L'année passée, le Chef de l’Etat, Félix Tshisekedi, a émis le vœu de vouloir doter la RDC d’une nouvelle Constitution. Car, selon lui, l'actuelle a été faite pour l'intérêt des étrangers.
Lors de ses meetings en 2024, il est revenu sur sa vision, en promettant qu'en 2025, il va mettre en place une commission chargée de tabler sur cette question en vue d'aboutir à la 4ème République.
Le changement de la Constitution est critiqué farouchement par les opposants du régime en place, mais il y a ceux qui sont déterminés à accompagner le Chef de l’Etat dans cette démarche. Par ces derniers, le notable Jimmy Mirindi, qui estime qu'il faut haïr ce pays pour soutenir l’actuelle Constitution, qu'il qualifie de piège pour le pays de Mzee Laurent-Désiré Kabila.
A l'en croire, le changement de la Constitution prôné par Félix Tshisekedi devra recevoir des appuis de la part des leaders de tous les coins, sans aucune distinction, et même dans les coins où l'insécurité règne.
‘’Notre Constitution actuelle connait assez d'erreurs et des pièges. Lisez attentivement article par article et vous allez le comprendre comme moi. Cette lecture minutieuse m’a permis d'apporter mon soutien à cette idée du Premier Citoyen de notre pays.
Elle ne permet pas au Président de la République d'avoir l'exercice total de ses fonctions. Certains articles le bloquent, malgré qu'il soit le Garant de la souveraineté nationale. Cette Constitution favorise le tribalisme alors qu'au 21ème siècle, nous devons penser au bien-être de notre pays et non comme c'est le cas actuellement, où il y a des Nande, Lubas, shi... alors qu'on devrait normalement s'appeler Congolais et non par nos tribus. Par exemple, pour diriger les provinces du Nord-Kivu ou du Sud-Kivu, il faut être de la tribu majoritaire et cette Constitution permet tout cela.
A mon avis, le Président de la République, Félix Tshisekedi, devrait avoir le monopole de contrôler les chefs des exécutifs provinciaux pour éviter la propagation du tribalisme, qui est parmi les maux qui rongent notre société. Il y a aussi d'autres articles parmi les 229 articles de notre Constitution, qui étouffent le pouvoir du Premier Citoyen de la République. Il suffit juste de les lire attentivement pour mieux comprendre.
En tant que cadre de l'UDPS Tshisekedi fédération de Goma, j'appelle tous les Congolais de soutenir le changement de la Constitution car, c'est l'unique moyen de nous sortir du goulot d'étranglement dans lequel nous avons été mis par les concepteurs de cette Constitution’’, a-t-il affirmé.
Et de poursuivre : "Lors de la composition du Gouvernement, cette même Constitution favorise le tribalisme.
Je suis de la communauté Hutu, nous n'avons pas des représentants. Cela peut créer des frustrations alors que nous avons plus de 450 tribus et dialectes, chaque tribu aimerait avoir un ministre ce qui veut dire pour apaiser la tension des uns et des autres, il faudra répondre aux attentes de toutes les communautés, ce qui est impossible et c'est la Constitution qui le permet, changeons-la pour le bien de notre pays"
‘’En réaction, je note que ledit arrêté n'a pas respecté toute la procédure requise en la matière. Par conséquent, je vous instruis de le rapporter, pour vice de forme et incompétence matérielle de l'auteur’’. C’est ainsi que la Première Ministre Judith Suminwa a sommé le Ministre du Travail et Emploi, Ephraïm Akwakwa, de retirer son arrêté portant modification du Salaire minimum interprofessionnel garanti (SMIG), de 7074 FC à 14.500 FC. Dans une lettre publiée récemment, elle a indiqué que le SMIG ne relève pas de la compétence du Ministère sectoriel.
La Cheffe du Gouvernement demande au Ministre en charge du Travail de préparer les éléments nécessaires en vue de la signature d’un décret sur le SMIG.
‘’Je vous demande de me présenter, dans les plus brefs délais, les éléments pertinents et nécessaires à la prise du décret sur le SMIG, en impliquant, cette fois-ci, toutes les parties prenantes, notamment le Conseil national du travail pour un avis préalable’’, peut-on lire dans cette correspondance.
Pour rappel, Ephraïm Akwakwa, après avoir pris cette décision, avait précisé que celle-ci venait pour aligner le SMIG au taux actuel. A l’en croire, en 2018, Bruno Tshibala, alors Premier Ministre, a signé un décret fixant le SMIG à 5 dollars américains, ce qui représentait 7074 FC.
17 janvier 1961-17 janvier 2025, 64 ans jour après jour se sont écroulés depuis l’assassinat du tout premier Premier Ministre Patrice Emery Lumumba. Le sacrifice suprême de cet homme d’Etat qui est l’un des pionniers de l’indépendance de la République Démocratique du Congo, a redoré l’image et la dignité de la Nation congolaise, un gage de sa souveraineté. Un message poignant de l’actuelle Première Ministre, Judith Suminwa, à travers une vidéo partagée sur les réseaux sociaux, dans laquelle elle relève cinq points essentiels à retenir sur cette grande figure et imposant homme politique, Patrice Emery Lumumba.
La Cheffe du Gouvernement congolais, Judith Suminwa, a salué la mémoire et le combat sacré de Patrice-Emery Lumumba, premier Premier Ministre de la République Démocratique du Congo. Son martyr s’est même déjà révélé bien avant son assassinat car, il n’a pas reculé face aux menaces et à la puissance impérialiste de son époque. Un Héros de la lutte pour la libération. Sa prise de position avant les événements précédant la Table Ronde de Bruxelles est un signe de patriotisme et un symbole d’un Congo libre et autonome. A travers ces valeurs qu’il a incarnées, lesquelles sont restées un héritage sacré pour l’homme congolais ainsi que toutes les Nations africaines, l’Afrique toute entière a pris une direction tout à fait autre : un autre boulevard s’est ouvert, celui d’une Afrique affranchie, autonome et souveraine où les Gouvernements et tous les peuples mutualisent leurs forces pour forger un continent d’espoir garni d’un lendemain meilleur.
Judith Suminwa a ainsi relevé cinq points ou valeurs essentiels à retenir sur Patrice-Emery Lumumba et, invite chaque congolais à se battre pour sa défense.
Lumumba, martyr du nationalisme africain et Héros de la lutte pour la libération. Il a défendu notre libération et notre dignité. Son audace face à l’oppression a fait briller notre Nation comme un symbole d’unité pour tous les africains, ouvrant ainsi la voie à la dignité et à la souveraineté.
Il a fait preuve d’une grande détermination dans la diversité.
Il a sacrifié sa vie pour la République Démocratique du Congo aujourd’hui. De nos jours, chaque congolaise et chaque congolais a un rôle à jouer en vue de soutenir nos FARDC et défendre les valeurs qui renforcent notre Nation.
La vision d’un Congo libre et autonome de Lumumba, vision que partage le Président de la République Félix Tshisekedi, nous inspire à travailler vers un avenir meilleur tous les jours. Cela nous motive à chaque réveil car c’est ce que je vois devant moi.
Aujourd’hui, nous faisons face à des menaces extérieures qui exploitent nos fragilités. Il est donc assez essentiel de renforcer notre unité nationale en favorisant le dialogue et en encourageant la solidarité entre tous les congolais et toutes les congolaises.
Notre force vient de la diversité et, c’est ensemble que nous pouvons surmonter les défis et protéger notre intégrité nationale.
Lumumba croyait en un avenir prometteur de notre pays. Aussi, j’encourage les jeunes congolais à avoir foi en nous, à travailler pour construire un avenir meilleur pour notre pays. Je souhaite que cet héritage inspire chacun de nous, chacun des jeunes congolais et congolaise en œuvrant ensemble pour la grandeur de notre pays la République Démocratique du Congo.
Un appelle de la Première Ministre à chaque citoyen de la République Démocratique du Congo à un sursaut patriotique à l’instar de Patrice-Emery Lumumba.
Lors d'une cérémonie diplomatique organisée mercredi dernier à la Cité de l'Union africaine, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de l'Inde et de la Fédération de Russie, Venkataraman Vajapayajula et Karl Tikhaze, respectivement. Cette cérémonie marque une étape importante dans les relations diplomatiques entre la République Démocratique du Congo et ces deux grandes Nations.
Conformément à la tradition, chaque diplomate a eu l'occasion d'échanger pendant une demi-heure avec le Chef de l'État après la remise des lettres de créance. Ces lettres, envoyées par les chefs d'État respectifs des diplomates, leur donnent mandat pour représenter leur pays en RDC et rappellent en même temps leurs prédécesseurs.
Le nouvel ambassadeur de l'Inde, M. Vajapayajula, apporte avec lui une riche expérience diplomatique. Avant sa nomination en RDC, il a servi comme Ministre des Affaires politiques à l'ambassade de l'Inde à Oslo, en Norvège. Au cours de sa carrière, il a également occupé le poste d'assistant au Haut-Commissariat de l'Inde au Sri Lanka, au Consulat général de l'Inde aux Etats-Unis, ainsi qu'aux ambassades de l'Inde en Egypte, en Russie et en Roumanie. Son parcours diversifié témoigne de sa capacité à naviguer dans des contextes diplomatiques variés et complexes.
De son côté, M. Karl Tikhaze, le nouvel ambassadeur de la Fédération de Russie, a également un parcours impressionnant. De 2023 à 2024, il a été directeur adjoint du Département de la sécurité internationale de l'information au ministère des Affaires étrangères de son pays. Avant cela, il a occupé divers postes dans les missions diplomatiques de la Russie en Finlande, au Canada, au Maroc et en Slovaquie. Son expertise en matière de sécurité internationale et son expérience dans différents pays renforcent sa capacité à représenter efficacement la Russie en RDC.
La cérémonie de remise des lettres de créance est un moment solennel qui symbolise le renforcement des liens diplomatiques entre les pays. Pour la RDC, l'accréditation de ces nouveaux ambassadeurs est une opportunité de renforcer la coopération bilatérale avec l'Inde et la Russie dans divers domaines, notamment l'économie, la sécurité, la culture et l'éducation.
L'arrivée de M. Vajapayajula et de M. Tikhaze en tant qu'ambassadeurs en RDC est donc perçue comme un signe positif pour l'avenir des relations entre ces pays. Leurs expériences et leurs compétences respectives devraient contribuer à renforcer les partenariats existants et à explorer de nouvelles opportunités de collaboration.
L’Observatoire de la Liberté de la Presse en Afrique (OLPA), ONG de défense et de promotion de la liberté de presse, note avec satisfaction la reprise des émissions de la radio Liberté Lisala, station privée émettant à Lisala, chef-lieu de la province de Mongala, au nord-ouest de la République démocratique du Congo (RDC).
Le média a repris ses émissions, le 16 janvier 2025, après une semaine de suspension. M. Jean-Collins Makaka, Gouverneur de province, a reconnu avoir instruit le Maire de la ville de Lisala de suspendre la radio, dans un communiqué publié le 15 janvier 2025.
Le média a été accusé " d'incitation à la haine, à la vengeance et de déstabilisation des autorités légitimement installées" après la diffusion des émissions critiquant l'incapacité des autorités locales à mettre fin aux conflits fonciers qui sévissent dans plusieurs territoires de Mongala.
Tout en prenant acte de la reprise des émissions, OLPA réitère son appel aux autorités locales de favoriser le droit d'informer et d'être informé.
Dans un communiqué publié jeudi 16 janvier 2025 dans la soirée, le Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, a indiqué que les enquêtes pré-juridictionnelles concernant les actes de vandalisme perpétrés lundi 18 novembre de l’an dernier au Mausolée du Héros National Patrice- Emery Lumumba ont été clôturées.
‘’Les enquêtes pré-juridictionnelles concernant les actes de vandalisme perpétrés au Mausolée du Héros national Patrice-Emery Lumumba ont été clôturées. Toutes les dispositions nécessaires ont été prises pour la sécurisation et l’embellissement du mausolée en vue de préserver ce lieu de mémoire’’, lit-on dans ce communiqué signé par le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur.
‘’En conséquence, rien ne saurait entraver le bon déroulement des activités prévues dans le cadre de la commémoration de ce 64ème anniversaire’’, poursuit le communiqué.
Par ailleurs, Jacquemain Shabani Lokoo a appelé la population congolaise à observer une pensée pieuse en mémoire du combat et de l’héritage de Patrice-Emery Lumumba.
Le Gouvernement de la République Démocratique du Congo réaffirme ainsi son engagement à garantir le bon déroulement des activités prévues pour commémorer le 64ème anniversaire de l’assassinat de Patrice-Emery Lumumba.
Cependant, à la veille de la commémoration du Héros Lumumba, sa famille a décidé de suspendre toutes les activités publiques qui ont été prévues vendredi 17 janvier dans le cadre du 64ème anniversaire de l'assassinat du tout premier Premier Ministre de ce pays.
Selon Roland Lumumba, fils de Feu Patrice-Emery Lumumba, la raison de cette suspension demeurait la profanation du mausolée de leur père.
‘’Il n'y aura aucune activité publique quant à la commémoration de l'Héros national Patrice-Emery Lumumba. Aussi longtemps que la famille Lumumba n'aura pas les résultats des enquêtes en cours sur la profanation de son mausolée, aucune activité publique ne se tiendra. Quant à la messe en sa mémoire, puisque nous sommes chrétiens, nous la tiendrons à la résidence familiale’’, a-t-il mis au clair. Une mise au clair qui vient contredire le communiqué du Vice Ministère en charge de l’Intérieur invitant les congolais à une commémoration à l’accoutumée par l’organisation des activités publiques.
Le mausolée du héros national Patrice-Emery Lumumba, érigé à la Place de l’Echangeur de Limete à Kinshasa, avait été profané dans la nuit du lundi 18 au mardi 19 novembre 2024 par des personnes non autrement identifiées.
Lors d'une cérémonie diplomatique organisée mercredi dernier à la Cité de l'Union africaine, le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a reçu les lettres de créance des nouveaux ambassadeurs extraordinaires et plénipotentiaires de l'Inde et de la Fédération de Russie, Venkataraman Vajapayajula et Karl Tikhaze, respectivement. Cette cérémonie marque une étape importante dans les relations diplomatiques entre la République Démocratique du Congo et ces deux grandes Nations.
Conformément à la tradition, chaque diplomate a eu l'occasion d'échanger pendant une demi-heure avec le Chef de l'État après la remise des lettres de créance. Ces lettres, envoyées par les chefs d'État respectifs des diplomates, leur donnent mandat pour représenter leur pays en RDC et rappellent en même temps leurs prédécesseurs.
Le nouvel ambassadeur de l'Inde, M. Vajapayajula, apporte avec lui une riche expérience diplomatique. Avant sa nomination en RDC, il a servi comme Ministre des Affaires politiques à l'ambassade de l'Inde à Oslo, en Norvège. Au cours de sa carrière, il a également occupé le poste d'assistant au Haut-Commissariat de l'Inde au Sri Lanka, au Consulat général de l'Inde aux Etats-Unis, ainsi qu'aux ambassades de l'Inde en Egypte, en Russie et en Roumanie. Son parcours diversifié témoigne de sa capacité à naviguer dans des contextes diplomatiques variés et complexes.
De son côté, M. Karl Tikhaze, le nouvel ambassadeur de la Fédération de Russie, a également un parcours impressionnant. De 2023 à 2024, il a été directeur adjoint du Département de la sécurité internationale de l'information au ministère des Affaires étrangères de son pays. Avant cela, il a occupé divers postes dans les missions diplomatiques de la Russie en Finlande, au Canada, au Maroc et en Slovaquie. Son expertise en matière de sécurité internationale et son expérience dans différents pays renforcent sa capacité à représenter efficacement la Russie en RDC.
La cérémonie de remise des lettres de créance est un moment solennel qui symbolise le renforcement des liens diplomatiques entre les pays. Pour la RDC, l'accréditation de ces nouveaux ambassadeurs est une opportunité de renforcer la coopération bilatérale avec l'Inde et la Russie dans divers domaines, notamment l'économie, la sécurité, la culture et l'éducation.
L'arrivée de M. Vajapayajula et de M. Tikhaze en tant qu'ambassadeurs en RDC est donc perçue comme un signe positif pour l'avenir des relations entre ces pays. Leurs expériences et leurs compétences respectives devraient contribuer à renforcer les partenariats existants et à explorer de nouvelles opportunités de collaboration.
Retour aux valeurs sociologiques et spirituelles de Bumuntu. Solutions idoines aux causes profondes de conflits par voie de palabre. Unité dans le respect des diversités de peuples. Adhésion des dirigeants politiques à l’initiative socio-spirituelle. Interpellation à la Communauté Internationale sur son accompagnement responsable et sincère aux peuples africains sur l’avenir du continent noir. Tels sont les points cardinaux de l’Appel prophétique et pastoral lancé conjointement par la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et l’Eglise du Christ au Congo (ECC), le mercredi 15 janvier 2024, dans sa feuille de route axée sur le pacte social pour la paix et le bien-vivre ensemble en RD. Congo et la Région des Grands Lacs. En marge des exhortations jugées salvatrices, les Secrétaires Généraux de ces deux Confessions Religieuses, signataires de ladite Feuille de route, ont annoncé l’instauration des « différentes commissions thématiques relatives à la paix et au Bien-Vivre-ensemble, dont les sujets seront approfondis dans plusieurs ateliers et pourront être transformés en résolutions et recommandations à consigner dans ‘’une charte nationale pour la paix et le Bien-Vivre ensemble’’, au cours d’un forum national à organiser dans quelques mois. Ce qui sera une bonne préparation de la tenue d’une ‘’Conférence Internationale pour la Paix, le Co-Développement et le Bien-Vivre-ensemble dans les Grands Lacs’’ que nous estimons nécessaire pour mettre fin aux conflits transfrontaliers », note-t-on.
FEUILLE DE ROUTE DU « PACTE SOCIAL POUR LA PAIX ET LE BIEN-VIVRE-ENSEMBLEEN RD CONGO ET DANS LES GRANDS LACS »
« Ma priorité c’est la Paix et le Bien-Vivre-ensemble » (Matthieu 5,9 ; Psaumes 133)
L’Appel de la Conférence Episcopale Nationale du Congo (CENCO) et celui de l’Eglise du Christ au Congo (ECC), le jour de Noël, invitent tous les chrétiens et hommes de bonne volonté à considérer l’année 2025 comme : Année de la Paix et du Bien-Vivre Ensemble en RD Congo et dans les Grands Lacs.
Aussi, pour faire large écho à cet appel des deux Eglises, nous invitons chaque Congolais et chaque Citoyen de la Région des Grands-Lacs à se dire et dire chaque fois que le besoin s’en fait sentir : « Ma priorité, c’est la Paix et le Bien-Vivre-ensemble ».
Combien de souffrances, de morts, de viols, de déplacements, de destructions faut-il encore avant que la Paix et le Bien-Vivre-ensemble s’installent en RDC et dans la Région des Grands-Lacs ? Où sont passées nos valeurs sociologiques et spirituelles de « Bumuntu » qui furent le fondement ontologique de notre identité africaine ? Pourquoi ne sommes-nous plus en mesure de résoudre nos problèmes sous l’arbre à palabre comme nos ancêtres savaient le faire si sagement ? N’est-il pas possible de développer nos pays respectifs à partir d’une « culture de bon voisinage transfrontalier », sans forcément verser le sang de milliers d’innocents ? D’où vient l’idée de vouloir supprimer l’autre pour s’assurer de son bonheur et de sa paix ? Faut-il nécessairement recourir aux armes pour revendiquer ses droits ? Quel monde pensons-nous léguer aux générations futures ?
« Gloire à Dieu au plus haut des cieux et paix sur la terre aux hommes qu’Il aime » (Lc2,14). Cette « Paix » et son corollaire, le « Bien-Vivre-ensemble » sont aujourd’hui plus que jamais à nos portes comme « une urgence vitale » Ainsi, en cette année 2025 du Jubilé du Seigneur Jésus Christ pour la RDC et les Grands-Lacs (Luc 4, 18-19), notre mission prophétique nous fait le devoir d’exhorter les peuples, les communautés et les Etats de notre sous-région à réaliser le devoir de l’être humain envers lui-même, celui de la coexistence pacifique et solidaire, afin que nous affirmions toutes et tous notre autodétermination en tant que peuples du berceau de l’humanité. « L’Espérance ne déçoit pas ». (Rm5,5) Mettons-nous y sans délai.
Les conflits politiques et armés ainsi que leur cortège de divisions et d’impacts dévastateurs sur la vie humaine, l’environnement et les conditions socio-économiques de nos peuples ne peuvent plus nous laisser indifférents. Chaque jour qui passe est un jour de trop ! Et jour après jour, le temps nous fuit et les sombres perspectives d’une catastrophe humanitaire aux conséquences incalculables se précisent. Hâtons-nous donc de sceller en toute responsabilité et toutes affaires cessantes ce « Pacte social pour la Paix et le Bien-Vivre-ensemble en RD Congo et dans les Grands-Lacs ».
L'aboutissement salvateur de ce « Pacte social » permettra à l’Afrique de s’affranchir des conflits politiques et armés pour s’inscrire dans la logique de la fraternité mondiale des peuples, des communautés et des Nations, promouvant ainsi le modèle de l’Etat de droit démocratique stable et solide dans nos différents pays.
Pour y parvenir, nous sommes appelés à manifester une adhésion massive et enthousiaste à cet Appel prophétique et pastoral de la CENCO et de l’ECC, lequel nous convie à interagir et à échanger sur base entre autres des postulats suivants :
1. Revenir à nos valeurs sociologiques et spirituelles de Bumuntu pour construire la Paix durable et le Bien-Vivre-ensemble en RDC et dans la Région des Grands-Lacs.
2. Privilégier les consensus par le palabre pour trouver des solutions idoines aux causes profondes à la base des conflits politiques et armés qui endeuillent interminablement la RD Congo et ensanglantent cycliquement la sous-région des Grands-Lacs.
3. Nous unir dans le respect de nos diversités pour bâtir une Afrique forte, unie et prospère face aux défis de la mondialisation. « Le cheminement vers la paix, écrit le Pape François, n’implique pas l’homogénéisation de la société, il nous permet en revanche de travailler ensemble ». Pape François, Fratelli tutti, 228. Il y a possibilité de « dépasser ce qui nous divise sans perdre notre identité personnelle » (Fratelli Tutti, 230).
4. Influencer les dirigeants politiques d’Afrique en général et de la Région des Grands-Lacs en particulier à adhérer à cette initiative socio-spirituelle pour faire cesser les bruits des armes dans notre continent et à construire des Partenariats bilatéraux et multilatéraux pour notre développement intégral et durable (business for peace), mettant fin à l’exploitation illicite des ressources naturelles en RDC et aux conflits armés dans la Région des Grands-Lacs.
5. Interpeller la Communauté internationale à accompagner en toute responsabilité et sincérité les peuples africains à construire et léguer un continent où règnent la justice, la paix et les meilleures conditions de vie et environnementales aux générations futures.
Vers la fin de ce mois, nous présenterons les différentes commissions thématiques relatives à la paix et au Bien-Vivre-ensemble, dont les sujets seront approfondis dans plusieurs ateliers et pourront être transformés en résolutions et recommandations à consigner dans « une charte nationale pour la paix et le Bien-Vivre ensemble », au cours d’un forum national à organiser dans quelques mois.
Ce qui sera une bonne préparation de la tenue d’une « Conférence Internationale pour la Paix, le Co-Développement et le Bien-Vivre-ensemble dans les Grands Lacs » que nous estimons nécessaire pour mettre fin aux conflits transfrontaliers.
Le succès de ce projet dépendra bien sûr de l’adhésion des uns et des autres que nous souhaitons massive.
C’est pourquoi, dans l’entretemps, la CENCO et l’ECC feront des plaidoyers auprès des principaux acteurs sociopolitiques au niveau national et international afin de recueillir leurs avis et créer une synergie autour de ce projet qui, une fois adopté, donnera lieu à un nouveau modus vivendi en RDC et dans la Région des Grands Lacs.
Et une série d’activités socioculturelles seront aussi organisées à cette fin.
Les modalités d’adhésion se trouvent dans le site : PACTESOCIALPAIXRDC.ORG et dans le document en annexe.
Puisse le Seigneur, le Prince de la Paix, bénir ce projet, le peuple Congolais et nos voisins des Grands Lacs.
Pas de répit, ni de repos pour le Vice-Premier Ministre de la Défense Nationale et Anciens Combattants, Me Guy Kabombo Muadiamvita, en itinérance au Kongo Central, depuis 4 jours.
Après Mbanza-Ngungu, Matadi et Boma, le Patron de la défense nationale est arrivé tard la nuit du 18 janvier 2025, dans la ville côtière de Moanda.
Dépêché par le Commandant suprême des FARDC, le Président Félix Tshisekedi, le Vice-Premier Ministre de la Défense Nationale, dit être venu s'enquérir des conditions de travail et des prouesses réalisées par la base de KITONA.
Une visite déterminante pour le Patron de la défense nationale, au Centre d'instruction KITONA ou il a tenu une longue séance de travail avec différentes unités de la base de KITONA, en présence des députés nationaux, élus du Kongo Central, autorités budgétaires. A tombeau ouvert, les officiers militaires de Commandement se sont exprimés, devant les autorités Budgétaires pour l'amélioration des conditions, pour le bon fonctionnement de la base.
Sur place, le N°1 de la Défense nationale Me Guy Kabombo Muadiamvita et sa suite ont visité les différentes infrastructures de la base militaire de KITONA, à savoir :
Le Groupement des écoles militaires spécifiques, la caserne des recrus, l'hôpital militaire, l'école de santé, l'école d'artillerie, le central électrique et l'aéroport militaire de KITONA, en état de délabrement très avancé.
Comme à l'accoutumée, les épouses militaires ont été une fois de plus en l’honneur, le N°1 de la Défense Nationale Me Guy Kabombo Muadiamvita leur a offert un lot important des pagnes et une enveloppe consistante. Les bénéficiaires n'ont pas manqué d'exprimer leur joie.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l’Aide au Développement, Guylain Nyembo, a reçu ce lundi 20 janvier une délégation burundaise conduite par l’ambassadeur du Burundi en RDC, Agricole Mwamba. L’objectif de cette visite était s’imprégner de l’expérience congolaise dans la mise en œuvre du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), une initiative du Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Cette rencontre a été l’occasion d’échanger sur les réussites, les défis et les enseignements tirés de ce projet ambitieux, visant à réduire les inégalités et à promouvoir le développement communautaire à la base.
« Le PNUD/Burundi a recommandé au Gouvernement burundais de s’inspirer des pays ayant réussi à mettre en œuvre ce type de programme de développement communautaire. La RDC s’impose comme un modèle. C’est dans cette optique que nous sommes venus ici pour apprendre », a déclaré Frédéric Nimubona, Directeur de cabinet adjoint du Premier ministre burundais et chef de mission…