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Report du meeting des vérités à Sainte Thérèse, Kinshasa : l’Opposition accuse Ngobila de mauvaise foi !

Alors que tout était bien parti pour la tenue du meeting populaire de l’opposition le samedi 17 juin dernier, aux derniers réglages, tout a été bouleversé. L’Hôtel de Ville qui devrait donner son aval a répondu dans sa lettre adressée aux représentants des partis LGD, Ensemble pour la République, ECIDé et Envol, initiateurs de l’activité qu’il serait impossible que leur manifestation ait lieu. Les contrastes sécuritaires n’étant pas bien définis. L’autorité urbaine a demandé que l’activité soit repoussée au 24 juin prochain.
Après concertation, les opposants ont à leur tour décidé de se soumettre à la décision de l’autorité urbaine, tout en se plaignant que cette mesure du report ‘’est une manière de vouloir étouffer la démocratie’’. Ils expliquent que leur décision d’accepter le report voulu par l’hôtel de ville est une stratégie qui vise à prendre l’ennemi dans son propre piège, mais aussi pour éviter d’exposer la population au danger.
«L’hôtel de ville a refusé par une lettre qui nous a été adressée malheureusement aujourd’hui à la veille, pour le meeting programmé il y a près de 3 semaines pour nous informer qu’il proposait de nous renvoyer au 24 juin, soit une semaine après, pour des motifs fallacieux qui soutiennent qu’il y a d’autres organisations qui ont demandé de tenir des manifestations au même endroit, à la même date et à la même heure. Il faut être enfant pour croire que cet argument est valable. Sinon, c’est la mauvaise fois », a déclaré devant la presse, le sénateur Matata Ponyo, l’un des quatre leaders de l’opposition.
Les opposants voient derrière ce décalage de date une sorte de dictature qui s’installe dans un pays dit démocratique par le pouvoir en place. «Encore une fois, nous l’avons dit et nous ne cesserons de le répéter, nous sommes dans une forme de dictature où on impose ce qu’on veut à près de 100 millions d’habitants. Et ça, c’est regrettable pour un pouvoir qui se déclare être d’un Etat de droit. Comment une organisation, quatre partis politiques demandent près de 3 semaines avant l’organisation d’un meeting et on vient répondre à la veille pour dire qu’avant vous il y a une d’autre organisation qui avait demandé de tenir un meeting mais qu’on n’a jamais répondu mais qu’on vient seulement vous informer à la veille pour dire qu’il y avait une autre demande », a déploré Matata.
Pour le quatuor, l’opposition congolaise n’est pas faible, c’est plutôt le régime en place qui l’est. « Nous prenons le peuple congolais à témoin. Ceux qui disent que l’opposition est faible, c’est au contraire eux qui sont faibles parce qu’en réalité, s’ils n’avaient pas peur, ils n’allaient pas nous interdire de tenir ce meeting. Le pouvoir n’est plus en mesure d’accepter que l’opposition tienne un meeting, une marche, un sit-in parce que le pouvoir est convaincu que si l’opposition se met en harmonie avec la population, le déclic va être donné », a souligné, trait sur le visage, l’homme à la cravate rouge.
Fidel Songo

 

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Des écueils pour les prochaines élections en RDC

Les prochaines élections en République démocratique du Congo ne rassurent pas bon nombre de Congolais. Le spectre du glissement hante encore certains esprits. Des voix s’élèvent pour appeler à un report de deux ans. Ce, au regard de la crise sociale aggravée par la situation sécuritaire à l’Est.
La RDC s'apprête sous peu à élire son président, ses députés nationaux et provinciaux ainsi que des conseillers communaux. La date des scrutins est fixée au 20 décembre. Félix Tshisekedi, président depuis janvier 2019, est candidat à sa propre réélection. Pour l'avoir vécu lors des précédentes élections, repoussées de deux ans, certains Congolais doutent encore de l'organisation du vote en temps et en heure et s'attendent à ce qu'ils appellent un "glissement".
Du fichier électoral
La Commission électorale nationale indépendante (Céni) reste convaincue que les élections auront bel et bien lieu "dans les délais constitutionnels". Elle s’évertue à respecter le calendrier en commençant par relever le défi. Ceni a, jusqu'à présent, respecté son calendrier. Elle a "enrôlé" les électeurs et leur a délivré des cartes. Cela lui a permis de refaire le fichier électoral, qui a été toiletté par un "audit externe" et a servi de base à la loi de "répartition des sièges", promptement votée par le Parlement et promulguée le 15 juin.
Techniquement, "la Ceni a démontré qu'elle pouvait tenir les échéances... Un glissement est de moins en moins envisageable", constate Trésor Kibangula, analyste politique à l'institut de recherche Ebuteli.
En fin d'année dernière, le même Ebuteli s'était inquiété d'un processus électoral "mal embarqué", porteur de risques de "violentes manifestations". En cause : les compositions hautement controversées de la Céni elle-même et de la Cour constitutionnelle, dernier verrou électoral. "De fait, au niveau juridique, le pouvoir a tous les leviers", relève sous couvert d'anonymat un autre observateur de la politique congolaise.
Un fichier contesté par l'opposition
Depuis quelques semaines, les formations de quatre opposants, candidats déclarés à la présidentielle, organisent des manifestations pour réclamer une refonte de ces organes qui, selon eux, vont mener à la fraude et au chaos.
Les opposants - Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Matata Ponyo et Delly Sesanga - considèrent aussi que le fichier électoral est "fantaisiste", parce que "l'enrôlement" n'a pu avoir lieu dans des territoires en proie aux violences armées et que l'"audit" a été réalisé en un temps record de cinq jours.
La police avait violemment réprimé une de leurs marches, le 20 mai, entraînant de nombreuses protestations, de l'influente Église catholique, de la société civile ou de la communauté internationale, avec une déclaration d'une quinzaine d'ambassades appelant à des élections "compétitives, pacifiques, inclusives et transparentes".
Le camp de l'ancien président Joseph Kabila, quant à lui, a jusqu'à présent demandé à ses militants de boycotter le processus électoral.
Selon Trésor Kibangula, il reste "une chance de regagner la confiance du public", c'est d'organiser "un nouvel audit indépendant et transparent du fichier électoral". Cela "pourrait contribuer à faire baisser les tensions politiques", sans avoir à repousser le vote, estime l'analyste.
Le professeur en science politique Alphonse Maindo est de ceux qui pensent que de "bonnes élections" le 20 décembre sont impossibles. Il préconise plutôt une "transition" qui permettrait de bien s'y préparer, y compris en "mobilisant les ressources nécessaires". "Les prochains mois vont être explosifs, avec des manifestations, des arrestations, des procès...", craint l'universitaire.
Les observateurs s'attendent par ailleurs à une forte abstention, à cause du manque de confiance dans le processus électoral et la classe politique en général, mais aussi parce que la préoccupation de beaucoup de Congolais, pris à la gorge par le chômage et l'inflation, est de nourrir leurs familles.
Emma Muntu

 

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Sud-Kivu : Nouvel Elan de Muzito inaugure un autre siège

*Le parti d'Adolphe Muzito réclame a, à ce jour, près de 57 sièges disséminés à travers les 26 provinces de la République démocratique du Congo.

L'un des ces bâtiments a été inauguré hier, ce dimanche 18 juin 2023, par Alain Shukuru, Secrétaire national en charge de la presse et médias du parti Nouvel Elan.
Emerveillée par ce bijou sorti de terre par un parti politique, une première dans ce coin du pays, la population a remercié l'initiateur de Nouvel Elan en remettant à son représentant des présents, comme des chèvres pour symboliser la remise du pouvoir ancestral et accompagner la candidature d'Adolphe Muzito à la magistrature suprême.
Alain Shukuru a aussi reçu un bâton de chef coutumier, signe de l'autorité traditionnelle, toujours dans le but de manifester leur soutien à leur fils et à l'initiateur de Nouvel Elan, Adolphe Muzito, candidat à la présidentielle de 2023.
Pour rappel, on dénombre plus d’un siège du parti Nouvel Elan au Sud-Kivu.
Ce parti membre de Lamuka a pour objectif, de maximiser le nombre d'élus dans ses rangs afin de gérer la province et disposer d'une majorité parlementaire aux prochains scrutins.
La Pros.

Sud-Kivu : Nouvel Elan de Muzito inaugure un autre siège
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Laurent Batumona bientôt dans le Sankuru, MSC : William Ongonyu Omende amène un vent de solidarité pour le développement de Katako-Kombe

La vision sociale du Mouvement de Solidarité pour le Changement (MSC), de l’Honorable Laurent Batumona est choisie pour sauver la population de Katako-Kombe. Il n’y a ‘’ni eau potable, ni électricité moins les infrastructures routière, hospitalière, aéroportuaire, scolaire viables à Katako-Kombe. La population croupit dans une pauvreté indescriptible faute d’un interlocuteur valable pour défendre son intérêt’’, indique William Ongonyu Omende, candidat MSC déclaré à la députation nationale. ‘’J’ai amené le Parti politique de Laurent Batumona à Katako-Kombe pour installer la solidarité, une vision pour amener l’amour, le changement et plus délivrer cette population de l’otage des politiciens véreux’’. Président fédéral du MSC à Katako-Kombe, William Ongonyu Omende annonce l’arrivée de l’Autorité Morale du MSC à Katako-Kombe à mi-juillet lors de la sortie officielle et de son investiture.
Président Fédéral du Mouvement de Solidarité pour le Changement à Katako-Kombe et candidat déclaré à la députation nationale aux élections de 2023, William Ongunyu Omende, force de changement pour ce compère, vise un changement social dans son village natal de Katako-Kombe. Jusqu'ici accaparé par la souffrance de la population, il accélère la finalisation de son programme social pour le bien-être de la population meurtrie, une population qui a besoin de tout le minimum vital pour sa survie. Katako-Kombe, peint-il, est un village en ce 21è siècle où tout manque : ‘’Il n’y a ni route, ni eau potable ni électricité, ni école, ni ordinateur dans l’administration, ni bâtiment scolaire viable’’. Selon lui, il y a plus de 20 ans que les adolescents n’ont jamais vu un véhicule passé dans ce village. Il salue, par ailleurs, la magnanimité du Chef de l’Etat, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui a fait que le corps du Héros National soit rapatrié en RDC et dans son village natal de Onalowa. Cet acte, dit-il, a montré à la face du monde le fond de la pauvreté dans le Sankuru. Pour laver l’ignominie William Ongunyu a débroussé une route de près de 37 km (Tshumbe à Onalowa village de Lumumba), avec son groupe, et à ses frais pour permettre la circulation jusqu’au lieu de la cérémonie. Fils du terroir, né et grandi à Mokando, il s’est posé la question de savoir pourquoi Katako-Kombe qui regorge autant des sommités dans plusieurs secteurs de la vie nationale peut-il sombrer dans cette misère ? Comment est-ce que depuis 1960 à ce jour la souffrance règne en maitre, pas de changement ? S’est-il interrogé. Il démontre que pour arriver à Kindu, il faut traverser 99 ponts de fortune.
Décision du changement
‘’J’ai pris la décision de ne plus abandonné mes parents, mes frères et amis dans cette situation de souffrance où une bouteille d’eau coûte 7.000 Fc. Pourquoi le projet de 100 jours n’est pas arrivé à Katako-Kombe. Alors qu’à Katako, il n’y pas un ordinateur ni groupe électrogène, moins encore une table moderne, un village sans moulin pour moudre le maïs et manioc. C’est pourquoi je m’engage à adhérer au MSC de Laurent Batumona pour sauver des vies’’. Au MSC, poursuit-il, il y a une vision qui donne espoir de vivre : la solidarité. ‘’Je m’engage aux côtés d’un Homme responsable, qui a la vision de l’unité, capable de donner espoir aux enseignants et fonctionnaires non mécanisés, mais aussi aux chefs coutumiers abandonnés comme cette mère de quatre enfants qui n’a jamais vu une voiture’’. Selon lui, ‘’quand la population vous donne mandat de lui représenter, c’est pour apporter ses désidératas au programme du gouvernement. Mais, ceux de Katako-Kombe ont leurs intérêts ailleurs’’.
Avec le MSC, nous voulons amener le changement à Katako-Kombe, nous voulons que la population de Katako-Kombe puisse palper du doigt la volonté du Président Félix Tshisekedi de changer le pays qui est hypothéqué par des dignitaires de ce coin.
William pour Katako-Koyoyo
Dans son escarcelle, il garde des projets de développement pour Katako-Kombe. Pour une province aussi vaste, les infrastructures jouent, certes, un rôle majeur. Mais, la situation du système des transports à Katako-Kombe dans le Sankuru est désastreuse. La réalité dans cette province se traduit par une insuffisance totale de l’offre des services de transports, accentuée par le mauvais état des infrastructures de transport et par une non-satisfaction chronique de la demande. C’est à cette situation que William veut apporter des projets de développement. William Ongonyu vient avec une innovation de repenser l’offre dans le cadre de sa volonté d’adapter les réalités et les nécessités de terrain. Cette convenance lui permet d’optimiser la prise en compte de la demande des populations qui s’impose comme une évidence.
Exactement. William Ongonyu fixe un rendez-vous à la population de Katako-Kombe, trace une perspective de sortie réelle de la souffrance, datée, calée sur la montée en puissance du MSC de Laurent Batumona. Une façon, bien sûr, de changer le paradigme et de se ménager un peu d’air politique pour Katako-Koyoyo.
La Pros.

 

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Kinshasa : le quatuor Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga confirme le meeting de N’Djili !

Alors que le train de la centrale électorale semble déjà en route pour l’organisation des élections en décembre prochain, les quatre leaders de l’opposition, à savoir Martin Fayulu, Moïse Katumbi, Augustin Matata et Delly Sesanga, continuent de résister et restent toujours fermes dans leur position de boycott du processus. Ils exigent, à tout prix, la recomposition de l’actuelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante et, aussi, la Cour constitutionnelle qu’ils accusent d’être au service du régime en place. C’est, évidemment, l’un des points pour lesquels ils convient la population de la ville-province de Kinshasa au meeting qu’ils organisent ce samedi 17 mai 2023 au terrain Sainte Thérèse dans la commune de N’Djili.
La CENI, pendant ce temps, poursuit ses activités et tient, mordicus, à la tenue des scrutins dans le délai. Déjà, à partir du 26 juin prochain, elle attend les candidatures et invite tous les partis ou regroupements politiques, mais aussi les candidats indépendants à apprêter tous leurs dossiers au complet, pour la tenue des élections à tous les niveaux.
Du côté de l’opposition, à l’instar du bloc de quatre à savoir, Ecidé, Ensemble pour la République, LGD et ENVOL, il y a aussi le FCC de l’ancien Président de la République Joseph Kabila, qui s’inscrit en faux contre le processus. Dernièrement, alors que la proposition de loi de la CENI portant répartition des sièges était sur la table de l’assemblée nationale pour examen et adoption, les députés de la famille politique du sénateur à vie ont manifesté leur désenchantement au processus jugé ‘’biaisé’’ et, ont tous claqué la porte refusant d’assister à la séance. La même gymnastique s’est reproduite au niveau du Sénat, où la proposition de loi devrait être validée avant promulgation.
De l’autre côté, la majorité au pouvoir trouve que toutes les intentions de l’opposition, en général, de vouloir boycotter tout un processus électoral qui tend déjà vers le dernier virage n’a visiblement aucun impact pour perturber l’évolution. Elle pense d’ailleurs que « c’est par peur de perdre les élections que l’opposition utilise les astuces de protestation pour distraire l’opinion publique ».
Par ailleurs, les opposants, dans leurs revendications, mentionnent aussi la cherté de la vie, l’insécurité dans l’ensemble du pays, particulièrement dans l’Est et Ouest de la RDC. Ce serait aussi, sans nul doute, d’autres points qu’ils vont aborder au cours de leur meeting.
Fidel Songo

Kinshasa : le quatuor Fayulu, Katumbi, Matata et Sesanga confirme le meeting de N’Djili !
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