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Judith Suminwa : ‘‘le Gouvernement s’est engagé dans la lutte contre le cancer…’’

 

En marge de la clôture du mois d’octobre, dédié à la lutte contre le cancer du sein, le Ministère de la Santé publique a organisé une marche de soutien aux personnes atteintes du cancer du sein avec comme objectif de sensibiliser la population sur cette maladie et à l’importance du dépistage. Plusieurs officiels ont pris part à cette activité notamment, la Première ministre Judith Suminwa ainsi que quelques autres membres du Gouvernement national.

Prenant la parole à l’occasion, la Cheffe du Gouvernement a martelé sur l’importance de la sensibilisation de cette maladie qui ronge le sein de la femme et peut même entrainer la mort de celle-ci si et seulement si le dépistage n’est pas fait au moment opportun et que la prise en charge n’est pas adéquate. «Il est crucial que les Congolais et Congolaises prennent conscience que le Gouvernement est engagé dans la lutte contre le cancer et souhaite sensibiliser la population au dépistage, à la surveillance et au diagnostic de cette maladie », a-t-elle déclaré.

Le Ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, a également souligné qu’il est nécessaire de développer des structures de soin capables de répondre aux besoins des patients atteints de cancer.

Dans cette optique, il a affirmé que la construction d’un centre de prise en charge du cancer a déjà été lancée, en collaboration avec l’Agence internationale de l’énergie atomique. Le ministre de tutelle a rassuré que de nombreuses innovations, notamment l’utilisation de l’intelligence artificielle, seront mises en œuvre pour faciliter le diagnostic du cancer.

Cette marche marque l’engagement du Gouvernement et la volonté collective de faire reculer le cancer du sein et de soutenir les familles touchées.

César Nkangulu

Judith Suminwa : ‘‘le Gouvernement s’est engagé dans la lutte contre le cancer…’’
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Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint des records en 2023, selon l'OMM

Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint de nouveaux records en 2023, ce qui entraînera immanquablement des hausses de température ces prochaines années, a averti lundi l’agence météorologique des Nations Unies, relevant qu’avec une hausse de plus de 10 % en à peine 20 ans, le dioxyde de carbone (CO2) s’accumule dans l’atmosphère plus rapidement que jamais dans l’histoire de l’humanité.

Selon l’Organisation météorologique mondiale (OMM), les niveaux des trois principaux gaz à effet de serre - le dioxyde de carbone (CO2), le méthane (CH4) et le protoxyde d’azote (N2O), qui contribuent au réchauffement climatique - ont tous encore augmenté l’année dernière.

D’importantes émissions de CO2 dues aux feux de végétation et une éventuelle réduction de l’absorption du carbone par les forêts se sont ajoutées aux émissions toujours aussi élevées de CO2 provenant des combustibles fossiles et des activités humaines et industrielles pour entraîner une augmentation des émissions.

« Une autre année. Un autre record »

« Une autre année. Un autre record. Cela devrait sonner l’alarme parmi les décideurs. Nous sommes clairement en retard sur l’objectif de l’Accord de Paris » sur le climat de 2015, a déclaré dans un communiqué, Celeste Saulo, Secrétaire générale de l’OMM. Les pays avaient alors convenu de limiter le réchauffement climatique à moins de 2°C par rapport aux niveaux préindustriels, et même à 1,5°C si possible.

« Chaque fraction de degré d’augmentation de la température a un impact réel sur nos vies et notre planète », a ajouté Mme Saulo, soulignant que les températures mondiales sur terre et en mer ont été en 2023 « les plus élevées jamais enregistrées depuis 1850 ».

Le rapport annuel sur les gaz à effet de serre de l’OMM est publié à l’approche de la COP29, le prochain sommet sur le climat de l’ONU du 11 au 22 novembre à Bakou, en Azerbaïdjan.

L’analyse des données montre qu’un peu moins de la moitié des émissions de CO2 reste dans l’atmosphère. Un peu plus d’un quart est absorbé par les océans et un peu moins de 30 % par les écosystèmes terrestres – bien que ces chiffres varient considérablement d’une année à l’autre en raison de phénomènes naturels tels qu’El Niño et La Niña.

Le danger des rétroactions climatiques

Pendant les années d’épisode El Niño, les niveaux de gaz à effet de serre ont tendance à augmenter car la plus grande sécheresse de la végétation et les incendies de forêt réduisent l’efficacité des puits de carbone terrestres.

L’OMM alerte donc sur « un cercle vicieux », même si la variabilité naturelle du climat joue un rôle important dans le cycle du carbone. Mais les écosystèmes pourraient très bientôt devenir des sources plus importantes de gaz à effet de serre sous l’effet du changement climatique. Les incendies de forêt pourraient libérer davantage d’émissions de carbone dans l’atmosphère, tandis que l’océan plus chaud absorberait moins de CO2.

Par conséquent, davantage de CO2 pourrait rester dans l’atmosphère et accélérer le réchauffement de la planète. « Ces rétroactions climatiques constituent des préoccupations majeures pour l’humanité », a affirmé pour sa part Ko Barrett, Secrétaire générale adjointe de l’OMM.

La dernière concentration comparable de CO2 remonte à 3 à 5 millions d’années

La dernière fois que la Terre a connu une concentration comparable de CO2 remonte à 3 à 5 millions d’années, lorsque la température était de 2 à 3 °C plus élevée et le niveau de la mer de 10 à 20 mètres plus haut qu’aujourd’hui.

En 2023, les concentrations de CO2 atteignaient 420 parties par million (ppm), celles de méthane de 1.934 parties par milliard (ppb) et celles de protoxyde d’azote de 336 ppb. Soit respectivement 151%, 265% et 125% des niveaux de 1750.

Si le CH4 (méthane) est un puissant gaz à effet de serre qui demeure dans l’atmosphère pendant une dizaine d’années, le CO2 (dioxyde de carbone) est le gaz à effet de serre le plus important dans l’atmosphère à cause des activités humaines, représentant environ 64 % de l’effet de réchauffement sur le climat, principalement en raison de la combustion de combustibles fossiles et de la production de ciment.

Quant au N2O (oxyde nitreux), il est à la fois un puissant gaz à effet de serre et un produit chimique qui appauvrit la couche d’ozone. Il représente environ 6 % du forçage radiatif induit par les gaz à effet de serre persistants.

Plans d’action climatique nationaux « loin de répondre aux besoins »

De son côté, ONU climat a publié lundi le Rapport de synthèse sur les contributions déterminées au niveau national (CDN) 2024, qui évalue notamment l’impact combiné des plans d’action climatique nationaux actuels sur les émissions mondiales de gaz à effet de serre attendues en 2030.

Selon Simon Stiell, Secrétaire exécutif d’ONU Climat, « les conclusions du rapport sont dures, mais pas surprenantes : les plans d’action climatique nationaux actuels sont loin de répondre aux besoins pour empêcher le réchauffement planétaire de paralyser toutes les économies et de détruire des milliards de vies et de moyens de subsistance dans tous les pays ».

Il estime que de nouveaux plans nationaux beaucoup plus audacieux peuvent non seulement permettre d’éviter le chaos climatique, mais s’ils sont bien conçus, ils peuvent aussi être porteurs de transformations pour les populations et la prospérité de tous les pays.

Les plans actuels combinés, s’ils sont pleinement mis en œuvre, entraîneraient des émissions de 51,5 gigatonnes d’équivalent CO2 en 2030 – un niveau inférieur de seulement 2,6% à celui de 2019.

« De nouveaux plans d’action climatique plus audacieux sont essentiels pour stimuler l’investissement, la croissance et les opportunités économiques, la création d’emplois, la réduction de la pollution, l’amélioration de la santé et la réduction des coûts, une énergie propre plus sûre et plus abordable, et bien d’autres avantages », a dit le chef d’ONU Climat.

Les concentrations de gaz à effet de serre dans l’atmosphère ont atteint des records en 2023, selon l'OMM
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Révision de la Constitution : à Kisangani, Félix Tshisekedi s'est-il induit en erreur ?

 

Il n'est pas exclu qu'il fasse plus confiance aux professeurs d'université troublions, habitués à tronquer des faits historiques  au lieu de se fier à leurs collègues réputés avertis et dont certains évoluent dans son pré-carré !

Six ans après s'être défait de la qualité d'homme politique pour revêtir celle d'homme d'État, Félix Tshisekedi ne devrait plus tenir en public des propos susceptibles de le rattraper à la première occasion. A Kisangani le 23 octobre 2024, il abordé une matière sensible : la révision de la Constitution à laquelle il s'opposait sous Joseph Kabila. En déclarant ce texte rédigé à l'étranger et par des étrangers alors que selon RFI, c'était plutôt à Kisangani même, il s'est vraiment tiré une balle dans le pied au motif simple qu'il a deux collaborateurs - et non des moindres car constitutionnalistes de surcroît - qui vraisemblablement en savent plus que lui-même sur la Constitution actuelle : Jean-Louis Esambo et André Mbata. Il aurait dû se renseigner auprès d'eux avant de se prononcer publiquement…

PRODUCTION DE LA CHAÎNE DE TÉLÉVISION "CONGO BUZZ DE CHRISTIAN BOSEMBE

Professeurs d’université, les deux personnalités exercent des hautes fonctions politiques autour du Chef de l’Etat. Le second, député national Udps, était premier vice-président de l’Assemblée nationale lors de la dernière législature. Dans l'actuelle, il est président de la Commission Politique, Administrative et Juridique (PAJ). En plus, il est secrétaire permanent de la plateforme Union sacrée de la nation (USN).

Le premier est depuis le 1er août 2023 Conseiller spécial du Président de la République en matière de sécurité, c'est-à-dire chef du Conseil national de sécurité. Aux termes de l’article 1er de l’Ordonnance 87-032 du 22 janvier 1987, le CNS « veille spécialement (…) à la centralisation et à l'exploitation efficiente des documents et renseignements émanant des différents services spécialisés ad hoc, en l'occurrence l'Agence nationale de documentation, le service d'action et de renseignements militaires, la garde civile, l'Agence nationale d'immigration», et cela à l'attention exclusive du Chef de l'Etat.

Dans une vidéo remise en circulation après la prestation de Félix Tshisekedi à Kisangani, Pr Jean-Louis Esambo déclare ceci : «Je suis l’un des rares universitaires qui a participé à l’élaboration de la Constitution du début jusqu’à la fin. Donc, je connais les arcanes de cette Constitution, les dessous des cartes. Je connais également les acteurs. Ceci dit, la Constitution est solide». Faisant allusion à la révision de 2011, il affirme que «Si elle n’était pas solide, on aurait changé beaucoup de choses». A propos d’une personnalité universitaire française supposée impliquée dans la rédaction de ce texte et qu’il a rencontrée au Bénin, Jean-Louis Esambo précise : « Elle a menti. Je ne la reconnais pas comme universitaire français qui est venu pendant que nous étions en train de discuter de la Constitution. Je ne le reconnais pas. Lorsque je lui ai dit cette vérité, elle m’a dit qu’elle n’a jamais été à Kinshasa mais qu’elle a eu des informations. C’est comme ça qu’elle a pensé que notre Constitution ressemblait à bien des égards à la Constitution française. Nous n’avons jamais été la petite sœur de la Constitution française ».

Le Pr Jean-Louis Esambo fera plutôt sensation en révélant que la France et la Belgique se sont plutôt inspirées de la Constitution de la RDC dans certains domaines législatif et judiciaire. Il admet que le seul français venu au moment où on préparait la Constitution est Pierre Mazaud. « Il n’a jamais été constitutionnaliste. C’est un privatiste ». Et de conclure : «Les Congolais doivent être fiers d’eux».

C’est ce qui va, du reste, faire dire à son collègue André Mbata : «Nous l’avons toujours dit : aujourd’hui, celle que je tiens dans ma main, c’est la meilleure Constitution de la République Démocratique du Congo depuis son accession à l’indépendance (…). Elle est la meilleure parce qu’elle pose les principaux fondamentaux de l’Etat de droit (…) ; elle protège également d’une façon particulière, plus qu’aucune autre Constitution auparavant, les droits auxquels les Congolaises et les Congolais peuvent exercer dans notre pays». 

Ces deux vidéos ont la particularité d'être de «Congo Buzz», chaîne de télévision de Christian Bosembe affiché au départ pro-Tshisekedi, aujourd'hui porté à la tête du CSAC.

STATUT DES GOUVERNEURS DES PROVINCES

A l'analyse des prestations de Jean-Louis Esambo et André Mbata, il se révèle que Félix Tshisekedi pourrait n’avoir pas tenu compte de leurs points de vue avant son discours à Kisangani. Ou alors aurait-il résolu de les contourner.

Pourtant, jusqu'en 2023, il n’y voyait aucun mal. Pour rappel, dans son premier discours sur l'état de la nation le 13 décembre 2019, il avait même préconisé le rétablissement du second tour de la présidentielle. Dans son discours du 6 novembre 2020 clôturant la consultation présidentielle ayant abouti à la création de la plateforme USN via la liquidation de la coalition FCC-CACH, il avait fait sienne la proposition de ce rétablissement.

Évidemment, lorsqu'il a fallu élaborer la nouvelle loi électorale, l'initiative a été oubliée.

Qu'à cela ne tienne !

Dans tous les cas, les rares fois où le Président de la République a parlé de révision de la Constitution, c'était pour le statut des gouverneurs des provinces. Félix Tshisekedi préconisait leur nomination en tant que représentants personnels du Président de la République en provinces. Ce qu'il avait oublié, ce que cette logique devait s'appliquer aussi aux maires, aux bourgmestres, aux chefs des quartiers (chefs des territoires), aux chefs des secteurs, aux chefs des regroupements et aux chefs des localités.

La conséquence logique serait la neutralisation des assemblées délibérantes aux niveaux provincial, urbain, communal, territorial et local, leurs membres cessant d’être élus.

ÇA S'APPELLE... CONSTANTE !

Que s'est-il passé entre l'Udps/Opposition et l'Udps/Pouvoir ? L'intelligence qui caractérisait autrefois cette formation politique à l’époque des Joseph Ngalula, Marcel Lihau et autres Frédéric Kibassa aurait-elle déserté le camp ? Hier, avec leur background avéré, ces animateurs savaient se faire respecter et respecter les adversaires.

Aujourd'hui, on est face à des grincheux prêts à vous envoyer paître avec des raccourcis du genre «rwandais», «étrangers», «ennemis», simplement du fait d'avoir une opinion contraire.

Pourtant, cette affaire de révision de la Constitution est en train de révéler la capacité effrayante de retournement de la veste. Notamment en soutenant aujourd'hui ce qu'on abhorrait hier, et vice-versa, selon l’humeur du leadership vraisemblablement SDF (Sans Direction Fixe).

Comment, du reste, ne pas décontenancer même l'Opposition la plus coriace ?

Résultat : on ne sera pas étonné d'apprendre bientôt une motion de défiance à l'endroit du Pr André Mbata et une pétition pour le licenciement du Pr Jean-Louis Esambo s'il advenait qu'ils ne se dédisent pas des propos tenus à l'époque où le Président de la République n'avait pas l'intention de se dédire lui-même au sujet de la révision ou du changement de la Constitution.

C'est cela, l'Udps.

Du reste, ce n'est pas une première. Son parcours depuis plusieurs décennies est de dire OUI quand il est question de NON et de dire NON quand il est question de dire OUI !

Ça s'appelle ... constante !

PROCHAINEMENT : Révision de la Constitution : tant que Félix Tshisekedi n'aura pas levé  l'état de siège, tout débat côté Udps est sans objet !

Omer Nsongo die Lema

@omernsongo

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Lien : www.congo30juin.org

 

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Situation sécuritaire dans l’Est , RDC : le Conseil de Sécurité de l’ONU condamne tout soutien militaire extérieur apporté au M23 !

 La situation sécuritaire dans la partie Est de la RD Congo devient de plus en plus inquiétante et préoccupante à l’interne tout comme au niveau des organisations internationales dont la RDC est membre. C’est dans cette optique que le Conseil de sécurité des Nations Unies a manifesté, dans une déclaration rendue publique le vendredi 25 octobre 2024, son désaccord au soutien militaire étranger qui vient en soutien au Mouvement rebelle du 23 Mars (M23) pour continuer à dévaster le territoire national. Il exige, par la même occasion, la cessation de ce soutien et le retrait immédiat de toute partie extérieure du territoire de la RDC.

Après la dernière réunion tenue à Luanda, en Angola, entre les deux Etats en guerre d’agression sous la médiation du Président Angolais, des résolutions auraient été prises pour désamorcer cette bombe qui met en péril des vies humaines dans la partie Est de la RDC.

Des résolutions qui, fort malheureusement, n’ont pas été respectées par la partie agresseur dont le Rwanda sous couvert du M23. Et donc, une violation du cessez-le-feu signé par la RDC et le Rwanda en juillet dernier sous la médiation angolaise ainsi que du processus de retrait progressif des troupes rwandaises en soutient au M23 sur le territoire congolais.

Le Conseil invite les deux pays à s’engager de bonne foi dans le processus et à saisir l’occasion de trouver une solution durable et pacifique au conflit qui perdure dans la région.

Face au retour drastique des hostilités la semaine dernière, le Conseil réitère la condamnation de tous les groupes armés opérant en RDC, y compris le M23, les ADF et les FDLR. Il fustige en plus tout soutien militaire étranger apporté à ces mouvements rebelles opérant en RDC.

Il réaffirme, par ailleurs, son attachement à la souveraineté, à l’indépendance, à l’unité et à l’intégrité territoire de la RDC ainsi que de tous les Etats de la région.

César Nkangulu

Situation sécuritaire dans l’Est , RDC : le Conseil de Sécurité de l’ONU condamne tout soutien militaire extérieur apporté au M23 !
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Maniema : le PNUD a partagé son expérience sur la structuration et la professionnalisation des coopératives minières

Kindu a abrité du 14 au 16 octobre 2024 la conférence sur les mines, les infrastructures et l’énergie comme facteurs de développement de la province du Maniema. Plus de 300 personnes ont participé à cette conférence notamment des ministres nationaux et provinciaux, des gouverneurs des provinces minières voisines, des investisseurs nationaux et internationaux, des délégués de la société civile en particulier des coopératives minières artisanales, des experts et hauts cadres des institutions publiques et privées concernés par les secteurs sous analyse, des experts des partenaires techniques et financiers.
Le principal objectif visé par la conférence était d’identifier des solutions efficaces et actionnables pour améliorer la gestion et la performance du secteur minier de la province en vue d’accélérer le développement. Les participants ont recommandé à la province d’actualiser la cartographie des données géologiques, minières, énergétiques et infrastructurelles ; d’identifier les goulots d’étranglement (défis et contraintes) mais aussi les opportunités pour le développement du secteur minier du Maniema. Cela devra aboutir à mettre en place des solutions efficaces pour attirer les investisseurs privés nationaux et internationaux dans les secteurs des mines et d’infrastructures énergétiques.

Quatre facteurs parmi d’autres ont été identifiés comme des accélérateurs de développement dudit secteur. Il s’agit notamment de l’accroissement de l’offre énergétique ; l’amélioration de la connectivité physique et numérique ; le renforcement de la gouvernance minière et la meilleure connaissance de réserves ; et l’amélioration de la sécurité dans les zones d’exploitation minière.

Au terme de la conférence, des recommandations de politiques ont été formulées dont les plus saillants sont :
Pour le secteur minier, il s’agit entre autres du nettoyage du fichier du Cadastre Minier (CAMI) pour permettre aux vrais investisseurs d’avoir des concessions minières à exploiter et l’élaboration dans les meilleurs délais d’un Plan stratégique et opérationnel de développement du secteur minier de la province.

Les participants ont proposé la création des Zones d’Exploitation minière artisanale en vue de permettre aux propriétaires des permis de recherche et des permis d’exploitation de travailler librement. Ils ont aussi proposé l’identification biométrique de tous les exploitants miniers artisanaux et leur regroupement en sociétés de coopératives minières artisanales structurées et professionnalisées ainsi que la création d’un grand centre de négoce des minerais dans la province.

Pour lutter contre la fraude, les participants ont proposé de renforcer la traçabilité tout en demandant aux pouvoirs publics de contraindre les entreprises minières de respecter leurs cahiers de charge notamment en matière de la responsabilité sociale RSE et de développements des projets de construction des routes.
Pour le secteur de l’énergie, il a été relevé le déficit de la fourniture du courant dans la province. Il a été proposé la réhabilitation et le renforcement des capacités installées des centrales de Ambwe, Rutshurukulu et Bélia. L’élaboration dans les meilleurs délais d’un Plan stratégique et opérationnel de développement du secteur énergétique de la province ainsi que l’élaboration d’un projet bancable pour démarrer les études relatives à la recherche sur les réserves pétrolières du Maniema a été remis au retenu.

 

Maniema : le PNUD a partagé son expérience sur la structuration et la professionnalisation des coopératives minières
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