter tous ceux qui sont à la base de ces conflits.
« Nous avons tous appelé à ce que nous ne puissions permettre aux criminels qui perturbent le processus de développement de chacun de nos pays, de ne pas avoir d’abri dans un pays voisin ou dans la région et aussi, un appel à la collaboration judiciaire pour arrêter tous ceux qui viennent arrêter notre processus de développement », a-t-il ajouté.
Pour ce qui concerne le blanchiment des minerais de sang, Guylain Nyembo a dénoncé, de manière véhémente, la guerre de prédation économique qui sévit à l’Est de RDC depuis maintenant près de trois décennies causant le Génocost, le génocide congolais.
Il a stigmatisé les manœuvres du Rwanda qui place certaines populations dans les zones riches en minerais de la RDC pour les exploiter et servir certaines grandes puissances, certaines industries…
« Vous n’avez pas besoin de savoir les matières qui ont servi à la fabrication de votre Gsm ou téléphone portable. Tous les pays sont concernés par la situation de la RDC qui freine son développement, moteur de développement de notre continent, des pays du Sud. Que tout le monde puisse se joindre à nous pour que cette cause soit défendue », a-t-il prévenu.
Au dernier jour de ce forum, Guylain Nyembo a eu une intense activité avec de nombreux invités.
Avec le ministre indonésien de la Planification, il a été question de renforcement de la coopération entre les deux pays en matière de financement de développement.
Enfin, à lui d’affirmer : « Les pays du Sud doivent s’organiser pour influencer le monde et développer la collaboration entre eux avant d’appeler au suivi de ce qui a été décidé. Pour preuve, il y a eu un forum en 2018, y a-t-il eu de relai et même, pour le prochain rendez-vous. Il est donc nécessaire d’avoir de suivi pour relayer ces évènements de haute portée internationale », avant de chuter en ces termes : « Les pays du Sud très riches puissent se tenir pour s’affirmer afin que l’aide leur octroyer puissent les booster pour s’affirmer et devenir autonomes ».
En cette belle saison d’automne, le Sommet 2024 du Forum sur la Coopération sino-africaine (FOCAC), le plus important événement diplomatique organisé par la Chine cette année, s’est tenu à Beijing où flottent les drapeaux nationaux de la Chine et des 53 pays membres africains du FOCAC, reflétant l’amitié, la rêve et l’espoir. La « Semaine Chine-Afrique » a débuté par la rencontre amicale entre le Président chinois XI Jinping avec le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO le 2 septembre.
Dans les jours suivant, une série d’activités se sont succédées : banquet d’accueil, cérémonie d’ouverture, 4 Conférences de haut niveau, 8e Conférence des entrepreneurs chinois et africains, etc, au cours desquelles les participants ont, autour du thème « Travailler ensemble à promouvoir la modernisation et à construire une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de haut niveau », passé en revue le parcours de l’amitié sino-africaine, apporté une haute appréciation aux progrès obtenus dans les actions de suivi du FOCAC et dégagé un consensus politique fort sur le renforcement de la coopération dans tous les domaines. Cet événement d’importance majeure a été couronné de plein succès et a attiré l’attention du monde entier.
Ce succès est sans équivoque au niveau des relations bilatérales sino-congolaise. Les deux Chefs d’État se sont de nouveau échangés juste un an après leur première rencontre, marquant un nouvel « moment fort » dans les relations sino-congolaises. Ils ont dégagé un consensus important sur la consolidation de la confiance politique, le raffermissement du soutien mutuel et l’approfondissement de la coopération dans différents domaines par les deux parties. De plus, les parties chinoise et congolaise ont signé plusieurs documents de coopération bilatérale en matière d’économie, de formation, de douane et de média au cours du Sommet. Les hauts représentants des autorités et des entreprises des deux pays ont échangé en profondeur leurs points de vue à l’occasion du Forum économique RDC-Chine.
Les accomplissements remarquables de cette semaine d’or se démontrent également au niveau des relations sino-africaine.
Premièrement, les relations entre la Chine et les 53 pays membres africains du FOCAC ont toutes été portées au niveau du partenariat stratégique. La Chine devient ainsi l’un des rares pays du monde qui ont pu maintenir une confiance mutuelle avec quasiment tous les pays du continent africain.
Deuxièmement, les relations Chine-Afrique (entité collective) sont désormais rehaussées à une communauté d’avenir partagé de tout temps à l’ère nouvelle. Le terme « nouvelle » souligne la nécessité pour les relations sino-africaines de s’aligner avec la tendance de l’époque. Les termes « de tout temps » signifient que quelle que soit l'évolution de la situation internationale, la Chine et l'Afrique se prêteront toujours un soutien mutuel et que la Chine soutiendra toujours l'Afrique, en se positionnant du côté des pays en développement.
Troisièmement, les deux parties ont lancée six grandes propositions pour que la Chine et l’Afrique travaillent ensemble à promouvoir la modernisation. En réponse aux questions qui se posent devant les pays africains et à tous les pays du Sud global (Comment réaliser la modernisation ? Quelle type de modernisation à réaliser ?), le Président XI Jinping a appelé à promouvoir ensemble une modernisation marquée par la justice et l’équité, l’ouverture et le gagnant-gagnant, la primauté au peuple, la diversité et l’inclusion, le respect de l’écologie, la paix et la sécurité («six grande propositions» de modernisation), ce qui a été largement consenti par les dirigeants africains. Ce consensus profond dégagé par la Chine et l’Afrique aura une influence majeure et de long terme sur la promotion de la modernisation mondiale.
Enfin, la Chine et l’Afrique ont élaboré un vaste plan de coopération pour la prochaine étape et adopté la Déclaration de Beijing sur la construction conjointe d’une communauté d’avenir partagé Chine-Afrique de tout temps à l’ère nouvelle et le Plan d’action de Beijing (2025-2027) du FOCAC. Le Président XI Jinping a avancé dix Actions de partenariat sur la modernisation que la Chine entreprendrait avec l’Afrique dans les trois ans à venir (« dix Actions de partenariat sur la modernisation ») et a annoncé de nombreuses mesures pragmatiques dans différents domaines de la coopération sino-africaine en faveur de la modernisation africaine. Par exemple, la Chine a décidé d’accorder le traitement de tarif douanier zéro à 100% de catégories de produits exportés vers la Chine par les pays les moins avancés ayant avec elle des relations diplomatiques, dont 33 pays africains, et continuera à appuyer l’Afrique dans les domaines d’infrastructure, de santé, d’agriculture, d’échanges culturels et humain, de développement vert et de sécurité. Dans les 3 ans à venir, le Gouvernement chinois accordera à l’Afrique un soutien financier de 360 milliards de yuans RMB, y compris 210 milliards de yuans RMB de ligne de crédit, 80 milliards de yuans RMB d’aides sous différentes formes et au moins 70 milliards de yuans RMB d’investissements d’entreprises chinoises en Afrique, ce qui constituera un appui fort pour la mise en œuvre des dix Actions de partenariat.
Dès le début de la semaine Chine-Afrique, le Président XI Jinping a clairement indiqué à son invité congolais que la Chine est en train de promouvoir sa modernisation sur tous les plans par un développement de haute qualité et la RDC est entrée dans une nouvelle phase dans son développement et redressement. Les deux pays sont l’un pour l’autre un compagnon dans la voie vers la modernisation. Le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO a réagi positivement, exprimant sa volonté de considérer la Chine comme le partenaire prioritaire de coopération.
Alors, que doivent faire les deux parties pour mettre en œuvre le consensus important atteint par les deux Chefs d’État et transformer effectivement les accomplissement du Sommet du FOCAC en bénéfices concrets pour les peuples chinois et congolais ? À cet effet, j’aimerais apporter 3 points de propositions :
— Il faut renforcer la confiance stratégique et raffermir le soutien mutuel. Si la Chine et la RDC ont noué une amitié profonde dans le processus historique de la lutte pour leur émancipation nationale respective, cette amitié est encore plus précieuse à nos jours où les deux pays marchent côte à côte pour réaliser leur rêve de modernisation. Il nous appartient de consolider la confiance politique, d’approfondir les échanges en matière de gouvernance et de continuer à se prêter un soutien mutuel solide sur les questions touchant aux intérêts vitaux de part et d’autre.
— Il faut approfondir la coopération mutuellement bénéfique et rechercher un développement commun. Depuis plus d’un an, la coopération pragmatique sino-congolaise dans divers domaines est devenu un modèle pour les pays en développement en termes de promotion conjointe de la modernisation. La partie chinoise entend travailler avec la partie congolaise à saisir les opportunités offertes par le Sommet du FOCAC et la signature des nouveaux documents de coopération bilatérale pour mener en profondeur leur coopération dans différents domaines comme l’agriculture, la transformation des produits miniers et la formation professionnelle et continuer à soutenir la partie congolaise dans la transformation de ses avantages en matière de ressources naturelles en force motrice de développement.
— Il faut libérer le potentiel des échanges humains et renforcer le sentiment de satisfaction, de bonheur et de sécurité des deux peuples. Réaliser le libre et plein épanouissement de l’homme est l’objectif ultime de la modernisation. La partie chinoise entend continuer à appuyer la partie congolaise dans les domaines qui tiennent le plus au cœur du peuple congolais comme la santé, l’agriculture et la formation professionnelle pour assister la RDC à transformer effectivement ses accomplissement de développement en davantage de bien-être du peuple.
Un proverbe africain dit : « Un vrai ami est quelqu’un avec qui vous partagez le chemin». Après cette semaine d’or à Beijing, la Chine et l’Afrique sont désormais sur un nouveau point de départ historique. De belles perspectives s’ouvrent devant nous pour réaliser nos rêves de modernisation. Je suis convaincu que la Chine et la RDC deviendront, l’un pour l’autre, bons frères qui partagent la même aspiration, bons partenaires qui mènent une coopération gagnant-gagnant et bons amis qui œuvrons ensemble pour la paix et un avenir meilleur.
*« Les réformes dans le secteur de la justice doivent être parachevées afin que nous ayons une justice équitable », a insisté, spécialement, le Président Tshisekedi, lors d’une réunion hier, jeudi 12 septembre 2024, à la Cité de l’Union Africaine, mettant autour d’une même table, Vital Kamerhe, le Président de l’Assemblée Nationale, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, le Président du Sénat, Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre et, enfin, Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.
Nouvelles orientations
Concrètement, le Chef de l’Etat a donné des orientations aux animateurs des 4 principales institutions de la République : l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement et le Conseil supérieur de la magistrature.
Sur le plan économique, le Chef de l’Etat a réitéré sa « détermination de voir notre économie décoller avec notamment, la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo », a rapporté Vital Kamerhe, le Président de la Chambre basse du Parlement.
Concernant le secteur de l’Education, le Président Tshisekedi a insisté pour que « la gratuité de l’enseignement de base soit totalement parachevée », a ajouté Vital Kamerhe.
Prévention, un des piliers du système de santé
Au chapitre de la Santé, le Speaker de l’Assemblée nationale a affirmé que « le Président de la République a donné des instructions en termes de prévention comme un des piliers du système de santé».
Enfin, la situation sécuritaire de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement, dans les de l’Est et de l’Ouest, ainsi que le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays ont aussi été abordés.
C’est nuitamment que le Directeur Général de l’Office des Routes, M. Jeanneau Kikangala qu’accompagnaient ses collègues du BTC et du Foner, ont inspecté les travaux d’infrastructures au Rond-Point Ngaba. Sur place, le Directeur provincial de l’Office des Routes, Didier Nzuzi, a eu à expliquer à ses hôtes, l’évolution des travaux au niveau de l’accostage et de la pose des enrobés, sur plus ou moins 600 m avec renforcement de la chaussée.
A cette occasion, le DG de l’Office des Routes s’est félicité de la bonne poursuite des travaux en ce lieu conformément aux prévisions: «Nous avions voulu nous faire accompagner du BTC et du Foner. Ce sont les deux acteurs importants de par l’avis devant être accordé par le premier et le décaissement des fonds par le second». Le délai d’exécution de ces travaux étant de 60 jours, 70% du temps prévisionnel a déjà été réalisé. Cependant, a-t-il prévenu, en cas de débordement du dudit délai au regard des impératifs sur terrain, il n’est pas exclu d’aller au-delà du planning initial.
Pour sa part, le DG du BTC s’est dit satisfait pour la qualité des travaux exécutés par l’Office des Routes avant de reconnaitre que : «Le travail a été assez difficile du fait de la continuité d’activités de la population dans ce tronçon et l’existence d’un marché. Après vérification de certains paramètres de contrôle, nous sommes satisfaits. A cette étape de la pose des enrobés, on va mieux apprécier lorsque cette tâche sera achevée ».
Il a profité de cette situation pour sensibiliser tous les acteurs de l’environnement et politiques qui gèrent cet espace au regard des actes d’incivisme qui ont élu domicile à cet endroit dont notamment, des caniveaux qu’on a transformés en poubelle alors que ces zones ont été nettoyées. Et d’ajouter : ‘‘qu’on devait avoir besoin des supports politiques du quartier pour pouvoir nous aider dans le travail’’ avant de se réjouir que la circulation a été gérée par la police pour réguler le trafic et permettre à l’Office des Routes de poursuivre normalement les travaux.
Il y a lieu de signaler que, c’est dans le but de matérialiser les objectifs du Chef de l’Etat dans son volet «Infrastructures» que le DG Kikangala a assisté à la mise en service de plusieurs ponts dans les différentes provinces de la République et à plusieurs travaux en cours sur plusieurs axes routiers d’intérêt général.
Ingénieur congolais vivant aux Etats-Unis, Jean Kanya Kamangu a procédé à la présentation de sa nouvelle invention, un système de vidéo-surveillance produit : ‘’See All, Hear All and Alert’’ (SAHAA), qui signifie en français Voir Tout, Entendre Tout et d’Alerte. A la pointe de la technologie, le système SAHAA dispose des caméras de surveillance dotées d’une forte capacité d’analyse vidéo et d’une intelligence artificielle intégrée. La démonstration du premier prototype a eu lieu ce mercredi 11 septembre au cours de la 1ère édition d’Innovation today, organisée à Béatrice Hôtel sous le thème ‘’Investissement…’’. Au cours de cette présentation, l’inventeur de cette nouvelle technologie a expliqué les opportunités qu’offre cette invention pour les investisseurs désireux d’explorer de nouveaux horizons.
Dans un système de vidéo-surveillance classique, plusieurs caméras sont posées dans différents coins d’un édifice, pour couvrir tout son espace. La plus performante des caméras peut atteindre un angle de vue estimé à 180 degré maximum. Avec la technologie SAHAA, un seul appareil suffit pour assurer la sécurité d’une maison. Elle donne les moyens de surveiller les équipements de production, de détecter les pannes potentielles et éviter les arrêts, résoudre considérablement le niveau des erreurs humaines. Ses caméras peuvent facilement s’adapter aux préférences de leur utilisateur, et selon les milieux où elles sont installées.
‘’Le système de vidéo-surveillance utilisé actuellement, demande à ce qu’un homme reste devant les écrans pour surveiller les mouvements à l’intérieur d’une salle. Les agents de sécurité sont dans l’incapacité de commander les caméras à distance. Ce système manque de flexibilité car il exige des caméras adaptées selon chaque espace, que ce soit pour une maison, un entrepôt. Mais nous, nous apportons une solution dénommée SAHAA. Nous avons 20 capteurs audio, vidéos et phatiques changeables selon le besoin. SAHAA est doté d’un module faisant office d’une intelligence artificielle (IA), qui procure aux caméras la capacité de prendre des décisions en temps réel. Grâce à l’IA, la caméra peut traiter instantanément un flux des vidéos’’, a fait savoir Jean Kanya, PDG de 2GI Incorporation et inventeur de la technologie SAHAA, tout en précisant que cette technologie n’est pas une caméra en soit mais plutôt un module de collecte, d’analyse des données et de prise de décision.
Plus loin dans son exposé, il a souligné que SAHAA possède également la capacité de capter, enregistrer, et indiquer avec précision la source de provenance d’un son ; de couvrir une surface à 360 degré ; effectuer la reconnaissance faciale ; identifier une menace à distance et alerter l’utilisateur. En cas de défaillance d’un capteur, les autres s’activent automatiquement pour palier le vide engendré par la panne.
‘’Ce système est différent du fait qu’il peut lancer une alerte en cas d’intrusion. Il peut signaler sa position en cas de vol, et enregistrer les empreintes digitales d’une personne étrangère et transmettre ses données à son utilisateur ou à la police’’, a-t-il renseigné.
Appel aux investisseurs
Homme d’affaires chevronné, Mr Jean Kanya a démontré en long et en large les différents marchés auxquels son invention peut couvrir. De l’aérospatial, à la défense, l’automobile, la surveillance et dans le domaine médical, SAHAA peut être une solution digitale adaptée aux problèmes multiples rencontrés dans ces secteurs de la vie. Il peut aider dans la maintenance des aéronefs ainsi que dans des diagnostics et inspections ; prévenir des cas d’accidents liés aux pannes techniques.
Il a affirmé par ailleurs, que ce projet représente 8 milliards de chiffres d’affaires dans le secteur automobile, 5 milliards dans la surveillance avec intelligence artificielle d’ici 2030.
‘’Nous ne visons pas de prendre la totalité de ce marché. On va essayer de prendre 1% de ces marchés dans les deux domaines’’, a-t-il déclaré.
En outre, l’ingénieur congolais a annoncé avoir gagné deux marchés dans le pays de l’oncle Sam. Seul bémol, il n’a jusqu’à présent aucun investisseur qui s’est engagé à l’accompagner lui et son équipe dans cette grande marche vers la révolution digitale. C’est ainsi qu’il a lancé un appel aux autorités et aux privés pour un soutien financier en vue de transformer ce prototype à un produit commercialisé partout à travers le monde.