Sur instruction de la Ministre d'Etat Ministre de l'environnement et du développement durable, le Directeur de Cabinet Adjoint Héritier MPIANA Pierre a tenu ce lundi 11 Novembre 2024 une séance d'information et de remise à niveau des missionnaires dédiés à la mission de contrôle des établissements classés de la Catégorie une A dont les inspecteurs, les OPJS, auditeurs et experts du MEDD.
Déterminer à accompagner la vision du chef de l'Etat pour le développement du pays à travers la maximisation des recettes, le Ministère de l'Environnement et développement durable a voulu à travers cette séance de formation doter ses agents des outils adéquats pour une meilleure exécution de cette mission sur terrain notamment dans les 4 provinces choisies dans un premier temps entre autre le Haut-Katanga, le Haut-Uélé, le Kongo Central et le Lualaba pour une durée de 15 jours renouvelable une fois.
Le Directeur de Cabinet Adjoint Héritier Mpiana Pierre estime qu'"à partir de cette mission il y'a possibilité de mobiliser encore plus le budget de l'État et contribuer en tant que ministère d'assiette à la réalisation de certains objectifs du Gouvernement".
Sur terrain et auprès des assujettis, les missionnaires ferons le contrôle des déclarations et de paiement des taxes dues au Ministère de l'environnement et Développement à travers l'ordonnancement de la DGRAD.
C'est une première expérience avec la Ministre d'Etat Eve Bazaiba a précisé Monsieur Jean Marie BANGONZY ESSO LISONGO Directeur-chef de service Medd,
qu'une "formation de renforcement des capacités des inspecteurs, OPJ et enquêteurs nationaux du MEDD soit tenue en vue d'outiller suffisamment ces agents afin qu'ils puissent convaincre les exploitants, dénicher certaines irrégularités commises au niveau des assujettis dans le but final de maximiser les recettes de l'État" a renchéri le Directeur.
Pour sa part, Richard KALONJI KALONJI Directeur Administratif et financier au MEDD, il s'agit d'une mission conjointe DGRAD-MEDD.
À lui de souligner que la DGRAD est une structure soeur. Ainsi, la mobilisation des recettes comporte quatre étapes dont deux pour le service d'assiette : la constatation et la liquidation. Et deux autres la mobilisation : l'ordonnancement et le recouvrement qui relèvent impérativement et exclusivement à la Régie financière. Et la DGRAD est habilitée à pouvoir effectuer cette opération.
"L'idéal est d'aller ensemble, les deux forment une équipe conformément aux prescrits et dispositions de la loi en la matière au grand bénéfice de l'État Congolais" a-t-il conclu.
Toutes les équipes dédiées à cette mission de contrôle et de redressement, ont été dotées de matériel de travail après une simulation faite à l'intention de tous.
L'élection de Donald Trump à la présidence des États-Unis en 2024 pourrait marquer un tournant décisif dans la politique étrangère américaine, notamment en ce qui concerne l'Afrique et la République Démocratique du Congo (RDC). La RDC, riche en ressources naturelles et occupant une position stratégique sur l'échiquier géopolitique mondial, suscite un intérêt croissant. Alors que Trump entame son second mandat, il se voit confronté à la crise persistante à l'Est de la RDC, une région en proie à des conflits armés et à des tensions ethniques. Dans cette note je me propose d'examiner comment Trump pourrait influencer les relations entre les États-Unis et la RDC, tout en considérant les enjeux de sécurité, économiques et environnementaux.
2. La dynamique des relations États-Unis-RDC
L'intérêt stratégique des États-Unis pour la RDC s'accroît, non seulement en raison de ses ressources naturelles, mais aussi en tant que carrefour dans la lutte pour l'influence mondiale, particulièrement face à l'essor de la Chine. Détenant plus de 70 % des réserves mondiales de cobalt, la RDC joue un rôle essentiel dans la chaîne d'approvisionnement des technologies avancées et des énergies renouvelables. Il est donc crucial pour l'administration Trump de renforcer les relations bilatérales afin d'assurer un accès sécurisé à ces ressources stratégiques.
Trump pourrait adopter une approche pragmatique, visant à établir des partenariats avec le gouvernement congolais pour faciliter l'accès des entreprises américaines aux ressources minérales. Cet engagement pourrait également se traduire par un soutien accru à des initiatives destinées à améliorer la gouvernance et à promouvoir des normes éthiques dans l'exploitation minière. La lutte contre la corruption et la promotion de la transparence seront des éléments déterminants pour garantir que les retombées économiques profitent réellement au peuple congolais.
3. La guerre à l'Est de la RDC: un défi incontournable
La situation à l'Est de la RDC demeure alarmante, avec des conflits armés opposant divers groupes rebelles aux forces gouvernementales. Cette instabilité met en péril la vie des populations locales et constitue un frein majeur à l'investissement étranger. Trump, avec son orientation sécuritaire, pourrait envisager de jouer un rôle de médiateur dans ces conflits, en collaborant avec des acteurs régionaux et internationaux pour promouvoir la paix et la stabilité.
Un soutien renforcé aux forces de sécurité congolaises pourrait également faire partie de la stratégie américaine, visant à accroître la capacité du gouvernement à gérer les crises internes. Cette approche pourrait contribuer à instaurer un environnement plus sûr pour les investissements tout en répondant aux préoccupations humanitaires.
4. Rivalité avec la Chine: un élément déterminant
La compétition avec la Chine constitue un autre élément central dans les relations entre les États-Unis et la RDC. La présence chinoise dans le secteur minier congolais est déjà notable, avec un contrôle significatif des opérations de cobalt. Trump pourrait être incité à diversifier les sources d'approvisionnement en minéraux stratégiques en soutenant les entreprises américaines souhaitant s'implanter en RDC. Dans cette optique, il pourrait également chercher à établir des alliances avec d'autres pays producteurs de ressources, afin de réduire la dépendance envers la Chine.
Une telle dynamique pourrait également s'accompagner d'une pression pour que la RDC adopte des normes environnementales plus strictes, alignant ainsi les intérêts économiques américains avec des pratiques durables. Cela pourrait soutenir les efforts de développement durable dans le pays, tout en répondant aux préoccupations croissantes concernant l'impact environnemental de l'exploitation minière.
La RDC doit envisager des stratégies pour tirer parti de l'élection de Trump, surtout en tenant compte du soutien traditionnel des États-Unis envers le Rwanda de Paul Kagame dans la région. Interroger cette dynamique est le premier pas vers une réponse efficace. Gouverner, c'est anticiper…
5. Conclusion
Les relations entre les États-Unis et la RDC sous l'administration Trump pourraient se caractériser par une approche pragmatique et axée sur la sécurité des ressources. En tenant compte des dynamiques géopolitiques actuelles, notamment la rivalité avec la Chine, et en s'attaquant aux causes profondes des conflits à l'Est, les États-Unis pourraient non seulement renforcer leurs liens avec la RDC, mais aussi contribuer à la stabilité et à la prospérité de la région. Pour capitaliser sur cette opportunité, la RDC devra naviguer habilement dans ses relations avec Washington, tout en tenant compte de la position stratégique du Rwanda, souvent perçu comme un allié privilégié des États-Unis en Afrique.
Le Rapporteur de l'Assemblée Nationale, le Professeur Jacques Djoli Eseng’Ekeli, a échangé, lundi 11 novembre 2024, dans son cabinet de travail, au Palais du Peuple, avec une délégation des jeunes Ambassadeurs de la Paix, réunis au sein de la Fédération pour la Paix Universelle (FPU). Sous la conduite de leur plus haute autorité au niveau de la sous-région de l'Afrique centrale, Jean Pierre Kadima Mundandi, ces jeunes, fraîchement rentrés d'une formation sur les questions de la paix en Afrique et en Corée du Sud, sont venus présenter leurs civilités à ce membre du bureau de la Chambre Basse du Parlement.
Cette rencontre avec le Professeur Jacques Djoli constitue, pour ces jeunes pacificateurs, la première étape de leur démarche pour prendre contact avec les animateurs des institutions nouvellement établies après leur départ pour l'étranger.
Ils ont jugé utile de commencer par l'Assemblée Nationale, via son Rapporteur, afin que ce dernier leur facilite la tâche de rencontrer le Président de la Chambre basse du Parlement, le Professeur Vital Kamerhe.
Au cours de leurs échanges, ces jeunes ont abordé la question liée à la situation sécuritaire préoccupante dans la partie Est de la République Démocratique du Congo. Ils sont venus solliciter à l’Assemblée Nationale, l'organisation imminente d'une conférence à l'échelle régionale, axée sur la paix et la stabilité en RDC.
Et cela, dans l'optique de préparer une grande conférence internationale, qui aura lieu en Corée du Sud, dans le cadre de l'inauguration du musée universel.
Dans l'actif de leurs activités déjà organisées, s'inscrit une pétition qui a été lancée depuis le 22 septembre 2024, lors de la Journée internationale de la Paix, dans l'objectif de récolter, au niveau de la sous-région de l'Afrique Centrale, un million de signatures pour la paix, en vue de solliciter la fin des hostilités dans la partie Est de la RDC. Egalement, ils ont demandé aux Chefs d'Etats de la sous-région de se concerter, pour encourager la diplomatie citoyenne comme approche innovante de la Fédération pour la Paix Universelle, au-delà des efforts de la diplomatie parlementaire, ainsi que ceux des mécanismes internationaux de suivi des accords déjà mis à la disposition de toutes les Nations sous-régionales.
Pour ces hôtes du Professeur Jacques Djoli, la résolution de la question de la paix ne devrait pas être l'apanage du Parlement à lui seul, mais plutôt, de tout citoyen qui doit se sentir impliqué et en vue de proposer des solutions.
Par ailleurs, le Rapporteur de l’Assemblée Nationale a salué le courage de ces fils et filles du pays. Ensuite, il a brossé en quelques lignes, la situation sécuritaire qui prévaut actuellement dans la partie orientale, et ses conséquences néfastes sur la population congolaise.
Il y a lieu de noter que Jean-Pierre Kadima Mundandi, chef de cette délégation du FPU, a été épaulé par Mike Samuel Makenda, Directeur de la sous-région Afrique centrale de l’Institut d’histoire Sunhak.
Le Vice-Premier Ministre, Ministre du Plan et de la Coordination de l'Aide au Développement, Guylain Nyembo et le Représentant Résident du PNUD en RDC, Damien Mama, ont poursuivi leur mission de supervision du Programme de Développement Local des 145 territoires (PDL-145T), en visitant le lundi 11 novembre 2024, quelques ouvrages en cours de construction à Kongolo, à 320 km de la ville de Kalemie, dans la province du Tanganyika.
Ils ont visité les chantiers de trois écoles : E.P. Mapema, E.P. Umeme, E.P. Banapabo et du centre de santé Mankonto, où les travaux ont débuté entre juin, juillet, août et septembre 2023. Cependant, ces chantiers ont connu un retard pour le démarrage des travaux, dû principalement aux difficultés d’acheminement des matériaux dans cette zone enclavée, l’absence d’une main-d'œuvre locale qualifiée, refus d'importation de la main-d'œuvre en dehors du territoire, ou encore des retards causés par les pluies.
C’est ainsi que le VPM Guylain Nyembo a interpellé les entreprises qui exécutent les travaux pour qu'elles sachent assumer correctement et pleinement leurs responsabilités pour faire accélérer les travaux.
Au bureau du territoire de Kongolo où la délégation a reçu les doléances de l’Administrateur du territoire avant de visiter les chantiers, le VPM a rassuré les autorités locales ainsi que la population venue nombreuse pour l’écouter, que le PDL-145T, programme initié par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo pour promouvoir le développement socio-économique du pays à partir de la base, va se poursuivre non seulement à travers la construction des écoles, centres de santé et bâtiments administratifs, mais aussi les routes de desserte agricole pour le développement de l’agriculture, le renforcement des compétences pour développer les économies locales.
A travers cette visite, le Ministre Guylain Nyembo compte donner un second souffle au PDL-145T dans ce coin du pays enclavé.
Dans un élan patriotique, André-Alain Atundu Liongo félicite Constant Mutamba, Ministre d’Etat en charge de la Justice, pour avoir réussi à organiser, sous le haut patronage du Président Félix Tshisekedi, le Magistrat suprême, les états généraux au niveau de son secteur, en vue de marquer la rupture avec un passé corrompu.
Il salue, vivement, l’engagement démontré par les participants aux travaux, tenus au Centre financier de Kinshasa, et propose, au total, cinq mesures ambitieuses à mettre en œuvre, sans plus tarder, pour une renaissance véritable et accélérée du secteur judiciaire en RD. Congo. Selon lui, au terme du rendez-vous du Centre financier, il est essentiel de pouvoir, effectivement, mettre fin à la recréation qui n’a que trop duré dans le secteur de la justice en République démocratique du Congo. Le célèbre Ambassadeur Alain Atundu est de ceux qui pensent qu’avec la volonté ferme du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, l’avènement d’un Etat de droit au Congo est possible.
‘’(…), en plus de soigner les symptômes en urgence pour soulager tant soit peu la société dans l’immédiat, il importe de s’attaquer au pourrissement de la conscience en tant que siège des vertus innées et nécessaires pour un comportement adéquat et voulu dans la société. C’est l’âme de la Justice qui est malade parce que la conscience est soit émoussée soit inopérante. En tout état de cause, je voudrais vous proposer la thérapeutique suivante :
Une opération urgente de réarmement moral axée sur le civisme, le patriotisme, la déontologie et la conscience professionnelle ;
Un audit moral ou éthique des Magistrats et des avocats par une commission ad hoc chargée de déterminer s’il est moralement apte à exercer la profession ;
La sanction en tant qu’alerte et réaction de la société par une intervention chirurgicale vitale ;
La reconnaissance des méritants comme mesure de progrès réalisé en la matière ;
Une évaluation annuelle à date fixe comme bilan de l’action du Ministère de la Justice’’, préconise le Président National de la CDR.
La Pros.
LETTRE OUVERTE AUX ETATS GENERAUX DE LA JUSTICE
Mesdames et Messieurs les Participants,
Un dicton africain proclame que trop de viande n’abime pas la sauce!
Vous ne m’en voudrez donc pas d’ajouter, à ceux de mes prédécesseurs, mes hommages au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, véritable apôtre de la lutte contre la corruption et pour l’assainissement de la Justice congolaise.
Mes félicitations au Ministre d’Etat, Ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Son Excellence MUTAMBA qui, en croisé, a réussi à concrétiser de belle manière, à travers les Etats Généraux de la Justice 2024, le vœu ardent du Chef de l’Etat.
… /…
Mesdames, Messieurs,
De quelle maladie souffre la Justice congolaise ?
Votre présence massive dans l’immense salle du Centre Financier International de Kinshasa est impressionnante, voire troublante, non pas tant par le nombre que vous représentez que par la qualité exceptionnelle des intervenants et des participants, décidés à déterminer, sans complaisance, avec la neutralité et l’objectivité professionnelle d’un médecin, le Mal dont souffre la Justice congolaise, à établir un diagnostic crédible et à administrer une thérapeutique fiable, dans le respect rigoureux de la posologie adaptée à la gravité du Mal cancéreux et de l’état faible du Malade !
Encore, une fois, félicitations, Monsieur le Ministre d’Etat !
Le Professeur LUZOLO BAMBI a évoqué l’éventualité d’une maladie innommable sans pourtant préciser si c’est à cause de la honte de l’avoir contractée ou à cause de l’ignorance due à l’état actuel de notre savoir.
Toujours est-il qu’à l’observation critique et à l’analyse exigeante, il s’avère que la Justice congolaise souffre du Mal de ceux qui participent à administrer la Justice dans la société en ce compris les magistrats, les avocats, les auxiliaires et même les justiciables.
Mais cet homme que l’on qualifie de maladie de la Justice, est-il un Mal en soi ou il est simplement la manifestation du Mal profond et invisible à l’œil nu.
Est-il bon en soi et c’est la société qui l’a corrompu ?
A mon humble avis, cet homme maladie est la manifestation d’un Mal profond appelé la corruption de la conscience individuelle et collective qui diminue son immunité dans la société.
En d’autres termes, la Justice congolaise est malade de la dépravation de la conscience des hommes qui interviennent dans l’administration de la Justice et de ses effets pervers.
Donc, en plus de soigner les symptômes en urgence pour soulager tant soit peu la société dans l’immédiat, il importe de s’attaquer au pourrissement de la conscience en tant que siège des vertus innées et nécessaires pour un comportement adéquat et voulu dans la société.
C’est l’âme de la Justice qui est malade parce que la conscience est soit émoussée soit inopérante.
En tout état de cause, je voudrais vous proposer la thérapeutique suivante :
Une opération urgente de réarmement moral axée sur le civisme, le patriotisme, la déontologie et la conscience professionnelle ;
Un audit moral ou éthique des Magistrats et des avocats par une commission ad hoc chargée de déterminer s’il est moralement apte à exercer la profession ;
La sanction en tant qu’alerte et réaction de la société par une intervention chirurgicale vitale ;
La reconnaissance des méritants comme mesure de progrès réalisé en la matière ;
Une évaluation annuelle à date fixe comme bilan de l’action du Ministère de la Justice.
… /…
S’agissant d’une maladie interne et physiologique en l’occurrence du cancer de la conscience, une attention particulière doit être accordée au temps de l’incubation, compte tenu de l’urgence due à la gravité du Mal afin qu’un remède, en théorie, efficace ne se transforme en un remède de cheval engageant le pronostic vital du malade.
Ce cancer de la conscience humaine s’exprime sous forme de métastase comme la corruption, la prévarication, les tracasseries, bref sous forme de la tolérance vis-à-vis des atteintes aux Lois et Règlements de la République.
Autant dire qu’il faudrait accorder au personnel dans son ensemble un minimum de bien matériel pour pratiquer la vertu, selon la belle expression du Cardinal MALULA, en tenant compte du risque social que représente l’exercice de la profession.
De cette façon, l’ensemble du personnel de la Justice pourrait être le vecteur d’une Justice équitable en faveur des Pauvres et des Riches, des Faibles et des Puissants.
Eh oui ! Car contrairement aux apparences et à une opinion courante et répandue, il arrive que les riches et les puissants soient moins protégés par la Justice que les pauvres et les faibles. Le cas des sociétés de l’Etat et de certains privés n’en sont qu’une pâle illustration.
Ainsi, le Pays aura une Justice à la fois équitable et humaine capable de participer à l’instauration et au maintien de l’homéostasie sociale ainsi que de la sérénité de la vie nationale.
En effet, si une Justice inique provoque à coup sûr indignation et colère de la société, une Justice équitable et humaine aboutit à l’hypotension sociale, à l’apaisement, à l’espoir, sans oublier la confiance aux institutions de l’Etat. … /…
Mais pour mener à bonne fin cette thérapeutique, tout le personnel médical doit travailler en bonne intelligence et en synergie en comptant sur l’œuvre du temps bénéfique.
Mesdames et Messieurs les Participants, Bon et fructueux travail !
Le Vice-Premier Ministre du Plan et Coordination à l’aide au Développement, Guylain Nyembo, s’est rendu, dans le cadre d’une visite de terrain, le samedi 9 novembre 2024 à Kabimba, une localité située à une soixantaine de kilomètres de Kalemie, accompagné du Représentant Résident du PNUD en RDC, Damien Mama, et des Ministres provinciaux de l’Intérieur et du Plan. Cette visite de terrain s'inscrit dans le cadre du suivi du Programme de Développement Local des 145 Territoires (PDL-145T), un projet clé du gouvernement de RDC, initié par le Président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour renforcer le développement socio-économique des zones rurales du pays.
À Kabimba, la délégation a visité les chantiers du bâtiment administratif ainsi que des écoles Tchem Tchem et Kabutonga, dont les travaux touchent presque à leur fin. A cette occasion, le VPM a souligné "l'urgence d'accélérer le rythme du reste de travail pour que ces infrastructures essentielles soient mises à la disposition des bénéficiaires dans les meilleurs délais". Cette déclaration met en lumière l’engagement du gouvernement à répondre aux besoins de la population locale, qui a réservé un accueil chaleureux à la délégation et exprimé ses attentes face à ces projets.
Après Kabimba, la délégation conduite par le VPM Guylain Nyembo s’est rendue au Centre de santé de Mutowa, à 30 Km de Kalemie, pour évaluer l’avancée des travaux de cet ouvrage également proche de l’achèvement. Prenant la parole, Guylain Nyembo a réaffirmé à la population locale la volonté du gouvernement, sous la direction du Premier Ministre Judith Suminwa Tuluka, de mener à bien le PDL-145T et de rassurer les communautés en ces termes : "Nous voulons que les communautés locales bénéficient rapidement des fruits de ce programme", réitérant l'engagement du gouvernement Judith Suminwa Tuluka d’aller jusqu’au bout de cet important programme de développement local du pays.
Cette visite témoigne de l’attention portée par les autorités congolaises à l’achèvement rapide et efficace des infrastructures de base dans les territoires les plus éloignés du pays, une démarche cruciale pour promouvoir le bien-être et le développement durable dans toutes les provinces de la RDC.
C’est ce lundi 11 novembre 2024 au centre financier de Kinshasa que le Coordonnateur ad intérim du FRIVAO, Chançard Bolukola, a pris activement part aux états-généraux de la justice organisés par le ministère de la justice sous le Haut patronage du Président de la République.
Lors de la cinquième journée consacrée essentiellement aux cultes et associations ainsi qu’à l’Etat de droit, justice administrative et administration judiciaire, il a salué la qualité des intervenants tout en espérant que de ces états généraux sortiront, l’engagement de participants et des recommandations qui feront avancer le secteur de la justice congolaise.
Il compte sur la bonne volonté des différents acteurs de ce secteur afin que toutes les bonnes résolutions déjà notées soient appliquées à la lettre. En sus, il a démontré qu’il a un intérêt, comme Représentant de FRIVAO, à participer à ces assises car, il attend des reformes légales qui vont permettre à son Institution de progresser. « Oui, en tout cas il y a de l’intérêt parce que FRIVAO aussi est un fond spécial qui a été créé à l’issue d’un contentieux international que la République ougandaise est obligée à payer sur 5 ans un montant de 65.000.000 de dollars pour le recours à la force dans les relations internationales, l’occupation illicite du Territoire congolais ; le Pillage, exploitation des ressources naturelles, les graves violations de droit international humanitaire ainsi que le droit de l’homme. Mais, en même temps aussi les graves violations flagrantes de la Charte et de l’Organisation de l’unité africaine.
Et aujourd’hui, à travers FRIVAO, nous assistons à l’intégration petit à petit de la justice transitionnelle dans notre pays et qui a 4 objectifs à savoir : la recherche de la vérité, les poursuites judiciaires, les réparations, mais en même temps aussi, il y a les réformes institutionnelles », a-t-il déclaré.
Et de poursuivre, ‘’aujourd’hui, les États généraux s’inscrivent dans cette logique des réformes institutionnelles parce qu’on va dans la durabilité, le sérieux que FRIVAO va mettre en place pour pouvoir indemniser les victimes dépendra, sine qua none, de la qualité même de notre justice. Et nous espérons aujourd’hui, avec un Ministre d’Etat vertébré, qui est plongé dans le banc de la résolution de toutes les décisions au niveau de justice, il y a beaucoup à relever dans notre pays. Les lois sont là ».
Pour finir, Chançard Bolukola estime que toute la population est unanime sur la tenue de ces états généraux qui sont d’une grande importance pour notre justice qui est qualifiée de malade. « Nous espérons, non seulement que les États généraux sont déjà louables par plusieurs entités au niveau même de la population, mais nous visons plus la matérialisation, la concrétisation. Donc, c’est aussi à la fois un appel à la volonté que les acteurs politiques devaient traduire dans le sens de l’impartialité pour pouvoir aider notre cher et beau pays à aller de l’avant, tout en soutenant, bien sûr, l’engagement, sans équivoque de notre Chef de l’État, Président de la République ».
Lors de la 5ème journée des états généraux de la Justice, ce lundi 11 novembre 2024, au Centre financier de Kinshasa, Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), s’est exprimé, au nom de l’Eglise catholique.
En se référant à la thématique de ces assises :’’ La Justice est malade, et quelle thérapie pour la guérir ?‘’, le porte-parole de la CENCO fait savoir que l’actuelle Constitution de la République Démocratique du Congo est un pacte républicain, et que si les textes qui s’y trouvent étaient appliqués le pays ne serait pas dans une situation pareille.
« Ça serait irresponsable d’aller dans le sens du changement de la Constitution qui implique le référendum. Aujourd’hui, on a besoin de beaucoup d’argent pour améliorer les conditions sociales de la population. Or, qui dit référendum dit élection. L’élection c’est beaucoup d’argent. Est-ce qu’on peut vraiment se le permettre ? Le problème, c’est l’opportunité », dit-il dans son discours.
Avant d’ajouter : ‘’ la Constitution que nous avons est un pacte républicain, qui a résolu un grand problème de sécurité dans le pays. Voilà pourquoi, les évêques ont conseillé au Chef de l’Etat d’examiner tous les aspects, y compris la sécurité. Les textes dont on dispose aujourd’hui, s’ils étaient mis en pratique, le pays ne serait pas dans cette situation ».
Pour lui, le grand problème de la maladie de cette Justice, c’est aussi des moyens financiers. ‘’Car la gouvernance du Congo n’a pas réussi à placer le peuple Congolais au centre de leurs préoccupations, ‘’ a expliqué la bouche autorisée de la CENCO.
Il poursuit en disant que : ‘’ La grande responsabilité de l’Eglise dans cette situation, c’est de moraliser les politiques congolais. Les églises sont là pour accompagner, et non pour s’opposer contre les dirigeants. Et l’accompagnement de l’Eglise, c’est d’aider les dirigeants à gouverner de façon à ce que les citoyens qui sont leurs brebis vivent dignement. Quand l’Eglise s’engage pour la bonne gouvernance de ce pays, elle ne fait pas de la politique, mais elle accompagne l’Etat à bien diriger le pays’’.
Il sied de rappeler que, les Etats Généraux prendront fin le 13 novembre prochain au Palais du peuple. Et ces assises sont organisées en trois stades, la première sur l’évaluation des états généraux de 2015, organisée à Zongo, au Kongo Central ; le deuxième sur la particularité de ce forum basé sur les consultations populaires et le dernier, les assises proprement dites.
Lors de la 5ème journée des états généraux de la Justice, ce lundi 11 novembre 2024, au Centre financier de Kinshasa, Mgr Donatien Nshole, secrétaire général de la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo), s’est exprimé, au nom de l’Eglise catholique.
En se référant à la thématique de ces assises :’’ La Justice est malade, et quelle thérapie pour la guérir ?‘’, le porte-parole de la CENCO fait savoir que l’actuelle Constitution de la République Démocratique du Congo est un pacte républicain, et que si les textes qui s’y trouvent étaient appliqués le pays ne serait pas dans une situation pareille.
« Ça serait irresponsable d’aller dans le sens du changement de la Constitution qui implique le référendum. Aujourd’hui, on a besoin de beaucoup d’argent pour améliorer les conditions sociales de la population. Or, qui dit référendum dit élection. L’élection c’est beaucoup d’argent. Est-ce qu’on peut vraiment se le permettre ? Le problème, c’est l’opportunité », dit-il dans son discours.
Avant d’ajouter : ‘’ la Constitution que nous avons est un pacte républicain, qui a résolu un grand problème de sécurité dans le pays. Voilà pourquoi, les évêques ont conseillé au Chef de l’Etat d’examiner tous les aspects, y compris la sécurité. Les textes dont on dispose aujourd’hui, s’ils étaient mis en pratique, le pays ne serait pas dans cette situation ».
Pour lui, le grand problème de la maladie de cette Justice, c’est aussi des moyens financiers. ‘’Car la gouvernance du Congo n’a pas réussi à placer le peuple Congolais au centre de leurs préoccupations, ‘’ a expliqué la bouche autorisée de la CENCO.
Il poursuit en disant que : ‘’ La grande responsabilité de l’Eglise dans cette situation, c’est de moraliser les politiques congolais. Les églises sont là pour accompagner, et non pour s’opposer contre les dirigeants. Et l’accompagnement de l’Eglise, c’est d’aider les dirigeants à gouverner de façon à ce que les citoyens qui sont leurs brebis vivent dignement. Quand l’Eglise s’engage pour la bonne gouvernance de ce pays, elle ne fait pas de la politique, mais elle accompagne l’Etat à bien diriger le pays’’.
Il sied de rappeler que, les Etats Généraux prendront fin le 13 novembre prochain au Palais du peuple. Et ces assises sont organisées en trois stades, la première sur l’évaluation des états généraux de 2015, organisée à Zongo, au Kongo Central ; le deuxième sur la particularité de ce forum basé sur les consultations populaires et le dernier, les assises proprement dites.
La Première Ministre Judith Suminwa Tuluka a atterri, ce lundi 11 novembre 2024, à Bakou, en Azerbaïdjan, pour représenter la République Démocratique du Congo à la 29ème Conférence des Nations Unies sur les Changements Climatiques (COP29), qui va se dérouler du 11 au 22 du mois en cours. Mandatée par le Président de la République Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, elle va porter la voix de la RDC, reconnue comme le deuxième poumon climatique du monde, dans ce forum international crucial.
A sa descente d’avion, la Première Ministre a été accueillie par Farid Gayibov, Ministre de la Jeunesse et des Sports de la République d’Azerbaïdjan, ainsi qu’une délégation des officiels congolais composée par Eve Bazaïba, Ministre d’Etat de l’Environnement et Développement durable, et Ivan Vangu Ngimbi, Ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire de la RDC près la Fédération de Russie, l’Azerbaïdjan et la Géorgie. Cette réception chaleureuse souligne l’importance de la participation de la RDC à cette conférence mondiale.
La mission de Judith Suminwa Tuluka à la COP29 est claire : défendre les intérêts de la RDC en matière de transition énergétique et de préservation des ressources naturelles. Avec ses vastes forêts tropicales et ses ressources minérales stratégiques, la RDC joue un rôle crucial dans la lutte contre le réchauffement climatique. Un des enjeux majeurs pour la RDC à la COP29 est d’obtenir des engagements concrets en matière de compensation financière liée aux crédits carbone. Le pays cherche à valoriser ses efforts de conservation et de réduction des émissions de carbone par des mécanismes de marché qui permettent de générer des revenus pour financer des projets de développement durable.
Au cours de son séjour, la Cheffe du Gouvernement a prévu des échanges stratégiques avec le Secrétaire Général de l’ONU, António Guterres, et d’autres dirigeants mondiaux. Ces rencontres visent à renforcer la collaboration internationale et à promouvoir une transition énergétique équitable. La RDC, en tant que gardienne du deuxième poumon climatique mondial, a une responsabilité particulière dans la régulation climatique globale. Sa participation à ce grand rendez-vous environnemental mondial représente une opportunité cruciale pour souligner son statut de pays-solution. Riche en forêts tropicales et en minéraux stratégiques nécessaires à la transition énergétique mondiale tels que le cobalt et le lithium, la RDC a beaucoup à offrir dans la lutte contre le changement climatique. La Première Ministre mettra en avant les atouts du pays et plaidera pour une reconnaissance internationale de son rôle essentiel.
La RDC est souvent décrite comme le deuxième poumon climatique de la planète, après l’Amazonie. Ses vastes forêts tropicales humides et ses richesses tourbières jouent un rôle central dans la régulation climatique mondiale en absorbant d’énormes quantités de dioxyde de carbone. Ce statut unique confère au pays une responsabilité particulière, mais aussi des opportunités significatives dans le cadre de la transition énergétique mondiale.
A Bakou, Judith Suminwa Tuluka participera à des échanges de grande envergure avec des acteurs internationaux, parmi lesquels António Guterres, Secrétaire Général des Nations Unies, ainsi que d’autres dirigeants mondiaux engagés dans la lutte contre le changement climatique. Ces rencontres devraient permettre de renforcer les partenariats stratégiques de la RDC, de partager son expérience et ses défis, et de mettre en avant les solutions durables que le pays peut offrir au monde.
La participation de la Première Ministre Judith Suminwa Tuluka à la COP29 est une étape importante pour la RDC. En défendant les intérêts de son pays et en plaidant pour une transition énergétique équitable, elle met en lumière le rôle crucial de la RDC dans la lutte contre le réchauffement climatique. Cette conférence représente une opportunité unique pour la RDC de faire valoir son statut de pays-solution et de renforcer sa collaboration avec la communauté internationale.