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Situation sécuritaire à l’Est de la RDC : L’Angola et la MONUSCO signent à Luanda un protocole d’accord sur le Mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R) 

Dans un communiqué de presse signé par le bureau du porte-parole et des relations avec les médias de la MONUSCO, la Cheffe de cette agence des Nations Unies en RDC, Bintou Keita, a fait le déplacement de Luanda en Angola pour engager des pourparlers avec le Chef de la diplomatie angolaise, Téte António, qui se sont soldés par la signature, le 23 Novembre 2024 à Luanda, d’un protocole d’accord sur le soutien de la MONUSCO au Mécanisme de vérification ad hoc renforcé (MVA-R), lancé à Goma le 5 novembre dernier ; lequel accord prévoit le partage d’informations et des rapports de terrain dans le cadre du cessez-le-feu en vigueur depuis le 4 août 2024.

António a exprimé sa gratitude à la MONUSCO pour son soutien aux efforts diplomatiques multilatéraux menés par l’Angola afin de trouver une solution pacifique à la crise dans l’Est de la RDC, peut-on lire dans ce communiqué.

« Ce mémorandum reflète l'engagement de l'Angola à collaborer avec des organismes internationaux afin de restaurer la paix en RDC, protéger son intégrité territoriale et contribuer à la sécurité régionale », a déclaré António.  

Pour sa part, Bintou Keita a réitéré l’engagement de la MONUSCO à soutenir la facilitation angolaise dans le cadre du processus de Luanda, et à accompagner toutes les initiatives politiques et diplomatiques visant à aboutir à une résolution pacifique de la crise sécuritaire et humanitaire dans l’Est de la RDC et dans la région, afin de promouvoir une paix et un développement durables.  

« Je salue une nouvelle fois le leadership de son Excellence João Lourenço, médiateur désigné par l’Union africaine, pour sa facilitation du processus de Luanda, qui a permis de favoriser une désescalade entre les parties en conflit », a-t-elle déclaré.  

La Cheffe de la MONUSCO appelle aussi toutes les parties impliquées à travailler de manière constructive et de bonne foi. Elle encourage également la communauté internationale à intensifier son soutien à la RDC et à la facilitation angolaise.

Il sied de noter que les ministres congolais et rwandais des affaires étrangères séjournent à Luanda depuis ce lundi 25 novembre 2025 pour la poursuite des pourparlers entre les deux parties en conflits sous la médiation angolaise.

César Nkangulu

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Mise en œuvre du projet Rayons de l'Espoir en RDC, Recherche Scientifique : Gilbert Kabanda sur tous les fronts à Vienne !

Le Ministre de la Recherche Scientifique et Innovation technologique, Gilbert Kabanda Kurhenga, séjourne à Vienne, en Autriche, dans le cadre de la Conférence Ministérielle sur la Science, l’Innovation et les Applications Nucléaires et le programme de la Coopération Technique.

En marge de cet événement, il a eu, ce lundi 25 novembre 2024, une séance de travail avec le Directeur de la Coopération Technique-Division Afrique, le Professeur Shaukat Abdulrazak en présence de Madame Malak Draz Ruiz de Velasco, Responsable de l’Afrique de l’Ouest et Centrale/Opérations Secteur Public au fonds de l’OPEP ainsi que de Monsieur Abdou Ndiath, Chargé de la gestion des projets de la RDC.

Au menu des échanges, les deux personnalités ont évalué le niveau d’exécution du Projet « Rayons de l’espoir » en République Démocratique du Congo. Ce projet se traduit par la Construction en RDC d’un Centre de Diagnostique Multidisciplinaire, d’Oncologie et de Radiothérapie pour la lutte contre le cancer, d’un Centre National de Radiopharmacie et d’une l’Ecole Nationale Supérieures des Sciences et Techniques Nucléaires.

Assisté de Monsieur le Commissaire Général à l’Energie Atomique de la RDC et du Président du Comité National de la RDC pour la Protection contre les Rayonnements Ionisants, CNPRI en sigle, le Ministre de la Recherche scientifique et innovation technologique a présenté les efforts du Gouvernement dans la réalisation des engagements relevant de ses responsabilités.

De son côté, la représentante du FID-OPEP a suggéré une séquence à suivre pour permettre le décaissement rapide du financement sollicité et la mise en place d’un comité de travail mixte mettant ensemble les différents intervenants pour la fluidité dans la conduite du processus de préparation des dossiers de financement.

L’AIEA s’est engagée à renforcer son assistance technique en faveur de l’implémentation effective du programme Rayons de l’espoir en RDC pour lutter drastiquement contre le cancer.

Gloire Mfemfere

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Etat de siège, Nord-Kivu & Ituri : le Gouvernement met le cap sur l'allègement des mesures !

 Patrick Muyaya Katembwe, Ministre de la Communication et médias, et Jacquemain Shabani, Vice-premier ministre chargé de l'intérieur, Sécurité et Affaires coutumières, ont conjointement animé, ce dimanche 24 novembre 2024, dans la soirée, un briefing spécial pour la question de l'état de siège décrété, par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, au Nord-Kivu et en Ituri, dans la partie Est de la RD. Congo. Devant la presse, les deux illustres personnalités ont confirmé que le Gouvernement de la République, sous la conduite de Judith Suminwa Tuluka, Première Ministre, a pris la ferme résolution d'alléger certaines mesures dans cette partie du territoire national, suivant les instructions du Chef de l’Etat, édictées depuis octobre dernier, avant d'envisager de nouvelles dispositions. Ils ont, cependant, assuré que les efforts restent maintenus pour arriver, effectivement, à restaurer la paix pour le bonheur des populations.

Mesure d'exception pour des résultats palpables

Dans son intervention, le VPM Jacquemain Shabani a rappelé la mission confiée au Gouvernement, lors de la 17ème réunion du Conseil des Ministres, pour l'encadrement de la mesure d'exception instaurée au Nord-Kivu et en Ituri, pour contrer l'insécurité imposée par les hors-la-loi.

« Elle a son fondement dans le fait que les zones concernées par l'état de siège se trouvent encore dans une zone d'opérations militaires. La province de l'Ituri se trouve dans des activités opérationnelles avec la gestion des groupes tels que Codeco et Zaïre. Il faut se rappeler que c'était au cours du premier mandat, au lendemain de la table ronde qui avait pour objectif d'évaluer l'état de siège, il avait été pris un certain nombre de recommandations au travers d'une Ordonnance prise par le Président de la République. Il s'en est suivi le processus électoral qui n'a pas permis la mise en application des recommandations. Vu les circonstances sécuritaires que traversent toujours ces deux provinces, le Président de la République a estimé qu'il était important que Madame la Première Ministre puisse faire une évaluation sur terrain pour se rassurer et rassurer le Gouvernement de la manière de faire évoluer les allègements au niveau des mesures prises dans le cadre de l'état de siège.

Ici, il faut aussi considérer le débat que mène le Gouvernement à l'assemblée nationale pour proroger l'état de siège. Toute cette situation en termes de responsabilités a nécessité que Madame la Première Ministre descende sur le lieu. Elle est descendue avec une forte délégation de membres du Gouvernement, de l'Assemblée nationale et du Sénat représentant la Commission Défense et Sécurité... Nous avons laissé certains élus nationaux sur place pour voir à leur niveau comment continuer leurs consultations. Madame la Première Ministre va convoquer, très rapidement, une réunion de mise au point qui va nous permettre de rassembler toutes ces informations. Autour de cela, elle fera un programme détaillé au Président de la République qui prendra les mesures d'allègement nécessaires selon les provinces, selon les territoires », a-t-il indiqué.

Patrick Muyaya, Ministre de la Communication et médias, a assuré qu'il est prévu que le Gouvernement accorde des allègements fiscaux aux opérateurs économiques, dans le cadre du même processus, avant, peut-être, la levée de l'état de siège, tout prochainement.

La Pros.

 

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Constitution de la RDC : Souveraineté Nationale et Réformes Constitutionnelles

 

(Par Jean Thierry Monsenepwo)

 

Le débat autour de l’article 217 de la Constitution de la République Démocratique du Congo (RDC) soulève des interrogations majeures sur la souveraineté nationale, l’intégration africaine et la sécurité nationale. Tandis que certains plaident pour son maintien, d’autres, dont le Président Félix Tshisekedi, expriment des préoccupations légitimes concernant son potentiel impact sur l’intégrité territoriale du pays.

1. L’Article 217 et la Crainte de Balkanisation

L’article 217 stipule que la RDC peut consentir à limiter partiellement sa souveraineté pour promouvoir l’unité africaine et l’intégration régionale, notamment au sein de structures comme l’Union Africaine (UA). Cependant, dans un contexte de crises récurrentes dans l’est du pays, cette disposition est perçue comme une menace potentielle.

  • Position du Président Tshisekedi :

Le Président voit cet article comme une brèche susceptible d’être exploitée par des acteurs extérieurs ou des États voisins pour justifier des interventions ou des ingérences territoriales, conduisant à une balkanisation de facto.

  • Arguments en faveur de cette position :

            1.        La RDC a fait face à des tentatives historiques de balkanisation, particulièrement dans l’Est, où des groupes armés bénéficient de soutiens étrangers.

            2.        Une perte, même partielle, de souveraineté pourrait fragiliser davantage l’État central, rendant le pays vulnérable aux ambitions géostratégiques et économiques d’acteurs extérieurs.

            3.        Le contexte géopolitique et historique du pays justifie une approche prudente face à toute disposition susceptible de compromettre l’intégrité nationale.

  • Exemple comparatif :

D’autres pays africains, comme le Ghana, ont intégré des clauses similaires dans leur constitution. Toutefois, ces dispositions sont strictement encadrées par des mécanismes de contrôle garantissant qu’elles servent uniquement les intérêts nationaux.

2. La Révision de la Constitution : Nécessité ou Risque ?

Certaines forces politiques et sociales s’opposent à toute révision de la Constitution, qualifiant cette démarche de menace à la démocratie. Ces critiques, cependant, ignorent les failles objectives de la Constitution de 2006, adoptée sous forte influence extérieure dans un contexte post-conflit.

  • Points faibles de la Constitution actuelle :
  • Une incapacité à répondre efficacement aux crises sécuritaires actuelles, notamment dans l’Est.
  • Des institutions rigides qui entravent la gouvernance et les réformes nécessaires.
  • Réviser pour mieux gouverner :

Modifier la Constitution n’est ni un acte dictatorial ni une menace pour la démocratie. Au contraire, il s’agit d’un pas vers le renforcement de la souveraineté nationale et la construction d’institutions solides, capables de relever les défis contemporains.

3. Réponse aux Forces Politiques et Sociales

La déclaration des “Forces Politiques et Sociales” dénonçant la volonté de révision constitutionnelle est une manœuvre démagogique, révélant leur incapacité à proposer des solutions concrètes pour le pays.

  • Accusations infondées : accuser le Président Tshisekedi de vouloir instaurer une dictature ou s’éterniser au pouvoir est non seulement irresponsable, mais aussi une insulte à l’intelligence des Congolais. Ces critiques émanent souvent de ceux qui ont eux-mêmes failli dans leurs responsabilités passées.
  • Hypocrisie manifeste : les dénonciations sur la souffrance du peuple et les droits humains viennent de figures dont la gouvernance a été marquée par l’impunité et la corruption. Sous l’administration Tshisekedi, des réformes courageuses ont été initiées pour améliorer les finances publiques, renforcer les relations internationales et mettre en œuvre des projets concrets en faveur des citoyens.
  • Un agenda caché : ces appels à la désobéissance civile et à la peur ne visent qu’à semer le chaos pour freiner les efforts de stabilisation et de modernisation en cours.

Conclusion

Les Congolais ne sont pas dupes. Derrière les critiques de certaines forces politiques se cachent des ambitions nostalgiques d’un passé marqué par l’impunité et la mauvaise gouvernance. Le Président Félix Tshisekedi reste engagé à défendre l’intégrité de la RDC tout en menant les réformes nécessaires pour bâtir un avenir prospère.

Vive la République Démocratique du Congo !

Vive le peuple souverain !

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Goma : les opérateurs économiques de la zone Est réfléchissent sur les défis et opportunités en période de guerre

C'est sous le thème « Promotion des activités économiques dans un contexte d'intégration économique, de guerre et d'insécurité » que s'est ouvert, ce mercredi 20 novembre 2024, à Goma, une table ronde qui réunit les opérateurs économiques venus du Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema et Ituri, les acteurs de la société civile et autres personnalités. Durant deux jours soit du mercredi 20 au jeudi 21 novembre 2024, les participants ont discuter sans tabou sur les maux qui font à ce que leurs activités ne fonctionnent pas bien surtout dans la partie Est du pays où la guerre qui a déjà fait 30 ans est un grand défi à relever.

C'est Me David Kamuha, Conseiller Principal aux Finances du Gouverneur Peter Cirimwami, qui a procédé au lancement officiel des assises devant les Présidents provinciaux de la Fédération des Entreprises du Congo (FEC) dans les provinces concernées, le Président National de la FEC, le Secrétaire Général au commerce extérieur.

Dans son speech, le représentant de l'autorité provinciale a précisé malgré la guerre qui se vit dans la partie Est de notre pays, il existe des grandes possibilités pour les opérateurs économiques d'exceller mais aussi d'intégrer la sphère économique dans la région des grands lacs et même ailleurs.

« Les hommes d'affaires ont l'obligation de travailler dur dans la transformation, ce qui sera une plus-value pour notre pays et je vous promets l'accompagnement des autorités provinciales. C'est possible de transformer tous ces obstacles en des grandes opportunités. Nos opérateurs économiques devront aussi bosser avec plus de sérieux sur la qualité des produits et non sur la quantité conformément aux normes internationales. C'est notre devoir en tant qu'autorité d'accompagner les jeunes entrepreneurs en leur facilitant la disponibilité des laboratoires répondant aux normes internationales. Cette table ronde publique -privée a des objectifs pertinents et utiles tout en insistant sur la mise en œuvre effective des recommandations y assorties », conclut-il.

D'après l'Honorable Singoma Mwanza, Président de la FEC Nord Kivu, il sera question d'échanger sur les défis majeurs que les opérateurs économiques sont heurtés entre autre la fermeture des entreprises, le pillage des marchandises, les incendies pour ne citer que ceux-là et sont les conséquences directes de l'insécurité et qui impactent négativement le bon déroulement des activités des opérateurs économiques.

Il n'a pas mâché ses mots pour dénoncer les actes de barbarie qui remettent à zéro les efforts des entrepreneurs qui font partie des menaces pour les entreprises locales qui ont du mal à faire face à la concurrence des produits étrangers.

Les efforts de l'Honorable Singoma Mwanza ont été salué par l'assistance dans le sens où il se bat avec la dernière énergie pour que les opérateurs économiques et entrepreneurs locaux se sentent à l'aise d'oeuvrer en RDC malgré qu'il y a trop des défis à relever.

Présent à ces assises, Jules Mwilu, SG au Commerce Extérieur et représentant du Ministre Julien Paluku Kahongya, a exprimé sa satisfaction sur sa participation à ces assises et promet de transmettre fidèlement toutes les recommandations afin de trouver gain de cause.

Il sied de signaler que presque tous les participants ont insisté que les provinces du Nord Kivu, Sud Kivu, Maniema et Ituri soient déclarées sinistres à cause de la guerre qui s'y vit et qui ne permet pas aux opérateurs économiques d'aller de l'avant.

Guellord Risasi

Goma : les opérateurs économiques de la zone Est réfléchissent sur les défis et opportunités en période de guerre
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