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Devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, New-York : Thérèse Wagner donne une réplique musclée au Représentant permanent du Rwanda

 Représentant la partie congolaise devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies le lundi 9 décembre 2024, Thérèse Kayikwamba Wagner, Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangère, a réservé une réplique de fer au Représentant permanent du Rwanda, pays agresseur de la République Démocratique du Congo depuis plus d’une trentaine d’années. ‘‘Toujours porteuse des prétextes, la partie rwandaise donne la voix à des fausses allégations en vue de couvrir ses actes posés dans la partie orientale de la RDC, lesquels relèvent des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité et de violation flagrante de la Charte des Nations Unies’’, a déclaré Thérèse Wagner. D’un ton ferme et rigide, Thérèse Wagner rappelle les faits qui poussent la RDC à le condamner sans relâche par rapport aux actes commis sur le territoire congolais. «Je blâme le Rwanda pour la présence illégitime de ses troupes sur notre territoire, le massacre de Kishishi, le bombardement du camp des déplacés de Mugunga, le pillage systématique de nos ressources naturelles et les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies et de la SADC», indique-t-elle. L’implication et l’ingérence du Rwanda sur le sol congolais met à mal sa souveraineté territoriale. «Ce n’est pas parce que d’autres défis existent que son soutien au M23 ou la présence de ses troupes en République Démocratique du Congo en devienne excusable. Je le dis avec force, l’appréciation du Rwanda sur nos défis internes ne lui donne aucun droit d’y intervenir. […] Le Rwanda n’est pas et ne sera jamais le gendarme de la Région des Grands Lacs », martèle la patronne de la diplomatie congolaise». Ci-après, l’Allocution de la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner en réponse aux prétextes du Représentant permanent du Rwanda devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

Allocution de la Ministre d’Etat, Ministre des Affaires Etrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner en réponse aux prétextes du Représentant permanent du Rwanda devant le Conseil de sécurité des Nations Unies.

D’emblée soyons clairs ! Je ne blâme pas le Rwanda pour tous les mots de la République Démocratique du Congo. Je blâme le Rwanda pour la présence illégale de ses troupes sur notre territoire, le massacre de Kishishi, le bombardement du camp des déplacés de Mugunga, le pillage systématique de nos ressources naturelles et les attaques contre les soldats de la paix des Nations Unies et de la SADC. Je blâme donc le Rwanda pour les violations de la Charte des Nations Unies.

Ces actes sont tous des crimes qui ne relèvent pas d’un quelconque malentendu ou des différends bilatéraux.

Ces faits, Madame la Présidente, ne relèvent pas des spéculations, ils sont documentés, corroborés et gravés dans le rapport des Nations Unies. Je prends néanmoins note de la posture du Rwanda qui doute de l’objectivité des experts des Nations Unies.

Le Rwanda avance que la République Démocratique du Congo est confrontée à des nombreux groupes armés. Et oui ! C’est un fait. Mais cet aveu de la complexité de notre contexte sécuritaire ne saurait servir de justification à ses propres violations de notre souveraineté.

Ce n’est pas parce que d’autres défis existent que son soutien au M23 ou la présence de ses troupes en République Démocratique du Congo en devienne excusable. Je le dis avec force, l’appréciation du Rwanda sur nos défis internes ne lui donne aucun droit d’y intervenir. Le Rwanda évoque aussi l’idée que le M23 représenterait des communautés marginalisées. Permettez-moi de poser une question simple à cette assemblée.

Depuis quand des massacres, des déplacements forcés et la réorganisation démographique des territoires sont-ils des moyens légitimes pour répondre à des revendications ethniques ou sociales ? Le M23 ne défend aucune cause, il exécute une stratégie dictée par les intérêts du Rwanda.

Le groupe d’experts l’a démontré, il ne s’agit pas de défendre des minorités mais de contrôler des ressources et d’affaiblir la souveraineté de la République Démocratique du Congo.

Enfin, le Rwanda prétend que les mesures qu’il qualifie de défensives seraient légitimées par des propos tenus par des responsables congolais. Je rejette fermement cette allégation. Aucun propos quelconque ne peut justifier le massacre des civiles, le pillage des ressources ou l’occupation de territoire, rien. Absolument rien ne peut légitimer les crimes de guerre, les crimes contre l’humanité ou la violation de la Charte des Nations Unies. Détrompez-vous Monsieur le Représentant.

Le Rwanda n’est pas et ne sera jamais le gendarme de la Région des Grands Lacs.

Si le Rwanda souhaite prouver sa crédibilité en tant qu’acteur de paix qu’il commence par honorer ses engagements dans le processus de Luanda. Trente-quatre jours plus tard nous attendons toujours vos experts. Ils arrivent seulement après insistance de la part de la République Démocratique du Congo et du médiateur.

La République Démocratique du Congo reste fermement engagée dans le processus de Luanda. Convaincue qu’il constitue la voix la plus prometteuse vers une résolution durable du conflit. Tout au long de ce processus notre posture a été constante, constructive, respectueuse des engagements pris et résolus à œuvrer pour la paix. Ce Conseil a un rôle central à jouer pour garantir que toutes les parties respectent leurs obligations et contribuent à cet objectif commun.

Madame la Présidente,

Mesdames et Messieurs.

Le peuple congolais, dans toutes ses composantes, aspire à la paix et à la stabilité. Ces aspirations légitimes ne sauraient être réduites au silence par des stratégies de division et de domination.

Mon pays est résolu à protéger ses citoyens, à préserver son intégrité territoriale et à bâtir un avenir où la souveraineté des Etats est respectée et non manipulée. Nous ne demandons pas de faveur. Nous exigeons que le Droit International soit respecté, que la souveraineté de la République Démocratique du Congo soit protégée et que les responsabilités des actes commis soient pleinement assumées.

Je vous remercie.

Devant le Conseil de Sécurité des Nations Unies, New-York : Thérèse Wagner donne une réplique musclée au Représentant permanent du Rwanda
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Environnement et Développement Durable, Masimanimba : Eve Bazaïba et les chefs traditionnels unissent leurs efforts pour un territoire vert

A Masimanimba, la Ministre d'Etat Ministre de l’Environnement et Développement Durable, Mme Eve Bazaïba, a rencontré ce lundi 9 Décembre 2024, une délégation des chefs traditionnels, dans le cadre d’une initiative ambitieuse visant à transformer ce territoire de la Province de Kwilu en un modèle de gestion durable des ressources naturelles. Au cœur de leurs échanges : le projet de faire de Masimanimba un territoire vert en s’appuyant sur la coopération des chefs coutumiers, gardiens des forêts primaires.

Sur ce, les chefs coutumiers vont s'associer aux chefs de terre, pour céder des espaces pour des plantations d’arbres, qu’ils soient fruitiers ou non. Ces plantations vont contribuer, non seulement à la préservation de l’écosystème local, mais aussi, à soutenir la vision du Président de la République, Félix Tshisekedi, dans le cadre de son programme de Couloir vert Kivu-Kinshasa.

Lors des discussions, les autorités traditionnelles ont insisté sur leur volonté d’accompagner cette vision à travers des actions concrètes notamment, lutter contre la déforestation en limitant les pratiques agricoles destructrices, l'agriculture itinérant sur brûlis, et les feux de brousse, favoriser le reboisement pour restaurer les terres dégradées.

Dans une déclaration commune, les chefs coutumiers ont promis de ne plus utiliser le feu comme outil de défrichage, une pratique ayant causé d’importants dégâts écologiques par le passé. Cet engagement marque un tournant dans la gestion des ressources naturelles locales et témoigne d’une prise de conscience collective face aux enjeux climatiques.

En réponse à cette mobilisation, Eve Bazaïba a salué cette collaboration entre l'Etat et les autorités traditionnelles, soulignant que ‘’la préservation de l'environnement passe nécessairement par une implication des communautés locales, car elles en sont les premières gardiennes en vue de garantir la réussite du projet’’.

En mettant en œuvre ce partenariat, Masimanimba pourrait devenir un modèle pilote exemplaire pour d’autres territoires du pays.

Cette initiative ne se limite pas à la plantation d’arbres, elle ambitionne également de promouvoir une gestion participative des terres, d'encourager une agriculture durable et de créer des emplois verts pour les jeunes de la région.

A Masimanimba, la forêt retrouve donc une nouvelle chance portée par un dialogue fructueux entre traditions et modernité. Car si cet exemple inspire d'autres territoires, le Couloir vert Kivu-Kinshasa pourrait bientôt devenir le symbole d'une RDC qui, face aux défis environnementaux, s'appuie sur ses racines pour se projeter vers l’avenir.

La Pros.

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RDC : le Gouvernement adopte un nouveau Plan National Stratégique de Développement quinquennal

Le Gouvernement a adopté, lors du Conseil des ministres du vendredi 6 décembre dernier, un nouveau Plan national stratégique de développement (PNSD) s'étendant de 2024 à 2028. Ce document quinquennal propose une trajectoire de développement axée sur l'exploitation des ressources naturelles tout en préservant un cadre fiscal favorable aux investissements étrangers.

Il y a lieu cependant de rappeler que ledit Plan national stratégique de développement remplace celui de 2020-2024. Toutes les actions et programmes du Gouvernement, ainsi que ceux de ses partenaires nationaux et internationaux au cours des cinq prochaines années, devront s'aligner sur ce plan.

«Pour réussir la diversification de son économie, notre pays a intérêt à se servir de ses riches dotations en ressources naturelles (minerais, pétrole, terres arables, forêts, cours d'eau, etc.), en maintenant un régime économique et fiscal qui favorise les Investissements Directs Etrangers (IDE), tout en adoptant des technologies d'exploitation raisonnable et pro-environnement des ressources et de transformation locale des produits bruts», peut-on lire dans le compte-rendu du Conseil des ministres.

A travers ce plan, le Gouvernement s'est fixé quatre objectifs prioritaires à atteindre d'ici 2028. Il s’agit de :

1. une croissance économique inclusive et durable ;

2. une gouvernance efficace, l'État de droit et la protection des populations ;

3. un accès à des services sociaux de base de qualité et une protection sociale inclusive ;

4. une gestion durable des ressources naturelles, la protection des écosystèmes et une gouvernance environnementale efficace.

Pour réaliser ces objectifs, le Gouvernement dirigé par la Première Ministre Judith Suminwa prévoit de se concentrer sur cinq domaines clés, à savoir :

1. la diversification de l'économie ;

2. le développement du capital humain ;

3. l'aménagement du territoire et le développement des infrastructures structurantes ;

4. l’amélioration de la gouvernance et de la sécurité nationale ;

5. le développement durable et équilibré des provinces.

La Pros.

 

 

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13ème réunion du Comité de gestion de l'Autorité du Lac Tanganyika, Kinshasa : la SG Pascaline Mbangu donne le go des accises

Plusieurs experts venus des ministères de la pêche et de l’Environnement de la Zambie, la Tanzanie, du Burundi et de la RDC, membres du Comité de gestion de l'Autorité du Lac Tanganyika (ALT), ont pris rendez-vous à l'hôtel Sultani de la Gombe à Kinshasa, à l'occasion de l'ouverture des travaux de la treizième réunion ordinaire de leur organisation régionale.

Tour à tour, les chefs des différentes délégations qui ont défilé du haut de la tribune ont remercié le Gouvernement congolais d'avoir organisé ces assises, une occasion de saluer l'implication du Ministre de la Pêche et élevage de la RDC, Jean-Pierre Tshimanga Buana, qui a plaidé pour le paiement des arriérés des cotisations de son pays à l'ALT et de la prise en charge totale de ces assises.

«En ce qui concerne le soutien aux activités de l'ALT, nous voudrions vous annoncer que notre pays, le Burundi, continuera à contribuer comme prévu dans la Convention signée par nos quatre Etats. Nous sommes conscients que notre pays enregistre des arriérées de contributions, nous espérons que tôt ou tard, nous allons emboîter le pas de la RDC qui a pu apurer toutes les arriérées de contribution. Nous profitons de cette occasion pour féliciter la République Démocratique du Congo pour les efforts déployés en payant toute la totalité de sa contribution et les autres pays pour l'effort fourni », a déclaré Madame Nkunzimana Jeanne Francine, Directrice de l'environnement et assainissement et cheffe de la délégation burundaise.

Pour le chef de la délégation congolaise, les assises de Kinshasa démontrent la volonté politique du pays de Félix Tshisekedi de respecter son engagement pris avec l'Autorité du lac Tanganyika.

«C'est ici l'occasion de vous rassurer que l’engagement pris par la RDC en faveur de l'ALT sera toujours respecté malgré les circonstances qui sont généralement passagères. Cet engagement s'est traduit dernièrement par une volonté politique éclairée de la RDC qui a apuré ses arriérés de contribution à l'autorité du lac Tanganyika », a noté Louis Lungu Malutshi, Directeur des ressources en Eau au Ministère de l'Environnement et développement durable, membre du comité de gestion de l'ALT.

Au nom du Ministre de la Pêche et de l'Elevage, la Secrétaire générale, Pascaline Mbangu, invitée d'honneur qui a ouvert ces assises, est restée stricte, «La tenue à Kinshasa de la treizième réunion des membres du comité de gestion de l'Autorité du Lac Tanganyika ne doit pas être considérée comme un exercice de routine. Cette réunion intervient après la survenue, ou même la persistance des problèmes qui se posent dans le Lac Tanganyika et son bassin. Il n'est un secret pour personne : la pratique de la pêche illicite, non réglementée et non déclarée, est devenue un refrain, en dépit des recommandations qui ont déjà été formulées pour y mettre un terme. Cependant, nous nous réjouissons de l'existence d'une charte dont les clauses garantissent la pêche responsable. Dans un passé récent, le Lac Tanganyika a connu une montée spectaculaire du niveau d'eau et des dégâts énormes ont été enregistrés. Certes, les résolutions issues de la troisième session extraordinaire de la Conférence des Ministres de l'Autorité du Lac Tanganyika ont calmé les esprits hantés par ce phénomène calamiteux », a-t-elle rappelé.

Elle a, à la même occasion, appelé les experts présents aux travaux préparatoires de donner le meilleur d'eux-mêmes par la réflexion profonde.

«L'occasion vous est donnée pour approfondir vos réflexions au cours de votre treizième réunion du Comité de Gestion de l'Autorité du Lac Tanganyika et faire ressortir des actions emblématiques pour l'essor de l'économie bleue. Il s'agit là d'un impératif auquel les quatre Etats Contractants de la Convention sur la Gestion Durable du Lac Tanganyika doivent s'accrocher », dit-elle.

En guise du bilan, le Directeur exécutif du Comité de gestion de l'ALT, Tusanga Mukanga Sylvain, a noté que l'année 2024 a été une année d'initiatives et de performance marquée particulièrement par l'approbation et la clôture de différents projets. À l'en croire, 2025 sera une année de mise en œuvre des projets et activités à impact visible pour l'amélioration des conditions de vie des communautés du bassin du lac Tanganyika par la mise en œuvre du programme d'action stratégique.

Il sied de noter que la treizième réunion ordinaire du Comité de gestion de l'ALT constitue des travaux préparatoires à la 12e session ordinaire de la Conférence des Ministres de cette organisation régionale qui aura lieu ce jeudi 12 décembre à l'hôtel Rotana de Kinshasa.

Réunissant les 4 pays dont la Zambie, la Tanzanie, le Burundi et la RDC, l’Autorité du Lac Tanganyika a pour mission principale d’assurer la protection et la conservation de la diversité biologique et l’utilisation durable des ressources naturelles du Lac Tanganyika et son bassin sur base d’une gestion intégrée et la coopération entre les Etats contractants.

César Nkangulu

 

13ème réunion du Comité de gestion de l'Autorité du Lac Tanganyika, Kinshasa : la SG Pascaline Mbangu donne le go des accises
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Pour renforcer la sécurité et l’administration , Lualaba : Fifi Masuka présente les 15 jeeps tout-terrain dotées par le Chef de l’Etat à la province

Garantir la protection de sa population, est l’un des soucis de la Cheffe de Lualaba. A l'issue du Conseil Provincial de Sécurité élargi qu'elle a présidé, le mercredi 4 décembre dernier, la Gouverneure Fifi Masuka, a présenté les 15 jeeps tout-terrain flambant neuves dotées par le Chef de l’Etat à la province.

Ces véhicules ont été octroyés par le Président de la République par le biais du Vice-Premier ministre en charge de l'Intérieur. Sur ces 15 jeeps, cinq sont spécifiquement réservées aux administrateurs des territoires, tandis que les dix autres sont destinées aux services de sécurité.

En outre, d'autres véhicules supplémentaires ont été présentés pour renforcer les moyens de mobilité de la Police provinciale. La Gouverneure Masuka Saini a exprimé, à cette occasion, sa gratitude envers le Chef de l'État pour l'attention particulière portée à la Province du Lualaba.

Elle a également invité les bénéficiaires à faire un usage rationnel de ces moyens afin de répondre de manière efficace aux attentes de la population, conformément aux recommandations du Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Chimea Samy

Pour renforcer la sécurité et l’administration , Lualaba : Fifi Masuka présente les 15 jeeps tout-terrain dotées par le Chef de l’Etat à la province
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Dans la vision du Chef de l’Etat , RDC : Judith Suminwa réaffirme son engagement à promouvoir les jeunes entrepreneurs

‟Un grand nombre de réformes institutionnelles, des projets et des actions innovantes sont entreprises au niveau national afin de promouvoir l’entrepreneuriat, et plus particulièrement, l’entrepreneuriat féminin”. Tels sont les propos tenus par la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka, à l’occasion du lancement officiel mercredi 4 décembre 2024, au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, du colloque sur l’entrepreneuriat et innovation.

Devant l’auditoire composé des personnalités de marque, entre autres, des jeunes entrepreneurs, et acteurs sociaux, les mots de la Première Ministre sont tombés à pic pour cette première journée de réflexion sur les stratégies d’accompagnement financier, en vue de soutenir des initiatives pour le développement économique africain avec un accent particulier sur la créativité verte.

‘’Nous devons nous fixer le cap pour améliorer l’accès aux financements, améliorer la formation professionnelle notamment, dans l’économie verte, optimiser l’environnement juridique et social pour stimuler notre tissu économique et productif. C’est dans cette dynamique que la Loi cadre du 8 août 2022 sur la promotion de l’entrepreneuriat, a été édictée sur Ordonnance Présidentielle pour encadrer le développement des startups et des PME’’, a martelé Judith Suminwa.

Dans son allocution, la patronne de la Primature a étalé noir sur blanc le rôle important que doit jouer la jeunesse pour l’émergence du pays. Elle a encouragé par la suite, l’intégration des jeunes dans le secteur de création d’emploi à travers l’entrepreneuriat, tout en insistant sur un usage responsable des éléments de la nature. En outre, elle a exhorté les initiateurs de ces assises à dégager des réformes enrichissantes au bénéfice de ce secteur.

Par ailleurs, la Première Ministre a rappelé le Programme d’Actions de son gouvernement dans son pilier 1, qui appelle à diversifier l’économie, de créer des emplois et de protéger le pouvoir d’achat des ménages, pour lesquels les efforts sont fournis au quotidien en vue de sa pleine réalisation.

Ce séminaire s’inscrit dans un cadre scientifique, dans le contexte africain, pour booster l’économie verte ainsi qu’encourager les efforts de la jeunesse aux investissements personnels décisifs. Organisés par I&F Entrepreneuriat en collaboration avec l’Université de Paris 8, l’Université de Kinshasa (UNIKIN), l’Université Kongo (UK), l’Université Protestante de Kimpese et de l’Ecole Supérieure de Gestion des Administrations et des Entreprises, ses échanges vont se poursuivre jusqu’au samedi 7 décembre, toujours au Centre culturel Wallonie-Bruxelles.

Bedie Ilengola     

Dans la vision du Chef de l’Etat , RDC : Judith Suminwa réaffirme son engagement à promouvoir les jeunes entrepreneurs
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A la suite de l’incident malheureux survenu à la frontière , RDC-Zambie : une réunion de la Commission mixte Défense et Sécurité convoquée à Ndola

Il s’est tenu, mercredi 4 décembre dernier à Ndola en Zambie, une réunion de la Commission mixte Défense et Sécurité entre les Gouvernements congolais et zambien. Au menu : statuer sur l'incident survenu le dimanche 1er décembre dernier, à la frontière entre les deux pays voisins et prendre des dispositions adéquates, pour éviter, dans l'avenir, que ce genre de situation ne se reproduise.

Le bilan fait état d'un mort côté zambien et d'un blessé grave côté congolais, comme l'indique un communiqué du ministère de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières de la RDC. Après des échanges de haut niveau entre les Gouvernements de deux pays, il a été convenu de la nécessité d'enclencher le mécanisme de concertation de la Commission mixte Défense et sécurité.

La délégation congolaise était conduite par le Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemin Shabani Lukoo, qui était accompagné de son collègue de la Défense nationale, Guy Muadiamvita Kabombo, ainsi que des responsables des services et des Forces de défense et de sécurité.

Pendant plus de huit heures, les deux délégations ont échangé sur la nécessité de préserver la paix et les relations de bon voisinage, qui ont toujours caractérisé les relations entre les deux pays. Dans leurs allocutions respectives, les responsables de deux parties ont réaffirmé la détermination de Félix Antoine Tshisekedi et de Hakainde Hichilema de préserver les relations fraternelles entre la RDC et la Zambie.

Les deux délégations ont constaté que cet incident n'a pas été commandité de part et d'autre. Toutefois, une commission d'enquête mixte constituée d'experts venus de deux pays a été mise en place, pour faire la lumière sur les circonstances de cet incident.

La Pros.

A la suite de l’incident malheureux survenu à la frontière , RDC-Zambie : une réunion de la Commission mixte Défense et Sécurité convoquée à Ndola
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