A l’initiative du Président de la République du Zimbabwe et Président en exercice de la Communauté des Etats de l’Afrique Australe (SADC), les Chefs d'Etat et de Gouvernement de cette institution sous-régionale se sont réunis en Sommet extraordinaire, à Harare, en République du Zimbabwe, ce 31 janvier 2025, afin d'examiner la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo (RDC). Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a participé en visioconférence à ce sommet.
Après plusieurs heures de discussions à huis-clos, le Sommet a publié un communiqué dans lequel les dirigeants de l’Afrique Australe reconnaissent que les forces armées du Rwanda occupent la ville de Goma
‘’Des informations récentes sur la situation sécuritaire régnant dans l'Est de la République Démocratique du Congo ont été communiquées au Sommet, qui a pris note avec inquiétude, des récentes attaques menées par le groupe armé M23 et les Forces armées du Rwanda (RDF) contre les Forces armées de la République
Démocratique du Congo (FARDC), la Mission de la SADC en RDC (SAMIDRC) et la population civile dans diverses zones de la province du Nord-Kivu’’, indique ce communiqué en son point 4.
Le même communiqué poursuit au point 7 : ‘’le Sommet a condamné avec la plus grande fermeté les attaques menées contre les troupes de la SAMIDRC par le M23 et les Forces armées du Rwanda (RDF) opérant dans l'est de la République Démocratique du Congo, car ces actions violent le cessez-le-feu conclu dans le cadre du processus de Luanda le 30 juillet 2024 et compromettent la paix et la sécurité de ce pays et de la région de la SADC’’.
Au cours de cette Session, le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi a présenté la situation de la province de Goma envahie par les troupes rwandaises du RDF causant une détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire ainsi que la violation des droits humains, à la suite des massacres de nombreux innocents, et la profanation des corps sans vie au risque d’épidémie.
Il a demandé le renforcement de la SAMIDRC et a plaidé pour l’obtention du retrait des troupes rwandaises du territoire congolais afin de mettre en place un plan de contingence.
Les Chefs d’Etat de la SADC ont exprimé leur solidarité envers le peuple congolais et préconisé la tenue immédiate d’un sommet SADC-EAC afin de réfléchir sur la manière de trouver une solution efficace à la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Reçus par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, jeudi dernier à la Cité de l’Union Africaine, les Députés nationaux et Sénateurs des provinces du Nord et du Sud-Kivu ont échangé sur la situation sécuritaire et humanitaire dans la ville de Goma, présentement envahie par les troupes de l’armée rwandaise (RDF).
‘’La situation dans la ville de Goma est dramatique’’, ont-ils dit au Président de la République, décrivant la situation sécuritaire et humanitaire qui prévaut actuellement dans cette partie de la RDC.
Ils ont déploré les conditions dans lesquelles vivent les habitants de Goma, où l’eau et l’électricité avaient été coupées depuis plusieurs jours, et de surcroît, ils ne peuvent pas s’approvisionner en nourriture.
‘’Serein, le Président Tshisekedi se dit préoccupé par la situation de nos compatriotes ; il travaille avec la Monusco et les organisations humanitaires pour assister nos frères’’, a fait savoir le député national Safari Nganizi Jacques, président du caucus des élus du Nord-Kivu.
Les parlementaires du Nord et Sud Kivu disent avoir réfléchi avec le Chef de l’Etat sur le moyen de recouvrer l’intégrité et la souveraineté territoriales de la RDC.
Ils ont affirmé leur soutien au Président de la République pour toutes les démarches politiques, diplomatiques et militaires entreprises.
‘’Le Chef de l’Etat nous a affirmé que le processus diplomatique évolue très bien. Il espère que la Communauté Internationale va entendre la voix de la RDC et va exiger au Rwanda le retrait de ses troupes’’, a déclaré l'honorable Safari Nganizi.
Dans le cadre de la lutte contre la corruption, le Ministre d’État, Ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a procédé, depuis le 24 janvier 2024, à la nomination d’une nouvelle équipe à la tête de la Cellule de Lutte contre la Corruption. Il s'agit de Ferdinand Kitengie Mpeji de la Société civile, désigné Coordonnateur, et Falonne Bile Van, nommée Coordonnatrice adjointe.
Ces nominations marquent une étape décisive dans la vision du Ministre d’État, qui entend faire de la lutte contre la corruption un levier essentiel pour la restauration de la bonne gouvernance et de l’État de droit. Constant Mutamba, connu pour son engagement réformateur, mise sur cette nouvelle équipe pour insuffler une dynamique plus rigoureuse dans le combat contre les pratiques frauduleuses qui gangrènent les institutions publiques.
Le choix de Ferdinand Kitengie à la tête de cette cellule stratégique témoigne de la volonté du Ministre d’État de confier cette mission à personne pétrie d’une expertise reconnue dans la gestion des affaires publiques. Il aura la lourde tâche de coordonner les actions de lutte contre la corruption, de veiller au respect des principes de transparence et d’intégrité, et de proposer des stratégies adaptées à la réalité du terrain.
À ses côtés, Falonne Bile Van, en tant que Coordonnatrice adjointe, viendra renforcer l’exécution des missions assignées à cette cellule. Son rôle consistera notamment à assurer une exécution efficace des directives ministérielles et à superviser les différentes initiatives de prévention et de répression des actes de corruption.
Une équipe pour une action plus incisive
En plus de ces deux figures de proue, le Ministre de la Justice a nommé plusieurs chargés d’études, parmi lesquels Mwanza wa Mwanza Dolly, Mbuku Mbemba Reagan, Tshilewu Kabemba Tshianyi Binder, Bewa Vala Patrick, Ntumba Kabashadi Brigitte, Kanku Nsanga Adolphe, Kunong Kalamb Rose, Kasali Tchomba Théophile et Mwendabali Feruzi Henry. Cette équipe aura pour mission d’analyser les différents cas de corruption et de proposer des solutions innovantes pour les éradiquer.
Le volet administratif, quant à lui, sera assuré par Mulanga Tshiyoyo Isabelle (secrétaire administratif), ainsi que Lunkamba Lunkamba Bénédicte et Ngamba Kapesa Gloria (Agents administratifs).
Avec ces nominations, Constant Mutamba envoie un message fort pour la lutte contre la corruption comme priorité absolue. En plaçant Ferdinand Kitengie et Falonne Bile à des postes stratégiques, il entend doter cette cellule de profils compétents et engagés pour mener un combat efficace contre ce fléau.
Lors d’un meeting populaire organisé ce lundi 3 février à l’esplanade de la Poste à Kisangani, Jean-Pierre Bemba a fermement réaffirmé son soutien aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), soulignant l’engagement du pays à vaincre les ennemis et à défendre l’intégrité territoriale. L’espoir est encore là, les congolais finiront par retrouver la paix tant recherchée.
Prenant la parole devant une foule enthousiaste, Bemba a exprimé sa satisfaction face à la mobilisation, et a mis en avant l’importance de l’unité et de la détermination dans le cadre du conflit actuel.
« Si nous venons aujourd’hui avec Eve Bazaïba, je suis très heureux de voir une forte mobilisation. Je vous assure que nous allons vaincre cette guerre», a-t-il déclaré.
Selon l’Agence Congolaise de Presse (ACP), l’ancien vice-président a rappelé le rôle joué par la population dans l’élection du Président de la République actuelle.
«Le Président de la République est là par la volonté de la population. Nous avons vu comment la population l’a élu massivement», a-t-il renchéri.
Jean-Pierre Bemba a également exprimé son soutien aux FARDC, qui, selon lui, font face à une menace venant de l’armée rwandaise.
«Je voudrais donner le message de soutien à nos FARDC qui défendent notre intégrité territoriale. J’ai été à la défense. Nous sommes en train de combattre contre l’armée rwandaise. Je suis en train de soutenir le Chef de l’État parce qu’il est en train de mettre les moyens pour mettre dans de bonnes conditions l’armée », a-t-il expliqué.
Dans un message direct à la population de la région, le leader du MLC a aussi transmis un appel du Président de la République.
Le Chef de l’État m’envoie pour vous dire qu’il ne va pas laisser le pays être envahi par l’ennemi. Le Président veut à ce que les jeunes à partir de 18 ans de la Tshopo, Bas-Uélé et Haut-Uélé s’enrôlent dans l’armée. Soyez prêts », a ajouté Jean-Pierre Bemba.
« L’objectif de ce meeting populaire est de mobiliser à ce que la grande orientale donne 100.000 jeunes enrôlés dans l’armée afin de défendre l’intégrité territoriale. Nous allons boucher toutes les entrées et nous allons libérer les territoires occupés par les ennemis », a-t-il renchéri.
Pour la mobilisation des jeunes afin de renforcer les rangs de l’armée, une priorité pour le Gouvernement, Jean-Pierre Bemba a ainsi marqué son soutien indéfectible.
Dans un contexte précis de crise sécuritaire dans l'Est, marquée par une guerre injuste imposée par le Rwanda, réputé comme étant le parrain du M23, la Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l'Eglise du Christ au Congo (ECC) ont exprimé hier, lundi 3 février 2025, leur engagement à accompagner le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, à réussir le pari du renforcement de la cohésion et l'unité des congolais, préalable majeur pour le retour d'une paix durable au pays. Ces deux composantes des églises catholique et protestante ont, en effet, révélé leur disponibilité au cours d'une audience leur accordée à la Cité de l'Union Africaine par le Chef de l'Etat.
Cette délégation conjointe était constituée de Monseigneur Fulgence Muteba, Archevêque de Lubumbashi et Président de la CENCO ; du Révérend Pasteur André Bokondoa, Président de l'ECC ; de Monseigneur Donatien Nshole, Secrétaire Général de la CENCO et du Révérend Eric Nsenga, Secrétaire Général de l'ECC.
À l’issue de cet entretien de plus d’une heure, Mgr Donatien Nshole a indiqué que cette audience procède d’une démarche entamée par les Églises Catholique et Protestante sur « la nécessité de renforcer la cohésion nationale dans notre pays, un besoin devenu plus pressant », selon ses propres termes.
« Les deux Églises ont pris l’initiative de concevoir ce projet de sortie de crise que nous avons présenté ce jour au Chef de l’Etat. Il l’a reçu avec beaucoup d’attention ; il l’a beaucoup apprécié et nous a encouragé. C’est un projet louable », a rapporté le porte-parole de la CENCO.
Les chefs religieux de la CENCO et de l’ECC ont dit avoir été encouragés dans leur démarche par l’appel du Chef de l’État à l’Église Catholique d’être au milieu du village et d’approcher les uns et les autres pour parler.
Interrogé sur le contenu dudit projet, Mgr Nshole s’est abstenu de livrer les détails réservés au Chef de l’État. Il s’est limité à affirmer que « ce projet permet de sortir de la crise sans bain de sang ».
Pour sa part, le Cardinal Ambongo a lancé un message de compassion à l’endroit de la population de l’Est du pays. « Nous sommes troublés comme pasteur par la situation que vivent actuellement nos frères et sœurs à l’Est du pays. Nous n’arrivons pas à comprendre qu’est-ce que ces gens ont fait pour mériter un traitement aussi indigne de l’être humain et qui dure depuis trois décennies. Pour nous c’est incompressible. Voilà pourquoi nous, comme pasteurs, tout en prenant notre responsabilité à aller vers les uns et les autres pour chercher des solutions, nous voulons d’abord exprimer notre compassion, notre proximité et aussi notre solidarité envers nos frères et sœurs, qui vivent à Goma, Bukavu, Beni et Butembo, affectés par cette situation », a dit le Cardinal.
« Nous leur disons courage. Vous n’êtes pas seuls, vous êtes toujours au cœur de nos prières, de nos préoccupations dans l’espérance de la foi de nos convictions religieuses. Nous prenons notre responsabilité pour voir comment trouver ensemble une solution. », a conclu le prélat catholique.
A ce même sujet, le Secrétaire Général de l’ECC a repris les propos de son collègue de l’Eglise Catholique.
« A cette étape des événements, les deux églises ont estimé qu’il est important d’amener des propositions concrètes susceptibles de créer un consensus national. Nous avons aimé les deux mots clés nous rappelés par le Chef de l’État : il nous faut la cohésion nationale et il nous faut la compréhension commune sur les défis qui pèsent sur le destin de notre pays. L’approche qui est la nôtre n’est pas de savoir qui est le démon et qui est l’ange. Mais voir comment nous construisons sur base de nos valeurs », a déclaré le Pasteur Nsenga.
Après l'avalanche des déclarations de la Communauté Internationale et de la Population Congolaise condamnant l'occupation d'une partie de la Province du Nord-Kivu, dont la Ville de Goma par l'armée Rwandaise. L'heure est maintenant à la recherche des voix de sortie de crise pour le retour définitif de la paix dans cette région. Le lundi 03 Février 2025, le Président de l'Assemblée Nationale, le Professeur Vital Kamerhe et celui du Sénat Jean-Michel Sama Lukonde, accompagnés de leurs Rapporteurs respectifs ont échangé autour des modalités de l'organisation d'une session extraordinaire pour statuer sur cette situation d'urgence nationale conformément aux instructions reçues du Chef de l'État Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de l'audience leur accordée au lendemain de la réunion interinstitutionnelle tenue le lundi 27 Janvier à la cité de l'Union Africaine.
Après cette réunion, le Rapporteur de l'Assemblée Nationale, le Professeur Jacques Djoli a, annoncé que les deux chambres du Parlement ont été saisies officiellement par le Président de la République et en conséquence, les Présidents de deux Chambres du Parlement ont décidé de convoquer séparément, une session extraordinaire le mardi 04 Février 2025 à 14h pour statuer sur les matières ci-après :
- Examiner la situation sécuritaire dans l'Est de la République Démocratique du Congo et proposer un plan de sortie de crise sur le plan politique et diplomatique ;
- Et la prestation de serment, conformément à la loi, des juges de la Cour Constitutionnelle nommés par le Président de la République.
Faisant la restitution à la conférence des Présidents de l'Assemblée Nationale, le Speaker de la chambre basse du Parlement a précisé que la question étant d'ordre sécuritaire et très importante pour le Pays, les bureaux de deux Chambres du Parlement ont décidé que ces deux séances plénières se tiendront à huit-clos.
Malgré le climat de tension, cette plénière, sera une occasion pour les Elus du Peuple d'apporter leurs propositions à l'Autorité Suprême, Garant de la Nation, Son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi, dans la recherche des voies et moyens pour ramener la paix définitive dans le Pays.
(Avec la Cellule de communication de l’Assemblée Nationale)
MESSAGE DE SOUTIEN AU PRESIDENT DE LA REPUBLIQUE, CHEF DE L'ETAT FACE A LA SITUATION SECURITAIRE A L'EST DU PAYS
La Direction Générale de l'Office Congolais de Contrôle informe tout le personnel qu'elle suit avec une attention particulière l'évolution de la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo ; particulièrement à l'Est de notre Pays.
Elle exprime son plein soutien à son Excellence Monsieur le Président de la République Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, qui, dans son message à la Nation, a réaffirmé sa ferme détermination à reconquérir tous les territoires occupés par le Rwanda et ses supplétifs du M23, responsables de la terreur et des souffrances infligées aux familles congolaises.
Dans ce contexte, la Direction Générale adresse ses pensées les plus solidaires aux Cadres et Agents de l'Office Congolais de Contrôle se trouvant dans les zones affectées par le conflit et les invite à la plus grande vigilance.
Elle demande également à toutes les entités ayant accueilli ou devant accueillir des Cadres et Agents ayant fui les zones de conflit de les signaler au Département Administratif et de prendre les mesures appropriées, dans les limites du raisonnable, pour leur apporter soutien et assistance jusqu'à la normalisation de la situation.
Restons tous unis derrière le Chef de l'Etat, Commandant Suprême de nos Forces Armées et de la Police Nationale Congolaise, nos courageuses FARDC et les patriotes Wazalendo, pour un Congo uni, fort et prospère.
La Délégation Syndicale Nationale est invitée à mettre à profit sa proximité avec la base pour promouvoir un climat de paix, de sérénité sociale et de dialogue constructif avec l'Employeur, en conformité avec les dispositions des textes réglementaires et de la Convention Collective.
Dans ces moments difficiles, il est plus que jamais nécessaire de
rester unis et solidaires. La stabilité et la paix de notre pays sont l'affaire de tous. Chacun, à son niveau, peut contribuer à la préservation de notre unité nationale.
‘‘…Se relever après une chute est la preuve indéniable que le destin d’un Peuple est plus fort que l’adversité’’, dixit André-Alain Atundu dans son message d’encouragement adressé aux vaillantes FARDC.
MESSAGE D’ENCOURAGEMENT AUX VAILLANTES FARDC
En ce moment de grande turbulence, où certains compatriotes indignes trouvent refuge dans le doute, le reniement et la trahison à la Mère-Patrie, vous êtes et restez un symbole fort de l’unité nationale, une référence de la détermination du Peuple congolais face aux forces du mal, un emblème de fierté et de dignité.
Continuez votre combat avec engagement sans tenir compte des appels insidieux des sirènes de la défaite.
Bukavu que vous défendez aujourd’hui avec courage et abnégation est, souvenez-vous, le lieu où les forces armées congolaises ont infligé une défaite mémorable aux mercenaires qui jadis poursuivaient le même dessein néocolonial que les forces rwandaises aujourd’hui sous diverses formes à savoir troupes régulières, forces spéciales, M23 et AFC.
La conviction en la victoire finale sous la houlette du Commandant Suprême, le Président TSHISEKEDI, dans le respect de l’unité de commandement doit constituer votre ligne de force et votre force inébranlable.
La cohésion du Peuple congolais derrière vous doit être la sève de votre courage d’aller jusqu’au bout de la tâche pour faire efficacement barrage aux ennemis qui veulent ignorer et détruire l’immense progrès de notre Peuple dans la voie de la Démocratie.
Votre intransigeance au combat, qui a poussé les patriotes résistants à vous rejoindre, est la preuve de l’engagement de la RDC à assainir les rouages d’administration, de fonctionnement et de commandement de tous les éléments infiltrés qui rongent et minent la Patrie de l’intérieur.
Que l’esprit de nos ancêtres dont vous défendez les terres soit garant de la victoire définitive de nos forces armées.
Honneur et loyauté doivent être votre mot d’ordre et votre idéal.
Se relever après une chute est la preuve indéniable que le destin d’un Peuple est plus fort que l’adversité.
C'est le combat pour la défense de la souveraineté. C'est le combat des héros nationaux qui se sont endormis. C'est le combat contre l'agresseur, c'est le combat de tous. C'est le combat, c'est le combat... Tel est, en effet, le message de sensibilisation du Vice-premier Ministre en charge de l'Intérieur et Sécurité, Jacquemin Shabani, lancé hier, lundi 3 février 2025, au cours d'un briefing tenu à la RTNC. Autour de la crise sécuritaire que traverse le pays, due à l'agression du Rwanda et ses supplétifs qui, depuis quelques jours, occupent, injustement, la ville de Goma, au Nord-Kivu, il a rappelé la nécessité, pour tous les congolais, de faire preuve de résistance, de résilience et de mobilisation pour contrer le plan de l'ennemi.*
Avec son collègue de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, ils ont fait un focus sur la stratégie du Gouvernement à maintenir l'ordre public en cette période où la manipulation tend à imposer un certain nombre de comportements inhabituels.
Dans son intervention, il a abordé plusieurs aspects liés à la sécurité de la population. Il a garanti que toutes les dispositions sont prises, au niveau gouvernemental, à travers son Ministère, pour maintenir l'ordre et combattre le banditisme sous ses formes, à Kinshasa, mais également en provinces. S'agissant, particulièrement du cas de la capitale, il a lancé un appel au calme et la sérénité absolue, soulignant son engagement à veiller, en tant que responsable de la sécurité intérieure, au bon déroulement des activités de la population.
Jacquemain Shabani a, par la même occasion, tenu à donner des assurances fermes aux missions diplomatiques pour ce qui est du fonctionnement de leurs activités à Kinshasa. Il est revenu sur le cas de l'ambassade des États-Unis qui, par un communiqué adressé aux ressortissants américains, annonçait la suspension de ses services pour des raisons de sécurité.
"L'ambassade des États-Unis peut avoir des procédures internes sur le plan de sécurité. Je crois aussi pour le Système des Nations Unies qui demande un certain niveau d'alerte. Nous sommes dans la ville de Kinshasa. Nous nous sommes réveillés le matin. Nos enfants sont allés à l'école. La ville est calme. C'est vrai, je l'ai dit, il y a des perturbateurs dans la ville. Lorsque vous faites une analyse objective de la question, nous n'avons tous aucun intérêt à organiser une ville morte. Dans l'élan de revendications, une ville morte est une action négative. Dans le cas d'espèce d'une guerre d'agression, aucun congolais, qui se respecte et veut soutenir nos Fardc au front, ne peut imaginer que c'est à travers une ville morte qu'on va donner l'avantage à notre Nation. Il y a des personnes mal intentionnées qui sont là, elles sont souvent instrumentalisées par l'ennemi de la République déjà identifié , pour faire en sorte qu'il y ait tension dans la ville... Il est important pour l'ennemi du Congo de déstabiliser les ambassades. Il est important pour l'armée d'occupation de créer un climat d'instabilité. Nous sommes là pour rassurer nos concitoyens et rassurer aussi nos partenaires. Je vous ai dit que nous avons pris des mesures, soyez-en rassurés. La ville est sécurisée, mardi sera un jour comme tous les autres", a indiqué le VPM Shabani.
Tous contre l'agression rwandaise
Dans la suite de son intervention, il a réitéré la détermination du Gouvernement à répondre aux attentes des populations, y compris à Goma, occupée par l'armée rwandaise. Le VPM Jacquemain Shabani a martelé, vivement, sur la mobilisation générale
"Il n'y a pas une rébellion en RDC. Il y a une armée d'occupation qui fait la terreur. La ville de Goma aujourd'hui est en train de se vider de sa population. L'armée d'occupation facilite à tout congolais qui veut quitter la ville, à la quitter. Effectivement, par la suite, mettre en exécution son plan d'occupation. Il est important dans cette guerre qui aussi médiatique de savoir que l'ennemi cherche à créer aussi la panique dans la ville de Kinshasa. Là, ce n'est pas les FARDC. C'est notre rôle à nous tous. Particulièrement la presse. Si nous n'arrivons pas à considérer les choses telles qu'elles sont, une République attaquée, pillée, terrorisée par un autre pays, facilement on a tendance à mettre devant les traîtres de la République", a-t-il fait remarquer. Pour sa part, le Ministre Patrick Muyaya, ce membre du Gouvernement chargé de la Communication et médias, a rappelé la stratégie de riposte contre l'agression rwandaise. Il a invité tous les congolais à se mobiliser derrière les FARDC et le Chef de l'Etat afin d'une défense fructueuse de l'étendue du territoire national.
Face au danger que présente la montée de l’insécurité dans la partie Est de la RDC, dominée par l’invasion de la ville de Goma, au Nord-Kivu, par l’armée du Rwanda et ses supplétifs, Germain Kambinga opte pour une posture patriotique. Pour lui, l’heure est venue pour cimenter la cohésion nationale et l’unité des congolais dans une démarche fondée sur la défense de la patrie.
Dans un bulletin publié en ce début de février, le Ministre honoraire de l’Industrie, par le truchement de son mouvement politique, Le Centre, présente des observations pertinentes sur la situation sécuritaire et humanitaire de la partie orientale de la RD. Congo et propose une approche adaptée qui s’appuie sur des mesures concrètes pour barrer la route à l’agression rwandaise et favoriser le retour effectif et rapide de la paix. Dans son élan, Germain Kambinga insiste sur la prise d’initiatives courageuses sur les fronts militaire et diplomatique qui vont aider à bouger les lignes. Sur le plan diplomatique, il préconise la création d’une Zone Tampon de Nations Unies étendue sur au moins 2 km au niveau de la frontière entre la RDC et le Rwanda, zone qui sera placée sous une forte surveillance de la Force Opérationnelle de l’Union Européenne (EUFOR) et de la Force Africaine en Attente (FAA). Au plan militaire, Le Centre de Kambinga recommande la mise en place d’un Desk stratégique devant comprendre des officiers militaires retraités pour une réflexion poussée qui puisse aider à contrer le Rwanda et à renforcer les capacités opérationnelles de l’armée nationale. Dans son schéma, il souligne également la nécessité de pouvoir organiser les états généraux des services de sécurité en RDC. Un cadre qui devra permettre d’engager, selon lui, des réformes profondes allant dans la dynamique d’éradiquer la trahison au sein de l’armée et de consolider la stratégie de défense.
La Pros.
BULLETIN PATRIOTIQUE DU 01 FEVRIER 2025
Congolaises et congolais, en cette période sombre que traverse l'histoire de notre pays, le regroupement politique Le Centre lance un appel patriotique à chacun d'entre nous, afin que nous puissions tout au fond de notre histoire, faite de victoires et des triomphes parfois improbables, la force nécessaire pour faire face à l'adversité qui nous est imposée par l’ennemi ; le régime criminel de Mr PAUL KAGAME.
Il s'agit d'un appel à l'unité pour résister à l'envahisseur. Et à l'instar d'août 1998 à Masina, dans un élan de solidarité et de cohésion nationale sans précédent, apportons tout notre soutien à nos forces de défense et au commandant suprême de notre armée, Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, afin de bouter hors de notre territoire national, l'agresseur rwandais et ses supplétifs du M23.
Ne soyons pas la génération qui n'aura pas su préserver l'héritage de nos ancêtres,
Le Centre reste donc convaincu de la victoire militaire des Forces Armées de la République Démocratique du Congo si, comme le chef de l'état l'a annoncé, les objectifs militaires sont mieux structurés. Car, malgré les postures d'arrogance et les airs hautains de ses dirigeants, le Rwanda demeure un adversaire largement à notre portée.
En effet, cet état aux prétentions démesurées n'est qu'une naine géographique avec ses 26.338 Km² de superficie contre les 2 345 868 km² sur lesquels s'étend notre pays. Une situation qui nous offre une profondeur territoriale de loin plus large que la leur. Et bien qu'en surpopulation, nous sommes dix fois plus nombreux que les rwandais, et pour casser le mythe de la prétendue efficacité de leur armée, notre armée surpasse largement la leur en effectifs et en force de frappe.
De plus, le Congo, riche de par sa diversité ethnique faite de 450 ethnies vivant globalement en harmonie, a une profondeur sociale bien plus confortable que celle du Rwanda qui, avec tout juste trois ethnies, a déjà connu les heures sombres du génocide, qui demeure une source de tension permanente entre le pouvoir de Kigali et ses opposants extérieurs.
Par ailleurs, notre tissu économique et notre structure productive faite de minerais diversifiés, nous donnent les capacités de tenir plus longtemps dans la durée par rapport au Rwanda dont les maigres ressources sont le résultat de la commisération internationale et une industrie de tourisme fragile qui pourrait s'écrouler dès les premiers crépitements des balles.
Le Centre reste donc convaincu des capacités de notre pays à gagner la guerre si les objectifs militaires sont mieux coordonnés et propose ce qui suit :
A) Pour l’option militaire
1. La mise en place d'un Desk stratégique composé d'officiers expérimentés à la retraite, pour émettre une réflexion stratégique poussée sur comment vaincre le Rwanda et mieux structurer nos objectifs militaires ;
2. La convocation des états généraux des services de sécurité pour réfléchir sur les réformes profondes visant à éradiquer les actes de trahison, renforcer les capacités de stabilisation et de protection de l'intégrité territoriale etc.
B) Pour l'option diplomatique
Tout en saluant l'expulsion des diplomates rwandais, comme il l'avait demandé depuis Août 2022, Le Centre considère que la symétrie des préoccupations prêtées aux deux pays par la communauté internationale, qui consiste à mettre au même niveau d'équivalence la menace que fait peser les M23 sur le Congo et celle des FDLR sur le Rwanda est totalement déséquilibrée: étant donné qu'il n'a jamais été signalé depuis 30 ans, une incursion des FDLR au Rwanda ni les dommages humains et économiques similaires à ceux que cause le M23 en République Démocratique du Congo. Et à rajouter sur cette balance injuste, l'exigence de dialogue qui est faite au seul Congo avec le M23, mais pas au Rwanda avec les FDER.
Le Centre exige comme seules solutions diplomatiques acceptables et assurant la dignité des deux pays :
1. Le retrait sans délai et sans condition de l'armée Rwandaise et du M23 du territoire congolais :
2. A l'instar de la DMZ entre les deux Corées en 1953, ou du couloir de Philadelphie entre Gaza et l'Egypte en 2005. Le Centre propose la création d'une Zone Tampon des Nations Unies, étendue sur au moins 2 km de part et d'autres de la frontière commune des deux pays, et occupée par la Force Opérationnelle de l'Union Européenne (EUFOR) et de la Force Africaine en Attente (FAA), ou encore par l'armée américaine avec mandats offensifs, pour empêcher les groupes armés des deux pays d'attaquer et lutter contre le pillage des minerais de la RDC. Le Centre considère que c'est la SEULE ALTERNATIVE CREDIBLE ET RESPECTUEUSE POUR LES DEUX ETATS
3. Le refus catégorique de la négociation avec les terroristes du M23 soutenus par le Rwanda, car un tel processus entrainerait de facto l'arrêt du processus démocratique en RDC, ce qui est inadmissible au regard d'énormes sacrifices consentis par le peuple congolais depuis 20 ans pour la construction de leur trajectoire démocratique ;
4. La Création d'un Tribunal Spécial pour le Congo afin d'ouvrir des enquêtes, établir les responsabilités et obtenir des réparations de la part des responsables de crimes commis dans le cadre des conflits armés qui ont sévit dans notre pays depuis 2006, date de la fin du processus transitionnel issu du dialogue inter congolais, incluant le récent carnage perpétré à Goma lors de l'attaque de l'armée rwandaise et leurs supplétifs du M23 :
C) Pour la cohésion nationale
La stratégie du Rwanda pour la conquête de nos territoires est restée invariable tout au long de ses nombreuses tentatives de colonisation de notre Etat créer des foyers de tension, profiter de la division des Congolais et le recrutement des traitres (qui par appât du gain ont cédé à la séduction de l'ennemi), pour empêcher toute politique de développement dans ces zones déstabilisées afin de faire constater la nécessité d'une balkanisation.
Ainsi, la responsabilité des acteurs politiques, par la magistrature morale qu'ils exercent sur l'opinion, est de faire preuve de dépassement. Et le premier qui doit prendre ses responsabilités en tant que garant de la cohésion nationale, c'est le président de la République.
Pour ce faire, Le Centre propose :
1. La Résolution définitive de la question des tutsis congolais à travers un dialogue inclusif de toutes les communautés du grand Kivu, ainsi que des actions de sensibilisation contre toute stigmatisation, et répression des discours et actes de discrimination :
2. En complément aux mesures initiées par le Président de la République sur la réduction du train de vie des institutions, Le centre propose les réformes ci-dessous :
Renforcement du contrôle des deniers publics par l'encadrement de la dépense publique l'une des réformes les plus importantes serait celle du statut des agents du service financier des ministères (comptables, sous-gestionnaires de crédits et des contrôleurs financiers) en leur octroyant un statut et des revenus indépendants des cabinets ministériels pour qu'auréolés de leur pouvoir de contrôle, ils constituent un véritable contre poids au ministre
Une interdiction formelle du paiement en espèces doit être faite à la banque centrale afin que les dépenses des institutions ne se fassent plus via la manipulation des billets de banque, qui favorise les détournements, mais plutôt par virement bancaire
Réduction en divisant par trois les rémunérations des animateurs et membres des institutions (parlement, présidence, gouvernement etc.) : pour permettre selon nos estimations, d'économiser entre 150 à 200 millions de dollars américains à reverser tout de suite à l'effort de guerre. Cela a déjà été expérimenté en 2012 lorsque les terroristes du M23 avaient pour la première fois occupé la ville de Goma.
Congolaises et congolais, soyons la génération qui honore l'héritage de nos ancêtres en préservant notre souveraineté et en construisant un avenir de justice, liberté et dignité pour tous.
Ensemble, nous sommes plus forts,
Ensemble, nous triompherons de l'ennemi qui nous tourmente depuis près de 30 ans.