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Réintégration des fonctionnaires admis injustement à la retraite, Gouvernement : Pourquoi la non exécution de l’ordonnance n°22/082 du 5 juillet 2022 ?

En abrogeant les ordonnances de 2009 – 2010 mettant à la retraite prématurée les agents de l’Etat, le Président de la République, Chef de l’Etat, Son Excellence Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a tenu, grâce à ses prérogatives constitutionnelles de garant de la nation Congolaise, à corriger non seulement l’erreur commise par son prédécesseur mais surtout, rétablir dans leurs droits les fonctionnaires concernés par ces ordonnances contestées.

Ainsi, sur base d’une autre Ordonnance signée le 5 juillet 2022, le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo les a réintégrés dans leurs fonctions au sein de l’Administration Publique.

Par cet acte, le Président de la République a considéré d’une part, le besoin de justice et d’équité tendant à rétablir les agents concernés dans leurs droits et d’autre part, l’impératif de l’observance du droit à l’égale protection de lois, l’une des composantes de socle de l’état de droit. C’est pourquoi, l’article premier de cette ordonnance signée par le Chef de l’Etat précise que ‘’Sont réintégrés et replacés en activité de service dans l’administration publique, à leurs grades respectifs au moment de leur mise à la retraite pour une période restant à exercer à compter de la date de la présente ordonnance, les agents de carrière de services publics de l’Etat mis en retraite prématurément …’’. Par ce geste, le garant de la nation congolaise, le Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a tenu non seulement à réintégrer ces agents mais à réparer aussi le tort subi.

C’est dans ce cadre que le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique a, en date du 15 octobre 2022, notifié aux concernés l’ordonnance n°22/082 du 15 Juillet 2022 par laquelle, ils sont réintégrés et replacés en activités de service au grade qui était le leur au moment de leur mise à la retraite par l’ordonnance contestée.

A cet effet, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique avait enjoint le Secrétaire Général au budget à prendre sans délai toutes les dispositions nécessaires pour rendre effective cette décision présidentielle sans malheureusement prendre un acte juridique précisant le contexte et encore moins portant exécution de cette ordonnance de haute portée sociale signée par le président de la République depuis plus de deux ans sans en préciser la durée de leur prestation au sein de l’administration.

Malheureusement, au mois d’Avril dernier, certains agents et cadres réintégrés par l’ordonnance présidentielle n°22/082 du 5 juillet et qui attendaient leur affectation s’étonnent encore de voir leurs noms figurer sur la liste des agents et cadres du ministère du budget proposés à l’éligibilité à la retraite pour la troisième vague pendant qu’ils n’ont pas encore bénéficié de la réparation décidée par le chef de l’Etat et le gouvernement réunis en conseil de ministres le 2 et 9 octobre 2020.

En tout état de cause et pour le respect de la légalité et de l’instauration d’un Etat de droit voulu par le chef de l’Etat, il est inconcevable que certains collaborateurs de l’administration du budget continuent à s’arroger le droit de sacrifier les intérêts (avantages) des agents réintégrés en refusant d’appliquer l’ordonnance présidentielle qui a force des lois.

C’est ainsi que pour décourager ce genre d’initiative au sein de l’administration du budget, les autorités du ministère doivent assurer une loyauté tous azimuts vis-à- vis du Chef de l’Etat en appliquant l’ordonnance n°22/082 du 05 juillet et affecter dans un délai raisonnable les agents réintégrés dans le but non seulement de faire justice aux réintégrés et respecter les instructions du Chef de et respecter les instructions du Chef de l’Etat mais surtout de faire échec aux stratégies maléfiques de certains collaborateurs du budget mal intentionnés cherchant à induire leurs chefs hiérarchiques en erreur en glissant encore quelques noms des agents réintégrés sur la liste des agents proposés à la retraite pour la troisième vague, et ce, dans le but inavoué de créer un malaise susceptible de provoquer des troubles au sein de l’administration du budget et faire croire à l’opinion que cela est la faute de l’autorité de la fonction Publique.

Eu égard à ce qui précède, le Gouvernement de la République et toutes les autorités du pays doivent ouvrir l’œil et le bon afin de barrer la route aux ennemis et autres intrus voulant semer les désordres en vue d’empêcher les autorités de la Fonction Publique à réussir leur plan de la modernisation de l’Administration Publique.

C’est dans ce cadre aussi que chaque agent réintégré repris sur la liste des agents à retraiter au Budget lors de la troisième vague a saisi le chef de l’Etat, garant de la nation, le Président de l’Assemblée Nationale, le Président du Senat, le Premier Ministre, le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Fonction Publique, Monsieur Jean-Pierre Lihau Ebua, le Secrétaire Général du Budget et le Directeur des Ressources Humaines du Ministère du Budget afin de s’en  tenir à l’application sans faille de l’ordonnance n°22/082 du 05 juillet 2022 du  chef de l’Etat, car le refus d’exécuter l’ordonnance précitée par certaines administrations publiques spécialement celle du Budget peut s’expliquer comme une volonté manifestement exprimée par ces administrations de fouler au pied les instructions et les bases posées par le Chef de l’Etat pour garantir l’avènement d’un véritable Etat de droit en République

Démocratique du Congo.

Ally Kimpala/CP

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Levée du moratoire sur la peine de mort : Jean Claude Tshilumbayi réaffirme que la RDC est un Etat abolitionniste

Jean-Claude Tshilumbayi, premier Vice-président de l'Assemblée nationale a pris part, mardi 5 novembre dernier, à l'examen périodique universel (EPU) de la situation des droits de l’homme en République Démocratique du Congo par les Etats membres du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève, en Suisse. Réagissant aux recommandations de certains Etats membres sur la levée du moratoire sur la peine de mort, le numéro deux de la chambre basse du Parlement a rassuré que la RDC est un Etat abolitionniste, la levée du moratoire est une mesure administrative pour laquelle l'Assemblée nationale y travaille pour éviter des abus.

Devant le Conseil des droits de l’homme, il a affirmé que  le retrait de  cette peine est une mesure administrative. Cela démontre que  jusqu'à présent, aucune exécution n'a été constatée avant d’ajouter que le parlement travaille sur des mesures permettant de sauvegarder la paix sociale.

"En ce qui concerne l'abolition de la peine de mort, on peut noter que la République Démocratique du Congo est par essence un État abolitionniste, depuis bientôt 50 ans que l'on n’a pas exécuté cette peine de mort bien que consacrée par sa législation pénale à l'exception de quelques cas perpétrés sous la coupe des troupes rwandaises. La levée du moratoire sur la peine de mort est une mesure administrative qui n'a pas changé de vocation.

Pour cet élu de Luiza au Kasaï Central, le prétexte du discours de haine est une surenchère publicitaire des prédateurs des richesses de la RDC en vue de s'attirer la sympathie internationale.

" Nous avons toujours invité les États qui en détiennent la moindre preuve à nous l'établir si nécessaire. La France a évoqué la problématique de la convention contre la torture, il convient de souligner ici qu'elle a été ratifiée par la RDC depuis le 18 mars 1999 et qu'elle est pleinement appliquée à l'exception des zones aujourd'hui occupées par les troupes Rwandaises".

Jean-Claude Tshilumbayi, premier Vice-président de l’Assemblée nationale est revenu sur les différentes mesures adoptées par la République Démocratique du Congo dans l’amélioration des droits de l’homme.

"En ce qui concerne la législation et l’adoption des lois par le parlement, depuis l’avènement de la nouvelle constitution, la législation congolaise en matière des droits de l’homme est l’une des plus révolutionnaires si pas du continent mais du monde. Des thématiques très importantes ont été développées et formalisées en lois depuis une dizaine d’années et de manière très progressive, en conformité avec les engagements internationaux du pays", a indiqué Jean-Claude Tshilumbayi devant les représentants des pays membres du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

À lui d'énumérer certaines initiatives concrètes: "On peut de manière non exhaustive citer la Loi portant institution, organisation et fonctionnement de la Commission nationale des droits de l’Homme; la ratification de la convention nationale des droits de l’homme; la ratification de la convention nationale sur les droits des enfants; la réforme du code pénal qui redéfinit la notion de viol afin de protéger les filles des mariages précoces et non consentis;  l’adoption de la Loi sur les peuples autochtones, la Loi relatif à la protection et la responsabilité des défenseurs des droits humains, la loi sur la protection des personnes vivant avec handicap, la loi sur la protection des personnes vivant avec le VIH/SIDA et la loi sur les modalités de l’exercice de la liberté de presse qui constituent un socle important de la volonté du pays à faire triompher les droits de l’homme".

Cette session intervient quelques semaines après l'élection de la République Démocratique du Congo comme membre du Conseil des droits de l'homme des Nations Unies pour le mandat 2025-2027. Aux côtés de la RDC, plusieurs autres pays ont été élus pour le même mandat : le Bénin, la Bolivie, la Colombie, Chypre, la République tchèque, l'Éthiopie, la Gambie, l'Islande, le Kenya, les Îles Marshall, le Mexique, la Macédoine du Nord, le Qatar, la République de Corée, l'Espagne, la Suisse, et la Thaïlande.

Cette élection permet à ces pays de participer activement aux travaux du Conseil pour la promotion et la protection des droits de l’homme à l’échelle mondiale. Le Conseil des droits de l'homme, basé à Genève, est composé de 47 États membres, élus pour un mandat de trois ans. Sa mission est de renforcer la promotion et la protection des droits humains dans le monde entier, d'examiner les violations présumées des droits de l'homme, et de formuler des recommandations pour y remédier.

Jackson Mutamba

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