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Agression rwandaise : Félix Tshisekedi obtient le soutien de la Grande Bretagne !

 Le Président Félix Tshisekedi a reçu dans ses bureaux de la Cité de l’Union africaine David Lammy, Secrétaire d'Etat britannique aux Affaires Etrangères, du Commonwealth et du Développement, venu lui exprimer tout le soutien diplomatique que son pays apporte à la République Démocratique du Congo (RDC) au moment où le Rwanda envahit les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu. Pendant près de deux heures, le Chef de l’Etat et son hôte ont passé en revue la situation sécuritaire et humanitaire dramatique dans l’Est de la RDC.

M. David Lammy a réitéré la position ferme de son pays et se dit prêt à appuyer sur tous les leviers diplomatiques en tant que membre permanent du Conseil de Sécurité des Nations Unies pour veiller à l’application effective des engagements pris par toutes les parties au dernier sommet de Dar-es-Salam. En cas de non-respect, la Grande-Bretagne n’exclut pas d’aller jusqu’aux sanctions contre le Rwanda.

Pour sa part, le Président Tshisekedi a remercié son interlocuteur pour le plaidoyer en faveur du respect de la Charte des Nations Unies. Il a fait savoir que son pays, la République Démocratique du Congo (RDC), a toujours privilégié la voie diplomatique pour une paix durable ; c’est pourquoi il reste favorable à une résolution du conflit par le dialogue dans le seul cadre des Processus de Luanda et Nairobi mixés.

Devant le drame humanitaire et en réponse à la sollicitation du Président de la République, la Grande-Bretagne a promis une aide substantielle aux populations meurtries et contraintes à l’errance par les forces d’occupation.

La Pros.

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Adoptée à l’unanimité au Conseil de Sécurité , Résolution 2773 de l’ONU : le Rwanda appelé à retirer ses troupes de la RDC

Vendredi dernier, le Conseil de Sécurité des Nations Unies, réuni en urgence pour la quatrième fois en un mois à New York, a adopté à l'unanimité une résolution historique condamnant pour la première fois le Rwanda pour son invasion du territoire de la République Démocratique du Congo (RDC). Initiée par la France, cette résolution appelle Kigali à ‘’retirer immédiatement ses troupes de la RDC’’, y compris celles des forces affiliées du M23.

La résolution 2773, adoptée avec une détermination unanime, comprend plusieurs points essentiels :

1. Condamnation de l'offensive et des avancées du M23 : Le Conseil de sécurité condamne fermement l'offensive en cours et les avancées des forces du M23 dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, réalisées avec le soutien des Forces de défense du Rwanda.

2. Cessation immédiate des hostilités : La résolution exige que le M23 cesse immédiatement les hostilités et se retire des villes de Goma, Bukavu et de toutes les zones qu'il contrôle actuellement.

3. Appel à un cessez-le-feu inconditionnel : Le Conseil réitère son appel urgent à toutes les parties impliquées dans le conflit pour conclure un cessez-le-feu immédiat et sans condition.

4. Retrait des forces rwandaises : Les Forces de défense du Rwanda sont appelées à cesser leur soutien au M23 et à se retirer immédiatement du territoire de la RDC sans conditions préalables.

5. Reprise des pourparlers diplomatiques : La résolution exhorte vivement la RDC et le Rwanda à revenir sans conditions préalables aux pourparlers diplomatiques de toute urgence.

Cette résolution marque un tournant significatif dans les efforts de la Communauté Internationale pour stabiliser la région des Grands Lacs. Le soutien explicite du Rwanda au M23 a été un point de discorde majeur, exacerbant les tensions et la violence dans l'Est de la RDC. En demandant le retrait immédiat des forces rwandaises, le Conseil de Sécurité envoie un message clair de tolérance zéro à l'égard des agressions territoriales et du soutien aux groupes armés.

Le contexte de cette adoption remonte à une série de réunions d'urgence du Conseil de Sécurité, motivées par l'intensification des combats entre les forces de sécurité congolaises et les militants du M23. Les violences ont provoqué une crise humanitaire, obligeant des milliers des civils à fuir leurs foyers et aggravant la situation sécuritaire déjà précaire dans la région.

La décision de condamner le Rwanda et de demander un retrait immédiat de ses troupes vise à réduire les tensions et à ouvrir la voie à une résolution pacifique du conflit. La Communauté Internationale, sous l'égide des Nations Unies, espère que cette résolution encouragera les parties à revenir à la table des négociations et à trouver une solution durable et respectueuse du droit international.

Nathan Mundele

Adoptée à l’unanimité au Conseil de Sécurité , Résolution 2773 de l’ONU : le Rwanda appelé à retirer ses troupes de la RDC
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Dans un communiqué publié ce dimanche 23 février 2025 , RDC : la CENCO met le Gouvernement devant ses responsabilités

Dans son communiqué publié hier dimanche 23 févier, la Conférence épiscopale nationale du Congo invite le Gouvernement à prendre ses responsabilités face à la stigmatisation des Swahiliphones observée ces derniers jours dans la ville de Kinshasa et plusieurs coins de la RDC. Cette implication sollicitée du Gouvernement, expliquent les prélats catholiques, va permettre d'assurer la protection à toutes les couches de la population congolaise et garantir la cohésion sociale et le bien-vivre ensemble de toutes les races et ethnies en RD Congo.

Par ailleurs, la CENCO invite, par ailleurs, la population à la compassion et la solidarité envers ces frères et sœurs qui se trouvent forcés par la guerre et l'insécurité de quitter leurs terres, leurs maisons; et à leur offrir l'hospitalité dans nos familles et dans nos lieux sécurisés.

Les prélats catholiques en appellent dès lors à la maturité de toutes les communautés qui forment la Nation congolaise, à ne pas se laisser induire en erreur par ceux qui prêchent la division et la chasse aux swahiliphones, aux originaires de l'Est ou aux étrangers, comme expression du patriotisme et voies de la paix pour notre pays.

"La CENCO est d'autant plus indignée de voir certains pasteurs ou «gourous" exploiter les tribunes de leurs églises et autres cadres de prédication pour tenir des discours qui incitent à la discrimination, à la haine et à la violence contre d'autres congolais et congolaises en raison de leur origine, de leur langue ou de leur morphologie", peut-on lire dans ce communiqué.

Les évêques catholiques rappellent qu'il y a quelques années, où un originaire du Kongo Central a été massivement élu Gouverneur et Député National de Goma. "Il en est de même de candidats Présidents de la République, ressortissants de l'Ouest ou de l'Est, qui ont été véritablement élus de part et d'autre. Aujourd'hui, malheureusement, nous connaissons une régression qui ne peut pas nous interpeller", rajoutent-ils.

Enfin, ils tirent ainsi la sonnette d'alarme sur cette ségrégation qui risque d'embraser les conflits intercommunautaire et enfoncer le pays davantage dans la violence.

La Pros.

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Pacte pour la paix et le vivre-ensemble, RDC : la CENCO et l’ECC lancent la mobilisation à l’échelle nationale !

La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) ont entamé hier, jeudi 20 février 2025, à Lubumbashi, dans le Haut-Katanga, une campagne de sensibilisation autour du pacte social pour la paix et le vivre-ensemble.

Cette mobilisation vise à rassembler un grand nombre de populations dans la bataille pour la cohésion nationale et l’unité des congolais en cette période de crise due à la guerre imposée par le Rwanda dans l’Est du pays. La Cenco et l’ECC ont démarré leur sensibilisation par la célébration d’un culte œcuménique tenu à la paroisse Saints Pierre et Paul de Lubumbashi.

‘’La République démocratique du Congo est aujourd'hui réduite en ruine par une série des conflits armés qui a coûté la vie à des milliers de nos compatriotes et qui condamne plusieurs milliers de congolais à l'errance, à la famine et à la misère de toutes sortes. Malheureusement, toutes les tentatives militaires et diplomatiques ne parviennent pas, jusqu'à présent, à y mettre fin. C'est pourquoi la Conférence épiscopale nationale du Congo et l'Eglise du Christ au Congo, en vertu de notre mission prophétique et dans le souci d'apporter notre contribution aux citoyens, comptons sur les forces vives et patriotiques, nous proposons cette initiative dite "Pacte social pour la paix et le vivre-ensemble en RDC et dans le pays des Grands Lacs" », a indiqué Monseigneur Donatien Nshole, SG de la Cenco, à l’occasion du lancement de la mobilisation. Pour lui, l’heure est venue de se mettre ensemble pour trouver des solutions aux problèmes actuels du pays.

‘’Il s'agit d'obtenir que les congolais se réunissent par leurs représentants autour d'une table, non pas les Saints en face du diable, mais plutôt les uns à côté des autres afin de se parler et d'aplanir les divergences et surtout renforcer notre vivre-ensemble au lieu de recourir aux armes. C'est une opportunité à saisir pour réfléchir sérieusement sur le Congo que nous voulons à l'immédiat et dans le futur et ce, dans tous les secteurs de la vie. Les intelligences congolaises seront mises à contribution pour la construction d'un nouveau paradigme existentiel national. Le résultat attendu c'est de voir les congolais vivre dignement et profitant de nos richesses, vivant en paix entre nous et avec nos voisins des Grands Lacs », a ajouté le secrétaire général de la CENCO’’, a affirmé Donatien Nshole, depuis Lubumbashi.

La Pros.

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Alerte sur les conséquences humanitaires de la crise au Sud-Kivu, RDC : Bruno Lemarquis appelle à la cessation des affrontements

Le Coordonnateur humanitaire en République Démocratique du Congo, M. Bruno Lemarquis, exprime sa profonde préoccupation concernant les conséquences humanitaires de l’extension continue du conflit notamment, au Sud-Kivu.

L’extension rapide et ininterrompue du conflit, notamment dans la province du Sud-Kivu, continue d’infliger un lourd tribut à la population civile, comme en témoignent les nouveaux mouvements de déplacement de personnes forcées de fuir les zones de combats dans des conditions précaires. Il est impératif de cesser les affrontements et de reprendre le chemin du dialogue et des processus politiques. La population ne peut plus continuer à payer un prix aussi lourd pour un conflit qui ne cesse de s’étendre et qui menace désormais la stabilité de toute la région.

Des installations et entrepôts humanitaires ont une nouvelle fois été pillés à Bukavu le 15 février, limitant encore davantage les capacités de réponse des organisations humanitaires déjà entravées par les hostilités en cours. J’exhorte toutes les parties au conflit à respecter leurs obligations en vertu du droit international humanitaire, à garantir la sécurité des infrastructures humanitaires et à assurer un accès sûr et sans entraves aux acteurs humanitaires afin qu’ils puissent apporter l’assistance vitale aux populations dans le besoin.

Afin d’accélérer et de faciliter la délivrance de l’aide humanitaire aux populations, la réouverture rapide des aéroports de Goma (Nord-Kivu) et de Kavumu (Sud-Kivu) est essentielle. J’appelle toutes les parties à prendre les mesures nécessaires pour permettre la reprise des vols humanitaires.

Le strict respect des droits des personnes déplacées internes doit également être assuré. Tout retour ne peut se faire que sur une base volontaire, dans des conditions sûres, dignes et durables, conformément aux principes internationaux.

Au nom de l’ensemble de la communauté humanitaire en République démocratique du Congo, je réaffirme que notre seule mission est d’apporter une assistance vitale et une protection aux populations les plus vulnérables, où qu’elles se trouvent. Cette action est guidée par les principes humanitaires de neutralité, d’impartialité, d’humanité et d’indépendance, sans prendre parti ni s’engager dans des considérations politiques.

La Pros.

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